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2023
Edition des liasses tapuscrites et manuscrites de notes de lecture que Maurice Blanchot aura consacré à l'oeuvre de Heidegger.
Fabula / Les colloques, Goethe, le mythe et la science. Regards croisés dans les littératures européennes, 2019
La question de la lecture chez Blanchot renvoie d'abord à sa propre manière de lire. Blanchot est un grand lecteur, qui aura passé sa vie à lire les écrivains et les philosophes de son temps. La question de la lecture intervient aussi dans les romans et récits, où les personnages sont souvent des lecteurs. Dans Thomas l'obscur, Thomas, pendant sa lecture, est persécuté par des mots qui se mettent à le regarder. Celui qui ne m'accompagnait pas est tout entier consacré à la communauté que forment l'écrivain et le lecteur. Les pages que Blanchot consacre à la lecture dans les écrits théoriques sont très rares, alors que celles consacrées à l'écriture sont innombrables. Elles n'en sont pas moins essentielles, et les articles parus en mai et décembre 1953 dans la Nouvelle nouvelle revue française, « Lire » et « La communication », repris dans L'Espace littéraire, constituent une authentique phénoménologie de la lecture qui, comme les passages sur l'écriture demandent ce que c'est qu'écrire, cherchent à penser ce que c'est que lire quand il s'agit de lire une oeuvre littéraire, dans un dialogue implicite avec la pensée de la lecture que développe Sartre dans Qu'est-ce que la littérature ?, à savoir une entente de l'appel que la liberté de l'écrivain lance à la liberté du lecteur, en lui présentant un monde qui est le sien et en lui révélant sa responsabilité à l'égard de ce monde qu'il doit transformer. Blanchot affirme que contrairement aux oeuvres matérielles, qui ont une existence objective dans l'espace, par exemple une statue, l'oeuvre littéraire n'est nulle part et, à proprement parler, elle n'est que si un lecteur la fait être.
L’écriture chez Maurice Blanchot renvoie d’abord à sa propre écriture. Jeune écrivain dans les années quarante, il publie romans (Thomas l’obscur, Aminadab, Le Très-haut), récits (L’Arrêt de mort, La Folie du jour), articles de critique littéraire dans le Journal des débats (Chroniques littéraires du Journal des Débats : avril 1941 – août 1944) et recueils d’articles (Faux pas, La Part du feu), qui lui fourniront l’expérience et les connaissances, la familiarité avec les œuvres de Mallarmé et Kafka, la lecture des premiers livres de Levinas, qui furent nécessaires à l’élaboration de sa propre pensée de l’écriture à partir des années cinquante dans L’Espace littéraire et Le Livre à venir, l’ultime article de La Part du feu, « La littérature et le droit à la mort », en constituant la première ébauche.
Cahiers de Narratologie, 2012
Philosophie n°151, 2021
Recension de GA102, Martin Heideggger, 2022
Recension du dernier volume des cahiers noirs qui vient d'être publié.
Introduction to Maintenance Management, 2024
Journal of the International Association of Buddhist Studies, 2018
Araştırma Sonuçları Toplantısı, 2024
JURNAL MEDIKA USADA, 2018
Medical Education, 2005
Glasnik Matematicki, 2000
Polis (Santiago), 2012