Beddou Amina
Beddou Amina
Beddou Amina
******************************
Thme
Prsident
MmeA. BENDIOUIS
Examinatrice
MmeN. ROUISSAT
Examinatrice
Dr. A.ZADJAOUI
Encadreur
Mr. A. GUEHAM
Co-encadreur
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2011/2012
Ddicace
Aujourdhui,
une des cimes est atteinte, son chemin ma mre et mon pre lon
jalonn pour moi dencouragement et de soutiens, cest pourquoi je leur ddie ce prsent
mmoire car le grand mrite leur revient.
Je le ddie galement :
A mes surs, mon frre et mon beau frre Lyes pour leur solidarit et leur amour,
sans oublier bien sur ma petite nice Amira Yasmine.
A mes amis pour leur sincre amiti et leur aide inestimable. Par votre belle humeur
quotidienne, vous mavez toujours encourag et appuy dans mes bons comme dans mes
mauvais moments, et je vous en serai toujours reconnaissante.
Une pense particulire ma trs chre amie et sur, Mlle Benbouziane Fatma, qui
na pas cess de me rapporter un quelconque soutien dans la vie de tous les jours. Je
demande Dieu de vous bnir car vous tes prcieuse pour moi.
Remerciements
Avant tout je remercie Dieu, le Tout-Puissant, qui ma donn la
force, le courage et
Cette
Je remercie galement Monsieur SAYAD Said, Ingnieur Gophysicien SonatrachDivision exploration Hassi Messaoud. Quil veuille trouver ici lexpression de ma gratitude
pour laide quil ma apporte durant la priode de mon stage. Soyez assur de mon profond
respect et de ma vive reconnaissance. Aussi, je voudrai exprimer cette reconnaissance
tout le personnel de Sonatrach Division Exploration - qui mont toujours aid chaque fois
que je dsirais avancer dans mes recherches bibliographiques.
Je
Monsieur CHERFAOUI, chef dpartement de gnie civil et topographie, quil veuille trouver
ici lexpression de ma gratitude pour laide quil ma apporte durant la priode de mon stage.
Egalement, je suis
A Mme.
A tous ceux qui ne se sentent pas nommment citer la liste est longue, je dis merci.
Rsum
Les problmes qui se posent en gnie civil sont trs divers, la spcificit de ces problmes est quils
se situent en gnral dans les cents premiers mtres du sous-sol. Cette sub-surface est caractrise
par une grande htrognit.
La caractrisation de ces sols par les mthodes gotechniques traditionnelles est cependant rendue
trs difficile, voire impossible, par la prsence dhtrognits.
Les mthodes gophysiques intgrant des informations sur un volume de sol important apparaissent
comme une alternative aux essais gotechniques in-situ.
Lobjectif de cette tude est de prciser lapport des mthodes gophysiques dans la caractrisation
des sols dans le domaine de gnie civil, trois techniques gophysiques sont values pour
caractriser le sol correspondant a des tudes rel ralis au sud algrien pour le compt de Sonatrach
Hassi Messaoud savoir : la mthode Carottage Vitesse Temps -CVT-, la sismique 3D et les
diagraphies sonique, gamma ray et rsistivit. Elles sont des mthodes simples et efficaces qui
fournissent des rsultats dont lintrt et la prcision sont indiscutables.
Mots cl : gophysiques, CVT, sismique 3D, diagraphies, sonique, gamma ray, rsistivit.
Abstract
The problems in civil engineering are very different; the specificity of these problems is that they are
generally in the first hundred meters of the basement. The subsurface is characterized by
considerable heterogeneity. The characterization of these soils by traditional geotechnical methods,
however, is made very difficult or impossible by the presence of heterogeneities. Geophysical methods
including information on a large volume of soil appear as an alternative to in-situ geotechnical testing.
The objective of this study is to clarify the contribution of geophysical methods in soil characterization;
three geophysical techniques are evaluated to characterize the soil corresponding to actual studies
conducted in southern Algeria for Sonatrach Hassi Messaoud: the method Coring Speed Time - CVT-,
3D seismic and sonic logging, gamma ray and resistivity. They are simple and effective methods that
provide results whose interest and accuracy are indisputable.
Keywords: geophysical, CVT, 3D seismic, well logging, sonic, gamma ray, resistivity.
.
.
. .
3 CVT - - :
. .
. 3 CVT :
Figure 2.14: Comparaison entre les courbes enregistres en continu par RF-EM et
VFL-EM GRAD au passage de deux fractures dans des calcaires (tire de Bosch,
2002).
Figure 2.15 : Principe de la radio-magntotellurique
Figure 2.16 : Profil continu de rsistivit apparente le long d'un trac routier.
Figure 2.17 : Schma de principe.
Figure 2.18 : Prsentation des rsultats.
Figure 2.19 : Exemple de radargramme, ou profil radar
Figure 2.20 : Gamme des rsistivits des principaux sols terrestres (Palacky, 1991).
Figure 2.21 : Principe de la prospection lectrique par courant continu.
Figure 2.22 : Dispositifs et facteurs gomtriques associs (Loke, 2002).
Figure 2.23 : Principe du sondage lectrique en dispositif de Wenner (alpha).
Figure 2.24 : Principe du tran lectrique, cas dun dispositif Wenner.
Figure 2.25 : Principe du panneau lectrique et exemple de rsultats. En haut,
lanomalie rouge 110 m est du bruit (Document SNCF).
Figure 2.26 : Carte de lanomalie de Bouguer rsultant dune carte de mesure
Figure 2.27 : Carte de lanomalie de Bouguer.
Figure 5.1. Illustrations de quelques termes de la sismique 3D.
Figure 5.2. La gomtrie dun bin.
Figure 5.3. Dispositif denregistrement : grappe de gophones.
Figure 5.4. Positionnement des vibrateurs dans la ligne source.
Figure 5.5. Traitement des donnes par Promax.
Figure 5.6. Disposition des gophones schma de principe
Figure 5. 7. Disposition des vibrators : schma de principe.
: Coefficient de Poisson
Vp : vitesse de propagation des ondes de compression
Vs : vitesse de propagation des ondes de cisaillement
E : Module dYoung
G : Module de cisaillement
: masse volumique.
m : mtre.
s : seconde.
: conductivit
kg : Kilogramme
S : siemens
: rsistivit
: ohms
r : permabilit magntique relative
: susceptibilit magntique
r : permittivit relative
c : vitesse de la lumire dans le vide
RAN : radioactivit naturelle
ray : gamma ray
: gamma
CR : vitesse de phase
fc : frquence caractristique dpendant des proprits du sol
I.Introduction........................................................................................................................Erreur ! Signe
II.2 Caractristiques lastiques (modules dlasticit, vitesses des ondes mcaniques) ......Erreur ! Signe
I.Introduction........................................................................................................................Erreur ! Signe
INTRODUCTION GNRALE
La gophysique applique les moyens de la physique ltude de la structure des terrains.
Elle se pratique partir de la surface du sol (gophysique de surface), dans un forage au
moyen dune sonde portant les instruments de mesure (diagraphies) ou entre forages,
forage et surface, forage et galerie (gophysique de forage). Cest lune des approches
utilises pour la reconnaissance gotechnique du site avant la construction dun ouvrage
(btiment,
La
conduire la description du sous-sol partout dans son volume. Cest l que lexigence de
cohrence intervient : les interprtations doivent tre compatibles. Plus les mthodes
utilises sont varies, plus les contraintes sur linterprtation sont fortes et plus la
vrification du critre de cohrence rend fiable le modle gologique labor.
Les mthodes de reconnaissance
Elles peuvent tre classes selon un ordre chronologique de leur usage et selon le niveau
de dtail souhait. Naturellement, le processus de reconnaissance nest pas linaire ;
mesure que celle-ci est ralise et que de nouvelles observations et de nouvelles
mesures apportent des donnes supplmentaires, les donnes accumules depuis le
dbut sont rexamines afin de sassurer de la cohrence de lensemble.
Llaboration du modle gologique pralable commence par la recherche et
lexploitation des donnes disponibles, cela grce des enqutes, collectes darchives
orales ou crites, tude de documents gologiques (cartes gologiques, articles, thses,
rapports, etc.), banques de donnes publiques et prives, tudes de photos ariennes et
satellitaires. Les rsultats prcdents sont valids et enrichis par des observations, des
relevs et la cartographie dtaille sur le terrain, qui doivent tre faits par un spcialiste
mais restent dun cot faible. Des chantillons peuvent tre prlevs la surface du sol
ds ce stade de la reconnaissance ; ils servent identifier prcisment les matriaux
rencontrs.
Le modle gologique est maintenant de plus en plus labor. Les techniques
gophysiques de surface sont choisies en fonction du type de terrain rencontr, du type
de contraste attendu, des profondeurs dinvestigation, du niveau de dtail vis ainsi que
du type particulier de problme technique rsoudre (par exemple valuation des
difficults de terrassement, dtection dventuelles cavits souterraines, etc.).
BEDDOU A.
Chapitre 1
I.
Introduction
Les problmes qui se posent en gnie civil sont trs divers, la spcificit de ces
problmes est quils se situent en gnral dans les cents premiers mtres du sous-sol.
Cette sub-surface est caractrise par une grande htrognit. Les gotechniciens
doivent travailler dans ce milieu ou :
La topographie une trs grande importance ;
Les perturbations diverses telles que : le vent, le trafic routier, les courants
induits provenant des lignes lectriques, par exemple, ne sont pas
ngligeables ;
Les contrastes entre les proprits physiques sont souvent faibles ;
Les variations latrales dans les proprits physiques priment les variations
verticales ;
Les formations nont pas une paisseur constante ;
Les interfaces ne sont pas planes et les contacts latraux bien rarement
verticaux ;
Il sagit enfin souvent de milieux ars.
Nous avons en effet essay dans ce chapitre de pos la dmarche presque unique
pour rsoudre la diversit des problmes de la gotechnique en mettant souvent une
alternative type gophysique et sortant son apport par rapport la dmarche
classique.
BEDDOU A.
II.
BEDDOU A.
intressante aux essais gotechniques in-situ. Leur rapidit de mise en uvre et leur
cot relativement modr, peut permettre une caractrisation des matriaux
htrognes sur une surface tendue, ainsi quventuellement une dtection des
variations latrales lchelle du site. Si les mthodes gophysique ne permettent pas
daccder directement aux proprits mcaniques du sol en grande dformation, des
corrlations existent entre les paramtres gophysiques et gotechniques.
La caractrisation du sol par les mthodes gophysiques suppose lexistence de
corrlations entre les proprits mesures (observables gophysiques) et les
caractristiques gotechniques ou physiques du matriau qui soient directement
utilisables (granulomtrie, teneur en eau, proprits mcaniques, ...). Dans le cas dun
sol htrogne deux composants (par exemple, boulis constitu de blocs
dcimtriques mtriques emballs dans une matrice fine), la mesure des proprits
gophysiques effectives du sol, ainsi que des proprits individuelles de chacun de ses
composants, peut permettre de remonter sa composition, grce aux lois de mlange
issues des modles dhomognisation.
Parmi les proprits gophysiques facilement mesurables, la rsistivit lectrique
montre un large ventail de valeurs entre les diffrents matriaux naturels, variant de
quelques Ohm.m dans le cas des argiles ou des sols pollus plus de 104 Ohm.m
pour les roches telles le calcaire ou le granite. Si elle nest pas directement relie aux
proprits mcaniques du sol, la rsistivit lectrique dun matriau htrogne savre
trs sensible la prsence dinclusions rsistives ou conductrices quil contient.
Des tudes rcentes concernant lhomognisation des sols htrogne par la
mthode dinversion des ondes de surface ou par la tomographie lectrique montrent
quil est a priori possible, grce ces deux mthodes, destimer la composition dun sol
htrogne bi-composant uniquement partir de mesures gophysiques.
BEDDOU A.
On notera que les matriaux les plus frquemment exploits en carrires (en dehors
du sable, de l'argile ou de l'ardoise) sont des roches solubles susceptibles de donner
dans certains cas des cavits naturelles. Il s'agit des roches carbonates (calcaire et
craie utiliss pour la pierre btir, la chaux ou le ciment et pour l'amendement des sols
siliceux) et des roches vaporitiques (essentiellement gypse, exploit pour le pltre).
La prsence de tels matriaux dans le sous-sol doit donc inciter les matres d'uvre
la prudence car les deux types de cavits, naturelles et anthropiques peuvent y tre
rencontrs.
Les instabilits de cavits souterraines gnrent des dsordres qui peuvent se
propager jusqu' la surface. Les consquences peuvent tre trs graves: ruine des
constructions et des ouvrages de gnie civil et mort d'homme en cas de phnomne
brutal.
Il y a une gradation dans la gravit des problmes de surface engendrs par les
effondrements, depuis l'affaissement jusqu' l'effondrement gnralis en passant par
la monted'un fontis au jour et l'effondrement localis (Figure 1.1).
BEDDOU A.
Il se trouve que la nature des cavits souterraines est soit dorigine naturelle, soit
dorigine anthropique. Les risques associs leur prsence relve donc des deux
catgories :
quand elles sont d'origine naturelle, le risque est gologique. L'effondrement
l'aplomb des surfaces sous-caves est la consquence de processus de
dissolution de la roche ;
quand elles sont d'origine anthropique, le risque est technologique.
L'effondrement est li au dimensionnement et la stabilit de l'ouvrage.
Quelle que soit l'origine de la cavit, les accidents en surface peuvent tre
destructeurs. C'est pourquoi toute entreprise de gnie civil doit prendre en compte cet
ala, et ce ds les premires tudes. L'objectif est d'aboutir des solutions
d'identification des vides et de scurisation des sites sous-cavs.
La mthodologie de recherche de cavits propose est prsente ci-dessous. Elle
comporte deux aspects principaux :
un travail d'inventaire,
un ensemble de mthodes de dtection et de mesures.
Le respect et la ralisation de l'ensemble de ces tapes sont les garants de la qualit
des travaux de recherche de cavits souterraines naturelles ou anthropiques. Si le
risque existe, les dcisions concernant l'aplomb des surfaces sous-caves doivent
s'orienter vers l'une des solutions suivantes:
un traitement (comblement ou confortement des cavits),
une surveillance de la zone risques,
ou un loignement.
