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Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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REPUBLIQUE AGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L4ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MENTOURI- CONSTANTINE

Facult des sciences de la terre, de la gographie et de


Lamnagement du territoire
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE
N dordre :
Srie :

MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE LOBTENTION DU DIPLOME
DE MAGISTER EN HYDROGEOLOGIE
OPTION : HYDROGEOLOGIE ET PROTECTION DES EAUX

SOUTERRAINE
Thme :

ETUDE GEOPHYSIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE DANS LA REGION


DE KHENCHELA, CAS DE KHEIRANE ET TAOUZIENT,
Impact socio-conomique.

Prsent par :
BOUAICHA FOUED

Sous la direction de :
Mr. SHOUT HOUCINE professeur

Jury:
Mr. MARMI RAMADAN
Mr. SHOUT HOUCINE
Mr. BOUDOUKHA ABDERAHMAN
Mr. BENABBAS
CHAOUKI

Professeur
Professeur
Professeur
Matre de confrence

Anne 2009

prsident de jury
encadreur
examinateur
examinateur

Ddicace
Dieu seul et ma conscience savait combien mon
motion est indicible pour exprimer ma profonde
reconnaissance mes parents et ma famille, pour le soutien
et laide prcieuse quils mont apports durant mes annes
dtude. La quintessence de ce mmoire leur y est offerte.
Je ddie ce travail aussi :
Toute ma promotion en post-graduation.

Tous mes proches et tous mes amis fidles, et qui


maid pour la ralisation de ce travail surtout HOUARI
MORAD.

AVANT PROPOS

Monsieur SHOUT. H, qui jexprime ma profonde gratitude pour la confiance


quil ma tmoigne en acceptant de suivre pas pas ce travail. Les conseils quils
mont prodigus, les critiques constructives et ses remarques subtiles qui mont
permis dacqurir les bases indispensables pour la conduite dune telle tude, ont t
pour moi un encouragement permanent et ont permis la concrtisation de ce mmoire.
Quil soit assur de mon profond respect.

Monsieurs SHOUT.H, MARMI.R, BOUDOUKHA.A et BENABBES. C,


ont bien accept, bien que fort pris par leurs responsabilits et activits propres, de
juger ce travail. Il mest trs agrable de leur tmoigner ma reconnaissance.

Monsieur MARMI. R, de la facult des sciences de la terre de Constantine, qui


me fait lhonneur de prsider le jury.

Monsieur BOUDOUKHA. A, malgr ses responsabilits, il a bien voulu


examiner ce travail. Sa connaissance en matire dhydrogologie ma
considrablement servi. Je lui adresse mes remerciements sincres et respectueux.

Monsieur BENABBES. C, qui na pas ddaign de rpondre mon invitation,


ses connaissances en gologie de la rgion marque lintrt quil porte ce travail. Je
lui adresse mes plus sincres remerciements et toute ma sympathie.

Je tiens de remercier galement lensemble de nos enseignants pour leurs aide


et soutien durant toute la priode de formation universitaire.

Sommaire
Introduction gnrale
I- Cadre gographique
1. Situation et caractristiques physiques
2. Climat et vgtation
3. Dcoupage administratif
4. Aperu gomorphologique
4.1. Kheirane
4.2. Touffana
II- Cadre gologique
1. Historique des travaux gologiques dans la rgion
1.2. Luvre fondamentale de R.LAFFITTE (1939)
1.3. La priode des recherches rcentes
2. Les grands traits gologiques de lAtlas saharien
2.1.1. Laccident Nord Atlasique
2.1.2. Laccident Sud Atlasique
2.2. Gologie de lAurs
3. Gologie locale
3.1. Bassin de Timgad
3.1.1. Le synclinal de TOUFFANA
3.1.2. Description lithostratigraphique
A.Quaternaire
B. Miocne
C. Crtac
3.2. Le synclinal de Ouled Rechaich
3.2.1. Description lithostratigraphique
A. SENONIEN et DANIEN
B.EOCENE INFERIEUR et MOYEN
C. EOCENE SUPERIEUR et OLIGOCENE
D.MIOCENE INFERIEUR
4. Analyse tectonique et structurale
4.1. Les principales phases tectoniques
4.1.1. La phase aptienne
4.1.2. La phase emsherienne
4.1.3. La phase post luttienne antburdigalienne
4.1.4. La phase alpine
III- Cadre Hydroclimatologique
1. Eaux de surfaces
1.1. Introduction
1.2. Rseau hydrographique
1.2.1. Bassin versant de lOued Boulfreis
1.2.2. Bassin versant de loued El Arab
1.3. Conclusion
2. Climatologie
2.1. Introduction
2.2. Les paramtres climatiques
2.2.1. Les prcipitations

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30
30
30
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34
34
34

2.2.1.1. Rpartition moyenne annuelles des prcipitations


2.2.2. La temprature
2.2.2.1. Dtermination de la priode sche, et humide
2.2.3. Le vent
2.3. Relation temprature prcipitation
2.3.1. Humidit du sol : Mthode DERVERTE
2.3.2. Indice daridit
2.4. Bilan hydrologique
2.4.1. Evaporation
2.4.1.1Evapotranspiration potentielle ETP
2.4.1.2. Evapotranspiration relle ETR
a- Formule de Turc
b- Formule de Thornthwait
2.4.1.3. Ruissellement
2.4.1.4. Infiltration
2.5. Conclusion
IV- Cadre gophysique
Premire Partie : METHODE SISMIQUE
1.1. Introduction
1.2. Notion de sismique rflexion
a- But de la sismique rflexion
b- Principe de la mthode
c- Documents utiliss
1.3. Mthodologie de travail
a- Choix des horizons (rflecteurs sismiques)
b- Le calage
c- Corrections des horizons sismiques
1.4. Travaux sismiques raliss
1.5. Apport de la sismique
a- Le transect E-O
b- Section A
c- Section B
d- Section C
e- Section D
Deuxime Partie: METHODE ELICTRIQUE
2.1. La zone de Kheirane
2.2. Situation gographique
2. 3.Principe de la mthode utilise
2.3.1. Mthode de Rsistivit
2.3.2-Technique de mesure
2.3.3. Le dispositif de mesure
2.4. Interprtation en rsistivits relles
a- Prsentation des sondages dans la rgion de Kheirane
Cas du site N1 (Tamdekit)
b- Rsultats dinterprtation de Tamdekit
c- Coupe golectrique des sondages de Tamdekit
Cas du site N2 (Ouled si Slimane)
a- Prsentation des sondages dans la rgion de Ouled si Slimane
b- Rsultats dinterprtation des sondages de Ouled si Slimane

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64

c- Coupe golectrique des sondages de Ouled si Slimane


Cas du site N3 (Bouzendague)
a- Prsentation des sondages de Bouzendague
b- Rsultats dinterprtation de Bouzendague
c- Coupe golectrique des sondages de Bouzendague
Cas du site N4 (Tagherbit)
a- Prsentation des sondages de Tagherbit
b- Rsultats dinterprtation des sondages de Tagherbit
c- Coupe golectrique des sondages de Tagherbit
3.1. La zone de Taouzient
3.2. Situation gographique
3.3. Interprtation en rsistivits relles
a. Prsentation des sondages de TAOUZIENT
Cas du site N1 (TABELBELT)
Cas du site N2 (MEZOUAT)
Cas du site N3 (TABAALIT)
Cas du site N4 (TAFRENT EL GHARBIA)
Cas du site N5: (BIR EL GUABSIA)
b. Rsultats gophysiques
b.1.Rsultats dinterprtation de Tabelbelt
c.1. Coupe golectrique des sondages de Tabelbelt
b.2.Rsultats dinterprtation des sondages de Mezouat
c.2. Coupe golectrique des sondages de Mezouat
b.3.Rsultats dinterprtation des sondages de Tabaalit
c.3. Coupe golectrique des sondages de Tabaalit
b.4.Rsultats dinterprtation de Tafrent El Gherbia
c.4. Coupe golectrique des sondages de Tafrent El Gherbia
b.5.Rsultats dinterprtation de Bir El Guabsia
c.5. Coupe golectrique des sondages de Bir El Guabsia

64
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66
68
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70
70
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72
72
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89
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90
90
91
91

Chapitre V- Cadre hydrogologique


1.1. Introduction
a- Zone de Taouzient
b- zone de Kheirane
1.2. Caractristiques hydrogologiques des formations
1.2.1. Les niveaux impermables
1.2.1.1. Tortonien suprieur
1.2.1.2. Maestrichtien infrieur et Campanien
1.2.1.3. Santonien
1.2.1.4. Coniacien
1.2.1.5. Turonien
1.2.1.6. Cnomanien infrieur
1.2.2. Les niveaux permable
1.2.2.1. Quaternaire
1.2.2.2. Tortonien
1.2.2.3. Eocne infrieur
1.2.2.4. Maastrichtien suprieur
1.3. Diffrents aquifres
1.3.1. Le systme aquifre du Quaternaire

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94
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97

1.3.2. Le systme aquifre du Miocne

99

1.3.4. Le systme aquifre du Crtac

99

1.4. Mise en vidence des diffrentes nappes

99

1.4.1. La nappe superficielle du Quaternaire


1.4.2. La nappe profonde
1.4.3. La nappe des grs
1.4.4. La nappe profonde du Maastrichtien suprieur
1.5. Pizomtrie
1.5.1. Interprtation des cartes pizomtrique
1.5.1.1. Carte pizomtrique en priode des Basses Eaux
1.5.1.2. Carte pizomtrique en priode des Haute Eaux
Hydrodynamique souterraine
V2.1.Introduction
2.2. Rsultats des diffrents essais
2.2.1. Reprsentation graphique des donnes et interprtation
2.2.1.1. Droite : dbit/rabattement spcifique
2.2.1.2. Courbe de descente
2.2.1.3. Courbe de remonte
2.2.1.4. Interprtation quantitative
2.3. Paramtres hydrodynamiques
2.3.1. La transmissivit
2.3.2. La permabilit
2.3.3. Coefficient demmagasinement
2.4. Conclusion
VI- Cadre hydrochimique
1. Introduction
2. Origine et signification gochimique des lments chimiques
a.les ions Ca et Mg
b.les ions Cl, Na et K
c.les ions sulfats
I.3.Caractristiques physico-chimiques
a.la temprature
b.la conductivit
c.le pH
4. le rsidu sec
5. Evolution chimique des eaux souterraines
5.1. Etude des cations
5.1.1. Carte du calcium Ca++
5.1.2. Carte du magnsium Mg++
5.1.3. Carte du sodium Na+ et le potassium K+
VI.5.2.Etude des anions
VI.5.2.1.Carte des chlorures Cl5.2.2. Carte des sulfates SO4 -5.2.3. Carte des bicarbonates HCO3-5.3. Etude des valeurs relatives
5.3.1. Indice dchange de base (i.e.b)
5.3.2. Rapports caractristiques

100
100
100
101
101
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120
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123
123
123
123

