Pascal

The main component of this program is a simultaneous representation of the unit cell and the calculated powder pattern. It allows the manipulation of the crystal structure by moving selected atoms of the asymmetric unit. The resulting powder pattern can be directly compared to experimental data in order to obtain reliable starting values for further computations in refinement programs.

Утверждение, что философы в своей трактовке различных философских категорий осознанно или неосознанно опираются на возможности, предоставляемые им языком, звучит как трюизм, но часто игнорируется в конкретных исследованиях. В статье наличие непосредственных связей между семантической структурой слова на базовом уровне и его философскими интерпретациями продемонстрировано на материале сопоставления интерпретаций категории скуки Б. Паскалем и М. Хайдеггером. Несмотря на то, что многие исследователи воспринимают ennui и Langeweile как строго соответствующие друг другу понятия, внимательный анализ показывает наличие существенных особенностей в их семантической структуре. Интерпретации Паскаля и Хайдеггера в значительной степени исходят из этих особенностей, доводя их до концептуального оформления.

Si Pascal et Descartes, scientifiques et philosophes, se sont rencontrés à Paris, les 23 et 24 septembre 1647, lors du voyage en France de Descartes, et alors que Pascal était malade, c’était surtout pour parler des expériences sur le vide, de la machine arithmétique de Pascal et de la maladie de celui- ci. La plus jeune sœur de Pascal, Jacqueline, a évoqué la rencontre dans une lettre à l’aînée, Gilberte, devenue Mme Périer. En rester à l’opposition tranchée de caractères entre Descartes le rationaliste et Pascal le mystique,-opposition qui a nourri la pièce de Jean-Claude Brisville, L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune-, serait oublier que Descartes et Pascal font chacun mention de l’autre dans leurs écrits, et que leur différence d’âge et le rayonnement des textes cartésiens forcent à examiner l’influence que Descartes a exercée sur le jeune Pascal.

L’article fait partie de la série publiée dans la rubrique Traits de plume de la revue Dialogues de Descartes de l’Université Paris-Descartes (Paris 5).

Nombreux sont les auteurs aujourd'hui en philosophie qui abordent l'identité collective-celle d'une société ou d'une nation-par le concept d'imaginaire social. Mais l'imaginaire, ainsi valorisé, semble ne pas suffisamment prendre en compte ce que les auteurs classiques disaient déjà de l'imagination : qu'elle est si puissante en l'homme qu'elle provoque de la déraison, et rend essentiel le jeu de l'illusion dans la vie collective. Aborder la vie collective par l'imaginaire social suppose de faire une place à l'irrationnel. Le présent article tente de le faire en procédant en deux temps : d'abord en proposant une nouvelle approche de l'imaginaire social qui à la fois prend acte que tout n'est que représentation en société, et traite du « commun » et de tout ce qui vient le déterminer ; il sera question, dans un deuxième temps, de relire Pascal, pour d'une part comprendre combien l'imagination dispose de tout, mais aussi quel lien penser entre la politique, l'imaginaire social, et l'identité collective.

Ecrire un algorithme d'un module récursif qui permet de vérifier l'existence d'un entier X dans un tableau T de N entiers (N=10) , en utilisant la méthode de recherche séquentielle N.B. : La recherche séquentielle ou recherche linéaire ou recherche par balayage est une méthode de recherche pour trouver une valeur dans un tableau. Elle consiste à parcourir les éléments un par un, jusqu'à ce que l'élément soit trouvé, ou que toutes les cases aient été vérifiées.

The concepts “science” and “religion” are both products of modernity.  “Religion” took on its present meaning in the seventeenth century, “science,” during the nineteenth.  An understanding of the social and historical processes which have led to the formation of the dual categories “science” and “religion” is vital for any assessment of their current relationship.  In each instance, the formation of the category came about through a process of reification which shifted the focus of attention away from the relevant human activities to abstract bodies of knowledge or sets of propositions.  This has led to a distorted understanding of the phenomena which these terms purport to represent, a distortion which is magnified in discussions of their putative relationship.  The constructed nature of the science-religion relation suggests the need for revision of standard approaches to the science and religion question.

