Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Skip to main content
Despite considerable improvement of food security in low- and middle-income countries over the last decades, food shortages remain persistent in sub-Saharan Africa. The driving forces are often related not only to climate change and other... more
Despite considerable improvement of food security in low- and middle-income countries over the last decades, food shortages remain persistent in sub-Saharan Africa. The driving forces are often related not only to climate change and other environmental hazards but also to socioeconomic and political factors. In Africa, food security has also assumed a strong urban dimension, raising new issues of physical and financial access to food. However, beyond the conjunctural rhetoric around unregulated food policies, social unrest, socio-economic difficulties, and environmental stresses, an emphasis should be put on socio-cultural aspects of food security. This would be possible through an analysis of “connectivities” between various stages and actors, i.e., food exchange practices between various socio-ecological spaces, and governance coordination in food security strategies. Based on a study on cassava shortage in Cote d’Ivoire in 2015-2016, this paper explores socio-cultural factors ass...
Dans le domaine agroalimentaire ivoirien, les données à référence spatiale sont géographiquement fragmentaires, discontinues dans le temps et peu accessibles. S'appuyant sur une recherche docu-mentaire, une enquête par questionnaire et... more
Dans le domaine agroalimentaire ivoirien, les données à référence spatiale sont géographiquement fragmentaires, discontinues dans le temps et peu accessibles. S'appuyant sur une recherche docu-mentaire, une enquête par questionnaire et des recoupages de données cartographiques, cette étude vise à géo-tracer l'igname Kponan de Bondoukou. Il ressort des données analysées que la production de cette variété d'igname est majoritairement assurée par les peuples Nafana et Lobi, tous issus du grand groupe Gour. Ces deux peuples détiennent un savoir-faire âgé de plusieurs siècles. La longue expérience acquise s'observe à travers des pratiques culturales spécifiques et des techniques traditionnelles de conservation qui se transmettent au fil des générations et donc gage d'une production durable. L'essentiel de la production provient des zones de savanes humides où l'expansion des parcelles se fait principalement dans de nouvelles défriches ou des jachères de plus de 10 ans. Le cycle de production couvre plusieurs mois. Il débute à partir du huitième mois de l'année N avec la préparation du terrain, pour finir au septième mois de l'année N+1 avec la première récolte. Abidjan est la principale destination commerciale avec 70% des 134951tonnes d'igname Kponan produites devant Bouaké et certains pays limitrophes comme le Burkina et le Ghana. Abstract In the Ivorian agri-food sector, spatially referenced data are geographically fragmented, disconti-nuous in time and not easily accessible.Based on documentary research, a questionnaire survey and cross-references of cartographic data, this study aims to geotrace Bondoukou's Kponan yam. It appears from the data analysed show that the production of this yam variety is mainly carried out by the Nafana and Lobi peoples, all from the large Gour group. These two peoples have centuries-old know-how. The long experience acquired is observed through specific farming practices and traditional conservation techniques that are transmitted over generations and thus guarantee sustainable production. Most of the production comes from wet savannah areas where the expansion of plots is mainly in new clearings or fallows over 10 years old. The production cycle covers several months. It begins from the eighth month of year N with the preparation of the site, and ends in the seventh month of year N+1 with the first harvest. Abidjan is the main commercial destination with 70% of the 134951 tonnes of Kponan yam produced in front of Bouaké and some neighbouring countries such as Burkina Faso and Ghana.
Introduit en 1960 pour freiner l'avancée du désert et l'érosion des sols, la culture de l'anacarde s'impose aujourd'hui comme la principale activité agroéconomique du Nord-Est ivoirien. L'extension spatiale des parcelles a induit de... more
Introduit en 1960 pour freiner l'avancée du désert et l'érosion des sols, la culture de l'anacarde s'impose aujourd'hui comme la principale activité agroéconomique du Nord-Est ivoirien. L'extension spatiale des parcelles a induit de nouveaux modes de gestion et d'occupation des terres cultivables. S'appuyant sur une enquête par questionnaire et des délimitations de surface effectuées auprès de 384 paysans, ce travail a pour but d'évaluer la pression foncière exercée par l'anacarde sur la durabilité des cultures vivrières. Il ressort des données analysées que 20,3% des paysans n'ont plus de terres cultivables dédiées aux vivriers, alors que ces derniers possèdent chacun plus de 10 ha d'anacarde. Dans l'ensemble des sites d'enquête, 918,75 ha de savanes sont annuellement consacrés à la création de nouveaux vergers, pour une réserve de terre de 3193,25 ha. C'est dire que l'anacarde occupe annuellement 28,77 % des terres cultivables. En maintenant ces tendances, 2756,25 ha de terres seront occupés entre 2019 et 2021. En 2022, la réserve foncière disponible ne pourra couvrir que 47,5 % des besoins. Une réelle menace pèse donc sur la durabilité des cultures vivrières, notamment l'igname Kponan de Bondoukou, un produit à potentiel Indication Géographique (IG) qui occupe une part importante dans l'économie locale.