5.3.2.1. Le rapport caractristique (r Mg++/r Ca++)


5.3.2.2. Le rapport caractristique (rSO4 / r Cl-)
5.3.2.3. Le rapport caractristique (r HCO3 / r Cl-)
5.4. Classification des eaux
5.4.1. Classification des eaux suivant la mthode de STABLER
5.4.2. Reprsentation graphique des rsultats
5.4.2.1. Taouzient
5.4.2.2. Kheirane
VII- impact socio-conomique
1. Approche socio-conomique
1.1. Kheirane
1.1.1. TAMDEKIT
1.1.1.1. Population rsidente
1.1.1.2. Lactivit conomique
a- Lemploi
a.1.Secteur agricole
a.2.Le chmage
1.1.1.3. Les accs et les voies de desserte
1.1.1.4. Rseaux
1.1.1.5. Ressources hydriques existantes
1.1.2. OULED SI SLIMANE
1.1.2.1. Population rsidente
1.1.2.2Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.Secteur agricole
a.2.Le chmage
1.1.2.3. Rseaux
1.1.2.4. Ressources hydriques existantes
1.1.3. BOUZENDAGUE
1.1.3.1. Population rsidente
1.1.3.2. LActivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
a.2.Le chmage
1.1.3.3. Les accs et les voies de desserte
1.1.3.4. Rseaux
1.1.3.5. Ressources hydriques existantes
1.1.4. TAGHERBIT
1.1.4.1. Population rsidente dans la localit
1.1.4.2. LActivit conomique
a. Lemploi
a.1.Secteur agricole
a.2.Secteur tertiaire
a.3.Le chmage
1.1.4.3. Les accs et les voies de desserte
1.1.4.4. Rseaux
1.1.4.5. Ressources hydriques existantes
1.2. Taouzient
1.2.1. TABAALIT

125
125
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126
126
127
127
127
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135
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139
139
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142
142
142
143
143

1.2.1.1. Population rsidente dans la localit


1.2.1.2. Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
b. Le chmage
1.2.1.3. Les accs et les voies de desserte

1.2.1.4. Rseaux
1.2.1.5. Ressources hydriques existantes
1.2.2. TABELBELT
1.2.2.1. Population rsidente dans la localit
1.2.2.2..Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
1.2.2.2. Les accs et les voies de desserte
1.2.2.3. Rseaux
1.2.2.4. Ressources hydriques existantes
1.2.3. MEZOUAT
1.2.3.1. Population rsidente
1.2.3.2. Les prvisions daccroissement de la population
1.2.3.3. Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
a.2.secteur tertiaire
b. Le chmage
1.2.3.4. Les accs et les voies de dserte
1.2.3.5. Rseaux
1.2.4. BIR EL GABSIA
1.2.4.1. Population rsidente
1.2.4.2. Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
b. Le chmage
1.2.4.3. Les accs et les voies de dserte
1.2.4.4. Rseaux
1.2.5. TAFRENT
1.2.5.1. Population rsidente
1.2.5.2. Lactivit conomique
a. Lemploi
a.1.secteur agricole
b. Le chmage
1.2.5.3. Les accs et les voies de dserte
1.2.5.4. Rseaux
1.2.5.5. Ressources hydriques existantes
Conclusion Gnrale
Bibliographie
Rsum
Liste des figures

143
144
144
144
145
145

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146
146
146
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147
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148
148
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150
150
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151
151
151
151
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153
153
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154
154
154
154
155
155
157
159
161
165

Introduction Gnrale

Comme se titre lindique, le but du prsent travail est ltude : Gophysique et


Hydrogologique de deux cas dans la rgion de Khenchela, et qui sont Taouzient et Kheirane.
En principe, leau est trs rpandue et renouvelable. Elle pourrait cependant manquer, car
elle souffre de jouer, au niveau des socits, un double rle, celui la mme lui assign la nature au
sein des organismes biologiques.
Actuellement, il devient de plus en plus difficile de satisfaire la soif collective des hommes,
de lindustrie et de lagriculture sans porter atteinte aux ressources limites deau douce.
Depuis les deux dernires dcennies, notre pays a connue un important taux durbanisation
et un dveloppement industriel considrable, dont les rserves en eaux de surface et souterraines
sont trs insuffisantes.
Khenchela compte tenu de la position gographique et des conditions climatiques est
lexemple mme des villes algriennes devant faire face linsuffisance et la pollution de ces eaux
superficielles et souterraines. Devant cette situation, la mobilisation des quantits deau importantes
et la prservation de leur qualit, deviennent un enjeu trs important pour le dveloppement local et
la satisfaction des demandes qui ne cessent de crotre, surtout que la rgion connat un
accroissement dmographique important, un essor conomique florissant tous azimuts et une
augmentation des surfaces irrigues conjugues une scheresse persistante.
Dans cette optique sinscrit notre travail qui consiste mettre jours les potentialits
hydriques de la rgion par une approche quantitative et qualitative des eaux, de chercher dautres
horizons de captage et de proposer de nouveaux sites dexploitation pour limplantation dventuels
ouvrages hydrauliques.

Chapitre -ICadre gographique

10

Chapitre -I- Cadre gographique


I.1.Situation et caractristiques physiques (Figure N 1) :

La rgion de Khenchela est situe lextrmit Nord oriental du massif des Aurs, 120
Km au Sud-Est de Constantine.
La partie montagneuse situe au Sud-Ouest de Khenchela, constitue langle Nord oriental du
quadrilatre pliss aursien et correspond une succession danticlinaux et synclinaux de direction
gnrale NNE-SSW NE-SW.
Notre secteur dtude est divis en deux :
-Au Nord du massif, on a Taouzianet limite par les coordonnes Lambert :
x1 : 859 km
y1 : 241 km
x2 : 883 km
y2 : 251 km
Les localits importantes dans ce secteurs sont : Tabaalit ; Tabelbelt ; Mezouat ; Bir Guabsia et
Tafrent.
-Au Sud du massif, on a la rgion de Kheirane (daira de Chechar), limite par les coordonnes
Lambert :
x1 : 883.km
x2 : 905 km

y1 : 201 km
y2 : 215 km

Les principaux sites sont les suivants : Tamdkit ; Ouled Si Slimane ; Bouzendague et Tagherbit, ces
quatre localits sont situes au SW de la ville de Khenchela environ de 50 km.

I.2.Climat et vgtation :

La rgion de Khenchela fait partie des hauts plateaux constantinois, et caractrise par un
climat semi-aride avec un hiver froid et t sec et chaud avec des prcipitations annuelles comprises
entre 300 et 450 mm/an et une temprature moyenne annuelle de 14 C.

I.3.Dcoupage administratif (Figure N 2) :

La wilaya de Khenchela compte 21 communes regroupes en 7 dara (Figure N 2), le


tableau suivant les diffrents dara et leurs nombres de communes :

11

Touffana

Taouzient

khenchela
3950'

Les Aurs

Khierane
Dj.Jahfa

Figure N1 : Image satellitaire de la rgion dtude (source NASA world wind).

12

13

Daras
Khenchela (chef lieu de dara et de wilaya)
Babar
El Hamma
Ain Touila
Kais
Bou Hamama
Chechar
Ouled Rachech

Nombre de communes
1
1
4
2
3
4
4
2

Superficies
32 km2
3935 km2
852 km2
420 km2
466 km2
1288 km2
2066 km2
656 km2

Tableau N1 : les diffrents daras de Khenchela avec les superficies


I.4.Aperu gomorphologique (Figure N 3) :
I.4.1.Kheirane :
La zone dtude situe entre Babar et Chachar dune superficie denviron de 100 km2, et
caractrise par une topographie relativement plane.

La dpression prsente une altitude moyenne de 1100 m, quant la zone de relief, elle
atteint une altitude de 1480 m.

Cet ensemble une direction NE-SW, cest une zone dont la plus grande partie est comprise
entre la route nationale : RN n 83 et le relief montagneux allant du Dj.Ifamne au Sud jusquau
Dj.El Marked au Nord.

I.4.2.Touffana :

Les sites TABAALIT, TABALBELT et MEZOUAT sont situs environ 6 Km de


Touffana au bas du Djebel Mezouat quand aux sites TAFRENT EL GHARBIA et BIR EL
GUEBSIA on les trouve sur lautre versant, au piedmont du Djebel Chelia (Flanc nord de Chelia).

Cette zone est caractrise par une topographie accidente avec une altitude atteignant 1450 m
Tafrent El Gharbia, ce qui rend laccs relativement difficile.

14


TAOUZIENT

Dj. Chlia

Dj. Ichemoul

KHEIRANE

Figure 3 : Carte hypsomtrique de lAurs septentrional (source : thse Ben Abs Chaouki).
Lgende :
(Classes daltitudes)

15

Chapitre IICadre gologique

16

Chapitre II- Cadre gologique

II.1.Historique des travaux gologiques dans la rgion :


Les principaux travaux qui ont concernant le massif de lAurs peuvent tre rpartis en deux
grandes priodes lintervalle desquelles se place luvre de R.Laffitte (1939).
La priode de prcurseurs :
De trs nombreux auteurs ont marqu par leurs travaux ltude gologique de cette rgion,
ces travaux dbutent par des rapports et des comptes-rendus faits par des officiers franais amateurs
de gologie.
Ds 1849, FOURNEL, dans sa description de la province de Constantine mentionne des
fossiles quil attribue au Crtac infrieur et qui en ralit correspondent des formes qui plus tard
se sont avres plus rcentes (Crtac suprieur).
A peine la notion dtage qui a t propose par dORBIGNY, que COQUAND. (1862)
lutilise dans le massif de lAurs o il reconnat le Cnomanien, le Turonien et le Snonien.
PERON, est lauteur dune description gologique de lAlgrie (1883) couvrant ltage
Tithonique dont une partie concerne le secteur qui stend de Batna El- Kantara. Il reprend son
compte des subdivisions introduites par COQUAND mais en introduisant la notion de facis.
Les membres de la socit gologique de France, au cours de la runion extraordinaire en
Algrie (1896) visitent les affleurements crtacs entre Batna et El Kantara ; FISHEUR y rcolta de
trs nombreux fossiles. La mme anne PERON, fait connatre les ammonites du Crtac suprieur
dAlgrie.
Dans sa thse consacre ltude gologique de la rgion du Hodna et du plateau Stifien,
SAVORNIN (1920, p.246), attribue un millier de mtre aux couche du Cnomanien et du Turonien
de la dpression de Batna.
II.1.2.Luvre fondamentale de R.LAFFITTE (1939) :
Sa thse dtat et accompagne dune esquisse gologique de lAurs au 1/200 000. Elle
constitue la premire synthse moderne sur la srie sdimentaire de ce massif. Cest une uvre
fondamentale sur laquelle se sont appuys tous les travaux gologiques postrieurs.
II.1.3.La priode des recherches rcentes :
Les travaux ultrieurs entre 1939 et 1986 sont surtout axs sur la gologie structurale ; alors
que les tudes stratigraphiques sont plus rares.
L.GLANGEAUD (1951), avec pour objectif les grands traits structuraux de la mditerrane
occidentale, dfinissait les failles transversales ou gosutures dissquant le bti Nord-Africain.
GUIRAUD (1973) dans sa thse dtat poursuit galement un but structural et
palogographique dans la rgion hodnenne et ses zones limitrophes (Aurs et monts de Batna).

17

Lintroduction de la micropalontologie avec les Ostracodes comme


biostratigraphique revient DONZE (1973-1974), dans le Sud-Ouest constantinois.

outil

Les travaux de VILA (1980), ne concernant que peu les monts de Batna. Les recherches de
BUREAU (1986) interprtent lvolution de ces monts par la thorie des blocs basculs.
Les travaux de KAZI TANI (1986), sont fort intressants ; ils traitent le cadre structural,
apportent une analyse squentielle et une synthse palogographique pour toute lAlgrie du Nord.
II.2.Les grands traits gologiques de lAtlas saharien :

LAtlas Saharien est un sillon msozoque qui sest form la priphrie sud de la plate
forme pi hercynienne W. Wildi (1983), sa structure tectonique actuelle est due au plissement alpin.

