Barbaresques

http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674729711

Convened following Napoleon’s defeat in 1814, the Congress of Vienna is remembered as much for the pageantry of the royals and elites who gathered there as for the landmark diplomatic agreements they brokered. Historians have nevertheless generally dismissed these spectacular festivities as window dressing when compared with the serious, behind-the-scenes maneuverings of sovereigns and statesmen. Brian Vick finds this conventional view shortsighted, seeing these instead as two interconnected dimensions of politics. Examining them together yields a more complete picture of how one of the most important diplomatic summits in history managed to redraw the map of Europe and the international system of the nineteenth and twentieth centuries.

The Congress of Vienna investigates the Vienna Congress within a broad framework of influence networks that included unofficial opinion-shapers of all kinds, both men and women: artists and composers, entrepreneurs and writers, hosts and attendees of fashionable salons. In addition to high-profile negotiation and diplomatic wrangling over the post-Napoleonic fates of Germany, Italy, and Poland, Vick brings into focus other understudied yet significant issues: the African slave trade, Jewish rights, and relations with Islamic powers such as the Ottoman Empire and Barbary Corsairs. Challenging the usual portrayal of a reactionary Congress obsessed with rolling back Napoleon’s liberal reforms, Vick demonstrates that the Congress’s promotion of limited constitutionalism, respect for religious and nationality rights, and humanitarian interventions was influenced as much by liberal currents as by conservative ones.

Comment le récit viatique de Jérôme Maurand (Hierosme Mauran) rend-t-il compte de la représentation que ce dernier se faisait de
l’espace méditerranéen, de ses riverains, des échanges qui s’y nouent, et quels filtres culturels ou idéologiques déformants y transparaissent ?

Le questionnement est complexe, lourd, et son originalité en accroît la difficulté. Avant d’y répondre clairement, il doit être réfléchi, pensé. Voilà à quoi doit et va s’atteler ce mémoire de master dont l’essence est d’être un travail de réflexions sur le sujet et sur les méthodes à mettre en oeuvre afin de le traiter, de recherches sur la sources, d’élaboration de premières analyses, de compréhension de l’homme que fut Hierosme Mauran, etc.

Parce que ce sujet est a priori difficile, novateur comme nous l’avons fait remarquer, une étude historiographique approfondie, tentant de dégager les différentes attaches intellectuelles de ce travail, couplée à une réflexion épistémologique, doit nourrir un chapitre de ce mémoire, son premier chapitre qui plus est tant cette étape apparaît comme un préalable auquel il ne faut nullement couper. L’intérêt du sujet n’y apparaitra que plus, et notre objet d’étude ainsi que notre démarche n’en seront que mieux compris.

Notre problématique ainsi que le caractère scientifique de ce mémoire nous invitent à présenter, dans un second temps, notre source et son auteur, source dont le choix est à justifier. Ce travail portant sur l’étude des mentalités, l’outillage mental
de Hierosme Mauran sera retracé, tout comme les conditions de rédaction de son Itinéraire dont, il nous faut le préciser dès à présent, les passages qui seront cités ou évoqués dans le présent mémoire ne seront pas paginés mais localisés à partir des
folios desquels ils seront extraits, la mention de ces folios ayant été introduite dans la version traduite de l’Itinéraire reproduite en annexes afin que le lecteur puisse y naviguer au mieux. Notons aussi qu’une représentation étant le fruit des déformations que des filtres de différentes natures ont fait subir à une vision
objective il nous faudra, avant de s’attarder sur les représentations, approcher ces filtres et les intégrer.

Enfin, dans un troisième chapitre, une étude méthodologique pourra être envisagée, afin de choisir les outils les plus à même d’exploiter un récit de voyage – voire plusieurs récits viatiques – dans l’optique qui est la nôtre. Parmi ces outils figure notamment la lexicométrie ou logométrie, elle aussi toute jeune dans le monde de l’histoire.

Ce n’est qu’une fois ce long travail de réflexion achevé, si l’on peut considérer qu’il peut l’être, que les premières briques de ce mémoire pourront être posées, son ciment coulé et sa charpente mise en place : alors, les premières conclusions permises par l’application des méthodes retenues sur le récit de Hierosme Mauran pourrons être cherchées puis évoquées, permettant de proposer un plan provisoire de travail et d’analyse à notre sujet afin, dans un avenir proche, d’y répondre pleinement.

“Persino l’Ordine di Malta, tradizionale avversario dei barbareschi, nel Settecento avviò con gli stati maghrebini rapporti diplomatici improntati a rispetto e cortesia, in
particolare con Tripoli”: così Salvatore Bono scrive proprio nelle prime pagine della raccolta di suoi scritti sui rapporti fra Europa e Maghreb nel `700, adesso ben disposti nel volume “Lumi e corsari. Europa e Maghreb nel Settecento”.