Impacts Micro Finance
Impacts Micro Finance
Impacts Micro Finance
Division de la Documentation
Janvier 2002
N 5
MICRO FINANCE :
Produits, impacts, viabilit financire et rduction de la pauvret
Avant-Propos
Gnralits
Impact
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Avant-Propos
Lindustrie de la micro finance continue de se dvelopper et de se structurer un peu partout dans le
monde comme un outil de fourniture de services financiers aux populations les plus dmunies dans des
environnements faible taux de bancarisation et par la mme comme un puissant vecteur de lutte contre
la pauvret. On parle mme maintenant de commercialisation de la micro finance et certains observateurs
se demandent si se faisant elle ne sloigne pas de son objectif initial de bancarisation de groupes
cibls de population. Dans les PED, les autorits locales ou des agents conomiques souvent appuys par
les bailleurs de fonds se focalisent sur le dveloppement des systmes de financement spcifiques, IMF
(Institutions de micro finance) ou SFD (Systmes financiers dcentraliss) comme substitut aux
programmes de micro finance, avec pour objectif final la viabilit financire et la prennit afin de les
insrer dans le systme financier lgal, tout en cherchant par ailleurs inciter les banques commerciales
intgrer ce secteur dactivit, soit en partenariat avec les IMF, soit en dveloppant leur portefeuille de
micro crdits. LAfD pour sa part sintresse cette problmatique depuis de nombreuses annes, et y a
consacr entre 1987 et 1999, un montant dengagements de 102 millions deuros.
Cette bibliographie thmatique ralise au cours de l'anne 2001 prsente une slection douvrages et
danalyses sur les thmes actuellement les plus pertinents de la micro finance. Elle est conue comme un
instrument de travail destination de tous les agents du groupe de lAfD intresss par cette
problmatique afin quils puissent nourrir leur propre rflexion, celle de leurs correspondants, et le cas
chant concourir l'adaptation des politiques des diffrents acteurs dans ce secteur. Tous les documents
cits sont disponibles au Centre de Documentation de lAfD.
Elle comprend prs dune centaine de rfrences et traite successivement des sujets suivants :
1 - Gnralits
2- Services micro financiers : micro assurance, micro pargne, micro leasing, fonds de garantie
3 - Impacts : mthodologie dvaluation, dfection des clients
4 - Viabilit financire, prennit, rglementation, transparence
5 - Lutte contre la pauvret
Chaque partie, sauf la 1re et la 5me qui comprennent galement des documents recenss dans les bases de
donnes internes de DCI/Doc, Mmoria (documents de travail de lAfD) et/ou CFI (documents de travail
du groupe de la Banque mondiale), est organise autour de deux catgories de rfrences, avec, dune
part des ouvrages ou des analyses spcifiques, et dautre part des articles et tudes. Ces rsums sont
suivis par une rubrique Pour en savoir plus signalant des rfrences disponibles sur des sites Internet
permettant de complter ou d'largir le champ de connaissance. A lintrieur de chaque sous-partie, les
rfrences sont classes par date de publication croissante. Cette bibliographie tant une mise jour de
celle plus gnraliste ralise en septembre 1998, il a t retenu de limiter la recherche sauf exception,
aux analyses publies partir de 1999.
Une slection de sites Internet et de priodiques favoris est par ailleurs propose en annexe dans une
rubrique Autre sources dinformation
A. LAMBESE - B. NORA
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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SOMMAIRE
1 GENERALITES
Ouvrages et rapports
Articles et tudes
Mmoria
CFI
p. 4
p. 9
p. 18
p. 21
p. 28
p. 31
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I - GENERALITES
Ouvrages et Rapports
01 - Runion des assembles annuelles du micro-crdit n3 - Microcredit summit, 1999/06, 16 p. +38
p. +21 p. +32 p. - Cote E4.290
Ce dossier regroupe quatre tudes parmi celles prsentes et discutes la 3me runion annuelle de la
campagne du Sommet du micro crdit qui sest tenue Abidjan (Cte dIvoire) du 24 au 26 juin 1999.
1 - Prsentation de mcanismes permettant une meilleure allocation des ressources alloues par les
bailleurs de fonds aux programmes de micro crdits locaux agissant dans lobjectif et des thmes de base
du Sommet du micro crdit de Muhammad Yunus, 16 p.
2 - Le dfi du Sommet du micro crdit : comment obtenir lautonomie financire institutionnelle tout en
prservant lengagement dagir auprs des familles les plus pauvres de David S. Gibbons et Jennifer W.
Meehan, 38 p.
3 Evaluation et amlioration de limpact du micro crdit de Susy Cheston et Larry Reed (dir), 21 p.
4 - Comment liminer les obstacles lidentification des familles les plus pauvres dAnton Simanowitz et
Ben Nkuma (dir), 32 p.
02 - Banques et finance en Afrique - Marchs tropicaux et mditerranens, hors srie, 1999/07 - Cote
AFR
Au sommaire de ce numro, deux articles sur la micro-finance :
1/ La micro-finance en Afrique de Martin Abga, pp. 2-9 qui montre que bien que lancs il y a une
quarantaine dannes au Nigeria, les systmes financiers dcentraliss dAfrique de lOuest (systmes de
caution solidaires, caisses villageoises dpargne et de crdits, systmes mutualistes), se sont dvelopps
pour pallier la disparition des banques de dveloppement et la rduction des crdits octroys par les
banques primaires. La loi-cadre de dcembre 1993 appele projet dappui la rglementation des
mutuelles dpargne et de crdit (PARMEC), a pour but de scuriser les oprations par linstauration de
rgles prudentielles propres, de protger les dposants et de renforcer lautonomie financire. En dpit
des progrs raliss, le volume des prts demeure limit en termes macro-conomiques et infrieur aux
besoins des populations.
2/ Banques et institutions de micro-finance : complmentarits et articulation, de Fod Ndiaye, pp. 10-16
Le recensement ralis par le PARMEC montre que 79 % des systmes financiers dcentraliss sont de
cration rcente, annes 1990-97, contre 3 % pour la priode 1980-89.
03 - Commercialization of microfinance : a framework for Latin America. Commercialisation de la
micro finance : un cadre pour lAmrique latine. Poyo, Jeffrey; Young, Robin - Microenterprises best
practices, 1999/07, 34 p. - Cote E4.280
Cette tude analyse le dveloppement du march de la micro finance en Amrique latine et les
consquences pour les diffrents acteurs, bailleurs de fonds, ONG, micro entrepreneurs, ainsi que les
problmes institutionnels ou de viabilit, sans oublier les relations avec le systme bancaire classique.
04 - Exploring client preferences in microfinance : some observations from Safesave. Quelles sont les
prfrences des clients en matire de micro-finance : quelques observations tires de lexprience de
Safesave. CGAP Focus note, n18, 2000/09, 12 p. - Cote E4.284
Ce document analyse les oprations ralises (retraits, emprunts, pargne, remboursement de crdit) par
la clientle de Safesave, une petite institution de micro finance qui opre dans les bidonvilles de Dhaka.
Elle gre les comptes individuels dune clientle compose de femmes, dhommes ou denfants. Les
oprations sont ralises au cours des visites quotidiennes dagents de Safesave, soit domicile ou sur le
lieu de travail des clients.
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05 The microfinance revolution : sustainable finance for the poor. La rvolution micro finance,
finance durable pour les pauvres Robinson, Marguerite S. Banque mondiale, may 2001, 304 p.
Cote E2. 115
Une nouvelle rvolution est en train de se drouler dans le monde en matire daccs au crdit des
populations faible revenu. La rvolution de la micro finance permet en effet laccs des populations
actives les plus pauvres aux services financiers de base et une certaine chelle notamment grce la
structuration dorganisations financires comptitives et prennes. Dans quelques pays, cet objectif a t
atteint, dans dautres il est en cours de ralisation. Lmergence dune industrie de la micro finance a de
profondes implications sur le dveloppement conomique et social des populations, et pour la premire
fois dans lhistoire, le capital est en cours de dmocratisation. Cet ouvrage traite en particulier de la
mutation des systmes de crdit subventionns par les gouvernements et bailleurs de fonds, vers un
systme dinstitutions financires de micro finance autosuffisantes et proposant des services dpargne
volontaire et de crdit.
Articles et Etudes
06 - Group-based management of savings and credit : the case of AKRSP in Pakistan. Les groupes cibles de gestion de lpargne et du crdit : lexemple de AKRSP au Pakistan - Harper, Annie - Small
enterprise development, vol. 9, n 2, 1998/06, pp. 29-41
Lutilisation des groupes-cibles comme des forums pour faciliter la mobilisation de lpargne et comme
canaux de distribution du crdit est largement perue comme un bon moyen de rsoudre nombre de
difficults dcoulant de la fourniture de services micro financiers aux pauvres. Nanmoins, il existe un
risque que cette approche se dveloppe dans une mconnaissance du fonctionnement de ces groupes ou
des difficults surmonter. Cet article met laccent sur la ncessit dune meilleure connaissance et
comprhension du fonctionnement des groupes cibles, dans le cas prcis de gestion dlgue. Il analyse
par ailleurs les avantages et les inconvnients dun tel systme bas sur des groupes plus importants et
plus flexibles que le modle originel de la Grammeen bank dans lequel un prteur accorde une ligne de
crdit au groupe, collectivement responsable pour la distribution et la gestion des crdits accords aux
membres. Il conclut sur les besoins en matire dappui du prteur dans les domaines de la formation, des
services et produits, de contrle, tout en favorisant une certaine flexibilit permettant aux groupes de
dvelopper leur propre systme pour mieux rpondre aux besoins et demandes particulires de leurs
membres.
07- Second-tier microfinance institutions. Les institutions de micro finance chapeau - Mc. Guire,
Paul - Small enterprise development, vol. 9, n2, 1998/06, pp. 17-28
Au cours de ces dernires annes, un certain nombre de pays asiatiques ont dvelopp des institutions de
micro finance chapeau afin de canaliser les fonds des gouvernements et/ou des bailleurs de fonds
des taux concessionnels aux SFD. La plus importante est la fondation Palli Karma Sahayak au
Bangladesh, mais on en trouve aussi aux Philippines, en Inde et au Sri Lanka. Cet article donne un aperu
de lactivit de ces institutions. Il montre quelles peuvent tre un moyen efficace pour les
gouvernements et les donateurs de canaliser laide financire aux institutions de micro finance, de rduire
le nombre dinstances de contrle ou dvaluation. Larticle suggre enfin que cette unicit peut
amliorer lefficience du secteur de la micro finance en favorisant la conception et le dveloppement de
critres de performances ou de standards pour llaboration des comptes.