LAtlas Saharien est compos de trois faisceaux de plis organiss en chelons et formant du
SW vers le NE ; les Monts des Ksours, le Djebel Amour, les Monts de Ouled Nail, les Aurs et les
Monts de Mellgue. (Figure 4) et fond plat (Flamand, 1911). Lorientation de ces plis est ENEWSW dans la rgion des Nemenchas et dans les Monts de Mellgue.

LAtlas saharien est bord par deux accidents majeurs ; laccident Nord Atlasique et
laccident Sud Atlasique.

II.2.1.1. Laccident Nord Atlasique :

Il sagit dune suite danticlinaux et de synclinaux coffrs flanc sud trs redress
Cet accident de socle se manifeste dune manire irrgulire en affleurement. Il apparat localement
au niveau des Monts des Ksours sous forme de relais de direction NE-SW (Cornet, 1952) et sous
forme dun accident E-W dans la rgion de Boussada. Laffite (1939), linterprte comme une faille
bordire qui spare les Hauts Plateaux de lAtlas Saharien. Cornet (1952) puis Guiraud (1973,
1990) subdivisent lAtlas Saharien en deux zones: pr-atlasique et atlasique sensu-stricto.
Cet accident a fonctionn plusieurs reprises pendant lhistoire de la chane alpine; au Jurassique,
au Crtac et lEocne moyen et mme postrieurement (N. Kazi-Tani, 1986).

II.2.1.2. Laccident Sud Atlasique :

18

Il court dAgadir au Maroc jusqu Gabs en Tunisie. Il spare lAtlas Saharien de la Plateforme saharienne, et est constitu de plusieurs tronons organiss en relais et de significations
diffrentes. Laffite (1939) dfinit la nature de cet accident comme tant une bande forme dune
srie de flexures se relayant dOuest en Est.
Selon Kazi-Tani (1986), cet accident aurait fonctionn au moins depuis lOrdovicien, jusqu
lactuel. La manifestation des derniers jeux tectoniques est trs rcente: elle est postvillafranchienne en Tunisie et post-pliocne sur la bordure aursienne (Rolland, 1890).

Pour la partie tunisienne Castany (1954) prcise lge trs rcent des rejeux tectoniques
post-villafranchiens et son prolongement de Gabs Tripoli en Lybie. Il donne aussi lampleur du
rejet de la faille de Gafsa qui atteint 2000 m. Il mentionne enfin une fosse subsidente, au Nord du
Chott El Jerid, quil compare la fosse sud-aursienne dcrite par Savornin en 1930. Bettahar
(2000), dans son tude sur un tronon de laccident de laccident Sud Atlasique El Kohol, dans le
rgion de Brzina (Atlas Saharien occidental), a dcel les traces de trois phases affectant cet
accident (Crtac suprieur, Eocne suprieur et Mio-Pliocne).

II.2.2. Gologie de lAurs (Figure N 4) :

Les sries les plus anciennes connues actuellement dans la rgion sont dates du Trias, qui
nexiste jamais en stratigraphie normale et naffleurent qu la faveur des diapirs.

Les dpts les plus rcents (dpts quaternaires) comblent les valles contemporaines,
forment des boulements dluviaux sur les pentes et les cnes de djections dans les embouchures
de plusieurs Oueds.

Entre ses termes limites se place une srie concordante du jurassique suprieur lEocne
qui constituent lessentiel du matriel rocheux des Aurs form par des calcaires et des terrignes.
Aprs la phase Luttienne majeure, les dpts deviennent surtout continentaux a lexception de
ceux du Miocne (Guiraud 1973).

19

II.3.Gologie locale :
De point de vue gographique, on peut distinguer dEst en Ouest les monts suivants :
Les monts de Nememchas, les Aurs, le mont de MZab, Dj.Boukahil, les monts de Ouled Nail,
Dj.Amour, les monts des Ksours et Dj.Grous.
Dans la rgion des Aurs se succdent du N-O au S-E les plis suivants :
-lanticlinal du Dj.Amrane.
-le synclinal de Touffana correspondant au bassin miocne de Timgad.
-lanticlinal du Dj.Chelia.
-le synclinal du Dj.Aurs.
-lanticlinal du Dj.Khenchela situ au S-E.
Notons que lanticlinal du Dj.Chelia et le synclinal du Dj.Aurs sont des plis coffrs.

20

II.3.1.Bassin de Timgad (Figure N5) :


Immdiatement au Nord de lAurs, presque depuis Batna et jusqu Khenchela, le Miocne
forme une srie daffleurements continus, constituants les contreforts Nord du massif (R.Laffitte,
1939).

II.3.1.1.Le synclinal de TOUFFANA :


La lithostratigraphie, ainsi que la tectonique de cette unit t tablie partir de la carte
gologique de Touffana au 1/50 000e, et sa notice explicative par J.M.Vila, dition Sonatrach.

II.3.1.2.Dscription lithostratigraphique :
A. Quaternaire
Le quaternaire recouvre la majeure partie de la plaine de Touffana et par extension celle de
Rmila situe plus lest. Le bassin tant ferm, il a recueilli tous les produits de lrosion des
reliefs environnants. La sdimentation est en majeure partie argileuse et marneuse ; avec une
proportion importante de gypse. On y trouve galement des intercalations de : graviers, sables et
poudingues peu pais.
Enfin notons au sud de la plaine et bordure du massif du Chlia, une crote calcaire blanche
recouvre les diffrentes formations.
B. Miocne :
Le Tortonien suprieur continental : Il est constitu dargiles silteuses beiges et rouges et de
grs. Ces formations sont visibles dans les ravinements dans les alentours de Touffana. Lensemble
argilo grseux pais de 300 400m.
Le Tortonien grseux blanc et grossier : Cette formation est discordante et peut reposer
directement sur le crtac suprieur, notamment la terminaison nord de lanticlinal du Chlia. Elle
est compose de grs blancs grossiers. Cette formation a une puissance denviron 300m.
Le Langhien-Serravalien : Il sagit de marnes, biomicrites et grs blancs. Cet ensemble est
fortement discordant sur le crtac moyen et suprieur.
LAquitano-Burdigalien : Cest un ensemble constitu dargiles, dargiles silteuses rouges et
de grs.
C. Crtac :
Le Campanien : Il est constitu de marnes noires. Sur le flanc nord de lanticlinal du Chlia
170m de marnes noires sont bien visibles, elles contiennent quelques intercalations de calcaires ocre
lgrement phosphats.

21

55
22

Le Santonien : Il sagit de marnes gris-bleu et calcaires inocrames. Cet tage affleure sur
le flanc nord de lanticlinal du Chlia. Lpaisseur de ltage atteint 250m.
Le Coniacien : Constitu dalternances de marnes grises et de marno-calcaires inocrames.
Sa rpartition est analogue celle du Santonien et son paisseur est de 150m.
Le Turonien moyen et suprieur : Constitu dalternances de marnes beiges et de
calcaires zoognes noduleux. Il constitue une des barres de la terminaison de lanticlinal du djebel
Chlia. Son paisseur est de150m de calcaires noduleux riches en dbris de mollusques et de
marnes beiges.
Le Turonien basal : Il sagit de marno-calcaires bitumineux en plaquettes et alternances de
marnes bleues. Son paisseur atteint 200m.
Le Cnomanien suprieur : Il est constitu de calcaires marneux gris-bleu cassure noirtre.
Dans lanticlinal du Chlia, le sommet de cette srie est franchement calcaire.
Le Cnomanien moyen : Constitu de 150m de marnes grises avec de petites
intercalations calcaires. Il est prsent dans lanticlinal du Chlia.
II.3.2.Le synclinal de Ouled Rechaich (Figure N6) :
Cette structure est visible sur la carte gologique de lAurs au 1/200 000e, tablie par
R.Laffitte (1939). Ce synclinal, prend naissance la bordure Saharienne sous forme dun petit
synclinal appel aussi synclinal de Tarhlicia ; occup par locne infrieur. Aprs une surlvation
daxe importante, il forme entre deux lignes : lune allant de Ich Merzou Djellal, et lautre trs
loin en direction de Tbessa, une cuvette de terrains ocnes, allonge sur prs de 100 km.
Les calcaires durs de locne infrieur jouent le rle orographique jou par les calcaires
maastrichtiens dans lAurs central.
Labaissement de la rgion la fin de loligocne a permis au Miocne doccuper le centre
du synclinal, ou se formrent les couches lagunaires que lon observe aux environs de Fridjou. Ce
synclinal est donc de formation ante miocne et orient SO/ NE.
Les mouvements post pliocne ont ports ce synclinal son altitude actuelle et provoqu le
creusement de gorges qui entament profondment son bord sud ; notamment les mandres encaisss
de oued Taberdga et oued Ounrhal.

23

Touffana
khenchela

Khierane

Les Aurs

Biskra

Echelle : 1/200.000e

Figure N06 : Carte gologique de lAurs (R.Laffite, 1939)


24

.
-Quaternaire q : qd : dunes; qc : cailloutis; A : boulis
1- cones de djection torrentielles 2-alluvions anciennes et rcentes.-Pliocne p : * poudingues.- *Sables grossiers.
-Pontien sup m3 : * Grs sableux bruns.
- Pontien inf m2 : *Marnes ; Grs et Sables rouges.
*1: Calcaires; 2: Marnes; 3:Calcaire ; Grs ; Mollasses ; 4:Sables;
-Miocne inf marin m 1 : 5 : Alternances de sables marins grs et marnes rouges.
-Oligocne o: *Marnes rouges gypse ; Grs, Conglomrats et brches.
- Luttien e I-II: *Marnes blanches avec bancs calcaires et gypseux; localement phosphates
dans la partie Sud-est.
-Londinien eIII :* calcaires massifs.
-Palocne e V-IV :*Marnes blanches ; calcaires ; localement gypses et phosphates.
-Danien c9 : marnes noirs ; localement phosphates.
- Maastrichtien cb8 : 1-calcaires 2-marnes noirs ou marnes crayeuses
-Companien c8a : marnes noirs, marnes crayeuses; la base, localement ,gypse.
-Coniacien et Santonien
-Turonien c

c7 : marnes et calcaires.

:1-calcaires rudistes (rcifs). 2- calcaires et marnes (rudistes isoles).

-Cnomanien c5-4 : 1- dolomies. 2- calcaires (localement gypse). 3-marnes et marnocalcaires.


-Albien c 3-1: 1- grs et marnes rouges, verts ;
2- marnes, calcaires, grs, flysch localement phosphates.
Aptien C I-II : 1-grs et marnes rouges, verts ; 2-calcaires, dolomies, marnes, grs. --Barrmien c III: 1- grs, graviers, marnes rouges, verts;

2-grs blancs.
3-calcaires et calcaires grseux
-Hauterivien c IV : Calcaires pisolithiques ; calcaires grseux, grs.
-Valanginien c v : marnes Ammonites ; pyriteuses, calcaires et grs.

-Portlandien et Berriasien J7 : 1-dolomies 2-calcaires et calcaires marneux.


