Nuclear Fear

Im Kalten Krieg avancierten Atombomben zur bedeutendsten Bedrohung, Kernkraftwerke versprachen riesige Mengen an Energie und Radioisotope befeuerten biomedizinische Forschungen. Strahlen bündelten die Zukunftsversprechen und Visionen, aber auch die Ängste und Bedrohungsvorstellungen der Epoche.

Die Studie nimmt Akteure aus Militär, Verwaltung, Wirtschaft und Wissenschaft in den Blick und zeigt auf, wie in der Schweiz seit dem Ende des Zweiten Weltkrieges bis zur Reaktorkatastrophe von Tschernobyl mit Strahlen umgegangen wurde. Sie beleuchtet nicht nur die Vorbereitungen auf einen künftigen Atomkrieg, sondern auch die Vorkehrungen für einen nuklearen Alltag. Die Geschichte von Strahlen und den gegen sie ergriffenen Schutzmaßnahmen gibt Aufschluss über die noch wenig erforschte politische Kultur der Schweiz im Kalten Krieg.

This paper reflects on the way in which certain moving images were used to engineer atomic fear into a manageable emotion in the U.S. during the early Cold War Era. A time of political, technological, economic, and social transformations, which were met with an extensive public relations campaign that relied heavily on the creation and dissemination of tightly controlled images of nuclear tests and models of civic virtue. It focuses on a selection of ephemeral productions to offer a view of the different ideologies at work in early Cold War American propaganda and its dialectic of prosperity and paranoia.

Dans ce quatorzième épisode d’Émotions, Maud Benakcha et Amel Almia, deux journalistes de Louie, se confrontent à leurs propres inquiétudes. Elles sont inquiètes pour l’écologie, pour leur avenir, pour leur carrière : tout, à 25 ans, leur semble si incertain. Bien plus que pour les générations précédentes. Alors elles se sont demandées : vit-on dans une société particulièrement inquiète ? Sommes-nous, à 25 ans, à un âge où tout semble plus menaçant ? Que faire quand ce sentiment obscurcit notre horizon ?

Pour répondre à ces questions, elles ont interrogé Myriam Klinger, une sociologue chercheuse au Laboratoire des dynamiques européennes à l’université de Strasbourg. Amel Almia a beaucoup réfléchi à la manière dont l’inquiétude s’incarne, chez elle en Suisse, par la présence d’un bunker anti-atomique dans presque chaque immeuble d’habitation. C’est Silvia Berger Ziauddin, historienne spécialiste des bunkers qui nous aide à comprendre l’origine de cette particularité. Et enfin, grâce à l’histoire de Camille, membre de l’association étudiante Lupa de la Sorbonne, on s’interroge sur la manière dont l’inquiétude nous pousse à agir, à chercher des solutions au-delà de nous-mêmes.