08 - Microcredit : what can we learn from the past ? Le micro- crdit : quels sont les enseignements
du pass ? - Hollis, Aidan; Sweetman, Arthur - World development, vol. 26, n 10, 1998/10 pp. 18711891
Cet article compare six anciennes institutions de micro finance ayant opr dans quatre pays europens,
(Angleterre, Allemagne, Irlande et Italie), des moments divers, avec des succs variables. Il tente
didentifier les caractristiques institutionnelles qui conduisent au succs et la prennit. Il montre que
les institutions dont les ressources proviennent des collectes de dons, sont plus fragiles que celles dont
les ressources manent des dposants. Cette analyse historique permet dtudier les caractristiques
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dinstitutions viables et prennes sur longue priode, possibilit assez rare compte tenu de la relative
jeunesse des institutions nes de programmes modernes de micro crdit et dont les plus anciennes ont une
quinzaine dannes dexistence.
09 - Microcredits initiatives for equitable and sustainable development : who pays ?. Des programmes
de micro crdits pour un dveloppement soutenable : qui paie ? - Rahman, Aminur - World
development, vol. 27, n 1, january 1999, pp. 67-82
On estime que les programmes de micro crdits reprsentent un fort potentiel pour parvenir au
dveloppement soutenable. Toutefois, les recherches anthropologiques ralises par lauteur sur les
programmes de la Grammeen bank montrent que les objectifs assigns aux employs de la banque les
obligent dvelopper le portefeuille de prts, augmenter les octrois de crdits auprs des membres,
les contraindre honorer les remboursements, respecter un ratio lev de remboursement des prts qui
permette dengranger les profits indispensables la viabilit de linstitution. De trs fortes pressions sont
exerces sur la clientle fminine. Ltude montre que beaucoup demprunteurs honorent leur tableau de
remboursement du crdit au prix dun processus de recyclage des prts qui accrot considrablement les
dettes de chaque mnage et peut gnrer des tensions et des frustrations parmi les membres, produire une
forme de dominance sur les femmes et augmenter certaines formes de violence dans la socit.
10 - The role of small enterprises in the household and national economy in Kenya : a significant
contribution or a last resort. La place des petites entreprises dans la vie des mnages et dans
lconomie nationale : une contribution significative ou un ultime recours ? - Daniels, Lisa - World
develoment, vol. 27, n 1, january 1999, pp. 55-65
Se basant sur les rsultats dune enqute nationale mene au Kenya, cet article analyse la contribution
des trs petites et petites entreprises lemploi, au revenu national, et au revenu des mnages. Les micro
et petites entreprises emploient un tiers des salaris et le secteur reprsente 13 % du revenu national. En
dpit de cette forte contribution, les bnfices individuels sont ingaux. Parmi les entreprises qui
constituent la seule source de revenu du mnage, 72 % dentre elles dgagent des ressources infrieures
au niveau de la pauvret extrme dans les zones urbaines et aucune ne fait plus que le niveau de
lextrme pauvret.
11 - Information systems for a microfinancial services. Des systmes dinformation pour des services
micro financiers. - Ferrand, David; Havers, Marc - Small enterprise development, vol. 10, 1999/03,
pp. 4-16.
On note une prise de conscience grandissante de limportance des systmes dinformation pour les
institutions de micro finance. En effet, des systmes dinformation mdiocres ont une incidence sur
chaque lment constitutif de la performance de linstitution, de lefficacit oprationnelle ou du
management stratgique. Une enqute a ainsi t ralise au niveau mondial auprs des institutions de
micro finance afin de recenser et dtudier les systmes couramment utiliss en vue de dcouvrir
dventuels programmes disponibles, peu connus sur le march et susceptibles de rpondre aux besoins
des autres institutions de micro finance. Les rsultats de cette enqute confirment la fragilit du secteur
dans ce domaine, et nombre dinstitutions ne semblent pas matriser les techniques de linformation et
disposent de ce fait de systmes dinformation mdiocres. En outre, le march de produits adapts au
secteur de la micro finance est troit, ce qui aggrave ainsi le problme. Pour y remdier, les auteurs
prconisent le dveloppement de la spcialisation de loffre de produits financiers, mcanismes visant
renforcer ce march afin damliorer les systmes dinformation dans les institutions de micro finance.
12 - Les belles heures du micro-financement en Afrique. - Le Noir, Alain - Le Moci - Ides et
rflexions, n 11385, 1999/04/15, pp. 72-73
Les institutions de micro financement au service des petites entreprises se multiplient en Afrique, et le
succs quelles y rencontrent attire de plus en plus lattention des tablissements financiers traditionnels.
En drainant dimportantes ressources, lactivit de certaines institutions de micro financement, tend de
plus en plus vers celle des banques classiques et peuvent les concurrencer, do limportance de
lexistence de relations entre elles.
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13 - Crdits coopratifs et mutualistes - de Manfred, Paul - Marchs Tropicaux, 2000/02/18, pp. 257258
Les Caisses mutuelles et coopratives dpargne sadaptent efficacement lconomie des zones rurales
en Afrique subsaharienne. Le Crdit mutuel franais totalise lui tout seul 426 agences dans six pays.
Les produits des mutuelles rpondent une trs forte demande locale, comme le crdit tabaski au
Sngal. Cet article analyse quelques cas de figure du Sngal au Congo et les types de produits
spcifiques dvelopps pour mieux rpondre aux besoins des clients.
14 - The holy grail of microfinance : helping the poor and be sustainable. Le saint graal de la
micro finance : aider les pauvres et tre prennes. - Dunford, Christopher - Small enterprise
development, vol. 11, n 1, 2000/03, pp. 40
Le concept de micro finance recouvre un champ assez large allant des affaires traditionnelles pour qui les
objectifs sociaux sont seulement un ct de la production, aux services sociaux traditionnels pour qui le
ciblage des groupes dans lextrme pauvret reste lobjectif prioritaire. Entre ces deux extrmes, on
trouve des entreprises dont lobjectif est non seulement de toucher les pauvres, mais aussi dtre
financirement viables. Se basant sur lexemple de CRECER, filiale bolivienne de Freedom from
Hunger, cet article montre que si CRECER affiche des rsultats, sa capacit atteindre les deux objectifs
fondamentaux dpend de la dfinition retenue. Quelle est par exemple, la proportion de femmes de la
tranche non pauvres admises dans le groupe cible de femmes pauvres ? La prennit inclut-elle les cots
financiers et oprationnels et le remboursement aux donateurs des investissements initiaux.
15 - Insearch sound practices for microfinance. A la recherche de pratiques solides pour la micro
finance. - Dunford Christopher - Journal of microfinance, vol. 2, n1, 2000/03, pp. 6-12
Le terme de meilleures pratiques pour lindustrie de la micro finance, est un dfi en faveur de
pratiques solides appropries pour les stratgies et situations organisationnelles particulires. Ce
document propose un cadre conceptuel simplifi pour faciliter la comprhension des diverses
exprimentations menes sur les produits cibls, par exemple les crdits la base des groupes de
femmes luttant pour la survie de leur famille. Selon lauteur, tant que le mouvement de la micro finance
reste au stade de lapprentissage, il ne semble pas possible didentifier des catgories de pratiques solides
applicables chaque type de produit.
16 - Micro-crdit : dfinition, impact et limites, quelques repres - Gurin, Isabelle - Afric Essor, n 4,
1er trimestre 2000, pp. 13-18
On estime entre 60 et 90 %, la proportion des populations des PED (suivant les estimations et les
rgions), qui sont confrontes des problmes de financement. Des programmes de micro crdit sont
ainsi mis en place pour combattre cette exclusion. Face aux multiples checs des transferts de modles
occidentaux, on assiste un regain dintrt pour les approches dcentralises prenant en compte les
spcificits locales. Aprs une tentative de dfinition du micro crdit, lauteur en prsente les diffrentes
variantes, puis analyse limpact de cet outil ainsi que lefficacit des systmes dvaluation. En
conclusion, lauteur souligne aussi les effets pervers et les drives possibles.
17 - Le systme du micro- crdit permet-il le dveloppement ? - Vincent, Franois - Problmes
conomiques, n 2666, 2000/05/24, pp. 24-29
Le micro- crdit est la mode. Conu au dpart comme une facilit de paiement, les organismes daide
au dveloppement, mais aussi les banques prives lutilisent pour en faire un moyen de financement du
dveloppement. Cependant, si ces crdits servent effectivement doutil de dveloppement, ceci dpend de
plusieurs facteurs : du montant, du taux dintrt appliqu, du choix du bnficiaire cible et de la forme
de garantie choisie.
18 - La micro- finance en Afrique : volutions et stratgies des acteurs - Techniques financires et
dveloppement, n 59-60, 2000/10, 148 p.
Ce numro dresse un tat des lieux et des perspectives de la micro finance en Afrique. Les contributions
des diffrents experts sont regroups en deux parties : 1) une tribune comprenant notamment un article de
Philippe Coquart sur la micro finance et la lutte contre la pauvret et un article relatif la rglementation
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lappui de la BCEAO dans la zone de lUEMOA ; 2) un dossier plus substantiel compos de plusieurs
articles rpartis selon diffrentes problmatiques (les volutions rgionales et nationales ;
lenvironnement des IMF ; laction des bailleurs de fonds dont un article sur les orientations de lAFD
dans le secteur de la micro finance ; lvolution des modes dintervention des oprateurs ; le
regroupement en rseaux ; les nouveaux acteurs : secteur priv et banques de micro entreprises et enfin
les partenariats oprateurs - chercheurs)
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25 - Evaluation des activits de la Banque mondiale en matire de micro- finance - BIRD, 1999/12/08,
3 p.- Cote RM/99-193
26 - The World Bank group : Small and medium enterprise (SME) department, strategy, business
plan, and budget paper. - BIRD, 2000/04/18, 69 p. - Cote CODE2000-25
27 - Small and medium enterprises : sub-sector strategy. Executive directors meeting may 25, 2000 :
opening remarks by M. Harold Rosen, director SME department. - BIRD, 2000/06/06, 5 p. Cote
SecM2000-334 ; IFC/SecM2000-44
Ouvrages et Rapports
28 - New product development for microfinance : evaluation and preparation, (part I). De nouveaux
produits pour le dveloppement de la micro- finance : valuation et prparation, 1re partie. - Brand,
Monica (ACCION International) - Microenterprise best practices Technical note number 1, september
1998, 47 p. Cote E4.310
Ce document est un guide visant aider les IMF qui cherchent concevoir et dvelopper de nouveaux
produits et services micro financiers. Il expose la critique institutionnelle et lanalyse de march que
doivent faire les IMF avant toute prise de dcision savoir : comprendre lenvironnement conomique et
concurrentiel, bien dfinir la gamme de produits offerts et les processus dvaluation, identifier les
diffrentes tapes pralables la mise en place de nouveaux produits, dtecter les besoins en nouveaux
produits de la clientle, valuer les opportunits de dveloppement de nouvelles lignes de produits en
prenant en compte les aspects financiers, institutionnels et mthodologiques, dterminer si le
dveloppement de nouveaux produits est compatible avec le stade de dveloppement atteint par lIMF et
sa position sur le march de la micro finance, crer un tat desprit et une culture maison favorisant
linnovation.
