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McKenna  Antony
  • Chaponost, Rhône-Alpes, France
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  • Antony McKenna, former pupil of Christ’s Hospital (Horsham, Sussex), and of Brasenose College, Oxford, Emeritus Profe... moreedit
Le judaïsme a joué un rôle crucial dans la définition des idéologies et des doctrines religieuses depuis l'antiquité (Hécatée, Manéthon, Apion, Flavius Josèphe) et cette importance s'est accrue à l'époque de la définition de la doctrine... more
Le judaïsme a joué un rôle crucial dans la définition des idéologies et des doctrines religieuses depuis l'antiquité (Hécatée, Manéthon, Apion, Flavius Josèphe) et cette importance s'est accrue à l'époque de la définition de la doctrine chrétienne . Dans la littérature apologétique chrétienne, la formule de saint Paul est constamment mise en avant : “La lettre tue, mais l'esprit vivifie” (2 Corinthiens, 3, 6) pour condamner le “littéralisme” de la Loi juive par opposition à la leçon spirituelle du Christ, qui est résumée par la formule de Pascal : “Tout ce qui ne va point à la charité est figure” . À travers les manuscrits philosophiques clandestins des 17e et 18e siècles, nous verrons que l'antijudaïsme joue un rôle tout aussi important dans l'expression du scepticisme religieux et de l'anti-christianisme de l'époque moderne.
J'envisage les Pensées constituent une argumentation qui vise à convaincre l'incroyant de la vérité de la foi. Il s'agit donc examiner chaque étape de l'argumentation afin d'en saisir la cohérence logique – puisqu'il s'agit de convaincre... more
J'envisage les Pensées constituent une argumentation qui vise à convaincre l'incroyant de la vérité de la foi. Il s'agit donc examiner chaque étape de l'argumentation afin d'en saisir la cohérence logique – puisqu'il s'agit de convaincre – et de saisir la nature de la foi “humaine” à laquelle Pascal espère que son interlocuteur finira par adhérer. Il ne s’agit pas d’opposer la philosophie à la théologie, mais de démontrer que Pascal interprète la doctrine augustinienne au moyen des instruments d’analyse philosophique – psychologique, épistémologique et politique – fournis par les philosophes contemporains : Descartes, Gassendi et Hobbes, en particulier. Du même coup, nous entrevoyons la nature de l’incroyance à laquelle il s’attaque dans les Pensées.
Les errements d’Yves de Vallone (1666/67-1705) et les péripéties de sa carrière sont remarquables. Engagé malgré lui dans la Congrégation de Sainte-Geneviève à l’âge de 16 ans, il s’enflamme lorsqu’il est informé qu’il existe une « petite... more
Les errements d’Yves de Vallone (1666/67-1705) et les péripéties de sa carrière sont remarquables. Engagé malgré lui dans la Congrégation de Sainte-Geneviève à l’âge de 16 ans, il s’enflamme lorsqu’il est informé qu’il existe une « petite Église » de sociniens au sein de son ordre. Il accuse les directeurs génovéfains d’hérésie et subit une persécution très éprouvante, mais finit par faire démettre le supérieur général et ses acolytes, non pas à cause de leur hérésie, mais à cause de la persécution qu’ils lui ont infligée. La nouvelle direction génovéfaine cherchant à venger l’ancienne, Vallone s’échappe en Suisse et en Allemagne et se convertit au protestantisme en 1697. Appelé à Zwolle aux Provinces-Unies, il s’érige en apologiste rationaliste de la doctrine calviniste de la prédestination dans deux écrits dirigés contre les luthériens. Cependant, ne voulant abandonner la métaphysique aux libertins, il se laisse emporter par la logique de sa propre conception malebranchiste de l’Être infiniment parfait et se heurte à la critique de Jacques Bernard et à la censure par un synode de l’Église réformée en 1703. Il abandonne alors, non pas son rationalisme malebranchiste, mais la doctrine du péché originel qui avait entraîné toutes ses difficultés : sous l’influence de Leenhof, et à l’aide des œuvres de Richard Simon, de Pierre Bayle et de Spinoza, il dresse une histoire accablante de la doctrine chrétienne et élabore un système philosophique où Dieu, principe intelligent de tout ce qui existe, agit par la nécessité de sa propre nature et finit par se confondre avec la Nature.
