84. Grossman and Kark - Common pool managment

Gestion commune de l'eau , 2019

A. Paluku1 ; A. Okungo ; M. Bwama, 2018

Cutting of Cola acuminata (P. Beauv.) Schott & Endl. : Influence of substrate, length and leaf area on the rooting of cuttings in Kisangani, DR Congo ABSTRACT Objectives: The Cola is fruit tree of capital importance in The Democratic Republic of Congo in general and in Kisangani in particular. The people involved in its sector (producers, traders) earn a significant income. The kola nuts, appreciated in the country, are mostly taken from the trees in the forest which are currently threatened by the anthropic activities. It would therefore be desirable to preserve this species in the environment by domestication. For this purpose, this study aims at the multiplication of C. acuminata by cuttings. Methodology and results: Substrate type factors, leaf area, stem length of cuttings and the Idol Butyric Acid (IBA) auxin were experimented. The substrates used are river sand, sawdust, rice husks and their combinations in pairs. The leaf surfaces 25 and 37.5cm² and the stems lengths 3; 5 and 7 cm were compared. Two tests were carried out, the first testing the substrates types in a monofactorial device in randomized complete block, the other factors conducted, in the second trial, in a tri-factorial device, split plot. The sand substrate allowed more of cuttings rooted (81.11 ± 11.67%). The combinations lengths of cuttings 7cm with leaf area 37,5cm²-AIB auxin and leaf area 25cm²-without AIB auxin are better, 70% of rooted cuttings. Conclusion and application of results: The species C. acuminata adapts well to the technique of vegetative propagation by cuttings. Up to 81% of cuttings were rooted. The substrate type factor greatly affects the rooting rate. The other factors did not significantly influence this parameter. Since the cuttings were rooted, subsequent work should focus on in situ monitoring of the growth and development of rooted cuttings. By this technique, it is possible to obtain sufficient seedlings, to be made available to producers, for the domestication of Cola acuminata.

Cahiers du monde russe, 2011

Quaderni del Dipartimento di Geografia, 19. Padova, pp.45-58, 1999

jean durin, 2012

Jean Durin Bulletin n° 61 (2012) de la Société d'études Au Morbier et de recherches préhistoriques des Eyzies 70250 Ronchamp (pages 59-93) À B. D. Le bassin de Champagney : un site néandertalien ? S'exercer au plaisir de changer la réalité Bertolt Brecht Entre les Vosges du Sud et l'extrémité Nord du Jura existe une dépression longue d'une trentaine de kilomètres, un passage qu'on appelait traditionnellement la trouée de Belfort, qu'on appelle plutôt maintenant la porte de Bourgogne, ou la porte d'Alsace. Ce secteur relie les plaines du Rhin aux plaines et plateaux du bassin de la Saône, c'est-à-dire l'Alsace à la Franche-Comté et à la Bourgogne. Une partie du réseau hydrographique concerné voit ses eaux se diriger vers la mer du Nord en rejoignant d'une façon ou d'une autre la Doller, l'Ill et le Rhin ; l'autre partie est reçue par la Méditerranée, descendant par ruisseaux et rivières vers la Saône et le Rhône. L'altitude de la trouée varie entre 345 mètres au point le plus bas et environ 400 mètres à la ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et celui du Rhône. Le département du Territoire de Belfort, l'un des plus petits départements de France (610 kilomètres carrés) occupe la partie Est de la trouée, qui déborde elle-même sur la partie extrême Sud-Ouest du département du Haut-Rhin et sur la partie Nord-Est du département du Doubs. La partie ouest de la trouée se situe sur le département de la Haute-Saône. Constituant comme un large couloir, la trouée de Belfort est empruntée par des voies de communication très variées : voie ferrée Paris-Belfort (auparavant, Paris-Bâle) et LGV (ligne à grande vitesse) Rhin-Rhône ; réseau routier (RN 19 et RN 83) et autoroutier (A 36) ; canal du Rhône au Rhin. Après la défaite de 1870, la France a perdu ses voies de communications fluviales avec le Nord de l'Europe. L'Etat lance donc un grand projet appelé Rétablissement sur le territoire français des voies navigables interceptées par la nouvelle frontière. Ce projet comportait, pour notre région, deux volets. D'abord, un canal de la Moselle à la Saône (« canal de l'Est »), qui sera réalisé en un temps record (1875-1887), puis s'imposait une relation entre celui-ci et le Rhin. Un projet de canal fut mis à l'étude (Klinger 2003, p 8). Il s'agissait d'un canal qui aurait relié à la Saône celui du Rhône au Rhin. Son tracé serait parti de Fesches-le-Châtel, dans le département du Doubs, pour aboutir à Conflandey, sur la Saône, département de la Haute-Saône. En fait, le projet ne parvint jamais à son aboutissement, mais c'est au cours des opérations le concernant qu'apparut le bassin de Champagney comme réservoir devant fournir en eau le présumé canal. Le bassin de Champagney est un réservoir d'eau construit à partir de 1882 sur le territoire de la commune de 70290 Champagney. Il peut retenir 13 millions de mètres cubes d'eau. Son périmètre est d'environ sept kilomètres, sa superficie de 107 hectares. Sa digue a une hauteur de 41 mètres pour une épaisseur de 32 mètres à la base ; elle a une longueur de