Notre travail interroge l’affinité entre une figure – le paradoxe – et le discours sur les mœurs, tel qu’il s’invente et se développe de Montaigne à La Bruyère : il étudie l’appropriation d’un fait de langue et sa requalification en fait de style. La confrontation des théories existantes sur le paradoxe aux exemples de notre corpus fait apparaître la gradualité de la figure, dont la configuration prototypique connaît des réalisations discursives de forme et d’étendue variables, et dont l’étude stylistique implique l’articulation des points de vue microstructural et macrostructural. En promouvant une approche englobante, continuiste et contextualisée des formes de l’écriture paradoxale, nous soulignons la dimension matricielle du paradoxe, sa propension à constituer, pour les textes que nous étudions, un principe générateur, une forme ordonnatrice : l’étymon d’un style. Nous défendons en effet l’idée selon laquelle le paradoxe constitue un lieu commun de la prose moraliste, c'est-à-dire la forme-sens dans laquelle se cristallisent une éthique et une esthétique, un rapport soupçonneux aux vérités admises et aux discours institués. L’examen des différents usages de la figure et des fonctions qui lui sont dévolues nous permet ainsi d’éclairer les soubassements épistémologiques de l’entreprise moraliste.

Preface to Logos: A Journal of Catholic Thought and Culture 20:4 (Fall 2017).  In this essay I reflect on the fear of eternity, "apeirophobia" as it is sometimes called, noting how such fears are natural given the biblical dictum that God has put eternity in the mind of men.  Though natural, they must be overcome as it is the goal of Catholic Christian life to know God whose eternity and omnipresence are reflected in the vastness of universal space and time. In fact, the Christian goal is to probe God's presence through all disciplines, a goal that this journal has had from its beginnings.  I close by reflecting on the successes and the future goals for the journal.

Erasmus - Early Modern Moral Philosophy - Renaissance - Philosophia Christi  - St Paul - Augustine - Platonism - Agricola - Taylor - Plato - Aristotle - Cicero - Varro - Stoicism - Epicurianism - Pico - Valla - Montaigne - Coornhert - Lipsius - Geesteranus - Walaeus - Hobbes - Geulincx - Bontekoe - Spinoza - De Courcelles - Pascal -  Theology - Philosophy

La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. Roseau pensant. — Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai pas davantage en possédant des terres : par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends. Les Pensées, de Blaise Pascal (1670) Fragments 347, 348 édition de référence L. Brunschvicg. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. Roseau pensant. — Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai pas davantage en possédant des terres : par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends. Les Pensées, de Blaise Pascal (1670) Fragments 347, 348 édition de référence L. Brunschvicg. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. Roseau pensant. — Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai pas davantage en possédant des terres : par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends. Les Pensées, de Blaise Pascal (1670) Fragments 347, 348 édition de référence L. Brunschvicg.

In 2002, just a few months after receiving my PhD, the San Paolo editions published my thesis with the title Teologia della modernità. Percorsi e Figure (San Paolo, Cinisello Balsamo 2002). The volume was out of print in a couple of years and was never reprinted. I thought I would make it available in chapters, beginning with the third part, the theological one, which I have less revised or used in other papers. The chapter in question deals with the interpretation of modernity offered by von Balthasar with particular reference to volume 5 of Glory. Since this is a text that is almost twenty years old, the bibliography is a bit out of date (although I have not seen any significant new titles on the subject) and some statements I would probably reformulate today. Since this is a draft file of the volume, there may be misprints or mistakes that were corrected in the printed version.

Nel 2002, pochi mesi dopo aver conseguito il dottorato, le edizioni San Paolo pubblicarono la mia tesi con il titolo Teologia della modernità. Percorsi e Figure (San Paolo, Cinisello Balsamo 2002). Il volume andò esaurito nel giro di un paio di anni e non è stato più ristampato. Ho pensato allora di metterlo a disposizione per capitoli iniziando dalla terza parte, quella teologica, che meno di tutte è stata da me rielaborata o ripresa in altre pubblicazioni. Il capitolo in questione tratta dell’interpretazione della modernità che offre von Balthasar con particolare riferimento al volume 5 di Gloria. Trattandosi di un testo che ha ormai quasi venti anni, la bibliografia è un po’ datata (anche se non ho visto grandi nuovi titoli sul tema) e alcune affermazioni probabilmente oggi le riformulerei. Trattandosi del file della bozza del volume possono esserci refusi o errori poi corretti sulla versione stampata