La mthodologie gnrale pour la recherche de cavit :
La recherche de cavits s'inscrit dans une politique de prvention des risques naturels
et technologiques. Elle a pour objectif de dterminer les zones sous caves
susceptibles de provoquer des prjudices en surface. La mthodologie de recherche
prconise comporte les tapes suivantes : des tudes prliminaires, une campagne
de mesures gophysiques, une campagne de forages. Elle doit mener des solutions
techniques de traitements.
BEDDOU A.
Etudes prliminaires:
Etudes gologiques:
Recherche indices:
BEDDOU A.
Les forages:
Les forages sont ensuite implants sur le second zonage. Ils permettent de contrler
localement les hypothses faites sur le modle gologique et la nature des anomalies
mesures par les mthodes gophysiques. Il est impratif d'accompagner les forages
de diagraphies instantanes et le cas chant, en fonction des tudes prliminaires, de
diagraphies diffres.
Si les forages rencontrent une cavit, alors elle est dtecte.
Si les forages ne rencontrent pas de cavit, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas
de cavit.
Des
tudes
supplmentaires
peuvent
tre
alors
dployes:
des
mesures
phases
peuvent
cependant
s'avrer
coteuses
et
sont
alors
BEDDOU A.
facilitant un choix adapt. En effet, cest le comportement souterrain des roches qui est
lorigine du choix, la fois de la technique dexcavation, du dimensionnement et du
type de soutnement ncessaire.
Lobtention des modules dynamiques se fait gnralement sur des carottes prleves
lors des forages de reconnaissance. Malheureusement, dans les terrains meubles et
les roches altres les carottes ne donnent pas de valeurs reprsentatives de la
situation in situ. La gophysique peut parfois apporter une solution.
Les modules dynamiques sont obtenus par mesures sismiques par opposition aux
modules dit statiques, calculs partir des courbes effort-dformation obtenues soit en
laboratoire, soit in situ au vrin. Le module statique et toujours infrieur au module
dynamique et le rapport Ed/Es varie beaucoup. Cela est li aux vitesses de
dformation mises en jeu lors des essais sismiques qui sont de lordre du cm/s ou du
mm/s, ce qui correspond des dplacements de lordre du micron. Il sagit donc de
dformations extraordinairement faibles et non comparables celles quon fait subir au
terrain lors dessais statiques. Les valeurs des modules dynamiques et statiques
peuvent diffrer assez considrablement jusqu se situer dans un rapport de 10.
Le principe de base de la thorie de llasticit infre que dans un solide homogne et
isotrope les forces sont proportionnelles aux dplacements lorsque ceux-ci tendent
vers zro. En sismique, les contraintes et les dformations sont trs faibles, et les
modules que lon dtermine par cette mthode sont assimilables aux modules
lastiques. En cela ils sont trs diffrents des modules statiques.
Les contraintes de cisaillement se propagent une vitesse dite vitesse de cisaillement
Vs (ou vitesse transversale), les contraintes de compression se transmettent une
vitesse dite vitesse des ondes de compression Vp (ou vitesse longitudinale).
La connaissance de la vitesse de dplacement de ces deux types dondes permet de
calculer les modules dynamiques des sols par les formules suivantes :
Coefficient de Poisson :
= (Vp2 2Vs2)/2.(Vp2-Vs2).
Module dYoung:
E = 2. Vs2. (1+).
Module de cisaillement :
G = . Vs2.
BEDDOU A.
BEDDOU A.
13
BEDDOU A.
14
BEDDOU A.
La dcouverte du gisement
On entend par dcouverte, la tranche de matriaux extraire avant datteindre les
couches exploitables. Longtemps considre comme strile, de plus en plus, la
dcouverte est valorise par sa rutilisation pour la protection de lenvironnement
(merlons anti bruits) ou la remise en tat progressive du site. Dans ltude de
15
BEDDOU A.
Problmes de reconnaissance :
Dans le cas de gisements sous-marins, les principaux problmes rsoudre sont les
suivants :
Identification go-mcanique du gisement : position, extension latrale,
paisseur, profondeur (il faut des raisons conomiques quil se trouve sous
moins de 30 mtres deau).
Identification des matriaux : nature, granulomtrie, minralogie, teneur en
carbonates, afin de vrifier que lon peut les utiliser immdiatement. Il faut
vrifier en outre quil ny a pas de dcouverte strile.
Ces deux types de problmes sont purement techniques, les autres problmes sont
lis lenvironnement et la gestion de loccupation du domaine maritime.
Dans le cas de gisements terrestres, on tudie les caractristiques suivantes du
gisement :
Dabord la dcouverte, son paisseur est un des lments principaux permettant de
dcider de la rentabilit prvisible de lexploitation.
Elle doit en outre tre considre de manire plus approfondie quauparavant car on
utilise maintenant les matriaux qui la constituent pour rpondre une partie des
exigences de la protection du milieu. On construit par exemple des merlons anti-bruit,
et la terre vgtale de la dcouverte peut servir au ramnagement final de la carrire.
Si le gisement reconnu est destin une exploitation directement lie un projet
routier, la dcouverte contient des matriaux qui pourront tre ventuellement utiliss
en remblai, il doit donc tre tudi de ce point de vue.
Ensuite il faut dterminer le volume total des matriaux exploitables et sa rpartition
dans lespace en sous-ensembles prenant en compte les caractristiques du gisement
et du matriau. Chaque unit doit tre identifie avec prcision. Cette connaissance
conditionne en effet le plan dextraction, la conception des installations et la qualit des
granulats produits. On dtermine ainsi :
16
BEDDOU A.
17
BEDDOU A.
La gophysique de surface
18
BEDDOU A.
On tablit ainsi des coupes de terrain ou une carte de zonage gophysique permettant
de :
Donner une vue densemble de la structure du gisement et den dduire les
zones les plus favorables lexploitation ;
Orienter le choix de lemplacement des sondages mcaniques mettre en
uvre pour transformer les donnes gophysiques en coupes et cartes
gologiques ;
En dduire ventuellement le nombre si la rponse gophysique est homogne
dans une zone dtermine ;
Extrapoler les rsultats de sondages ponctuels, notamment dans les zones
inaccessibles aux sondeuses.
En reconnaissance de gisement, les paramtres gophysiques discriminant le mieux la
nature, laltration ou la fissuration des terrains sont la rsistivit lectrique et la vitesse
de propagation des ondes sismiques dans le sous-sol. Ces deux paramtres sont
complmentaires, la rsistivit tant sensible surtout aux variations de la quantit deau
du sol qui dpend elle-mme de sa nature, la vitesse de propagation des ondes
sismiques variant en fonction des caractristiques mcaniques du terrain de sa
compacit et surtout de sa fissuration.
Sondage mcaniques
Diagraphies diffres
BEDDOU A.
Elles utilisent les phnomnes de diffusion des rayonnements gamma par la matire
(sonde gamma-gamma) ou de ralentissement des neutrons rapides par lhydrogne
(sonde neutron-neutron).
Le cout des diagraphies tant faible par rapport celui des forages, on peut raliser
plusieurs diagraphies dans chaque sondage pour obtenir par recoupements successifs
des donnes prcises sur la coupe gologique.
Lventail de techniques dont on dispose est donc trs large. Aucune dentre elles
ntant elle seule suffisante pour rsoudre tous les problmes, il est indispensable de
bien dfinir au pralable les objectifs techniques, conomiques et ceux lis
lenvironnement de la reconnaissance dtaille du gisement de granulat afin de
marier au mieux les moyens dinvestigation que lon utilisera : gologie, gophysique
de surface, sondages carotts et destructifs, diagraphies instantanes et diffres,
essais sur clats et sur chantillons intacts.
III.
20
BEDDOU A.
Alors que dans les tudes de gisements ptroliers, les outils utiliss sont
essentiellement sismiques et acoustiques, en gnie civil cest le plus souvent la
combinaison de plusieurs techniques gophysiques qui permettra de fournir la rponse
adquate.
Des facteurs cits ci-dessus, cest la prsence dun contraste suffisant qui domine.
Ainsi, par exemple, il nest pas rare que la vitesse sismique du premier terrain soit
infrieure celle de lair, la prsence de la nappe phratique constitue alors une
interface gophysique, interface qui nest pas ncessairement utile lingnieur. De
mme les terrains meubles peuvent trs bien avoir une vitesse proche de celle de la
roche altre, il sera plus judicieux dans ce cas dutiliser par exemple les mthodes
lectriques.
21
BEDDOU A.
Tableau 1.1 : Guide demploi des techniques gophysiques adaptes au gnie civil. Tire de louvrage : gophysique de gisement
et de gnie civil, 1998.
Techniques
Gravimtrie
Sismique
Rsistivit
Electromagntisme
Acoustique
Radar
Magntisme
champ
total
Autres
diagraphies
Fondations
+++
++
++
++
++
++
Modules mcaniques
+++
+++
++
+++
+++
++
+++
+++
+++
++
Recherche de cavits
++
++
++
++
++
Glissement stabilit
++
++
++
++
++
Venues deau
++
+++
++
++
+++
Zone demprunt de
matriaux
RipabilitTerrassement
Etudes de tracs route,
etc.
22
BEDDOU A.
Rfrences bibliographiques
1. Chevassu G., Lagabrielle R., Rat M., 1984. La reconnaissance dtaille des gisements
de granulats. Bulletin de lassociation internationale de Gologie de lingnieur.
Volume: 31-37. Paris. in. Lagabrielle R., 1986. Nouvelles applications de mthodes
gophysiques la reconnaissance en gnie civil. Rapports des LPC. Sries :
Gotechnique GT-17.
2. Fauchard C., Pothrat P., 2004. Dtection des cavits souterraines par mthodes
gophysiques. Guide technique. Techniques et mthodes des Laboratoires des Ponts
et Chausses.
3. Granda T. et al. Mthodes Gophysiques Appliques aux Problmes Gotechniques
en Milieu Urbain : Tomographie Sismique Cross-hole, Sismique Passive et Sismique
Parallle.
lhydrologie.
Techniques
et
23
BEDDOU A.
Chapitre 2
I.
Introduction :
24
BEDDOU A.
On choisit la proprit mesurer partir de la corrlation quon lui connat avec les
caractristiques gotechniques recherches et de lamplitude des contrastes quelle
peut montrer. Toutefois, les proprits physiques montrant la fois une variabilit
suffisamment importante en fonction des paramtres dtat du terrain significatifs en
gotechnique (porosit, teneur en eau, argilosit), et donnant lieu des mthodes
de mesure ralisables faible cot avec des appareils robustes et de mise en uvre
facile sur le terrain, sont en nombre limit.
Si une mme proprit physique peut-tre mesure de plusieurs faons, le premier
choix du prospecteur reste celui de la proprit mesurer, en fonction des
caractristiques recherches du terrain, la facilit demploi et les sensibilits des
appareils disponibles intervenant ensuite dans le choix de la mthode de mesure et de
lappareillage. Le cot de la mise en uvre dune mthode reste toujours un lment
dterminant dans les choix.
Ce chapitre de caractre bibliographique recense dune manire dtaille lensemble
des mthodes gophysique que dispose lingnieur civil. Une tude comparative et
critique a t aussi ralise.
Ce pendant, nous avons uniquement utilis dans le cadre de ce travail de fin dtudes
la mthode sismique 3D et la mthode des diagraphies dans le cadre de la partie
pratique et travail personnel ralis.
II.
25
BEDDOU A.
Les valeurs les plus basses (500 m/s) correspondent aux matriaux trs altrs
de surface, les valeurs les plus fortes (6000 m/s) du rocher trs sain et non
fractur.
Il y a donc entre les matriaux des contrastes de rsistivit trs forts. Cela
confre aux mthodes fondes sur la recherche de la rpartition de la rsistivit
un grand pouvoir de discrimination entre les matriaux. Ces mthodes sont la
prospection lectrique par courant inject et les mthodes lectromagntiques
en basses frquences.
26
BEDDOU A.
Elles sont peu utilises en gnie civil. Une mthode magntique est parfois
utilise pour rechercher des objets contenant du fer sur un site qui peut avoir
servi de dcharge (en revanche, le magntisme est trs utilis en archologie
pour dcouvrir des restes de poteries ou dautres htrognits comme les
vestiges du phare de Pharos).
27
BEDDOU A.
III.
Mthodes gophysiques
III.1 Les mthodes sismiques
Le principe de la sismique est denvoyer des ondes de type sonore dans le sol et
denregistrer le retour en surface des ondes directes, rflchies ou rfractes. Les
ondes rfractes sont toujours les premires atteindre les gophones. Sur un mme
enregistrement tous les types dondes peuvent tre visibles: rflchies rfractes,
ondes P, ondes S, ondes de surface, bruit arienceci explique laspect parfois
complexe des enregistrements sismiques.
Figure 2.1 : Exemple denregistrement montrant de belles rflexions (trait bleu) sous
les premires arrives (trait rouge), en vert londe sonore et jaune les ondes de surface
(ground roll).
28
BEDDOU A.
Conditions dapplication
La sismique rfraction ne peut tre applique que si la vitesse des ondes sismiques
crot avec la profondeur. De mme, il est indispensable que les limites entre couches
soient, au moins grossirement, parallles la surface du sol.
Il convient aussi de prendre garde ce que les conditions de mesures soient
suffisamment bonnes: le signal mesur est le mouvement de la surface du sol rsultant
dune impulsion mcanique cre par loprateur. Si le mouvement provoqu par
dautres sources (microsismes, circulation automobile, etc.) est trop important, les
mesures peuvent tre impossibles raliser.
Le rsultat dune campagne de sismique rfraction est une coupe du sol dcrivant la
gomtrie des couches qui le constituent, caractrises par la valeur de la vitesse des
ondes mcaniques de compression.
La profondeur dinvestigation dpend de la longueur des dispositifs de mesures
(distance source-capteur) mis en uvre; elle est en gnie civil gnralement infrieure
20 m pour des dispositifs de moins de 200 m.
Principe de base
29
BEDDOU A.
utilise dans
le
cadre des
Les ondes sismiques sont un traitement assez dlicat, et pour rendre aise
ltude du mcanisme de leur propagation, la convention veut quon les
reprsente par les rayons sismiques qui leur sont orthogonaux, mais qui nont
aucune existence physique (Figure 2.2).
