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Mondes en narration http://trajectoires.revues.org/391 Trajectoires Travaux des jeunes chercheurs du CIERA 3 | 2009 : Mondes en narration Mondes en narration Mondes en narration MARC BERDET, PETER KRILLES, CÉCILE CHAMAYOU-KUHN ET PERIN EMEL YAVUZ Texte intégral 1 2 1 sur 7 Dans le Zeit du 05 mars 2009, l’écrivaine Kathrin Röggla constate que nous n’avons pas encore trouvé de forme narrative pour expliquer la crise financière mondiale. Une nouvelle dramaturgie politique a eu beau se développer autour de la mondialisation sur le modèle du film-catastrophe, personne aujourd’hui n’est capable de donner le dénouement de cette crise. Il faudrait donc en inventer un. Dans un hors-série de la revue Sciences humaines de mars-avril-mai 2009 intitulé Idéologies, le retour de flamme, Jean-François Dortier fait le constat d’un retour des « grands récits » qui accompagne le retour des idéologies. En littérature, depuis le début des années 1990, on assiste, en Allemagne, avec des théoriciens comme Vera et Ansgar Nünning, à une émergence de la narration « post classique » (Nünning, 2002). Le concept de fiction, en littérature et au-delà, a un succès croissant. Depuis le narrativist turn des années 1980, nous serions entrés dans un nouvel « âge narratif », voire même dans l’âge de l’« impérialisme narratif » (Phelan, 2005). Avec le storytelling (Christian Salmon), tout serait devenu narratif : le management, la politique, le journalisme, les thérapies, mais aussi l’économie (Deirdre Nansen McCloskey, 1998), la science politique et, in fine, toutes les sciences humaines et sociales. À l’ancien « Ce n’est qu’une histoire, donne-moi des faits » de la pensée logique se serait substitué un « Ce ne sont que des faits, donne-moi des histoires ». Pourquoi ce renouveau de la narration ? Au XIXe siècle, la modernité se définissait par la destruction des liens traditionnels (corporations, famille, religion, etc.), qu’elle cherchait à compenser par une multiplication de formes discursives dont on découvrit il 28/11/2015 14:48 Mondes en narration 3 4 2 sur 7 http://trajectoires.revues.org/391 y a moins d’un demi-siècle qu’ils formaient en réalité des « grands récits » : grands récits de la liberté et de l’égalité universelles, de l’émancipation, de l’industrialisme, du progrès, de la nation, etc. Les sciences sociales, elles aussi, cherchaient au fond à mettre ce réel complexe dans des systèmes pénétrés de « grands récits » scientifiques (positivisme, marxisme, etc.). Ces grands récits remplaçaient les petits récits des expériences simples de la vie quotidienne, dont Walter Benjamin a remarqué qu’ils n’étaient plus communicables (Benjamin, 1987 :143-178)1. Mais ces grands récits furent eux aussi mis en question par leur échec historique et le soupçon grandissant qu’ils écrasaient les singularités. Les « postmodernes » auraient pris acte de cette « fin des grands récits », se proposant de changer les stratégies narratives en lisant la réalité non plus par le biais de grands récits universels cachés sous des formes pseudologiques, mais par celui d’une multiplicité de récits singuliers, interchangeables, relatifs et transparents. Ainsi, les sciences humaines se seraient ouvert la possibilité de mettre explicitement la réalité en récit, préférant une véracité relative à une vérité universelle. La rupture historique des années 1990, avec l’effondrement du bloc soviétique, l’essor des théories néo-conservatrices et le tournant néo-libéral en Europe dont parlent Bruno Jobert et Pierre Muller (Jobert et Muller, 1987), articulant tout à la fois une « fin de l’histoire » avec le « choc des civilisations », ont sans doute contribué à rendre toujours plus invisibles les collectifs historiques et les structures sociales, remisés au magasin des curiosités. Mais cette évolution, si elle existe, doit être mise en rapport avec une évolution parallèle. On cherche aujourd’hui précisément, tant au niveau individuel que communautaire, de