Les Contrôles Non Destructifs
Les Contrôles Non Destructifs
Les Contrôles Non Destructifs
I PRESENTATION :
11 Dfinition :
L'appellation Contrles Non Destructifs (CND) ou Essais Non Destructifs (END) fait naturellement penser au diagnostic que le mdecin formule lors de l'examen de son patient. Le mme principe appliqu aux pices mcaniques consiste mettre en oeuvre des mthodes d'investigation pour permettre d'apprcier sans destruction, l'tat de sant des pices et de formuler un avis sur leur aptitude remplir la fonction laquelle elles sont destines. Dans la pratique, les spcialistes en CND chargs de l'inspection sont confronts des problmes d'interprtation de rsultats de contrles par rapport des critres tablis en liaison avec le concepteur de la pice. Dans cet esprit, la dfinition suivante des CND apparat proche de la ralit industrielle : Il s'agit de qualifier, sans ncessairement quantifier, l'tat d'un produit, sans altration de ses caractristiques . CND : ensemble des procds d'examen de pices qui permet de s'assurer de l'absence de dfauts qui pourraient nuire leur tenue en service. L'excution de cette tche ncessite une bonne connaissance des techniques d'investigation mises en oeuvre, de leurs limites et surtout, une adquation parfaite entre le pouvoir de dtection de chaque technique et les critres appliqus pour la mise en uvre. Un accent important est port actuellement la formation des oprateurs en CND. Un organisme national, la Confdration Franaise des Essais Non Destructifs (COFREND), s'efforce de promouvoir les travaux de recherches engags par les laboratoires spcialiss et les fabricants de matriel, de coordonner les actions de normalisation et surtout de sanctionner au travers de la certification, l'aptitude des oprateurs remplir les tches qui leur sont confies. C'est une technique en pleine volution, o les moyens informatiques prennent de plus en plus d'importance pour l'automatisation des techniques, le traitement des signaux et des donnes recueillies par les capteurs.
12 CND et Maintenance :
Les CND sont principalement utiliss par les services de production pour pouvoir garantir que les pices fabriques ne contiennent pas de dfaut matire (lors de llaboration) ou de dfaut de fabrication. Dans le cadre trs particulier de la maintenance, les CND sont appliqus au coup par coup et suivant le secteur dactivit auquel on appartient. Lorsqu'un lment casse, la cause n'est pas vidente. Aprs tude de la cassure, on peut mettre des hypothses : Pice non adapte aux charges en prsence Mauvaises conditions de travail Amorces de rupture dues aux traitements thermiques, l'usinage, etc. Elaboration dfectueuse: criques, inclusions, etc.
provoqu par la Retassure : dfaut dbouchant contraction du mtal aprs le passage de ltat liquide ltat solide.
Crique : dfaut dbouchant, dchirure de la peau dune pice lie de fortes tensions lors du refroidissement.
FISSURE AU RACCORDEMENT
Les dfauts de fonctionnement sont essentiellement fonction des conditions dutilisation des pices et de leur qualit intrinsque avant utilisation.
Rupture par fatigue et fatigue thermique : la rupture est prcde dune crique sinitiant gnralement sur un dfaut existant qui volue sous laction des sollicitations rptes.
21 Linspection visuelle :
Cest la mthode la plus simple et la plus commune. Lappareillage comprend des loupes, des miroirs, des endoscopes, des camras vido, etc. On peut mme utiliser des robots pour inspecter des endroits dangereux ou difficiles daccs tels les rseaux de canalisation et les racteurs nuclaires.
22 Le ressuage :
Cest une mthode qui seffectue selon le processus suivant : 1. Application dun liquide pntrant la surface de la pice suivie dun temps dimprgnation 2. limination de lexcs de pntrant 3. Dposition dune couche de rvlateur (poudre) qui fait ressortir le pntrant et ltale autour des fissures 4. Inspection visuelle sous une lumire UV
23 La magntoscopie :
Cest une mthode qui seffectue selon le processus suivant : 1. Magntisation de la pice 2. Application dune poudre ferromagntique fluorescente 3. Les particules sont attires par le flux magntique et sagglutinent audessus des dfauts 4. Observation des indications sous un clairage appropri
Centrales nuclaire : priodiquement, les centrales sont mises hors service afin dtre inspectes. Des sondes courant de Foucault sont introduites dans les tubes changeur de chaleur pour vrifier la prsence de dommages dus la corrosion.
Cbles dacier : des dispositifs lectromagntiques et des inspections visuelles sont utiliss afin de dtecter des brins briss ou dautres dommages aux cbles utiliss dans les remonte-pentes, les grues et autres quipements de levage.
Rservoir : des robots sur chenilles utilisent des ultrasons pour inspecter les parois de larges rservoirs hors terre afin de dtecter des signes damincissement d la corrosion.
Etc.
Applications
Dfauts
Ressuage
Magntoscopie
Radiographie
Ultrasons
Courants de Foucault
Optique
Porosit Discontinuits de surface Vides Impurets, inclusions Coutures de surface, pliages Inclusions Eclatements Fissures Fissures, repliements Marques de laminage Inclusions Dfauts internes aligns Alignements d'oxydation Fusions incompltes Manques de pntration Fissures Impurets non mtalliques Porosit Fissures de TTh Fissures de rectification Fissures de dformation froid Fissures du revtement mtallique Fissures de fatigue Concentration de contraintes Corrosion Fissures et inclusions Dcollages, dlaminages Epaisseurs de couches non ferromagntiques sur substrats ferromagntiques Epaisseurs de couches non conductrices sur substrats non ferromagntiques
Fontes
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Pices forges
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Soudures
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Produits finis
Pices lamines
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Maintenance
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Matriaux composites
Lexamen visuel :
L'examen visuel est une technique de CND trs simple de mise en oeuvre mais riche d'enseignements. En effet, il va permettre de prciser le mcanisme mis en jeu dans toutes les autres techniques. Une volution se manifeste actuellement pour traduire les rsultats d'un CND sous la forme d'une image numrise. De plus, les capteurs de mesure font de plus en plus appel des systmes optolectroniques ralisant la conversion de photons en lectrons. L'observation de la surface d'un objet ncessite une source de lumire d'intensit et de longueur d'onde compatibles avec l'aptitude naturelle de l'il de l'oprateur excutant l'examen. Le processus mis en jeu (illustr par la figure ci-dessous) se dcompose en 3 phases essentielles : La phase d'excitation qui consiste produire le faisceau lumineux. La phase de perturbation qui consiste placer la pice dans le champ optique du faisceau et rechercher son orientation la plus favorable pour la mise en vidence d'ventuels dfauts de surface. La phase de rvlation qui consiste placer l'il dans le champ du faisceau rflchi par la surface de la pice.