Après la publication de notre édition critique du manuscrit clandestin d'Yves de Vallone, La Religion du chrétien conduit par la raison éternelle (éd. A. McKenna and G. Mori, Paris, Honoré Champion, 2023), nous avons découvert des... more
Après la publication de notre édition critique du manuscrit clandestin d'Yves de Vallone, La Religion du chrétien conduit par la raison éternelle (éd. A. McKenna and G. Mori, Paris, Honoré Champion, 2023), nous avons découvert des allusions à Vallone dans les archives des Églises wallonnes et dans la correspondance de Jacques Bernard. Nous les publions ici, car elles sont précieuses pour une meilleure identification de cet auteur et de sa famille.
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[Hanovre, le 9 janvier 1687] Ce qui me plait le plus dans la reponse de M. l' abbe C[atelan] que vous aves inseree dans vos Nouvelles instructives du septembre passe , c'est qu'elle me donne l'occasion de faire quelque... more
[Hanovre, le 9 janvier 1687] Ce qui me plait le plus dans la reponse de M. l' abbe C[atelan] que vous aves inseree dans vos Nouvelles instructives du septembre passe , c'est qu'elle me donne l'occasion de faire quelque connoissance avec une personne de vostre merite. Je vous envoye ma replique cy-jointe, et en cas que vous la voules employer, je vous supplie de ne mettre que « M. L. » au lieu de marquer mon nom tout entier. Messieurs de (...)
[Rotterdam, le 7 juillet 1686] Monsieur, J'ai eu l'honneur de voir Monsieur le comte de Ferassieres et Monsieur le comte Christophle , ce qui m'a donne une joye incroiable, mais je n'ai pas eu le bonheur de vous voir... more
[Rotterdam, le 7 juillet 1686] Monsieur, J'ai eu l'honneur de voir Monsieur le comte de Ferassieres et Monsieur le comte Christophle , ce qui m'a donne une joye incroiable, mais je n'ai pas eu le bonheur de vous voir depuis mon depart de Copet. Si j'avois eu cet avantage, je gouterois avec une satisfaction plus entiere les nouvelles favorables et glorieuses que j'ai aprises de vous Monsieur . Je m'en informe soigneusement, et je prens un interet (...)
A Paris ce 1 fevrier 1675 Madame, tres-bonne et tres-honoree mere, Ne m'imputez pas, je vous en conjure, si je ne vous ecris pas aussi souvent qu'a mon pere et a mes freres . Je suis oblige de joindre tant de petites plaintes et... more
A Paris ce 1 fevrier 1675 Madame, tres-bonne et tres-honoree mere, Ne m'imputez pas, je vous en conjure, si je ne vous ecris pas aussi souvent qu'a mon pere et a mes freres . Je suis oblige de joindre tant de petites plaintes et de petits reproches aux assurances de mon respect, qu'il faut par cette raison m'adresser a un autre qu'a vous, car sachant la delicatesse de votre amitie et la tendresse incomparable que vous (...)
[Londres,] Ce aoust 1687 J'ai appris avec bien de la joie le retablissement de votre sante , a laquelle tous les honnetes gens prennent part. Je vous conseille d'en avoir plus de soin que vous n'avez fait, et de la menager... more
[Londres,] Ce aoust 1687 J'ai appris avec bien de la joie le retablissement de votre sante , a laquelle tous les honnetes gens prennent part. Je vous conseille d'en avoir plus de soin que vous n'avez fait, et de la menager davantage. Notre machine est si delicate, qu'il est difficile qu'elle subsiste si on ne la choie, et qu'on n'en ait un soin tres particulier : la mienne commence a etre tout a fait usee, dont je me console. On ne fait rien ici de nouveau ni de considerable, la (...)
• [Paris, septembre 1686] Demonstration courte d'une erreur considerable de M. Descartes et de quelques autres, touchant une loi de la nature selon laquelle ils soutiennent que Dieu conserve toujours dans la matiere la meme quantite... more
• [Paris, septembre 1686] Demonstration courte d'une erreur considerable de M. Descartes et de quelques autres, touchant une loi de la nature selon laquelle ils soutiennent que Dieu conserve toujours dans la matiere la meme quantite de mouvement, de quoi ils abusent meme dans la mechanique. Par G. G. L . [Memoire contre Descartes sur la quantite du mouvement.] Plusieurs mathematiciens voyant dans les cinq machines vulgaires, qu'il se fait une compensation reciproque entre (...)