In the 1654-1713 period, modern probability emerged simultaneously from the calculations on games of chances and their applications to business and law; as well as from the calculations and tables concerning large collections of data as in mortality tables; and from the philosophical and theological concept of qualitative probability, as inherited from Aristotle and Aquinas and revised by the Jesuit casuists. The standard solution of the division problem discovered in 1654 by Pascal and Fermat allowed the idea of quantifying uncertainty, and after fifty years of difficulties in conceptualisation, shifted from a theological doctrine of probability to a mathematical theory of probabilities. At first an instrument to support a rational decision under uncertainty, it progressively became a tool of epistemic measurement of belief, an objective measure of uncertainty and a new logic against the progress of scepticism. This enlightens modern discussions on the nature of probability.

Pascal. Pensieri. 186. Una canna che pensa. L'uomo non è che una canna, la più debole della natura (1), ma è una canna che pensa. Non serve che l'universo intero si armi per schiacciarlo; un vapore, una goccia d'ac-qua è sufficiente per ucciderlo (2). Ma se l'universo lo schiacciasse, l'uomo sarebbe comunque più nobile (3) di ciò che l'uccide perché sa di morire e conosce il potere che l'universo ha su di lui, mentre l'universo non ne sa nulla (4). Tutta la nostra dignità consiste dunque nel pensiero. È da qui che bisogna partire, non dallo spazio e dalla durata, che noi non sapremmo riempire. Impegniamoci quindi a pensare bene (5): ecco il principio della morale. (1)

On se propose d’écrire un programme en pascal nommé Tri_Fich qui permet de :
Remplir un fichier nommé Fch.txt avec N chaînes (avec 8<N≤20 et chaque chaîne est composée exactement par 10 lettres alphabétiques et la première lettre doit être en majuscule)
Afficher le contenu de ce fichier
Trier le contenu de ce fichier dans l’ordre croissant par ordre alphabétique
Afficher le contenu de ce fichier après le tri

Çeviren: Murat Erşen

Risaleler’in ortak tarafı Pascal’ın yaşamında belli durumlarla ilişkili olmaları ve toplamda onun bir tür otobiyografisini vermeleridir.  Felsefe tarihinin ilk röportajlarından birini de içeren, geometrik yönteme, felsefeye, ahlak ve siyasete ve dinsel duyarlığa ilişkin ayırt edici numuneler olan en bilindik yazılarını ya da sohbetlerini bir araya getiren bu derleme “Biz modernler, eskilerden daha fazlasını görüyoruz” diyen Pascal’ın düşünsel zenginliğinin, derinliğinin ve evrenselliğinin en güzel örneklerini sunuyor:

(Tanıtım Bülteninden)


Hamur Tipi : 2. Hamur
Sayfa Sayısı : 104
Ebat : 13,5 x 21,5
İlk Baskı Yılı : 2017
Baskı Sayısı : 1.Basım

Comprendre les concepts rencontrés dans les langages de programmation.

Grammaire, syntaxe et sémantique d'un langage. Concepts : types simples, objets, hérédité, polymorphisme, confinement, types structurés. Instructions : expressions, boucles aiguillages. Fonctions et procédures : coroutines, modes de passage des paramètres, visibilité des identificateurs. Étude comparative de quelques langages qui seront : LISP, COBOL, SMALLTALK et PASCAL OBJET DELPHI.  

There is an infinity of figures and of movements, present and past, which enter into the efficient cause of my present writing, and in its final cause, there are an infinity of slight tendencies and dispositions of my soul, present and past.1

Since the 17th century significant changes are observed in the content of philosophical discourse, as in the beginnings of modernity we notice a sequence of events that led to a new perspective on the image of the world. An essential role in this change was played by Descartes’ discourse and thought, which was considered the “founder of modern philosophy” as he established a new philosophical system of thought on man, ethics and science.