EXCITATION REVELATION
PERTURBATION
LES CONTROLES NON DESTRUCTIFS EXCITATION Rayonnement visible Examen visuel Source de lumire blanche ou monochromatique Liquide d'imprgnation conjugu un rayonnement visible ou Ressuage ultraviolet pour l'observation Champ magntique engendr par une onde sinusodale basse ou Magntoscopie moyenne frquence Courants induits ou Champ magntique engendr par une onde sinusodale basse ou courants de moyenne frquence Foucault Vibration mcanique de moyenne frquence engendre par un Ultrasons traducteur de type pizolectrique Rayonnements ionisants Thermographie Emission acoustique Rayonnement lectromagntique du type X, , ou neutronique Rayonnement lectromagntique du type infrarouge ou source de chaleur Contrainte mcanique ou bruit PROCEDE REVELATION il et aides optiques telles que loupe, binoculaire, microscope, endoscope Fines particules absorbant le produit d'imprgnation et il avec aide optique telles que loupe ou endoscope Fines particules magntiques piges par le champ perturb et il avec aides optiques telles que loue ou endoscope Bobine ou capteur dont l'impdance varie en fonction du champ perturb et chane de mesure Traducteur convertissant l'nergie mcanique perturbe en signal lectrique et chane de mesure Film ou systme de conversion directe ou indirecte du rayonnement en lectrique signal et il ou moniteur Camra infrarouge et moniteur ou laque thermosensible et il Traducteur convertissant l'nergie mcanique en signal lectrique et chane de mesure
I PRINCIPES DE LA METHODE :
Le contrle par ressuage a pour but de rvler la prsence de dfauts dbouchants la surface dune pice. Ces discontinuits ne peuvent gnralement pas tre dceles par un examen visuel. Le contrle par ressuage peut tre considr comme une mthode globale pour tous les dfauts dbouchants en surface, quelle que soit la nature du matriau. A partir du moment o les conditions opratoires sont satisfaites, on na pas de besoin de connatre lorientation du dfaut pour le dtecter et un seul essai peut suffire. Comme par ailleurs ce sont les discontinuits dbouchantes qui peuvent nuire le plus lors de lutilisation de la pice, on voit tout de suite le grand intrt que peut prsenter cette mthode. Lessai de ressuage peut tre rsum en 4 phases, dcrites ci-dessous : 1. La surface propre de la pice contrler, exempte de pollution susceptible de colmater les dfauts dbouchants, est mise en contact avec un produit liquide contenant des traceurs colors ou fluorescents (liquide dimprgnation ou de pntration). Par capillarit, ce liquide pntre dans tous les dfauts dbouchants (opration 1). 2. Aprs une priode dattente (temps dimprgnation), lexcs de pntrant sur la surface de la pice est limin (opration 2). 3. On applique alors un produit rvlateur sur la surface de la pice, de manire absorber le liquide dimprgnation prsent dans les discontinuits. En diffusant dans le rvlateur, le pntrant forme une tache colore la surface de la pice (opration 3). 4. Lapparition de ces taches indique au contrleur la prsence de dfauts dbouchants (opration 4).
23 Le mcanisme de ressuage :
32 Les mulsifiants :
Lmulsifiant nest utilis que dans le cas dun produit pntrant post-mulsification pour lenlvement de lexcs de pntrant en surface de la pice. Deux types dmulsifiants peuvent tre utiliss : mulsifiants lipophiles (substance chimique qui a de laffinit avec les graisses) utiliss ltat pur, solubles dans le pntrant. mulsifiants hydrophiles (substance chimique qui a de laffinit avec leau) utiliss en solution dans leau et peu solubles dans le pntrant. Remarque : une mulsion est une suspension dun liquide, divis en globules, au sein dun liquide avec lequel il ne peut de mlanger (ex : mulsion huile et eau).
33 Les rvlateurs :
Il existe essentiellement 2 types de rvlateurs: Les rvlateurs secs se prsentant sous forme de poudre (exclusivement avec les pntrants fluorescents). Les rvlateurs humides constitus dune poudre en suspension ou en solution dans un liquide. Ce liquide est un produit organique volatil (pour pntrants colors et fluorescents).
Dans la suite, on ne sintressera principalement quaux produits pntrants pr-mulsifis et leur mise en uvre.
62 Application du pntrant :
Lapplication du pntrant liquide sur les pices pralablement nettoyes est pratique soit par immersion, par pulvrisation, par aspersion. La dure du contact entre la surface de la pice et le pntrant dpend de la nature du liquide pntrant, de la sensibilit du contrle et de la temprature de la pice. La dure dapplication est de 10 15 minutes suivant les cas (voir prconisations constructeur).
64 Application du rvlateur :
Cette opration favorise la remonte du pntrant le long du dfaut, jusquen surface extrieure : cest le phnomne de ressuage. Pour les rvlateurs secs, lapplication se fait par : pulvrisation mcanique. pulvrisation lectrostatique. brouillard cr dans une cabine tanche. Pour les rvlateurs liquides, lapplication se fait par : immersion. pulvrisation mcanique. arosol. Un temps de schage est ncessaire, mais il doit tre assez court si lon veut garder une certaine finesse la lecture des rsultats, Rappelons-le, le rvlateur se comporte comme un buvard.
67 Nettoyage final :
Un nettoyage final est prconis pour certains matriaux (alliages daluminium ou de magnsium) pour lesquels la prsence des produits utiliss peut entraner des corrosions.
LES CONTROLES NON DESTRUCTIFS VII CHOIX DES PRODUITS EN FONCTION DES EXIGENCES :
Le choix dune procdure pour le contrle par ressuage dune pice est essentiellement fonction de 2 natures de paramtres : paramtres lis la pice elle-mme contrler (tat de surface, nature de lalliage, procd de fabrication de la pice, dfauts recherchs) paramtres lis la nature des produits.
Loprateur excutant le contrle des pices na gnralement pas accs la norme ou la spcification. Le document ou les instructions pratiques qui lui sont ncessaires doivent prciser en particulier. Afin de s'assurer de la bonne excution du contrle, il est ncessaire de prciser les lments suivants : Conditions de prparation de la pice : nettoyage, etc. Nature des produits de ressuage utiliser: pntrant, mulsifiant, rvlateur Conditions d'application du pntrant : en immersion ou par pulvrisation, temps d'application et d'gouttage Conditions d'enlvement de l'excs de pntrant en surface de la pice : rinage l'eau ou par mulsifiant Vrification du lavage des pices: en lumire blanche ou ultraviolette Conditions de schage des pices : l'air ambiant, l'air comprim ou en tuve, temps de schage, temprature de schage Conditions d'application du rvlateur: pulvrisation en bombe ou par nuage de poudre, paisseur du film
XI LES NORMES :
Les principaux documents sont : NF A 09 120 : essais non destructifs. Principes gnraux de l'examen par ressuage NF A 09 122 : essais non destructifs. Ressuage. Vrification des caractristiques des produits de ressuage NF A 09 123 : essais non destructifs. Ressuage. Sensibilit et mise en uvre des produits NF A 09 130 : essais non destructifs. Moyens d'examens superficiels. Caractrisation des sources de lumire UV NF A 04 161 : Produits de fonderie. Contrle par ressuage des pices en acier moul NF A 04 161 : Produits de fonderie. Contrle par ressuage des pices moules en alliages cuivreux haute rsistance
XIII EXEMPLES :
I PRINCIPE GENERAL :
11 Introduction :
Les premires observations mettant en vidence la possibilit de dtection de dfauts dans les pices mtalliques partir dune excitation par champ magntique ont t faites en 1920 aux tats unis. La 2me guerre mondiale a fortement influence le dveloppement de cette technique qui a fait son apparition dans lindustrie automobile, laronautique et lindustrie de larmement. Actuellement, cette mthode reste trs largement employe en raison de sa simplicit et de la qualit des services rendus. Souvent, certaines imperfections de surface restent peu visibles au ressuage, malgr tout le soin apport. Elles sont trop fermes et ne laissent pas ou peu pntrer le pntrant dans les discontinuits. Les anomalies sous-jacentes (dfaut non dbouchant) ne sont pas dtectables par ressuage et peuvent devenir particulirement dangereuses en voluant vers lintrieur de la pice. La magntoscopie est en quelque sorte une mthode complmentaire au contrle par ressuage.
