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Etienne Pinat

Actu-philosophia, Philosophie, Department Member
L'article compare l'approche barbarassienne de la poésie aux poétiques de Bonnefoy, Jaccottet et Du Bouchet.
Heidegger, Être et Temps (1927) Être et Temps constitue le maître-livre de Martin Heidegger (1889-1976), son chef d'oeuvre, qui est la porte d'entrée de toute sa pensée. Il est issu du travail de recherche phénoménologique qu'il effectue... more
Heidegger, Être et Temps (1927) Être et Temps constitue le maître-livre de Martin Heidegger (1889-1976), son chef d'oeuvre, qui est la porte d'entrée de toute sa pensée. Il est issu du travail de recherche phénoménologique qu'il effectue d'abord comme assistant de Husserl à Fribourg, puis comme professeur extraordinarius à Marbourg, dans ses cours publiés de nos jours dans la Gesamtausgabe. L'ouvrage paraît en 1927 et est dédié à son maître Husserl, en témoignage de vénération et d'amitié. Il s'ouvre sur une citation du Sophiste de Platon qui montre qu'il est nécessaire de poser à nouveaux frais la question du sens de « être », le but de l'ouvrage étant de dégager le temps comme horizon possible de toute compréhension de l'être, c'est-à-dire comme étant ce à partir de quoi nous comprenons l'être.
Cette conférence s'efforce de montrer ce que la dernière phénoménologie de Renaud Barbaras doit à sa lecture attentive de l'oeuvre de Philippe Jaccottet. Elle constitue un chapitre de "Donner lieu. Conférences et débats sur la cosmologie... more
Cette conférence s'efforce de montrer ce que la dernière phénoménologie de Renaud Barbaras doit à sa lecture attentive de l'oeuvre de Philippe Jaccottet.
Elle constitue un chapitre de "Donner lieu. Conférences et débats sur la cosmologie phénoménologique de Renaud Barbaras", ouvrage dirigé par Camille Riquier et Charles Bobant paru en septembre 2022 aux éditions des compagnons d'humanité.
Research Interests:
Troisième et dernière partie de ma recension consacrée à la traduction française du troisième volume des cahiers noirs de Heidegger (Ga 96).
Elle explore la manière dont Heidegger pense la seconde guerre mondiale.
Research Interests:
Deuxième partie de ma recension de la traduction française de Ga 96, troisième volume des fameux Cahiers noirs de Heidegger. Pour ce volume au contenu très politique, j'ai choisi trois entrées politiques. Après la question des remarques... more
Deuxième partie de ma recension  de la traduction française de Ga 96, troisième volume des fameux Cahiers noirs de Heidegger.
Pour ce volume au contenu très politique, j'ai choisi trois entrées politiques. Après la question des remarques antisémites dans la première partie, la deuxième partie porte sur la question de la Russie et du bolchevisme. La troisième portera sur la guerre mondiale comme guerre totale.
Research Interests:
Première partie de ma recension de la traduction française du tome 96. Il s'agit des cahiers des années 1939-1941, les carnets de guerre de Heidegger. Le propos y est essentiellement politique, et j'ai choisi trois entrées politiques pour... more
Première partie de ma recension de la traduction française du tome 96. Il s'agit des cahiers des années 1939-1941, les carnets de guerre de Heidegger. Le propos y est essentiellement politique, et j'ai choisi trois entrées politiques pour les lire : 1. Les remarques antisémites, 2. La Russie et le bolchevisme, 3. La guerre mondiale et la guerre totale.
Dans cette première partie, après une présentation générale, j'étudie la question des remarques antisémites.
Title: Maurice Blanchot et Renaud Barbaras Subtitle: Sur une affinité inconnue Author(s): PINAT, Étienne Journal: Revue Philosophique de Louvain Volume: 118 Issue: 2 Date: mai 2020-2021 Pages: 241-271 DOI:... more
Title: Maurice Blanchot et Renaud Barbaras
Subtitle: Sur une affinité inconnue
Author(s): PINAT, Étienne
Journal: Revue Philosophique de Louvain
Volume: 118    Issue: 2  Date: mai 2020-2021 
Pages: 241-271
DOI: 10.2143/RPL.118.2.3289483

Abstract :
Les pensées de Blanchot et de Barbaras s’opposent massivement comme une phénoménologie de la mort et une phénoménologie de la vie. L’article s’efforce de dépasser l’opposition in fine superficielle en montrant la multiplicité des accords entres ces pensées concernant la description d’une expérience présubjective du préobjectif et concernant le statut du langage. Pour cette raison, il fait sauter le verrou de l’opposition de Dufrenne à Blanchot en montrant qu’elle repose sur un malentendu et utilise les sources communes que sont les oeuvres de Merleau-Ponty et de Rilke comme des passerelles pour mettre au jour leur convergence de fond.

