Macro
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Cette fiche présente les techniques de calculs spécifiques à l'analyse de l'évolution d'une
grandeur économique, qui font partie de la statistique descriptive.
Nous allons exposés dans une première section les notions de variation relative (variation en
pourcentage), de coefficient multiplicateur, d'indice, de taux de croissance global, de taux de
croissance moyen. Dans une deuxième section, nous allons présenté les relations entre deux
variables macroéconomiques qui vont nous permettre la notion de variable nominale, variable
réelle, propension marginale à consommer... etc.
La dernière section sera consacrer à des exercices et des cas corrigés.
Le PIB a augmenté de 20873 entre 2002 et 2003. La production a augmenté de 17994 entre
2002 et 2003.
Propriétés :
Coefficient Multiplicateur :
Entre 2002 et 2003 Le PIB a été multiplié par 1,05. La consommation finale a été multipliée
de 1.05.
Propriétés :
Indice :
Un indice est assorti d'une base 100 correspondant à une année de référence. Soit 1989 base
100, l'indice en 1994 s'élève à 135.14.
L'indice élémentaire nous donne une idée sur l'évolution d'une variable par rapport à une
année de référence. Dans cet exemple l'indice du coût de la vie a augmenté de 35.14% entre
1989 et 1994.
Propriétés :
• Un indice n'a pas d'unité
• Un indice >100 -> Hausse
• Un indice < 100 -> Baisse
On peut calculer le taux de croissance annuel moyen noté (r) en utilisant le taux de croissance
global .on fait l'hypothèse que l'accroissement annuel est constant sur toute la période.
(r,=r2=r3=....ri=....rn= r).
Dans ce cas le taux de croissance d'une période ou le taux de croissance global (R) est donné
par la formule : 1 + R = (1+r) * (1 + r) *(1+ r) etc. Ce qui donne
Il faut noter que le taux de croissance annuel moyen est différent de la moyenne du taux de
croissance annuel ; mais ce dernier peut-être une indication sur l'évolution de la variable
étudiée.
Exemple :
Le PIB national en millions de dhs (prix constant base 100=1980)
Remarques et interprétation :
> Le taux de croissance, taux de croissance annuel moyen, taux de croissance global ;
coefficient multiplicateur, et indice correspondent a des évolutions relatives d'une année (VF)
par rapport à l'autre (VI).
> Attention à la distinction entre BAISSE et RALENTISSEMENT.
Exemple : Évolution du niveau général des prix sur cinq années :
Lecture du tableau :
- Entre t et t+1 : l'inflation s'accélère,
- Entre t+1 et t+2 : l'évolution des prix ralentit, les prix augmentent plus lentement;
Désinflation
- Entre t+2 et t+3 : le ralentissement se poursuit ; le taux de croissance est toujours positif.
- Entre t+3 e! t+4 : le taux de croissance est négatif, les prix diminuent; déflation.
Re: 5. Macroéconomie :
Réponse :
Calcul de la valeur ajoutée :
Le chiffre d'affaire exprime-t-elle la contribution propre de l'entreprise à l'économie
nationale ?
Non, car auϖ cours de son processus de production, l'entreprise a utilisé des biens et des
services achetés à de nombreuses entreprises fournisseurs.
Il est parϖ conséquente logique d'ôter du chiffre d'affaires la valeur des consommations
intermédiaires.
D'où :ϖ
Valeur ajoutée =Chiffre d’affaires - Consommations intermédiaires =180-128
Le bénéfice net est obtenu en déduisant du bénéfice brut les amortissements et les provisions.
Une partie du bénéfice net est distribuée aux actionnaires de l'entreprise sociétaire sous forme
de dividendes
et l’autre partie est mise en réserve : c'est l'autofinancement net qui sera consacré aux
Investissements nouveaux de l'entreprise
Circuit économique :
Questions :
Mettreϖ en évidence l'équilibre Ressources/Emplois
Établir les besoins et lesϖ capacités de financement
Montrer comment les agents financent leursϖ dépenses.
Définition des variables utilisées :
C= Consommationϖ finale des ménages.