Les rayons sismiques ainsi dfinis suivent les mmes lois que les rayons
lumineux, en particulier les lois de la rflexion et bien sur de la rfraction (lois
de Descartes) (Figure 2.3),
Une des particularits des lois de loptique exploite par la sismique rfraction
est la rfraction totale qui est lie au fait que les ondes sismiques peuvent se
propager horizontalement au toit dune couche plus rapide, condition que les
rayons sismiques latteignent sous un angle dincidence gal langle de
rfraction limite , ceci avant de remonter ensuite vers la surface avec le mme
angle dmergence. Cette proprit se conoit plus facilement si lon considre
non plus le rayon rasant, mais le tronon de front donde qui se propage
perpendiculairement la surface de sparation des deux milieux.
Cette proprit est illustre sur la figure 2.4 ou ic est langle de rfraction limite
atteint lorsque i2 est gal /2 et tel que sin ic = V1/V2.
30
BEDDOU A.
Figure 2.4 : Principe de la sismique rfraction pour un milieu tabulaire 2couches 1et 2 avec une
distribution croissante des vitesses des ondes mcaniques en fonction de la profondeur (V2 > V1).
a. Cheminement des ondes directes et rfractes et dispositif simplifi daquisition des
donnes [adapt de Keary et Brookes,1991].
b. Construction de la courbe temps distance (dromochronique) daprs les donnes de
la figure (a).
Il est intressant de noter que plus le constate de vitesse est grand, plus langle de
rfraction limite est petit.
Exemple:
V1 = 1000m/s
= 11
V2 = 5000m/s
V1= 1000m/s
= 30
V2 = 2000m/s.
31
BEDDOU A.
32
BEDDOU A.
centaines de mtres). Pour des profondeurs plus faibles, quelques dizaines de mtres,
elle peut tre utilise aussi pour rechercher lintrieur dune structure sdimentaire
monotone des htrognits telles que des cavits souterraines de grandes
dimensions.
Suivant le type dondes utilises (onde P ou ondes S), elle sert aussi parfois
dterminer la rpartition des proprits lastiques du sous-sol.
Comme pour la sismique rfraction, il est ncessaire quil existe entre les diffrentes
couches des contrastes dimpdance acoustique (vitesse sismique et/ou densit)
permettant dobtenir de bons recteurs pour les ondes sismiques. Lorsque les
couches prsentent des pendages suprieurs 60, les rexions des ondes sont
dvies et ne retournent pas en surface. Cela constitue donc une contre-indication
majeure lemploi de la sismique rexion.
Principe de la mthode et type de rsultat fourni
Le principe de la mthode consiste envoyer dans le sol une impulsion mcanique
sous la forme dun choc (explosif, chute de poids) qui se propage dans le sol et se
rchit sur les diffrentes interfaces caractrises par un contraste dimpdance
acoustique entre les couches (produit de la vitesse de londe par la densit du
matriau). En surface, on place des gophones suivant une ligne rectiligne. La
distance source-gophones est faible devant la profondeur de linterface. chaque
gophone (capteur de vitesse particulaire), on enregistre le signal sismique en fonction
du temps. Celui-ci est form dune srie dimpulsions rchies sur les interfaces
successives. Lensemble du dispositif source-gophones est ensuite dplac. Les
signaux correspondant aux positions des dispositifs sont juxtaposs sur une section
sismique ou coupe-temps (Figure 2.6), dans laquelle la coordonne verticale est le
temps et la coordonne horizontale la position de la source et des gophones.
Pour une position donne de la source et des distances source-gophones
croissantes, les rexions sur une interface plane se matrialisent sur les coupestemps par des hyperboles dont le sommet est laplomb de la source et les
asymptotes ont pour pente linverse de la vitesse de londe dans le matriau (sil ny a
pas de pendage). La sismique rexion est une des mthodes gophysiques o les
techniques de traitement du signal jouent le rle le plus important. Les coupes-temps
sont traites pour que les informations qui y apparaissent soient ramenes celles que
lon aurait pour une distance source-gophone idalement nulle et pour en effacer tout
ce qui peut tre considr comme du bruit non organis ou organis(ondes rfractes,
33
BEDDOU A.
Recherche de cavits.
34
BEDDOU A.
gnie civil pour limplantation et les fondations des grands ouvrages: (retenues
de barrage, tunnels ou galeries, trac de chemin de fer ou routiers, btiment
industriel).
Contrle de compaction.
fournirait
une
dromochronique
le
plus
proche
possible
des
donnes
exprimentales.
35
BEDDOU A.
Avec cette mthode, il est possible de mettre en vidence des zones lentes aux seins
de couches rapides ou vice-versa. Les failles sont souvent plus faciles localiser sur
les profils tomographiques quen sismique rfraction conventionnelle.
Le danger de cette mthode rside dans la quasi-absence de contrle possible dans
linterprtation par le gophysicien et donc une interprtation conventionnelle en
parallle est trs souhaitable. La fiabilit du modle peut tre estime en comparant
les premires arrives mesures sur le terrain et celles calcules partir du modle
propos par le programme. La couverture est galement contrlable. Il est possible de
combiner parfois sismique rflexion et tomographie (sismique hybride) en pointant
les premires arrives des profils sismiques rflexions.
36
BEDDOU A.
CR = 0,94 Vs
Une fois que les donnes ont t enregistres et traites on arrive donc construire un
modle de la distribution des valeurs de Vs en suivant le processus de la figure 2.7, qui
se fait en trois tapes.
37
BEDDOU A.
38
BEDDOU A.
Figure 2.8 : Structure gologique du sous-sol obtenue par des mesures de Sismique
Passive Santander, suivant le trac dun futur tunnel urbain.
39
BEDDOU A.
lintrieur du forage, on calcule le temps mis par celle ci pour atteindre les senseurs.
Ces temps calculs nous permettent de construire le diagramme temps-distance qui
montre le temps de parcours de londe P pour arriver chacun des senseurs (cest
dire pour chaque profondeur). Ce diagramme constitue le document principal de
synthse des mesures, ainsi que la base partir de laquelle seffectue linterprtation
des rsultats. La figure 2.9 montre le schma classique dacquisition des donnes et
de construction du graphique temps-distance.
Figure 2.9 : Acquisition des donnes et obtention des rsultats en Sismique Parallle.
La base du pieu ou du mur est mise en vidence par un changement brusque de pente
de la dromochrone. La premire partie de la courbe est normalement affecte
exclusivement par la prsence du mur ou du pieu, qui ont des valeurs de transmission
des ondes P suprieurs ceux du terrain naturel. En dessous, une fois dpasse la
pointe du pieu ou la fin du mur, leffet du terrain naturel modifie lallure de la courbe et
sa pente change. Ce changement de pente est dautant plus accentu que le contraste
de valeurs de Vp est important. Nanmoins il est toujours visible sur les dromochrones.
40
BEDDOU A.
Principe de base
41
BEDDOU A.
laquelle ils sont sollicits et des paramtres physiques que sont la conductivit (inverse
de la rsistivit) et la permittivit du matriau. La frontire entre ces deux rgimes est
dfinie par une frquence caractristique dpendant des proprits du sol. Elle est la
limite en dessous de laquelle les phnomnes de conduction dominent et au-dessus
de laquelle les phnomnes de polarisation dominent :
fc =
= [Hz]
Domaine dapplication
Gotechnique:
mise
en
vidence
dventuels
changements
latraux
Instrumentation
42
BEDDOU A.
43
BEDDOU A.
fractures par un pic trs net, juste l'aplomb du conducteur, capable ainsi d'identifier et
de sparer des fractures de faibles dveloppements et trs rapproches l'une de
l'autre. L'antenne a t teste sur plusieurs sites dj fort bien documents dans le
karst, notamment derrire la paroi d'une carrire aux Breuleux (JU), o il a t possible
de contrler sur les affleurements de la carrire que la mthode VLF-EM-Grad est
particulirement bien adapte pour la cartographie extensive des milieux fissurs.
La figure 2.12 ci-dessous donne une reprsentation schmatique du fonctionnement
de la mthode. Pour chaque frquence, l'metteur produit dans le sous-sol un champ
magntique (Hp) et lectrique primaire (Ep). Si le sous-sol est lectriquement
homogne, le champ magntique est horizontal et perpendiculaire la direction de
l'metteur; le champ lectrique est aussi horizontal mais parallle cette direction.
Figure 2.12: Principe des mthodes RF-EM et VLF-EM GRAD pour la mise en
vidence d'une structure conductrice verticale (Bosch, 2002).
Lorsque des variations latrales de rsistivits sont prsentes (failles, changements
lithologiques), les amplitudes de ces diffrents champs sont modifies et un champ
magntique vertical secondaire (Hs) apparat.
En mode RF-EM, l'appareil mesure l'intensit du champ secondaire vertical en % du
champ primaire horizontal (Hs,z/Hp,y). Deux paramtres sont enregistrs :
l'inphase ou composante en phase avec le champ primaire,
l'outphase ou composante en quadrature (90) par rapport au champ primaire.
La courbe en % dessine sur le profil de la figure 2.12 (ligne continue) montre une
reprsentation thorique de l'anomalie RF-EM engendre par une structure gologique
conductrice. Le centre de la structure est donn par le point d'inflexion de la courbe
44
BEDDOU A.
situ entre deux pics de signe contraire. La figure 2.13 ci-dessous montre une rponse
enregistre au passage d'une faille dans des gneiss.
Figure 2.13: Courbe de rponse au passage de deux fractures dans des calcaires
(mesures HydroSol).
En mode VLF-EM GRAD, l'appareil mesure, grce deux bobines horizontales
superposes, le gradient du champ lectromagntique engendr par la fissure (=
rsultante de la composante horizontale du champ primaire et des composantes
horizontale et verticale du champ secondaire). Avec cette technique, un pic apparat
sur l'enregistrement exactement laplomb de la fracture (ligne discontinue, figure
2.12). La rsolution spatiale trs fine de cette mthode et la rapidit dexcution en
continu en font un outil particulirement adapt pour la cartographie de la fracturation
sub-surface (epikarst par exemple).
Dans la nature, l'allure et l'intensit des courbes de rponse peuvent sensiblement
varier, suivant la longueur, la largeur et le pendage de la structure gologique,
l'paisseur de la couche de couverture ainsi que la rsistivit du milieu. Les mthodes
RF-EM et VLF-EM GRAD sont aussi trs sensibles la prsence de cbles ou de
conduites enterres, se traduisant souvent par une anomalie resserre d'une forte
intensit.
La figure 2.14 ci-dessous compare les rponses engendres par deux fractures dans
des calcaires, en mode RF-EM et VLF-EM GRAD.
45
BEDDOU A.
Figure 2.14: Comparaison entre les courbes enregistres en continu par RF-EM et
VFL-EM GRAD au passage de deux fractures dans des calcaires (Bosch, 2002).
III.2.2 Radio-magntotellurique
Domaine et conditions dapplication
La radio-magntotellurique (radio-MT) sert prciser ltude gologique dun site.
Cest, en particulier, une technique bien indique pour identifier des contacts faible
profondeur (contact gologique inclin, contact par faille) et en prciser la position.
Bien adapte la cartographie, cest aussi une technique grand rendement qui
permet de reconnatre de grands tracs linaires (routes, voies ferres, tranches,
canaux, tranches) o elle aide notamment prendre des dcisions en matire de
terrassements. Comme la prospection lectrique par courant continu elle permet de
cartographier les variations dpaisseur ou de nature ( laide de forages qui aident
caler linterprtation) des matriaux altrs avant exploitation dune carrire
La radio-MT pour tre applicable ncessite que deux conditions soient remplies: les
formations gologiques que lon dsire distinguer doivent prsenter un contraste de
rsistivit suffisant le long des profils o les mesures sont ralises puisque le but de
la radio-MT est de dcrire les variations de la rsistivit du sous-sol le long de profils
horizontaux ou en plan; la rsistivit apparente tant mesure grce linteraction
entre une onde lectromagntique, mise par un metteur de radio-diffusion, et le
sous-sol une frquence comprise entre 8 kHz et 1 MHz, il est indispensable que les
conditions de rception des ondes radio soient bonnes dans lune au moins des
bandes VLF, grandes ondes et ondes moyennes, celle-ci tant choisie en fonction des
46
BEDDOU A.
a=
47
BEDDOU A.
p = / 500 /
Un sol rsistant (p fort, par exemple un calcaire franc) est donc facilement pntr par
une onde lectromagntique; un sol conducteur (p faible, par exemple une argile
humide) est peu pntr. Les ondes de frquence leve pntrent difficilement
(phnomne de la cage de Faraday).
On conoit que le rsultat des mesures de champ lectrique et de champ magntique
en surface ne dpende que trs peu de proprits du sous-sol situes des
profondeurs plus grandes que p. En pratique, l'exprience montre que la profondeur
d'investigation de la R M T peut tre value la moiti de la profondeur de
pntration.
On n'est naturellement pas matre de la rsistivit du sous-sol, mais on est matre de la
frquence de l'onde lectromagntique dont on observe les proprits la surface.
Ainsi, une onde lectromagntique de frquence 1 MHz donne sur un sol de rsistivit
100 m, une profondeur de pntration de 5 m, soit une profondeur d'investigation de
2,5 m. Cela signifie que des htrognits du sol une profondeur plus grande n'ont
pratiquement pas d'influence sur le rsultat de la mesure. Le poids sur le rsultat de la
mesure des proprits d'un lment de sous-sol est d'autant plus fort que sa
profondeur est faible.
On constate parfois que la profondeur d'investigation de la mthode est un peu trop
forte, si bien que des rsistivits apparentes fortes peuvent avoir pour origine la
prsence du rocher une profondeur plus grande que celle de la tranche. C'est
pourquoi l'talonnage des profils par des moyens mcaniques est indispensable. Quoi
qu'il en soit, l'erreur d'interprtation due ce phnomne ne peut aller que dans le
sens d'une lgre surestimation des volumes rocheux extraire.
Les metteurs de radio-diffusion, qui mettent dans la gamme des petites ondes de
500 1,6 MHz, conviennent donc gnralement l'exploration des tracs de
tranches. Ils existent presque partout dans, le monde, et c'est l'interaction entre l'onde
48
BEDDOU A.
Figure 2.16 : Profil continu de rsistivit apparente le long d'un trac routier. La
mesure sur environ 120 m n'a dur que quelques minutes.