The philosophies of Blanchot and Barbaras are strongly opposed to one another as a phenomenology of death and a phenomenology of life. The article aims to overcome the ultimately superficial opposition by showing the numerous points of agreement between these views in regard to the description of a presubjective experience of the preobjective and in regard to the status of language. For this reason it breaks down the barrier of the opposition between Dufrenne and Blanchot by showing that it is based on a misunderstanding and uses common sources, namely the works of Merleau-Ponty and Rilke, as bridges in order to uncover their basic convergence.
Présentation et édition du texte d'une lettre inédite de Maurice Blanchot à un destinataire inconnu à propos de Martin Heidegger
Deuxième partie de la recension des Cahiers noirs, Ga 95.
Research Interests:
Recension du second volume des cahiers noirs traduit par Pascal David
Research Interests:
Recension et étude de GA 94, premier volume des Cahiers noirs de Martin Heidegger
Research Interests:
Recension et étude de GA 94, premier volume des Cahiers noirs traduit par François Fédier.
Research Interests:
Sur l'amour chez Blanchot
Research Interests:
Penser l’expérience du mourir et de l’écriture comme expérience de l’impossible, du Dehors, de l’autre nuit, signifie aussi en penser la dimension affective, qui peut être bonheur, joie, mais qui est d’abord maladie, souffrance et... more
Penser l’expérience du mourir et de l’écriture comme expérience de l’impossible, du Dehors, de l’autre nuit, signifie aussi en penser la dimension affective, qui peut être bonheur, joie, mais qui est d’abord maladie, souffrance et malheur.
Les romans et récits en sont tous des descriptions. Dans Thomas l’obscur, il s’agit de l’agonie d’Anne, celle du narrateur dans Le Très-Haut, de J. dans L’Arrêt de mort, de Judith et du narrateur dans Au Moment voulu, ou du moribond dans la première partie de Le Dernier homme. Les écrits théoriques permettent de voir qu’il y a là une discussion avec la phénoménologie de l’horreur de l’être irrémissible développée par Levinas dans De l’existence à l’existant, et celle de la souffrance interminable et impossible à souffrir en première personne développée dans Le temps et l’autre, qui nourrissent son interprétation du malheur chez Kafka dans La Part du feu, et celle du malheur chez Simone Weil et Robert Antelme dans L’Entretien infini.
Research Interests:
L’omniprésence dans l’œuvre de Blanchot des sentiments négatifs comme l’angoisse, l’horreur, la souffrance ou le malheur, comme expériences du mourir qui n’en finit pas de mourir, peuvent laisser croire à une noirceur et à un pessimisme... more
L’omniprésence dans l’œuvre de Blanchot des sentiments négatifs comme l’angoisse, l’horreur, la souffrance ou le malheur, comme expériences du mourir qui n’en finit pas de mourir, peuvent laisser croire à une noirceur et à un pessimisme blanchotiens. La situation est plus nuancée.
Research Interests:
La question de la responsabilité apparaît chez Maurice Blanchot dans L’Entretien infini, Le Pas au-delà et L’Ecriture du désastre, en dialogue avec la manière dont elle est pensée par Levinas dans Totalité et infini et Autrement qu’être... more
La question de la responsabilité apparaît chez Maurice Blanchot dans L’Entretien infini, Le Pas au-delà et L’Ecriture du désastre, en dialogue avec la manière dont elle est pensée par Levinas dans Totalité et infini et Autrement qu’être ou au-delà de l’essence.
Research Interests:
Si l’œuvre de Blanchot est une pensée de la littérature, elle est nécessairement une pensée de la parole et du langage. Elle est aussi une pensée du silence qui en est constitutif. Conformément au partage entre le possible et... more
Si l’œuvre de Blanchot est une pensée de la littérature, elle est nécessairement une pensée de la parole et du langage. Elle est aussi une pensée du silence qui en est constitutif. Conformément au partage entre le possible et l’impossible, la mort comme pouvoir du négatif et la mort comme événement impossible, le Dehors et le monde, le temps et l’absence de temps, la première nuit et l’autre nuit, la première et la seconde versions de l’imaginaire, la solitude dans le monde et la solitude essentielle, la parole se laisse décrire, dans le prolongement de Mallarmé, selon deux versions, parole « brute » et parole « essentielle », deux versants d’un seul et même langage auxquels doivent correspondre deux versions du silence.
Research Interests:
C'est pour penser l'expérience de l'écriture comme expérience du mourir impersonnel qui ouvre à l'autre nuit de l'imaginaire que Blanchot est amené à analyser la solitude dans L'Espace littéraire, d'abord dans l'article de 1953, « La... more
