École de service social | School of Social Work Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences Handicaps, capacitisme et service social SVS5536 Professeur Alexandre Baril, Ph.D. Automne 2022 PLAN DE COURS Horaire du cours : Mercredi 14h30-17h20 Salle : FSS 12003 Disponibilité du professeur: Mercredi, 11h00-13h00 (Bureau ou Zoom*) Sur rendez-vous en tout temps sur Zoom* *Svp m’envoyer un courriel pour prendre RV sur Zoom Bureau : FSS12025 Faculté des sciences sociales, 120 Université, 12e étage Courrier électronique : abaril@uottawa.ca Avant d'envoyer une question par courriel, veuillez lire complètement ce plan de cours et explorer les ressources associées. Les réponses à plusieurs questions se trouvent dans ce document et je réfèrerai les étudiant-es au plan de cours si la réponse est déjà disponible. Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours ouvrables. Si vous envoyez votre courriel un jour non ouvrable, par exemple un samedi matin (ou vendredi soir), il sera considéré reçu le lundi matin suivant et recevra une réponse le mercredi matin maximum. Sur campus virtuel : Oui DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS Étude des principaux modèles pour analyser les handicaps affectant la recherche et l’intervention en travail social. Examen des formes de capacitisme et des problèmes sociaux vécus par les personnes handicapées et présentation d’approches d’intervention anticapacitistes. 1 OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS Contexte et objectifs généraux La catégorie du handicap est vaste; des handicaps physiques, sensoriels, mentaux, cognitifs, émotifs, aux maladies et infections chroniques, les handicaps se présentent sous une variété de formes et peuvent être stables ou dégénératifs, modérés ou sévères, visibles ou invisibles. Conceptualisée ainsi, la notion de handicap est inclusive et regroupe plusieurs personnes. En dépit du grand nombre de personnes canadiennes handicapées qui requiert des soins de santé et des services sociaux, les professionnel-les de la santé et les intervenant-es, notamment les personnes en travail social, demeurent peu outillé-es pour comprendre les réalités de ces personnes, leurs besoins spécifiques et les formes d’oppression qu’elles vivent, qu’il s’agisse du capacitisme, du capacitisme mental (mentalisme ou sanisme), de l’audisme, etc. De fait, les handicaps ont été historiquement et sont encore souvent conceptualisés et représentés, tant par les discours scientifiques, légaux, politiques, sociaux que culturels, comme des «tragédies personnelles», des problèmes à éradiquer et à guérir selon un modèle médical de compréhension du handicap qui demeure trop souvent encore non questionné au sein du travail social. En réaction à ce modèle individualisant et pathologisant, des personnes handicapées, depuis les années 1970, ont proposé un modèle social du handicap, qui insiste sur les barrières sociopolitiques et les discriminations structurelles qui handicapent les personnes dont le corps/esprit sort des normes dominantes capacitistes/sanistes. Les auteur-es et activistes en études du handicap ont documenté à travers ce modèle diverses formes de violence, de stigmatisation, de pathologisation et de criminalisation que vivent les personnes handicapées. Depuis, les mouvements des personnes handicapées et les études du handicap ont connu une diversification croissante, qu’il s’agisse des études sur la folie (Mad studies), des études crip, des études critiques sur l’autisme ou encore des études Sourdes. Ces travaux menés dans le vaste champ des études critiques du handicap contestent la naturalité des handicaps en mettent en lumière le rôle des normes et des structures dominantes capacitistes/sanistes/audistes dans la construction et la régulation des corps/esprits considérés comme désirables, normaux et légitimes et ceux taxés d’indésirables, d’anormaux et d’illégitimes. À travers une approche théorique constructiviste, ce cours interroge les fondements ontologiques, épistémologiques, historiques, économiques, légaux, médicaux, sociaux, politiques et culturels qui ont façonné les identités handicapées, de même que les conséquences de ces fondements sur les personnes handicapées. De plus, ce cours a pour objectif de contribuer à la création d’outils théoriques et pratiques afin de mieux intervenir auprès de ces communautés marginalisées, tant au plan individuel, communautaire que politique. En somme, ce cours vise à développer des outils conceptuels critiques sous-tendant divers modes d’intervention sociale qui se veulent respectueux des personnes handicapées dans nos sociétés. Contenu À partir d’une approche interdisciplinaire et intersectionnelle, les thèmes suivants seront abordés : les perspectives anti-oppressives, incluant celles anticapacitistes/antisanistes et leurs apports pour l’intervention et le travail social; la construction historique des handicaps; les définitions du handicap; les diverses formes de capacitisme; les divers modèles de conceptualisation du handicap (modèle médical, modèle social, modèle sociosubjectif, modèle politique/relationnel, etc.); les implications des modèles de conceptualisation du handicap sur l’intervention sociale; les champs d’études connexes aux études du handicap (études crip, études Mad, études Sourdes); l’acquisition volontaire de handicaps ou de maladies/infections (transcapacité); les handicaps, l’accessibilité et le design universel; la santé mentale, le suicide et le suicide assisté; les handicaps et la sexualité; les handicaps et l’identité de genre (trans et nonbinaire); les intersections entre le capacitisme, le sexisme, le racisme et d’autres systèmes d’oppression; les handicaps et la grosseur (pathologisation de l’obésité); les pratiques d’intervention anticapacitistes (individuelles, communautaires, politiques) en travail social. 2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Ce cours permettra notamment aux étudiant-es de développer des compétences au plan des savoirs, du savoir-faire et du savoir-être. Au plan des savoirs, ce cours permettra de : • Analyser la dimension construite des handicaps; • Maîtriser les principaux concepts pour analyser les réalités des personnes handicapées; • Comprendre la pluralité des expériences des communautés handicapées et comment les capacités sont imbriquées à d’autres aspects identitaires, tels que la race, l’ethnicité, la classe, le genre et l’identité de genre, la sexualité, l’âge, la langue, la grosseur, etc.; • Analyser les intersections entre les oppressions capacitistes et d’autres d’oppressions, comme le sexisme, l’hétérosexisme, le cisgenrisme, le racisme ou la grossophobie; • Étudier les revendications, stratégies d’action et discours des personnes handicapées; • Se familiariser avec les écrits et les théories des auteur-es précurseur-es et contemporain-es en études critiques du handicap provenant de diverses disciplines; • Développer un esprit critique par rapport aux recherches sur les handicaps et aux processus de régulation, pathologisation, marginalisation, stigmatisation et criminalisation qui les entourent, incluant dans les recherches et les interventions en travail social. Au plan du savoir-être, ce cours permettra de : • Cultiver un regard critique, à partir des analyses anticapacitistes, féministes, antiracistes, antigrossistes, antihétérosexistes, anticisgenristes, sur les privilèges des groupes dominants et leurs effets sur les personnes marginalisées, notamment les personnes handicapées; • Développer un esprit critique sur ses propres biais capacitistes qui pourraient influencer, de manière implicite ou explicite, ses interventions comme travailleur-euses sociaux; • Stimuler une introspection sur les aprioris et les préjugés liés aux capacités et leurs implications pour les stratégies d’intervention au plan individuel, communautaire et politique. Au plan du savoir-faire, ce cours permettra de : • Comprendre les impacts négatifs et les répercussions concrètes pour les personnes handicapées des jugements, de l’infériorisation et de l’occultation des corps/identités handicapés et évaluer les facteurs de vulnérabilité et de résilience de ces personnes; • Intervenir de façon professionnelle et respectueuse auprès des personnes handicapées; • Agir comme allié-es des personnes handicapées dans ses interactions quotidiennes; • Renforcer ses habiletés de lecture, d’analyse critique, d’écriture et de discussion de groupe. MÉTHODES PÉDAGOGIQUES Premièrement, à l’instar des pédagogies anti-oppressives, notamment la pédagogie des opprimées de Paulo Freire et des pédagogies féministes insistant sur le fait que le privé est politique, ce cours souhaite offrir un espace sécuritaire pour avoir des discussions égalitaires et horizontales en fonction des expériences (professionnelles, militantes, personnelles, etc.) de chaque personne. Ces échanges sont ici pensés comme étant au cœur même des processus d’apprentissage et d’acquisition des connaissances. Deuxièmement, ce cours souhaite favoriser un apprentissage fondé sur l’intégration des fondements théoriques par la pratique. Tous les cours de la session intègrent une dimension liée à l’intervention sociale, particulièrement dans les échanges et dans les discussions en plénière. L’intervention sociale est ici conceptualisée comme une occasion de «travailler le social», pour reprendre l’expression de Jean Carette. Sous cet angle, l’intervention 3 sociale est une notion polysémique qui, comprise dans son sens large, réfère non seulement à l’intervention individuelle, familiale, communautaire/collective, mais plus généralement aux actions, théoriques et/ou empiriques, qui consistent à intervenir socialement afin de trouver des solutions à des problèmes sociaux complexes vécus par des groupes marginalisés. Alors que dans les exposés magistraux je présenterai des contenus conceptuels et théoriques sur certaines thématiques, les discussions, ateliers, exercices, etc., en groupe viseront à intégrer ces savoirs et développer des savoir-être et des savoir-faire utiles au travail social et aux types d’intervention sociale, notamment celles individuelles, communautaires et politiques. Votre participation active au cours fait donc partie intégrante de la démarche d’apprentissage. Votre présence en classe est primordiale à l’acquisition des connaissances spécifiques et l’atteinte des objectifs. C’est pourquoi il est important de vous préparer pour chaque cours en lisant les textes proposés, en participant aux discussions, aux activités et aux exercices. Les méthodes pédagogiques dans ce cours sont mixtes et comprennent notamment : • • • • • • • • Des exposés magistraux; Des discussions en plénière concernant les exposés et les textes lus*; Des discussions en petits groupes à partir de questions précises; Des mises en situation et des études de cas cliniques; Des exercices pratiques pour développer des habiletés d’intervention; Des suivis individualisés en personne ou par courriel (si nécessaire); Des visionnements de vidéos et de documentaires; Des conférencier-ières invité-es et des témoignages d’invité-es. *CAMPUS VERT, RECUEIL DE TEXTES VIRTUEL Suivant les orientations écologiques du campus vert de l’Université d’Ottawa, ce cours vous propose un recueil de textes complètement virtuel. Tous les textes obligatoires, dont