Dans cette figure le trait mixte rend compte de l'approfondissement progressif du
recouvrement argileux reposant sur un substratum calcaire. Les deux anomalies trs
fortes indiquent la prsence de calcaires subsistant localement dans l'argile et qui
poseront des problmes de terrassement.
La figure 2.16 montre que la RMT permet de donner une description dtaille des
htrognits du sous-sol. La rsistivit apparente est mesure en continu le long de
profils parcourus trs rapidement (environ 3 km/h). Ainsi dans un environnement
argileux reposant sur un substratum calcaire, on peut mettre en vidence la prsence
de rognons calcaires localiss. Il est possible d'obtenir de tels dtails dans la variation
latrale de la constitution du sous-sol grce au matriel que nous dcrivons
maintenant.
49
BEDDOU A.
Le matriel de mesure :
(3) Voie H
(4) Voie E
La figure 2.17 est un schma qui indique les constituants principaux. Le capteur de
champ magntique est une double spire de cuivre. La diffrence de potentiel, induite
par la variation de flux du champ magntique, y est mesure par une mthode
contre-raction (mthode de zro).
Le capteur de champ lectrique est un capteur lectrostatique (2 m x 1 m) (deux
condensateurs noys dans des plaques de noprne). On utilise aussi maintenant un
capteur patins mtalliques plus petit (1 m x 0,2 m) et plus maniable.
Ces capteurs, ports par un traneau, ou tranant sur le sol, peuvent tre dplacs en
continu.
Les
mesures
de
champs
sont
traites
soit
analogiquement,
soit
50
BEDDOU A.
qui autorise le travail dans un terrain dont la couche superficielle est isolante
(chausse, sol gel) ce qui n'est pas le cas en prospection lectrique par courant
continu. L'unit de mesure doit tre oriente dans la direction de l'metteur, cela pose
parfois des problmes lorsque le trac reconnatre est sinueux (par exemple le long
d'une route). Pour rsoudre ce problme, deux solutions sont possibles: ou bien l'unit
de mesure est orientable le long du profil, ou bien on utilise un appareil quatre
capteurs: deux capteurs de champ lectrique perpendiculaires et deux capteurs de
champ magntique. La composition vectorielle des composantes des champs permet
de retrouver la rsistivit apparente sans qu'il soit ncessaire de se proccuper de la
direction de l'metteur.
51
BEDDOU A.
52
BEDDOU A.
v c/( r)1/2
Avec :
Plus un matriau est humide, plus la vitesse de propagation est lente (diffrentes
valeurs sont prsentes dans Cariou et al., 1997; cela peut influencer la prcision des
mesures lorsquil existe un gradient dhumidit au sein de ce milieu (comme pour le
bton, par exemple).
La profondeur dauscultation dpend quant elle de plusieurs facteurs:
la conductivit du matriau encaissant, principale cause de lattnuation des
ondes ;
53
BEDDOU A.
Domaine dapplication
54
BEDDOU A.
Elle est utilise en sub surface, grce aux techniques de multi lectrodes, on peut
ausculter la partie superficielle du sol avec une grande prcision.
Dfinition de la rsistivit
Les mthodes lectriques par courant continu en gophysique ont pour objet de
dterminer les proprits des sols par la mesure de leur rsistivit . L'unit de mesure
est l'Ohm mtre (.m). La rsistivit d'un matriau est l'inverse de la conductivit
mesure en siemens par mtre (S.m-1). Un matriau conduit d'autant mieux le courant
lectrique que sa rsistivit est faible (ou sa conductivit leve).
La rsistivit des matriaux dpend essentiellement des phnomnes de conduction
lectrolytique et d'une manire moindre de conduction lectronique. Les valeurs des
rsistivits dpendent de la nature du matriau et couvrent un large domaine. Les
contrastes de rsistivit doivent tre suffisants pour que les htrognits soient
dtectables. La valeur de la rsistivit d'un matriau gologique dpend aussi de la
teneur en eau, de la porosit du milieu, du mode de communication entre les vides (la
tortuosit) et de la salinit de l'eau. La loi d'Archie (loi empirique (Reynolds, 2000))
synthtise ces proprits :
= a e -m S -n
55
BEDDOU A.
Figure 2.20 : Gamme des rsistivits des principaux sols terrestres (Palacky, 1991).
Le principe de mesure est le suivant: un courant continu I est inject dans le sol par
deux lectrodes A et B. La diffrence de potentiel V est mesure aux bornes de deux
autres lectrodes notes M et N (figure 2.21).
La rsistivit apparente est le rapport de la diffrence de potentiel mesure sur le
terrain celle que l'on mesurerait avec le mme dispositif et la mme injection de
courant sur un terrain homogne de rsistivit 1.m. Cette grandeur a les dimensions
d'une rsistivit. Elle vaut:
k = 2 [
-1
56
BEDDOU A.
Les principaux dispositifs sont prsents sur la figure 2.22. Ce sont tous des
quadriples. Les plus utiliss sont les dispositifs Wenner, Schlumberger, et le diplediple.
Leur profondeur d'investigation est une fonction croissante de la longueur du dispositif.
Pour tous les types de dispositifs, cette distance est dfinie comme la plus petite entre
l'lectrode d'injection et l'lectrode de potentiel.
Si on prend comme rfrence cette distance AM, tous les dispositifs ont une
profondeur d'investigation quivalente. Des auteurs comme (Militzer et al., 1979) et
(Roy et Appareo, 1971) ont tudi plus prcisment les profondeurs d'investigation en
fonction des dispositifs. Dans une premire approximation, on peut considrer que la
profondeur investigue est de l'ordre de 1/6 1/8 de la longueur du dispositif.
Il y a trois types de mise en uvre de la prospection lectrique par courant continu
depuis la surface :
le sondage lectrique: en un point fixe en surface, les lectrodes sont cartes,
le tran lectrique: le dispositif est dplac le long d'un profil. Les distances
entre les lectrodes sont fixes,
57
BEDDOU A.
58
BEDDOU A.
direction verticale.
Du point de vue des conditions de mesure, la mesure de potentiel doit tre aussi peu
perturbe que possible par les courants circulant dans le sol au voisinage des
installations urbaines et industrielles.
On doit sassurer de pouvoir raliser des mesures telles que le rapport signal sur bruit
soit suffisant, si non la pratique du sondage lectrique dans ces zones doit tre vite.
Principe de la mthode
Dans le dispositif du sondage lectrique, le centre est fixe et les lectrodes sont
cartes pour mesurer la rsistivit apparente en fonction de la longueur du dispositif.
Ce principe est illustr sur la figure 2.23 pour un dispositif Wenner: les distances entre
lectrodes des points A, B, M et N varient d'un nombre entier deux fois l'cartement
initial a.
Grandeur mesure
La grandeur mesure est la rsistivit apparente du sol, perpendiculaire la surface de
mesure au droit du centre du dispositif: le sondage lectrique renseigne sur les
variations verticales de la rsistivit du terrain. La profondeur d'investigation dpend de
la longueur finale des mesures et de la rsistivit du sous-sol.
Rsultat attendu
Le rsultat dun sondage lectrique est une coupe du sous-sol dcrite partir de la
distribution des rsistivits la verticale dun point donn.
Le rsultat attendu est une courbe reprsentant la rsistivit apparente (.m) en
fonction de la distance entre lectrodes d'injection (exprime gnralement en mtres,
en chelle logarithmique).
Pour les milieux tabulaires, l'interprtation des rsultats se fait en terme d'paisseurs et
de rsistivits des couches. On utilisait auparavant des abaques o taient
reprsentes les rsistivits apparentes du milieu multicouche (Parasnis, 1986). On a
recours aujourd'hui des logiciels d'interprtation automatique assists par ordinateur.
L'interprtation n'est pas unique cause des lois de similitude: le rsultat est bas sur
l'hypothse de la rpartition 1D des structures, alors que les mesures intgrent le
demi-espace constitu par le sol et dlimit par la surface.
59
BEDDOU A.
Principe de la mthode
Grandeur mesure
La grandeur mesure est la rsistivit apparente du sol pour une longueur de dispositif
donne. La profondeur d'investigation dpend de cette longueur mais aussi de la
rsistivit du sous-sol.
60
BEDDOU A.
Rsultat attendu
Le rsultat dun train de rsistivit est une courbe reprsentant la rsistivit apparente
(en .m) du terrain en fonction de la position du dispositif de mesure le long du profil
en mtre (figure 2.24).
61
BEDDOU A.
Principe
Rsultat attendu
Le rsultat brut (figure 2.25) d'une mesure en panneau lectrique est une carte de
rsistivit apparente (.m), souvent appele pseudo-section. L'chelle des couleurs
est proportionnelle la valeur de la rsistivit. Les coordonnes horizontales
reprsentent la position du centre du dispositif le long du profil. Les coordonnes
verticales reprsentent la longueur du dispositif. Ce n'est pas une reprsentation d'une
coupe de terrain: pour une ordonne donne, c'est--dire pour une longueur de
dispositif donne, c'est la rsistivit apparente qui est reprsente le long du profil. Les
rsultats bruts, trs varis suivant le type de dispositif, sont difficiles interprter et
ncessitent une grande exprience de la mthode.
Le rsultat attendu est une carte de rsistivit inverse (figure 2.25). Il existe des
logiciels qui permettent de raliser l'inversion des mesures en terme de variation de la
rsistivit interprte en fonction de la position du dispositif et de la profondeur. Il faut
savoir que le rsultat est bas sur l'hypothse de la rpartition 2D des matriaux, alors
que la mesure en panneau lectrique intgre le demi-volume sous la surface. En
ralisant une acquisition suivant un maillage en surface, l'inversion donne un
diagramme de rsistivit avec l'hypothse d'une rpartition 3D des structures.
62
BEDDOU A.
Principe de base
63
BEDDOU A.
A = g (go C.z T)
Avec :
g : la gravit au point courant,
go : gravit la base.
C : constante,
z : diffrence daltitude entre le point courant et la base,
T : est la correction due au relief.
La constante C vaut : C = 3.10-5-2Gd (en units SI).
O d est la masse volumique des terrains de surface quil convient destimer au mieux,
G tant la constante universelle de gravitation (G = 6,671011Nm2 /kg2). Le terme
indpendant de la densit correspond la correction dite lair libre (la gravit
diminue lorsque laltitude augmente, parce que lon sloigne des masses qui en sont la
source), le terme dpendant de la densit compense partiellement ce phnomne, il
sagit de la correction dite de plateau, qui tient compte de la prsence dune lame de
matire entre laltitude de rfrence et celle du point courant.
La correction T de relief corrige le fait que cette dernire lame de matire prsente en
ralit une paisseur variable, un relief. Son calcul est analytique et il existe des
logiciels permettant de leffectuer. Dans la formule prcdente, les variations
temporelles de g dues la mare ou la drive de lappareil sont dj prises en
compte et values exprimentalement grce des mesures priodiques la base
avec une priode infrieure 1 h.
La formule prcdente de lanomalie de Bouguer, avec la signification des
termes que lon vient de donner, nest pas la formule rigoureuse de la
gravimtrie en gnral mais celle qui est utilise pour la reconnaissance en
gnie civil. Dans sa dfinition rigoureuse, g0 est une valeur thorique sur un
ellipsode de rfrence dont laltitude est zro par dfinition. z est alors laltitude
64
BEDDOU A.
Les courbes (en trac ondul) reprsentent les courbes d'gale valeur d'anomalie,
correspondant aux variations releves en surface. Les ondulations donnent une ide
de l'erreur de mesure. La zone arrondie fonce rsulte de la prsence d'une cavit
souterraine son aplomb.
Les diffrents griss donnent les variations rgionales lies la gologie profonde.
65
BEDDOU A.
III.4.1 Microgravimtrie
Cest la seule technique de gravimtrie utilise en gnie civil. Dautres techniques
existent pour dautres domaines dapplication de la gophysique.
Domaine dapplication
La mthode gravimtrique est certainement la mthode gophysique la moins
perturbe par les bruits lectromagntiques, lectrique, magntique ou encore par le
trafic automobile si on la compare d'autres mthodes gophysiques (Nozaki et
Kanemori, 1996). Cest une mthode non destructive qui sadapte particulirement bien
en milieu urbain. Linterprtation des mesures de pesanteur acquises la surface du
sol avec une grande rsolution, permet de modliser la structure du sous-sol, cest-dire de situer en profondeur de linterface terrains meubles molasse. Et de rpondre
ainsi aux besoins des ingnieurs civils en leurs donnant la profondeur du socle tertiaire
avec une prcision de quelques mtres voire de 1 2 mtres. Ainsi lorsquil sagit de
dterminer un modle gologique avec la meilleure prcision possible, nous
appliquons la mthode de la microgravimtrie o les mesures sont tablies avec une
rsolution de 5 millimes de milligals (5mGal) ce qui reprsente la 500 millionime
partie de g (acclration terrestre). Dans ce cas, linstrument utilis est un
microgravimtre ; La microgravimtrie en milieu urbain implique de corriger avec soin
les perturbations gravifiques sur la mesure de la pesanteur dues aux effets de la
topographie, des btiments, des caves et de linfrastructure des rseaux de distribution
(Yule et al., 1998) afin disoler leffet gravifique d exclusivement l'paisseur du
remplissage des terrains meubles.
A part leffet de la topographie, la mthode standard de la gravimtrie ne requiert pas
ces nouvelles corrections, aussi la microgravimtrie ne sapplique-t-elle que sur des
zones restreintes, telles que des travaux de gnie civil ou minier, car la densit
dimplantation des stations de mesure doit tre trs leve pour assurer la meilleure
continuit du phnomne mesur, ce qui est obtenu avec une quidistance de
quelques mtres une vingtaine de mtres.
En gnie civil, la microgravimtrie sert rechercher des cavits souterraines quelles
soient dorigine naturelle (cavits karstiques principalement) ou articielles (anciennes
carrires souterraines, anciennes exploitations minires, caves, citernes, galeries de
drainage ou dalimentation en eau...). Les cavits sont soit remplies dair, soit plus ou
moins remblayes ou noyes. Dans ces deux derniers cas, elles sont plus difficiles
dtecter que sil sagit de vides francs.
66
BEDDOU A.