12 Principe :
Cette mthode consiste soumettre un matriau ferromagntique laction dun champ magntique qui va ainsi crer des lignes de forces lintrieur du matriau. Ces lignes vont tre perturbes par lexistence dun champ de fuite d la prsence dun dfaut de la pice. Ces champs de fuite pourront tre mis en vidence et localiss en saupoudrant sur la surface de la pice des particules ferromagntiques qui viendront saccumuler sur la zone dattraction que reprsente le champ de fuite. Cette mthode nest utilisable que sur des matriaux ferromagntiques et permet de dtecter des dfauts dbouchant ou sous-jacents (environ 1mm sous la surface). Il y a ncessit de procder une dmagntisation de la pice aprs le contrle.
23 Susceptibilit magntique :
Laimant est capable dattirer la limaille de fer, mais il est sans action vis--vis des mtaux non ferreux tels que laluminium ou le cuivre. Par ailleurs, lorsque la possibilit dattraction se manifeste (pour un acier par exemple), elle ne se fait pas avec la mme intensit suivant le degr de puret de cet acier. Ces manifestations sont lies au fait que les corps prsents dans la nature ont des proprits magntiques plus ou moins marques caractrises par la susceptibilit magntique. Dfinition de la susceptibilit magntique : plac dans un champ dexcitation magntique H 0 , un corps quel quil soit acquiert une intensit daimantation M plus ou moins intense selon la nature de lchantillon. Les effets du champ initial H 0 et de laimantation M sajoutent pour donner un champ rsultant H = H 0 + M suivant le principe de la figure ci-dessus. Gnralement M et H sont proportionnels et le coefficient de proportionnalit reprsente la susceptibilit magntique du matriau. Les matriaux se classent suivant 3 familles suivantes selon la valeur de leur susceptibilit magntique.. Matriaux diamagntiques : Ils prsentent une faible susceptibilit ; petite compare lunit et ngative. Ces matriaux ont une tendance trs faible saimanter dans une direction oppose celle du champ extrieur appliqu. En premire approximation laimant est sans action sur de tels corps.
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Matriaux paramagntiques : ils prsentent une trs faible susceptibilit ; trs petite compare lunit et positive. Ces matriaux ont une tendance trs faible saimanter dans la mme direction que celle du champ extrieur appliqu. Comme prcdemment, on peut admettre que laimant est sans action sur de tels corps.
24 Induction B et permabilit :
On cre, dans un volume despace donn, un champ dexcitation magntique H homogne et uniforme. On observe le comportement de 2 matriaux tels que le fer (ferromagntique) et laluminium (paramagntique) soumis ce champ dexcitation. La rpartition des lignes de champ est reprsente schmatiquement sur les 3 figures suivantes. La prsence du fer modifie la rpartition des lignes de champ alors que laluminium est pratiquement sans action. De plus la pntration des lignes dans le fer se fait plus ou moins bien suivant quil est plus ou moins pur. Reprsentation schmatique dun champ dexcitation magntique uniforme et homogne dans lair. Les lignes de champ sont parallles et rgulirement espaces.
Comportement dun barreau daluminium dans un champ dexcitation magntique uniforme et homogne.
Comportement dun barreau de fer dans un champ dexcitation magntique homogne et uniforme. Les lignes de champ sont dvies par la prsence du fer. Linduction est le champ magntique qui traverse le matriau. Elle est exprime en TESLA (symbole T). Cette induction B est plus ou moins forte suivante la permabilit r du matriau. La permabilit est la proprit dun matriau dsignant son aptitude canaliser les lignes de force magntique. Elle est reprsente par le symbole et est exprime en henry par mtre (symbole H/m). Dans le cas de laluminium, le champ dinduction B est directement proportionnel en intensit au champ dexcitation H appliqu.
: r = 1 +
Le champ dinduction est cr partir dun lectro-aimant parcouru par un courant alternatif. Les lignes dinduction dans la pice sont encore parallles entre elles mais lintervalle qui les spare nest plus constant. Elles sont par ailleurs localises pour lessentiel dans les couches superficielles de la pice. Carte des lignes de champ dinduction dans une pice comportant un changement de section : lintervalle entre les lignes dinduction est modifi au passage de la forte section la faible section. Le resserrement des lignes traduit une induction plus forte dans la faible section. Quelques lignes quittent la pice au changement de section, crant un champ de fuite dans lair. Carte des lignes de champ dinduction dans une pice prsentant une discontinuit : plusieurs cas sont considrer suivant le caractre dbouchant ou non de lanomalie, sa nature, son orientation par rapport la direction gnrale des lignes dinduction. Discontinuit sous-jacente parallle au champ dinduction : la perturbation apporte par lanomalie nest que trs locale sans manifestation extrieur sur le contour gomtrique de la pice.
Discontinuit dbouchante ou sous-jacente perpendiculaire au champ dinduction : dans les 2 cas, et du fait de lorientation perpendiculaire de la surface de lanomalie par rapport aux lignes dinduction, ces dernires sont localement dvies pour crer un champ de fuite dans lair. Dans le cas de lanomalie dbouchante, la dviation est de forte amplitude et intresse une zone limite de la surface de la pice. Dans le cas de lanomalie sous-jacente, la dviation est de faible amplitude est intresse une zone tendue de la surface de la pice.
31 Lexcitation :
La pice est soumise une aimantation suivant des conditions dorientation et dintensit du champ magntique adaptes sa nature et son profil. Un exemple de cration de champ est donn ci-contre.
33 La rvlation :
Les fortes variations de linduction se comportent comme un ensemble de petits aimants pouvant attirer les fines particules magntiques contenues dans le rvlateur dispos la surface de la pice. Laccumulation des particules et lobservation des spectres (donnant des indications) permettra, aprs analyse et interprtation de lorigine des champs de fuite, de conclure la prsence ou non de dfaut prjudiciable lemploi. La phase dinterprtation est lune des plus critiques dans le processus.