A Paris le 26 may 1692 Vous aures oublie sans doute, Monsieur [[A en juger par l'indication portee par Bayle sur le dos de la lettre (voir note critique b), il s'agit de la copie d'une lettre de Paul Pellisson-Fontanier a... more
A Paris le 26 may 1692 Vous aures oublie sans doute, Monsieur [[A en juger par l'indication portee par Bayle sur le dos de la lettre (voir note critique b), il s'agit de la copie d'une lettre de Paul Pellisson-Fontanier a Francois Janicon datee du 26 mai 1692. Bayle l'aurait archivee avec une lettre de Janicon datant de 1697. Dans ce cas, il semble que le post-scriptum soit de la part de Janicon et adresse a Bayle en mai 1692. Ces indications sont (...)
[Gouda, le 8 mai 1693] A Pierre Bayle a Rotterdam Pendant l'excursion hier chez les amis et allies rotterdamois, vraiment pour la premiere fois, mon ami Frescarode m'a tire l'oreille en demandant si j'avais pris la peine... more
[Gouda, le 8 mai 1693] A Pierre Bayle a Rotterdam Pendant l'excursion hier chez les amis et allies rotterdamois, vraiment pour la premiere fois, mon ami Frescarode m'a tire l'oreille en demandant si j'avais pris la peine de vous repondre que ce n'etait pas commode pour moi de laisser passer cette occasion d'autant plus que je vous y attendais, et aussi que vous prepariez un paquet contenant deux livres dont le desir, si je m'en souviens bien, brulait ardemment en moi. L'un (...)
Ce colloque a l’ambition de faire le point sur les relations des milieux académiques, à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècles, avec la pensée libre et hétérodoxe que véhiculent les manuscrits philosophiques clandestins
[Sedan, le] 3 septembre 1675 M[onsieu]r e[t] t[res] c[her] f[rere], Ce n'etoit pas sans raison que je vous ecrivois par mes dernieres lettres qu'il faudroit bien tot que je prisse ma resolution positive sur le voyage de Sedan : Je... more
[Sedan, le] 3 septembre 1675 M[onsieu]r e[t] t[res] c[her] f[rere], Ce n'etoit pas sans raison que je vous ecrivois par mes dernieres lettres qu'il faudroit bien tot que je prisse ma resolution positive sur le voyage de Sedan : Je l'ay prise en effet, et sous la faveur du bon Dieu, je suis parti de Paris le 27 du passe, et arrive a Sedan le 31. jour que je regarde avec bien plus d'affection que les autres puis que c'est celui ou vous etes venu au monde . J'ai fort (...)
Everyone recognises that there are contradictions in Bayle's texts and yet everyone persists in recognising him as one of the most astute philosophers at the end of the 17th century. At the same time, it is very rare for two... more
Everyone recognises that there are contradictions in Bayle's texts and yet everyone persists in recognising him as one of the most astute philosophers at the end of the 17th century. At the same time, it is very rare for two readers to agree on their interpretation of Bayle's thought, on his real convictions and intentions, and that battle of interpretation is as lively now as it was three centuries ago. The contradictions are so blatent that they need interpretation or explanation: otherwise they relegate Bayle to a minor status. I prefer to think of him as an astute philosopher, whose intention can be revealed by a chronological analysis of his texts. My reading suggests a coherence of conviction that required him to dissimulate his real convictions, and thus my approach is close to the general lines of Leo Strauss's Persecution and the art of writing (Strauss 1952). Of course, coherence is not the only criterion in interpretation of a philosopher's works: all the nuances of the texts and all the diverse aspects of historical and intellectual context must be taken into account in order to avoid imposing on
Le point de départ de l'identification l'auteur des Réflexions est constitué par une lettre de l'auteur à R. Leers datée de 1715 et signée Delaube. L'analyse du texte révèle une formule empruntée au Traité de l'infini... more
Le point de départ de l'identification l'auteur des Réflexions est constitué par une lettre de l'auteur à R. Leers datée de 1715 et signée Delaube. L'analyse du texte révèle une formule empruntée au Traité de l'infini créé de Terrasson, inédit à cette date mais qui a fait l'objet d'une présentation devant l'Académie de Lyon en 1715. Si Terrasson ne peut pas être tenu pour l'auteur des Réflexions, cette piste nous conduit à nous intéresser à C. Falconet, ami intime de celui-ci à partir de 1707.