-Kimeridgien sup J6b : marnes et calcaires marneux.
- Kimeridgien inf J6a : brches calcaires.
-Toarcien I4 : schistes.
-Lias l1 :

dolomies gnralement brchooides


-Trias t : 1- sel gemme 2- gypses , marnes cargneules, sables ,dolomies.
25

II.3.2.1.Dscription lithostratigraphique :
A. SENONIEN et DANIEN :
Le Snonien est prsent dans tous les synclinaux de lAurs. Trs pais, il occupe en
affleurement de trs grandes surfaces. La partie suprieure de ltage forme de calcaires massifs,
est reprsente par des crtes immenses, telles que Djebel Mahmel qui culmine 2321m.
Parmi ses principaux affleurements on cite ceux du Djebel Chechar. Dans le Snonien nous
admettons donc les sous tages classique :
-Coniacien
-Santonien
-Campanien
-Maastrichtien
La meilleure coupe de la partie suprieure du snonien c'est--dire : campanien et
maastrichtien est visible Djellal situe 20 km au sud de Tamdakite. Elle se prsente ainsi :
1- calcaires crayeux blanchtres bryozoaires avec des intercalations de marnes noires
lpaisseur atteint 180m.
2- marne noires ostrea. Sur 50m.
3- calcaires massifs sur 2m.
B. EOCENE INFERIEUR et MOYEN :
Au Danien, succdent en concordance, des couches marno-calcaires, dans lesquelles
sintercalent des couches lacustres et des couches rouges. Cest dans le Djebel Chechar quon
observe les affleurements les plus tendus.
Locne infrieur et moyen du synclinal de Ouled Rechaich, peut facilement tre dcrit au
voisinage de Djellal, il se compose ainsi :
1- marnes blanches avec parfois de petits bancs gypseux dune paisseur de 60m.
2- alternance de marnes blanches et calcaire marneux sur 20m.
3- alternance de marnes et calcaire dur sur 20m.
4- alternance de calcaire et marnes avec du silex sur 5m.
5- alternance de marnes blanches et calcaire marneux sur 50m.
6- calcaires massifs silex sur 60m.
7- marnes jaunes grseuses sur 5m.
C. EOCENE SUPERIEUR et OLIGOCENE :
Au dessus des dernires couches de locne moyen, se sont dposes des couches de
nature trs varie ; mais toujours rouges. Les facis les plus rpandus sont visibles le long des
valles creuses par les oueds et se prsentent comme suit :
1- Marnes rouges sur 5m.
2- Marnes rouges grseuses sur 10m.
3- Alternance de marnes rouges et poudingues lments calcaire sur 50 60m.
4- Poudingues rouges lments grseux, calcareux ou dolomitique sur 50 60m.
D.MIOCENE INFERIEUR :

26

Il est constitu par des alternances de :


1- sables.
2- Grs.
3- Marnes rouges et vertes.
II.4.Analyse tectonique et structurale :
Les fractures sont nombreuses dans lAtlas saharien avec des directions variables et
groupes gnralement en trois familles (R.Guiraud, 1973) :
1-N-S et NE-SE : reprsents par des dcrochements snestres.
2-EO : dcrochements snestres et dextres.
3-NO-SE : dcrochements snestres et dextres.
II.4.1.Les principales phases tectoniques :

Les diffrentes phases tectoniques majeurs ayant affect la rgion d'tude; ont t tabli
chronologiques et caractrisent l'ensemble des dformations qui se sont succdes au cours de la
priode qui va du crtac au plio-quaternaire, de la phase la plus ancienne la phase rcente.

II.4.1.1.La phase aptienne :

Cette phase, abondement localise, correspondrait vraisemblablement la manifestation de


rejeux verticaux dimportants accidents anciens du socle , durant laptien infrieur, en provoquant
des montes diapiriques dont la plus ancienne produit un dveloppement rcifal allong suivant une
direction gnrale N 20-26 E

II.4.1.2.La phase emsherienne :

Cette compression

N-S

dge snonien est lorigine du plissement E-W

et de la

ractivation des anciennes failles normales N45_60 E en dcrochement et des failles inverses
(Villa 1973) ce plissement E-W est associ la mise en place de surface dmersion qui se
manifeste par des dpts brchiques (Djebels Knif et Krouma ) dont la plus part des lments ont
t emprunts aux formations triasiques, ils tmoignent ainsi de mouvements locaux de faibles
amplitudes qui seraient amorcs en avance sur l' orogense ds la fin du Luttien, ceci nous amne
constater que par endroit, le diapirisme semble s' effectuer d une manire presque continue par

27

cascade ascensionnelles la faveur de la zone structurale faible lie a des pressions tectoniques, ces
dpts rcifaux se dveloppent suivant la direction N20 E N-S (Knif et Chettaia).

II.4.1.3.La phase post luttienne antburdigalienne :

Cette phase orognique est dcrite par plusieurs auteurs (Savornin (1920), Laffitte (1939),
elle s'est dclenche ds le Luttien suprieur comme lattestent les dpts laguno-continentaux et
conglomratiques rouges, mais son paroxysme se produit au cours de lOligocne et du Miocne
basal (Aquitano -Burdigalien) en affectant lensemble de lAlgrie du nord, elle plisse et dforme
profondment les Aurs selon une direction gnrale N45 E.
Cette phase engendre des plis droits axe allong et suivi de synclinaux fond larges, par
lintermdiaire de failles directionnelles dplacement vertical et enfin le rejeux et lamplification
des accidents anciens accompagns de nouvelles montes triasiques orientations N45 E (Djebel
Krouma).

Au Miocne,l' ensemble de la rgion subit la transgression de la fin du Burdigalien


(Langhien -Serravalien ) juste aprs un mouvement positif relativement important , qui repousse la
mer vers le nord et fait merger des endroits considrables reprsents par des dpts grseux
discordants sur le Miocne et le Crtac .

Les dpts de marnes et dargiles gypsifres du Turonien, tmoignent dun retour hsitant
de la mer mais sans discordance apparente en ne dpassant par le nord des Aurs

II.4.1.4.La phase alpine :

Elle est lorigine dun raccourcissement N-S denviron 250Km (Villa 1980) dge post
Tortonien. Elle est responsable de la transformation du pli droit monophas en pli coffr, du style
Jurassien, trs souvent biaxe influenc toujours par la direction N45E mais en imprimant une
direction intermdiaire N60-70E. Cette priode, est aussi matrialise par lexistence de faisceaux
de failles dlimitants des compartiments dorientation gnrale N80-90E relays par ceux de
direction N45-50E; crant ainsi le style en (baonnette) ; les failles consquentes sont
dcrochantes, rgulirement dextre de direction N120-140E ( J.M.Villa 1980 ).

28

Chapitre -IIIHydroclimatologie

29

Chapitre -III- Hydroclimatologie


III.1.Eaux de surfaces

III.1.1.Introduction :
Dans les rgions semi-arides et arides, les prcipitations, tant caractrises par de fortes
irrgularits, ont gnralement des dvastateurs et nfastes travers les crues des cours deau. Ces
oueds qui ne prsentent pas dcoulement prennes sont, en fait, la principale origine de
lalimentation des aquifres.
Le rgime pluviomtrique des cours deau est en fonction du rgime de la pluviomtrie. Ces cours
deau se caractrisent par un rgime torrentiel et se manifestent dans de courtes dures. Les apports
sont trs variables dune anne lautre.
Une partie importante de leau de ces cours deau est vapore et le reste alimente les
aquifres souterraines. Ces coulements qui sont diffus sur les flancs des reliefs deviennent
concentrs au niveau des oueds. Les eaux prcipites sur les hauteurs septentrionales (Atlas
saharien et Aurs), sont achemines vers les zones basses (Gart Tarf et Chott Melghrir).
La vitesse dcoulement des eaux et la vitesse de propagation des crues sont,
essentiellement, en relation avec la pente hydrographique.
III.1.2.Rseau hydrographique :
III.1.2.1.Bassin versant de lOued Boulfreis (07-06) (Figure N 7):
Le bassin versant de Oued Boulfreis, couvre une superficie de 960 km2 (A.N.R.H). Cest le
cours deau le plus important du bassin versant (figure N7). LOued Boulfreis reoit plusieurs
oueds : Taarist, Melah, Meroui, Martoum et Taouzteni provenant du flanc Nord de lAurs. Il est
orient SO-NE, il subit des dviations locales et passe par le chott El Maleh et se jette finalement
dans le Gart El Tarf.
III.1.2.2.Bassin versant de loued El Arab (06-18) (Figure N 8) :
Sur le flanc Sud des Aurs, lOued El Arab qui collecte des affluents issus des massifs Sud
des Aurs, et qui sont : O.Habbs, O.Bou Maaguet et O.Ounrhal. Il est orient NE-SO, et se jette
dans le chott Melrhir.

30

Figure N7 :

31

32

Figure N8 :

III.1.3.CONCLUSION :
Le bassin versant des hauts plateaux constantinois est caractris par un rseau
hydrographique important avec la prsence de plusieurs chotts (le plus important cest Gart El
Tarf). Lcoulement est important dans la priode des crues. Les Oueds les plus importants sont :
Oued Boulfreis, Oued Chemora et Oued El Madhar.
Le bassin versant de Chott Melghrir couvre une superficie de 68750 km2 et un primtre de
1724 km. Il draine un important rseau hydrographique dont lcoulement est activ le plus souvent,
lors des crues. Les Oueds les plus importants sont lOued El Arab, et lOued Djedi avec une
longueur de 500 km et Oued Biskra qui draine les eaux des massifs aursiens.

33

Chapitre -IVCadre gophysique

34

III.2.Climatologie
III.2.1.Introduction :
Ltablissement dun bilan hydrique ncessaire pour estimer le taux de recharge dun
systme hydraulique passe imprativement par la connaissance des facteurs climatiques tels que la
pluie, lvapotranspiration, lcoulement et linfiltration.
Le relief caractris par les derniers chanons de lAtlas saharien et formant une barrire aux
influences mditrannennes accentue les contrastes climatiques entre lAtlas saharien et la plate
forme saharienne.
Les aires climatiques semblent, donc se superposer sur les grands ensembles morphostructuraux.
Ainsi, les derniers chanons de lAtlas saharien marquent la limite du climat aride.
Notre zone est couverte par plusieurs stations dobservations et de mesures (stations de
Touffana, Yabous, Chelia, Bouhmama et Foum-Toub). On a utilis les donnes de la station
pluviomtrique de Touffana (donnes A.N.R.H), pour les prcipitations du fait quelle prsente une
priode largement suffisante (75 ans), allant de 1929 jusqu 2004. Pour les tempratures on sest
rfr aux donnes de loffice national de la mtorologie (O.N.M), et par prsence des lacunes au
niveau des mesures sur les stations de la rgion, jai choisie une station dont les conditions
climatiques sont pratiquement analogue (station la plus proche et la plus complte), cest la station
de Batna et sur une priode de 34 ans.
III.2.2.Les paramtres climatiques :
III.2.2.1.Les prcipitations :
La prcipitation est la totalit de la lame quantifie par la pluviomtrie, elle est dorigine
diverse ; pluie, neige, gle, etc..
Mois

31.7
P (mm)
Moyenne
mensuelle

Jet

Total
(mm)

28.2

21.5

24.1

27.6

28.9

34.1

37.7

33.4

18.0

5.6

10.7

301.5

Tableau N 2 : Moyenne mensuelle des prcipitations en (mm),


Station de Touffana (1929-2004).
Daprs le tableau ci-dessus, on remarque que :
-le mois dAvril est le mois le plus pluvieux avec une moyenne de 37.7mm.
-le mois Juillet est le mois le plus sec avec 5.6mm.
Les monts de Khenchela reoivent des prcipitations neigeuses, ces derniers provoque une
diminution de la temprature et favorisant au maximum linfiltration de leau dans le sous sol.