E=Epargneϖ
M= Ménagesϖ
G= dépensesϖ publiques
T= Impôts et Taxesϖ
E= Entrepriseϖ
I= Investissementϖ
ϖ Y= Production ou Revenu
W= salaire, N= Volume de l'emploiϖ
Écriture comptable :
Équilibre des opérations sur BIS :ϖ Ventes des B/S=Achats des B/S
Donc équilibre sur le marché des B/S
Y= C+G+I ; 6000=3800+1000+1200
Compte (Emplois-Ressources)
Re: 5. Macroéconomie :
La fonction de consommation :
Introduction :
La consommation se caractérisa par l'utilisation de biens et services qui seront détruits
immédiatement ou progressivement,
Dans le premier cas on parle de bien non durables ;
(exemple : produits alimentaires, produit de beauté, etc.)
Dans le deuxième cas on parle de biens durables ;
( exemple : automobile, mobilier, machine à laver, etc.)
Il existe aussi différentes formes de consommation : consommation finale et consommation
intermédiaire ; consommation marchande et consommation non marchande ; consommation
Individuelle et consommation collective.
En 2003 la consommation final des ménages des résidents au Maroc représentait 65.4% du
PIB, elle constitue une variable fondamentale en économie et un élément déterminent de la
demande globale ; sa part dans le total des emploi dans la même année était de 50%.
Certain nombre d'économistes notamment J.M KEYNES, se sont donc attachés à définir
précisément la fonction de consommation. L'analyse de la fonction de consommation, est
alors effectué d'un point de vus macroéconomique, même si la consommation globale n'est
que le résultat de l'agrégation des consommations individuelles des ménages.
La fonction de consommation :
Il est difficile d'identifier tous les facteurs qui agissent sur la consommation des ménages,
mais il en est un qui joue un rôle tout à fait prépondérant, il s'agit du montant du revenu.
L'objectif de cette étude est de mesurer, à l'échelle d'un pays, l'influence du revenu global des
ménages sur la consommation globale.
De montrer et expliquer comment les ménages dépensent leur revenu en biens de
consommation et en épargne en sachant que te revenu disponible des ménages se subdivise en
consommation et épargne.
L'économiste britannique, John Maynard Keynes (1883 -1946), est le premier à avoir montré
l'importance de cette étude qui permet de déterminer le niveau d'équilibre macro-économique
et d'expliquer le chômage.
L'année suivante, en 2001, le revenu disponible des ménages a augmenté et a atteint 1 100
milliards d'Euros se décomposant en 870 milliards de consommation et 230 milliards
d'épargne D'une année à l'autre,
On remarque, par ailleurs, que la propension moyenne à consommer était, en 2000, de 800 /1
000
Soit 0,80 et en l'an 2001, de 370 /1 100 soit 0,79 correspondant à une légère diminution de la
tendance à consommer sur un an
La fonction d'épargne :
L'épargne (noté S) apparaît dans la théorie Keynésienne comme un résidu, comme la partie du
revenu qui n’est pas consommée
S = Y-C
Ici, l'épargne est une fonction du revenu, on définit la PMS comme le rapport de l'épargne
totale au revenu,
PMS = S/Y
Chez les néoclassiques, l'analyse de l'épargne est à relier au problème des choix
intertemporels
C’est à dire que l'agent économique va chercher à répartir le mieux possible les ressources
dont il dispose sur les différentes périodes de temps.
Compte tenu du taux d'intérêt, il dispose pour consommer à la deuxième période de S1 + iS1
où i est le taux d'intérêt. On considère alors que l'épargne est une fonction du taux d'intérêt et
qu'elle est croissante.
Au sein de la théorie keynésienne en période de sous-emploi (c'est a dire tant que le niveau de
production est inférieur au niveau de production de plein emploi) (**?***), le système de
production répond aux variations de demande sans accroissement de prix.
D= C + I
Une fois que le revenu atteint le seuil du plein emploi, touts augmentation de demande se
traduit par une hausse de coût.