la plupart sont accessibles gratuitement sur Internet ou à l’aide de vos accès électroniques à la bibliothèque, sont mis à votre disposition en format PDF sur Brigthspace. Vous avez donc le choix de les lire en ligne, en version PDF ou encore d’en imprimer un, plusieurs, ou tous, selon vos préférences. Vous êtes invité-es à consulter la section «Calendrier de lectures et bibliographie» pour la liste détaillée des lectures obligatoires. Des lectures optionnelles sont suggérées pour chaque cours. Veuillez noter que lorsque des lectures en anglais sont proposées, des textes alternatifs en français sont suggérés pour les personnes qui ne maîtrisent pas l’anglais. MODALITÉS D’ÉVALUATION Item 1 2 3 4 5 Outil d’évaluation Pondération Échéance Présence et participation Critiques/questions sur textes de la semaine (discussions dans le cours) Questions critiques pour l’invitée Résumé critique d’une vidéo Travail de recherche Partie A : Proposition du travail de recherche (1 page) 10% Partie B : Travail de recherche 35% 10% 10% Toute la session Toute la session 10% 25% 45% 28 septembre 12 octobre 9 novembre (partie A) 9 décembre (partie B) 4 Présence et participation (10% | toute la session) 0 absence = 10% 1 absences = 8% 2 absences = 6% 3 absences = 4% 4 absences = 2% 5 absences = 0% Les présences seront prises à chacun des cours. Les absences non justifiées pour des motifs sérieux seront pénalisées selon la pondération indiquée. La participation active ou non des étudiant-es en classe modifie la note de présence sur 10% à la hausse ou à la baisse. Bref, il ne suffit pas de se présenter à tous les cours pour obtenir 10%, mais de participer aux cours durant la session. Votre participation aux cours consiste à prendre des notes, à poser des questions et effectuer des interventions pertinentes à propos du contenu présenté et des lectures, à interagir de façon respectueuse avec vos collègues, à participer aux ateliers, exercices, études de cas, etc. Critiques/questions sur textes de la semaine (10% | toute la session) Les cours sont généralement divisés de la façon suivante : une première partie avec des présentations du professeur (incluant vidéos, powerpoint, exposés sur la matière, etc.) et une seconde partie (environ 30-45 minutes, variable selon les cours) de discussions sur les textes obligatoires de la semaine. C’est principalement durant cette période que vous serez évalué-es. Durant la session, vous devrez lire et critiquer les textes obligatoires. En une page, vous devez formuler des critiques du texte. Ces critiques, positives ou négatives, peuvent prendre plusieurs formes : critiques à partir de votre opinion personnelle (fondée sur des arguments), de votre champ disciplinaire, de vos connaissances générales, de blogues, de documentaires, etc. Vous pouvez également soulever des questions sur ces textes et faire des liens entre eux. Vous ne devez PAS remettre cette page contenant vos critiques, vos questions, vos commentaires. Il s’agit d’une page que vous utiliserez comme aide-mémoire, si vous en avez besoin, afin d’intervenir lors de la période de discussion, bref pour être mieux préparé-es. En somme, cette évaluation n’implique pas de remettre de travaux écrits, mais consiste à faire des interventions orales éclairées en fonction des lectures à l’intérieur de chaque cours (sauf semaine 1, 5 et 8). Au total, il vous est demandé d’intervenir dans 10 cours. Chacun de ces 10 cours compte pour 1% pour un total de 10%. Ces interventions orales (1% chaque) seront évaluées selon la notion succès OU échec. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, critiques, questions, etc. Le but est que vous lisiez les textes obligatoires et que vous participiez aux discussions. Questions critiques pour les invité-es (10% | 28 septembre) PAR COURRIEL CONTEXTE : Le 5 octobre, nous aurons le privilège d’accueillir trois invité-es qui vivent avec la transcapacité ou qui s’identifient comme personnes vivant avec un trouble de l’intégrité corporelle, une xénomélie ou personnes transcapacitaires. Josiane cherche à acquérir un handicap et obtenir du soutien du système médical et des services sociaux pour le faire. Antoine a obtenu son handicap grâce à une maladie qu’il a volontairement laissé dégénérer afin d’acquérir le handicap souhaité. Peter a récemment amputé une partie de ses pieds à l’aide d’une équipe médicale trouvée illégalement. Ces trois personnes témoigneront de leur réalité respective et des difficultés qu’elles ont rencontrées ou qu’elles rencontrent présentement pour accéder à des soins de santé et des services sociaux respectueux de leur réalité, besoins et identité. La transcapacité est un phénomène qui «dérange»; l’idée qu’une personne puisse vouloir devenir sourde, aveugle, paraplégique ou amputée peut surprendre. En tant que professeur, il est de mon devoir de m’assurer que le climat de la classe est convivial et sécuritaire pour les étudiant-es, mais aussi pour les invité-es. C’est la raison pour laquelle je 5 vous propose de faire un travail à remettre la semaine avant leur venue pour s’assurer que vos réactions et questions à leur témoignage soient respectueuses. Je remercie d’ailleurs nos trois invité-es pour leur générosité et leur courage d’avoir accepté de s’entretenir avec la classe à propos d’un sujet extrêmement stigmatisé. TRAVAIL : Dans une page maximum (simple interligne), vous devez formuler une ou deux questions spontanées à poser aux invité-es. Le reste de la page sera dédié à une réflexion critique sur vos questions, dans laquelle je vous invite à réfléchir à des questions comme : pourquoi êtes-vous intéressé-e à cet élément dans leur expérience plutôt que tel autre? Quels sont les préjugés ou idées reçues qui peuvent influencer vos questions? Quels sont les potentiels postulats implicites sur les corps, la santé, le bien-être, la normalité, etc., derrières vos questions? Vos questions sont-elles respectueuses dans l’état actuel? Comment pourriez-vous reformuler vos questions afin qu’elles soient encore plus respectueuses et ouvertes? Le but de ce travail est de vous faire réfléchir de façon critique à vos interactions avec les invité-es, de même que de vos potentielles réactions en intervention lorsque vous rencontrez des populations marginalisés et stigmatisées. Résumé critique d’une vidéo (25% | 12 octobre) PAR COURRIEL D’une longueur minimale de 3 pages et maximale de 4 pages (interligne 1 ½), le travail de résumé critique d’une vidéo consiste à effectuer un résumé court d’une vidéo ( ½ à 1 page maximum) et de présenter une réflexion critique de celle-ci (2-3 pages). Ces critiques, positives ou négatives, peuvent prendre plusieurs formes : critiques à partir de votre opinion personnelle (fondée sur des arguments), de votre champ disciplinaire, de vos connaissances générales, de blogues, de documentaires, etc. La vidéo doit être sélectionnée parmi un ensemble de films et de documentaires qui ont pour thème les handicaps. Veuillez noter que certains de ces films ou documentaires proposent des discours problématiques sur le handicap (de même que sur le sexe/genre, la classe, la race, l’orientation sexuelle, l’âge, etc.) et constituent ainsi d’excellents matériaux pour formuler des critiques. Les vidéos sont disponibles soit en ligne (YouTube ou Netflix), à la bibliothèque ou sur DVD (copie du professeur). Réservez votre copie à l’avance! À noter que je suis ouvert à vos suggestions; je ne peux garantir que j’accepterai votre proposition de film, documentaire ou série pour le devoir, mais il est possible que oui, donc n’hésitez pas à demander et faire des suggestions! Films : Coda (2021) (surdité, relation personnes entendantes et Sourdes) The Guide to the Perfect Family/Le guide de la famille parfaite (2021) (santé mentale, suicide) Pinguin Bloom (2020) (handicap suivant un accident, vie de famille et handicap) Supernova (2020) (handicap cognitif/Alzheimer, amour, couple gai) The Leasure Seeker (2017) (maladie, handicap cognitif/Alzheimer, amour/sexualité couple âgé) Wonder (2017) (handicap dans l’enfance, relations familiales, école) To the Bone (2017) (santé mentale, anorexie) The Shape of Water (2017) (surdité, amour/sexualité/science-fiction) Mommy (2014) (santé mentale, suicide, institutionnalisation, relations familiales) The Normal Heart (2014) (VIH/Sida, handicap physique, activisme) The Theory of Everything (2014) (maladie dégénérative et parcours de vie) Gabrielle (v.o.f. 2013) (handicap intellectuel/cognitif et amour/sexualité) The Sessions (2012) (handicap physique et assistance sexuelle) Perfect Sense (2012) (handicaps, dystopie et accessibilité) Les intouchables (v.o.f. 2011) (handicap physique et soins) 6 Monsieur Lazhar (2011) (suicide, santé mentale) Frida (2002) (handicap physique, art, histoire vraie) Forest Gump (1994) (handicap intellectuel/cognitif et parcours de vie) Documentaires (liens web disponibles sur demande, DVD disponibles bibliothèque ou prof): On achève bien les gros (2020) (grosseur, pathologisation, violence grossophobe) Crip Camp (2020) (histoire, formation de mouvements de personnes handicapées, activisme) Rising Phoenix (2020) (handicap et sport, prothèses, athlètes) Unrest (2017) (maladie chronique, syndrome de fatigue chronique) C’est tombé dans l’oreille d’une sourde (LSQ, s-titres fr. 2016) (surdité, intersectionnalité) (web) Missing Peace: Short Documentary (2016) (transcapacité) Je me souviens: Excluded from the Montréal subway since 1966 (2015) (accessibilité) (web) Cerveaux mouillés d’orages (v.o.f. 2015) (handicap, couple et parcours de vie) Fixed: The Science/Fiction of Human Enhancement (s-titres fr) (2014) (technologies/prothèses) 24 & Ready to Die (santé mentale, suicide et suicide assisté sur la base de souffrance émotive) The End (2012) (surdité, langue et culture) (web, mockumentary) Sexe, amour et handicap (v.o.f. 2011) (divers handicaps et amour/sexualité) (web) The Freedom Tour (2008) (institutionnalisation et incarcération psychiatrique) (web) Whole (2004) (transcapacité) (DVD Alexandre) The Gift (2003) (séroconversion volontaire VIH) (web) Complete Obsession BBC Documentary (2000) (transcapcité) (web) Séries À ces listes, j’ajoute quelques séries disponibles sur Netflix ou DVD pour les personnes passionnées de séries télévisuelles. Il y a plusieurs saisons et plusieurs épisodes par saison. Pour ce travail, le visionnement de la saison 1 (tous les épisodes) est nécessaire. Le choix d’une série exigera plus de temps pour votre travail, car il ne s’agit pas d’un document visuel de 60 minutes. Par contre, vous risquez d’être «accroché-es» pour le reste du trimestre! Deaf U (surdité, étudiant-es à l’université) Switched at Birth (surdité, race et classe) Atypical (autisme/neurodiversité, vie de famille et affective) Special (paralysie cérébrale, vie affective et sexuelle, comédie) Love on the spectrum (autisme/neurodiversité, amour) Love on the spectrum US (autisme/neurodiversité, amour) Diagnosis (diagnostics médicaux, maladies rares, média sociaux) 13 Reasons Why (1re saison 2017) (santé mentale, suicide)**Avertissements : beaucoup de violence, incluant de la violence sexuelle, et plusieurs scènes sont difficiles à regarder. Travail de recherche (45% | 9 novembre et 9 décembre) Partie A : Proposition du travail de recherche (1 page) 10% (9 novembre) PAR COURRIEL