35

40
35
30
25
prcipitations 20
15
10
5
0
S

Jet

mois

Figure N 9 : Histogramme des prcipitations interannuelles


Station de Touffana.
III.2.2.1.1.Rpartition moyenne annuelles des prcipitations :
La rpartition spatiale des prcipitations, donne par la carte des prcipitations moyennes en
Algrie ralise par lAgence Nationale des Ressources Hydrauliques (A.N.R.H, 1993). Cette carte
au 1/500.000e.
Les traits essentiels qui sen dgagent, montrent globalement une rpartition dcroissante des
prcipitations, du Nord vers le Sud et de lOuest vers lEst.
La pluviomtrie varie de 2000 mm sur les reliefs et aux bordures de la mditerrane jusqu 600
mm au niveau des hautes plaines, puis diminuer jusqu 100 mm la limite du sahara.
La zone dtude prsente une prcipitation varie entre 300 et 450 mm/an.
III.2.2.2.La temprature :
La temprature est un facteur important conditionnant lestimation du dficit dcoulement.
Le tableau ci-dessous montre les moyennes mensuelles des tempratures pour une priode de 34
ans.
O

Jet

Total
(C)

paramtres
Tmin (C) 13.5

8.6

4.1

1.9

0.7

1.8

2.9

5.6

9.3

13.9

17.0

17.0

8.00

Tmax (C) 26.6

19.8

13.8

11.1

10.1

11.0

14.1

17.4

21.8

28.9

33.0

31.8

20.00

Tmoy (C) 20.05

14.2

8.95

6.5

5.4

6.4

8.5

11.5

15.55

21.4

25.0

24.4

14.00

Mois

Tableau N 3: Moyenne mensuelle des tempratures en (C),


Station de Batna.

36

Lanalyse du tableau nous permet de tirer :


-le mois le plus chaud, est le mois de Juillet ; avec une moyenne de 25 C.
-le mois le plus froid, est le mois de Janvier ; avec une moyenne de 5.4 C.
-la temprature moyenne annuelle est de 14 C.
On remarque aussi, un important cart des tempratures de lair entre le jour et la nuit et dune
saison une autre. Il y a aussi une large variation entre les moyennes minimales et maximales, dont
lcart est de 12 C.

25
20
15
tempratures
10

Tmoy (C)

5
0
S

Jet

mois

Figure N10 : Moyenne mensuelle des tempratures en (C),


Station de Batna.

III.2.2.2.1.Dtermination de la priode sche, et humide (diagramme Ombro-Thermique)


(figure N 11) :
Daprs la courbe Ombro-thermique, on peut distinguer la priode humide de la priode
sche.
Selon Gaussen une priode sche est une priode pendant la quelle les prcipitations totales
infrieures ou gales au double de la temprature : P 2T priode sche.
Une priode humide est une priode pendant la quelle les prcipitations totales gales au double de
la tempratures : P=2T
Avec ; P : prcipitations moyenne mensuelle en mm.
T : temprature moyenne mensuelle en C.
Le diagramme de Gaussen, fournie une reprsentation plus concrte du climat au cours de lanne.

37

60

50

50

40

40

30

30

20

20

10

10

0
S

Jet

P (mm)

T (C)

P (mm)

60

T ( C )

Figure N11 : Diagramme ombro-thermique de Gaussen


Lanalyse du diagramme nous permet de distinguer :
-une priode de scheresse de cinq mois, allant du mi-Mai jusqu mi-Octobre, elle concide
avec la priode la plus chaude (t).
-une priode humide plus longue, de sept mois et qui commence du mi-Octobre et se
prolonge jusqu le mi-Mai, alors que cette priode correspond essentiellement lHiver et le
printemps avec un taux maximum gale 34.89 % et le tableau suivant montre les prcipitations
saisonnires.

saisons
Mois
Prcipitation
(mm)
Prcipitation
(%)

Automne
S
O
N
81.4
26.99 %

Hiver
J
80.6
26.73 %

Printemps
M
A
M
105.2
34.89 %

Et
Jet
34.3

11.37 %

Remarque :
Il faut signaler que la lame deau prcipite durant la priode sche, provient des pluies dues
essentiellement des orages.
III.2.2.3.Le vent :
Les vents sont caractriss par leurs direction, leurs vitesses et leur intensits, dans notre
rgion les vents prdominants sont de direction Nord-Ouest qui soufflent surtout en hiver apportant
des pluies, et Sud-Ouest (sirocco) cest le vent chaud et sec qui engendre des fortes
vapotranspirations, dont la vitesse moyenne est de 2.7 m/s.

38

III.2.3.Relation temprature prcipitation :


III.2.3.1.Humidit du sol : Mthode DERVERTE :
Le rapport P/T, tabli mensuellement a pour but de connatre lvolution de lhumidit du
sol, il permet de dfinir quatre types de rgime :
p/t < 1: Rgime trs sec ;
p/t < 2 : Rgime sec ;
2 < p/t < 3 : Rgime subhumide ;
p/t > 3 : Rgime humide ;
Le tableau suivant montre les rapports p/t mensuels, et les rgimes correspondant.

Mois

Jet

paramtres
31.7
P (mm)

28.2

21.5

24.1

27.6

28.9

34.1

37.7

33.4

18.0

5.6

10.7

T (C)

20.1

14.2

9.0

6.5

5.4

6.5

8.5

11.5

15.6

21.4

25.0

24.4

P/T

1.57

1.98

2.38

3.7

5.11

4.44

4.01

3.27

2.14

0.84

0.22

0.43

Tableau N 4: Rapports P/T mensuels et les rgimes correspondants.


III.2.3.2.Indice daridit :
a- Cet indice permet didentifier le type de climat de la rgion tudier, laide de la formule de
De.Martone :
A = P/ (T+10)
o :
P : prcipitation moyenne annuelle exprime en mm.
T : temprature moyenne mensuelle exprime en C.
Pour notre cas : P = 301.5mm, T = 14C
A = P/ (T+10)
= 301.5/ (14+10)
= 12.56
La valeur de A = 12.56, classe la zone dtude parmi les zone climat semi-aride.
b- Le climatogramme de L.Emberger est un abaque comptant :
1-en abscisse ; on a la valeur de la temprature moyenne de la saison froide.
2-en ordonnes les valeurs de (Q2), tires de la relation suivante
Q2 = 2000 [p /(M2-m2)].
Do :
Q2 : dsigne le quotient pluviomtrique de L.Emberger ;
P : dsigne la prcipitation moyenne annuelle, exprime en mm ;
M : dsigne le maximum du mois le plus chaud en Kelvin K
M : dsigne le minimum du mois le plus froid en Kelvin K

39

Pour notre cas :


P = 301.5mm
M = 33.0 C + 273.15 = 306.15 K
M = 0.7 C + 273.15 = 273.85 K
Q2 = 2000 [p /(M2-m2)].
= 2000 301.5 / (306.15)2 (273.85)2
= 2000 301.5 / 93727.82 74993.82
= 32.18
On a la T moyenne des minima de la saison froide est de : 1.46C, alors que le point obtenu est de
coordonnes (1.46, 32.18), il montre que le climat au niveau du secteur tudie est de type semiaride.
III.2.4.Bilan hydrologique :
Le bilan deau dune rgion consiste valuer la rpartition entre les diffrentes
composantes du bilan hydrique : lcoulement, linfiltration et lvaporation.
Lvaporation est dfinie comme tant la restitution de leau sous forme de vapeur de la
surface terrestre latmosphre. Cette notion englobe, aussi bien, la lame deau vapore partir du
substratum terrestre que celle transpire par les plantes. Il faut distinguer entre lvaporation
potentielle (E.T.P) employe lorsque la surface vaporante est convenablement alimente en eau, et
lvaporation relle (E.T.R) qui tient compte de labondance de leau la surface. LETR par
dfinition, infrieur ou gale lETP.
III.2.4.1.Evaporation :
III.2.4.1.1Evapotranspiration potentielle ETP :
On applique la mthode empirique de C.W Thornthwait :
ETP (mm) = 16 (10T/I)a
Cette mthode comporte le calcul des termes suivants :
1- Indice thermique mensuel :
Cet indice est calcul partir de la temprature moyenne mensuelle (T), considr
i = (T/5)1.51
2- La somme des indices mensuels des douze mois de lanne I = i

mois S
8.2
i

O
4.83

N
2.43

D
1.48

J
1.12

F
1.48

M
2.23

A
3.52

M
5.57

J
9.0

Jet
11.4

A
11.0

I
62.3

Tableau N 5: Valeurs des indices thermiques mensuels


3- Exposant climatique avec : a = 0.016 I + 0.5
Valeurs de a : a = 0.016 62.3 + 0.5 = 1.5
4- Valeurs de lETP : on appliquant la formule de C.W Thornthwait
ETP (mm) = 16 (10T/I)a, les rsultats sont prsentes dans le tableau suivant :

40

Mois
E.T.P

S
92.7

O
55

N
27.8

D
17.05

J
12.9

F
17.05

M
25.5

A
40.12

M
63.4

J
101.8

Jet
128.6

A
124

ETP
705.92

Tableau N 6: valeurs de lvapotranspiration potentiels


III.2.4.1.2.Evapotranspiration relle ETR :
On peut la calculer laide de plusieurs formules telle que :
-Turc, Coutagne et Wundt.
a- Formule de Turc :
L.Turc, a tabli une relation tenant compte des prcipitations et la temprature, son
application sur 254 bassins dans le monde a donne de bons rsultats, elle est applicable toute les
rgions :
ETR (mm) = P/ (0.9 + P2/L2)1/2
P : dsigne la pluviomtrie moyenne annuelle en mm.
L = 300 + 25T +0.05T3 ; avec : T : temprature moyenne annuelle en C.
Pour la station de Touffana nous aurons :
P =301.5 mm.
L = 300 + 25(14) + 0.05 (14)3 = 787.2
ETR (mm) = P/ (0.9 + P2/L2)1/2
= 301.5/ [0.9 + (301.5)2/ (787.2)2]1/2
= 294.7 mm.
Alors que : ETR = 294.7 mm, qui reprsente 97.8 % des prcipitations.
b- Formule de Thornthwait :
Le bilan de Thornthwait fait intgrer, dune part lETP, et dautre part les prcipitations.
Pour calculer lETR, deux cas sont considrs :
- Si les prcipitations du mois sont suprieures lETP ; lETR est gale lETP et on a alors un
excdant en eau :
P > ETP ETR = ETP
- Si les prcipitations mensuelles sont infrieures lETP, le sol restitue leau emmagasine jusqu
lpuisement des rserves : P < ETP ETR = P + RFU.
Notre secteur dtude on a ETP > P avec : P = 301.5 mm, ETP = 705.92 mm.
donc il y a un dficit du bilan gal ETP P.
ETR = ETP dficit agricole = P excdent.
Le tableau suivant montre le bilan hydrologique selon la mthode de Thornthwait :

41

paramtres
P
Tmoy (C)
ETP
VR (P-ETP)
RFU
DA
EX
ETR

31.7
20.1
92.7
-61
61
31.7

28.2
14.2
55
-26.8
26.8
28.2

21.5 24.1
9.0
6.5
27.8 17.05
-6.3 +7.05
7.05
6.3
7.05
21.5 17.05

Jet

Total

27.6
5.4
12.9
+14.7
21.75
14.7
12.9

28.9
6.5
17.05
+11.85
33.6
11.85
17.05

34.1
8.5
25.5
+8.6
42.2
8.6
25.5

37.7
11.5
40.12
-2.42
2.42
37.7

33.4
15.6
63.4
-30
30
33.4

18.0
21.4
101.8
-83.8
83.8
18.0

5.6
25.0
128.6
-123
123
5.6

10.7
24.4
124
-113.3
113.3
10.7

301.5
14.00
705.92

Tableau N 7: Bilan hydrologique (mthode de Thornthwait)