•
Re: 5. Macroéconomie :
Introduction :
Dans la théorie de Keynes, l'investissement constitue la deuxième composante de ia demande
effective. A la différence de la consommation qui se traduit par une dépense immédiate,
l'investissement se traduit par une soustraction immédiate d'argent en vue d'une production ou
d'une consommation future plus importante. C'est la variable essentielle de la croissance
économique .
Keynes refuse l'idée selon laquelle que la totalité du revenu se transformera en dépense
adressée aux entreprises. Il refuse par là la "foi des débouchés" énoncée par Jean-Baptiste Say
au début du XIXeme siècle. La partie du revenu consacrée à la consommation n'est qu'une
partie de la dépense (demande) totale dans l'économie. L'autre partie est constituée par
l'investissement (dépense d'équipement) et cette dernière dépend de nombreuses variables qui
la rendent difficilement prévisible.
Pour Keynes, H faut raisonner dans le cadre d'une "économie monétaire" c'est à dire « une
économie où la variation des vues sur l'avenir peut influer sur le volume actuel de l'emploi ».
Il n'y a en fait aucune raison pour que les décisions d'embauché des entrepreneurs, fondées sur
les anticipations de demande de produits correspondent à l'offre de travail.
Keynes attribue au chef d'entreprise un rôle essentiel : c'est lui qui décide çie la production
(donc de l'emploi) qui sera effectivement mise en oeuvre. Cette décision est prise en
comparant tes recettes attendues pour chaque niveau de production et les coûts entraînés par
cette production. Ce raisonnement se situe dans la courte période, c'est à dire à équipements
constants (l'entrepreneur peut faire varier le temps de travail utilisé, pas le stock de capital
technique dont il dispose). L'essentiel de sa décision repose donc sur les anticipations de
recettes (les coûts sont bien connus, ils sont facilement prévisibles). Cette anticipation est
fonction du tempérament du chef d'entreprise et de l'état général de l'opinion (climat plus ou
moins optimiste).
La production décidée ne trouvera en face d'elle une demande suffisante que dans la mesure
où les prévisions seront vérifiées. C'est peu probable parce que la vie économique est
caractérisée par des aléas nombreux. Les variables qui commandent les décisions des
consommateurs sont relativement faciles à prendre en compté (la propension à consommer
varie peu à court terme).
La fonction d’investissement :
C'est la relation entre la valeur désirée de l'investissement pendant une période donnée et les
variables explicatives de cet investissement.
Différents types d'investissement :
La FBCF :
Elle est considérée comme constituant la base matérielle de la production (expia : machines,
moyens de transport,...+logiciels).
Investissement immatériel :
Ce sont tes dépenses de Recherche et Développement, de publicité, de marketing, ...qui vont à
long terme modifier l'image de marque d'un produit d'une entreprise. On trouve aussi les
dépenses de formation du personnel dont le but est d'augmenter le niveau de qualification
mais aussi l'achat de logiciels.
- Les investissements privés sont ceux qui ont une finalité individuelle. Les entrepreneurs
individuels et les ménages en font beaucoup
- Les investissements publics correspondent au besoin des Administrations. Ils ont un effet
multiplicateur sur la production des entreprises soit directement, soit indirectement par le biais
de la productivité (expie : formation d'étudiant, éducation en générale). Ils obéissent à d'autre
règles que les investissements privés car :
Pour un taux d'intérêt donné, tous les projets dont l'efficacité est supérieure à ce taux seront
réalisés Le taux d'intérêt est obtenu sur le marché de la monnaie. Le revenu est d'abord
dépensé en consommation et ce qui reste, c'est à dire l'épargne, fait l'objet d'un arbitrage entre
placements et monnaie liquide (non placée, ce sont les billets et la monnaie détenue sur le
compte courant).
Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour que les agents renoncent a détenir de la
liquidité. Pour Keynes il y a en effet une préférence pour la liquidité. L'offre de monnaie est
décidée par la banque centrale : c'est une donnée exogène. La demande de monnaie augmente
quand le taux d'intérêt diminue, ce qui revient à dire que la demande de placements augmente
Quand le taux d’intérêt augmente.
