Églises Orientales

Les sept églises auxquelles s'adresse Jean de Patmos au début de l'Apocalypse étaient situées en Asie mineure, région de culture grecque, aujourd'hui à l'ouest de la Turquie. Il y avait dans cette région une importante population juive hellénisée. A l'époque de Jean, ces villes faisaient partie de la province romaine d'Asie depuis environ deux siècles (129 avant Jésus Christ). Plusieurs de ces villes avaient été touchées par des tremblements de terre au I er siècle de notre ère, particulièrement lors du grand tremblement de terre de 17. Éphèse (en grec ancien : 1 F 1 C φεσος) était l'une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d'Asie Mineure. C'était dans l'Antiquité l'un des ports les plus actifs de la mer Égée. L'Artémision, le grand sanctuaire dédié à Artémis, comptait parmi les Sept Merveilles du monde. En l'an 29 avant notre ère, Auguste avait autorisé les Ephésiens à consacrer un temple à Jules César, divinisé après sa mort. On y trouvait aussi au moins un temple du culte impérial. Plusieurs traditions affirment que Jean a longtemps séjourné dans cette ville. Irénée précise qu'il s'y était opposé à l'hérésie répandue par Cérinthe1, un gnostique juif d'Alexandrie. Smyrne (aujourd'hui Izmir, grec : Σμύρνη) est située sur la mer Égée au fond du golfe du même nom. C'était un port florissant. Détruite en 600 avant Jésus-Christ par un séisme, elle avait eu le temps d'affirmer de nouveau sa vitalité. Jean y a institué son premier évêque : Polycarpe, martyrisé au cours d'une des persécutions contre les Chrétiens. Une importante colonie juive y résidait, et elle semble avoir parfois encouragé les persécutions. D'où sans doute le titre de « Synagogue de Satan » que lui donne Jean en Apocalypse 2, 9. Cybèle, la déesse tutélaire de la ville, était représentée portant une couronne de tours. D'où peut-être la mention de la « couronne de vie » en Ap. 2, 10, qui rappelle en écho la couronne qui coiffait la déesse païenne. Pergame (en grec Πέργαμον) est une ancienne ville d'Asie Mineure située au nord de Smyrne, sur une colline escarpée commandant la vallée du fleuve Caïcus. On y trouvait un important Asclepeion, sanctuaire de guérison consacré au Dieu-médecin Asclépios, dont l'emblème était le serpent. De nombreux temples y étaient dédiés aux divinités du panthéon grec et égyptien. En l'an 29 avant Jésus-Christ, Auguste y avait fait édifier un temple consacré à la déesse Rome et à sa propre personne. L'expression « trône de Satan » en Apocalypse 2, 13 peut renvoyer à la vitalité des religions païennes dans la ville, particulièrement au culte de l'empereur.

Les Béatitudes, ou le Sermon sur la montagne, furent les premières paroles publiques du Christ. Aujourd’hui, les chrétiens d’Irak incarnent plus que jamais ces paroles prononcées il y a 2000 ans. Pauvres, insultés et persécutés pour leur foi, vivent-ils aujourd’hui leurs derniers jours en Irak ? Doux, artisans de paix, coeurs purs, miséricordieux, sont-ils condamnés à l’impuissance dans un Etat traversé par les conflits ethniques et religieux, ravagé par l’Etat islamique ? Ou au contraire, les chrétiens rendront-ils le témoignage de leur foi dans un pays qui est le leur ?

Dans le contexte actuel où l’on parle partout de la violence commise et de la violence subie par tel ou tel groupe notamment dans les pays du Moyen-Orient ; face à la crise des immigrés et des réfugiés que traversent les pays occidentaux ; et face à l’inquiétude qui préoccupent beaucoup de chrétiens, les chrétiens d’Orient – tel qu’on les qualifie – n’y manquent pas de jouer un rôle important.
Cette conférence donnée à l'Abbaye de Léoncel le 12 août 2019, à la demande de l’Œuvre d'Orient, présente la richesse de différentes Églises Orientales tant au niveau historique qu'aux niveaux dogmatique et liturgique. Cette richesse est un signe d'espérance qui exprime une foi enracinée dans la tradition et dans la terre.