Station de Touffana.
III.2.4.1.3.Ruissellement :
La lame deau ruissele sera estime par la formule de Tixeront-Berkaloff :
R = P3 / 3(ETP)2
P = 301.5mm, ETP = 705.92mm, donc R = 18.33mm, soit 6.08 % des prcipitations.
Remarque :
Les valeurs donnes par cette formule reste discutable, puisque ce dernier ne tient compte de
la nature lithologique des terrains en dautre terme, linfluence de la permabilit sur le
ruissellement est nglige.
III.2.4.1.4.Infiltration :
Leau qui chappe lvaporation et lcoulement superficiel pntre dans le sous sol et
rejoint les nappes souterraine. Seule une partie de ces eaux peut reconstituer les rserves des
nappes. Il sagit ici de linfiltration efficace, les calcules de linfiltration vise donc dterminer le
taux de recharge des nappes.
En plus de lapproche par application du bilan : P = ETR + R + I
- pour notre cas :
P = ETR + R + I I = P (ETR + R)
= 301.5 (259.3+18.33)=23.87mm.
I = 23.87 mm, soit 7.91 % des prcipitations
On utilise aussi des mesures directes et les mesures indirectes.
Les mesures directes consistent en gnral mesurer les vitesses dinfiltration ou de
percolation de leau travers la zone non sature ainsi que le traage isotopique. De tels essais de
mesures ont t raliss dans la rgion de Beni Abbes
(Yousfi, 1984). Ce dernier a utilis lvolution des teneurs en tritium suivant une verticale ainsi que
lestimation de la recharge laide du bilan du chlore.
Les mesures indirectes consistent, essentiellement, en ltude des fluctuations des niveaux
pizomtriques. Ces tudes concernent, de ce fait la zone sature. Cette mthode est base sur le
principe qui fait que lvolution du niveau pizomtrique, pour une nappe libre, est du
linfiltration des eaux atteignant la surface de la nappe, le suivi des fluctuations doit tre effectu en
dehors des priodes de prlvement deau partir de la nappe (N.Chabor, 2005).

42

446.62
42.2
259.3

III.2.5.Conclusion :
Le climat est de type de transition, variant du type mditerranen semi aride au Nord au
type aride au Sud. Il est caractris par une grande variabilit annuelle et interannuelle.
La pluviomtrie avec une moyenne de 301.5mm, qui rgit le rgime des eaux souterraine et
superficielles, se caractrise par des prcipitations irrgulires ayant lieu, gnralement, entre
Septembre et Mai.
- Les tempratures (moyenne est de lordre de 14C).
- Lvapotranspiration potentielle est de lordre de 705.92mm.
- Lvapotranspiration relle calcule par les diffrentes mthodes donne des valeurs bien
comparables, la moyenne est de lordre de 259.3mm, soit 86 % des prcipitations moyennes
annuelles.
- Le dficit agricole atteint une hauteur annuelle de 446.62mm.
- La hauteur moyenne deau ruissele est de lordre de 18.33mm, soit 6.08 % des prcipitations
annuelles moyennes.
- Linfiltration est de 23.87mm, soit 7.91 % des prcipitations annuelles moyennes.

43

Chapitre -IV- Cadre gophysique


Premire Partie : METHODE SISMIQUE
IV.1.1.Introduction:
Les mthodes sismiques sont des techniques dimagerie bases sur ltude de la
propagation des ondes sismiques. Les ondes sismiques sont de nature mcanique. On peut dire
dune onde que :
cest une perturbation du milieu, qui se propage dans lespace ;
la propagation des fonctions des proprits physiques du milieu.
On peut dcrire le phnomne de la propagation des ondes sismiques partir de :
la loi de Hooke : reliant contrainte et dformation ;
la deuxime loi de Newton : reliant force et acclration (Michel Chouteau et Bernard Giroux,
2005).
IV1.2.Notion de sismique rflexion:
a- But de la sismique rflexion:
La sismique rflexion est un outil trs important dans ltude gologique de subsurface
(dformation des structures gologique profondes), elle est devenue un moyen indispensable dans
lexploration gologique : permettant datteindre une grande profondeur et une bonne rsolution
(dtection des pige hydrocarbures).
b- Principe de la mthode:
La mthode est base sur lenregistrement des impulsions (ondes sonores) engendres
travers les diffrentes interfaces ou horizons quelles traversent en remontant vers la surface. Les
ondes une fois rflchies donneront une image temps. Cette dernire traduit la structuration en
profondeur dune rgion donne.
La mthode consiste provoquer un branlement par des sources artificielles (explosifs,
camions vibreurs), elle permet de reprer des rflecteurs dans une zone la verticale, du point
dorigine des ondes, ces rflecteurs sont des surfaces qui renvoient les ondes cause dun
changement brutal des proprits physiques (densit, lasticit) du sous-sol.
Ces surfaces de discontinuit peuvent tre des limites de couches sdimentaires, des zones
htrognes au sein dune roche, ou des surfaces drosion.
Pour effectuer les levs, il faut mettre en place un dispositif de rception constitu par des
gophones appels aussi capteurs disposs la surface du sol proximit du point dmission , il
dtectent ainsi les ondes qui remontent en surface.
Aprs lenregistrement des signaux lectriques, un traitement des informations acquises sur
le terrain se fait par suite au centre de processing o on apporte aussi des corrections statiques
permettant dliminer linfluence des couches gologiques superficielles dite zone altre (WZ :
wethered zone ou Datum plane) ; et dynamiques lies aux lois de la vitesse.

44

En dfinitif le rsultat de ce traitement des donnes sismiques est une image structurale des
formations gologiques, appele section sismique, son axe horizontal reprsente les abscisses
gographiques des points de la surface le long de profil dacquisition, tandis que laxe vertical
reprsente le temps dcoute, o toutes les informations utiles sont portes (loi de vitesse, DP,
correction, points de tir, direction du profil sismique, annes de ralisation, compagne..etc).
c- Documents utiliss:
Pour linterprtation sismique, nous avons utilis les informations gologiques et les
donnes gologiques tires des documents suivants :
-les sections sismiques correspondantes aux profils raliss dans la rgion.
-le plan de position ou carte de base (o sont ports les profils sismiques des diffrentes
compagnes).
-la carte gologique du secteur dtude.
IV.1.3.Mthodologie de travail:
a- Choix des horizons (rflecteurs sismiques):
Le choix des horizons sismiques se fait en fonction de lobjectif principal du rservoir et sa
bonne qualit de la rponse sismique travers la rgion dtude (lorsquil est proche dun
rservoir).
Lidentification des horizons consiste les rattacher un tage gologique en se basant sur
les donnes de puits, log habill et le profil sismique vertical.
b- Le calage:
Le calage est une technique qui consiste trouver le temps de lhorizon choisi pour
lidentifier sur les sections sismiques partir des puits quelles traversent, elle se fait en plusieurs
tapes :
-Positionnement des puits sur la section sismique.
-Dtermination des valeurs de la profondeur des toits des formations partir des logs habills ou
des fiches stratigraphiques.
-Lecture des temps simples correspondants aux profondeurs dtermines sur ces carottes
sismiques.
-Correction des temps de telle faon remettre tous les niveaux (carottage sismique ou PSV et
section) la mme origine, en liminant la diffrence entre le DP carottage et DP section et
multiplier le temps par deux.
-Identification de lhorizon sur le film synthtique ou le PSV, en portant le temps double corrig
sur la section sismique.
c- Corrections des horizons sismiques:
Afin deffectuer une coupe gologique en temps, les horizons sismiques sont identifis le
long des sections et cela en tenant compte des caractristiques sismiques (la ressemblance latrale
des rflecteurs) et de la continuit de lhorizon, ainsi que de lisopacit des paisseurs certains
moments (conservation de lpaisseur). Il nous faut aussi comparer les sections sismiques entre
elles. Le suivi des horizons peut entre plus au moins facile en fonction de la quantit sismique et la

45

complexit gologique (prsence des failles), ainsi la connaissance gologique de la rgion facilite
linterprtation.
Les cartes gologiques nous servent dans la localisation des affleurements gologiques, et
ventuellement des accidents apparents en surface.
IV.1.4.Travaux sismiques raliss:
Stendant sur une longueur de 120 km et une largeur de 35 km approximativement, le
bassin de Timgad a fait lobjet de plusieurs compagnes sismiques qui se sont tablies sur une
vingtaine dannes, il sagit des compagnes : 71AB, 73AB, 78AB, 94AB et rcemment la
compagne 02AB qui est toujours en cours dexploitation.
IV.1.5.Apport de la sismique:
Les profils sismiques ont t choisis en fonction de leur position par rapport aux structures
existantes dans le bassin de Timgad.
a- Le transect E-W (Figure N12) :
Le transect E-O (Figure N12), traversant le bassin de Timgad est dune moyenne qualit
sismique, il est compos de trois sections : 1, 2 et 3.
DOuest en Est, on observe les structures suivantes :
 Une structure synclinale, cur miocne discordant sur le Crtac suprieur, affecte par de
nombreuses failles normales subverticales plongement Est, avec des rejets nettement
faibles ; elles sont dage post-Albien (F1) et post-Cnomanien (F2). Ces fractures
matrialisent respectivement les deux phases : distensive post-Autrichienne et compressive
Emshirienne.
Cette structure correspond au synclinal de Tigratine qui a probablement pris son origine
ds la phase compressive moi-plione.
 Un axe positif cur cnomanien montre un flanc Ouest affect par une faille normale (F3)
subverticale prolongement Est, et une faille inverse (F4) prolongement Ouest. Ces failles
prsentent des rejets faibles. Quant au flanc oriental, il est travers par des failles inverses
plongement Ouest montrant des rejets gnralement faibles et une lgre diminution
dpaisseur.
Lensemble des fractures affectant lanticlinal de dj.Amrane sont dates post-Albien,
tmoignant de la phase compressive Autrichienne.
 A lEst de ce dernier, une faille normale (F5) fort rejet plongeant vers lEst, affecte
presque tout les horizons, elle est lie la phase Atlasique.
 Il existe aussi des failles inverses subverticales (F6) rejets gnralement faibles, les failles
sont dage post-Cnomanien, synonyme de la phase compressive Emshirienne.
 Plus lEst, la section (2) montre une structure synclinale cur miocne couvert en
discordance par le Quaternaire. Cet axe ngatif est bord vers lOust par une faille normale
prolongement Est (F7). Cette faille enregistre un rejet important dans lAptien qui sattnue
dans les sries suprieures (Albien et Cnomanien), elle est dage post-Crtac (voir
transect). Une faille inverse (F8) plongement Ouest et faible rejet apparat sur le flanc
occidental dat post-Cnomanienne, dautres failles normales subverticales affectent lAlboAptien engendres par une phase distensive.

46

Figure12 : transect E-O passant par le bassin de Timgad.

