Roxane Darlot-Harel

Intervention dans le cadre du colloque « Désirs, consentement, violences
sexuelles en littérature : quelles méthodes d’analyse littéraire ? Quels
enjeux pour la discipline ? » du 12 janvier 2019, dans laquelle j'interroge l'intérêt que peut avoir la lecture et l'étude de textes idéologiquement problématiques pour notre regard contemporain. Quel intérêt a, pour l'analyse littéraire et le plaisir de la lecture, l'identification d'un viol dans un texte ? Je prends l'exemple de Crébillon, Le Hasard du coin du feu.

Cet article, initialement écrit pour un ouvrage consacré à l'enseignement littéraire de la période des Lumières, est le compte-rendu d'un cours mené avec deux classes de seconde sur Les Liaisons dangereuses, dans le cadre d'une séquence portant sur ce roman comme oeuvre intégrale. On y parle en particulier du viol de Cécile dans la lettre 97.

Cet "écrit réflexif" de validation de mon année de stage dans le secondaire propose un compte-rendu d'une séquence menée en cours de français sur le thème de l'héroïsme féminin. La problématique posée avec les élèves fut la suivante : quelles différentes formes l’héroïsme peut-il prendre quand on est une femme ? Ma problématique personnelle fut : comment remettre en question les représentations potentiellement genrées de jeunes d'une douzaine d'années, et comment leur transmettre des outils pour une pensée féministe et critique ?

Mini-mémoire réalisé en deuxième année de Master, dans le cadre d'un séminaire sur Poullain de La Barre et la recherche de l'égalité des sexes. Je me suis intéressée ici aux enjeux d'un texte latin parodique du XVIe siècle, traduit en français au XVIIIe siècle, qui veut démontrer en imitant une secte chrétienne hérétique que les femmes ne sont pas des êtres humains, en prenant comme socle de son raisonnement le texte biblique et un événement historique bien réel, à savoir le concile de Mâcon (en 585 de notre ère environ), qui débattit sur la question de l'humanité des femmes...

Ce mini-mémoire de Master, dans la continuité de mon travail sur le tutoiement révolutionnaire, est une étude plus resserrée de deux comédies révolutionnaires linguistiques, cas sans doute unique dans la littérature française, en ceci que leur thème est... le tutoiement ! A travers l'analyse de ces oeuvres aussi originales que médiocres, tout un imaginaire et toute une idéologie républicains se font jour : c'est pourquoi l'intérêt historique, linguistique et sociologique de nos deux pièces est réel et singulier.

Mémoire de Master 1 "Littérature française de la Renaissance aux Lumières", année universitaire 2014-2015. Je me suis intéressée à la dégradation du sentiment amoureux (comme vécu et comme concept philosophique et linguistique) dans les oeuvres citées, et plus précisément dans le microcosme aristocratique du XVIIIe siècle. L'enjeu principal était de montrer dans quelles conditions l'amour se transformait plus ou moins consciemment en un jeu de séduction suivi d'un assouvissement sexuel, sans aucun aspect passionnel, tragique et/ou précieux (ainsi qu'au XVIIe siècle) - et d'expliquer cette métamorphose libertine.

Ce mini-mémoire de Master, rendu dans le cadre d'un séminaire sur l'humour noir en littérature, s'intéresse aux formes de l'humour dans Point de lendemain, et à la manière dont cet humour participe des enjeux de ce court roman, en tant que révélateur d'un libertinage critique et ironique.

Ce mini-mémoire de Master, rendu dans le cadre d'un séminaire d'histoire de la langue, s'intéresse aux enjeux de la promotion brutale du tutoiement pendant la Révolution française, et élargit la réflexion aux sphères idéologique, sociologique, et linguistique.

Ce mini-mémoire de Master, rendu dans le cadre d'un séminaire d'histoire de la langue, interroge le processus de sexualisation du sens des verbes "prendre" et "avoir" du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours, et ce dans une perspective plus large d'évolution des mœurs, dictionnaires d'époque à l'appui.