Exemple
• si B = 100 et R1 = 110 alors e = 10 %
Quelle que soit la situation financière de l'entreprise, l'investissement est réalisé si e > i. Ce
qui vrai au niveau micro est extrapolable au niveau macro. Il existe donc une courbe
d'efficacité marginale du capital et une fonction d'investissement
Le multiplicateur d’investissement:
C'est une des pièces maîtresse de la macroéconomie contemporaine II a été inventé par Khan
en j 1931 à propos de l'emploi. Il a été utilisé et formalisé par Keynes qui l'a employé dans
toute sa théorie.
Définition :
le multiplicateur traduit le fait que des T ou des 4 de dépenses exercent, sur le revenu, j une
incidence plus importante que I augmentation ou la baisse initiale de la dépense elle-même.
La valeur du multiplicateur :
On a k = AY/AI
De cette équation on peut exprimer k d'une autre façon :
k = AY / (AY - AC)
k = (AY/Y) / (AYAY - AC/C}
k = 1/1-a (avec a la propension moyenne à consommer)
Le multiplicateur dynamique :
Ceci correspond au fait qu'une augmentation de l'investissement va induire une augmentation
de revenu puis de la consommation...
Exemple :
Soit la fonction de consommation suivante : C = O.SY + 4 et Al=2
Conclusion :
Le multiplicateur nous permet de comprendre toutes les conséquences positives pour
l'économie de l'investissement en période de chômage. Il nous montre qu'en période de crise,
il ne faut pas épargner mais consommer car c'est ça qui relance la production.
Keynes nous explique que l'épargne joue un rôle de fuite : car c'est un accroissement de
revenu qui ne représente pas une augmentation de la consommation.
Le multiplicateur est un concept généralisable ; sur principe peut être appliqué à toutes les
composantes de la demande globale.
Ceci dit il présente quelques limites :
->il ne s'applique qu'en période de sous-emploi. En plein-emploi, AY serait un accroissement
purement nominal et non pas réel d'où inflation.
-» il est trop global : un investissement dans un secteur ou un autre n'aura pas les même effets.
Re: 5. Macroéconomie :
Donc :
Y=C +1 = 0,75 Y+ 100+ 150
(1-0.75)Y=100+150
Y = 100+150 / (1-0.75)
Y =1000
Démonstration théorique :
- Utilisation du revenu : Y = C + S
- Utilisation du produit : Y = C +I
- On a donc I = S
Démonstration empirique :
Y= C + S donc S = Y-C = Y-0.75Y-100
S = 0.25 Y-100
Comme Y = 1000 on a : S = (0,25*1000) - 100 = 150
D'où S=l=150
Démonstration graphique :
Avec (C j est !a consommation finale des ménages ; (I )est l'investissement des entreprises et
(G ) représente les dépenses publiques.
Cette dynamique, favorable à l'activité économique, risque dans certains cas de se transformer
en cercle vicieux. Le marché n'est alors pas capable de favoriser un retour de la croissance.
C'est pourquoi Keynes préconise une intervention de l'Etat dans l'économie, qui par le biais
d'un accroissement des dépenses publiques, favoriserait le retour vie la croissance
économique.
Cette relance publique passe alors par la mise en œuvre d'une politique budgétaire
expansionniste qui se matérialise par l'apparition d'un déficit public.
Cette remise en cause de la neutralité de l'Etat par Keynes est critiquée par tes tenants de
l'école classique qui jugent inefficace toute politique de relance budgétaire.
Keynes répond à ces critiques par une approche dynamique qui tend à démontrer que la
relance de l'économie permet d'autofinancer dans le temps le déficit budgétaire initial : c'est le
principe du Multiplicateur keynésien.
Si on considère par exemple, que les ménages consomment environ 80 % de leur revenu, on
peut alors dresser le tableau suivant :
Explication :
La relance budgétaire initiale de 100 se traduit par un accroissement équivalent des revenus.
Cette hausse des revenus se répercute sur la consommation globale qui augmente de 80
(puisse que les ménages consacrent 80 % de leur revenu a la consommation).