plus en plus, et notamment grâce aux nouveaux médias, à se « mettre en récit », en intrigue, à « se raconter » : blogs, « réseaux sociaux », généalogies familiales ; autobiographies, autofictions, mise en scène de soi ; art intimiste, port de signes ostentatoires, personnalisation à outrance ; construction, réelle ou fictive, de communautés historiques (sexuelles, religieuses, ethniques) par leur mise en récit dans diverses célébrations de la mémoire2. Parallèlement, le storytelling pénètre les pratiques politiques et les stratégies marketing : ayant bien compris le déficit en Histoire qui marque notre époque, les hommes politiques et les publicitaires cherchent non plus à convaincre par des raisonnements, mais à séduire par la narration d’histoires édifiantes. Cette multiplicité des récits doit aujourd’hui être appréhendée par les sciences humaines et sociales. La narration peut donc être envisagée à la fois comme nouvelle méthode et comme nouvel objet. Mais quel est le rapport entre les deux ? Ce retour au récit témoigne-t-il d’une véritable « culture du narcissisme » propre à nos sociétés, d’une tentative de réappropriation par les individus eux-mêmes de leur propre histoire, ou bien d’une nostalgie du grand récit partagée aussi par les scientifiques ? Que peuvent faire les sciences humaines et sociales face à ce « retour de la narration » ? Une sociologie des nouveaux médias, une science politique du storytelling, une analyse historique des constructions communautaires, une ethnomusicologie des commémorations, une analyse littéraire des autofictions ? Mais les sciences humaines et sociales n’alimentent-elles pas elles-mêmes ce retour au récit, avec leur regain d’intérêt pour les traditions orales, les correspondances et les récits de vie ? Ne devraient-elles pas au fond interroger leur « paradigme narratif », en questionnant la validité de leur « acte narratif producteur » (Genette, 1969 et 2007), de leur mise en « intrigue » (Ricœur, 1991), comme procédé heuristique face à ces nouveaux objets ? Les discours et « mises en scène » géographiques (récits de terrain, cartes mentales, égogéographies…), par exemple, ne contribuent-ils pas à redéfinir la place du géographe vis-à-vis de la réalité géographique ? Les sciences juridiques ne doivent-elles pas accepter que la narration 28/11/2015 14:48 Mondes en narration 5 6 7 3 sur 7 http://trajectoires.revues.org/391 puisse être autant régulatrice de lois que l’argumentation, comme le récit de la Shoah informant la déclaration des droits de l’homme de 1948 ? La bioéthique, qui part bien souvent de raisonnement par cas, ne reconnaît-elle pas que le régime narratif est au moins aussi nécessaire que le régime discursif ? N’est-elle pas la preuve des qualités interprétatives de la pensée narrative ? Plus généralement, au-delà de la stricte rationalité discursive, n’y a-t-il pas une part de rationalité propre à la puissance heuristique du registre de la narration ? Mais faut-il pour autant, en sociologie, en philosophie politique ou en histoire, remplacer le grand récit d’un sujet collectif par des micro-récits de communautés, au risque de participer à la construction de communautés fictives ? Les structures sociales ne sont-elles que des fictions narratives, ou est-ce le récit de leur disparition qui les rend invisibles aux auteurs ? La substitution exemplaire de « narratologies post » (post-féministe, post-moderne, etc.), attentive à ce que l’acte narratif même, historiquement situé, présuppose et transmet (une identité sexuelle essentialisée par exemple), à une narratologie classique aux perspectives anhistoriques (structuralisme, etc.) est-elle satisfaisante ? Pourquoi ces nouvelles perspectives sont-elles si répandues en Allemagne et si peu en France, malgré un constat du « retour de flamme » des idéologies et des grands récits qui les soutiennent ? La narration est une parole socialement élaborée qui a pour fonction de représenter des événements, de leur donner du sens et de construire