Principe de base
La mthode de prospection microgravimtrique a pour objet de mesurer, laide dun
microgravimtre, les variations relatives de la composante verticale de lacclration de
la pesanteur. Elle consiste mettre en vidence les dficits de masse existant dans le
sol qui se traduisent en surface par une diminution locale de la valeur du champ de
pesanteur.
Le principe de la mthode de prospection gravimtrique repose sur l'application de la
loi de Newton de l'attraction universelle :
F = (G m1m2)/d
Le champ de gravit terrestre, g, en un point donn dpend de la rpartition de la
densit dans lespace. Ainsi, la mesure de la valeur relative de la gravit la surface
du sol permet dtablir la rpartition des densits dans le sous-sol.
Elle est prconise pour mettre en vidence des vides dorigine naturelle ou
anthropique, elle peut aussi tre utilise afin de rvler des anomalies de densit
positive (minier, hydrothermalisme).
Rsultat attendu
Le rsultat dune campagne de microgravimtrie est une carte de lanomalie de
Bouguer. Cette carte sert tablir lanomalie rgionale qui, retranche de lanomalie
de Bouguer, donne lanomalie rsiduelle. Linterprtation consiste alors identifier les
anomalies et en dduire lexistence possible de cavits dont on peut calculer,
moyennant des hypothses sur les contrastes de densit, le volume et la profondeur
maximale. Ces informations sont alors utilises pour prconiser lemplacement de
sondages mcaniques destins dcouvrir effectivement les cavits. Certaines
anomalies sont positives; elles ne correspondent naturellement pas des cavits
souterraines. Il peut pourtant tre utile de les contrler par forage car, le but de la
reconnaissance tant toujours daffiner le modle gologique du site, il convient
dexpliquer les anomalies positives. Linformation quon obtient grce aux forages
permet aussi dvaluer le bruit gologique , cest--dire les fluctuations de la gravit
dues aux variations des matriaux faible profondeur dont linfluence sur lanomalie
rsiduelle peut brouiller le signal d aux cavits.
67
BEDDOU A.
IV.
Il n'y a pas de rgles absolues dans le choix des mthodes adopter, car les
problmes qui se posent dans la nature ne sont d'une part, jamais simples, et d'autre
part jamais suffisamment bien dfinis en ce qui concerne la succession la nature, les
constantes physiques des roches du sous-sol la stabilit ou la linarit des paramtres.
En outre, les structures que l'on cherche dceler ou prciser s'cartent toujours
plus ou moins des types simplifis classiques (modle thorique ou "exprimental").
A priori, il faudrait adopter la mthode pour laquelle la caractristique physique est la
plus diffrencie d'une roche l'autre; la mthode gravimtrique devrait, russir sur
des formations de densits trs diffrentes les unes des autres. Mais ce critre est trop
vague pour tre utilisable rellement.
Dans la pratique, le choix des mthodes gophysiques adopter s'appuie en gnral,
sur d'autres considrations lies, en dehors de certaines conditions matrielles
indpendantes du sous-sol, aux possibilits physiques des diverses mthodes devant
les problmes gologiques poss, et la recherche du meilleur rendement
conomique possible dans un cadre budgtaire donn.
68
BEDDOU A.
Rfrences bibliographiques :
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Universit de Neuchtel, Centre d'hydrogologie.
70
BEDDOU A.
Chapitre 3
Un outil numrique simple mais efficace pour la dtermination de la
vitesse en profondeur
I. Introduction et objectifs
Pour ltude de la zone altre (WZ), un programme de CVT est tabli au dmarrage de
ltude couvrant la totalit de la zone dtude avec en gnrale une densit moyenne de
1CVT/8Km, cette densit peut augmenter ou diminuer en fonction de la complexit de la
surface et de la couche WZ.
Les carottages sont positionns sur les lignes de gophone dune faon homogne suivant
un maillage rgulier. Les CVT peuvent tre dcals de quelques centaines de mtres par
rapport leurs emplacements thoriques en cas de problme daccs (sommets des dunes,
falaises, habitation,..) ou des problmes de forage (perte totale, boulement du trou, .).
Les CVT sont fors a laide de machine de forage puissante capable de forer jusqu 500
mtres en utilisant un compresseur air en cas dexploitation du CVT avec une sonde ou un
systme de circulation deau mlang une boue bentonitique pouss par une pompe dans
le cas ou le CVT est excut au moyen dun hydrophone.
Pour linterprtation des donnes de Carottage VT enregistrs : deux logiciels sont utiliss
par Enageo : Uphole et le StarUphole, tous les deux sont venus avec des Labo WZ.
Linterprtation des CVT consiste en premier temps une organisation des donnes par
profondeur on leurs affectant les numros des enregistrements et les positions chanel, une
fois les traces de toutes les cotes enregistrs rassembls ensemble, nous procdant
pointer la premire onde arrive (premire rupture), les temps brut obtenus sont corrigs
pour les ramener un offset zro (la verticale) puis ils sont reprsents en fonction de les
profondeur pour avoir une courbe temps-profondeurs partir duquel on peut tirer les
vitesses longitudinales et les paisseurs des diffrentes couches de la zone altre ainsi que
la vitesse de comblement (milieu rapide).
Sur terrain lobservateur qui se charge de lenregistrement des CVT peut faire un aperu de
toutes les traces enregistres dans le trou en utilisant linterface du Labo WZ ce qui permet
davoir une ide sur latteinte ou non du milieu consolid. Ceci permettrait de proposer une
prolongation immdiate du forage et viter par consquent une perte de temps inutile.
71
BEDDOU A.
Lobjet de ce chapitre est ainsi double : dabord le matrise de logiciel et aprs son
application un cas rel.
File
72
BEDDOU A.
Edit :
Copy, Move, Erace, Reverse: Pour copier, dplacer, effacer et inverser les donnes
contenues dans les diffrentes feuilles respectivement.
Import : Pour importer les temps corrig contenues dans un fichier dextension ASCI, calcul
lextrieur du programme.
Fill : Pour remplir automatiquement la colonne des profondeurs.
Auto pick : Point automatique des temps de larriver de londe directe (premire rupture du
signal).
Link : Pour activer le lien entre les traces enregistres et leurs numros de file.
View
utilitaire
de
prparation
de
donnes
pour
utilitaire
permettant
la
visualisation
dune
73
BEDDOU A.
Assign
Analysis
Options
Report
Pour ltablissement des rapports final pour limpression (liste des traces
point, header et log de linterprtation qui contient les paisseurs et les
vitesses du model de WZ).
74
BEDDOU A.
75
BEDDOU A.
Aprs la prparation des donnes du CVT, on peut maintenant rassembler toutes les traces
correspondantes aux profondeurs logues laide de lutilitaire trace et qui permet aussi
deffectuer le picking et la visualisation des temps points sur un plan temps profondeur.
Les traces sont arranges en fonction de la profondeur (en allant vers le bas du trou), la
trace active de la liste est zoome en bas de la fentre afin de pouvoir point la premire
rupture (onde directe). Le temps obtenu est positionn automatiquement sur le plan tempsprofondeur droite de la fentre et report en face de la profondeur correspondante dans la
deuxime feuille de lutilitaire worksheet .
Tous les temps obtenus lors du picking de londe directe (premire arrive) sont corrigs et
ramens la verticale (offset zro) par dautre moyen lextrieur du programme Uphole,
76
BEDDOU A.
puis import directement partir dun fichier ASCI dans les colonnes de la deuxime feuille
du worksheet.
Correction dobliquit
La correction dobliquit est une opration qui simpose lors des interprtations des CVT, qui
consiste ramener les temps oblique (de la source situe en surface vers lhydrophone situ
dans le trou) des temps verticaux.
Lexploitation des CVT avec un offset est d au fait quil est impossible de placer la source
exactement sur la gueule de trou en raison des conditions terrain aux alentours de trou.
Afin dliminer leffet de cette obliquit des coefficients sont calculs en fonction de loffset et
des profondeurs des rcepteurs (hydrophone ou sonde) puis appliqus aux temps bruts
obtenus a partir du peacking de londe directe pour les diffrentes profondeurs enregistrs.
77
BEDDOU A.
78
BEDDOU A.
III. StarUphole
III.1 Description de logiciel
Lors du lancement du programme, les menus suivants sont disponibles:
Barre de menu :
Le menu du logiciel est dfini comme suit :
File
Save Ascii Report : Lutilisateur peut sauver lensemble des informations (Gomtrie,
points, temps verticaux corrigs, interprtation, header) dans un fichier texte laide de la
fonction Save Ascii Report dans le menu File.
Print et Print Settings : Lutilisateur peut sauver imprimer sont rapport laide du menu
Print et Print Settings situs dans le menu File.
Le menu Print Setttings permet dajuster les chelles pour la gomtrie, pour le temps et
pour lamplitude des traces ainsi que la grille des temps.
Il permet galement de choisir le mode daffichage ainsi que la visualisation de lensemble
des traces ou uniquement les traces choisies par lutilisateur.
Le menu Print permet quant lui de renseigner le header du rapport et dimprimer ce
dernier.
Edit/Pick
79
BEDDOU A.
Velocity/Depth
Trace scaling
About
80
BEDDOU A.
81
BEDDOU A.
Une fois lensemble des champs renseigns, lutilisateur peut importer une liste de fichier
SEG-2 ou une liste de fichier SEG-Y en cliquant sur les boutons Load SEG-Y ou Load
SEG2.
Aprs la slection des fichiers SEG-Y ou SEG-2, le logiciel affiche lensemble des traces
pour tous les tirs avec la gomtrie recalcule.
82
BEDDOU A.
Une fois lensemble des traces pointes, lutilisateur peut cliquer sur le menu Velocity/Depth
pour afficher la courbe temps/profondeur et finaliser linterprtation en terme de couche WZ.
Les couches sont choisies en cliquant sur la courbe temps profondeur et linterprtation se
cre automatiquement en tenant compte de loffset de la source par rapport au puits.
En bleu est galement affich la vitesse dintervalle fournissant un control sur la qualit de
lacquisition des donnes et sur la qualit de lopration de point.
83
BEDDOU A.
Ce chapitre nous a permis dacqurir une mthodologie et une matrise de logiciel Uphole et
ses applications. Nous avons pu raliser une application avec succs aprs plusieurs
tentatives.
84
BEDDOU A.
Chapitre 4
Interprtation thorique et pratique de la mthode dite CVT.
I. Partie thorique
I.1 Prsentation
La zone des couches superficielles du sol est caractrise par une grande variation des
vitesses
des ondes sismiques. Elle est connue sous le nom de (zone altre) ou WZ
(Weathered Zone). Son paisseur est trs variable: plusieurs dizaines de mtres dans le cas
des dunes et moins d'un mtre lorsque des terrains durs affleurent la surface du sol. Le
signal sismique qu'on recueille lors d'une campagne sismique traverse deux fois cette zone,
il est alors trs perturb.
Elle est caractrise par :
- de faibles vitesses de propagation des ondes sismiques : 350 v 1600 m /s.
- un grand coefficient damortissement (lamplitude dune onde qui se propage dans La zone
altre (wz) dcrot rapidement).
- la prsence dondes lastiques parasites dues ou non lexplosion. Celles dues
lexplosion (ground-roll) se propagent la surface du sol ou faible profondeur. Leurs
frquences sont gnralement basses (5-20 HZ) et les filtres permettent de les liminer en
grande partie. Ces ondes parasites du ground-roll sont relativement plus importantes que les
autres quand le tir lieu lintrieur de la zone altre.
85
BEDDOU A.
Il faut signaler que dans le cas des roches, les variations de la vitesse des ondes de
cisaillement rend mieux compte des variations de la rigidit que celles des ondes de
compression. Le tableau suivant donne un ordre de grandeur de la gamme des vitesses
longitudinal des principales formations gologiques. On remarquera, pour les formations
sans cohsion ou cohsion faible, la diffrence importante existant entre les vitesses
sismiques sous nappe et hors nappe. La capacit de cette mthode dtecter les limites
entre formations dpend des contrastes de vitesse sismique. Lobservation des valeurs
du tableau fait apparatre que la localisation de certaines limites est trs dlicate,
quelques fois impossible. Citons en particulier le cas dalluvions propres sous nappe
surmontant un calcaire fractur, ces deux formations ayant des vitesses sismiques trs
proche de lordre de 2000m/s.
86
BEDDOU A.
87
BEDDOU A.
Au nord, le mle dAhara qui le spare du bassin de Berkine, lest, le mle de Tihemboka,
le sparant des bassins de Djado et Murzuk en Libye, louest, le mle dAmguide-el-Biod et
la vote de Tin-Fou au nord-ouest, le sparant, respectivement, du bassin de Mouydir et
Oued-mya, au sud, il est limit par le bouclier du Hoggar dans la rgion du Tassili nAjjers.
88
BEDDOU A.
BEDDOU A.
par un terrain dunaire avec prsence de garas. Quant la troisime partie, elle est situe au
sud du programme et prsente un terrain reg entirement plat.
Laccs des vhicules sur certains endroits de la partie nord et centrale du programme est
quasi impossible cause des grandes dniveles, quant la circulation sur le reste du
terrain elle est facile.
Aussi, lexistence de plusieurs pistes traversant la zone dtude de lEst vers lOuest et du
Nord vers le Sud a facilit normment la circulation des vhicules.
Obstacles : les principaux obstacles prsent dans la rgion sont les grandes falaises, les
garas, les routes goudronnes et les pistes.
Il existe plusieurs sondes avec un important nombre de pipes, manifold et station de
stockage.
II.4 Camp
Le camp principal de la mission qui tait destin pour conduire des travaux dans le dsert
est compltement mobile, mais il est rest sur place pendant toute la dure du projet EstTFT.
Le camp tait plac au Nord - Est lextrmit de la zone dtude cot dune piste de
forage afin de rduire les dplacements vers les lieux de travail sur terrain.
EGS 190 comporte un ensemble de roulottes (pour le personnel senior avec toutes les
accommodations, ateliers et bureaux) et des tentes pour hberger les manuvres. Le staff
senior bnficie aussi dautres roulottes rserves pour la restauration, la cuisine et les
sanitaires. Des constructions semi permanentes en brick ont t ralises pour installer la
cuisine junior, les toilettes juniors et senior et les douches juniors. Le poste de garde de la
socit de protection priv El Djanoub est construit lui aussi en brick.