43 Mthode daimantation :
On classe habituellement les mthodes daimantation en deux catgories : les mthodes directes pour lesquelles laimantation de la pice est ralise directement partir dun champ dexcitation magntique. les mthodes indirectes pour lesquelles laimantation de la pice est ralise indirectement par lintermdiaire dun courant traversant la pice et donnant ainsi naissance un champ dexcitation magntique. Une autre terminologie peut tre galement adopte : on parle daimantation par champ magntique ou daimantation longitudinale pour les mthodes directes. on parle daimantation par passage de courant ou daimantation transversale ou circulaire dans le cas des mthodes indirectes. Mthodes directes : Ces mthodes exploitent le champ dexcitation cr soit par des bobines, soit par des lectro-aimant. Dans lexemple ci-contre, le champ magntique dexcitation est cr partir dun lectro-aimant. Deux cas sont considrer suivant limportance de la pice : soit des appareils poste fixe (pices de faibles dimensions) soit des appareils poste mobile (pices de grandes dimensions ou difficilement transportables)
Mthodes indirectes : Le champ dexcitation magntique est cr dans ce cas par le passage dun courant circulant dans la pice. Lintensit du champ magntique dvelopp la surface de la pice est principalement fonction de lintensit du courant lectrique traversant le circuit et de la disposition relative de la pice par rapport aux amenes de courant. Dans le cas dune aimantation par touches, la rpartition des lignes dinduction en surface de la pice nest pas homogne. Elle dpend de la distance d entre les touches, de lintensit du courant et de la gomtrie de la pice.
La figure ci-contre montre la forme des lignes de champs autour des touches pour diffrentes valeurs dintensit I et de distance d . Le contrle dune grande surface, demandera avec cette mthode de raliser un quadrillage pour tre certain dexplorer la totalit de la surface.
44 Le rvlateur :
Pour tre facilement attires par les ples crs laplomb du dfaut, les particules doivent satisfaire des conditions prcises de dimensions, de forme, de densit et de proprits magntiques. En 1re approximation, on admet que plus la particule est petite, plus elle est facilement attire dans des champs de fuite trs faibles. Malgr tout, une trs petite dimension de particule est nfaste car elle favorise laccumulation dans les asprits de surface. La dimension optimale rsulte dun compromis. De plus, la taille de la particule est galement fonction de la taille du dfaut recherch : rvlation de dfaut de faible largeur : particules de 1 2 m. rvlation de dfaut de taille importante : particules de 10 15 m. On distingue essentiellement 2 grandes familles de rvlateurs : Rvlateurs secs : ils sont constitus de particules ferromagntiques gnralement colors en noir ou en rouge. Lapplication se fait au moyen dune soufflette.
Rvlateurs liquides : ils sont constitus de particules ferromagntiques. Mais au lieu dtre en ltat, elles sont enrobes dans un pigment (couleur) et mlanges un liquide. Parmi les rvlateurs liquides, on rencontre deux possibilits : o lutilisation de particules magntiques colores en suspension dans le liquide. Lexamen se fait en lumire naturelle ou artificielle. o lutilisation de particules magntiques fluorescentes en suspension dans le liquide. Lexamen se fait en lumire ultraviolette. Le choix du rvlateur est fonction du niveau de qualit requis pour la pice. On admet en gnral que les poudres sches ont une plus grande sensibilit pour la dtection de dfauts sous-jacents contenus dans les pices prsentant un tat de surface excellent. Le rvlateur liquide fluorescent reprsente un bon compromis en sensibilit. Il est relativement souple demploi et a le gros avantage doffrir un bon contraste quelle que soit la couleur de la pice examiner.
3. Application du rvlateur pendant laimantation en prenant comme prcaution de linterrompre avant la fin du
4. La pice est alors soustraite linfluence de laimantation et on procde alors son examen. Remarque : pour sassurer de lefficacit des rglages et de celle du rvlateur, on place un tmoin en contact direct avec la surface de la pice et on lasperge en mme temps avec le rvlateur. Ce tmoin appel croix de BERTHOLD a une fissure en croix et se comporte comme un dfaut.
51 Spectres reprsentatifs :
La crique : les spectres caractristiques de criques sont rarement dorientation parfaitement rectiligne. Il sont gnralement trs denses et homognes et lamas de particules peut, en 1re approximation, tre significatif de la profondeur du dfaut. La figure ci-contre reprsentation schmatiquement le spectre correspondant une crique de retrait dans une barre. En A, le spectre est trs fin et la crique est peu profonde. En B, le spectre est de largeur moyenne pour une profondeur de dfaut moyenne. En C, le spectre est trs large pour une profondeur de crique importante. La figure ci-contre donne une reprsentation schmatique du spectre correspondant une crique de fatigue apparue la liaison entre un arbre et son systme.
Inclusions : les spectres reprsentatifs dinclusions sont gnralement trs rectilignes. Suivant la localisation en profondeur, le spectre est plus ou moins diffus.
Arbre cannel
Arbre filet
Boulon
Vilebrequin
Soudure
Roue dente
Inconvnients :
VIII NORMES :
NF A 09 125 : essais non destructifs des produits mtallurgiques. Principes gnraux de lexamen de magntoscopie. NF A 04 121 : produits sidrurgiques. Dtection des dfauts superficiels des produits longs par examen de magntoscopie. NF A 09 130 : essais non destructifs. Moyens dexamen superficiels des produits longs par examen de magntoscopie. NF A 09 170 : essais non destructifs. Magntoscopie : caractrisation des produits.
I INTRODUCTION :
Cest une mthode de contrle qui consiste crer, dans un matriau conducteur, un courant induit par un champ magntique variable. Ces courants induits, appels courants de Foucault, circulent localement, la surface du matriau. La prsence dune discontinuit la surface de la pice contrle perturbe la circulation des courants, entranant une variation de limpdance apparente de la sonde de mesure.
II PRINCIPES PHYSIQUES :
21 Linduction lectromagntique :
Le passage dun courant dans un solnode produit un flux magntique proportionnel.
22 Loi de Faraday :
Un solnode travers par un flux magntique produit une force lectromotrice E(t).
E (t ) = N
d (t ) dt
(t ) = k .I (t ) et E (t ) = N
E (t ) = N .k . dI (t ) dt
d (t ) dt
E (t ) = L.
dI (t ) dt
L = N .k
Z=
E I
Z=
E =R I
dI (t ) dt Em .sin(.t ) L. 2
Si E (t ) = Em.sin(.t ) alors I (t ) =
X Z = R2 + X L 2 et = tan 1 L R
Lorsquune plaque conductrice est expose une portion de ce flux magntique alternatif, un courant alternatif est induit dans la plaque. Ce courant est, en fait, un courant de Foucault.
En circulant, les courants de Foucault produisent leur propre flux magntique (flux secondaire). Selon la loi de Lenz, le sens des courants de Foucault fait en sorte que le flux secondaire soppose au flux initial.
SOURCE
MESURE
Solnode de
Pice examiner
42 Principe de la dtection :
Le principe est bas sur la perturbation par le dfaut du champ magntique cr par courants de Foucault Le courant alternatif I circulant dans la bobine cre un champ H. Les courants de Foucault Ic crs dans la pice (conductrice) par H crent un champ Hc , oppos H. L'quilibre est modifi par la prsence d'un dfaut qui perturbe la distribution des courants de Foucault dans la pice. La variation est dtecte en mesurant l'impdance de la bobine.