C'est pour penser l'expérience de l'écriture comme expérience du mourir impersonnel qui ouvre à l'autre nuit de l'imaginaire que Blanchot est amené à analyser la solitude dans L'Espace littéraire, d'abord dans l'article de 1953, « La solitude essentielle », puis dans la première annexe « I. La solitude essentielle et la solitude dans le monde ». Conformément à la pensée du double qui fait qu'il y a deux versions de la mort, de la nuit, de l'imaginaire, il y a aussi deux versions de la solitude qui leur correspondent. La solitude essentielle ne se laisse comprendre qu'à partir de la solitude dans le monde à laquelle elle met fin, solitude déjà mise en évidence par Heidegger et Levinas comme la manière dont l'homme se rapporte à son être. Heidegger montre dans Sein und Zeit que le Dasein est à chaque fois mien, je me rapporte à cet être comme au mien, celui dont j'ai la charge, et dont nul ne peut me décharger. Ce rapport est une solitude en cela que je suis seul à pouvoir assumer cet être dans la résolution authentique, solitude qui se révèle dans la possibilité de la mort que personne ne peut assumer à ma place, personne ne pouvant me délivrer de ma mortalité en mourant pour moi. Il ne s'agit pas d'une solitude ontique, contingente, consistant à se retrouver seul dans une pièce ou bien à ne plus fréquenter ses semblables ou à s'adonner à l'érémitisme. Il s'agit d'une solitude constitutive de notre être, donc ontologique et nécessaire, quoi qu'il en soit de la présence ou de l'absence d'autrui à nos côtés, que Heidegger appelle le « solipsisme existential » (Sein und Zeit, § 40). Dans De l'existence à l'existant et Le temps et l'autre, Levinas reprend et prolonge cette analyse pour montrer dans une démarche génétique comment le sujet en vient à se poser comme un existant, un Je, à partir d'un anonymat premier qui est la veille insomniaque impersonnelle dans la nuit de l'il y a où toutes choses ont disparu mais où l'existence toute nue apparaît. L'hypostase est l'arrachement à l'existence anonyme et la position de l'existant en première personne, par le fait que le moi s'enchaîne à son existence qu'il assume comme la sienne, il est rivé à lui-même sans pouvoir s'en défaire, et c'est ce rapport à soi qui est la solitude. Le « je suis » est en tant que tel solitude car unité avec soi-même, ne faire qu'un : « La solitude n'apparaît donc pas comme un isolement de fait d'un Robinson (…), mais comme l'unité indissoluble entre l'existant et son oeuvre d'exister » (Le temps et l'autre, p. 22). C'est cette solitude qui est analysée par Blanchot dans la première annexe de L'Espace littéraire comme solitude « au niveau du monde » (L'Espace littéraire, p. 337), par opposition à la solitude essentielle qui est ouverture au Dehors, donc solitude en deçà du monde. Il renvoie explicitement à Heidegger en des considérations déjà développées dans « La littérature et le droit à la mort » où il renvoyait à Levinas, à savoir que la mort possible comme pouvoir du négatif est la négation de l'existence nue, matérielle, hors-sens, qui fait surgir le monde, la lumière du sens. Appliquée à soi, cette négation est la position du Je en première personne. La position du Je consiste donc à se séparer de l'être anonyme, est une décision d'être sans être. Cette solitude dans le monde est d'abord inapparente car le sujet existe avec ses semblables dans un monde commun. Elle se révèle quand le pouvoir de séparation à l'égard de l'être consiste à se séparer des autres hommes : « l'absolu d'un Je suis qui veut s'affirmer sans les autres. C'est là ce qu'on appelle généralement solitude (au niveau du monde) » (L'Espace littéraire, p. 338). Heidegger montrait dans Sein und Zeit que c'est l'angoisse qui révèle au Dasein le solipsisme existential et dans Qu'est-ce que la métaphysique ? qu'elle est une expérience du néant. Blanchot y fait implicitement référence en montrant que dans l'ébranlement de l'angoisse « la solitude du « Je suis » découvre le néant qui le fonde »
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L’impersonnel désigne chez Blanchot la perte du rapport à soi, une expérience qui n’est pas vécue en première personne, l’absence du Je, le passage du Je au Il neutre, le On, le Quelqu’un, l’anonyme, la solitude essentielle. Conformément... more
L’impersonnel désigne chez Blanchot la perte du rapport à soi, une expérience qui n’est pas vécue en première personne, l’absence du Je, le passage du Je au Il neutre, le On, le Quelqu’un, l’anonyme, la solitude essentielle. Conformément à la pensée du double qui distingue toujours deux versions de la mort, du temps, ou encore du langage, selon le possible et l’impossible, le Je chez Blanchot est du côté du possible quand l’impersonnel est du côté de l’impossible. L’impersonnel est aussi expérience du mourir, de l’autre nuit, du temps de l’absence de temps, du Dehors, du Neutre, du désastre, que Blanchot considère comme caractéristique de l’écriture littéraire.