29 - Business planning and financial modeling for microfinance institutions ; a handbook. Guide de
dveloppement et de modlisation financire pour la micro finance. - Sheldon, Tony; Waterfield,
Charles - CGAP Technical tools, n2, 1998/11, 228 p. - Cote E4.276
Ce guide oprationnel dcrit les diffrentes tapes de la mise en place dun plan de dveloppement et de
management lusage des IMF.
30 - Microfinance and risk management : a client perpective. Micro finance et gestion des risques : la
perspective du client. - CGAP Focus notes, n 17, 2000/05, 6 p. - Cote E4.268
Au fur et mesure que se dveloppe lindustrie de la micro finance et les services offerts la clientle, se
pose la question sur la qualit et du dveloppement de ces produits et services. Pour concevoir des
produits phares, il faut connatre les besoins financiers des clients potentiels ou prospects et dtecter
comment les services financiers peuvent sintgrer dans leur stratgie de gestion montaire. Dans le cadre
du rapport 2000/01 sur le dveloppement dans le monde de la Banque mondiale consacr la lutte contre
la pauvret, cette tude pose quatre questions de base : Quels sont les bnficiaires des programmes de
micro finance ? A quel type de risques le client est-il soumis ? Quelles stratgies le client utilise-t-il pour
grer les risques ? Quel est le rle des services de la micro finance dans cette stratgie ? . Ltude est
illustre par les enqutes menes auprs de 1500 clients de sept institutions de micro finance dans quatre
pays : Bolivie, Bangladesh, Ouganda et Philippines.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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31 - Raising the curtain on the Microfinancial services era . Soulever le rideau sur lre de la micro
finance. - CGAP Focus notes, n 15, 2000/05, 7 p. - Cote E4. 265
Au moment o lon est pass de lre du crdit rural celui du microcrdit et des services connexes des
mnages pauvres, vulnrables et aux multiples besoins, lauteur se demande si les praticiens ont une
vision suffisamment claire et prcise des types de produits financiers dvelopper et des institutions qui
seront charges de les dlivrer. En conclusion, il prconise le dveloppement de produits hybrides et
assez complexes.
A lire galement : larticle de lauteur Rutheford Stuart paru sous le mme titre dans Small
enterprise development, vol. 11, 2000/03, pp. 13-25
32 - Those who leave and those who dont join : insights East African microfinance institutions.
Institutions de micro finance en Afrique de lEst : pourquoi des clients en sortent et dautres ny
entrent pas. - CGAP Focus notes, n 16, 2000/05, 5 p. - Cote E4.266
MicroSave-Africa a ralis une enqute auprs de 13 IMF en Afrique de lEst afin de dterminer les
raisons pour lesquelles certains clients quittent linstitution un moment donn (retrait volontaire,
dfinitif ou temporaire ou exclusion pour non-remboursement de crdit), ou ny adhrent jamais, dans le
but de dterminer la gamme de services et de produits dvelopper pour mieux rpondre leurs besoins
et leurs attentes.
33 - New product development for microfinance. Le dveloppement de nouveaux produits micro
financiers. - Nhu-An Tran - Microenterprise best practice, Technical note n 1, 2000/10, 11 p. Cote
E4.306
Traditionnellement, la plupart des institutions de micro finance (IMF) ne proposaient quun seul type de
crdit lensemble de ses clients, conu de manire coller aux besoins et prfrences patentes du
bnficiaire et minimiser les risques pour ltablissement. La concurrence induite par larrive des
banques commerciales sur le march de la micro finance, laugmentation des dfections des clients
profitant de la concurrence existante dans le secteur, lapparition dune clientle plus exigeante, la
ncessit pour les IMF datteindre un certain niveau dchelle, de dtenir un portefeuille de prts
croissant, les ont incit amliorer les produits existants pour retenir la clientle ou en dvelopper de
nouveaux pour en attirer dautres. Ce document technique montre la dmarche entreprise par les IMF
pour dvelopper de nouveaux produits et tendre leurs interventions dans le milieu rural en Afrique de
l'Ouest. Il propose un cadre gnral pour le dveloppement de nouveaux services micro financiers,
illustr par des exemples dexpriences menes de part le monde.
Articles et Etudes
34 Credit unions : effective vehicules for microfinance delivery. Les Credit unions : moyen efficace
pour la fourniture de services micro financiers - Branch, B. ; Evans, Anna.Cara . World council of
Credit unions, 1999/08/13, 21 p.
Les "credit unions" oprent dans environ 67 PED et pays en transition vers lconomie de march et
sadresse une population de faible niveau de revenu. Ce qui distingue les "credit unions" des autres
institutions financires non bancaires intervenant dans le secteur de la micro finance, est leur capacit
mobiliser une masse de petits comptes dpargne et proposer des produits financiers parfaitement
adapts aux besoins de cette population cible, tant en terme de montant que de capacit de
remboursement.
35 - Beyond microcredit - the Trickle up program. Au-del du micro crdit : le programme Trickle
up . - Eversole, Robyn - Small enterprise development, vol. 11, n1, 2000/03, pp.45-57
Les micro crdits aux micro entreprises qui sinspirrent du modle de la Grameen bank ou de BancoSol
reposent sur des schmas uniformes, alors que les besoins exprims sur le march de la micro finance
sont assez diversifis et ne peuvent de ce fait tre traits selon une mthodologie de prts conue pour
des micro entreprises ralisant un chiffre daffaires lev et ncessitant des besoins globaux de
financement. Dans ce contexte, il est apparu indispensable dlargir la gamme de services financiers - et
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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aussi non financiers - pour mieux rpondre cette diversit du march de la micro finance. Des
subventions conditionnelles offrent une alternative pour loctroi de ressources financires aux chefs
dentreprises pauvres. Cet article dcrit le programme Trickle up dans lequel une petite subvention est
accorde aux micro entrepreneurs, notamment pour financer les investissements de dmarrage. Ce
programme ne se substitue pas et ne concurrence pas les programmes traditionnels de micro finance. Il a
pour objectif la viabilit de lentreprise ligible au micro financement et laugmentation induite des
avantages des mnages dans lextrme pauvret.
2.2 - Micro assurance
Ouvrages et Rapports
36 - Providing insurance to low-income households. Part I : a primer on insurance principles and
products. La provision des assurances aux mnages faible revenu. Premire partie : un abcdaire
des principes des produits dassurance. - Churchill, Graig, Brown, Warren - Micro enterprise best
practices, 1999/11, 63 p. - Cote E4.300
Les institutions de micro finance (IMF) se tournent de plus en plus vers les produits dassurance dans un
double souci de rduction des risques encourus par les clients et damlioration de leur rsultat financier.
Ce document a t labor lintention des gestionnaires des IMF qui offrent ou veulent dvelopper des
produits dassurance aux mnages faible revenu. Il leur fournit une introduction loffre de micro
assurance, en adaptant les rgles principales de ce secteur aux caractristiques de ce march. Il aborde un
ventail de sujets spcifiques aux oprations en faveur des mnages faible revenu : un cadre de
rflexion, les risques encourus et les moyens de les surmonter, les principes de base respecter par les
fournisseurs dassurance, les diffrents produits dassurance potentiels ; les informations techniques
prendre en considration. Il propose enfin un lexique des termes communs dassurance.
37 - Insurance provision to low-income communities. Part II : initial lessons from micro-insurance
experiments for the poor. La provision dassurance pour les communauts faible revenu. Vol. II :
les premiers enseignements de micro assurance. - Brown, Warren; Churchill, Craig - Microenterprise
best practices, 2000/05, 96 p. - Cote E4.282
Tirant les leons des pratiques menes par 32 IMF, des coopratives ou dautres organisations, ce rapport
analyse la gamme de produits dassurance proposs la clientle des micro entrepreneurs ou des familles
bas revenu.
38 - Rountable on microfinance services in the informal economy : the role of microfinance
institutions. Table ronde sur les services de la micro assurance dans lconomie informelle : le rle
des IMF. - Del Conte, Alexandra - The Ford foundation, 2000/07/21, 31 p. - Cote E4.286
Cette table ronde runissant aussi bien des praticiens de la micro finance que des reprsentants des
organisations multilatrales avait pour objet le partage des expriences afin dtablir un tat des lieux et
dlaborer des stratgies en matire de micro assurance en faveur des micro entrepreneurs, et tout
particulirement des femmes chef dentreprises.
39 - A cautionary note for microfinance institutions and donors considering developing
microinsurance products. Une note davertissement pour les institutions de micro finance et les
donateurs dsirant dvelopper les produits de la micro assurance. - Brown, Warren; Green Collen;
Linquist, Gordon - Microenterprise best practices, 2000/12, 33 p. - Cote E4.229.
Face lintrt grandissant affich par les institutions de micro finance (IMF) pour la micro assurance, ce
document a t labor afin dattirer leur attention sur un certain nombre de problmes lis au processus
de dveloppement et de gestion de tels produits. Il met laccent sur la ncessaire adquation des produits
aux besoins et prfrences de la clientle, sur la viabilit financire, sur la capacit de lIMF grer les
risques inhrents de tels produits, et enfin sur les problmes de ressources et de rassurance.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Articles et Etudes
42 - Between the State and the market ; can informal insurance patch the safety net ?. Entre lEtat et
le march : lassurance informelle peut-elle servir de filet de protection sociale ? - Morduch,
Jonathan - The World Bank research observer, vol. 14, n 2, 1999/08, pp. 187-207.
La plupart des mnages dans les pays bas revenu font face aux difficults conomiques travers
lusage de systmes dassurance informelle plutt que des programmes publics ou dassurance
traditionnelle. Les mnages peuvent par exemple faire des tirages sur lpargne, vendre des actifs
physiques, faire du troc de produits ou de services, ou permettre la diversification des activits
gnratrices de revenu. Ces mcanismes peuvent tre trs efficaces lorsquils sont utiliss bon escient,
mais la plupart des tudes rcentes soulignent la fragilit des arrangements de lassurance informelle. Les
mnages pauvres en particulier, prouvent dnormes difficults dadaptation aux risques mme locaux.
Lauteur estime que les programmes publics peuvent aider rduire leur vulnrabilit en encourageant
des mcanismes privs et flexibles.
43 - Microinsurance. La micro assurance. - Small enterprise development, vol. 12, n 1, 2000/03, 58 p.