• De Paris le 26 janvier 1697 Je vous rends mille graces, Monsieur, de l'honneur de votre souvenir et de vos complimen[t]s obligean[t]s pour la nouvelle annee , je vous la souhaite plus heureuse qu'a moy meme. Je croiois repliquer... more
• De Paris le 26 janvier 1697 Je vous rends mille graces, Monsieur, de l'honneur de votre souvenir et de vos complimen[t]s obligean[t]s pour la nouvelle annee , je vous la souhaite plus heureuse qu'a moy meme. Je croiois repliquer plutot a votre obligeante lettre du 3 e de ce mois, mais j'attendois de vous donner des nouvelles certaines du succes de ma negociation pour faire entrer un nombre de vos Dictionnaires a Paris : j'avois deux veues dans ce (...)
Far from being a product of Locke's philosophical genius, the theory of the divine superaddition of thought to matter is rooted in the discussions about Descartes' conception of the soul as res cogitans which took place in France and in... more
Far from being a product of Locke's philosophical genius, the theory of the divine superaddition of thought to matter is rooted in the discussions about Descartes' conception of the soul as res cogitans which took place in France and in the Netherlands in the years 1640-1680, from Mersenne to Regius and Bayle. Locke's historical and theoretical relationship with these sources can be clearly documented, as well as the influence of the superaddition theory in the eighteenth century, mostly in the realm of free-thinking, from Collins to Bolingbroke and above all Voltaire. In the light of this intellectual genealogy, the accusations of materialism, or even Spinozism, frequently levelled against Locke acquire a new significance and are worth exploring again.
Research Interests:
• [Geneve, le] mardi 14 / 24 [octo]bre [16]90 Pour commencer, mon tres cher Mr, a vous repondre par ce qui fait la fin de votre excellente lettre du 2 d de ce mois , j'ai lu en son tems le Mercure de fevrier ou etoient les portraits... more
• [Geneve, le] mardi 14 / 24 [octo]bre [16]90 Pour commencer, mon tres cher Mr, a vous repondre par ce qui fait la fin de votre excellente lettre du 2 d de ce mois , j'ai lu en son tems le Mercure de fevrier ou etoient les portraits de generaux des troupes alliees [[ Mercure galant, fevrier 1690, p.89-111 : « Portraits des generaux d'armee de l'empereur », comportant un bref portrait de officiers suivants : Louis-Guillaume de (...)
[Paris,] le 9 juillet [16]84 Monsieur J'ai lu deux de vos journaux avec un singulier plaisir. Je les appelle votres, parceque j'ai appris de plusieurs personnes que vous en etes l'auteur. Je croyois d'abord que ce... more
[Paris,] le 9 juillet [16]84 Monsieur J'ai lu deux de vos journaux avec un singulier plaisir. Je les appelle votres, parceque j'ai appris de plusieurs personnes que vous en etes l'auteur. Je croyois d'abord que ce n'etoit pas vous, parce que vous m'avez ecrit qu'un de vos amis y devoit travailler. C'est Monsieur que vous vouliez vous cacher, mais je ne scai si vous le deviez a une personne qui vous honore autant que je fais. Je vous assure Monsieur qu'il m'a paru tant (...)
[Amsterdam, le 15 juin 1691] Lettre ecrite a M. B[ayle] prof[esseur] en phil[osophie] et en hist[oire] a Rotterdam sur sa « Cabale chimerique » Monsieur, Je [[ Basnage de Beauval attribua ce pamphlet a Bazin de Limeville, qui protesta... more
[Amsterdam, le 15 juin 1691] Lettre ecrite a M. B[ayle] prof[esseur] en phil[osophie] et en hist[oire] a Rotterdam sur sa « Cabale chimerique » Monsieur, Je [[ Basnage de Beauval attribua ce pamphlet a Bazin de Limeville, qui protesta n'en etre pas l'auteur. Le 21 mai 1709, La Motte ecrivit a Des Maizeaux que c'etait l'ouvrage du ministre Jean Jennet, auteur par la suite d'une « mechante Histoire des (...)
A Londres ce 10/20 novembre 1696 • Je suis extremement fâche, Monsieur, de ce que la lettre que vous m'aviez adressee pour Mylord Sunderland, est perdue [[Lettre perdue, en effet. Robert Spencer (1641-1702), deuxieme earl de... more
A Londres ce 10/20 novembre 1696 • Je suis extremement fâche, Monsieur, de ce que la lettre que vous m'aviez adressee pour Mylord Sunderland, est perdue [[Lettre perdue, en effet. Robert Spencer (1641-1702), deuxieme earl de Sunderland, avait d'abord ete ambassadeur a Madrid en 1671 ; en 1672, il fut envoye a Paris et, en tant que plenipotentiaire, au congres de Cologne en 1673 ; en 1678, il remplaca Ralph Montagu comme ambassadeur (...)