La proposition du travail de recherche (1 page simple interligne plus bibliographie) présente de manière succincte : 1) le problème de la recherche; 2) la question de la recherche; 3) la thèse (i.e. l’idée principale défendue); 4) la table des matières de votre travail (structure). Ce document est donc composé de ces quatre petites sections clairement identifiées, en plus d’être accompagné d’une bibliographie incluant un minimum de 14 références. Ces références doivent être directement liées au sujet choisi et vous devez les avoir consultées et sélectionnées en fonction de leur pertinence pour votre travail. Vous devez utiliser certaines de ces références à 7 l’appui dans la proposition de recherche. Ces sources peuvent inclure notamment : livres, chapitres de livres, articles, romans, sites Internet, blogues, films, documentaires, etc., mais un minimum de 7 références sur 14 doivent être des sources universitaires (ex : monographies spécialisées, articles scientifiques, etc.). Les sources peuvent être tirées en partie ou non du recueil de textes virtuel. Prenez note que votre proposition de recherche n’est pas un engagement final; si pour diverses raisons vous voulez changer votre sujet de recherche pour votre travail final par la suite, il sera possible de le faire. Si vous avez des questions sur les types de références («universitaires» ou non), n’hésitez pas à venir en discuter lors de mes heures de bureau. Vous êtes fortement invité-es à venir discuter de votre proposition de travail de recherche avec moi avant la date de soumission; bien que ce soit un document d’une seule page, il s’agit d’une étape cruciale du travail de recherche. Je pourrais vous aider à distinguer entre le problème de recherche, la question de recherche, etc., et vous fournir, au besoin, les outils méthodologiques pour rédiger votre proposition. Je peux aussi vous aider à penser à la structure que votre travail pourrait prendre avec ses sections et sous-sections. La rétroaction dans mes corrections vous guidera dans la rédaction finale de votre travail. Partie B : Travail de recherche (10-12 pages) 35% (avant le 9 décembre 17h00) PAR COURRIEL Le travail de recherche est une évaluation vous permettant de développer vos propres intérêts de recherche. Le choix du sujet est libre, mais doit être lié à la thématique générale du cours, c’est-à-dire les handicaps et le capacitisme/sanisme. Le travail de recherche doit être d’une longueur de 10-12 pages (interligne 1 ½) (page titre et bibliographie non incluses), présenter les sections habituelles d’un travail de recherche universitaire (introduction, développement et conclusion, incluant des sections et sous-sections dans le développement) et doit contenir une bibliographie d’au moins 14 références, dont 7 références universitaires. Les sources peuvent être tirées en partie ou non du recueil de textes virtuel. Le travail de recherche peut être remis à tout moment avant le 9 décembre, PAR COURRIEL, incluant au dernier cours. La date maximale est le 9 décembre à 17h00. Tout travail envoyé par courriel recevra un accusé de réception; conservez-le, c’est votre preuve que je l’ai reçu. CRITÈRES DE CORRECTION Les critères de correction suivants, bien que non exhaustifs, fournissent les principaux repères à partir desquels les travaux seront évalués : • respect des exigences spécifiques demandées (dont longueur et échéance); • présentation globale (sections, sous-sections, méthodologie, etc.); • qualité de la langue (orthographe, syntaxe, etc.); • pertinence et utilisation des sources (citations, présentation des références, etc.); • liens avec les connaissances acquises dans le cours et dans les lectures obligatoires; • pertinence et clarté de l’information traitée (logique, cohérence, liens, etc.); • pertinence, justesse (lien direct) et clarté des réponses au regard des questions; • esprit d’analyse et de synthèse; • pertinence des critiques, des liens effectués et originalité. QUALITÉ DE LA LANGUE La qualité de la langue est évaluée pour les évaluations (10% par évaluation). Il est de votre responsabilité de prendre les moyens nécessaires pour éviter les fautes. Pour de l’aide à cet effet, voir le personnel du Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires (CARTU). 8 POLITIQUE DE RETARDS Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement universitaire prévoit que l’absence à un examen ou à un test ou la remise tardive des travaux pour cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical, sinon la personne sera pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. En cas de maladies ou malaises, le service de counseling et la clinique du campus (situés au 100, Marie-Curie) peuvent émettre des certificats valides pour justifier un retard ou une absence. Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre absence lors d’une évaluation. Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (incluant la fin de semaine). Chaque travail ou examen doit être remis avant ou au début du cours de la date de remise. Tous les travaux et examens soumis après le début du cours, et ce, même s’ils sont remis le jour de remise avant minuit, seront pénalisés de 5% (sur un total de 100%) pour ce premier jour de retard, plus 5% additionnel par jour les jours suivants. Tous les travaux et examens remis, en retard ou non, doivent être soumis par courriel en version Word (et non PDF); l’heure de réception du courriel par le professeur est garante de l’heure de remise. Vous avez la responsabilité de vous assurer que votre travail envoyé par courriel a été reçu par le professeur. Un accusé de réception envoyé par le professeur en constitue la preuve; conservez cet accusé. AUTRES ATTENTES POUR LE BON DÉROULEMENT DU COURS Covid-19 Toutes les études scientifiques s’accordent sur l’efficacité du port de masques de type N-95 (ou au moins de qualité chirurgicale) pour réduire la propagation de la Covid-19. Au-delà de vous protéger vous-même contre une potentielle infection, qui pourrait non seulement avoir des conséquences immédiates sur votre santé et sur votre session, mais également à plus long terme avec la Covid longue, le port du masque se fonde sur une éthique du respect, du care et de la solidarité envers plusieurs personnes âgées, handicapées, malades, immunodéprimées ou vivant avec diverses conditions chroniques qui les rendent plus vulnérables à la Covid-19 ou pour qui l’infection pourrait avoir de graves conséquences. Ces personnes, les mouvement sociaux qui défendent leurs intérêts et les expert-es en études critiques du handicap sont unanimes sur le fait que l’abandon du port du masque constitue un manque de solidarité envers ces communautés qui se retrouvent ainsi enfermées chez elles puisque l’espace public devient un espace à haut risque difficile à naviguer. Bref, porter le masque démontre votre solidarité envers les personnes handicapées, malades et immunodéprimées; c’est mettre vos valeurs anticapacitistes en action. Je porterai mon masque en tout temps en classe et je vous invite à faire la même chose. Technologies Durant les cours, le matériel informatique et de télécommunication doit exclusivement servir à l’apprentissage. Le professeur peut restreindre l’usage de certaines technologies si elles ne servent pas à des fins pédagogiques. Les téléphones cellulaires doivent être éteints. 9 Ponctualité Il est important d’être ponctuel-les à chacun des cours et d’y demeurer jusqu’à la fin, à moins de motifs sérieux, car les déplacements durant le cours perturbent le climat de la classe. Interactions en classe Ce cours aborde plusieurs questions difficiles, délicates et émotives entourant des identités marginalisées. Il arrive que des divergences d’opinion surviennent; elles font partie intégrale du processus d’apprentissage. Lorsque de tels conflits théoriques, politiques ou personnels ont lieu, il est capital de conserver une attitude d’ouverture, d’écoute et de respect. Vie privée et confidentialité Étant donné que ce cours aborde des enjeux liés aux identités marginalisées dans une perspective pédagogique féministe et anti-oppressive, il arrive parfois que cela favorise des témoignages plus personnels. Personne n’est obligée de dévoiler de l’information personnelle dans les travaux ou en classe. Néanmoins, si certain-es collègues partagent de l’information personnelle à leur sujet, vous devez garder toute information confidentielle. De plus, vous êtes invité-es à mettre en pratique le « secret professionnel » quant aux témoignages des invité-es dans le cours. Préoccupations diverses : venez en discuter avec le professeur! En tant que professeur, je ferai tout ce qui est possible pour favoriser votre apprentissage et votre développement dans ce cours. Si vous avez des questions, préoccupations, commentaires sur le contenu du cours, le matériel pédagogique, la façon d’enseigner la matière, la dynamique de classe, les travaux, venez en discuter avec moi durant mes heures de bureau ou sur rendez-vous. Personnes handicapée ou vivant avec des enjeux émotifs/psychologiques Si vous êtes une personne vivant un handicap, des enjeux émotifs/psychologiques ou d’apprentissage, n’hésitez pas à en discuter avec le professeur afin de mettre en place conjointement des mesures qui favoriseront votre apprentissage et faciliteront la réalisation de vos travaux et examens. De même, n’hésitez pas à consulter le professeur pour la consolidation d’un environnement de classe accessible ou pour obtenir le matériel pédagogique dans un format convivial selon votre situation. À moins d’indication contraire, le matériel pédagogique mis à la disposition des étudiant-es en ligne sera sous la forme de PowerPoint et de documents PDF; si ces formats ne conviennent pas à votre situation d’autres seront fournis. N’oubliez pas que les handicaps psychologiques et émotifs, comme la dépression ou l’anxiété sévère, peuvent être handicapants et avoir des conséquences sur vos performances scolaires. Les professionnel-les en santé mentale de l’Université d’Ottawa (voir la liste complète des ressources pour étudiant-es en difficulté que j’ai mise à votre disposition sur Brightspace) peuvent vous fournir des certificats médicaux qui justifieront des accommodements scolaires en fonction de votre niveau de détresse. Si vous avez des problèmes psychologiques ou émotifs, assurez-vous d’obtenir une note médicale et il me fera plaisir de vous accommoder. Le Service d’Accès de l’Université d’Ottawa (SASS) autorise divers accommodements pour les évaluations réalisées en salle de classe, comme du temps supplémentaire, l’accès à des logiciels de correction, etc. Ces accommodements peuvent aussi s’appliquer aux travaux, aux examens maison et autres évaluations réalisées hors de la salle de classe. Il me fera plaisir de vous fournir tous les accommodements qui ont été préalablement autorisés par le SASS (ex : délais supplémentaires pour la réalisation des travaux ou des examens) qui vous donneront des conditions maximales pour réussir le cours. Aucune extension ne sera accordée pour des examens ou travaux si elle n’a pas été approuvée par le SASS, à moins d’une situation médicale urgente. Voir : https://www2.uottawa.ca/study/academic-support/accommodation-services-available 10 Étudiant-es trans, fluides de genre, non binaires de genre, LGBTIQA2S+? L’équité, la