47

On observe aussi un bombement dans la bordure Est et une variation nette des paisseurs de
toutes la srie sdimentaire du synclinal.
 Vers la bordure orientale de la structure synclinale apparat le foss deffondrement de
FKirina Sud qui correspond un axe de subsidence NW-SE.

b- Section A (Figure N13):


Cette section oriente NE-SW est dune moyenne qualit (Figure N13), elle traverse la
structure o est implant le forage AMR-1, ce qui a facilit lidentification des horizons sismiques.
Au Sud-Ouest, cette section montre un axe structural positif cur Turonien
correspondant lanticlinal de dj.Amrane.
Un axe ngatif observ lEst de ce dernier, peut correspondre au synclinal de Touffana.
Il est affect par de nombreuses failles normales (F1) subverticales dont le rejet est faible. Le flanc
oriental de cette structure est gnralement travers par des fractures (F2) plongeant de 80 vers le
NE.
Lensemble de ces failles est dage post-Turonien, engendres par la phase Emsherienne.
En ce qui concerne les paisseurs, elles sont constantes dans les deux structures. On note le
biseautage des formations du Crtac suprieur sous le Miocne.
c- Section B (Figure N14):
La section choisie est parallle la prcdente (Figure N14). Le synclinal de Touffana
cur Tortonien est bien visible dans cette dernire, montre toujours les mmes failles normales (F1
et F2) dage post-Turonien, et des failles normales post-Albiennes (F3) tmoignent respectivement
des phases Autrichienne et Emsherienne.
Le Miocne est discordant sur les formations turoniennes.
Vers le NE, un axe positif sobserve avec des fracture subverticales (F4) dage posteAlbien. Ces fractures sont lies la phase Autrichienne. Le Miocne dans cette structure est en
discordance sur le Cnomanien.
d- Section C (Figure N15):
Cette section de direction N-S, est de moyenne qualit (Figure N15), elle montre deux
axes structuraux : le premier correspond la structure anticlinale de dj.Amrane ; cur dage
Turonien couvert en discordance par le Miocne.
Cette structure est borde par deux failles inverses dage post-Miocne, pendages trs
redresss subverticaux. Elles prsentent des rejets importants pendant le Crtac infrieur et qui
diminuent dans les sries suprieures. Ces failles sont gnres par la phase Autrichienne, et ont
rejou pendant le Mio-Pliocne.
Le second axe est ngatif, cest le synclinal de Touffana dage post-Miocne, o on observe une
faille normale subverticale, affectant le cur dont le rejet est ngligeable. Cette structure est dage
post-Miocne, elle a pris son origine au cours de la phase Mio-Pliocne.

48

e- Section D (Figure N16):


Cette section est ralise au Nord du bassin, elle est de moyenne qualit sismique de
direction N-S (Figure N16), cette section montre lexistence des failles normales (F1) qui plongent
de 50 60vers le Nord avec des rejets faibles. Dautres failles (F2) conjugues ces dernires,
pendage de 60 70 vers le Sud, qui montrent galement des rejets ngligeables ; lensemble de
ces failles sont dage post-Albien gnres par la phase Autrichienne. On note que les paisseurs
sont globalement constantes tout au long du profil sismique.
Les niveaux du Crtac infrieur (Aptien et Albien), affleurent vers le Sud, et
sapprofondissent vers le Nord.

49

Figure 13 : Section A

50

Figure 14 : Section B

51

Figure 15 : Section C

52

Figure 16 : Section D

53

Deuxime Partie: METHODE ELECTRIQUE


IV.2.1. La zone de Kheirenne :
Ltude gophysique mene sur la commune de Kheirenne regroupe 04 sites raison de
05 sondages par site dont le but est de chercher les aquifres profonds conducteurs pourront faire
lobjet dun ventuel forage.
La profondeur dinvestigation suppose atteindre dpasse les deux cents mtres laide du
dispositif Schlumberger.
La coupe golectriques prsente donne la distribution en profondeur de la rsistivit et
des paisseurs correspondantes. Ces paramtres nous permettront de confirmer ventuellement la
prsence ou la non prsence dun aquifre.
IV.2.2.Situation gographique :
SITE N1 : TAMDKIT :
Le site comprend six sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 02/ 12// ;
Point 2 : Y= N35 02/ 15// ;
Point 3 : Y= N35 02/ 28// ;
Point 4 : Y= N35 02/ 36// ;
Point 5 : Y= N35 02/ 34// ;
Point 6 : Y= N35 02/ 30// ;

X=E6 57/ 15//


X=E6 56/ 21//
X=E6 56/ 12//
X=E6 56/ 10//
X=E6 56/ 41//
X=E6 56/ 58//

et ; Altitude 1236 mtres


et ; Altitude 1290 mtres
et ; Altitude 1321 mtres
et ; Altitude 1314 mtres
et ; Altitude 1280 mtres
et ; Altitude 1260 mtres

SITE N2 : OULED SI SLIMANE :


Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 02/ 12// ;
Point 2 : Y= N35 02/ 15// ;
Point 3 : Y= N35 02/ 28// ;
Point 4 : Y= N35 02/ 36// ;
Point 5 : Y= N35 02/ 34// ;

X=E6 57/ 15//


X=E6 56/ 21//
X=E6 56/ 12//
X=E6 56/ 10//
X=E6 56/ 41//

et ; Altitude 1236 mtres


et ; Altitude 1290 mtres
et ; Altitude 1321 mtres
et ; Altitude 1314 mtres
et ; Altitude 1280 mtres

SITE N3 : BOUZENDAGUE
Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 08/ 32// ;
Point 2 : Y= N35 08/ 30// ;
Point 3 : Y= N35 08/ 20// ;
Point 4 : Y= N35 07/ 56// ;

X=E7 06/ 51//


X=E7 06/ 24//
X=E7 06/ 40//
X=E7 07/ 23//

et ; Altitude 1257 mtres


et ; Altitude 1289 mtres
et ; Altitude 1272 mtres
et ; Altitude 1226 mtres

54

Point 5 : Y= N35 08/ 48// ; X=E7 07/ 05// et ; Altitude 1253 mtres
SITE N4 : TAGHERBIT :
Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 08/ 22// ;
Point 2 : Y= N35 08/ 40// ;
Point 3 : Y= N35 08/ 53// ;
Point 4 : Y= N35 09/ 30// ;

X=E7 05/ 22//


X=E7 05/ 39//
X=E7 05/ 22//
X=E7 05/ 30//

et ; Altitude 1178 mtres


et ; Altitude 1178 mtres
et ; Altitude 1141 mtres
et ; Altitude 1139 mtres

IV.2. 3.Principe de la mthode utilise:


IV.2.3.1.Mthode de Rsistivit :
La mthode de rsistivit consiste tudier le paramtre rsistivit lectrique dun terrain
donn. Ltude de la variation de ce paramtre en fonction de la profondeur, permet de localiser les
structures gologiques conductrices ou rsistantes, prsentent dans le milieu.
L'expression finale de la rsistivit: (en Ohm)
a = K. V/I
C'est la formule de Schlumberger exprimant la proportionnalit entre la rsistivit apparente: a, le
coefficient du dispositif, K la tension entre les lectrodes de rception V MN et le courant
d'mission I
IV.2.3.2-Technique de mesure:
Les mesures sur le terrain ont consist tout d'abord la matrialisation des sondages
lectriques d'aprs les donnes GPS
Les sondages ont t prdfinis, en fonction de lobjectif atteindre, dans notre cas, lobjectif
principal est hydrogologique, il consiste tudier les possibilits dimplantation de forage dans
les sites favorables.
IV.2.3.3.Le dispositif de mesure :
Le dispositif de mesure, est une figure gomtrique mise en oeuvre sur le terrain l'aide
de cbles d'mission de courant lectrique, des cbles de rception et des lectrodes : mission
(AB) et rception MN, permettant ainsi la mesure de la diffrence de potentiel entre les deux
lectrodes de rception.
La longueur de ligne AB choisie, dans le cas de notre tude est comprise entre 1200 et
1600 mtres atteignant les profondeurs de 200 350 mtres.
Dans le cas de notre tude le dispositif choisi est celui de Schlumberger, le coefficient du dispositif
utilis est telle que : K = (a2 - b2) / 2b
IV.2.4.Interpretation en rsistivits relles:

55

a- Prsentation des sondages et rsultats de traitement par inversion des donnes golectriques dans la rgion de KHIRENNE :
Les sondages golectriques prsents dans cette tude montre la prsence de
perturbations de grandes importances sur lensemble des terrains.
Cela est d essentiellement la nature des terrains, souvent des dalles de calcaires en
surface et graduellement en profondeurs des terrains lgrement sals, absorbant ou focalisant les
courant lectriques produisant ainsi le phnomne de polarisation des lignes de courant. Ce qui
explique laltration des courbes des diffrents sondages.
Les sondages go lectriques de rsistivits prsents donnent les modles go lectriques
suivants :
Cas du site N1 (Tamdkit) :
Le site comprend six sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N17) : Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N1


Point 1 : Y= N35 02/ 12// ; X=E6 57/ 15// et ; Altitude 1236 mtres

56

(Figure N18): Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N2


Point 2 : Y= N35 02/ 15// ; X=E6 56/ 21// et ; Altitude 1290 mtres

(Figure N19): Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N3


Point 3 : Y= N35 02/ 28// ; X=E6 56/ 12// et ; Altitude 1321 mtres

57

(Figure N20): Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N4


Point 4 : Y= N35 02/ 36// ; X=E6 56/ 10// et ; Altitude 1314 mtres

(Figure N21): Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N5


Point 5 : Y= N35 02/ 34// ; X=E6 56/ 41// et ; Altitude 1280 mtres

58

(Figure N22) : Etude gophysique TAMDEKIT Sondage N6


Point 6 : Y= N35 02/ 30// ; X=E6 56/ 58// et ; Altitude 1260 mtres
b- Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de TAMDEKIT :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle lexistence
daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des
diffrents sondages :
-Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 110 m et le second au niveau des 260
mtres.
-Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 100 m et le second aux environs des 150
mtres.
-Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 70 m et le second aux environs des 120 mtres.
-Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 80 mtres et 130 mtres.
-Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau 90 m et le second au environs des 150 mtres.
-Le sondage N6 prsente un aquifre au niveau 70 m et le second au environs des 100 mtres.

c- COUPE GEOELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAMDEKIT (Figure N23):

59

a + e

60

paisseur

rsistivit

Ligne iso- rsistivit:

Lgende:

Conclusion :
Au niveau de ce site de Tamdekit, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un forage
au niveau des sondages 2,3 et 5

Cas du site N2 (Ouled si Slimane) :


a- Prsentation des sondages et rsultats de traitement par inversion des donnes go
lectriques :
Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N24) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane.Sondage N1


Point 1 : Y= N35 02/ 12// ; X=E6 57/ 15// et ; Altitude 1236 mtres

61

(Figure N25) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N2


Point 2 : Y= N35 02/ 15// ; X=E6 56/ 21// et ; Altitude 1290 mtres

(Figure N26) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N3


Point 3 : Y= N35 02/ 28// ; X=E6 56/ 12// et ; Altitude 1321 mtres

62

(Figure N27) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N4


Point 4 : Y= N35 02/ 36// ; X=E6 56/ 10// et ; Altitude 1314 mtres

(Figure N28) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N5


Point 5 : Y= N35 02/ 34// ; X=E6 56/ 41// et ; Altitude 1280 mtres

63

b- Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de OULED SI


SLIMANE :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation montre
lventuelle existence daquifres capable dassurer une exploitation favorable au niveau des
diffrents sondages :
-Le sondage N1 prsente un conducteur au niveau 100 m
-Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 140 m
-Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 150 m
-Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 150 mtres et 260 mtres.
-Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau des 70 mtres et 180 m

c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE OULED SI SLIMANE (Figure


N29) :

Conclusion :
Au niveau de ce site de Oued si Slimane, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un
forage au niveau des sondages 1, 2,3

64

Lgende:

65

paisseur

rsistivit

a + e

Ligne iso- rsistivit:

Cas du site N3 (Bouzendague) :


a- Prsentation des sondages et rsultats de traitement par inversion des donnes go
lectriques :
SITE N3 : BOUZENDAGUE :
Le site comprend six sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N30) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N1