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La question de la lecture chez Blanchot renvoie d'abord à sa propre manière de lire. Blanchot est un grand lecteur, qui aura passé sa vie à lire les écrivains et les philosophes de son temps. La question de la lecture intervient aussi... more
La question de la lecture chez Blanchot renvoie d'abord à sa propre manière de lire. Blanchot est un grand lecteur, qui aura passé sa vie à lire les écrivains et les philosophes de son temps. La question de la lecture intervient aussi dans les romans et récits, où les personnages sont souvent des lecteurs. Dans Thomas l'obscur, Thomas, pendant sa lecture, est persécuté par des mots qui se mettent à le regarder. Celui qui ne m'accompagnait pas est tout entier consacré à la communauté que forment l'écrivain et le lecteur. Les pages que Blanchot consacre à la lecture dans les écrits théoriques sont très rares, alors que celles consacrées à l'écriture sont innombrables. Elles n'en sont pas moins essentielles, et les articles parus en mai et décembre 1953 dans la Nouvelle nouvelle revue française, « Lire » et « La communication », repris dans L'Espace littéraire, constituent une authentique phénoménologie de la lecture qui, comme les passages sur l'écriture demandent ce que c'est qu'écrire, cherchent à penser ce que c'est que lire quand il s'agit de lire une oeuvre littéraire, dans un dialogue implicite avec la pensée de la lecture que développe Sartre dans Qu'est-ce que la littérature ?, à savoir une entente de l'appel que la liberté de l'écrivain lance à la liberté du lecteur, en lui présentant un monde qui est le sien et en lui révélant sa responsabilité à l'égard de ce monde qu'il doit transformer. Blanchot affirme que contrairement aux oeuvres matérielles, qui ont une existence objective dans l'espace, par exemple une statue, l'oeuvre littéraire n'est nulle part et, à proprement parler, elle n'est que si un lecteur la fait être.
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L’écriture chez Maurice Blanchot renvoie d’abord à sa propre écriture. Jeune écrivain dans les années quarante, il publie romans (Thomas l’obscur, Aminadab, Le Très-haut), récits (L’Arrêt de mort, La Folie du jour), articles de critique... more
L’écriture chez Maurice Blanchot renvoie d’abord à sa propre écriture. Jeune écrivain dans les années quarante, il publie romans (Thomas l’obscur, Aminadab, Le Très-haut), récits (L’Arrêt de mort, La Folie du jour), articles de critique littéraire dans le Journal des débats (Chroniques littéraires du Journal des Débats : avril 1941 – août 1944) et recueils d’articles (Faux pas, La Part du feu), qui lui fourniront l’expérience et les connaissances, la familiarité avec les œuvres de Mallarmé et Kafka, la lecture des premiers livres de Levinas, qui furent nécessaires à l’élaboration de sa propre pensée de l’écriture à partir des années cinquante dans L’Espace littéraire et Le Livre à venir, l’ultime article de
La Part du feu, « La littérature et le droit à la mort », en constituant la première ébauche.
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Parce que Blanchot s’efforce de penser l’écriture comme mourir, comme expérience de l’autre nuit, du Dehors, du Neutre, il doit aussi dégager la dimension temporelle de cette expérience. Expérience d’un en deçà du monde, expérience de... more
Parce que Blanchot s’efforce de penser l’écriture comme mourir, comme expérience de l’autre nuit, du Dehors, du Neutre, il doit aussi dégager la dimension temporelle de cette expérience. Expérience d’un en deçà du monde, expérience de l’impossible, elle doit être aussi expérience d’un temps autre que le temps quotidiennement expérimenté dans le monde des activités du jour. Conformément à la pensée de la duplicité de l’expérience, du double, qui fait qu’il y a deux versions du langage, de la mort, de l’image, de la nuit ou encore de la solitude, il doit y avoir deux versions du temps qui leur correspondent. Nous partirons du temps du monde. A celui-ci s’oppose l’autre temps qui est l’interminable, l’incessant. Il est un « passé, avenir » sans présent, retour éternel, qui est aussi le temps de l’écriture dont les récits témoignent.
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Recension de "Friedrich-Wilhelm von Hermann, Francesco Alfiero : Martin Heidegger. La vérité sur ses Cahiers noirs"
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Edition des liasses tapuscrites et manuscrites de notes de lecture que Maurice Blanchot aura consacré à l'oeuvre de Heidegger.
Le premier trimestre de l’année de terminale en "Humanités, Littérature et Philosophie" porte sur la recherche de soi. Dans ce cours de philosophie, Etienne Pinat traite de la question de l'éducation à partir d’une étude suivie de pensées... more