My research paper (2014-2016, for my Master's degree) questione the scenes of manual labor of mosaic floors in the buildings of worship of the diocese of Orient (IV-VI centuries):

The contexts in which these representations evolve, that is to say their place in the composition of the mosaic, in the space of the diversity of the churches, or in the figurative Christian speech. But also their evocative (descriptive or exemplary) and creative power of a sense beyond the language, thanks to the study of the style conveyed by the mosaicists and their workshop, the province and the period, the cultural heritage of the motifs, the level more symbolic or more realistic of the scenes in relation to the archaeological and ethnological reality.

All these elements made it possible to specify their role of vector of new values and their utility in the teaching of the liturgy of an expanding monotheism, as part of a pictorial speech designed as a demarcation strategy in the face of other religions.

Volume 2 (catalog of mosaics) available on request.

The Levant and the MiddleEast are the historical birthplace of Christianity and still hosts, nowadays, a great diversity of ecclesiastical jurisdictions that are widely unified in an abstract notion, known as “Eastern Christians”, but which doesn’t have the same connotation as its
equivalent in French or Italian “Christians of the Orient”. This expression, although useful for westerners, sounds as an echo to the old geostrategic XIXth century’s problem “Eastern Question”, and isn’t enough accurate to show the rich plurality of diversified ecclesiastical and liturgical traditions. Those churches, either Orthodox or Catholics, either Chalcedonians, non-Chalcedonians or even Reformed, should rather be seen as an archipelago where each of them has its own specificity, a particular collective sociocultural identity as well as their own way of establishing relations with the Islamic powers under which they lived throughout history.
Different churches lived and are still living in the midst of Islamic societies. They never lived under the same “system of Christendom (Christianitas)” that has been common in latin Western Europe, since Pope Gregory VIIth (1073-1085) and that culminated under Pope Boniface VIIIth (1294-1303).
What were their legal conditions under Islamic powers across centuries? Which kind of relationships and visions was and still is implicitly formulated? What can be today the contribution of the Christian presence at the light of the actual situation in the Levant and the Middle-East?

Nel suo studio di Segretario di Propaganda Fide, affacciato su Piazza di Spagna, Francesco Ingoli riceveva da ogni parte del mondo le relazioni dei missionari, incontrava viaggiatori di ritorno dall'Oriente, monaci ortodossi di passaggio a Roma, religiosi dai quali ascoltava il racconto dei paesi lontani… davanti ai suoi occhi prendevano forma le terre, i mari, i popoli, le culture del mondo allora conosciuto. Dimenticata per secoli in un archivio, la Relazione delle Quattro Parti del Mondo è lo specchio di quegli incontri, di quelle letture. Nelle sue pagine le vicende dei singoli missionari si mescolano alle descrizioni geografiche, alla riflessione sull'adattamento del cristianesimo alle culture extraeuropee, alla ricostruzione storica, in una visione che si può ormai definire geopolitica del contesto internazionale. I temi politici e strategici si intrecciano nella Relazione a lucide analisi delle realtà missionarie, dai "disordini" ed "impedimenti" all'evangelizzazione dei popoli asiatici ed africani, alla necessità di far nascere la chiesa locale superando l'eurocentrismo della fase missionaria. Accanto all'India di un Roberto de Nobili, ritroviamo la Georgia di Pietro della Valle, il Maghreb di Leone Africano, ed ancora il Congo di Pigafetta, l'Etiopia di Francisco Alvares, il Perù delle miniere di Potosì. Immerso nella costruzione della nascente Congregazione "De Propaganda Fide", in un'epoca segnata da profonde tensioni, Francesco Ingoli seppe guardare il mondo di allora con simpatia.