diversité et l’inclusion des personnes LGBTIQA2S+ dans ce cours est importante. Sachant que les personnes trans (transsexuelles, transgenres, etc.), non-binaires de genre (agenres, bigenres, pangenres, etc.), fluides de genre, bispirituelles et intersexes ne s’identifient pas toujours aux pronoms qui leur ont été assignés à la naissance et aux prénoms qui sont officiellement inscrits dans le système informatique à l’Université d’Ottawa, je souhaite offrir dans ce cours un espace sécuritaire et accueillant en adoptant les pronoms et les prénoms que vous utilisez et préférez. Veuillez svp m’envoyer un courriel afin de m’indiquer votre nom d’usage (qui remplacera le nom inscrit pour vous sur ma liste de classe), de même que vos pronoms favoris (elle, il, iol, ol, iel, yel, ille, etc.), afin que ces derniers soient respectés dans ce cours durant la session. Je vous invite aussi à m’indiquer si vous souhaitez que ces prénoms et pronoms soient utilisés publiquement dans le contexte de la classe ou encore seulement dans nos interactions plus individualisées (rencontre entre professeur et étudiant-e, courriels, etc.). N’hésitez pas à me consulter si vous avez des préoccupations à ce sujet durant la session et à me faire part de toutes suggestions afin de rendre ce cours plus inclusif de votre réalité. Déclencheurs : avertissement (“trigger warning”) Ce cours aborde plusieurs sujets délicats et difficiles qui touchent les personnes handicapées; la violence (violence sexuelle, psychologique, physique, etc.), le harcèlement, les oppressions systémiques, les phénomènes de discrimination et de marginalisation, le suicide, etc. Dans les minutes qui précèderont le début de chaque cours, des chansons ou vidéo seront jouées en classe, portant sur ces thématiques. Durant les cours, des vidéos, des extraits de documentaires ou des films seront présentés. Si à n’importe quel moment les discussions ou visionnements du matériel pourraient déclencher des émotions difficiles, sentez-vous à l’aise de mettre votre tête sur le bureau afin de ne pas regarder/écouter. Le professeur n’avertira pas la classe à chaque fois des contenus potentiellement déclencheurs puisque tous les contenus peuvent l’être en fonction de votre histoire personnelle. Si vous avez besoin d’aide au plan émotif et psychologique, consultez la liste complète de ressources que le professeur a mise à votre disposition sur Brightspace. Système utilisé à l’Université d’Ottawa pour attribuer les notes https://international.uottawa.ca/fr/evaluation-notation Notes Alpha Valeur numérique Échelle numérique des notes A+ 10 90-100 A 9 85-89 A8 80-84 B+ 7 75-79 B 6 70-74 C+ 5 65-69 C 4 60-64 D+ 3 55-59 D 2 50-54 E 1 40-49 F 0 0-39 ABS 0 Absent EIN 0 Échec/Incomplet 11 Politique de l’École de service social par rapport à la note EIN Échec au cours – EIN (F) : en vertu de l’article 10.6 (https://www.uottawa.ca/administrationand-governance/academic-regulation-10-grading-system), l’étudiant·e reçoit l’équivalent d’un échec lorsqu’elle ou il n’a pas accompli toutes les évaluations obligatoires contenues dans le plan de cours approuvé par l’unité. À noter qu’une demande de différé refusée peut donc mener à un échec. Politiques d’évaluation et attentes Présence au cours La présence à chaque séance est obligatoire. Vous devez vous présenter au début de la séance et, sauf en cas d'urgence, rester pendant toute la session. Engagement en termes de temps Pour bien réussir un cours de 3 crédits, les étudiants devraient s’attendre à consacrer au moins 6 heures par semaine à des travaux, des lectures et des études à l’extérieur de la salle de classe, pour un total de 9 heures par semaine en moyenne, par cours. Demande de note différée L’étudiant,e doit compléter le formulaire de demande DFR et soumettre une demande de service via uoZone avec les pièces justificatives (ex : certificat médical). La demande doit être envoyée dans les cinq jours ouvrables après la date de l’examen ou la remise du travai et doit satisfaire à toutes les conditions du Règlement scolaire I-9.5 (Règlement académique I-9 – Évaluation des apprentissages). La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. L’étudiant.e pourra vérifier le statut de sa demande (acceptée ou refusée) dans son compte uoZone. Les demandes de révisions de note Si vous souhaitez demander une révision de note, vous devrez suivre les étapes indiquées dans le règlement scolaire 10.3: 1. vérifiez le règlement 10.3 pour déterminer les dates limites pour demander une révision de note. 2. communiquez avec votre professeur.e afin d’obtenir des explications et de comprendre les motifs ayant mené à cette note ; 3. si vous n’êtes pas satisfait.e des explications fournies, vous pouvez soumettre une demande de révision de note au directeur/ à la directrice de l’unité scolaire qui offre le cours. 12 La demande DOIT contenir : 1. l’intitulé du cours, le plan de cours, la note obtenue et le nom du professeur ayant attribué la note ; 2. les motifs de la demande de révision ; 3. la copie corrigée par le professeur, s’il y a lieu, et tout autre document pertinent. QUESTIONS, COMMENTAIRES OU RÉVISIONS À PROPOS DE VOS NOTES? Être évalué-e, c’est soumettre son travail, ses réflexions et ses idées à la critique. Les critiques peuvent parfois être difficiles à accueillir et à recevoir. Il est important de garder en tête que la réception de critiques représente une certaine épreuve et que cette dernière est plus facile à traverser en différentes étapes et différents temps. Voici trois étapes qui facilitent non seulement l’accueil des critiques, mais également les implications positives que les critiques peuvent avoir dans notre parcours scolaire, professionnel, personnel, militant, etc. : 1) Jour 1 : accueillir les critiques et accepter les émotions que cela nous fait vivre, qu’il s’agisse de la déception, de la peine, de la colère ou d’un sentiment d’échec ou d’injustice; 2) Jour 2 : procéder honnêtement et le plus objectivement possible à un travail d’analyse pour déterminer ce qui, dans les critiques faites à notre endroit, est fondé et ce qui ne nous concerne pas (ex. : erreur dans la correction, mauvaise interprétation de la part d’une personne, etc.); 3) Jour 3 : se mettre en action, à partir de ce qui est fondé dans les critiques, afin de s’améliorer en fonction des critiques constructives reçues. Remise en contexte pour ce cours et les évaluations qu’il propose, cette philosophie de la réception d’une critique devrait prendre la forme suivante : 1) Lors de la réception de votre travail/examen corrigé, accueillir la note, les critiques et les émotions que cela peut vous faire vivre et se laisser une période de 24 heures pour «digérer» cela; 2) Dans les jours qui suivent, procéder à une relecture du travail/examen, des consignes données, de la grille de correction et de la correction effectuée et déterminer si les critiques qui vous sont faites sont fondées et justifiées ou si vous pensez qu’il y a eu une erreur dans la correction; 3) Par la suite, communiquer avec l’assistant-e d’enseignement ou le professeur, soit pour demander des explications ou une révision de notes, soit pour développer des outils qui vous permettront de vous améliorer pour les évaluations futures. 13 Règlement sur la fraude scolaire Préambule L’intégrité est une valeur universelle au cœur de toute activité scolaire. Le règlement sur la fraude scolaire définit les actes qui peuvent compromettre l’intégrité scolaire, décrit les différentes sanctions et conséquences de ces actes et consigne les procédures pour le traitement des allégations et l’établissement des sanctions. Le site Web de la provost et vice- rectrice aux affaires académiques contient davantage de précisions sur l’intégrité dans les études. Définition 1. Est considéré comme fraude scolaire tout acte commis par un étudiant qui peut avoir pour résultat la falsification de son évaluation scolaire ou de celle d’un autre étudiant. Sans restreindre la généralité de cette définition, il y a fraude scolaire lorsqu’un étudiant se livre à l’un des actes suivants : 1. commet un plagiat ou triche, de quelque façon que ce soit ; 2. remet un travail dont l'étudiant n'est pas, en tout ou en partie, l’auteur, exception faite des citations et références dûment indiquées. On entend par travail notamment un devoir écrit, une dissertation, un test, un examen, un rapport de recherche et une thèse, que ce travail soit présenté par écrit, oralement ou sous quelque forme que ce soit ; 3. présente des données de recherche qui ont été falsifiées ou inventées de quelque façon que ce soit ; 4. falsifie, en l’attribuant à une source inventée, un énoncé ou une référence ; 5. présente sans autorisation écrite préalable des professeurs concernés et/ou de l’unité scolaire concernée, le même travail ou une partie importante d’un même travail dans plus d’un cours, ou une thèse ou un autre travail déjà présenté ailleurs ; 6. falsifie une évaluation scolaire ou la dénature, utilise une pièce justificative d’un dossier scolaire qui a été contrefaite ou falsifiée, ou en facilite l’utilisation ; 7. entreprend toute autre action dans le but de falsifier une évaluation scolaire. Sanctions 1. Les étudiants qui commettent ou tentent de commettre la fraude scolaire, ou qui sont parties à la fraude scolaire, sont soumis à une ou plusieurs sanctions (liste complète), telles que : 1. une réprimande écrite ; 2. zéro pour une partie du travail en cause ; 3. zéro pour le travail en cause ; 4. zéro pour le travail en cause, avec la perte de points supplémentaires pour le cours en cause; 5. zéro pour le travail en cause, avec la note de passage comme note maximale pour le cours ; 6. la note F ou NS pour le cours en cause. Inclusion L’Université d’Ottawa souhaite être une institution inclusive et équitable qui participe activement au bien-être de ses étudiants, de son personnel et du corps professoral. Elle s’engage à éliminer les obstacles à l’inclusion des étudiants en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario. Selon le Code, toute personne a droit à un traitement égal en matière de service, de logement, de contrat, d’association personnelle et d’emploi, sans discrimination fondée sur les motifs suivants: « la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, l’expression de l’identité sexuelle, l’âge, l’existence d’un casier judiciaire (ne s’applique qu’à l’emploi), l’assistance sociale, l’état matrimonial, l’état familial, un handicap ». Le Bureau des droits de la personne de l’Université d’Ottawa ajoute que « bien que le terme discrimination ne soit pas défini dans le Code, la discrimination est un traitement inégal en raison de la race, d’un handicap, du sexe ou de toute autre caractéristique personnelle. Elle peut prendre de nombreuses formes différentes et être exercée envers une personne ou un groupe ou, encore, être systémique ». 