45 Profondeur de pntration :
La densit de courant J(z) une profondeur z l'intrieur de la pice est :
J ( z ) = J 0 .e( z .
. . . f )
Jo : densit de courant la surface de la pice z : profondeur : permabilit magntique de la pice : conductivit lectrique du matriau f : frquence du courant La phase varie linairement :
( z ) 0 = z .. . f
Si le produit f augmente, alors la densit Jo en surface augmente et J(z) dcrot alors plus rapidement. La profondeur de pntration est telle que :
J ( ) =
J0
1 .. . f
47 Lexcitation :
Elle consiste soumettre un champ magntique variable dans le temps la pice contrler ; ceci afin dinduire des courants dans le matriau. On utilise gnralement une onde sinusodale de frquence variable de quelques Hertz plusieurs Mgahertz suivant la nature des produits contrls et des applications envisages.
48 La perturbation :
La trajectoire des courants induits dans la pice est perturbe par des variations locales de la gomtrie ou par des variations des caractristiques lectromagntiques du matriau. La perturbation locale des lignes de courant provoque une modification du champ magntique induit, sopposant ainsi chaque instant au champ magntique dexcitation. Il en rsulte alors une modification de limpdance du capteur. Cette modification dimpdance est en gnral synonyme de prsence dun dfaut. Il rsulte de ces principes de perturbation 3 applications diffrentes des CND par courants de Foucault : Dtection des dfauts superficiels ou lgrement sous jacents Mesure dpaisseurs de revtements Tris de nuances
Dtection de dfauts
Les courants de Foucault sont souvent utiliss dans lindustrie aronautique afin de dtecter des pertes de matire dues lrosion ou la corrosion
Tri de nuances Mesure dune couche de peinture Remarques : dans chaque cas, la mthode est comparative est ncessite un talonnage pralable du capteur sur une pice de rfrence.
V EQUIPEMENTS :
Bancs fixes : pour contrles de tubes ou barres en fabrication avec bobines encerclantes. Sondes ponctuelles
63 Autres exemples :
Les produits contrls sont essentiellement cylindriques (barres, tubes). En production, les vitesses de contrle vont jusqu 2 m/s pour des dfauts dont la profondeur est voisine de 0,1 mm. Dautre part, les pices fortes concentrations de contraintes utilises dans laronautique font lobjet de visites systmatiques (contrles dimpacts sur les aubes de compresseurs de turboracteurs, recherche de criques de fatigue sur des disques de compresseur). Les courants de Foucault sont aussi utiliss pour la vrification de tubes souds longitudinalement. Mais le domaine de prdilection de ce CND reste les tubes de faible paisseur utiliss dans les lments combustibles ou condenseurs et changeurs de vapeur dans les centrales nuclaires.
73 Avantages et inconvnients :
mthode rapide et facilement automatisable vitesses de dfilement leves les bobines ne sont pas en contacts avec le produit enregistrement (numrique, graphique, magntique) haute sensibilit en dtection, mais indications parasites existantes apprciation de la profondeur possible appareillage relativement coteux limitation aux matriaux conducteurs (mtaux) mthode peu performante sur matriaux ferromagntiques car la limitation aux dfauts proches de la surface (mme ferms) ou aux parois minces (exemple : aronautique) la surface doit tre propre et rgulire (peinture OK) faible capacit de dimensionnement en profondeur sensibilit influence par lentrefer existant entre la bobine et le produit
75 Normes :
NF A 49 872 : tubes en acier. Mthode de CND. Contrle automatique par courants de Foucault, pour la recherche des imperfections ou pour la vrification de ltanchit laide de bobines encerclantes. NF A 49 892 : tubes en acier. Contrle par courants de Foucault pour la recherche des imperfections. Classes de contrle et modalits dapplication. NF A 09 150 : END. Courants de Foucault. Vocabulaire. NF A 09 150 : END. Courants de Foucault. Caractrisation de lappareillage. NF A 09 150 : END. Courants de Foucault. Mthodes de caractrisation de lappareillage.
I INTRODUCTION :
Cest une mthode de contrle qui consiste transmettre des impulsions acoustiques de hautes frquences (suprieures 30 kHz) appeles ultrasons dans un matriau. Ces ondes se propagent dans le matriau. La prsence dune discontinuit (dfaut interne) sur le trajet des ultrasons provoque la rflexion partielle des impulsions. Le signal rflchi est recueilli par un capteur appel transducteur ultrasonore . Cette mthode permet de localiser les dfauts internes avec prcision et den apprcier leur forme avec une bonne rapidit et sans prcautions particulires. Cest une mthode comparative et donc tributaire du facteur humain. Les applications les plus courantes sont la mesure dpaisseurs, la recherche de dfauts internes et la mesure de couples de serrage.
II PRINCIPES PHYSIQUES :
21 La matire :
La matire est constitue datomes. Les atomes sont les plus petites parties des corps simples. Ceux-ci se combinent entre eux pour donner les corps composs. Alors quil nexiste quune centaine de corps simples diffrents (donc datomes), il existe une infinit de corps composs (molcules). Dans la nature, on peut classer les corps en 3 catgories : les gaz, les liquide et les solides
Les gaz : les molcules de gaz se trouvent trs loignes les unes des autres, ceci explique les caractristiques particulires des gaz (ex : compressibilit).
Les liquides : les molcules sont plus rapproches que dans les gaz. Elles sont moins mobiles car elles sattirent rciproquement.
Les solides : les molcules sont trs proches des unes des autres et sattirent fortement. Dans la majorit des cas, les corps solides sont dits cristalliss ; cest-dire que lempilement des atomes est fait de faon ordonne et rgulire.
Rsum : on peut, pour la comprhension des phnomnes lors de la propagation des US dans la matire, schmatiser celle-ci de la faon suivante : les atomes sont relis entre eux par des forces assimilables des petits ressorts ; ce qui donne cohsion et rsistance.
23 Les vibrations :
Les ultrasons sont un phnomne vibratoire. Selon la norme NFE 90-001, une vibration est une variation avec le temps dune grandeur caractristique du mouvement ou de la position dun systme mcanique lorsque la grandeur est alternativement plus grande et plus petite quune certaine valeur moyenne ou de rfrence. Le mouvement de la position de la masse en fonction du temps peut se reprsenter comme sur la figure ci-contre. La frquence F dun phnomne est le nombre de rptitions (priodes) de ce phnomne en une seconde. La frquence sexprime en Hertz. La priode T (en secondes) ou cycle de ce mouvement est le temps qui scoule entre 2 passages du mobile dans le mme sens un endroit donn. La priode est constante. La frquence F est linverse de la priode : F = 1
On peut aussi dfinir dune autre manire les vibrations. Cette nouvelle faon de caractriser les phnomnes vibratoires est la longueur donde (lambda) qui est la distance qui spare deux oscillations voisines.
= V .T = V F
Remarque : les rsultats prcdents ont t dcrits en faisant abstraction des phnomnes de frottement. Dans la ralit, le systme ressort + masse va progressivement se freiner puis sarrter. Les courbes enregistres auront finalement lallure ci-contre.