Il est largement admis que le crdit et lpargne la base apportent une large contribution la lutte
contre la pauvret dans nombre de pays. Toutefois, cette contribution reste limite par la faible capacit
toucher la population dans lextrme pauvret, linadquation des produits aux besoins des plus dmunis,
et la mconnaissance dun des aspects les plus importants de la pauvret, savoir, la signification du
risque et la vulnrabilit aux chocs comme dterminants du bien-tre. Cette prise de conscience est
lorigine des rflexions sur les potentialits de la micro assurance comme moyen de lutte contre la
pauvret en rduisant ou en lissant la vulnrabilit des pauvres aux chocs, (dpenses imprvues et
variations de leurs revenus par exemple). Ce dossier regroupe quatre articles qui tudient diffrents
aspects et potentialits de la micro assurance (principes de base, programmes exprimentaux dans les
secteurs de la sant, rural, dpenses funraires). 1) - Microinsurance : the risks, perils and opportunities
de Warren Brown, pp. 11-24, 2) - Health care microinsurance : case studies from Uganda, tanzania, India
and Cambodge de J. McCord, pp. 25-38, 3) - Informal insurance schemes : the case of funeral insurance
in South Africa de Jimmy Roth, pp. 39-50, 4) - Insurance against poverty ? The new generation
agricultural microinsurance schemes de Paul Mosdley, pp. 51-58.
Tous ces articles attirent lattention sur la nouveaut de lassurance dans le secteur de la micro finance.
Les analyses montrent que les recherches actuelles en sont au stade de la rflexion, quil sagit dun
domaine assez complexe, que les besoins ou les taux de primes varient selon les lieux et groupes de
population, que la gestion des provisions et des primes requiert un niveau lev dexpertise et de
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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technicit dont les IMF ne disposent gnralement pas. Il convient ds lors de sparer la provision des
assurances des autres activits des IMF, et ou de conclure des partenariats avec des compagnies
traditionnelles dassurance pour pallier cette difficult.
44 - Insurance : a tool for sustainable development. Lassurance : un outil pour un dveloppement
soutenable. - Van Oppen, Charles - site lnternet CGAP the microfinance gateway microinsurance, 19
p.
Cet article passe en revue les diffrentes thories de dveloppement, approches no-librales,
structuralistes et environnementalistes pour analyser la contribution de lassurance au dveloppement
soutenable. En conclusion, lauteur estime que lassurance est largement bnfique aux pauvres des pays
en dveloppement, et que les assureurs devrait dvelopper ce march avec des produits adapts au niveau
lev des besoins et aux montants nominaux assez faibles des oprations.
2.3 - Micro pargne
Ouvrages et Rapports
45 - Lpargne dans le contexte de la microfinance : confrence rgionale africaine. - Ministre de
Affaires trangres; DGCID - Collection Rapports dtude, 1999, 341 p. - Cote E4. 294
Lpargne apparat de plus en plus comme un outil de lutte contre la pauvret ou comme un moyen de
renforcement de lintermdiation financire. Ce document regroupe les actes dun colloque organis sous
lgide du groupe de travail sur la mobilisation de lpargne du CGAP du 11 au 13 fvrier 1998
Kampala, Ouganda. Le colloque avait pour objectif : 1) de sensibiliser les participants la ncessit de
mobiliser lpargne dans le cadre de la micro finance alors que dans le pass, la micro finance se limitait
presque exclusivement aux oprations de crdit, compte tenu de la faible capacit dpargne des groupes
cibles dans les PED ; 2) de prsenter les enseignements tirs des oprations de mobilisation de lpargne
en Afrique; 3) dobtenir une vue gnrale systmatique des diffrentes approches utilises pour la
mobilisation de la petite et micro pargne en Afrique et 4) de formuler des recommandations. Plus de 120
participants de pays africains francophones et anglophones ont tir les leons des expriences issues de
situations varies tous les niveaux du secteur financier. En conclusion, il apparat que les dfis majeurs
pour mobiliser la petite et micro pargne rside dans : un environnement macro-conomique et financier
stable; la fiabilit de la gestion, de la structure de la rpartition des parts et de lorganisation des IMF qui
acceptent les dpts et assurent une intermdiation financire approprie; des produits dpargne et des
technologies convenables rpondant aux besoins de la clientle ainsi quaux segments du march;
laptitude grer le risque et la liquidit; le contrle et la rglementation bass sur des principes de
prudence et des mcanismes efficaces pour couvrir les cots et crer des tablissements financiers
solides.
46 - The microfinance experience with savings mobilization. La micro finance et la mobilisation de
lpargne. - Microenterprise best practices, Technical note n 3, 2000/10, 12 p. Cote E4.307
Les recherches et tudes entreprises ont largement dmontr le caractre bnfique de lpargne, tant
pour les mnages pauvres qui elle permet de faire face aux dpenses imprvues ou incompressibles en
priode de diminution des revenus, que pour les IMF dont elle permet de rduire la dpendance
financire lgard des financements des donateurs et daccrotre leur rentabilit. La mobilisation de
lpargne permet aux IMF daccder des ressources des taux infrieurs ceux du march. Mais la
population des micro pargnants est loin de former un ensemble homogne et reprsente une mosaque
de segments de march aux capacits dpargne diversifies. Pour rpondre cette diversit, les IMF
doivent proposer des produits de dpts mi-chemin entre le court et le moyen terme, affichant un
certain degr de liquidit, diffrents taux de rendement et une certaine souplesse dutilisation. Du livret,
au plan dinvestissement, les IMF peuvent trouver une gamme de produits pour augmenter leur capacit
toucher une catgorie de population qui historiquement a t carte de laccs au crdit.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Articles et Etudes
47 - Savings. Lpargne - Small enterprise development, vol. 12, n 3, 2001/09, 53 p.
Lintrt affich par les IMF pour lpargne est tout rcent, ce qui leur a permis de mieux comprendre
comment les pauvres graient leur finance. Ce dossier spcial sur lpargne est compos de cinq articles
dont la majorit provient de Micro-Save Africa, programme charg de dvelopper lpargne dans le
rseau des IMF en Afrique et dans le reste du monde.
1) Mobilizing small, medium, and large savings : motivations and financial risks de Anita Campion, pp.
11-19; 2) Introducing savings services into ASA, a microcredit institution de Graham A. N. Wright,
Robert Peck Christen et Imran Matin, pp. 20-31; 3) The relative risks to the savings of poor people de
Graham A. N. Wright et Leonard K. Mutesasira, pp. 46-58; 4) What kind of savings products do poor
women need ? The experience of SHDF de Jean-Paul Lacoste, pp. 59-63.
2.4 - Micro leasing et Fonds de garantie
Ouvrages et Rapports
48 - Leasing : a new option for microfinance institutions. Le crdit bail : une option pour la micro
finance. - Bass, Jacqueline; Henderson, Katrena - Microenterprise best practices, Technical note, n
6, 2000/10, 12 p. - Cote E4.302
Ce document tabli loccasion de la confrence de Bamako de fvrier 2000 met laccent sur les
diffrents avantages du crdit bail. Cette technique est utilise comme moyen de financement des
quipements par les micro entreprises et comme produit de financement par les IMF. Celles-ci peuvent
ainsi accorder des financements terme sans subir les risques de dfaillance du client dans la mesure o
le crdit est garanti par des biens dont la proprit ne sera transfre au bnficiaire qu lissue du
remboursement intgral du crdit.
49 - Public and private investments in microfinance : a look at guarantee instruments. Investissement
public et priv dans le secteur de la micro finance : un regard sur les mcanismes de garantie. Microenterprise best practices, Technical note n 7, 2000/10, 10 p. - Cote E4. 308
Les fonds de garantie continuent de jouer un rle important dans les stratgies de dveloppement de la
finance dans nombre de pays en Afrique de lOuest. Les mcanismes de garantie encouragent les banques
accorder des crdits certains secteurs conomiques, tels les micro entrepreneurs, tablissant un lien
entre les micro entrepreneurs et les institutions financires du secteur formel. Ce document a t prsent
et discut lors de la confrence de Bamako de fvrier 2000. Aprs avoir dfini le systme de garantie, la
note analyse trois modles de garantie pouvant sappliquer au secteur de la micro entreprise, tudie les
avantages et les inconvnients des systmes de garantie, passe en revue quelques critres essentiels pour
un systme de garantie performant, se demande si les garanties accroissent ou non le volume de crdits
accords et le levier financier. Elle passe enfin en revue les programmes et expriences menes par les
bailleurs de fonds et le secteur priv. Dans la conclusion, les auteurs relvent que ltablissement de
programmes spcifiques sur les garanties nest pas un gage de succs des oprations de micro finance, et
plaident pour la recherche et la mise en uvre par les bailleurs de fonds et les banques de systmes
spcifiques cette clientle.
Articles et Etudes
50 - Microenterprise and small business leasing : lessons from Pakistan. Les petites et trs petites
entreprises face au crdit bail : les leons tires de lexprience du Pakistan. - Havers, Mark Small
enterprise development, vol. 10, n 3, 1999/09, pp. 44-51
Lexprience mene au Pakistan par Network Leasing Corporation montre que le crdit bail peut jouer
un rle trs important en favorisant lachat de biens dquipement par les TPE qui ne pourraient pas le
faire autrement. Cette exprience suggre que mme si cette technique de financement savre utile et
offre de grandes possibilits, des tudes ou enqutes devraient tre menes afin de connatre le nombre
dentreprises viables touches. Cet article tente de rpondre quatre questions : quest-ce que le micro
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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leasing ? Quelles en sont les spcificits ? Quelle est lexprience de Network leasing corporation ?
Quelles sont les potentialits du crdit bail pour les TPE ?
51 - Capital enhancement guarantees and risk management by capital constrained lenders. Fonds
de renforcement des capitaux propres et risque de gestion. - Von Pischke, J.D. Journal of
microfinance, vol. 2, n 2, 2000, pp. 83-104.
Les organismes de prts conditions du march ont besoin de capital pour couvrir les risques. Le nouvel
instrument financier, le fonds de renforcement des capitaux propres Capital enhancement guarantee
(CEG) est conu pour encourager le prteur octroyer des prts quil ne fait pas habituellement, comme
des prts aux micro entreprises. Le CEG est accord aux plus offrant en termes de montant de prt pour
une augmentation de capital permanent donne. Que le prt supplmentaire occasionne des pertes ou des
gains pour le prteur, le capital supplmentaire est libre. Le CEG permet en outre de subventionner
linnovation en matire de gestion du risque. Il permet de centrer lanalyse du montage du prt sur le
risque et son cot, dtayer la prise de dcision, de promouvoir des comptences en termes de
management du risque. Il est un gage de transparence, permet de diminuer le risque moral, et comporte
de frais de transaction drisoires. Le CEG devrait tre un instrument attrayant pour les bailleurs de fonds.
Gnralits
Reforming agricultural development banks CGAP working group on agricultural development
bank reform
Ce document est disponible sur le site Internet du CGAP, ladresse suivante :
http://www.cgap.org/html/p_cg_working_group_papers.html
Gender and microfinance : guideleness for good practice Johnson, Susan Centre for
development studies, University of Bath.