Dans le même temps, la part des revenus non consommée accroît l'épargne globale des
ménages. Le montant de cette épargne est calculé en faisant la différence entre le revenu
distribué et la part de ce revenu destiné à la consommation.
Donc, selon Keynes, une relance budgétaire, dans le cadre d'une analyse dynamique de
l'économie, s'auto finance grâce au supplément d'épargne issu de l'accroissement des revenus.
Autrement dit, une relance budgétaire est neutre dans le temps tout en permettant une hausse
des revenus des agents économiques.
S=I+G
0.20 Y-40 = 60+20
0.20 Y = 120
Y = 1/0.2 M20 = 600 S= 0.20*600-40=80 et 1+6=60+20=80 S=80=I+G=80
On observe qu'une augmentation des transferts a le même effet sur le revenu d'équilibre
qu'une diminution des impôts. L'Etat peut opter pour n'importe quelle politique budgétaire car
elles ont le même effet.
L'effet des impôts est relativement faible par rapport à l'effet des dépenses publiques.
En effet si AG = AT, l'effet de la dépense globale varie de AG dans le cas des dépenses
publiques et de -a AT dans le cas des impôts.
Et comme a<1 donc |AG| >a |AT|
Application numérique :
Y = C+I+G
Y = a(Y-T)+b +1 + G
Y-aY=-aT+b+l+G
Y = 1/1-a [b+G+l-aT]
Montrer que pour une variation identique de G et de T, le multiplicateur est égaie à l'unité.
Solution :
Pour une augmentation des dépenses publiques : AG; le multiplicateur est
AY=(AG -aAT)/(1-a)
Comme AG = AT
On a AY= (AG -a AG )/1-a
Donc AY=AG(1-a)/(1-a) _AY= AG
AY=(-Û,8/0 2) * AT=-80
L'effet total des dépenses publiques financées par des taxes du même montant est égal à 1 00-
80=20
Le multiplicateur dans ce cas est égale (1-0.8)/0.2 = 1
Autrement dit l'effet multiplicateur engendré par les dépenses publiques est absorbé par l'effet
inverse des taxes.
T = T0+ tY ; Avec t0 les taxes autonome et (Y le pourcentage des taxes dans le revenu
Y = OI+G
C= aY + b; C= a(Y- V tY)+b
Y = (b+i-G-aT0)/(1-a+at)
Le multiplicateur des dépenses est M (1-a+at)
Le multiplicateur fiscale est -a/ (1-a+at)
On suppose que les taxes représentent 10% du revenu et la taxe autonome est égale à 10.
On aura donc
T= 10 + 0.10 Y ; C= 0.80 Y + 40
Multiplicateur des dépenses :ϖ 1/1-0.8+0.08=3.57
Multiplicateur fiscale :ϖ -0.8/(1-0.8+0.08)=2.87
Le modèle IS :
On t par définition : Y=C+I+G.
La production a pour contrepartie des revenus (salaires, profits, intérêts), dont les ménages
sont les bénéficiaires.
Ces revenus sont soit utilisés pour l'achat de biens de consommation C,
Soit épargnés {E}. On à donc :
Y=C+E et E=I+G
Equilibre entre I et S
La relation d'équilibre s'écrit alors :
S(Y)=l(i)+G
Le lien implicite entre le revenu Y et le taux d'intérêt i permet de tracer la courbe IS suivante:
• à une baisse du taux d'intérêt, correspond une hausse de l'investissement et donc, en raison
du multiplicateur Keynésien, une hausse du revenu.
LA RELATION IS
Signification économique
La relation 15 détermine les couples (Y,r) qui assurent l'équilibre du marché des biens et
services. La courbe IS est décroissante: si r alors Y
Si r augmente l'investissement (fonction décroissante de r ) décroît et déséquilibre le marché.
Le rétablissement de l'équilibre se réalise par une diminution de l'épargne qui nécessite une
diminution de revenu.
Application :
I = -30 * i + 60 ; C = 0.70 Y + 50
Calculer le revenu d'équilibre pour les taux d'intérêt suivants : 5%; 7%; 9%; 11%, 12%; 13%;
14%
Tracer la droite IS