Exemples de calcul de longueur donde : Les sons se dplacent dans lair la vitesse de 340 m/s. La longueur donde dun son de frquence F = 500 Hz sera :
On constate que les ultrasons ont une longueur donde de lordre du millimtre. Cet ordre de grandeur des ultrasons est trs important. En effet, lors de la dtection de dfauts par ultrasons, le plus petit dfaut dtect aura en thorie comme dimension la longueur donde. Dans lexemple prcdent, on ne pourra dtecter que des dfauts de dimensions suprieures 1,95/2 1mm. Plus la frquence augmente et plus la sensibilit de dtection augmente. Dans le contrle industriel par ultrasons, les frquences utilises vont de 0,5 10MHz.
Il existe diffrents types dondes ultrasonores : Les Ondes Longitudinales (OL) appeles galement ondes de compression : loscillation engendre une vibration des particules dont le dplacement lmentaire est parallle la direction de propagation. La vitesse de propagation est dfinie par :
VL =
E (1 ) (1 + )(1 2 )
Les Ondes Transversales (OT) appeles galement onde de cisaillement : le dplacement des particules est perpendiculaire la direction de la propagation. La vitesse de propagation des ondes transversales est dfinie par :
VT =
E 2 (1 + )
Attnuation des ondes ultrasonores : lamplitude dune vibration qui se propage dans un milieu nest pas constante durant sa progression. Elle va sattnuer jusqu disparatre. Les causes de cette attnuation sont : La perte dnergie par effet thermique (vibration = chaleur), La densit du matriau qui va faciliter plus ou moins le passage de lnergie, La taille des grains (structure cristalline) qui va crer une dispersion. Ces causes sont essentiellement lies au matriau proprement dit. Cependant, la frquence des vibrations est galement un facteur qui influe sur cette attnuation. Exemple : 1MHz dans lacier donne une longueur donde = 6mm. 10MHz dans lacier donne une longueur donde = 0,6mm Pour parcourir 6mm dacier, il faudra 10 oscillations au signal de 10MHz, alors quil nen faudra quune pour un signal de 1MHz. Lnergie consomme par londe de 10MHz sera donc plus importante que celle de 1MHz. Dans lordre des attnuations croissantes, on trouve, parmi les matriaux utiliss industriellement laluminium, lacier, les fontes, les matriaux cuivreux et les matriaux plastiques. Lattnuation de londe sera fonction : De la frquence de londe, Du matriau, De la distance parcourue par londe. A un instant donn, londe possde une amplitude A0. Lorsquelle aura parcouru une distance d, lamplitude restante sera A. Lamplitude comme quation :
A = A0 .e .d .
A0 : amplitude la vibration mise, A : amplitude la vibration qui a parcouru la distance d, d : distance parcourue, : coefficient dpendant du matriau et de la frquence leve au carr ( = KF2) En rsum : Plus la frquence est leve, plus londe sera attnue rapidement, Plus la frquence est basse, plus elle pntrera dans un matriau, Plus les grains du matriau seront importants et irrguliers, plus londe sera attnue et inversement. Remarque : ne pas oublier, par contre, que plus la frquence est basse et moins les petits dfauts sont considrs comme rflchissants (loi de la longueur donde). Les phnomnes physiques impliqus dans lattnuation sont : La diffraction: divergence du faisceau ultrasonore
Labsorption: perte damplitude provoque par des frictions internes (transformation de lnergie cintique de la vibration en nergie thermique)
Impdance acoustique : Chaque matriau est caractris, en ce qui concerne son action sur la propagation des ondes ultrasonores, par son impdance acoustique Z ; cest dire sa rsistance au passage des ultrasons : Z : impdance acoustique p : pression acoustique : vitesse de la particule : densit du matriau
Z=p
= .V
V : vitesse de londe Les matriaux ayant de grandes impdances acoustiques sont dits durs et les matriaux ayant de faibles impdances acoustiques sont dits mous . Interface entre 2 matriaux : lcho : On considre une onde ultrasonore arrivant perpendiculairement sur linterface entre deux matriaux caractriss par leurs impdances Z1 et Z2. Il se produit au niveau de cette interface une brusque variation dimpdance. Une partie de londe sera transmise (ou rfracte) et une partie de londe sera rflchie : cest lcho ultrasonore. On peut dire que : ONDE INCIDENTE = ON REFLECHIE + ONDE REFRACTEE. La proportion de londe qui sera rflchie (donc inversement celle qui sera transmise) dpend de lcart des valeurs dimpdances acoustiques. Dans le cas dune incidence droite : Energie rflchie (%) :
( Z 2 Z1 ) 2
( Z 2 + Z1 ) 2
4 Z 2 Z1
( Z 2 + Z1 ) 2
Lcho est donc proportionnel au coefficient de rflexion. Selon les matriaux en prsence, on aura apparition dchos damplitudes diffrentes (proportionnelles aux coefficients de rflexion).
(45000000 + 15000000)
= 50%
50% de londe incidente sera rflchie, en faisant abstraction des pertes dues lattnuation. On pourrait dire que lcho aura une amplitude de moiti de lmission. Les dfaut dans une pice ne sont ni plus ni moins, pour la propagation des ondes, que des interfaces. La rflexion ultrasonore de ces dfauts dpendra de la nature de ceux-ci. Une crique, donc une interface acier / air, rflchira mieux quune inclusion acier / manganse par exemple. Cas particuliers : Si Z1 = Z2, onde rflchie = 0 il y a transmission totale Si Z1>>Z2 (exemple interface acier /air), onde rflchie = onde incidente, il y aura rflexion totale de londe ultrasonore. Ceci explique quil faille coupler acoustiquement le palpeur une pice contrler par un milieu autre que lair (huile, eau, glycrine, etc.).
26 Rflexion et rfraction :
Prcdemment, londe ultrasonore arrivait perpendiculairement linterface des 2 matriaux. En incidence oblique, il se produit galement des phnomnes de rflexion et de rfraction (transmission) Rflexion : soit une onde incidente longitudinale (OL) arrivant obliquement sur linterface en faisant un angle dincidence i (angle entre londe et la perpendiculaire linterface). Cette onde va se rflchir en se ddoublant en 2 types dondes : Une onde longitudinale L faisant un angle de rflexion RL tel que RL = i Une onde transversale T faisant un angle RT tel que RT < RL Rfraction : en plus du phnomne de rflexion, il se produit un phnomne de transmission dans le second milieu, appel rfraction, avec ddoublement de londe incidente en deux ondes (L et T). De mme que prcdemment, langle de rfraction en Ol : rl sera toujours suprieur langle de rfraction en OT : rt. La loi de SNELL - DESCARTES va permettre de relier entre elle les diffrentes valeurs dangles : i, RL, RT, rl, rt.
Sin ( i ) Vi
Sin ( 2 L ) V2 L
Sin ( 2T ) V2T
Remarques : Certaines composantes rflchies ou rfractes peuvent ne pas exister, ou vhiculer une nergie ngligeable. La rflexion et la rfraction n'ont aucun impact sur la caractristique frquentielle.
