isolement

Cet essai a pour but de relever certains événements importants qui ont jalonné mon existence. Des instants qui s’inscrivent à l’intérieur d’une transformation, d’une métamorphose, la mienne. Je relate donc mon histoire de vie, une histoire qui débute très mal, car elle est teintée de cruauté, de méchanceté, d’homophobie récurrente qui spolieront un enfant déjà bien fragile et différent, sujet à des angoisses de mort imminente.

Néanmoins, après une enfance et une adolescence empreinte d’ostracisme et d’intimidation, d’une emprise sectaire à l’âge adulte, je m’émancipe et m’évade peu à peu au moyen de rencontres, d’une sexualité débordante, de voyages et d’immigration, d’amour et d’amitiés, mais surtout par la connaissance des livres et le prendre soin.

Cet exercice, sans prétentions, est donc de déterminer les différents changements opérés, de mettre en lumière quelques moments décisifs qui ont contribué au renouvellement de ma pratique. Une pratique renouvelée pertinente, non seulement au sein de l’exercice de ma profession, mais surtout dans la pratique au quotidien de mon  humanité, celle qui a forgé l’intervenant  bienveillant que je m’efforce d’être aujourd’hui. Je vous livre donc ce travail qui m’a offert l’opportunité de revisiter ma trajectoire de vie et les actions qui ont favorisé cette transformation.


The purpose of this essay is to identify some important events that have marked my existence. Moments that are part of a transformation, a metamorphosis, mine. So I relate my life story, a story that started very badly, because it is tinged with cruelty, wickedness, recurrent homophobia which will despoil an already fragile and different child, subject to the anxieties of impending death.

Nevertheless, after a childhood and a adolescence marked by ostracism and intimidation, by a sectarian hold in adulthood, I emancipate myself and escape little by little by means of meetings, overflowing sexuality, travel and immigration, love and friendships, but most of all by knowing the books and taking care of it.

This unpretentious exercise is therefore to determine the various changes made, to highlight some decisive moments that have contributed to the renewal of my practice. A renewed relevant practice, not only in the exercise of my profession, but especially in the daily practice of my humanity, the one who forged the benevolent speaker that I strive to be today. I therefore give you this work which offered me the opportunity to revisit my life trajectory and the actions which favored this transformation.

Une sociologie transversale de la solitude est-elle possible ? Sur quels fronts de recherche peut-elle se structurer et que peut-elle apporter à la compréhension des solitudes contemporaines ? Cet article introductif revient sur les concepts, les défis et les perspectives qui marquent l’institutionnalisation de l’objet « solitude » en sociologie. Il montre d’abord comment elle a été prioritairement appréhendée comme une consé- quence néfaste de la modernité et associée à un défaut d’intégration sociale, puis saisie au travers de deux figures principales et révélatrices, le « mourant » et la « femme seule ». Il revient ensuite sur les paradigmes successifs qui ont marqué la construction de ce champ à partir des années 1990 — «vivre seul», «être seul», «se sentir seul» — et éclaire quelques-unes de ses déclinaisons de recherche contemporaines, telles que les

Nous faisons l’hypothèse que le maintien à domicile intègre un risque d’isolement pour la personne en situation de dépendance, que le maintien à domicile nécessite un ensemble de mobilités inversées mais aussi que ces mobilités sont une ressource sociale participant à l’habitabilité de ces espaces. Il s'agit de dresser une première chrono-géographie exploratoire et performante pour étudier les impacts sociaux et territoriaux de la perte d’autonomie liée au vieillissement. Il est proposé d’étudier les temps des personnes âgées rencontrées, mais aussi d’étudier les mobilités inversées induites par la perte d’autonomie de ces individus.

Isolement, solitude, repli sur soi, être seul… les termes abondent pour désigner des situations qui peuvent être choisies ou subies par le salarié et qui recouvrent des réalités bien différentes, aux conséquences parfois lourdes sur la santé. Bien que traitée historiquement par l’INRS depuis les années 1980, la question de l’isolement au travail reste d'actualité puisque le baromètre 2019 ParisWorkplace réalisé par l’IFOP confirme que 26 % des salariés se sentent souvent isolés et que ce sentiment d'isolement ne semble pas être compensé par l'usage croissant des technologies d'information et de communication ni par le développement de nouveaux modes d’organisation du travail comme le « télétravail ». Cet article propose de mieux définir chacun de ces termes, avec les risques associés, et met en lumière les situations de travail réclamant une vigilance particulière de la part des acteurs de la prévention.

Cuando se toma el tiempo de conversar con un adulto mayor, nos obligan a cambiar la mirada sobre ellos e invitan a imaginar con ellos soluciones concordantes a sus necesidades y anhelos: Ya no queremos que nos consideren enfermos sino como verdaderos ciudadanos; No porque tengamos la misma edad, tenemos los mismos gustos o personalidad. Estos discursos, ponen en evidencia la importancia del territorio y de los servi-cios cotidianos en la calidad de vida: Si pudieramos tener un buen sistema de transporte para desplazarnos, tendriamos mas libertad de movimiento, seria mas que suficiente. Integran la cuestion del envejecimiento en un contexto mas global, incorporando la ciudad y la urbanidad: el derecho a la ciudad para todos aqui y ahora, independientemente de la edad. Agregan que Mientras pueda quedarme aqui en mi barrio, me quedare. Se tomo ese tiempo de ir al encuentro de los adultos mayores para conocer su realidad.

Cet article explore les fondements du sentiment de solitude exprimé par la majorité des parents en congé parental. L’analyse des discours des parents, recueillis dans le cadre d’entretiens semi-directifs, met en évidence l’intériorisation d’un modèle de « disponibilité permanente » à l’enfant pendant le congé, qui induit l’isolement et le sentiment de solitude du parent en congé. Ce modèle limite la possibilité de ce dernier de prendre du temps pour lui ou de maintenir ses relations sociales à l’extérieur du foyer. Intériorisée par les mères davantage que par les pères, l’exigence de se dévouer aux enfants et au foyer conduit à ce que le rôle statutaire de parent en congé prenne le pas sur l’identité personnelle de l’individu, renforçant le sentiment de solitude. La reprise de l’activité professionnelle est alors attendue comme un moyen de ne plus être qu’un parent.