Ce document de 9 pages, ainsi quune bibliographie sur la micro finance et les micro entreprises sont
disponibles sur le site personnel de lauteur, lun des rares sites Internet sur la problmatique genre et
micro finance, ladresse suivante :
http://www.bath.ac.uk/~hssaj/
New product development for microfinance : design, testing and launch, (part II), - Brend, Monica
ACCION International, Technical note number II, september 1998, 71 p. Ce document est
disponible sur le site Internet du MIP ladresse suivante :
http://www.mip.org/pubs/mbp/newprod.htm
Cette note dcrit le schma que lIMF doit mettre en place pour dvelopper ses lignes de produits,
tant sous-entendu que lIMF a identifi le march, sa viabilit et dispose de capacit suffisante pour
dvelopper et grer de nouveaux produits.
The poor and their money : an essay about financial services for poor people. Rutherford, Stuart
Institute of development policy management, 1999, 65 p.
Cet ouvrage prsente les dispositifs mises en uvre par les plus dmunis pour grer leur argent, des
prises de notes sur des planches de bois aux maisons de prts et aux collecteurs dpargne, au travers
de la combinaison entre pargne, prts et groupes dassurance, en vue de financer leurs
investissements. Lauteur insiste sur la place essentielle de lpargne dans la vie des plus dmunis et
montre que lexprience de ce public peut servir la mise au point de services financiers qui leur
soient mieux adapts.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Looking before your leap : key questions that precede starting new product development Wright,
Graham ; Brand, Monica ; Northrip, Zan ; Cohen, M. ; McCord, Michael J. ; Helms, B.
MicroSave-Africa, 2001.
Document tlchargeable sur le site Internet du CGAP The Microfinance gateway
Using microfin 3.0 : a handbook for operational planing and financial modeling. Lunde, Shirley,
Technical tools series n, september 2001
Ce guide annule et remplace la version de 1998, cite en rfrence n 29 de cette bibliographie. Il est
disponible en ligne sur le site Internet du CGAP ladresse suivante
http://www.cgap.org/html/p_technical_guides02new.html
Micro assurance
Synthesis of case studies of micro-insurance and other forms of extending social protection in
health in Latin America and the Caribbean ILO working document n 5, 1999, 45 p.
Microinsurance schemes and health care provision in developing countries : an empirical impact
of mutual health insurance schemes in rural Senegal Jtting, Joannes ; Tines, J. ILO/ZEF
project n. 7359, project report 5, 2000
Ce document est tlchargeable sur le site Internet du CGAP The Microfinance gateway
ladresse suivante :
http://www.cgap.org
Rsum des discussions de la confrence virtuelle de lUSAID MBP sur la microassurance Warren Brown ; Michael McCord, november 2000, 3 p.
Cette confrence commandite par le MBP, sest tenue du 9 au 27 octobre 2000. Les documents de la
runion, les sommaires hebdomadaires, les documents sur les donnes gnrales, etc. sont
consultables sur le site web de la confrence virtuelle de la microassurance ladresse suivante :
http://tamis.dai.com/virtconf.nsf/mainnavigator?openform
Microinsurance Focus sur le site Internet du CGAP, The microfinance gateway , ladresse
suivante :
http://nt1.ids.ac.uk/cgap/microinsurance
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Rotating saving and credit associations in rural East Africa Kimuyu, P. World development,
vol. 27, n 7, july 1999, pp. 1239-1308
Challenges of microsavings mobilisation : concepts and views from the field Hanning, A. ;
Wisniwski, S. GTZ, 1999
Bank Rakyat Indonesia (BRI) : Indonesia (case study) Maurer, K CGAP working group on
savings mobilization ; GTZ/BMZ, 1999, 37 p.
Developing saving services for the poor : preliminary guidance for donors Hirschland, M.
CGAP Technical guides and standards, july 2001
Ces documents sont disponibles en ligne sur le site Internet du CGAP The Microfinance gateway
ladresse suivante :
http://www.cgap.org
Leasing to support small businesses and microenterprises gallardo, J. S. World Bank Policy
research working paper, n 1857, 1997
The sustainability of credit guarantee systems Gudger, W. M. The Financier 4 (1-2), pp. 30-33,
1999
Financial services associations : the story so far Pearce, Douglas; Helms, Brigit CGAP, 2001,
24 p.
Ces documents sont disponibles en ligne sur le site Internet du CGP The Microfinance gateway ,
ladresse suivante :
http://www.cgap.org
- 18 -
Ce document prsent lors de la confrence de Bamako est disponible sur le site Internet MBP
publications ladresse suivante :
http://www.mip.org
III IMPACT
Ouvrages et Rapports
52 - Toward guideliness for lower-cost impact assessment methodologies for microenterprise
programs. Orientations pour dfinir une mthodologie danalyse de limpact fiable et moindre cot
pour les programmes en faveur des micro entreprises. - Sebstad, Jennefer - AIMS, 1998/06, 48 p. Cote E4.259
Ce rapport prsent la seconde discussion du groupe de travail du CGAP sur lanalyse de limpact des
programmes de financement en faveur des micro entreprises dfinit une mthode danalyse de limpact
fiable et peu coteuse. Il propose une approche moyenne gamme qui permet destimer lampleur, les
caractristiques et lorientation des changements qui sont associs une intervention. Lauteur note que
pour assurer leur fiabilit, les analyses dimpact doivent tablir une relation plausible entre les
changements valus sur les clients et leur participation dans le programme de micro financement. Il
dresse les grandes lignes de travail pour chacune des tapes dune tude suivant lapproche moyenne
gamme : planification, laboration, mise en uvre, analyse des donnes et diffusion des rsultats.
53 - Highlights and recommendation of the second virtual meeting of the CGAP working group on
impact assessment methodologies, april 14-28, 1998. Notes et recommandations de la deuxime
runion virtuelle du groupe de travail du CGAP sur les mthodologies danalyse de limpact. - Cohen,
Monique; Gaille, Gary - AIMS, 1998/06, 13 p. - Cote E4.260
Au cours de cette runion virtuelle, les discussions ont port sur les questions de crdibilit, de cot,
dutilit et dorientations mthodologiques des analyses dimpact. Des recommandations ont t faites
concernant la formation des employs des IMF en matire dvaluation, llaboration dun ensemble de
variables et dhypothses communes, et le dveloppement dun questionnaire type pour la collecte des
informations.
54 - Limpact micro conomique du crdit rural au Nord Vietnam : clairage partir dune situation
locale. - Le Roy, Pascale; Robert, Mathias - GRET, collection tudes et travaux, 1999/05, 79 p. - Cote
PVN.033
Dans le cadre du programme fleuve rouge (PFR), le GRET conduit depuis 1992 un programme
exprimental au Vietnam. Une trentaine de caisses villageoises ont t mises en place dans trois rgions
du nord Vietnam. Ce document sappuie sur les tudes dimpact menes en 1998 par des intervenants
extrieurs au GRET, et donne un clairage sur la micro finance au Vietnam partir dune situation
locale.
55 - Comment mesurer la transformation : valuation et amlioration de limpact du microcrdit. Cheston, Suzy; Harper, Vanessa; Reede, Larry; Hill, Lauren; Salib, Suzy; Horn, Nancy; Walen,
Margaret - Microcredit summit, 1999, 9 p. - Cote E4.291
Se basant sur leurs propres expriences, les auteurs ce cet article, conscients des lacunes et des
insuffisances des tudes dimpact traditionnelles ralises partir des outils dvelopps par les
thoriciens, proposent un modle dvaluation dimpact lusage des praticiens du micro crdit. Ce
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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modle est bas sur le concept daudit dimpact, en vue de mettre disposition un outil de gestion et de
prise de dcision capable la fois de mesurer les rsultats et damliorer les programmes analyss.
56 - Learnings from clients : assessment tools for microfinance practitioners. Draft manuel. Manuel
dvaluation dimpact - Seep Network - AIMS, 2000/01, 369 p. - Cote E4.269
Ce manuel offre aux praticiens de la micro finance, une guide dtaill nourri par une batterie
dindicateurs, les diffrentes tapes pour mener, analyser et valuer les tudes dimpact des programmes
de micro finance.
57 Guideleness for microfinance impact assessments. Mthodologie pour lanalyse de limpact de
la micro finance. - Barnes, Carolyn ; Sebstad, Jennefer AIMS, 2000/03, 60 p. Cote E4.281
Ce rapport a t analys au cours de la troisime runion virtuelle du groupe de travail du CGAP sur
lanalyse dimpact des programmes de financement aux micro entreprises. Il propose des standards et une
mthode danalyse dimpact fiable et peu coteuse. Ce cadre gnral nest pas rigide et permet de
prendre en compte la diversit et le contexte des programmes de micro finance.
58 - Commercialization and mission drift : the transformation of microfinance in Latin America.
Commercialisation et drive de la mission de la micro finance en Amrique latine. - Christen,
Robert CGAP Occasional papers n5, 2000/05, 57 p. Cote E4.184
Ce document traite de limpact de la commercialisation sur la stratgie des IMF en Amrique latine. Il
passe en revue les lments cls de lapproche commerciale de la micro finance et tudie le paysage et
les acteurs de ce secteur dans cette rgion. Lauteur cherche savoir si la phase de commercialisation de
la micro finance naboutit pas une drive de la mission initiale, la fourniture de services financiers un
groupe cible compos des segments les plus pauvres de la population active. Il montre quen phase
dexpansion et de consolidation, les IMF adaptent leurs mthodes afin de continuer apporter leur
soutien aux groupes cibles.
59 - Impact knowledge management program framework : IKM. Cadre danalyse pour la
connaissance et la gestion dimpact. - Planet Finance - 2000/10, 16 p. - Cote E4.292
IKM Framework est un cadre danalyse dvelopp au sein de Planet rating et propos aux IMF pour une
meilleure apprhension et gestion des besoins des clients. Il permet de mesurer et damliorer limpact
des programmes et des services offerts aux bnficiaires.
Articles et Etudes
60 - Examining the impact of microfinance services increasing income or reducing poverty ?
