Transfeminisms

Concerning my and our work in Eurocentric academia, to rethink Transgender studies, trans* politics and activism in relation to decoloniality, the text focuses on body-politics, knowledge production and trans* imaginary in the context of crisis. This asks also for an analysis of the post-Cold War reconfiguration and multiplication of European borders, as my intention here is to shift the geography of reason, point to counter-genealogies of thought and to decolonial practices of resistance. This means to engage with decolonial critique in relation to the processes of colonial capitalist divisions and differentiation, when speaking about the coloniality of gender, as well as the global imposition of western Eurocentric feminist, queer and transgender knowledge.

In this essay, I draw on my experience as a trans, Francophone, feminist researcher to share my reflections on the difficulties encountered within Francophone contexts in the development of knowledge that moves beyond “the familiar and overly simplistic dichotomy often drawn between an exclusionary transphobic feminism and an inclusive trans-affirming feminism” (Call for papers, TSQ). Without reducing the work of the few Francophone researchers interested in trans/feminisms, including mine, to the fight against exclusionary, transphobic feminist theories, policies, and practices, I demonstrate how problematic it is to articulate our work in terms other than the exclusion/inclusion of trans people within feminism. I offer as a case study the 2015 edition of the 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (7th International Conference of Francophone Feminist Research), currently the world’s most important Francophone feminist conference, to illustrate the near total silence that reigns on trans issues in Francophone feminist communities.

Link: http://tsq.dukejournals.org/content/3/1-2/40.abstract

Penser le transféminisme aussi bien dans le contexte français que dans une perspective internationale se révèle être un travail aussi complexe qu'étudier la « 3 e vague féministe » dont on sait que la nommer sans raccourci et sans réduction est déjà un premier enjeu. Le retour aux origines ou aux fondements de la distinction sexe-genre permet de poser la trame de la réflexion sur les convergences des luttes de groupes minoritaires vers une critique des systèmes de pouvoir et de domination. Cette critique est qualifiée de féministe et affiche des spécificités qui sont propres à chaque mouvement (les féministes of color, les féministes pauvres, les féministes pro-sexe, les féministes trans, etc.). Le transféminisme est à la fois l'un de ces mouvements issus de convergences et il est lui-même convergent selon les contextes culturels dans lesquels on le pense et on l'appréhende. Les transféminismes chilien, brésilien, espagnol ou français ne sont pas les mêmes, tout en ayant engagé le débat sur le genre. Commentant le contexte français dans lequel émerge le débat sur le genre, Ilana Löwy et Hélène Rouch écrivent : « les débats sur le genre trouvent leur soubassement dans le conflit théorique qui, dans le mouvement des femmes des années 1970, s'est focalisé, jusqu'à l'obsession, sur la différence des sexes ». Les auteures estiment que « malgré la richesse des productions auxquelles il a donné lieu » ce conflit « a très tôt rigidifié l'antagonisme entre deux positions divergentes sur les rapports entre sexe biologique et sexe social ». Une des conséquences réside dans « l'impact du genre sur le développement du corps des êtres sexués et sur la construction de leur identité »... Réf. Féminismes du XXIe siècle : une troisième vague ?, Karine Bergès, Florence Binard et Alexandrine Guyard-Nedelec (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2017.

La sessualità costituisce una preoccupazione centrale per gli amministratori del carcere fin dalle origini del penitenziario, al punto da poter affermare che essa è un elemento costitutivo del-la prigione moderna, nella misura in cui la distinzione binaria dei sessi ne ha progressivamente definito il disegno, l'organizzazione, l'architettura, le modalità di segregazione e 1 Il presente contributo è a tutti gli effetti frutto di riflessione comune a parti-re dai risultati della ricerca "One jail, two sexes and three genders: the struggle concerning the gender binarism in Italian prisons" finanziata dall'Università di Padova (PRAT 2015-2016). I paragrafi 1 e 3 sono stati scritti da Francesca Vianello; il paragrafo 2 è stato scritto da Caterina Peroni. Il paragrafo 4 è stato redatto da entrambe.