14 Si vous avez subi du harcèlement ou de la discrimination, vous pouvez consulter confidentiellement le Bureau des droits de la personne pour parler de votre situation et/ou pour porter une plainte formelle. Les services suivants, offert sur les campus de l’Université d’Ottawa, sont disponibles pour vous et vos pairs étudiants : • Le service de counselling de l’Université d’Ottawa, incluant du counselling individuel par un spécialiste du racisme anti-noir, Pierre Bercy. • Des Ressources pour/par la communauté noire , le Centre pour les étudiant.e.s ayant une incapacité, le Centre d’expérience des étudiant.e.s Racisé.e.s et autochtones, le Centre de ressources des Fxmmes et le Centre de la fierté du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa. • Le comité étudiant sur l’anti-racisme (courriel : car.arc.uottawa@gmail.com). • Mashkawazìwogamig : Centre de ressources autochtones • Le Bureau des droits de la personne, incluant les politiques d’accessibilité. Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion (CÉDI) L’École de service social reconnaît que des groupes sociaux sont désavantagés en raison d’inégalités historiquement construites et inscrites dans les structures sociales, les institutions et les discours idéologiques servant à les justifier. Ces inégalités fondées notamment sur le sexe, le genre, la race, l’ethnicité, la religion, l’âge, la sexualité, l’identité de genre, la langue, la classe sociale, le handicap et les capacités amènent des inégalités d’accès à l’éducation et aux divers lieux de pouvoir économique, politique, social et culturel. En réponse à ce constat, l’École s’engage en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans les domaines suivants : 1) le recrutement, l’admission et la rétention des étudiant-es; 2) le curriculum; 3) la recherche; 4) le recrutement du personnel administratif et enseignant; 5) les stages et autres collaborations avec la communauté. Pour soutenir sa volonté de respecter cet engagement, l’École de service social a mis sur pied un Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion (CÉDI) dont le mandat vise notamment à mettre des actions en ÉDI et d’agir en tant qu’instance d’information et de référence pour toute mesure ÉDI. Le CÉDI regroupe des membres variés, incluant la direction de l’École, les professeur-es responsables des études de premier cycle et de cycles supérieurs, une coordonnatrice des stages et un-e professeur-e responsable dirigeant les activités du comité. De plus, le CÉDI se compose de membres étudiant-es. Chaque année, le CÉDI recrute de nouvelles personnes parmi le corps étudiant pour s’impliquer dans les activités de l’École qui visent une plus grande équité, diversité et inclusion des groupes marginalisés. Tous les détails sur la manière de vous engager dans nos activités se trouvent dans le document « Recrutement membres étudiant-es CÉDI ». Visitez le page du CÉDI sur le site web de l’École. 15 Énoncé de principes en faveur de l’inclusion et de la diversité Conformément à la position de l’Université d’Ottawa en matière d’inclusion et de diversité, cet énoncé de principes a comme objectif d’articuler la vision de l’École de service social en faveur de l’inclusion et de la diversité. En effet, la mission de l’École repose sur les valeurs de justice sociale, d’équité et de la reconnaissance des droits de la personne. Comme le Bureau des droits de la personne de l’Université d’Ottawa le définit, un campus inclusif comporte les trois éléments suivants : «1) il est sans obstacle, sans harcèlement et sans discrimination; 2) il offre à chacun d’entre nous la possibilité de développer son plein potentiel; 3) il cherche par tous les moyens à acquérir diverses perspectives, expériences et connaissances et il se sert de ces qualités remarquables pour créer des environnements sûrs, innovants et dynamiques» (http://www.uottawa.ca/respect/fr/diversite-inclusion). Dans la suite de cette définition, l’École vise à créer un environnement pédagogique fondé sur le respect des différences entre les étudiantEs, le personnel enseignant, le personnel administratif et la communauté en général. Nous travaillons ensemble pour faire la promotion et mettre en pratique le code de déontologie de l’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux, les codes d’éthique des conventions collectives de l’Université d’Ottawa, et les Normes d’agrément (Annexe 1) de l’Association canadienne pour la formation en travail social (ACFTS). L’École de service social adhère aux principes de l’équité, c.-à-d. en faveur des personnes qui ont été historiquement désavantagées en raison des structures sociales et des idéologies qui les légitiment; ces discriminations ont amené des différences d’accès à l’éducation et aux divers réseaux de pouvoir (économique, politique, social et culturel). Certains groupes sont davantage reconnus comme ayant subi de telles exclusions, comme les personnes appartenant à des minorités visibles ; celles qui s’identifient comme gay, lesbiennes, bisexuelles, queer, transgenres ou transsexuelles; les personnes en situation de handicap ; les personnes marginalisées en raison de leur origine géographique, les personnes d’origine autochtone ou encore en raison de certaines caractéristiques socio-démographiques défavorables, par ex. : un contexte de pauvreté, la langue et l’âge. Ces divers engagements s’actualisent tout au long du cheminement des étudiantEs, c’est-à-dire de l’admission à la diplomation, ainsi que par rapport aux diverses personnes de l’École et de la communauté. De plus, l’École souscrit à la politique d’équité d’emploi de l’Université d’Ottawa. Ces buts requièrent un processus continu de réflexion et d’engagement en faveur de l’inclusion et de la diversité. Procédures : http://sciencessociales.uottawa.ca/svs/enonce-principes 16 DÉROULEMENT DU COURS : CALENDRIER DES THÈMES ABORDÉS* * Il peut y avoir des changements au calendrier en fonction du rythme du groupe. DATE COURS ACTIVITÉS Semaine 1 7 septembre Introduction : handicaps, capacitisme et perspectives antioppressives et intersectionnelles - Présentation du plan de cours - Présentation objectifs/évaluations - Survol des thématiques du cours - Perspectives et pédagogies antioppressives et intersectionnelles en travail social - Atelier brise-glace - Activité : Comment faire une bonne critique? Discussions critiques sur une vidéo - Discussions Covid-19, handicaps et capacitisme - Questionnaire sur vos connaissances et intérêts Semaine 2 14 septembre Diversité des handicaps et violences capacitistes : faits et chiffres - Définition du handicap - Handicap comme catégorie inclusive (handicap physique, cognitif, émotif, maladies, etc.) - Définitions : capacitisme, mentalisme, sanisme, audisme, etc. - Faits et chiffres handicaps - Courtes vidéos informatives - Atelier : Ai-je des biais capacitistes qui pourraient influencer mes interventions comme TS (travailleur-euse social-e)? Semaine 3 21 septembre Modèles de théorisation du handicap - Typologie des grands modèles de théorisation du handicap (6 modèles) - Réflexions critiques sur des modèles prédominants : médical et social - Émergences de nouveaux modèles de théorisation du handicap - Théories/études crip - Temporalité handicapée (crip time) - Théories/études sur la neurodiversité - Courtes vidéos informatives - Atelier : Les implications de chaque modèle dans les interventions en TS Semaine 4 28 septembre Acquisition volontaire de handicaps et de maladies - Transcapacité (ou trouble identitaire de l’intégrité corporelle) - Séroconversion volontaire au VIH (ou bug chasing) - Enjeux éthiques et débats soulevés par l’acquisition volontaire de handicaps et de maladies/infections Semaine 5 5 octobre Semaine 6 12 octobre Acquisition volontaire de handicaps et de maladies (suite) - Transcapacité (ou trouble identitaire de l’intégrité corporelle) - Trois études de cas : transcapacité développer des outils comme TS pour mieux réagir face au phénomène de l’acquisition volontaire de handicaps Handicaps, santé mentale et suicide - Théories/études mad ou de la folie - Psychiatrisation et incarcération - Santé mentale et stigmatisation - Divers modèles du suicide - Théories sur le suicidisme - Aide médicale à mourir - Implications de ces théories sur l’intervention sociale - Extraits de documentaires TRAVAUX/EXAMENS Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Remise 1 page des questions critiques pour les invité-es 10% Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Trois invités qui ont acquis volontairement ou qui souhaitent acquérir un handicap : Peter (il) 14h30 à 15h15 Antoine (il) 15h30 à 16h15 Josiane (elle) 16h30 à 17h15 - Extraits de documentaires - Débat/discussion : L’aide médicale à mourir pour les personnes suicidaires et pour les personnes vivant avec des enjeux de santé mentale? Poser vos questions suivant les témoignages des invité-es sur leur réalité et leurs difficultés d’accès aux soins de santé et services sociaux Remise du résumé critique vidéo 25% Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) 17 Semaine 7 19 octobre Semaine 8 26 octobre Handicaps et accessibilité - Handicaps et (in)accessibilité - Accommodements vs accessibilité - Diverses formes d’accessibilité (architecture, communication, etc.) - Notion de design universel - Intervention et accessibilité - Courtes vidéos informatives - Atelier : Comment développer des pratiques d’intervention comme TS qui sont accessibles ? Période d’étude : pas de cours Semaine 9 2 novembre Handicap, sexe et race - Intersections du capacitisme, du sexisme et du racisme - Handicaps et analyses féministes - Handicaps et analyses antiracistes - Implications du sexe et de la race sur les capacités et vice-versa - Extraits de documentaires - Invitée : Charlotte Puiseux (elle), autrice du livre De chair et de fer : vivre et lutter dans une société validiste, activiste au collectif Les Dévalideuses et à l’association Handiparentalité Semaine 10 9 novembre Handicaps et sexualité - Désexualisation et fétichisation des personnes handicapées - Handicaps et agressions sexuelles - Handicaps intellectuels/cognitifs, sexualité et consentement - Sexualités personnes handicapées - Assistance sexuelle pour personnes handicapées - Extraits de documentaires - Débat/discussion : L’assistance sexuelle : inclusion ou marginalisation ? Travail du sexe ou travail de soin qui relève des professionnel-les de la santé et des intervenant-es ? Semaine 11 16 novembre Handicaps et identités de genre trans et non binaires - Personnes trans et non binaires de genre et handicaps - Temporalité crip et temporalité trans - Intersections du cisgenrisme et du capacitisme - Implications de l’identité de genre sur les capacités et vice-versa - Atelier : Comment fonder les interventions auprès des personnes handicapées sur une approche véritablement intersectionnelle ? Semaine 12 23 novembre Handicaps et surdité/sourditude - Théories/études Sourdes - Audisme et oralisme - Histoire des communautés Sourdes - Musiques et arts Sourds - Implications des théories Sourdes sur l’intervention sociale Invitée : Véro Leduc (elle) Professeure, Département de communications de l’UQAM Artiste et chercheuse engagée Première professeure Sourde dans une université québécoise Semaine 13 30 novembre Dernier cours car mercredi 7 déc. considéré un lundi Période d’examen 9 au 22 décembre Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Handicaps, grosseur et «obésité» - Critique du discours biomédical sur l’«obésité» - Pathologisation de la grosseur - Handicaps et grosseur - Intersections du capacitisme et de la grossophobie - Chirurgies bariatriques et séquelles physiques - Atelier de conclusion : Trois choses que j’ai apprises dans ce cours qui transformeront mes interventions sociales - Mot de la fin Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Remise de la proposition du travail de recherche 10% Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Évaluation officielle de l’enseignement au début du cours par voie électronique Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Rappel évaluation enseignement Remise du travail de recherche 35% (si vous le souhaitez, sinon avant le 9 décembre 17h00 PAR COURRIEL) Participer aux discussions sur les textes obligatoires (1%) Travail final avant le 9 décembre 17h00 18 BIBLIOGRAPHIE ET CALENDRIER DES LECTURES Voir à la suite du calendrier de lectures pour des lectures complémentaires pour chaque thème Semaine 1 Introduction : handicaps, capacitisme et perspectives anti-oppressives et intersectionnelles Lectures obligatoires : • Plan de cours • Université d’Ottawa (2015). L’intégrité dans les études. Guide de l’étudiant-e. http://web5.uottawa.ca/mcs-smc/integritedanslesetudes/documents/2011/integrite-dansles-etudes-guide-de-l-etudiant.pdf • Université d’Ottawa (2010). Attention au plagiat! C’est facile, c’est tentant, mais ça peut coûter cher. https://www.uottawa.ca/about/sites/www.uottawa.ca.about/files/plagiat.pdf Lectures suggérées (sur les approches anti-oppressives et sur la Covid-19) : • Lee, Edward Ou Jin et al. (2017). «Promouvoir une perspective anti-oppressive dans la formation en travail social», Intervention, no. 145, p. 7-19. • Goodley, Dan, Rebecca Lawthom, Kirsty Liddiard et Katherine Runswick-Cole (2022). «Affect, Dis/ability and the Pandemic», Sociology of Health and Illness, vol. 48, p. 1-18. • Borgia, Luisa, et Giampiero Griffo (2021). «Le fardeau disproportionné des problèmes affectant les personnes en situation de handicap et leurs familles pendant la pandémie de COVID-19», Aequitas, vol. 27, no. 1, p. 39-51. • Boucher, Normand (2021). «Défense collective des droits dans le champ du handicap en contexte de COVID-19 au Québec : entretien avec Véronique Vézina», Aequitas, vol. 27, no. 1, p. 53-67. • Villeneuve, Hugues, et Brigitte Dagneau (2021). «Pandémie de COVID-19 et ses impacts pour les étudiants en situation de handicap : l’expérience vécue à l’Université Laval», Aequitas, vol. 27, no. 1, p. 193-200. • Maurin, Odile (2020). «Validisme + #Covid‐19 : personnes handicapées sacrifiées. Ces morts dont on ne parle pas...», Handi‐social.fr. • Chamorro, Elena, et Soline Vennetier (2020). «Déconstructions et reconstructions du handicap en temps de coronavirus», CLHEE. Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation. https://clhee.org/2020/04/15/deconstructions-et-reconstructions-duhandicap-en-temps-de-coronavirus/ • Andersen, Lene (2022). «You’re Back to Normal: I’ve Been Left Behind», HealthCentral. https://www.healthcentral.com/article/pandemic-ableism • Andersen, Lene (2022). «10 Ways You Can Show Support for People Who Are (Still) High Risk», HealthCentral. https://www.healthcentral.com/article/covid-high-risk-waysto-show-support • Pulrang, Andrew (2022). «6 Ways Responses To Covid-19 Have Been Ableist, And Why It Matters», Forbes. https://www.forbes.com/sites/andrewpulrang/2022/01/31/6-waysresponses-to-covid-19-have-been-ableist-and-why-it-matters/?sh=41368a7f6129 • Mitchell, Christine (2022). «Disabled People Are Tired: Public Health and Ableism», Disability Visibility Project, https://disabilityvisibilityproject.com/2022/03/07/disabledpeople-are-tired-public-health-and-ableism/ • Mingus, Mia (2019). «You are Not Entitled to Our Deaths: COVID, Abled Supremacy and Interdependence». https://leavingevidence.wordpress.com/2022/01/16/you-are-notentitled-to-our-deaths-covid-abled-supremacy-interdependence/ Lectures suggérées pour l’aspect méthodologique : • Gingras, François-Pierre (2005). « Guide de rédaction des travaux universitaires », Faculté des sciences humaines de l’Université d’Ottawa, http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/metho/guide-fr.html 19 Semaine 2 Diversité des handicaps et violences capacitistes : faits et chiffres Lectures obligatoires : • Fougeyrollas, Patrick et al. (2008). «Entre la colère... et la rupture du lien social. Des personnes ayant des incapacités témoignent de leur expérience face aux carences de la protection sociale», Service social, vol. 54, no. 1, p. 100-115. • Parent, Laurence (2017). «Ableism/disablism, on dit ça comment en français?», Canadian Journal of Disability Studies, vol. 6, no. 2, p. 183-212. • Primerano, Adrien (2022). «L’émergence des concepts de “capacitisme” et de “validisme” dans l’espace francophone. Entre monde universitaire et monde militant», Alter, vol. 2, p. 43-58. Lectures suggérées : • Leduc, Véro et al. (2020). Glossaire. Les pratiques artistiques des personnes sourdes et handicapées au Canada, Montréal, Conseil des arts du Canada, 11 pages. • Statistique Canada (2018). «Enquête canadienne sur l’incapacité. Un profil de la démographie, de l’emploi et du revenu des Canadiens ayant une incapacité âgés de 15 ans et plus, 2017», Statistique Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-654-x/89654-x2018002-fra.htm • Regroupement activistes pour l’inclusion Québec (RAPLIQ) (2011). Crimes cachés : mieux comprendre la violence et la négligence à l'égard des personnes en situation de handicap, Montréal, Regroupement activistes pour l’inclusion Québec (RAPLIQ). https://rapliq.org/wp-content/uploads/2020/04/Rapport-Crimes-Cach%C3%A9sRAPLIQ.pdf • Blanquer, Zig (2016). «La Culture du Valide (occidental)», CLHEE. Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation. https://clhee.org/2016/04/28/la-culture-duvalide-occidental-par-zig-blanquer/ • Chamorro, Elena (2019). «Validisme et intersectionnalité», CLHEE. Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation. https://clhee.org/2019/05/04/validisme-etintersectionnalite/ Semaine 3 Modèles de théorisation du handicap Lectures obligatoires : • Albrecht, Gary L., J.-F Ravaud et Henri-Jacques Stiker (2001). «L'émergence des disability studies : état des lieux et perspectives», Sciences sociales et santé, vol. 19, no. 4, p. 43-73. • Masson, Dominique (2022). «Les théories féministes anglosaxonnes du handicap. Cartographie des Feminist Disability Studies», Travail, genre et sociétés, no. 48, p. 87-107 Lectures suggérées : • Crow, Liz (1996). «Including All of Our Lives: Renewing the Social Model of Disability», dans Colin Barnes et Geof Mercer (dir.), Exploring the Divide, Leeds, The Disability Press, p. 55-72. • Dufour, Pierre (2014). «Modèle social et récits de soi», L'expérience handie: handicap et virilité, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, p. 39-60. • Fougeyrollas, Patrick (2002). «L’évolution conceptuelle internationale dans le champ du handicap : enjeux socio-politiques et contributions québécoises», Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, vol. 4, no. 2, p. 1-29. 20 • • • • • • Kafer, Alison (2013). «Introduction: les futurs imaginés», Traduction de Charlotte Puiseux, Feminist, Queer, Crip, Bloomington, Indiana University Press, p. 1-18. https://charlottepuiseux.weebly.com/introduction-de-feminist-queer-crip-a-kafer.html McRuer, Robert (2006). «Introduction : Contrainte à la validité et existence queer/handicapée», Traduction par Charlotte Puiseux, Crip Theory: Cultural Signs of Queerness and Disability, New York, New York University Press. https://charlottepuiseux.weebly.com/traduction-de-lintroduction-de-crip-theory--culturalsigns-of-queerness-and-disability-robert-mcruer.html Mingus, Mia (2019). «Changing the Framework: Disability Justice. How our Communities can Move beyond Access to Wholeness», Leaving Evidence. https://leavingevidence.wordpress.com/2011/02/12/changing-the-framework-disabilityjustice/ Mingus, Mia (2019). «Transformative Justice: A Brief Description», Leaving Evidence. https://leavingevidence.wordpress.com/2019/01/09/transformative-justice-a-briefdescription/ Nugent, Bianca (2017). «Voies | Voix autistes franco-ontariennes : quand la reconnaissance de la neurodiversité devient-elle une voie émancipatrice militante?», Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 23, no. 2, p. 32-68. Sauvageau, Anick, Marie-Josée Drolet, Breitner Gomez et Catherine Briand (2021). «Analyse philosophique des ressemblances entre l’approche du rétablissement et le Modèle de développement humain et du Processus de production du handicap», Aequitas, vol. 27, no. 2, p. 9-28. Semaine 4 Acquisition volontaire de handicaps et de maladies Lectures obligatoires : • Baril, Alexandre, et Kathryn Trevenen (2014). «Des transformations « extrêmes » : le cas de l’acquisition volontaire de handicaps pour (re)penser les solidarités entre les mouvements sociaux», Recherches Féministes, vol. 27, no. 1, p. 49-67. • Schipper, Ori (2012). «Comme un morceau de chaire morte : entretien avec Peter Brugger», Horizon/Fonds national Suisse de la recherche scientifique, Mars, p. 30-31. • Gheen, Michael (2013). «Le TIRIC est-il une maladie?», OverGround. PDF, 3 pages. Lectures suggérées : • Baril, Alexandre (2015). «'How Dare You Pretend to be Disabled'? The Discounting of Transabled People and their Claims in Disability Movements and Studies», Disability & Society, vol. 30, no. 5, p. 689-703. • Baril, Alexandre, et Kathryn Trevenen (2014). «Exploring Ableism and Cisnormativity in the Conceptualization of Identity and Sexuality “Disorders”», Annual Review of Critical Psychology, no. 11, p. 389-416. • Dean, Tim (2009). Unlimited Intimacy: Reflections on the Subculture of Barebacking, Chicago, University of Chicago Press, 256 pages. • Santinele Martino, Alan, et Nicole Andrejek (2019). «Normal/Deserving Citizens and the Transabled Other: A Sociological Analysis of Online Commenters Reactions to Transability», Deviant Behavior, p. 1-13. • Wieseler, Christine (2018). «Missing Phenomenological Accounts: Disability Theory, Body Integrity Identity Disorder, and Being an Amputee», IJFAB: International Journal of Feminist Approaches to Bioethics, vol. 11, no. 2, p. 83-111. 