Le premier trimestre de l’année de terminale en "Humanités, Littérature et Philosophie" porte sur la recherche de soi.
Dans ce cours de philosophie, Etienne Pinat traite de la question de l'éducation à partir d’une étude suivie de pensées de Montaigne, Rousseau, Condorcet, Kant, Dewey et Arendt.
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Dans ce cours de philosophie, Etienne Pinat traite de la question de la création, entre continuité et rupture, dans les domaines de l'art (futurisme, expressionnisme, dadaïsme, surréalisme), des sciences (géométries non-euclidiennes, relativité, physique quantique) et de la philosophie (phénoménologie et philosophie analytique).
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Le premier trimestre de l’année de terminale en "Humanités, Littérature et Philosophie" porte sur la recherche de soi. Dans ce cours de philosophie, Etienne Pinat traite des métamorphoses du moi à partir d’une étude suivie de pensées de... more
Le premier trimestre de l’année de terminale en "Humanités, Littérature et Philosophie" porte sur la recherche de soi.
Dans ce cours de philosophie, Etienne Pinat traite des métamorphoses du moi à partir d’une étude suivie de pensées de Descartes, Pascal, Locke, Leibniz, Hume, Nietzsche, Bergson, Kierkegaard, Heidegger, Sartre et Levinas.
Research Interests:
Le programme de 1ère "Humanité Littérature et Philosophie" commence par un trimestre sur les pouvoirs de la parole. Dans ce cours, Etienne Pinat, professeur agrégé de philosophie, explore ces pouvoirs dans la pensée grecque de... more
Le programme de 1ère "Humanité Littérature et Philosophie" commence par un trimestre sur les pouvoirs de la parole. Dans ce cours, Etienne Pinat, professeur agrégé de philosophie, explore ces pouvoirs dans la pensée grecque de l'Antiquité, plus particulièrement chez Platon et Aristote. Les oeuvres essentielles, tels le Gorgias, la Rhétorique, le Ion ou la Poétique, sont expliquées pas à pas.
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Thibaut Gress et Etienne Pinat (dir.), "La philosophie en 60 livres", aux éditions Ellipses, mars 2021.
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Que la pensée de Kierkegaard constitue une source majeure de l'analytique existentiale de Heidegger fut compris très tôt par sa première génération de lecteurs en France, Jean Wahl, Jean-Paul Sartre ou encore Emmanuel Levinas, mais elle... more
Que la pensée de Kierkegaard constitue une source majeure de l'analytique existentiale de Heidegger fut compris très tôt par sa première génération de lecteurs en France, Jean Wahl, Jean-Paul Sartre ou encore Emmanuel Levinas, mais elle est très vite passée pour bien connue, de sorte qu'on s'est cru dispensé d'en faire l'étude détaillée. On a cru à tort que l'inspiration kierkegaardienne de Heidegger se limitait à quelques thèmes comme l'existence ou l'angoisse. Cet essai entend montrer que la filiation va bien au-delà de ce que Heidegger reconnait explicitement, et que ce sont en fait tous les stades de l'existence chez Kierkegaard qui l'inspirent pour penser aussi bien l'inauthenticité que l'authenticité de l'existence dans "Être et temps".
Le coeur de cette source kierkegaardienne de la pensée de Heidegger est à trouver dans la manière dont ce dernier entend penser l'authenticité de l'existence, à savoir comme une résolution. L'ensemble des déterminations qui la caractérisent trouve sa source dans une réappropriation du stade éthique qui entend à chaque fois en neutraliser la portée éthique, dans la mesure où l'analytique existentiale se veut axiologiquement neutre, se tenant en-deçà de tout propos moralisant. La genèse de la résolution depuis l'existence inauthentique grâce à l'angoisse provient de la genèse du stade éthique depuis l'esthétique grâce au désespoir. Résolution et stade éthique signifient tout deux choix de soi, choix du choix, silence gardé, ouverture à la vérité de l'existence et conquête d'une ipséité. La temporalité et l'historialité authentiques trouvent elles aussi leur source essentielle dans ce stade. L'étude de ce problème d'histoire de la philosophie ouvre alors à une réflexion sur un problème plus directement philosophique : si la résolution provient d'une neutralisation de la portée éthique de concepts kierkegaardiens, cette résolution est-elle encore compatible avec la vie éthique ? Cet essai prend alors un tournant vers une interprétation critique de la pensée de Heidegger en montrant qu'elle se révèle in fine incompatible avec toute pensée éthique, dans la mesure où la résolution fonctionne comme une réduction existentielle de l'éthique. Cette dernière témoigne une fois de plus de la source kierkegaardienne dans la mesure où elle trouve son origine dans le stade religieux, à savoir dans la suspension téléologique de l'éthique.