Deux groupes lectrognes A 400-kVA alimentent alternativement (12 x 12) le camp en
lectricit en continuit (jour et nuit).
90
BEDDOU A.
II. Personnel
Lquipe EGS 190 est lune des meilleurs quipe sismique E.NA.GEO possdant une trs
longue exprience, elle a travaill continuellement dans diffrent endroit en Algrie et mme
ltranger.
Tous les employs (technique et soutiens) sont engags par Enageo par des contrats
permanent ou temporaire, lexception de quelques chauffeurs conduisant des vhicules
lgers ou des Bulldozers appartenant au priv (sous-traitance). La plus part des manuvres
sont recruts partir des villes les plus proches du primtre de ltude, la majorit dentre
eux ont dj travaill dans la sismique pendant de 0longues annes et par consquent
cumulant une grande exprience dans le domaine.
gophones et rpartis suivant une densit de 1 Cvt/8.24km, la distance entre les CVT dans
la direction Inline et dans la direction Xline nexcde pas 3800 m et 4000 m respectivement.
Des plates formes et des accs sont effectus au passage des bulldozers pour les CVT
situs dans des endroits plus ou moins difficile.
Les travaux de forage ont dbut le 16/11/11 Durant ce mois de mars 2012, 1069 m ont t
fors et 925 m ont t logus, soit l'quivalent de l'excution de 23 CVT.
Afin de dterminer la profondeur adquate pour lexploitation de ce programme CVT, un trou
du programme Est-TFT a t for une grande profondeur afin davoir une bonne ide sur
les caractristiques de la WZ (paisseur, vitesse, inversion).
Les profondeurs fores variaient en fonction de la position et de laltitude de 45 128 m
91
BEDDOU A.
Lquipe forage est conduite par un sondeur senior accompagn de quatre assistants en
plus des chauffeurs des diffrents vhicules de soutien, qui comporte le camion porte
GEFCO, le camion porte tiges et bentonites, le camion citerne deau et le vhicule de
transport.
Lquipe forage a t renforce dune deuxime machine de forage ramene dune autre
mission sismique, le deuxime lchelon tait incomplet (sans la citerne deau).
Le forage est accompli en moyen dun jeu de lame 4"3/4, des tricnes (4"1/2, 4"3/4 et
pastilles 4"3/4), un marteau fond de trou (en cas de terrain dur) et une boue bentonitique.
Une petite cuvette est creuse laide des pelles pour chaque CVT, utilise pour assurer la
circulation de leau dans le trou (mlang avec la boue) dans le but de cimenter ces parois et
dgager les dbris de forage. Leau est dverse directement partir de la citerne qui
sapprovisionne partir dun puits deau situ au voisinage du camp.
Une fois le trou est for la profondeur dsire, la machine de forage reste sur place jusqu
lachvement de lenregistrement du CVT, afin de pouvoir remdier aux problmes qui
peuvent tre rencontrs durant la procdure denregistrement, comme leffondrement du trou
ou limpossibilit dintroduire lhydrophone la profondeur souhaite.
la fin de chaque exploitation dun CVT, un effort supplmentaire est fourni pour le
nettoyage de lendroit du reste de la boue. La restauration du lieu par la suppression de la
cuvette de forage et le bouchage du la gueule du trou sont effectus la fin de ltude par
une quipe spciale.
B- Enregistrement Labo WZ
L'quipe carottage est dote d'un Labo Geode ms300 24channels install larrire dune
Nissan station wagon, d'un Hydrophone en tat moyen (12 lments espacs chaque 5 m
ou 2.5m).
Pour la dtermination des caractristiques de la zone altre, 117 CVT vont tre enregistrs
sur lensemble de ltude.
La source d'nergie utilise au dpart tait le marteau, qui servait frapper une plaque
mtallique distant de 03 mtres
92
BEDDOU A.
Lchantillonnage des profondeurs denregistrement des CVT est de 2,5 m, ajouter cela la
profondeur dun mtre ncessaire pour le trac de la premire couche.
Les films obtenus parfois aprs plusieurs reprises pour certains CVT sont de
qualit
acceptable sur lensemble des profondeurs et les premires arrives sont facilement
pointables. Nanmoins, quelques CVT ont t refait pour mauvais enregistrement.
Pour renforcer la qualit des ruptures sur les traces des films WZ et rduire les bruits
alatoires, des sommations de tirs sont effectus sans dformer les traces enregistres.
Les films sont enregistrs pour chaque tir dans des files contenant les donnes brutes et
places dans un flashdisk quon ramne au camp pour le traitement et linterprtation.
Le schma du dispositif est prsent ci-dessous.
93
BEDDOU A.
94
BEDDOU A.
Les rsultats des CVT raliss avant et durant ma dure de stage sont prsents ci-dessous
95
BEDDOU A.
96
BEDDOU A.
3180000
97
109
98
110
99
100
88
89
3175000
78
66
90
102
91
79
114
103
92
81
115
104
105
93
82
94
83
67
68
72
0
90
3170000
101
113
117
106
95
84
107
96
0
90
85
86
130
77
1 10
76
112
00
13
87
111
1100
108
1100
59
56
60
61
73
62
74
63
75
64
65
3165000
52
53
54
0
90
28
29
3155000
1100
27
150
11
0
90
1700
3160000
3
380000
385000
00
1300
13
375000
10
11 00
900
3150000
2600
2500
2400
2300
2200
2100
2000
1900
1800
1700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
1000
900
800
700
600
500
6
390000
395000
400000
97
BEDDOU A.
108
97
98
91
103
92
78
0
220
79
81
104
117
105
94
82
106
95
107
96
4600
83
84
85
86
4400
4200
73
4000
00
20800
1
72
2 20
68
67
115
93
14
0
77
66
90
102
114
00
89
101
113
30
3170000
88
100
112
76
99
111
220
87
3175000
110
220
0
3180000
109
75
74
3600
56
59
60
61
3800
62
63
64
65
3165000
3400
3200
3000
52
53
54
2800
2600
2400
3160000
2200
22
27
28
2000
00
29
20
00
3155000
140
0
1800
3150000
1
375000
14
0
3
380000
1600
1400
1200
1000
10
1800
385000
6
390000
395000
400000
98
BEDDOU A.
108
3180000
97
109
98
110
99
111
100
112
101
113
102
114
103
115
104
105
117
106
107
23
88
89
90
00
87
91
92
93
94
95
96
3175000
3050
76
77
78
79
81
82
83
84
85
86
2950
2850
3170000
66
67
68
210
230
56
59
60
61
1
72900
73
74
75
2750
2650
62
63
64
65
2550
2450
3165000
2300
00 52
21
53
54
2350
2250
2150
3160000
2050
27
28
1950
29
1850
3155000
1750
1650
9
3150000
1
375000
10
3
380000
385000
6
390000
395000
400000
99
BEDDOU A.
linterprtation des rsultats des CVT ralis dans la zone dtude Est-TFT nous a permis de
dduire quune variation brusque de vitesse de propagation des ondes sismiques correspond
au passage dun matriau un autre de composition diffrente.
Les rsultats de linterprtation des CVT ont permis de mettre en vidence trois couches
principales, une quatrime couche est prsent localement (observe sur le premier CVT).
Un exemple dune dromochrone dun carottage VT raliss dans ce projet est prsents
dans lannexe A.
100
BEDDOU A.
Rfrence bibliographique
101
BEDDOU A.
Chapitre 05
Sismique 3D : Etude dun cas rel
I.
Introduction
LAlgrie est couverte par des anciennes tudes gophysiques (sismique, gravimtrique,
lectrique et magntomtrique) et gologique.
La sismique est la branche la plus dveloppe de la gophysique, cest un outil de
prospection puissant alliant une grande profondeur dinvestigation une bonne rsolution.
Son cot est relativement plus lev que celui des autres mthodes gophysiques, mais elle
demeure trs comptitive par la prcision de son diagnostic et la finesse de ses informations.
Devant la mauvaise imagerie de la sub-surface et par consquent la difficult dinterprtation
des sections sismiques obtenues par les techniques dacquisition 2D, La sismique 3D,
reprsente le dveloppement le plus remarquable en exploration gophysique de ces
dernires annes. Elle permet un recouvrement prcis et quasi totale tous les objectifs de
la rgion prospecter.
Elle a t introduite par les grandes compagnies ptrolires dans les phases dvaluation et
de dveloppement des gisements dhydrocarbures parce quelle permettait une restitution
claire et continue des structures sub-surfaciques, principalement les interfaces dlimitant les
stratifications et prsentant des variations en impdances acoustiques.
Relativement aux insuffisances de la sismique 2D et les erreurs didentification ou
dinterprtation pouvant rsulter de cette dernire, lintroduction de la sismique 3D devient
ncessaire pour rsoudre la majorit de ces problmes.
La sismique 3D, engendrant des cots d'acquisition levs, a t bien peu utilise dans le
pass; mais, avec la mise au point de programmes performants d'Interpolation de traces, elle
a tendance se gnraliser mme dans les phases de reconnaissance. Le principe dans
lacquisition sismique, est darriver utiliser les meilleurs paramtres adaptables au terrain et
qui permettent lenregistrement de plus de signaux utiles que de bruits. La plus grande partie
des bruits est attnue dans le traitement par sommation, lautre partie lest sur les terrains.
Dmarrer une tude sismique, cest choisir des paramtres optimaux qui nous permettent
davoir une meilleure qualit sismique. En dautres termes, avoir un meilleur rapport signal
sur bruit. Cette tape de choix des paramtres optimaux sappelle le DESIGN SISMIQUE.
101
BEDDOU A.
II.
Terminologie de la sismique 3D
Avant daller plus loin dans le dtail, il est utile de dfinir quelques uns des termes les plus
utiliss pour faciliter la comprhension de cette nouvelle mthodologie.
102
BEDDOU A.
103
BEDDOU A.
BOX
Dans une tude 3D et partir dune Straight line le nom de box sapplique au secteur reli
par deux lignes de sources adjacentes et deux lignes de rception. Ce qui est intressant au
sujet dun box (Boite) est quil reprsente habituellement le plus petit secteur dune tude 3D.
Elle est utile pour dfinir la plus grande valeur de lOffset minimum Xmin. Qui doit tre assez
court pour permettre le calcul des corrections statiques par CVT et la cartographie des
vnements superficiels.
PATCH
Le patch se rapporte aux stations pour nimporte quel point source dans ltude 3D. Il forme
habituellement un rectangle de plusieurs lignes parallles de rcepteurs, le patch se dplace
autour de ltude pour occuper diffrentes positions du Template.
OFFSET
C'est la distance entre la source et la station de rception; il faut prendre en considration
tous les Offsets. Ces derniers sont rpartis rgulirement cause de la disposition des
points de rception par rapport aux points de tir. Une distribution uniforme des Offsets pour
chaque bin doit se faire obligatoirement pour assurer une homognit de la couverture
multiple toutes les localisations.
AZIMUT
La couverture est dtermine par toutes les traces qui correspondent aux couples
metteurs-rcepteurs, concidant avec la position du bin. Ces couples participent chacun par
son Offset spcifique lestimation de la loi de vitesse en un point donn partir de la
distribution azimutale des offsets.
LE SALVO
Ensemble des points de tir dun mme Template.
LE STRIPE
La zone de la surface permettant lenregistrement dun Swath.
RECIEVER PATCH
Ensemble du rcepteur actif pour un point de tir.
III.
Avantages de la sismique 3D
104
BEDDOU A.
IV.
Procdures gnrales
La sismique 3D, engendrant des cots dacquisition trs levs, a t bien peu utilise dans
le pass; mais avec la mise au point de programmes trs performants, elle a tendance se
gnraliser mme dans la phase de reconnaissance.
Il existe plusieurs mthodes dacquisition en 3D, qui sont, en fait, des variantes plus ou
moins bien combines des deux principales communment appeles in-line profiling et
cross-line profiling que nous traduirons respectivement par: profilage parallle et profilage
crois.
Les qualifications caractrisant les profilages se rapportent la disposition des lignes de tir
par rapport la disposition des lignes de rceptions.
Le profilage parallle consiste enregistrer une srie de profils classiques 2D trs proches
les uns des autres jusqu recouvrir tout le prospect. Le profilage crois consiste
enregistrer des donnes par blocs lmentaires dacquisition; ces blocs lmentaires sont
gnralement composs dune ou de plusieurs lignes de rception et dune ligne de tir
place orthogonalement ou diagonalement par rapport aux lignes de rception.
Par chevauchement des blocs dans les deux directions longitudinale et transversal, il est
possible de couvrir tout le prospect avec un degr de couverture prdtermin.
Le volume du sous-sol balay en dcalant les blocs dans le sens longitudinal sappelle
Swath, et la zone de surface permettant son enregistrement porte le nom de Stripe.
105
BEDDOU A.
En sismique 2D, le sous-sol est divis en lment de surface (x, t) assimil des points
situs mi-distance entre les sources et les rcepteurs.
En sismique 3D, o nous nous occupons dun volume de donnes, le sous-sol est divis en
lments de volumes (x, y, t) appels Bins; ils sont assimils eux aussi des points
situs mi-chemin entre les couples sourcesrcepteurs selon leurs azimuts respectives.
Le sol est donc dcompos en une mosaque de cellules o sont regroupes les
informations communes pouvant subir les traitements ncessaires pour tirer des
renseignements gologiques (structurales ou stratigraphiques).
V.
Mise en uvre
Topographie
i.
Rseau GPS
Dans le but de faire le calage des lignes de rception et des lignes de tir et dentamer
limplantation et le lev en temps rel du programme 3D Est-TFT 2011/12, un rseau GPS
de 9 points GPS dont 3 nouveaux point GPS a t tabli au niveau du dpartement
topographique de la division Exploration Hassi Messaoud puis communiqu au
dpartement topographique de lEnageo pour sa mise en uvre.
106
BEDDOU A.
Une quipe GPS sest dplace avant le dmarrage de projet sur terrain ou elle a
commenc au dpart par une reconnaissance des points GPS dj existant dans la rgion.
Les 9 points GPS que comporte ce rseau sont rpartis comme suit :
Un rseau secondaire est tabli par lquipe topographique de la mission pour assurer une
bonne couverture de la zone dtude et avoir des distances rduites au minimum (moins de
15 km entre la station de rfrence et les collecteurs de donnes).
Aprs la finalisation du rseau GPS, vient lopration de limplantation et du lev des lignes.
ii.