un récit auquel le groupe peut s’identifier. Les schémas narratifs organisent ainsi le monde comme des cartes mentales, y compris dans les sciences qui, pour leur donner une cohérence utile d’où peuvent ressortir des liens de causalité, mettent en intrigue faits, modèles et théories. En somme, toute narration est aussi transmission et construction d’une certaine vision du monde. Dans l’optique franco-allemande et interdisciplinaire de la revue, la narration est envisagée à la fois comme possible renouveau de la démarche scientifique et comme nouvel objet d’étude, en questionnant le rapport entre l’une et l’autre. L’ensemble des contributions qui constituent la rubrique thématique s’ouvre sur une interview de l’écrivaine et dramaturge autrichienne Kathrin Röggla. Bien qu’elle demeure encore peu connue en France, certaines de ses pièces, savants alliages de réalité (documentaire) et de fiction, y ont été traduites, et dehors peste le chiffre noir sera jouée sur plusieurs scènes françaises de fin 2009 à début 2010. L’ouverture de ce numéro est donc placée sous le signe d’une narration en écho, puisque K. Röggla est invitée par Kathrin Krauthausen à narrer les stratégies littéraires qu’elle élabore comme pour mieux fissurer les grands récits. Elle y présente, entre autres, sa nouvelle œuvre, die alarmbereiten, dont la parution est prévue pour mars 2010. Sur le ton d’une connivence évidente, K. Krauthausen interroge avec pertinence l’auteure de textes qui sont autant de réquisitoires contre des constructions narratives préfigurant les mises en scène de nos vies dans un quotidien à la fois hanté par les catastrophes passées – on pense volontiers aux attentats du 11 septembre –, actuelles – la crise financière par exemple – ou à venir. Voguant au gré de scénarios alarmistes relayés par les médias, l’individu est paradoxalement bercé par une rhétorique de la menace mondialisée et sans cesse réactualisée. Pris dans les rets d’un langage structuré par une grammaire de la catastrophe (Katastrophengrammatik) dont il ne saisit pas les concepts, il est en situation de crise. K. Röggla raconte comment son écriture dite « musicale » et « chorale » (Mazellier, 2007 : 15) entre en concurrence avec ces formes d’expression qui accouchent d’un sujet décentré, échappant à toute immédiateté et abîmé dans le silence d’une interpellation toujours différée. Jeune chercheuse en psychologie sociale, Sabine Caillaud entreprend quant à elle d’utiliser le concept de « représentation sociale » pour interroger le récit d’événements catastrophiques de ce côté-ci et de l’autre du Rhin. Les représentations sociales d’une 28/11/2015 14:48 Mondes en narration 8 9 10 11 4 sur 7 http://trajectoires.revues.org/391 catastrophe écologique telle que celle de Tchernobyl sont véhiculées par les différentes manières de narrer l’événement, dont elle donne quelques exemples. Le travail du chercheur apparaît alors comme un art de susciter la narration, plutôt que comme la science de sa maîtrise selon des catégories pré-établies. L’analyse des récits ainsi libérés devrait permettre de saisir avec finesse les processus aussi bien cognitifs que sociaux ou émotionnels qui sont associés aux représentations sociales. Le roman postmoderne est souvent désigné par la fragmentation du récit, voire sa disparition. Marc Courtieu défait ce poncif postmoderniste et propose une lecture qui en situe l’origine au cœur du XIXe siècle, où, selon lui, deux modèles romanesques s’instaurent l’un étant fondé sur une structure successive, l’autre sur une structure progressive. Toute l’originalité de cet article repose sur la démonstration mise en œuvre. Partant de l’existence de ces deux structures narratives, l’auteur cherche à en comprendre l’origine et tisse un parallèle entre les modèles scientifiques et littéraires. Il s’appuie ainsi sur la distinction fondamentale entre Cuvier et Darwin qui implique deux conceptions du temps et donc du récit du vivant opposées : la première, événementielle, qui se