Descartes’ words and deeds are considered essential for the development of new philosophical currents, which addressed the human attitude through constant technological and social changes, while formulating the approach and attitude of life that he should follow by criticizing the institutions that appeared as authorities. So the book is a short historical journey, in which we will present the evolution of philosophical thought from 17th to 20th century. We will refer to the most important philosophical currents of this period, such as Rationalism, Empiricism, Existentialism and Phenomenology, highlighting the work and thought of the most important representatives of these currents. This attempt is not intended to show which current or which philosopher has proposed the best philosophical system, as after all almost all have some common principles, but seeks to highlight the evolution of philosophical discourse on man and appreciate the different approaches of ethical anthropology.

Aphorisms—or philosophical short sayings—appear everywhere, from Confucius to Twitter, the Buddha to the Bible, Heraclitus to Nietzsche. Yet despite this ubiquity, the aphorism is the least studied literary form. What are its origins? How did it develop? How do religious or philosophical movements arise from the enigmatic sayings of charismatic leaders? And why do some of our most celebrated modern philosophers use aphoristic fragments to convey their deepest ideas? In A Theory of the Aphorism, Andrew Hui crisscrosses histories and cultures to answer these questions and more.

With clarity and precision, Hui demonstrates how aphorisms—ranging from China, Greece, and biblical antiquity to the European Renaissance and nineteenth century—encompass sweeping and urgent programs of thought. Constructed as literary fragments, aphorisms open new lines of inquiry and horizons of interpretation. In this way, aphorisms have functioned as ancestors, allies, or antagonists to grand systems of philosophy.

Encompassing literature, philology, and philosophy, the history of the book and the history of reading, A Theory of the Aphorism invites us to reflect anew on what it means to think deeply about this pithiest of literary forms.



“This is a landmark book of enormous originality and breathtaking scope, immensely learned and beautifully written. Andrew Hui shows us why the aphorism has been omnipresent in world philosophy and religion: the aphorism provokes, confuses, reveals, and inspires in a different way on every page. His explanatory model draws vital new connections over geography and time as authors and their readers move constantly between density and unfolding, canonization and radical openness.”—Kristine Haugen, California Institute of Technology

Precursore involontario di una scrittura rapsodica e concisa, tentato costantemente dal suo stesso genio, matematico e teologo, filosofo suo malgrado, Pascal, dopo quasi quattro secoli, continua a esercitare un fascino, un interesse e un profondo senso di debito intellettuale in buona parte del pensiero contemporaneo.
La svolta decisiva che egli ha impresso al discorso filosofico e teologico, e che lo rende ancora così attuale, risiede nel suo sguardo primariamente rivolto verso l’uomo nella sua dimensione concreta – esistenziale, diremmo oggi. Verso l’uomo in carne e ossa, in sangue e spirito; verso quell’essere a metà tra l’«angelo» e la «bestia», sospeso tra la natura e la trascendenza, conficcato nel finito e proteso all’infinito, «credulo e incredulo, timido e temerario», «un nulla rispetto all’infinito, un tutto rispetto al nulla», tanto più grande quanto più conscio della sua miseria, tanto meno misero quanto meno orgoglioso della sua grandezza, incapace di stare con se stesso e al contempo insoddisfatto in qualsiasi contesto sociale si trovi.

A partir d'un premier exemple de sentiment, celui de l'amour sous la forme de l'amourpropre,
j'aurai l'ambition de démontrer que la conception pascalienne du sentiment se
fonde sur la définition cartésienne de la passion. Je désignerai ensuite, dans le corps, la
source de ce sentiment , fruit de la coutume, et je définirai la psychologie pascalienne
du sentiment du coeur comme une psychologie cartésienne décapitée. En effet, nous
n'avons plus une raison capable de saisir la vérité dans l'évidence: sous le règne de la
seconde nature, sous la domination du corps, l'évidence n'est, comme le disait
Gassendi, qu'un degré de persuasion. Nous sommes donc livrés aux passions, c'est-àdire,
selon la formule cartésienne, à “ certaines façons confuses de penser qui
proviennent et dépendent de l'union et comme du mélange de l'esprit et du corps ”, sans
pouvoir suspendre notre jugement. Nous devons donc “ travailler pour l'incertain ”,
bien choisir les sentiments ou passions que nous souhaitons susciter en nous-mêmes
par l'effet de l'habitude: nous nous engageons ainsi sur des sentiments incertains que
rien ne distingue, formellement, d'autant de fantaisies.