Analyse de limpact des services micro financiers : accroissement du revenu ou rduction de la
pauvret ? - Wright, Graham Small enterprise development, vol. 10, n 1, 1999/03, pp. 38-47
En tudiant limpact des programmes de micro finance, il est important dadmettre quil existe une
diffrence significative entre accroissement du revenu et rduction de la pauvret. En effet, en dpit de la
pense dominante qui tend fixer le relvement du revenu comme objectif central des programmes de
dveloppement, les deux concepts ne sont pas synonymes. La manire dont le terme revenu est utilis est
aussi importante pour dterminer le niveau de pauvret et de bien tre que le niveau de revenu lui-mme,
car le surplus de revenu est souvent dilapid. Cest aussi important dadmettre que la pauvret nest ni
linaire, ni statique, et que ceux qui ne sont pas trs pauvres aujourdhui, peuvent trs bien atteindre
lextrme pauvret demain, et vice versa. Cest la raison pour laquelle, les pauvres dploient tant
dingniosit diversifier leurs sources de revenu, afin de rduire leur exposition des pertes
inconsidres de revenu. Cela explique aussi pourquoi, la diffrence entre lemploi dans le secteur formel
et le secteur informel doit tre intgre dans un programme visant crer des emplois. Ces diffrences
expliquent pourquoi certains prfrent la diversification des sources de revenu base sur des emplois
domicile, plutt que des emplois salaris de mauvaises conditions du secteur informel.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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61 - Client exist surveys : a tool for understanding client drop-out. Enqutes sur les causes de dpart
des clients : un instrument pour comprendre ces dfections. - Simanowitz, Anton Journal of
microfinance, vol. 2, n 1, 2000/03, pp. 112-137
Il existe un mouvement grandissant au sein de lindustrie de la micro finance pour satteler ltude des
problmes dimpact des programmes. Lanalyse des causes de dfections des clients est une bonne source
dinformations, et elle est intgre dans nombre de programmes danalyse de limpact. Cet article tudie
comment des informations utiles et utilisables peuvent tre tires de ces dfections et prsente des
enseignements tirs de SEF, une fondation sud africaine pour le dveloppement de la petite entreprise.
Les dfections peuvent constituer une base de donnes dinformations pour lamlioration des
programmes, tant du point de vue des performances des IMF que des besoins des clients.
62 Impact assessment of microfinance and organizational learning. Who will survive ? De
lvaluateur ou du gestionnaire de linstitution de micro finance. Lequel des deux restera aux
commandes. - Copestake, James Journal of microfinance, vol. 2, n 2, 2000, pp. 118-134
Afficher clairement ses propres performances, en tirer de bonnes conclusions et les mettre en uvre,
cest maintenant un vritable problme de survie pour nombre dIMF. Ce document montre lutilit ou
non des tudes danalyse dimpact dans la phase transitoire entre le statut de programme de micro
finance superviss par des bailleurs de fonds et celui dIMF autonome. Aprs avoir numr la
complexit des tches qui attendent lvaluateur, ce document fait une analyse critique des mthodes
dvaluation de limpact, et rpond aux questions suivantes : quels sont les indicateurs retenir,
comment conduire lanalyse, comment collecter les donnes, qui sera responsable de ces tches. En
conclusion, il indique que le succs de lopration de mesure dimpact dpendra de la qualit de la
relation entre le manager de lIMF et les valuateurs. Le rsultat final de cette dmarche est le transfert
terme dune plus grande autonomie dans la gestion de limpact des bailleurs de fonds aux responsables
des IMF.
Integrating impact monitoring and assessment for microfinance Copestake, James Centre for
development studies, University of Bath, september 1999, 9 p.
Ce document est disponible sur le site Internet du Centre for development studies ladresse
suivante :
http://www.bath. ac.uk/cds/microresearch.htm
How can impact assessment take into account wider social and economic impacts ? McGregor,
J. ; Simanowitz, A. ; Johnson, S. ; Mosley, P. Imact thematic paper, n4, Ford foundation
sponsored development finance impact assessment planning worshop, University of Sussex, 2000
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Ce document est disponible en ligne sur le site Internet du CGAP The Microfinance gateway ,
ladresse suivante :
http://www.cgap.org
Impact assessment methodologies for microfinance : theory, experience and better practice
Hulme, David World development, vol. 28, n 1, 2000, pp. 79-98
Exit, sustainability and impact, monitoring turnover in the use of microfinance services
Copestake, J. University of Bath, Centre for development studies, 2001.
Ces documents sont disponibles sur le site du CGAP The Microfinance gateway , ladresse
suivante :
http://www.cgap.org
Ouvrages et Rapports
63 - The ACCION CAMEL : Technical note. La mthodologie GIRAFE selon ACCION : note
technique. - Saltzman, Sonia ; Salinger, Darcy Microenterprise best practices, 1998/09, 98 p. Cote
T1.116
Ce document dcrit les cinq mesures utilises pour valuer la solidit financire et la qualit de la gestion
dune IMF. Elles portent sur ladquation, la nature des capitaux, la gestion, les revenus et la gestion de
la liquidit. CAMEL (Capital asset management earning liability) a t au dpart utilis pour mesurer la
solidit financire et gestionnaire des socits de prt commercial aux Etats-Unis. Il analyse et value
vingt et un indicateurs : huit indicateurs quantitatifs et treize qualitatifs. Ceux-ci incluent : ladquation
(puissance et capacit lever des capitaux) ; la qualit des capitaux (productivit) ; la gestion
(gouvernement dentreprise, systme et technologie de linformation) ; les revenus (politique de taux
dintrt) ; la gestion de la liquidit (structure de responsabilit, capacit dautofinancement). Lexamen
du CAMEL a ncessit les informations suivantes : le relev des comptes financiers, les budgets et
projections de marge brute dautofinancement, les sources de placement, les informations sur le conseil
dadministration, linformation macro-conomique
64 - Audit externe des institutions de micro finance : guide pratique. - CGAP Outil technique, n3, vol.
1 et 2, 1998/12, 77 p. + 102 p. + 62 p. Cote E4.293
Ce guide est divis en deux volumes, chacun sadressant un public prcis. Le volume 1 sadresse tout
particulirement aux clients des audits externes, administrateurs, dirigeants, personnel des IMF, ainsi
quaux investisseurs extrieurs, bailleurs de fonds notamment. Il traite de ce que lon peut attendre ou
non des audits externes, de la relation entre les fonctions daudit externe et interne, les diffrentes
prestations que lon peut demander aux auditeurs externes, comment commanditer un audit (rdaction
des termes de rfrence, choix du cabinet daudit), les problmes spcifiques associs au portefeuille de
crdit des IMF, la conduite des audits, linterprtation des rapports daudit. Le volume 2 sadresse aux
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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auditeurs externes. On y trouve une prsentation du secteur de la micro finance dans son ensemble, des
concepts gnraux la mthodologie propre lIMF audite. Il contient galement des conseils
concernant un certain nombre de problmes spcifiques lis laudit des IMF. Enfin, une srie dannexes
illustrent les informations exposes dans les deux volumes. Lditeur prcise toutefois que ce guide nest
ni un manuel de comptabilit, ni un manuel daudit et que le suivi des conseils prodigus peut induire
une augmentation des cots, do la ncessit pour les bailleurs de fonds et lIMF audite de rflchir sil
convient de faire supporter ce financement par lIMF, car in fine le cot supplmentaire et les difficults
occasionnes par un audit approfondi ne se justifient que si les bailleurs de fonds et laudit ont
lintention de suivre les recommandations formules.
65 - Initiative pilote du CGAP pour le renforcement des capacits des institutions de micro
financement en Afrique : quavons-nous appris ? - Helms, Brigit ; Insern, Jennifer ; DAmbrisio
Vitale, Nathalie CGAP Focus note, n 14, 1999/02, 7 p. Cote E4.263
Cette tude dcrit la raison dtre, les objectifs et les rsultats dune initiative lance en avril 1997 par le
secrtariat du CGAP destin organiser des formations en gestion financire lintention des IMF, de
manire mettre en place les bases du dveloppement dun march de services viables et de bonne
qualit dans les domaines de la formation et de lassistance technique dans la rgion. Elle prsente les
principaux enseignements ainsi que des recommandations prliminaires pour la mise en uvre des
programmes de renforcement des capacits.
66 - PEARLS tm monitoring system. La mthodologie PEARLS. - Richardson, David WOCCU
Toolkit, n 4, 2000/04, 32 p. Cote T1.118
PEARLS est une mthode de suivi - valuation lusage des IMF. Il permet dvaluer diffrents
dterminants de la structure financire : la qualit des actifs, le cot du crdit et le taux de recouvrement,
la liquidit ou les signes de croissance. Cette mthode utilise par les Credits unions sapparente
CAMEL, autre mthode de suivi - valuation lusage des IMF.
Articles et Etudes
67 - Selecting and installing a portfolio management system. Choix et dveloppement dun systme
de gestion de portefeuille. - Waterfield, charles - Small enterprise development, vol. 10, n 1, 1999/03,
pp. 17-26
Au fur et mesure que les IMF accroissent le volume de leur activit, le besoin dinformations prcises
et pertinentes sur ltat de leur portefeuille se fait de plus en plus ressentir. La qualit du systme
dinformation et de gestion dfinit le degr de russite ou dchec de lIMF. Cet article dcrit les grandes
tapes du processus de slection qui doit tre men pour choisir le systme dinformation et de gestion le
mieux adapt aux besoins de lIMF, ainsi que les types de dpenses que cela implique. En rgle gnrale,
le budget final de ce type de processus excde souvent en temps et en cot les prvisions budgtaires
initiales parce quil impose une mise plat : quel est lobjectif final, quelles en sont les tapes de
ralisation et les rpercussions sur les tches quotidiennes, enfin quels sont les instruments de mesure des
rsultats.
68 - Building banking from below in Bangladesh. Utiliser les institutions de micro finance pour
toffer le systme bancaire au Bangladesh. - Jackelen, Henry - Small enterprise development, vol. 10,
n 3, 1999/09, pp. 29-37.
Au Bangladesh, ct un secteur financier classique pauvre et peu efficient, se dveloppe une industrie
de la micro finance innovante, en pleine expansion et soutenue par les ONG. La russite de la formule
des groupes cibles lance par la Grameen bank est bien connue; lexpansion de lindustrie de la micro
finance au Bangladesh est aussi en partie lie au systme de supervision cr par lorganisation APEX,
PKSF. Ce systme cherche les moyens de satisfaire les besoins financiers de ceux qui sont dans
lextrme pauvret et sont incapables de tirer les avantages du micro crdit. Il favorise le dveloppement
du systme de livrets dpargne qui permet de bancariser les plus pauvres. Cet article propose la cration
dun fonds de garantie de lpargne au Bangladesh qui aurait pour fonction de garantir aux ONG les
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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risques sur les comptes dpargne des clients et de garantir les clients disposant de produits dpargne
certifis ONG.
69 - Le dilemme viabilit/proximit en microfinance : partenariats de confiance. - Gurin, Isabelle Savings and development, n 2, 1999, pp. 147-168
En sappuyant sur lanalyse dun projet de micro crdit fminin mis en uvre par le Crdit Mutuel du
Sngal, cet article montre quun partenariat entre une institution financire et un organisme de proximit
peut tre un moyen de rendre un systme de micro finance financirement viable, tout en tant accessible
aux plus pauvres. Associer comptences financires et comptences en animation permet de limiter les
cots, de partager les risques et surtout dendogniser le risque. Lanalyse du vcu et des
reprsentations des emprunteurs montre que ce sont des relations de confiance issues dun processus
endogne dapprentissage qui constituent le principal mcanisme incitatif.
