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Nouvelle publication De Marruecos a Andalucía: migración y espacio social Aron Cohen et Mohamed Berriane (direction) Du Maroc à l'Andalousie : Migrations et espaces sociaux Une édition française est en préparation Edition : Editorial Universidad de Granada, Campus Universitario de Cartuja - Granada. Cet ouvrage est la synthèse des résultats d une recherche collective en partenariat entre l E ‘ du Ce t e d Etudes et de ‘e he hes G og aphi ues CE‘G o de l U ive sit Moha ed V de ‘a at, dirigée par Mohamed BERRIANE et une équipe andalouse du département de Géographie de l U ive sit de Grenade dirigée par Aron COHEN. Ont participé à la rédaction, du côté de la E3R, Mohamed BERRIANE et Mohammed ADERGHAL et du côté de du département de Géographie de l université de Grenade, Arón COHEN, Pablo PUMARES, Alberto CAPOTE, Verónica DE MIGUEL et Dominique JOLIVET. L équipe marocaine était par ailleurs composée comme suit : - Pilotage des travaux de terrain : Mohamed BERRIANE, Mohammed ADERGHAL, Lahoucine AMZIL - Réalisation des entretiens : Mohammed ADERGHAL, Lahoucine AMZIL, Aicha HALIM, Myriem KAROUD, Abdellah OUSSI - Traitement statistique : Lahoucine AMZIL, Abdellah OUSSI - Cartographie : Abdelali BINANE En plus de plusieurs collègues relevant de diverses universités marocaines qui ont aidé à la alisatio de l e u te s olai e et u ive sitai e Le projet de recherche avait b fi i d u fi a e e t du Gouve e e t a dalous Consejería de Innovación, Ciencia y Empresa de la Junta de Andalucía, en tant que « Projet de Recherche d E elle ce » - appel d off es de 006 et de l I stitut de la Statisti ue de l A dalousie L tude est une analyse quantitative et qualitative de la population marocaine immigrée en Andalousie, de sa mobilité spatiale et des causes économiques et sociales qui la déterminent. Cette population a été identifiée dans un ensemble de municipalités andalouses sélectionnées comme ta t ep se tatives d u e s ie de situatio s diff e i es ui se p se te t da s la p ovi e auto o e . Elle he he aussi à e e les espaces de la mobilité, en suivant les trajectoires ig atoi es jus u au lieu de d pa t au Ma o . Su e volet, l E ‘ s est i te og e su la d a i ue et les mécanismes des réseaux et des axes de la circulation qui structurent certains champs de la mobilit . Elle a he h à app ofo di les histoi es ig atoi es des fa illes d o igi e des i ig s pou e a i e da s leu s o te tes les flu ui o t ouve t la voie à l i stallatio e Espagne et en Andalousie. La méthodologique adoptée dans le cadre du projet est fondée sur la double approche quantitative et qualitative du fait migratoire marocain en Andalousie. Il s'agissait en fait de dépasser l'appréciation du phénomène en terme de volume des flux pour s'arrêter sur les expériences individuelles et la réalité sociale familiale à l'origine de cette migration, en plus des effets que celle-ci entraîne sur le plan du vécu des émigrés et des relations qu'ils entretiennent avec leurs familles et leur territoire d'origine. Extrait de l’introduction (….). Notre point de départ est une étude sociogéographique de l'immigration marocaine dans un échantillon de onze communes andalouses. L'analyse s'y arrête tout spécialement aux expériences migratoires et − plus largement − à la mobilité et aux facteurs de leurs dynamiques. L'enquête remonte ensuite le trajet des migrants jusqu'à leurs espaces sociaux de provenance au Maroc, pour atteindre les milieux familiaux d'origine et leurs relations avec la migration en général (histoire migratoire) et, enfin, avec l'émigration vers l'Espagne. Qui sont-t-ils, quand, comment et où ont-ils émigré ? Cette nouvelle phase migratoire présente-elle des caractéristiques différentes par rapport aux phases antérieures de l'émigration en général, et de l’émigration marocaine en particulier, vers d’autres destinations européennes ? On sait que l'émergence, à un rythme accéléré, de l'Espagne comme destination migratoire a eu lieu dans un contexte socioéconomique et politico-administratif considérablement différent de celui des migrations massives vers ces pays pendant la période des Trente Glorieuses. Quelle influence les nouvelles conditions ont-elles eu sur l'installation des immigrés ? Une entrée clandestine ou, en tout cas, une situation prolongée d'irrégularité administrative, conjuguée à une forte précarité de l’emploi, compromettent sévèrement les projets migratoires. Elles imposent aux migrants une réalité différente de leurs espérances au départ : les retours au pays et le regroupement des familles sont interrompus ou deviennent très difficiles, alors qu’une consolidation progressive des processus d'insertion dans le pays de l'immigration peut les encourager. La proximité entre les deux pays et la saisonnalité de l’occupation dans les secteurs d'activité qui emploient les travailleurs immigrés pourraient même les intensifier : Peut-être seraient-ils à l’origine du passage vers de nouveaux modes de mobilité à caractère transnational, comme ceux engendrés par une certaine « mondialisation par le bas » (Portes 1997 ; Tarrius 2002) ? Quels sont les types et les fréquences des relations des émigrés avec leur pays et leur milieu sociogéographique d’origine ? Enfin, comment se présentent leurs réseaux de sociabilité et quel rôle jouent-ils ? Ces interrogations résument la problématique d'une recherche qui, depuis sa conception jusqu’à sa mise en œuvre, s’est inscrite dans une double perspective des espaces sociaux de l'immigration, d’une part, et de ceux de la provenance des migrants de l’autre. Elle a cherché à intégrer dans son horizon les deux extrémités de l’espace de la mobilité. De ce fait, l’espace et le temps, en plus de constituer des référents indispensables, sont-ils considérés comme des enjeux essentiels des questions abordées par l’étude. L'approche appliquée est locale : elle s'intéresse à la différenciation des processus selon les lieux d'immigration (et d'émigration) à partir d’analyses comparatives focalisées sur les lieux sélectionnés. Elle se pose aussi des questions autour des dynamiques, ce qui suppose la prise en compte de la dimension temporelle des faits, et la datation, dans la mesure du possible, de leurs évolutions à travers une observation à la fois continue, dans le court et moyen terme (compte tenu des échéances du projet), et rétrospective. Le développement de la recherche, dans ses deux versants, s'est appuyé sur une combinaison d'outils quantitatifs et qualitatifs adaptés à la problématique soulevée. Les options de base seront présentées dans cette introduction, quoique de façon synthétique (Cohen et al., 2007; Cohen et Capote, 2007; Berriane et Cohen, 2009). Arón COHEN et Mohamed BERRIANE A obtenir auprès de : Editorial Universidad de Granada, Campus Universitario de Cartuja – Granada ISBN: 978-84-338-5313--4