Cette tape consiste limplantation et le lev des lignes source et les lignes de gophones
avec de piquet de 1m de longueur respectant la norme contractuelle dans ce genre de
terrain. Sur les endroits rocailleux o il est impossible denfoncer convenablement ces
piquets dans le sol, un modle de taille rduite est utilis la place, en plus de la peinture
des pierres avec du blanc leurs emplacements afin de les rendre visible de loin.
La priorit tait donne pour les lignes source afin de permettre le dmarrage des travaux de
Layonnage, tout en assurant une avance satisfaisante de manire garder les bulldozers
occups.
La mthodologie dimplantation et du lev des lignes se rsume dans les points suivants:
Calcul du pr-plot en Clarke 1880 par le Mesa
Transformation des coordonnes en WGS 84 par la brigade Topo
Implantation des profils en WGS 84
Traitement des profils implants en WGS 84
Comparaison entre le pr- plot et le post-plot.
Transformation des coordonnes en Clarke 1880.
Aprs limplantation et le lev de chaque portion de ligne source, des travaux de Layonnage
sen suivent.
Layonnage
Cette opration consiste raliser des Layons (pistes) le long des lignes sources
suffisamment large afin de faciliter les dplacements des vibrateurs aux passages dun VP
lautre et aussi dassurer un bon couplage de la base plate du vibrateur avec le sol afin quil
ait un bonne transmission de lnergie dans le sous sol.
107
BEDDOU A.
Une bonne et durable avance des travaux Layonnage avec une bonne ouverture de Layons
et la cl pour mener efficacement les oprations denregistrement dans les zones dunaires et
difficile.
En plus des travaux de Layonnage, les Bulldozers sont utiliss pour les ouvertures daccs
dans les endroits accidents.
Lquipe Layonnage est constitue de 7 Bulldozers rpartis sur plusieurs lignes sources et
supervise par un chef dquipe appel Catpusher.
Le catpusher a pour rle de faire des reconnaissances sur les lignes source et diriger le
Layonnage de manire assurer des passages continus pour les vibrateurs. Lobjectif
principal de tout cela est de minimiser les VP dports et les VP skips (annuls), et de
Layonner le plus proche possible des lignes sont compromettre les consignes de scurit.
Une distance minimale devrait tre prserve entre les bulldozers et la dernire ligne du
dispositif denregistrement, au-del duquel les bruits des bulldozers seront imperceptibles.
Les travaux de Layonnage ont dbut le 12/10/11 sur le programme Est-TFT et ont t
achevs le 24/02/12.
Aprs limplantation et le lev des lignes de rception et des lignes source et le Layonnage
de ces dernires, des travaux denregistrement en sismique rflexion sont effectus une fois
une avance satisfaisante est assure.
108
BEDDOU A.
c. Equipe Vibrateurs
Cette quipe est constitue de 10 engins vibrateurs rpartis en deux groupes de quatre
vibrateurs plus deux vibrateurs de secours (utiliss en cas de panne), ces vibro sont suivis
par deux techniciens prts intervenir tout moment pour tout problme mcanique,
hydraulique ou lectronique. Cette quipe est sous les commandes du Labo rflexion.
Gnralement les vibrateurs sont positionns sur les lignes sources trs proches des piquets
topo lexception des endroits difficiles ou la prsence des dunes, des falaises, des garas
ou dautres obstacles, ils sont shifts (dcals) suivant la difficult du terrain.
Quand il nest pas possible de respecter les caractristiques des nappes de vibrateur pour
des raisons daccs, des nappes alternatives (configuration du point dmission) sont
permises et note dans le rapport observ.
Chaque vibrateur est dot dun rcepteur GPS (Trimble DSM GPS) qui permet la
dtermination de ses coordonnes (position sur terrain) avec la vibration.
109
BEDDOU A.
110
BEDDOU A.
Chaque VP (point vibr) est enregistr en utilisant quatre vibrateurs positionn suivant une
certaine configuration (nappe) fixe au pralable et centr sur le piquet VP.
Le VP est enregistr par un dispositif de rcepteur (dispos en plusieurs portions de lignes
de gophone parallles et centres sur le piquet VP), le dclenchement de la vibration des
vibrateurs se fait directement partir de la cabine Labo au moyen dun signal radio. Les
donnes rcoltes par les rcepteurs sont achemines directement vers le Labo par cbles.
Les donnes enregistres sont envoys la station Promax pour leurs contrle et
traitements.
Quality
control
MESA
La complexit dune tude sismique 3D, surtout au niveau du calcul et de la reprsentation
de la distribution de couverture, offsets, azimuts, pendant la phase de design, ncessite
lutilisation de calculateurs ( micro-ordinateurs) capables de rsoudre ce problme, en terme
de capacit et de temps dexcution. A cet effet la Compagne Britannique GREEN
MOUNTAIN GEOPHYSICS a dvelopp un logiciel de grande performance MESA qui
assure les exigences dun design dune tude sismique 3D.
Les taches principales du MESA sont:
Chargement des donnes pr plot et calcul de la couverture thorique
Prparation des scripts files pour Labo rflexion
Suivi de la production Labo rflexion
Calcul de la couverture en post plot
Planification et positionnement des VP de compensation
Contrle des donnes SPS tires des headers des traces sismiques au niveau de la
station Promax.
Calcul de la couverture finale en utilisant des donnes DGPS fournies par le bureau
Topo.
Plot des cartes (Swath, plan de position, obstacles, couvertures, .)
Le contrle de la production Labo rflexion par le MESA se faisait par le calcul du nombre de
traces et du nombre de stations actives durant une journe denregistrement puis comparer
111
BEDDOU A.
ceux calculer par la station Promax, le mme contrle est effectu la fin de chaque
Swath pour les donnes globales.
Promax
Le bureau de traitement est dot dune station de travail sur laquelle est install le logiciel de
traitement Promax.
Un contrle minutieux de qualit des donnes sismique est effectu quotidiennement sur site
laide de la station de travail Promax pour dceler toute anomalie denregistrement
susceptible daffecter la qualit du stack final. A cet effet, les tests suivants sont entrepris:
-
Lecture des deux copies de bandes cartridge terrain, vrification de leurs contenues
et gnration dun listing qui va tre compar avec le rapport observer afin de
sassurer de leur concordance.
Dtection des traces bruites, des traces mortes et des traces inverses partir du
plot RMS et Receiver LMO
Dtection des Traces et des VP dcals partir du Reciever LMO et Shot LMO
Contrle des pilotes de tous les VP par lanalyse de leurs amplitudes, frquences et
phases partir du plot Pilote
Gnration des donnes SPS partir des headers des traces et les fournir au MESA
pour le contrle.
Pre-traitement
Les donnes sismiques des swaths sont charges et traites quotidiennement sur la station
Promax, un brut stack dans la direction In-line en couverture complte reprsentatif de
chaque Swath est plot chaque jour pour lvaluation de la qualit en utilisant la loi de
vitesse du Swath prcdent et des corrections statiques altimtrique, avant deffectu un
traitement plus pouss la fin de lexploitation de chaque Swath.
Aprs lenregistrement dune quantit de donnes suffisante, des bruts stack dans la
direction X-line sont aussi traits et plots.
Avant dentamer le traitement proprement dit, un picking des arrives rfractes (rfracteur
de vitesse : 3000 m/sec) dans la gamme dOffset du 1600 2200 m est ralis pour le calcul
des corrections statiques (source et receiver).
112
BEDDOU A.
La squence de traitement utilise pour ce projet a t dtermine aprs plusieurs tests des
paramtres des modules en prsence du reprsentant Sonatrach et dun superviseur
traitement dEnageo, la squence retenue est la suivante :
113
BEDDOU A.
- Number of Vibrators: 04
-Number of Sweeps/VP: 02
- VP station spacing: 70.71 m
Paramtres du sweep:
3D Template
Les caractristiques du Template et les autres paramtres de ltude du programme
sismique 3D global sont lists ci-dessous :
114
BEDDOU A.
VI Section sismique
La section sismique est le rsultat du traitement sur station Promax des donnes sismiques
enregistres par le Labo rflexion. Cest une coupe en temps donnant une image exacte du
sous-sol suivant une direction bien dtermine sur laquelle les diffrents niveaux
gologiques en sub-surface sont mis en vidence. La reconnaissance des rflecteurs
sismiques est possible par le calage dune ou plusieurs sections sismiques partir des VSP
enregistrs au niveau des puits qui fournissent une combinaison dinformation des
emplacements des couches gologiques en fonction de la profondeur et du temps, partir
de ces points de calage lidentification des rflecteurs est tale sur lensemble de la zone
dtude.
Le passage dune section sismique en temps en une coupe en profondeur est faisable par
lapplication des vitesses dintervalle calcules partir des vitesses de Stack obtenues lors
du traitement des donnes sismiques.
Aussi, des sections en attribut sismique peuvent tre calcules, leurs interprtations
permettent lobtention dinformations lithologique de la sub-surface.
115
BEDDOU A.
La cartographie des niveaux gologiques partir des sections sismiques lors de la phase de
linterprtation permet limplantation des forages au-dessus des piges ptroliers avec une
grande prcision.
116
BEDDOU A.
dispositif complexes on arrive sans doute des cots bien suprieurs aux budgets que les
matres duvres veulent bien consacrer la reconnaissance. Le problme de cot lev
constitue la raison de non utilisation de cette mthode en gnie civil terrestre.
VII
Figure 5.9. Section-inline 6280 avec prsentation des CVT 100 et 105.
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2262.42
2280.72
2308.85
2341.06
2377.18
2417.03
2460.43
2507.21
2557.16
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2259.06
2274.26
2356.60
2431.30
2499.03
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
XLINE=2595
TIME=0-150
TIME=150-180
TIME=180-210
TIME=210-240
TIME=240-270
117
BEDDOU A.
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2560.36
2615.74
2665.53
2710.04
2749.54
2784.23
2814.28
2839.86
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2238.89
2242.14
2325.26
2401.85
2472.51
2537.74
2597.95
2653.47
2704.60
2751.58
2794.62
2833.91
2869.58
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2289.30
2323.05
2389.03
2451.27
2510.03
2565.56
2618.06
2667.72
2714.68
2759.08
2801.05
2840.70
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2346.42
2363.75
2398.75
2433.23
2467.21
2500.71
2533.74
2566.33
2598.49
2630.24
2661.59
2692.56
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
XLINE=2625
TIME=0-150
TIME=150-180
TIME=180-210
TIME=210-240
TIME=240-270
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
XLINE=2655
TIME=0-180
TIME=180-210
TIME=210-240
TIME=240-270
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
XLINE=2685
TIME=0-180
TIME=180-210
TIME=210-240
TIME=240-270
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
118
BEDDOU A.
XLINE=2715
TIME=0-240
TIME=240-270
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2269.14
2327.15
2418.88
2499.19
2569.14
2629.57
2681.12
2724.29
2759.48
2786.99
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2289.30
2377.12
2487.63
2584.08
2667.99
2740.52
2802.55
2854.77
2897.71
2931.76
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2282.58
2373.23
2482.84
2585.11
2680.87
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2279.22
2290.62
2330.77
2373.48
2418.60
2466.00
2515.56
2567.16
2620.66
2675.95
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
ms
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
VEL_INT=
2245.61
2282.53
2379.60
2466.25
2543.55
2612.33
2673.25
2726.83
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
m/s
XLINE=2745
TIME=0-240
TIME=240-270
TIME=270-300
TIME=300-330
TIME=330-360
TIME=360-390
TIME=390-420
TIME=420-450
TIME=450-480
TIME=480-510
XLINE=2775
TIME=0-390
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121
BEDDOU A.
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TIME=480-510
122
BEDDOU A.
Rfrences bibliographiques
1. Aklil A., Selmi K., 2009. Design et contrle de qualit des donnes sismique 3D (sur
Promax et Mesa). Mmoire dingnieur spcialis en gophysique. Institut Algrien
du ptrole. 92pp.
2. Bouterai A., Mezahdia M., 2005. Desing et controle de qualit en sismique 3D (sur
Geoland et Promax). Mmoire dingnieur spcialis en gophysique. Institut
Algrien du ptrole. 199 pp.
3. Documentation intrieur de Sonatrach.
123
BEDDOU A.
Chapitre 06
Application des diagraphies pour la caractrisation des sols
I.
Introduction
124
BEDDOU A.
125
BEDDOU A.
II.
Diagraphies gophysiques
126
BEDDOU A.
II.1
Les diagraphies font un usage intensif de la mesure de la radioactivit dans les forages. Les
logs nuclaires ont en effet un grand avantage, ils peuvent tre enregistrs en trous ouverts
ou tubs, vides ou remplis de nimporte quel type de fluide.
Les plus couramment utiliss sont: le gamma ray, qui est une mesure de la radioactivit
naturelle, Le log gamma-gamma et le log neutron qui sont des mesures de radioactivit
provoque.
Le log nuclaire le plus simple, le gamma ray, est une mesure de la radioactivit naturelle
existant dans certaines roches.
Ce log apporte des informations lithologiques; il met bien en vidence les charbons, les
vaporites et surtout les niveaux dargiles qui constituent souvent les limites des rservoirs
dans le sous-sol.
Dautre part, le log gamma permet destimer le pourcentage dargile dans les formations
sableuses.
Contrairement au log P.S. qui a la mme fonction, il peut tre utilis dans les forages tubs,
en prsence de boues rsistantes et dans les forages remplis dair.
Les lments radioactifs dominants
De trs nombreux isotopes naturels sont radioactifs. Seuls trois dentre eux jouent un rle
notable dans la radioactivit naturelle des minraux et des roches. Les autres sont
extrmement peu stables ou extrmement rares.
Alors, La radioactivit naturelle (RAN) des sols ou des roches est due la prsence en
quantit infime de trois radio-lments naturels de longue priode, l'Uranium 238, le Thorium
232, le Potassium 40 et du Radium. Elle peut tre mesure au moyen d'un compteur
scintillation.
127
BEDDOU A.
Lexploitation de gisements de granulats alluvionnaires peut aussi tre guide par la mesure
de la RAN, qui peut servir dindicateur en propret de granulats.