21 Semaine 5 Acquisition volontaire de handicaps et de maladies (SUITE) Lectures obligatoires : • *First, Michael B. (2005). «Desire for Amputation of a Limb: Paraphilia, Psychosis, or a New Type of Identity Disorder», Psychological Medicine, vol. 35, no. 6, p. 919-928. • *LeBlanc, Bruce D. (2007). «An Exploratory Study of 'Bug Chasers'», Sociological Imagination, vol. 43, no. 2, p. 13-20. • Lectures optionnelles : Voir les lectures suggérées et optionnelles pour la semaine 4. *Si vous ne lisez pas l’anglais, vous ne serez pas pénalisé-es car je couvrirai ces textes en classe durant la semaine 4. Il n’existe aucun équivalent en français. La semaine 5 est réservée à nos invité-es et à leurs témoignages : Peter, Antoine et Josiane. Semaine 6 Handicaps, santé mentale et suicide Lectures obligatoires : • Baril, Alexandre (2018). «Les personnes suicidaires peuvent-elles parler? Théoriser l’oppression suicidiste à partir d’un modèle socio-subjectif du handicap», Criminologie, vol. 51, no. 2, p. 193-216. • Thorneycroft, Ryan (2021). «Théorie crip et études de la folie : intersections et points de départ», Canadian Journal of Disability Studies, p. 225-267. Lectures suggérées : • Baril, Alexandre (2020c). «Suicidism: A New Theoretical Framework to Conceptualize Suicide from an Anti-Oppressive Perspective», Disability Studies Quarterly, vol. 40, no. 3. https://dsq-sds.org/article/view/7053 • Ben-Moshe, L. (2020). Decarcerating Disability: Deinstitutionalization and Prison Abolition. Minneapolis: University of Minnesota Press. • Bernheim, Emmanuelle et al. (2022). «Le diagnostic psychiatrique comme système d’oppression. L’expérience des mères à l’intersection de la protection de la jeunesse, la justice et la psychiatrie», dans Simon Lapierre et Alexandra Vincent (dir.), Le meilleur intérêt de l'enfant victime de violence conjugale, Québec, PUQ, p. 201-220. • Burstow, B. (1992). «Clients Who Are Considering Ending their Lives», Radical Feminist Therapy: Working in the Context of Violence. London, Sage Publications, p. 267-282. • Godrie, Baptiste (2017). «Rapports égalitaires dans la production des savoirs scientifiques. L’exemple des recherches participatives en santé mentale», Vie sociale, vol. 4, no. 20, p. 99-116. • LeFrançois, Brenda A., et Christine R. Peddle (2022). «Mad Studies, Mad Theory», dans Sobia Shaheen Shaikh, Brenda A. LeFrançois et Teresa Macías (dir.), Critical Social Work Praxis, Halifax, Fernwood Publishing, p. 463-476. • Poole, Jennifer M., et al. (2012). «Sanism, ‘Mental Health’, and Social Work/Education: A Review and Call to Action», Intersectionalities: A Global Journal of Social Work Analysis, Research, Polity, and Practice, vol. 1, p. 20-36. • Stefan, Susan (2016). «Mental Health Professionals and Suicide», Rational Suicide, Irrational Laws. Examining Current Approaches to Suicide in Policy and Law, Oxford, Oxford University Press, p. 270-289. 22 Semaine 7 Handicaps et accessibilité Lectures obligatoires : • Diotte, Michèle (2022). «L'accessibilité du système de justice pénale pour les personnes en situation de handicap cognitif», dans Denault, Vincent (dir.), La science au service de la pratique. Enquêtes, procès et justice, vol. 2, p. 65-86 • Leduc, Véro (2018). «De l’accessibilité universelle au design universel», Revue Entendre, no. 2019, Avril, p. 8-9. • Parent, Laurence (2022). «33 actions pour que Montréal devienne anticapacitiste», Canadian Journal of Disability Studies, vol. 11, no. 1, p. 159-187. Lectures suggérées : • Bénard, Mélanie (2017). «Promouvoir l’accessibilité à l’aide de la loi : un appel à une réforme législative au Québec», Canadian Journal of Disability Studies, vol. 6, no. 2, p. 78111. • Dolmage, Jay Timothy (2017). Academic Ableism. Disability and Higher Education, Ann Arbor, University of Michigan Press, 244 pages. • Hamraie, Aimi (2017). Building Access. Universal Design and the Politics of Disability, Minneapolis, Universtity of Minnesota, 336 pages. • Institut canadien de recherches sur les femmes et Réseau d’action des femmes handicapées du Canada (2014). Le respect de la diversité au moyen d’une pratique inclusive – Une trousse d’outils pour la création de processus, d’espaces et d’événements inclusifs, Ottawa, Institut canadien de recherches sur les femmes, Projet de FemNorthNet. • Soetemans, J. K., & Jackson, L. M. (2022). «Influence de l’accessibilité sur la perception des personnes handicapées», Canadian Journal of Disability Studies, vol. 11, no. 2, 209234. https://doi.org/10.15353/cjds.v11i2.894 • Mingus, Mia (2019). «Changing the Framework: Disability Justice. How our Communities can Move beyond Access to Wholeness». Leaving Evidence. https://leavingevidence.wordpress.com/2011/02/12/changing-the-framework-disabilityjustice/ Semaine 8 Période d’étude, aucun cours Venez me consulter pour obtenir des lectures sur des sujets précis qui vous passionnent! Semaine 9 Handicaps, sexe et race Lectures obligatoires : • Brasseur, Pierre (2016). «Handicap», dans Juliette Rennes (dir.), Encyclopédie critique du genre, Sciences Humaines, Paris, La Découverte, p. 293-305. • Masson, Dominique, Stephen Baranyi et Ilionor Louis (2021). «Entre le mouvement des femmes et le mouvement des personnes handicapées : mobilisations intersectionnelles des femmes handicapées en Haïti», Aequitas, vol. 27, no. 2, p. 69-85. • Puiseux, Charlotte (2022). «Un antivalidisme féministe, queer et intersectionnel (extraits)», Dans De chair et de fer. Vivre et lutter dans une société validiste. Paris, Éditions La Découverte, p. 111-121 + 140-147. (attention : pas tout le chapitre) 23 Lectures suggérées : • Bell, Chris (2010). «Is Disability Studies Actually White Disability Studies?», dans Lennard J. Davis (dir.), The Disability Studies Reader, 3e édition, New York, Routledge, 1re édition: 1997, p. 374-382. • DAWN-RAFH Canada. (2020). « Filles sans barrières: Analyse intersectionnelle sur les filles et jeunes femmes en situation de handicap au Canada, Repéré à https://dawncanada.net/media/uploads/page_data/page64/filles_sans_barri%C3%A8res.pdf?fbclid=IwAR21d05DpphhQGnt1Xb8tzAAj2Dc_7T lqQb4NwJvkmpKT1qgebu3Ae4y38E • Erevelles, Nirmala (2011). «The Color of Violence. Reflecting on Gender, Race, and Disability in Wartime», dans Kim Q. Hall (dir.), Feminist Disability Studies, Bloomington, Indiana University Press, p. 117-135. • Hall, Kim Q. (2017). «Feminist and Queer Intersections with Disability Studies», dans Ann Garry, Serene J. Khader et Alison Stone (dir.), The Routledge Companion to Feminist Philosophy, New York, London, Routledge, p. 405-418. • Huet-Fiola, Caroline (2021). Femmes, handicap et violence conjugale, Québec, Carrefour familial des personnes handicapées, 1-23. • Ineese-Nash, Nicole (2021). «Le handicap comme concept colonial : le discours manquant de la culture dans les conceptualisations des enfants autochtones handicapé·es», Canadian Journal of Disability Studies, p. 238-266. • Masson, Dominique (2013). «Femmes et handicap», Recherches Féministes, vol. 26, no. 1, p. 111-129. • Mollow, Anna (2006). «“When Black Women Start Going on Prozac...”: The Politics of Race, Gender, and Emotional Distress in Meri Nana-Ama Danquah's Willow Weep for Me», MELUS, vol. 31, no. 3, p. 67-99. • Schalk, Sami (2013). «Le langage métaphorique : les métaphores validistes dans l’écriture féministe», Traduction de Charlotte Puiseux, DSQ: Disability Studies Quarterly, vol. 33, no. 4. https://charlottepuiseux.weebly.com/le-langage-meacutetaphorique--lesmeacutetaphores-validistes-dans-lrsquoeacutecriture-feacuteministe-sami-schalk.html Semaine 10 Handicaps et sexualité Lectures obligatoires : • Diotte, Michèle (2018). «Handicap cognitif et agression sexuelle : (Re)penser la capacité à consentir», Genre, sexualité & société, vol. 19, p. 1-19. • Rojas, Elisa. (2016, 20 avril). Contre l’assistance sexuelle pour les personnes handicapées: Nous ne sommes pas des « indésirables ». Aux Marches du Palais. [Billet de blogue]. Repéré à https://clhee.org/2016/04/20/nous-ne-sommes-pas-des-indesirables/ • McRuer, Robert, et Anna Mollow (dir.) (2012). «Introduction», Traduction par Charlotte Puiseux. Sex and Disability, Durham, Duke University Press. https://charlottepuiseux.weebly.com/8203traduction-de-sex--disability-anna-mollow-etrobert-mcruer.html • Wotton, Rachel, et Saul Isbister (2011). «Le travail du sexe auprès de client.es ayant un handicap [2010]», dans Maria Nengeh Mensah, Claire Thiboutot et Louise Toupin (dirs.), Luttes XXX : inspirations du mouvement des travailleuses du sexe, Montréal, Remueménage, p. 156-162. Lectures suggérées : • Brasseur, Pierre (2016). «La sexualité des personnes en situation de handicap comme problème public et politique (1950-2015)», dans Mariette Le Den et De Luca Barusse 24 • • • • • • • • • Virginie (dir.), Les Politiques de la Sexualité : Avancées et Résistances au Niveau National et Local dans la Diffusion des Savoirs Relatifs à la Sexualité à la Contraception et à la Prévention des IST, Paris, L'Harmattan, p. 123-143. Brasseur, Pierre, et Pauline Detuncq (2014). «L’assistance sexuelle: qu’est-ce-à-dire? Quels enjeux?», VST : Vie sociale et traitements, no. 123, p. 51-56. Davies, Adam, et al. (2022). «A Critical Examination of the Intersection of Sexuality and Disability in Special, a Netflix Series», dans Michael S. Jeffress (dir.), Disability Representation in Film, TV, and Print Media, New York, London, Routledge, p. 44-64. Fritsch, Kelly et al. 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(2015). Sexualité, handicap et médias: un exemple québécois de ce qu’il ne faut pas faire. Développement Humain, Handicap et Changement Social, 141-147. Semaine 11 Handicaps et identités de genre trans et non binaires Lectures obligatoires : • Baril, A., Pullen Sansfaçon, A., & Gelly, M. A. (2020). Au-delà des apparences: quand le handicap croise l’identité de genre. Canadian Journal of Disability Studies, 9(4), 24-49. • Baril, Alexandre (2018). «Hommes trans et handicapés : une analyse croisée du cisgenrisme et du capacitisme», Genre, sexualité & société, en ligne. • Riggs, Damien W., et Clare Bartholomaeus (2017). «The Disability and Diagnosis Nexus: Transgender Men Navigating Mental Health Care Services», dans Cassandra Loeser, Vicki Crowley et Barbara Pini (dirs.), Disability and Masculinities: Corporeality, Pedagogy and the Critique of Otherness, London, Macmillan Publishers, p. 67-85. OU, SI VOUS NE LISEZ PAS L’ANGLAIS, LE TEXTE SUIVANT : • Trottier-Gascon, Caroline (2018). «Personnes trans autistes dans les discours médicaux : Identités incompatibles?», PolitiQueer, no. 2, p. 60-73. Lectures suggérées : • Baril, Alexandre (2017). «“Docteur, suis-je un anglophone enfermé dans un corps de francophone?”» : une analyse intersectionnelle de la “temporalité de trans-crip-tion” dans des sociétés capacitistes, cisnormatives et anglonormatives», Canadian Journal of Disability Studies, vol. 6, no. 2, p. 16-44. • Baril, Alexandre (2015). «Transness as Debility: Rethinking Intersections between Trans and Disabled Embodiments», Feminist Review, vol. 111, p. 59-74. • Cavar, Sarah, et Alexandre Baril (2022). «Disability», dans Laura Erickson-Schroth (dir.), Trans Bodies, Trans Selves : A Resource by and for Transgender Communities, Oxford, Oxford University Press, p. 68-93. 25 • • • • • • • Clare, Eli (2017). Brilliant Imperfection: Grappling with Cure, Durham, Duke University Press, 218 pages. Crawford, Lucas (2021). «Four Gestures Toward a Trans-Mad Aesthetic of Space», Social Text 148, vol. 39, no. 3, p. 55-77. Pilling, Merrick Daniel (2022). Queer and Trans Madness: Struggles for Social Justice, Londres, Palgrave Macmillan. Pyne, J. (2021). Autistic Disruptions, Trans Temporalities: A Narrative “Trap Door” in Time. The South Atlantic Quarterly, 120(2), 343-361. Pyne, J. (2020). “Building a Person”: Legal and Clinical Personhood for Autistic and Trans Children in Ontario. Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société, 35(2), 341–365. Slater, Jenny, Charlotte Jones et Lisa Procter (2018). «School Toilets: Queer, Disabled Bodies and Gendered Lessons of Embodiment», Gender and Education, vol. 30, no. 8, p. 951-965. Slater, Jen, et Kirsty Liddiard (2018). «Why Disability Studies Scholars Must Challenge Transmisogyny and Transphobia», Canadian Journal of Disability Studies, p. 83-93. Semaine 12 Handicaps et surdité/sourditude ***ÉVALUATION DE L’ENSEIGNEMENT*** Lectures obligatoires : • Leduc, Véro (2017). «Audisme et sourditude. Les dimensions affectives de l’oppression», Revue du Cremis, vol. 10, no. 1, p. 1-10. • Leduc, Véro (2017). «La trajectoire historique de la sourditude», Revue Relations, no. 797, Juillet-août, p. 19-20. • Gaucher, Charles (2012). «Les sourds ne gesticulent pas, ils "signent". Réflexion sur le rapport entre corps sourds et langues des signes», Anthropologie et Sociétés, vol. 36, no. 3, p. 153-170. • Marshall, Zack, et Syrus Marcus Ware (2014). «Disabilities and Deafness», dans Laura Erickson-Schroth (dir.), Trans Bodies, Trans Selves : a Resource for the Transgender Community, Oxford, Oxford University Press, p. 53-61. SI VOUS NE LISEZ PAS L’ANGLAIS, LIRE LE TEXTE SUIVANT : • Gaucher, Charles, Francesca Bourgault et Diane Demers (dir.) (2012). «Quelques pistes de réflexions : À l’usage des intervenants», Entendre parmi les sourds, Québec, Presse de l'Université du Québec, p. 84-97. Lectures suggérées : • Bauman, H-Dirksen L., et Joseph J. Murray (2013). «Deaf Studies in the 21st Century: “Deaf-Gain” and the Future of Human Diversity», dans Lennard J. Davis (dir.), The Disability Studies Reader, New York, Routledge, p. 246-260. • Brueggmann, Brenda (2010). «On (Almost) Passing», dans Lennard J. Davis (dir.), The Disability Studies Reader, 3e édition, New York, Routledge, 1re édition: 1997, p. 209-219. • Collectif P-S (2014), «La communauté sourde québécoise. Une minorité linguistique en lutte!», Revue À Babord, no. 53, février/mars. https://www.ababord.org/La-communautesourde-quebecoise • Dirksen, H. et L. Bauman (2008). Open Your Eyes: Deaf Studies Talking, Minnesota, University of Minnesota Press. • Lane, Harlan (2010). «Construction of Deafness», dans Lennard J. Davis (dir.), The Disability Studies Reader, 3e édition, New York, Routledge, 1re édition: 1997, p. 77-93. 26 Leduc, Véro., & Parent, Laurence. (2020). Handicap, sourditude et médias. Dans J. Brun, De l’exclusion à la solidarité : Regards intersectionnels sur les médias (p. 281-302). Remue-ménage. • Leduc, Véro, et Line Grenier (2017). «Signer/connecter : enjeux croisés du vieillissement, des technologies et de la sourditude», Canadian Journal of Communication, vol. 42, p. 213-233. • Mauldin, Laura (2016). Made to Hear: Cochlear Implants and Raising Deaf Children, Minneapolis, University of Minnesota Press, 215 pages. • Peers, Danielle (2018). «Sport and Social Movements by and for Disability and Deaf Communities: Important Differences in Self-Determination, Politicisation, and Activism», dans Ian Brittain et Aaron Beacom (dir.), The Palgrave Handbook of Paralympic Studies, Londres, Palgrave Macmillan, p. 71-97. • Semaine 13 Handicaps, grosseur et «obésité» Lectures obligatoires : • Deydier, Gabrielle (2017). «Introduction et Où sont les gros?», On ne naît pas grosse, Paris, Goutte d'or, p. 9-17 + 117-126. • Rousseau, Audrey (2016). «L’institutionnalisation des Fat Studies : l’impensé des “corps gros” comme modes de subjectivation politique et scientifique», Recherches Féministes, vol. 29, no. 1, p. 9-32. • Meleo-Erwin, Zoë (2014). «Queering the Linkages and Divergences: The Relationship between Fatness and Disability and the Hope for a Livable World», dans Cat Pausé et al. (dir.), Queering Fat Embodiment, Farnham, Ashgate, p. 97-113. SI VOUS NE LISEZ PAS L’ANGLAIS, VOUS POUVEZ LE REMPLACER PAR UN DES TEXTES SUIVANTS : • Mackay, Stéphanie, et Christine Dallaire (2010). «La contestation des discours sur l'obésité : YouTube et la femme “grosse” parrhésiaste», Recherches Féministes, vol. 23, no. 2, p. 7-24. • Rail, Geneviève (2014). «Femmes, “obésité” et confession de la chair : regard critique sur la Clinique de l’obésité», Labrys, études féministes, janvier-juin, En ligne : http://www.labrys.net.br/labrys25/corps/rail.htm Lectures suggérées : • Carof, Solenn (2016). «Poids», dans Rennes Juliette (dir.), Encyclopédie critique du genre. Corps, sexualité, rapports sociaux, Paris, La Découverte, p. 470-478. • Cooper, Charlotte (2010). «Fat Studies: Mapping the Field», Sociology Compass, vol. 4, no. 12, p. 1020-1034. • Friedman, May, Carla Rice et Emily R. M. Lind (2020). «A High-Risk Body for Whom? On Fat, Risk, Recognition and Reclamation in Restorying Reproductive Care through Digital Storytelling», Feminist Encounters: A Journal of Critical Studies in Culture and Politics, vol. 4, no. 2, p. 1-12. • Landry, Pierre-Luc (2020). «FAT + QUEER : réflexions sur l’intersection entre la grosseur et l’identité queer», dans Isabelle Boisclair, Pierre-Luc Landry et Guillaume Poirier Girard (dir.), Québequeer : le queer dans les productions littéraires, artistiques et médiatiques québécoises, Montréal, Presse de l'université de Montréal, p. 305-323. • McFarland, Jami, Vanessa Slothouber et Allison Taylor (2018). «Tempo-Rarily Fat: A Queer Exploration of Fat Time», Fat Studies, vol. 7, no. 2, p. 135-146. • Mollow, Anna (2015). «Disability Studies Gets Fat», Hypatia, vol. 30, no. 1, p. 199-216. • Przybylo, Ela, et Breanne Fahs (2021). «Fatness, Friendship, and “Corpu-Allyhood” Stratagems», Fat Studies, p. 1-15. • Rothblum, Esther, et Sondra Solovay (dir.) 2009. The Fat Studies Reader, Foreword by Marilyn Wann, New York, New York University Press. 27 BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE Semaine 1 Introduction : handicaps, capacitisme et perspectives anti-oppressives et intersectionnelles • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Baines, Donna (2017). Doing Anti-Oppressive Practice: Social Justice Social Work, 3e édition, Fernwood Books, 350 pages. Bilge, Sirma (2009). «Théorisations féministes de l'intersectionnalité», Diogène, vol. 225, p. 70-88. Bruce, Cynthia, et M. Lynn Aylward (2021). «Accommodating Disability at University», Disability Studies Quarterly, vol. 41, no. 2, p. 1-23. Crenshaw, Kimberlé Williams (2005). «Cartographie des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur [1994]», Cahiers du genre, vol. 2, no. 39, p. 51-82. 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Si vous désirez des clarifications, veuillez s'il vous plaît consulter votre professeur. © Alexandre Baril. Tous droits réservés. Règlement sur le bilinguisme à l’Université d’Ottawa Tout étudiant a le droit d’exiger qu’un cours se déroule dans la langue utilisée pour le décrire dans l’annuaire (Règlement académique I-2). Tout étudiant a le droit de rédiger ses travaux et de répondre aux questions d’examen dans la langue officielle de son choix, et ce, indépendamment de la langue d’enseignement du cours, à l’exception des programmes et des cours pour lesquels la langue est une exigence. Prévention de la violence sexuelle Si vous vous sentez en danger, appelez le 9-1-1 ou contactez les Services de protection du campus au 613-562-5411. L’Université d’Ottawa ne tolère aucune forme de violence à caractère sexuel. La violence sexuelle désigne tout acte de nature sexuelle commis sans consentement tel que le viol, le harcèlement sexuel ou les cyber agressions. Autant l’Université que les associations d’employées et d’employés, ainsi que d’étudiantes et d’étudiants offrent toute une gamme de ressources et de services donnant accès aux membres de notre communauté à des informations et à du soutien confidentiel, ainsi qu’aux procédures pour signaler un incident ou porter plainte. 52 Centre de l’expérience étudiante de la Faculté Le centre de l’expérience étudiante de la Faculté des sciences sociales a comme objectif de prêter main-forte tant au point de vue scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les programmes d'études de la Faculté, peu importe où ils en sont dans leurs programmes d'études. Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger avec un étudiant qui en est à sa 3e ou 4e année d'études, avoir plus d'informations sur les programmes et services offerts à l'Université d'Ottawa, ou tout simplement améliorer ses méthodes d'étude (gestion du temps, prise de notes, préparation aux examens, etc.). Le centre de l’expérience étudiante est un lieu d'échanges sur les méthodes d'études et la vie à l'université. Et les mentors sont des étudiantes et étudiants d'expérience, formés pour répondre adéquatement à vos questions. GPS académique Le GPS académique réunit au même endroit toutes les ressources de soutien aux études. Que vous ayez déjà bien entamé votre parcours ou que vous arriviez tout juste à l’Université, vous y trouverez d’excellents outils pour réussir. Grâce au GPS académique, vous pourrez : • clavarder avec une mentore ou un mentor, 7 jours sur 7; • vous inscrire à des groupes d’étude; • participer à des ateliers sur les méthodes d’étude (prise de notes, gestion du temps, préparation aux examens, gestion du stress, séance d’intégrité dans les études, …); • prendre un rendez-vous de mentorat. Santé et mieux-être Votre mieux-être est essentiel à votre succès. Si vous ne vous sentez pas bien, il peut être difficile de vous concentrer sur vos études. Des spécialistes dévoués et des pairs qui ont à cœur votre mieux-être sont toujours prêts à vous conseiller et à vous soutenir. Selon vos besoins, plusieurs services sont disponibles pour vous accompagner durant votre parcours universitaire. Voici quelques-uns de ces services : • Rencontres et soutien • Séances de counselling • Soutien par les pairs • Activité physique • Activités et ateliers centrés sur le mieux-être • Accompagnement spirituel Pour accéder aux services de counselling, vous pouvez réserver une séance en ligne ou visiter leur clinique sans rendez-vous au 100 Marie-Curie, quatrième étage. Vous pouvez également profiter de nos espaces de mieux-être sur le campus, clavarder avec un pair aidant en ligne, ou trouver des ressources disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 en utilisant le site Web. 53 Accommodements scolaires Le Service d’accès tâche d’assurer à toute la population étudiante en situation de handicap un accès égal aux environnements d’apprentissage et de recherche, au campus ainsi qu’aux programmes et activités de l’Université. Le Service d’accommodements scolaires travaille avec d’autres services universitaires pour faire du campus un milieu d’apprentissage accessible où les étudiantes et étudiants handicapés ont la même chance que les autres de s’épanouir. Nous avons l’expertise nécessaire pour vous offrir un large éventail de ressources et de services avec professionnalisme et en toute confidentialité. Exemples de services offerts • Aide à la transition des étudiantes et étudiants en situation de handicap • Mesures d’adaptation permanentes et temporaires • Développement de stratégies d’apprentissage • Examens adaptés • Transcription de matériel d’apprentissage • Services d’interprétation (LSQ et ASL) • Technologies adaptées Si vous pensez avoir besoin de nos services ou ressources, écrivez au Service d’accommodements scolaires (adapt@uOttawa.ca). Bureau des droits de la personne Le mandat de la Bureau des droits de la personne c'est d'asurer le leadership dans la création, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques, des procédures et des pratiques en matière de diversité, d’inclusion, d’équité, d’accessibilité et de prévention du harcèlement et de la discrimination. Coordonnées : 1, rue Stewart (rez-de-chaussée, pièce 121) Tél. : 613-562-5222 Courriel : respect@uOttawa.ca Centre de développement de carrière Le centre de développement de carrière vous offre une variété de services et de ressources en développement de carrière qui vous permettent de reconnaître et de mettre en valeur les compétences dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du travail. 54