Étienne Pinat est professeur agrégé de philosophie et collaborateur du site Actu-philoso-phia.

Parution le 17 janvier 2018
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Cette intervention au colloque sur L'appartenance s'efforcera de montrer que ce que ce livre doit à la poétique de Philippe Jaccottet. Colloque autour de L’Appartenance. Vers une cosmologie phénoménologique de Renaud Barbaras... more
Cette intervention au colloque sur L'appartenance s'efforcera de montrer que ce que ce livre doit à la poétique de Philippe Jaccottet.

Colloque autour de

L’Appartenance. Vers une cosmologie phénoménologique

de Renaud Barbaras



Organisation

Faculté de Philosophie de l’Institut Catholique de Paris

Camille Riquier et Charles Bobant



Lieu

Institut Catholique de Paris

Amphithéâtre René Rémond



En présence de l’auteur.



Par ses thèmes, sa conceptualité, par sa densité philosophique, le livre L’Appartenance. Vers une cosmologie phénoménologique publié en 2019 peut être tenu pour le point d’aboutissement, sinon charnière, du cheminement intellectuel de Renaud Barbaras. Dans le même temps l’ouvrage, commandé par l’impératif d’éliminer tout dualisme résiduel, apparaît comme en rupture vis-à-vis d’un certain nombre d’acquis des textes antérieurs, tels que le partage de la cosmologie et de la métaphysique, la dualité de l’archi-mouvement et de l’archi-événement ou la distinction entre vivant et non-vivant. Les 12 intervenantes et intervenants du colloque (L. Ascarate, C. Bobant, É. Boublil, A. Deudon, E. Falque, C. Furtwängler, M. Goy, T. Gress, G. Jean, C.-A. Mangeney, É. Pinat, C. Riquier) se donnent pour objectif d’interroger cette évolution théorique et la place de L’Appartenance au sein de l’élaboration philosophique de Renaud Barbaras.
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La question du péril écologique qui nous menace est maintenant partout présente, et elle concerne aussi le débat philosophique qui a vu ces dernières années se développer le domaine de la philosophie de l’environnement. Nous nous... more
La question du péril écologique qui nous menace est maintenant partout présente, et elle concerne aussi le débat philosophique qui a vu ces dernières années se développer le domaine de la philosophie de l’environnement. Nous nous proposons d’éclairer cette question par une introduction à l’œuvre fondatrice de Hans Jonas, Le Principe responsabilité, dont les thèses structurent, que les acteurs le sachent ou non, tous les débats écologiques contemporains.