70 - Ways donors can help the evolution of sustainable microfinance organizations. Comment les
bailleurs de fonds peuvent-ils aider lvolution soutenue des organisations de micro finance Schreiner, Mark - Savings and development, vol. 24, n 4, 199, pp. 423-437
Cet article suggre quelques moyens par lesquels les bailleurs de fonds peuvent aider lvolution des
organisations de micro finance prennes. La prennit est une bonne chose parce quune organisation de
ce type a la possibilit de venir en aide un plus grand nombre de personnes, nanmoins, la prennit est
difficile atteindre parce quelle requiert un quilibre entre des objectifs contradictoires : servir le plus
grand nombre de personnes pauvres tout en maintenant des prix que le pauvre peut payer, prix qui
permettent aussi de couvrir les cots et les charges de lorganisation. La tche des bailleurs de fonds est
dacclrer lvolution des organisations les plus solides, et lassistance technique savre le meilleur
moyen, de leur apporter un soutien efficace.
4.2 - Rglementation
Ouvrages et Rapports
71 - Cadre dvaluation des institutions de microfinance. - Secrtariat du CGAP, octobre 1998, 46 p.
Cote E4.309
Rdig par le Secrtariat du CGAP lintention des auditeurs internes et externes, ce cadre indique les
informations qui doivent tre recueillies en vue de toute valuation dIMF, ainsi que les diffrentes
tapes de lopration.
72 - Consultation on regulation and supervision of microfinance : a workshop report. Consultation
sur la rglementation et la supervision des institutions de micro finance : un rapport datelier. Valenzuela, Liza. Young, Robin - Microenterprise best practices, 1999/12, 25 p. - Cote E4.278
Ce document rsume les actes dun colloque tenu Washington en mai 1999 pour discuter des problmes
de rgulation et de supervision soulevs par la micro finance et visant faire un examen des expriences
menes dans divers pays.
73 - Etude de la rglementation applicable aux SFD en transition institutionnelle dans lUnion
montaire ouest africaine. Etude de cas : ACEP-Sngal, PADME-Bnin, CVECA-Pays Dogon. Jeantet & Associs; IPM, 2000/03/08, 187 p. - Cote E4.258
Ce rapport prsente les conclusions et propositions de la mission mandate par le CGAP sur la
rglementation applicable aux trois SFD en transition dans lUEMOA. Aprs avoir dfini le cadre
juridique et institutionnel, le rapport tudie les systmes de crdit aux trs petites entreprises : ACEP et
PADME, puis les CVECA au pays Dogon (historique, organisation, activit, refinancement,
dveloppement) et les scnarios de transformation juridique (convention avec le Ministre des Finances,
transformation en banque ou en rseau mutualiste), et les changements qui pourraient en dcouler au
niveau de la rglementation bancaire.
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Articles et Etudes
76 - Banking regulation contra microfinance. Rgulation bancaire et micro finance. - Schmidt,
Reinhart Savings and development, vol. 24, n 1, 2000, pp. 111-120
Cet article dfend lide que la tendance actuelle vers la re-rgulation dans les systmes bancaires dun
grand nombre de PED et de pays en transition vers lconomie de march tend affaiblir les efforts les
plus prometteurs de la micro finance. Selon lauteur, cette tendance est due laugmentation
considrable du minimum absolu de capital requis pour les institutions financires. Cet lment cl du
processus de re-rgulation sapplique sans diffrenciation chaque institution, y compris celles oprant
dans le secteur de la micro finance. Ladoption de ces exigences rend difficile ou mme impossible la
cration du nouveau type dIMF apparu durant les dernires annes. Ces institutions qui sont formelles,
soumises la rglementation et supervision bancaire et qui poursuivent une orientation commerciale,
semblent tre capables de combiner la capacit de cibler une grande clientle pauvre et de se prenniser.
Lauteur plaide pour labandon de cette politique visant augmenter le capital minimum absolu et de le
remplacer par une augmentation du minimum relatif de capitaux requis pour les services microfinanciers.
77 - Microfinance regulation in Bangladesh a long path to progress. Rgulation de la micro finance
au Bangladesh un long chemin vers le progrs. - Cracknell, David Small enterprise development,
vol. 11, n 4, pp. 42-51
Au Bangladesh, le problme de la rgulation du secteur de la micro finance reste un sujet assez sensible,
et il existe une certaine contradiction sur les relations entre la protection des dposants, la
commercialisation et le professionnalisme dune part et la rgulation dautre part. Cet article donne un
aperu du mode de rgulation qui semble absolument indispensable mettre en place, tout en suggrant
que dautres types de mcanismes peuvent tre appliqus bon nombre dIMF. Il prsente diffrents
modles de protection des dposants en mettant laccent sur les cots de la supervision. Il suggre enfin
que la commercialisation peut tre un mcanisme appropri pour certaines IMF.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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78 - Towards a market friendly environment for microfinance legal and regulatory reform in
Zambia. Vers un environnement favorable la micro finance lgislation pour la supervision et la
rgulation en Zambie. - Meagher, Patrick ; Wilkenson, Betty Small enterprise development,
2000/12, vol. 11, n 4, pp. 30-41
A un certain stade de leur dveloppement, les institutions de micro finance (IMF) doivent tre capables
de sintgrer au march financier et de mobiliser des capitaux privs. Pour ce faire, un environnement
lgislatif souple et flexible est indispensable. Cet article passe en revue plusieurs types de lgislation
favorables ou non lessor des IMF et tudie plus en dtail celle mise en place en Zambie. Il montre
quune telle rforme exige une collaboration troite entre le gouvernement et les actionnaires dune part,
lexistence dun groupe de travail motiv et novateur dautre part, servant de relais entre le gouvernement
et lagence de rgulation pour intgrer les besoins et les critiques des bnficiaires, de manire
proposer aux parlementaires un projet de loi comprhensible et acceptable par eux.
79 - Regulating microfinance NGOs in Bangladesh. Rguler les ONG intervenant dans la micro
finance au Bangladesh. - Rahman, S. M. Small enterprise development ; vol. 11, n 4, 2000/12, pp.
52-57
Bien quil y ait plus de 1000 ONG intervenant dans la micro finance au Bangladesh, ce sont les plus
grosses qui ralisent le plus fort volume de prts. Les ONG ntant pas habilites recevoir des dpts
des clients ou encore de transformer lpargne des clients emprunteurs, lauteur propose la mise en place
dun systme trois tages. Dans le premier niveau, la majorit des ONG seraient autorises mobiliser
lpargne des clients emprunteurs ; au second niveau, les grosses ONG seraient autorises offrir des
services de compte de dpts la clientle ; et dans la dernire tranche, les IMF pourraient mobiliser les
capitaux privs. Le premier niveau serait supervis par une coalition des institutions suivantes, PSKD,
CFD et ADAB, et les deux autres par la banque centrale.
80 - Building the regulatory framework for microfinance in India. Elaborer le cadre de rgulation
pour la micro finance en Inde. - Titus, Mathew Small enterprise development, vol. 11, n 4, 2000/12,
pp. 24-29
Cet article donne un aperu de la politique indienne de rgulation de la micro finance. Il prsente
brivement la nature des programmes de micro finance, puis fait un historique du dialogue entre le
gouvernement, les autorits de contrle et la communaut des ONG. Il estime que les tapes futures et les
avances qui en dcouleront dpendront de la capacit des organisations de micro finance se stabiliser
autour de quelques modes opratoires et standards. En dfinitive, le systme actuel de dialogue entre les
autorits gouvernementales et le secteur des ONG devra se transformer en partenariat.
81 - Regulating microfinance the options. Rguler la microfinance les options - Christen, Robert ;
Rosenberg, Richard Small enterprise development, vol. 11, n 4, 2000/12, pp. 4-23
La rgulation de la micro finance est un peu devenue le thme central des tudes et des discussions sur
lindustrie de la micro finance. Pour la plupart des IMF, la principale motivation est lautorisation de
pouvoir collecter des dpts auprs de leurs emprunteurs et de pouvoir tendre le champ de leurs
interventions. micro Cet article sinsurge contre la course la rgulation. En premier lieu, il soulve les
problmes pratiques rencontrs par les banques superviseurs qui sont appeles assumer cette
responsabilit ainsi que le cot de la supervision. Aprs analyse des diffrentes options pour la
rgulation, lauteur met les recommandations suivantes : 1) les crdits accords par les IMF ne devraient
pas en rgle gnral tre soumis des ratios prudentiels par lesquels les autorits chercheraient valuer
leur solidit financire; 2) Les IMF constitues de petites communauts la base ne devraient pas tre
prives de la collecte de dpts sous prtexte de leur trs faible taille ou de leur isolement qui
empcheraient lexercice de la supervision ; 3) les campagnes pour la cration de cadre spcifique pour
la rgulation des IMF ne se justifient que dans un nombre limit de PED, et pour le plus grand nombre
cest peut-tre encore prmatur ; enfin, lefficacit de lauto-contrle exerc par les instances fdrales
des IMF reste hypothtique.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Apex institutions in microfinance Levy, Fred D. CGAP Occasional paper, n6, november 2001
Tous ces documents sont tlchargeables sur le site Internet du CGAP page Publications ou
The Microfinance gateway ladresse suivante :
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Grammeen bank, which pioneered loans for the poor, has hit a repayment Pearl, Daniel ;
Phillips, Michael M. The Wall street journal, november 27, 2001
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Ouvrages et Rapports
82 - Non-governemental organizations (NGOs) in microfinance : past, present and future an essay.
Les organisations non gouvernementales (ONG) et la micro finance : pass, prsent et futur un
essai. - MC Donald, Benjamin ; Ledgerwood, Joanna Banque mondiale ; Sustainable banking with
the poor : case sudies, 1999/05, 46 p. Cote E4. 250
Cet essai soulve les questions relatives au rle des ONG dans la micro finance. Se basant sur les
recherches menes par la Banque mondiale au travers du programme Sustainable banking with the
poor , la littrature sur la micro finance et dautres expriences ralises au cours des quinze dernires
annes, il met laccent sur les deux points suivants : 1) le peu de succs rencontr par les ONG dans le
secteur de la micro finance, surtout si lon se base sur les deux principaux dfis relever, savoir la
rduction de la pauvret et ldification de systmes prennes ; 2) les ONG ont en partie eu tort de se
lancer dans ce secteur qui na jamais t facile pour toutes les catgories dinstitutions qui sy sont
essayes et ltude plaide pour une spcialisation un peu plus sensible du travail entre les acteurs.