• A Londres, ce 22 decembre 1696 / 2 janvier 1697 Je presentai hier, Monsieur, votre livre a Mylord Sunderland . C'etoit une fort bonne etreine que vous lui envoiiez[ ;] aussi la recut-il le plus agreablement du monde. Il me dit... more
• A Londres, ce 22 decembre 1696 / 2 janvier 1697 Je presentai hier, Monsieur, votre livre a Mylord Sunderland . C'etoit une fort bonne etreine que vous lui envoiiez[ ;] aussi la recut-il le plus agreablement du monde. Il me dit qu'il m'enverr[o]it une lettre pour vous temoigner sa reconnoissance : je ne manquerai pas de vous la faire tenir au plustost, quand il l'aura envoiee. Il est plein d'estime pour vous, et je ne doute point qu'il ne vous rende tous (...)
[Paris,] Ce 6. nov[em]bre [1684] Depuis celle que j'ay eu l'honneur de vous ecrire Monsieur par Mr Ferand, j'en ay ecrit une autre a nostre amy le 27. du mois passe : et le mesme jour apres avoir envoye la lettre a la poste je... more
[Paris,] Ce 6. nov[em]bre [1684] Depuis celle que j'ay eu l'honneur de vous ecrire Monsieur par Mr Ferand, j'en ay ecrit une autre a nostre amy le 27. du mois passe : et le mesme jour apres avoir envoye la lettre a la poste je receus la vostre et la sienne dattees du 16. ausquelles je repondray par celle cy . Vous direz s'il vous plaist a nostre amy que Mr Le F[evre] n'ayant peu obtenir (...)
[Rotterdam, le] 10 juin 1697 L'auteur des notes sur La Confession de Sanci, et sur le Catholicon d'Espagne, demeure a Metz, et se nomme M. Le Duchat ; mais peutetre ne veut-il pas qu'on scache qu'il fait ces livres-la. Je... more
[Rotterdam, le] 10 juin 1697 L'auteur des notes sur La Confession de Sanci, et sur le Catholicon d'Espagne, demeure a Metz, et se nomme M. Le Duchat ; mais peutetre ne veut-il pas qu'on scache qu'il fait ces livres-la. Je scais que son libraire ne le dit a personne ; ainsi en tout cas ne dites point qui c'est. J'ai demande a plusieurs personnes s'il y avoit en cette ville un M. Jacques Fleurrois , et personne ne m'en a scu donner de nouvelles. Comptez (...)
[Versailles,] Ce 28 may 1686 Je ne me contente pas de vous avoir escrit depuis huit jours par Mr Chabert , je le fais encore aujourd'huy pour respondre a v[ot]re lettre du 16 de ce mois. Il est vray que le livre du secretaire de Mad.... more
[Versailles,] Ce 28 may 1686 Je ne me contente pas de vous avoir escrit depuis huit jours par Mr Chabert , je le fais encore aujourd'huy pour respondre a v[ot]re lettre du 16 de ce mois. Il est vray que le livre du secretaire de Mad. de Soissons [[M me de Soissons est Olympe Mancini (1640-1708), qui avait epouse Eugene-Maurice de Savoie-Carignan, comte de Soissons (1635-1673), gouverneur du Bourbonnais, Brie et (...)

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J'envisage les Pensées constituent une argumentation qui vise à convaincre l'incroyant de la vérité de la foi. Il s'agit donc examiner chaque étape de l'argumentation afin d'en saisir la cohérence logique – puisqu'il s'agit de convaincre... more
J'envisage les Pensées constituent une argumentation qui vise à convaincre l'incroyant de la vérité de la foi. Il s'agit donc examiner chaque étape de l'argumentation afin d'en saisir la cohérence logique – puisqu'il s'agit de convaincre – et de saisir la nature de la foi “humaine” à laquelle Pascal espère que son interlocuteur finira par adhérer. Il ne s’agit pas d’opposer la philosophie à la théologie, mais de démontrer que Pascal interprète la doctrine augustinienne au moyen des instruments d’analyse philosophique – psychologique, épistémologique et politique – fournis par les philosophes contemporains : Descartes, Gassendi et Hobbes, en particulier. Du même coup, nous entrevoyons la nature de l’incroyance à laquelle il s’attaque dans les Pensées.