2L et 2T augmentent avec i
Quand
. angle critique),
i = arcsin(Vi V ) = 1 (premier
2L
2 L = 2 et 2T = 2 et
rampante). Quand
i = arcsin(Vi V ) = 2 (second
2T
angle critique),
Effet de l'tat de surface de l'interface : surface lisse : maintien des orientations des rayons rflchis et rfracts surface rugueuse : dispersion des rayons
Effet de la gomtrie de l'interface : surface plane : maintien de l'orientation des rayons surface concave : focalisation si V2 > V1 (et inversement) surface convexe : dfocalisation si V2 > V1 (et inversement)
31 Le phnomne pizo-lectrique :
Dans un cristal de quartz, une pression (ou une traction) exerce sur ses faces cre sur celles-ci une tension lectrique. Cette tension sinverse en polarit si la pression devient une contraction. Une des particularits du cristal de quartz est la rciprocit du phnomne. Cette rciprocit entraine que lapplication dune tension entre deux faces du cristal va le comprimer et linversion de tension va le dilater. Lapplication dune tension alternative va donc permettre au cristal de vibrer mcaniquement. Et si le cristal reoit une vibration, il crera une tension qui sera limage de cette vibration. La lame de quartz est en fait un traducteur, puisquelle transforme une nergie lectrique en nergie mcanique et inversement. Si la frquence du signal lectrique est approprie, la vibration mcanique engendre sera susceptible de gnrer des vibrations mcaniques ultrasonores. On aura alors un metteur ultrasonore. Inversement le cristal recevant des ultrasons donnera un signal lectrique, on aura alors un rcepteur ultrasonore. Le plan de taille du cristal dterminera la manire dont celui-ci vibrera.
32 Le faisceau ultrasonore.
Les ondes ultrasonores mises par le palpeur dans un matriau sont contenues dans le faisceau ultrasonore. En dehors de ce faisceau, la matire nest pas mise en vibration. Il est important de noter que le faisceau diverge au sein du matriau. Pour un palpeur circulaire, la forme du faisceau nest pas un cylindre mais un tronc de cne. Plus le diamtre du palpeur est important, moins le faisceau divergera. Sur l'axe (x) de symtrie, il y a interfrences d'intensit dans le champ proche (N), et dcroissance quadratique inverse dans le champ loign. Hors axe, le faisceau est divergent () et dcroissance gaussienne de l'intensit en s'loignant de l'axe.
N=
D2 4
sin =
K . D
K = 0,51 pour une chute de 6 dB ; 0,87 pour une chute de 20 dB ; 1,22 pour une chute totale de lintensit acoustique.
Dfaut volumique
Dtermination de la profondeur du dfaut dans le cas dun capteur droit ondes longitudinales :
p=
VL .t
2 h = p.cos x = p.sin
LES CONTROLES NON DESTRUCTIFS
p = V .t
Mthode par transmission : On utilise 2 palpeurs : un metteur et un rcepteur. La visualisation sur lcran de lamplitude de lcho transmis permet davoir une indication quant limportance du dfaut (% dattnuation de lcho dmission), mais ne permet pas de positionner ce dfaut dans la matire. De plus il faut avoir accs des deux cots de la pice.
Transmission : La dtection seffectue par perte du signal. Il est noter que dans ce cas, les 2 capteurs sont solidaires (E + R). Ce type de contrle ncessite laccs aux 2 faces de la pice. Ce type de mthode est insensible lorientation du dfaut.
Pitch & Catch : La dtection seffectue par perte du signal. Il est noter que dans ce cas, les 2 capteurs sont solidaires (E + R). Ce type de mthode est insensible lorientation du dfaut.
Tandem : La dtection seffectue par apparition du signal. Il est noter que dans ce cas, les 2 capteurs sont solidaires (E + R). Ce type de mthode est sensible lorientation du dfaut.
Critres de rebut des pices : il est impossible de donner ici des critres prcis et gnraux de rebut des pices contrles. Chaque pice examine aura, selon sa destination finale, ses propres critres dacceptabilit fixs par le cahier des charges. Ces critres fixeront les dimensions maximales autorises et la densit tolrable de dfauts par unit de longueur ou de surface.
V PERFORMANCES :
Dtection de dfauts :
Trs bonne performance sur dfauts volumtriques & plans (particulirement ceux dbouchant en paroi oppose) Risque dindications parasites Risque de masquage dun dfaut par un autre Trs bonne performance (y compris en profondeur) Bonne performance en longueur et en hauteur
Applicabilit :
Tous matriaux (suffisamment compacts) Mthode trs flexible Surface propre et non accidente Prsence dune zone morte (exempte de dfauts) Absence de trace (sauf en cas dautomatisation) aprs contrle Adjonction de liquide de couplage acoustique Etalonnage pralable et priodique Combinaison de plusieurs capteurs Mthode complexe
Mise en uvre :
VI LES EQUIPEMENTS :
L'appareillage de contrle comprend principalement : un appareil metteur / rcepteur, un ou plusieurs traducteurs relis l'appareil par un ou plusieurs cbles de liaison. Le traducteur comporte un ou plusieurs lments sensibles appels transducteurs qui convertissent l'nergie lectrique du signal d'mission en nergie acoustique (vibration ultrasonore) et inversement. L'appareil de contrle par ultrasons comporte principalement les ensembles fonctionnels suivants : Le circuit d'mission (gnrateur dimpulsions) qui fournit au transducteur l'nergie lectrique ncessaire pour le mettre en vibration pendant un temps trs bref, Le circuit de rception qui recueille (amplification) et met en forme les signaux (chos) reus par le transducteur (traitement), Le circuit de balayage (visualisation) qui synchronise les diffrentes fonctions de l'appareil et gnre la base de temps pour la visualisation des chos sur le tube cathodique Le tube cathodique qui permet la visualisation des chos ultrasonores en fonction de leur date d'arrive Les transducteurs sont fabriqus dans une grande varit de modles afin de rpondre aux multiples applications. Les transducteurs sont classs suivants diffrents critres : contact ou par immersion, simple (E+R dans le mme botier) ou dual (E+R spars), faisceau normal ou incident. Le choix dun transducteur se fait en fonction du type dapplication, de sa bande de frquences et de sa taille.
72 Normalisation :
Norme NF A 09-300 : vocabulaire utilis en CND par ultrasons Une norme sur les principes gnraux du contrle par ultrasons est en cours dlaboration.
I PRINCIPE :
Lorsquune structure est soumise une force extrieure (contrainte, changement de temprature, etc.), elle met des ondes acoustiques (ondes vibratoires) en provenance dun dfaut (fissure, dformation plastique) qui est activ et / ou qui progresse. Ces ondes se propagent dans la structure une vitesse qui dpend du type de matriau et du mode de propagation vibratoire de la pice. Ces ondes, connues sous le nom dmissions acoustiques (EA), sont dtectes laide de transducteurs attachs la surface de la structure. Ces signaux sont gnralement faibles. Des capteurs de grande sensibilit et un systme de pramplification lectronique sont donc souvent requis afin de pouvoir les dtecter et les analyser. Lmission acoustique rsulte donc dune libration dnergie sous forme dondes lastiques transitoires au sein dun matriau comportant une dgradation active ou se propageant sous l'effet d'une sollicitation externe. Diffrents phnomnes physiques peuvent tre gnrateurs dEA : propagation de fissures dformation plastique relaxation de contraintes dans les soudures corrosion frottements fuites (de liquides ou de gaz) Le principe de mesure de lmission acoustique rside dans la dtection des ondes ultrasonores gnres par lactivit de la structure. La dtection est gnralement ralise par des capteurs de type pizolectrique placs au contact de la structure. Lacquisition et le traitement des donnes enregistres sont alors raliss par le systme proprement dit.