Dans les massifs rocheux fissurs, les fissures sont ou non remplies dargile. Lorsquelles le
sont, la RAN les met bien en vidence; lorsquelles ne le sont pas, elles sont mises en
vidence par dautres types de diagraphies (rsistivit ou microsismique), qui sont donc
complmentaires pour ltude des massifs rocheux.
128
BEDDOU A.
De mme, les forages peuvent tre noys ou secs ; ils peuvent tre de trs faible diamtre
intrieur, puisquil existe des sondes de diagraphies RAN de 2,5 cm de diamtre. Ainsi, la
diagraphie RAN peut tre mise en uvre ds la fin de la foration par lintrieur du train de
tige avant que celui-ci ne soit enlev.
A identifier les terrains traverss par le forage partir de leurs signatures RAN et
de la connaissance globale que lon a de la gologie,
A comparer les diffrentes couches pour suivre dun forage lautre lvolution de la
stratigraphie,
On dtecte les fissures dans les massifs rocheux et, en confrontant diffrents types de
diagraphies dans le mme forage, on identifie les fissures remplies dargile ou non.
129
BEDDOU A.
II.2
Diagraphie sonique
Le log sonique est bas sur ltude de la propagation dans les roches dondes acoustiques
gnres par loutil de diagraphie.
La mesure de la vitesse de propagation de ces ondes et de leur attnuation apporte des
renseignements sur les proprits mcaniques des roches traverses. La propagation
dondes acoustiques dpend en effet des proprits lastiques des formations composant le
sous-sol.
Le paramtre mesur est la vitesse de propagation des ondes P.
130
BEDDOU A.
Les forages ne doivent pas tre tubs, car un bon contact mcanique est ncessaire entre
les sources sismiques, les capteurs et le rocher. Les forages peuvent ou non contenir un
fluide.
131
BEDDOU A.
Une tude des proprits mcaniques des roches peut donc tre entreprise l'aide de ces
diffrentes donnes. La mesure des temps de trajet des ondes de compression et de
cisaillement, combine celle de la masse volumique, conduit notamment la dtermination
des modules d'lasticit de la roche.
II.3
Diagraphie de rsistivit
Parmi les paramtres mesurs par les outils de diagraphies il en est un qui intervient
maintes reprises: la rsistivit lectrique des roches.
La rsistivit lectrique des roches R, est dans la plupart des cas de type lectrolytique,
cest--dire que les roches conduisent le courant lectrique grce au fluide quelles
contiennent.
On peut dire que la rsistivit lectrique dune roche dpend essentiellement:
De la qualit de llectrolyte, cest dire de la rsistivit du fluide dimbibition Rw et, par
consquent, de la quantit de sels dissous,
De la quantit dlectrolyte contenue dans lunit de volume de la roche, cest--dire de la
porosit ,
Du mode de distribution de llectrolyte.
132
BEDDOU A.
Une source mettrice (lectrode ou sonde) envoie un signal (courant lectrique, champ
lectromagntique).
Un dispositif de mesure (rcepteur) situe une certaine distance de la source, appele
"espacement", enregistre les ractions du terrain ce signal.
Plus la distance entre lmetteur et rcepteur est grande, plus linvestigation est profonde.
III.
a. Localisation de puits
Le puits STE-1 est situ dans le bloc 239a au Nord-est du primtre Tinrhert, environ
32km de la base de vie Alrar (Figure 6.5). Pour le support logistique In Amenas se situe
150km avec toute linfrastructure dune grande ville.
133
BEDDOU A.
b. Cadre gologique
Le Tinrhert est limit au Nord par le mle dAhara, lOuest par le primtre de Gara
Tesselit, lEst par la frontire Algro-Libyenne et au Sud par les primtres de Bourarhet et
134
BEDDOU A.
c. Prvisions litho-stratigraphiques
La srie stratigraphique traverse par les forages dans la zone dtude est constitue
comme suivant :
du surface 71m
p.= 71m
Calcaire dolomitiques, jaune, claire jaune ple, compacte, cryptocristallin avec des
passes de marne, jaune, claire et trace de gypse.
De 71 151m
p.= 80m
Calcaire dolomitique finement grenu jaune crme. Passant localement une dolomie
calcarifre de mme teinte.
de 151 291m
p.= 140m
Argiles barioles bancs ou nodules de gypse fibreux. Rares petits bancs de dolomie beige.
de 291 328m
p.= 37m
Argile gris vert verte, indure tendre, silteuse avec passes de dolomie gris beige
blanche. Fines passes de grs gris blanc, fin moyen, friable.
de 328 380m
p.= 52m
Sable blanc, translucide, moyen grossier, localement trs grossier avec passes dargile
gris verdtre. Alternance de dolomie gris beige blanche, sable blanc translucide.
de 380 550m
p.= 170m
p.= 346m
Argiles barioles brun-rouge, verdtres et gris clair. Lgrement sableuses avec des fines et
nombreuses intercalations de dolomie blanchtre, parfois de grs dolomitique trs fin, brunrouge lgrement ferrugineux, de sable moyen grossier et de grains de quartz
translucides.
135
BEDDOU A.
de 896 1053m
p.= 157m
BEDDOU A.
de 1053 1183m
p.= 130m
p.= 115m
p.= 190m
Caractris par des marnes et des argiles versicolores, parfois grseuses de couleur gris fonc noirtre avec des passes de calcaire gris - blanc jaune. Prsence de niveaux de
dolomie blanchtre microcristalline.
de 1488 1633m
p.= 145m
Alternance de grs blanc gris, fin moyen, dargiles fonces, silteuses et de rares passes
de calcaire, gris - gris beige, fossilifre tendre, traces de pyrite.
de 1633 1858m
p.= 225m
Argiles schisteuse, gris-fonc noire parfois verdtre, plus au moins sableuse finement
micace, pyriteuse avec des zone argilo-grseuses peu dveloppes petits bancs de
calcaire grseux.
de 1858 2098m
p.= 240m
Argiles gris-fonc noire, finement grseuse et micace, avec des niveaux de grs fin, blanc
ou gris clair, argilo-siliseux ou lgrement calcaire, localement pyriteuse.
de 2098 2418m
p.= 320 m
Reprsent par des argiles gris - noires, indures rares passes de grs gris, fin trs fin
argilo-siliceux. Prsence de traces de pyrite.
de 2418 2476m
p.= 58 m
Grs beige, gris blanc, fin moyen, sub arrondi sub anguleux avec des passes dargile
noire, indure, silteuse, trace de pyrite.
de 2476 2704m
p.= 228m
Argile gris - clair gris - fonc avec rares et fines passes de calcaire et de grs gris-brun,
silteux et micac.
137
BEDDOU A.
de 2704 2749m
p.= 45m
Grs blanc translucide, fin grossier, sub arrondi sub anguleux, silico argileux,
moyennement dur friable avec passes dargile gris claire, gris fonce, indure,
silteuse.
de 2749 2766m
p.= 17m
Argile gris - clair gris - fonc avec rares et fines passes de calcaire et de grs gris brun,
silteux et micac.
de 2766 2792m
p.= 26m
Alternance de grs gris blanc gris clair, beige, trs fin fin, siliceux silco argileux, friable
et dargile grise fonce, micace, silteuse silico sableuse.
de 2792 2811m
p.= 19m
Argiles schisteuse noire, finement micace et grseuse avec rares strates ou inclusion
dargiles sidritique brune, rares strates de grs fin siliceux gris-clair, des nodules de pyrite
dans un grs fin.
de 2811 2847m
p.= 36m
Ensemble argilo grseux, caractris par des grs fins, gris- clair, beige, avec de rares
dbris de charbon, pouvant alterner avec des niveaux argileux, verdtres parfois rougetres.
Le sommet de cet ensemble passe des grs gris fins fluviatiles estuariens influence
marine marquant ainsi le dbut de la transgression du Dvonien infrieur.
de 2875 2910
p.= 35m
Grs blanc beige clair, fin grossier, ciment siliceux silico argileux, localement
quartzitique, dur avec passes dargile gris fonc silteux sableuse, micace, indure,
feuillete.
de 2910 3025m
p.= 115m
Ensemble grseux - argileux argilo grseux. Cette unit est reprsente par des grs
beiges blanchtres, moyens grossiers avec de fines passes dargile grise - claire.
de 3025 3368m
p.= 248m
Argiles gris noir noire, indure silteuse, micace, pyriteuse avec rares passes de grs gris
blanc blanc, fin trs fin, siliceux silico-argileux, moyennement consolid.
138
BEDDOU A.
de 3273 3294m
p.= 21m
Grs quartzitique gris blanc, fin moyen, localement grossier, sub anguleux a sub arrondi,
compact dur, prsence de films dargile gris fonc gris noir, indur silteuse et traces de
pyrite.
de 3294 3419m
p.= 125m
Grs quartzitique gris blanc, parfois beige, fin moyen, silico quartzitique, sub anguleux
sub arrondi compacte dur, dargile grise fonce dure indure, silteuse.
de 3419 3491m
p.= 72m
Grs gris blanc gris sombre fin, localement moyen, sub arrondi, siliceux silico argileux,
bien consolid avec fines passes dargile gris noir gris sombre, indure, silteuse,
micace, lgrement feuillete.
de 3491 3606m
p.= 115m
Alternance argilo grseuse, forme dargile grise gris noir indure silteuse et des
intercalations de fin films de grs clair gris blanc fin trs fin, silico quartzitique, prsence
de pyrite.
de 3606 3616m
p.= 10m
Grs gris, gris blanc, fin quartzitiques. Grs grossier micro conglomratique, gris blanc avec
intercalation de fin films dargile verte, prsence de pyrite.
3616m
Roche leucocrate, chloriteuse, entrecoupe de filaments de calcite. Prsence notable
doxyde de fer remarquable par sa teinte brune. Texture grenue type.
IV.
Les rsultats des mesures faite au puits STE#1 des diagraphies de gamma ray, de
rsistivit, de densit et sonique, et le calcul des paramtres godynamique de sol savoir
le module de cisaillement G, le module dincompressibilit K, le module de Young E et
coefficient de poisson , sont prsentes dans lannexe B vu la taille est la quantit de ces
paramtres.
139
BEDDOU A.
V.
la calcimtrie et la fluorescence.
BEDDOU A.
De 3400 3415 m : Grs gris claire blanc, translucide,trs fin fin, subanguleux
subarrondi, silico-quartzitique siliceux, pyriteux, compact, dur, avec rares passes
millimtriques centimtriques d'Argile noir gris-noir, indure, silteuse, prsence de
quelque fissures subverticales fermes semi-ouvertes
De 3415 3433m: Grs gris claire blanc, translucide,trs fin fin, subanguleux
subarrondi, siliceux silico-quartzitique, compact, dur, avec rares passes
millimtriques centimtriques d'Argile noir gris-noir, indure, micaces,
localement silteuse, traces de pyrite.
De 3433 3510 m : Argile gris-noir noir, indure, silteuse avec passes de Grs
blanc, translucide, trs fin fin, subanguleux subarrondi, siliceux, compact, dur,
localement moyen, friable.
De 3510 3570 m : Grs blanc gris-blanc, translucide, trs fin fin, localement
moyen grossier, subanguleux subarrondi, siliceux silico-quartzitique, compact,
dur avec fine opasses d'Argile noir gris sombre, indure, silteuse, micace.
De 3578 3590 m : Argile grise gris-noir, tendre indure, silteuse avec rares fines
passes de Grs blanc gris-clair, fin moyen, siliceux silico-quartzitique,
moyennement dur dur. traces de Pyrite.
De 3592 3650 m : Complexe argilo-grseux, compos dArgile noire, indure,
silteuse, rarement pyriteuse et de Grs gris clair gris-blanc et translucide, fin trs
fin, subarrondi, siliceux silico-quartzitique, moyennement dur.
De 3650 3680 m : Roche mtamorphique grise gris sombre rarement gris
verdtre avec inclusion de minraux leucocrates, du blanc au blanc laiteux, jaunes,
rostres, verts et noirs. Prsence de Quartz blanc, translucide, moyen aplatit, de
texture grenue, de Calcite et des minraux ferrugineux de teinte brune et riche en
micas noirs.
141
BEDDOUA.
Argile silteuse
Grs quartizitique
Argile
Roche mtamorphique
142
BEDDOUA.
Argile silteuse
Grs quartizitique
Argile
Roche mtamorphique
143
BEDDOUA.
Application des diagraphies pour la caractrisation des sols
144
BEDDOU A.
144
BEDDOU A.
Rfrences bibliographiques
1. Chapellier D., Diagraphie aquifres. Cours en ligne de gophysique.
pour la
5. Mari J.et al., 1998. Gophysique de gisement et de gnie civil. Ed. Technip, Paris, 468
pages.
145
Conclusion Gnrale
Limplantation des ouvrages dart ncessite en principe la connaissance dtaille de soussol, et la connaissance des proprits mcaniques des terrains susceptibles de les recevoir.
La caractrisation de ces sols par les mthodes gotechniques traditionnelles est cependant
rendue trs difficile, voire impossible, par la prsence de grandes htrognits.
Lobjectif du travail engager dans ce mmoire de fin dtudes, est de montrer lavantage des
mesures gophysiques, leur rapidit de mise en uvre et leur capacit dinvestiguer un
grand volume de sol dans un temps relativement modr, constituent une alternative
intressante aux essais gotechniques in-situ.
Les rsultats de ce travail ont permis de rsoudre un certain problme pos aux
gotechniciens :
-
La mthode Carottage Vitesse Temps CVT- utilise pour effectuer les recherches
prliminaire dun site de construction nous a permis davoir la vitesse des ondes de
compression, qui nous permis de connaitre la profondeur de la roche saine, identifier
la lithologie de terrain et caractriser le degrs de ripabilit des rochesmais on peut
aussi avoir la vitesse des ondes de cisaillement pour dterminer les paramtres
dynamique de sous-sol et cela en changeant le capteur de signal utilis en un capteur
tridimensionnels.
Le cout lev des forages carotts a incit les ingnieurs tirer le plus de parti
possible des forages destructifs en sinspirant des techniques de prospection
ptrolire. Ceci les a conduits adapter la reconnaissance en gnie civil et plus
gnralement dans tous les domaines dtude du sous-sol.
Les diagraphies constituent un outil trs prcieux permettant la caractrisation des matriaux
en place, et mesurer directement en place des grandeurs utiles aux ingnieurs (paramtres
mcanique de terrain, densit,).
146
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