Une relecture des Pensées diverses de Bayle Je propose d'abord deux remarques qui pourront servir de propos méthodologiques: Premièrement, Bayle construit toujours des arguments ad hominem: c'est pour cela que sa propre pensée est si... more
Une relecture des Pensées diverses de Bayle Je propose d'abord deux remarques qui pourront servir de propos méthodologiques: Premièrement, Bayle construit toujours des arguments ad hominem: c'est pour cela que sa propre pensée est si difficile à saisir et pour cela également qu'on le soupçonne souvent de ne pas prendre position, de s'en tenir à une position neutre ou "sceptique"; mais il n'est
L’enquête que nous présentons se fonde sur le constat d’analogies thématiques et philosophiques entre deux manuscrits philosophiques clandestins: le Theophrastus Redivivus et les Réflexions morales et métaphysiques. On sait que le... more
L’enquête que nous présentons se fonde sur le constat d’analogies thématiques et philosophiques entre deux manuscrits philosophiques clandestins: le Theophrastus Redivivus et les Réflexions morales et métaphysiques. On sait que le Theophrastus Redivivus constitue le premier texte athée composé en France ; il est en latin, rédigé vers 1659 et il est connu par quatre copies manuscrites. Les Réflexions morales et métaphysiques sont composées en français ; elles sont connues par trois copies manuscrites et par le témoignage énigmatique d’une lettre datée de 1715, conservée dans le fonds Marchand de la bibliothèque universitaire de Leyde. Comment expliquer les analogies évidentes entre deux écrits qu’au prime abord, rien ne liait ensemble ?
Research Interests:
The author of the “Réflexions morales et métaphysiques” is supposed to be a certain “Delaube”, author of a letter to Prosper Marchand dated 1715. In this paper we suggest that “Delaube” is a pseudonym and that the man behind the work is... more
The author of the “Réflexions morales et métaphysiques” is supposed to be a certain “Delaube”, author of a letter to Prosper Marchand dated 1715. In this paper we suggest that “Delaube” is a pseudonym and that the man behind the work is Camille Falconet, founder-member of the Academy of Lyon, residing in Paris from 1707, closely connected with Jean Terrasson and the milieu of Malebranche.
Pre-print d'une section de l'introduction à notre édition des “Réflexions morales et métaphysiques” attribuées à “Delaube”. Nous proposons de voir dans ce manuscrit philosophique clandestin une source inconnue de Jean-Jacques Rousseau,... more
Pre-print d'une section de l'introduction à notre édition des “Réflexions morales et métaphysiques” attribuées à “Delaube”. Nous proposons de voir dans ce manuscrit philosophique clandestin une source inconnue de Jean-Jacques Rousseau, aussi bien qu'une “réflexion” philosophique ancrée dans le “Theophrastus Redivivus”, premier traité athée composé en France (vers 1659), désormais attribué à Guy Patin.

Pre-print of a section of the introduction to our edition of the “Réflexions morales et métaphysiques” attributed to “Delaube”. We suggest that this clandestine philosophical manuscript is an unknown source of Jean-Jacques Rousseau for his two “Discours” and the “Contrat social”; it is also rooted in the “Theophrastus Redivivus”, first atheist treatise composed in France (around 1659), which can now be attributed to Guy Patin.
Everyone recognises that there are contradictions in Bayle's texts and yet everyone persists in recognising him as one of the most astute philosophers at the end of the 17th century. At the same time, it is very rare for two readers to... more
Everyone recognises that there are contradictions in Bayle's texts and yet everyone persists in recognising him as one of the most astute philosophers at the end of the 17th century. At the same time, it is very rare for two readers to agree on their interpretation of Bayle's thought, on his real convictions and intentions, and that battle of interpretation is as lively now as it was three centuries ago. The contradictions are so blatent that they need interpretation or explanation: otherwise they relegate Bayle to a minor status. I prefer to think of him as an astute philosopher, whose intention can be revealed by a chronological analysis of his texts. My reading suggests a coherence of conviction that required him to dissimulate his real convictions, and thus my approach is close to the general lines of Leo Strauss's Persecution and the art of writing (Strauss 1952). Of course, coherence is not the only criterion in interpretation of a philosopher's works: all the nuances of the texts and all the diverse aspects of historical and intellectual context must be taken into account in order to avoid imposing on
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