fonde sur l’autonomie biologique de chaque espèce, et la seconde, évolutionniste, qui instaure un mouvement continu entre ces mêmes espèces. L’hypothèse de Courtieu repose alors sur l’idée que ces deux conceptions trouvent leurs corrélats littéraires au XIXe siècle, l’une chez Balzac et l’autre chez Flaubert, et ouvrent deux directions prises par le roman moderne et contemporain. Interrogeant, dans le sillage du théâtre postdramatique, le rapport entre réel et fiction, Anne Monfort s’attache à la comparaison de deux concepts qui sont aussi des programmes de création scénique : « écriture de plateau » et « théâtre néo-dramatique ». Ils tendent tous deux à redéfinir les catégories traditionnelles de mimésis et diégésis. Oscillant entre virtualité et authenticité, la représentation théâtrale contemporaine prend en charge un récit qui en assure en retour, par son actualité évènementielle, le bouleversement. Dans une perspective pluridimensionnelle, parce qu’alliant analyses linguistique, discursive et théâtrale, A. Monfort démontre que l’acteur assume une fonction subversive. Jonglant avec deux identités pronominales, il est moins un « actant » qu’un acte (de parole). Ainsi exhorte-t-il le spectateur à pénétrer dans un monde en perpétuelle rotation / narration pour venir y dessiner sa propre image fictionnelle. Urs Urban et Alexander Preisinger s’interrogent, dans leurs contributions, sur la relation entre narration et économie. Au-delà du simple constat d’un retour de la narration à l’époque postmoderne, Urs Urban pose la question de savoir comment, à l’heure actuelle où le social semble de plus en plus imprégné par une logique économique, la narration peut encore remplir la fonction de stabilisation identitaire qui lui est traditionnellement assignée. Selon U. Urban, la narration artistique est à même de saper les fondements du dispositif économique, qui a tendance à infiltrer l’ensemble de la société et qui se donne lui-même un caractère narratif. A l’exemple de deux films récents, Rosetta des frères Dardenne et Yella de Christian Petzold, U. Urban montre que, dans ces films, la narration ne donne pas lieu à une re-socialisation de l’individu. En revanche, les films mettent en place un certain nombre de procédés qui font voler en éclats l’économie narrative, et révèlent ainsi les failles du dispositif économique narratif. Alexander Preisinger, quant à lui, s’intéresse à l’accaparement de la narration par ce dispositif économique et, à ce titre, analyse plusieurs textes appartenant à un genre assez récent : celui de la littérature économique (Wirtschaftsbelletristik). Dans ce genre, des concepts narratifs se trouvent fonctionnalisés dans le but de transmettre au lecteur un savoir spécifique par rapport au monde économique d’aujourd’hui. A. Preisinger 28/11/2015 14:48 Mondes en narration 12 http://trajectoires.revues.org/391 montre combien la poétique de la littérature économique repose sur des concepts de gestion d’entreprise. Il pose ensuite la question de savoir comment, à l’inverse, la littérature revêt un potentiel transgressif dans la mesure où elle semble constituer un savoir alternatif non récupérable par le dispositif économique. Selon lui, la littérature parvient ainsi à rendre perceptibles des formes du savoir que le genre de la littérature économique doit dissimuler en faveur de sa fonction didactique. Enfin, à travers les travaux du philosophe Theodor Lessing et de l’ethnologue Leo Frobenius, Alba Chouillou s’attache à montrer comment la question du récit devient un champ d’investigation nécessaire, dans le contexte spécifique de l’Allemagne du début du XXe siècle, pour l’analyse critique du contemporain et des trames socio-culturelles et politiques qui la structurent. Dans cet article, l’auteure analyse les approches de ces deux penseurs quant au récit : son usage dans les pratiques communicationnelles et médiatiques est perçu par Lessing comme une véritable arme discursive porteuse d’idéologie, alors que le conte africain est compris par Frobenius comme expression en négatif de la perte d’une essence culturelle en Occident qui se construit à travers le mythe. Par là, elle montre comment, pour se dégager de l’autorité de récits dominants et porteurs d’idéologies, un retour à l’originarité narrative du mythe s’avère être un véritable acte critique. Bibliographie Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition. Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. 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Paris (Point Seuil). Jobert, Bruno et Pierre Muller (1987) : L’État en action. Paris (Puf). Mazellier, Catherine : « Préface », in Röggla, Kathrin (2007) : draußen tobt die dunkelziffer. dehors peste le chiffre noir. Toulouse (Presses Universitaires du Mirail, Théâtre de la Digue) McCloskey, Deirdre Nansen (1998) : The Rhetoric of Economics. Wisconsin (University of Wisconsin Press). Nünning, Vera et Ansgar Nünning (2002) : Erzähltheorie transgenerisch, intermedial, interdisziplinär. Trier (WVT Wissenschaftlicher Verlag Trier). 5 sur 7 28/11/2015 14:48 Mondes en narration http://trajectoires.revues.org/391 Phelan, James (2005) : « Who’s Here? Thoughts on Narrative Imperialism and the Narrative Identity Thesis ». Narrative 13. Ohio (Ohio State University Press), p. 205-10. Ricœur, Paul (1991) : Temps et récit. Tome II : La configuration dans les récits de fiction. Paris (Points Seuil). Röggla, Kathrin (2007) : draußen tobt die dunkelziffer. dehors peste le chiffre noir. Toulouse (Presses Universitaires du Mirail, Théâtre de la Digue). Salmon, Christian (2009) : Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits. Paris (La Découverte). Notes 1 Dans ce livre, Benjamin entreprend lui-même de raconter des histoires. Voir à ce sujet la précieuse préface de Philippe Ivernel, « Walter Benjamin, le narrateur problématique », in : ibid. : 9-24. 2 Au Schwule Museum de Berlin, par exemple, on reconstruit, pour remonter aux « origines » de son identité, une histoire rêvée de la communauté gay qui remonte à l’antiquité. Pour citer cet article Référence électronique Marc Berdet, Peter Krilles, Cécile Chamayou-Kuhn et Perin Emel Yavuz, « Mondes en narration », Trajectoires [En ligne], 3 | 2009, mis en ligne le 17 décembre 2009, consulté le 28 novembre 2015. URL : http://trajectoires.revues.org/391 Auteurs Marc Berdet Articles du même auteur Repenser le conflit [Texte intégral] Approches franco-allemandes Paru dans Trajectoires, 5 | 2011 Postkolonial [Texte intégral] Paru dans Trajectoires, 4 | 2010 Mouvement social et fantasmagories dans Paris, capitale du XIXe siècle. La démarche historico-sociologique d’un chiffonnier [Texte intégral] Thèse de doctorat en sociologie préparée sous la direction d’Alain Gras, Universités Paris I Panthéon-Sorbonne (CETCOPRA) et Paris VII Denis-Diderot (ED savoirs scientifiques), soutenue le 8 juin 2009. Paru dans Trajectoires, 3 | 2009 Peter Krilles Articles du même auteur Postkolonial [Texte intégral] Paru dans Trajectoires, 4 | 2010 Zwischenräume des Wissens [Texte intégral] Zum epistemologischen Potential von Grenzen in der Literatur Paru dans Trajectoires, 2 | 2008 Cécile Chamayou-Kuhn Articles du même auteur Les écritures du corps dans les œuvres d’Evelyn Schlag et Elfriede Jelinek. Étude des genres sexuels et des genres littéraires [Texte intégral] Thèse d’Études Germaniques, sous la direction de Jacques Lajarrige, soutenue le 7 décembre 2010, Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3 6 sur 7 28/11/2015 14:48 Mondes en narration http://trajectoires.revues.org/391 Paru dans Trajectoires, 5 | 2011 A nos lecteurs [Texte intégral] Le mot de la rédaction Paru dans Trajectoires, 1 | 2007 écrivain-e. Par-delà le genre – par-delà le corps ? [Texte intégral] Paru dans Trajectoires, 1 | 2007 Frontières en question [Texte intégral] Paru dans Trajectoires, 2 | 2008 Masculin - féminin [Texte intégral] Paru dans Trajectoires, 1 | 2007 Perin Emel Yavuz Droits d’auteur © Tous droits réservés 7 sur 7 28/11/2015 14:48