EQUIPEMENT PORTATIF
SONDES
Les matriaux fragiles (cramiques, verres, mtaux) produisent des EA de frquence leve (MHz). Dans les plastiques, les EA mises ont de plus faibles frquences (kHz).
Avantages :
Evaluation globale de ltat dun appareil lors dessais de pressurisation, Suivi de lvolution des sources dmission acoustique sans interrompre lexploitation de lquipement concern, Localisation des sources dmission acoustique gnres par des dfauts de la structure. Lutilisation de Imission acoustique lors du suivi des preuves sur quipements sous pression prsente les avantages vidents que sont : le suivi en temps rel de lvolution des indications, do une amlioration de la scurit des installations et des personnels, lvaluation de lintgrit globale dune structure le temps de ralisation, la possibilit de surveiller une structure, sans arrt de process ou de vidange, ni dmontage ou qui est inaccessible des contrles non destructifs conventionnels.
Inconvnients :
Applicable uniquement des pices sous contraintes Etalonnage dlicat Instrumentation complexe
I PRINCIPE :
La radiographie peut tre dcrite comme tant un examen qui utilise un faisceau de radiations lectromagntiques pntrantes dirig vers la pice inspecter. Suivant la nature et la gomtrie de la pice, une portion du faisceau est absorbe et/ou dvie. En crant une image partir de lintensit de la radiation derrire la pice, des variations dintensit sont donc observes. Ces variations correspondent lombrage produit par les diffrentes structures (internes et externes) de la pice inspecte.
V = 3.108 m.s 1
Longueur donde (m) dun rayonnement en fonction de sa frquence f (Hz) de rayonnement : Constante de Planck :
=V f
h = 6, 62.1034 J .s
E = h. f
T1/ 2 d'un nuclide radioactif est la dure au bout de laquelle le nombre de noyaux radioactifs est
divis par deux. Le nombre N de noyaux non dsintgrs l'instant t est li au nombre de noyaux N0 initialement prsents l'instant t0 .t . est la constante radioactive qui caractrise un radionuclide. par une relation exponentielle : N (t ) = N 0 .e A
t = T1/ 2 , N = N 0 / 2
T1/ 2 = ln 2 / .
On dfinit
N0 = N 0 .e .T1 / 2 2
1 = e .T1 / 2 2
.T1/ 2 = ln 2
.T1/ 2 = ln 2
L'activit (A) d'une source se mesure en curies (Ci) ou becquerels (Bq). Elle dcrot dans le temps. Lactivit radioactive est dfinie par : A
Au bout d'un temps gal la demi-vie, l'activit d'un radionuclide est divise par deux. Suivant lisotope utilis, les temps de demi-vie varient de fractions de seconde plus de 10000 ans. Ex : Ir192 = 74 jours ; Co60 = 5,3 ans ; Th170 = 129 jours.
Dure de vie des rayonnements
1000 900 800 700 Activit 600 500 400 300 200 100 0 0 2000 4000 6000 8000 10000 Temps 12000 14000 16000 18000 20000
Demi vie
26 Les radiations X :
Ces sont des radiations produites par le bombardement dune cible de cuivre ou de tungstne par des lectrons de haute nergie. En passant prs des noyaux mtalliques de charge positive, les lectrons sont dvis en raison de leur charge ngative. Cette dflection impose une diminution de lnergie de llectron ; nergie qui est mise sous la forme dun rayonnement X. Contrairement aux rayons , les rayons X sont produits, la demande par un gnrateur. Un trs haut potentiel lectrique (plusieurs centaines de kV) est tabli entre deux lectrodes (la cathode ngative source dlectrons et lanode positive source des rayons X). Les lectrons sont acclrs par la tension entre les lectrodes. La production du faisceau lectronique gnre de la chaleur (99%) et des rayons X (1%). De faon viter la formation darcs lectriques entre les deux lectrodes, celles-ci sont places dans un tube vide. Exemple de tube rayons X :
28 Synthse :
Exemple :
Une source d'iridium 192 a une activit de 925 MBq (25 curies) au 1er mars 2004. Le clich est pris le 10 juin 2004 avec un film ayant un facteur k = 4 pour une densit recherche de 2,5. La soudure radiographier est un tube de 508 x 5 en acier. La source radioactive est dispose dans l'axe du tube. Calcul de l'activit rsiduelle au 10 juin 2004 : 925 x 0,392 = 362,6 MBq = 362,6 106 Bq Epaisseur de l'acier : 5 mm donc Q = 950 (densit voulue 2,5) Distance source film en mtres : d =0,26 m Coefficient de rapidit du film = K = 4
950 x0, 26 x0, 26 x 4.106 = 0, 019h 1min Temps de pose : T = 37 x362, 6 x106
Le dveloppement des films seffectue par traitement des films exposs par bains successifs (rvlateur, neutralisant, fixateur + lavage / schage), manuel ou automatis. Le film obtenu est un ngatif. La Visualisation et linterprtation seffectuent sur ngatoscope : reprage vrification de qualit d'image recherche / analyse de dfauts La qualit de l'image radiographique dpend de nombreux facteurs : Taille de grain : caractristique du film Contraste : dgrad par la grosseur de grain et par un rayonnement Flou gomtrique U : tendue du manque de nettet d la dimension du foyer. Il est valuer dans la position la plus Pnalisante. Les appareils micro foyer rduisent le flou.
U F .t / d
S (%) = min / t
Applicabilit :
Mise en uvre :
Cot :
Scurit :
La ralisation d'un CND conduit s'entourer de prcautions particulires compte tenu de l'emploi de produits nocifs ou encore d'appareils lectriques. Dans la cas de la radiographie X ou y, les risques encourus sont particulirement importants puisque l'action des rayonnements sur les organismes vivants est nocive et peut avoir des consquences fatales plus ou moins long terme. Des rgles ont donc t instaures pour veiller la scurit des travailleurs concerns mais aussi du public. La rglementation en vigueur en France est rgie par le dcret N86-1103 du 2octobre 1966. Ces textes prvoient les quivalents de dose maximaux admissibles pour diverses catgories de personnels ainsi que les mesures de surveillance mdicale et de suivi administratif. Cette rglementation est complte par un arrt du 2 mai 1977 crant le certificat d'aptitude manipuler les appareils de radioscopie et de radiographie industrielle (CAMARI). Tous les oprateurs en contrle doivent tre titulaires de ce CAMARI ou en avoir obtenu la dispense dans des conditions dfinies elles aussi par arrt ministriel. Tous ces textes sont rassembls dans un document intitul Hygine et Scurit - protection contre les rayonnements ionisants qui est publi au journal officiel.