83 - Rapport sur ltat de la pauvret dans le monde. - PlanetFinance, 2000, 75 p. Cote E4. 295
Ce rapport dresse un tableau des politiques de lutte contre la pauvret menes dans le monde et tente
dvaluer le rle susceptible dtre jou par les institutions de micro finance (IMF). Les rsultats des
tudes dvaluation de limpact de la micro finance montrent quelle tend rduire la vulnrabilit
montaire des populations concernes, sous certaines conditions daccompagnement, apporte une
promotion par le travail, favorise lautonomisation progressive des pauvres, renforce le rle des femmes,
etc Ltude prsente plusieurs IMF exemplaires afin de faire ressortir certaines approches et mthodes
nouvelles. Enfin, le rapport propose la construction dun indicateur spcifique et plus homogne que
lIDH (Indice de dveloppement humain) du PNUD, PlaNet Index, visant mesurer leffort et non le
rsultat de la lutte contre les ingalits. Il tient compte en particulier de limportance de leffort consenti
par rapport la richesse nationale et de ladquation des politiques mises en uvre aux problmes
observs. PlaNet Index combine les lments suivants : indicateur de la situation conomique
densemble ; indicateur des politiques nationales de dveloppement ; indicateur des initiatives
spcifiques de lutte contre la pauvret ; indicateur de retard de dveloppement durable ; indicateur de la
situation de la pauvret, de la prcarit et des exclusions.
84 - Finance for the poor : microfinance development strategy. Finance pour les pauvres : stratgie de
dveloppement de la micro finance. - Asian development bank, 2000, 51 p. Cote E4.296
Ce rapport dresse un tat des lieux de la stratgie de la Banque asiatique de dveloppement dans le
secteur de la micro finance et de limpact de ses programmes de financement en matire de lutte contre la
pauvret.
85 - Microfinance risk management and poverty. Microfinance, gestion des risques et lutte contre la
pauvret. - Cohen, Monique, Sebstad, Jennefer AIMS, 2000/03, 115 p. Cote E4.304
Cette tude montre comment des programmes de micro finance soutenables bnficient aux mnages
trs faible revenu et contribuent ainsi une rduction de la pauvret. Lanalyse repose sur un certain
nombre dindices de pauvret non lis la dimension du revenu, notamment ceux relatifs au risque ou
la vulnrabilit des actifs. Elle montre que cette catgorie de population vit dans un environnement haut
risque et en constant changement, que si les services financiers jouent un rle important dans la
constitution des actifs et rduisent la vulnrabilit des clients, ce rle est toutefois limit. Elle montre en
outre que les programmes arrivent mieux toucher les populations dans les tranches de pauvret modre
voire vulnrable non pauvres, plutt que celles qui se trouvent dans lextrme pauvret.
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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86 - Microfinance, grants and non-financial responses to poverty reduction : where does microcredit
fit ? Microfinance, subventions et ressources non financires pour la rduction de la pauvret. Parker, Joan ; Pearce, Doug CGAP Focus notes n 20, 2001/04, 14 p. Cote E4.297
Cette note prsente la micro finance comme un moyen dintervention parmi les autres pour gnrer des
revenus, crer des emplois et rduire la pauvret, y compris celle conscutive des situations de post
conflit ou de pauvret structurelle. Elle conclut la ncessit dune approche qui permet dtablir des
interactions et des partenariats entre les institutions spcialises et damliorer la coordination les
diffrents programmes destins rduire la pauvret.
87 - Linking microfinance and safety net programs to include the poorest : the case of IGVGD in
Bangladesh. Relier la micro finance aux programmes de filet de scurit sociale pour inclure les plus
pauvres : le cas dIGVGD au Bangladesh. - Hashemi, Syed CGAP Focus notes, n 21, 2001/05, 13 p.
Cote E4.298
De nombreuses tudes montrent que si les programmes de micro finance russissent en rgle gnrale
atteindre la population cible des pauvres, il nen demeure pas moins que les plus pauvres dentre eux en
sont exclus, soit de leur propre fait, soit par le programme lui-mme. Cette tude montre le succs
rencontr au Bangladesh sur ce groupe cible par IGVGD (Income generation for vulnerable groups
development program) conduit par BRAC, la plus importante ONG au Bangladesh. IGVGD repose sur
un programme gouvernemental de scurit alimentaire destin fournir des services financiers aux plus
dmunis. Le lien entre ce programme et les actions de BRAC a permis doffrir divers services (pargne,
crdit, financement des intrants) un million de femmes au cours des dix dernires annes. Les deux
tiers dentre elles nont plus besoin de lassistance gouvernementale et sont devenues des clients part
entire de la micro finance.
Articles et Etudes
88 - Microfinance and poverty reduction - evidence from Latin America. La micro finance et la
rduction de la pauvret - les leons de lexprience en Amrique latine. - Gulli, Hege; Berger,
Marguerite - Small enterprise development, vol.10, n 3, 1999/09, pp. 16-28
Les chefs dentreprises sont-ils tous pauvres? Considrent-ils le manque de crdit comme leur principale
contrainte ? Peut-on considrer la rduction de la pauvret comme lobjectif principal de toutes les
institutions de micro finance (IMF) ? Les IMF financirement viables touchent-elles les plus dmunis
situs dans les zones les plus recules ? Cet article tudie un certain nombre de questions et problmes
relatifs aux ides les plus communes et assertions relatives aux pauvres et aux programmes de micro
finance. Il montre que nombre de micro entrepreneurs dAmrique latine ne sont pas pauvres et que
beaucoup dIMF accordent des prts des non pauvres. Lindustrie de la micro finance est compose
dune varit de crneaux avec des services diffrents et des objectifs varis, mais cette diversit est
indispensable pour parvenir la rduction de la pauvret.
89 - How the World Bank is attacking poverty through small enterprise development and
microfinance. Comment la Banque mondiale sattaque au dfi de rduction de la pauvret au travers
le dveloppement de la micro entreprise et la micro finance ? - Wolfenshon, James - Small enterprise
development, 2000/03, vol. 11, n 1, pp. 5-7
Dans ce document, le prsident de la Banque mondiale prsente la contribution de son institution la
rduction de la pauvret au travers de programmes de dveloppement des micro entreprises et de la micro
finance. La Banque sest beaucoup implique dans le CGAP (groupe consultatif pour lutter contre la
pauvret), qui encourage les meilleures pratiques pour le secteur de la micro finance et financent des
institutions charges de fournir des services financiers aux pauvres. De son ct, la nouvelle initiative
pour le dveloppement des petites entreprises vise atteindre la population des petites et moyennes
entreprises et par-dessus tout soutenir le march pour le dveloppement des services lentreprise prive.
Un des rles majeurs de la Banque est de rassembler et de diffuser le savoir-faire des agences daide en
publiant les leons de leurs expriences.
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90 - Is microdebt good for people ? A note on the dark side of microfinance. Les micro crdits sont-ils
dommageables pour les pauvres ? Un aperu du ct ngatif de la micro finance. - Hulmes, David Small enterprise development, vol. 11, n 1, 2000/03, pp. 26-28
Cet article tudie les points faibles de la micro finance et la manire dont les activits quelle soutient
peuvent avoir des rpercussions ngatives sur les perspectives davenir des pauvres. En effet, les rsultats
de plusieurs tudes ont soulev ce problme. En consquence, lauteur recommande aux micro financeurs
et tous ceux qui offrent des services aux entreprises dvaluer non seulement limpact positif mais aussi
les effets ngatifs, de se pencher sur lavenir au lieu de se reposer sur leurs lauriers. Selon lui, lindustrie
de la micro finance devrait afficher un peu plus dhumilit propos de ses rsultats et russites en dehors
du Bangladesh et approfondir la recherche et sa comprhension sur les besoins en matire de services
financiers. Cest ainsi quelle a peine effleure le problme de la pauvret au Kenya par exemple ou,
seules 70 000 personnes sur une population estime de 9 10 millions de personnes ont accs aux
services de la micro finance,
91 - Targeting the poor comparing visual and participatory methods. Deux mthodes pour identifier
les pauvres. - Simanowitz, Anton Small enterprise development, vol. 11, n 1, 2000/03, p. 29
Nombre dIMF cherchent atteindre les segments les plus pauvres de la population et sont prts mettre
en place des procdures de slection et didentification de cette population. Cet article dcrit une tude
pilote qui compare deux de ces mthodes, le VIP (Visual indicators of poverty test) et le PWR
(Participatory wealth ranking process) qui ont t utilises par la fondation pour la promotion des petites
entreprises sud africaines. Ltude dmontre limprcision et limpartialit de VIP, une mthode reposant
sur des signes extrieurs, compar PWR qui se fonde sur une connaissance et quantification du niveau
de pauvret de lindividu, et conclut sur les dfis restant surmonter pour la mise en place un systme
bas sur PWR.
Microenterprise finance : is there a conflict between growth and poverty alleviation ? Mosley,
P. ; Hulme, David World development, vol. 26, n 5, may 1998, pp. 783-790
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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Reaching the poor The Micro Banking bulletin, Calmeadow publications, n 5, september 2000,
pp. 3-26
Microfinance in the 21st century : how new lending methodologies may influence who we reach
and the impact that we have on the poor Alexander, Gwendolin LACEA/IDB/World Bank
inequality and poverty network, 2001
Is there a State of the art in microfinance ? in Microfinance and poverty alleviation Remenyi,
J.; Quinones, B. Pinter, 2000
Assessing the impact of microcredit on poverty : a Zambian case study Copestake, S. ; Bhalotra,
S. : Johnson, S. Journal of development studies, vol. 37, n 4, march 2000.
Le rsum de cet article est disponible sur le site Internet du Centre for development studies
ladresse suivante :
http://www.bath.ac.uk/cds/microresearch.htm
Site Internet
Impact-Act (Improving the impact of microfinance on poverty : action research programme). Ford
foundation action research programme into assessing the impact of development finance.
Les informations sur ce programme ainsi newsletter sont disponibles ladresse suivante :
http://www.impact-act.org
AfD / Division documentation/A. Lambse/Bibliographie thmatique n5/ Impacts micro finance / janvier 2002
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CGAP : The Consultative group to assist the poorest + The Microfinance Gateway (Portail de la
collaboration du CGAP et dELDIS Universit du Sussex)
http://www.cgap.org
Microenterprise best practices (MBP), Assessing the impact of microenterprise services (AIMS)
http://www.mip.org
PlanetFinance
http://www.planetfinance.org
ENTERWEB (Portail du savoir des PME) value la plupart des sites Internet ou portail sur la micro
finance
http://www.enterweb.org/welcom-f.htm
Publications
Abonnements disponibles DCI/DOC
MBP (Microenterprise best practices) Newsletter tlchargeable sur le site Internet du MIP la
page MBP Newsletter
http://www.mip.org
Bibliographie commente
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