Point 1 : Y= N35 08/ 32// ; X=E7 06/ 51// et ; Altitude 1257 mtres

(Figure N31) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N2


Point 2 : Y= N35 08/ 30// ; X=E7 06/ 24// et ; Altitude 1289 mtres

66

(Figure N32) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N3


Point 3 : Y= N35 08/ 20// ; X=E7 06/ 40// et ; Altitude 1272 mtres

(Figure N33) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N4


Point 4 : Y= N35 07/ 56// ; X=E7 07/ 23// et ; Altitude 1226 mtres

67

(Figure N34) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N5


Point 5 : Y= N35 08/ 48// ; X=E7 07/ 05// et ; Altitude 1253 mtres

b- Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de


BOUZENDAGUE :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation montre
lventuelle existence daquifres capable dassurer une exploitation favorable au niveau des
diffrents sondages :
-Le sondage N1 prsente un conducteur au niveau 90 mtres
-Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 70 mtres et 290 mtres
-Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 100 mtres et 220 mtres
-Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 80 mtres. et 210 mtres
-Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau 80 mtres et 230 mtres.
c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE BOUZENDAGUE (Figure N35) :
Conclusion :
Au niveau de ce site de BOUZENDAGUE, les rsultats dinterprtation sont favorables pour
un forage au niveau des sondages 1, 2,3

68

B
A

a + e

69

Cas du site N4 (Tagherbit) :


a- Prsentation des sondages et rsultats de traitement par inversion des donnes golectriques :
SITE N4 : TAGHERBIT
Le site comprend six sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N36) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N1


Point 1 : Y= N35 08/ 22// ; X=E7 05/ 22// et ; Altitude 1178 mtres

(Figure N37) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N2


Point 2 : Y= N35 08/ 40// ; X=E7 05/ 39// et ; Altitude 1178 mtres

70

(Figure N38) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N3


Point 3 : Y= N35 08/ 53// ; X=E7 05/ 22// et ; Altitude 1141 mtres

(Figure N39) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N4


Point 4 : Y= N35 09/ 30// ; X=E7 05/ 30// et ; Altitude 1139 mtre

b- Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de TAGHERBIT:


Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation montre
lventuelle existence daquifres capable dassurer une exploitation favorable au niveau des
diffrents sondages
-Le sondage N1 prsente un conducteur au niveau 70 mtres
-Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 50 mtres et 210 mtres

71

-Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 40 mtres et 200 mtres


-Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 240 mtres.
-Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau 200 mtres
c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAGHERBIT (Figure N40) :
Conclusion:
Au niveau de ce site de Tagherbit, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un
forage au niveau des sondages 1, 2,3
IV.3.1.La zone de Taouzient :
Ltude gophysique mene sur la commune de Taouzient regroupe 04 sites raison
de 05 sondages par site dont le but est de chercher les aquifres profonds conducteurs pourront
faire lobjet dun ventuel forage.
La profondeur dinvestigation suppose atteindre dpasse les deux cents mtres laide du
dispositif Schlumberger.
La coupe golectriques prsente donne la distribution en profondeur de la
rsistivit et des paisseurs correspondantes. Ces paramtres nous permettront de confirmer
ventuellement la prsence ou la non prsence dun aquifre et proposer par consquent un forage.

IV.3.2.Situation gographique :
Site N1 : TABELBELT
Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 26/ 53// ; X=E6 47/ 01// et ; Altitude 1151 mtres
Point 2 : Y= N35 27/ 05// ; X=E6 47/ 01// et ; Altitude 1097 mtres
Point 3 : Y= N35 26/ 51// ; X=E6 47/ 10// et ; Altitude 1159 mtres
Point 4 : Y= N35 27/ 19// ; X=E6 46/ 56// et ; Altitude 1038 mtres

Site N2 : MEZOUAT
Le site comprend trois sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 62/ 27// ; X=E6 45/ 45// et ; Altitude 1265 mtres
Point 2 : Y= N35 26/ 26// ; X=E6 46/ 18// et ; Altitude 1206 mtres
Point 3 : Y= N35 26/ 37// ; X=E6 46/ 18// et ; Altitude 1174 mtres

72

paisseur

rsistivit

Ligne iso- rsistivit:

Lgende:

A
B

a + e

73

Site N3 : TABAALIT
Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 27/ 35 ; X=E6 47/ 19// et ; Altitude 1011 mtres
Point 2 : Y= N35 27/ 43 ; X=E6 47/ 29// et ; Altitude 999 mtres
Point 3 : Y= N35 27/ 54 ; X=E6 48/ 02// et ; Altitude 991 mtres
Point 4 : Y= N35 27/ 58 ; X=E6 48/ 14// et ; Altitude 993 mtres
Site N4 : TAFRENT EL GHARBIA
Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 22/ 41 ; X=E6 42/ 19// et ; Altitude 1417 mtres
Point 2 : Y= N35 22/ 36 ; X=E6 42/ 57// et ; Altitude 1404 mtres
Point 3 : Y= N35 22/ 35 ; X=E6 43/ 06// et ; Altitude 1396 mtres
Point 4 : Y= N35 22/ 14 ; X=E6 43/ 28// et ; Altitude 1346 mtres
Point 5 : Y= N35 23/ 12 ; X=E6 43/ 20// et ; Altitude 1336 mtres
Site N5 : BIR EL GUABSIA
Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :
Point 1 : Y= N35 22/ 54// ; X=E6 45/ 39// et ; Altitude 1361 mtres
Point 2 : Y= N35 22/ 51// ; X=E6 45/ 44// et ; Altitude 1359 mtres
Point 3 : Y= N35 23/ 02// ; X=E6 46/ 05// et ; Altitude 1304 mtres
Point 4 : Y= N35 23/ 08// ; X=E6 45/ 54// et ; Altitude 1278 mtres
Point 5 : Y= N35 23 39 ; X=E6 45/ 53// et ; Altitude 1336 mtres

IV.3.3.Interprtation en rsistivits relles :


a. Prsentation des sondages et rsultats de traitement par inversion des donnes go
lectriques dans la rgion de TAOUZIENT :

74

Les sondages golectriques prsents dans cette tude montre la prsence de


perturbations de faibles importances sur lensemble des terrains.
Cela est d essentiellement la nature des terrains, souvent des dalles de calcaires en surface et
graduellement en profondeurs des terrains lgrement sals, absorbant ou focalisant les courant
lectriques produisant ainsi le phnomne de polarisation des lignes de courant ce qui explique
laltration des courbes des diffrents sondages.
Les sondages golectriques de rsistivits prsents donnent les modles go lectriques suivants :

Cas du site N1 (TABELBELT) :


Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N41) : Etude gophysique TABELBELT Sondage N1


Point 1 : Y= N35 26/ 53// ; X=E6 47/ 01// et ; Altitude 1151 mtres

75

(Figure N42) : Etude gophysique TABELBELT Sondage N2


Point 2 : Y= N35 26/ 53// ; X=E6 47/ 01// et ; Altitude 1151 mtres

(Figure N43) : Etude gophysique TABELBELT Sondage N3


Point 3 : Y= N35 27/ 05// ; X=E6 47/ 01// et ; Altitude 1097 mtres

76

(Figure N44) : Etude gophysique TABELBELT Sondage N4


Point 4 : Y= N35 26/ 51// ; X=E6 47/ 10// et ; Altitude 1159 mtres

Cas du site N2 (MEZOUAT) :


Le site comprend trois sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N45) : Etude gophysique MAZOUAT Sondage N1


Point 1 : Y= N35 26/ 27// ; X=E6 45/ 45// et ; Altitude 1265 mtres

77

(Figure N46) : Etude gophysique MAZOUAT Sondage N2


Point 2 : Y= N35 26/ 26// ; X=E6 46/ 18// et ; Altitude 1206 mtres

(Figure N47) : Etude gophysique MAZOUAT Sondage N3


Point 3 : Y= N35 26/ 37// ; X=E6 46/ 18// et ; Altitude 1174 mtres

Cas du site N3 (TABAALIT) :


Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

78

(Figure N48) : Etude gophysique TABAALIT Sondage N1


Point 1 : Y= N35 27/ 35// ; X=E6 47/ 19// et ; Altitude 1011 mtres

(Figure N49) : Etude gophysique TABAALIT Sondage N2


Point 2 : Y= N35 27/ 43// ; X=E6 47/ 29// et ; Altitude 999 mtres

79

(Figure N50) : Etude gophysique TABAALIT Sondage N3


Point 3 : Y= N35 27/ 54// ; X=E6 48/ 02// et ; Altitude 991 mtres

(Figure N51) : Etude gophysique TABAALIT Sondage N4


Point 4 : Y= N35 27/ 58// ; X=E6 48/ 14// et ; Altitude 993 mtres
Cas du site N4 (TAFRENT EL GHARBIA) :
Le site comprend cinq sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

80

(Figure N52) : Etude gophysique TAFRENT EL GHARBIA Sondage N1


Point 1 : Y= N35 22/ 41// ; X=E6 42/ 19// et ; Altitude 1417 mtres

(Figure N53) : Etude gophysique TAFRENT EL GHARBIA Sondage N2


Point 2 : Y= N35 22/ 36// ; X=E6 42/ 57// et ; Altitude 1404 mtres

81

(Figure N54) : Etude gophysique TAFRENT EL GHARBIA Sondage N3


Point 3 : Y= N35 22/ 35// ; X=E6 43/ 06// et ; Altitude 1396 mtres

(Figure N55) : Etude gophysique TAFRENT EL GHARBIA Sondage N4


Point 4 : Y= N35 22/ 14// ; X=E6 43/ 28// et ; Altitude 1346 mtres

82

(Figure N56) : Etude gophysique TAFRENT EL GHARBIA Sondage N5


Point 5 : Y= N35 23/ 12// ; X=E6 43/ 20// et ; Altitude 1336 mtres
SITE N5: BIR EL GUABSIA:
Le site comprend quatre sondages rpartis comme suit et situs aux points donnes par les
coordonnes WGS-84 suivantes :

(Figure N57) : Etude gophysique BIR EL GUABSIA Sondage N1


Point 1 : Y= N35 22/ 54// ; X=E6 45/ 39// et ; Altitude 1361 mtres

83

(Figure N58) : Etude gophysique BIR EL GUABSIA Sondage N2


Point 2 : Y= N35 22/ 51// ; X=E6 45/ 44// et ; Altitude 1359 mtres

(Figure N59) : Etude gophysique BIR EL GUABSIA Sondage N3


Point 3 : Y= N35 23/ 02// ; X=E6 46/ 05// et ; Altitude 1304 mtres

84

(Figure N60) : Etude gophysique BIR EL GUABSIA Sondage N4


Point 4 : Y= N35 23/ 08// ; X=E6 45/ 54// et ; Altitude 1278 mtres

(Figure N61) : Etude gophysique BIR EL GUABSIA Sondage N5


Point 5 : Y= N35 23/ 39// ; X=E6 45/ 53// et ; Altitude 1336 mtres

85

b. Rsultats gophysiques :
b.1.Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de TABELBELT :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle lexistence
daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des
diffrents sondages.
Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 100 m et le second au niveau des 220
mtres.
Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 130 m et le second aux environs des 170 mtres.
Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 110 m.
Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 94 mtres et 130 mtres.
c.1.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TABELBELT (Figure N62):
Conclusion :
Au niveau de ce site de TABELBELT, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un
forage au niveau des sondages 2,3 et 4

86

a + e

87

paisseur

rsistivit

Ligne iso- rsistivit:

Lgende:

b.2.Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de MEZOUAT :


Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle
lexistence daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au
niveau des diffrents sondages.
Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 92 m et le second au niveau des 130
mtres.
Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 90 m.
Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 80 m et le second aux environs des 120 mtres.

c.2.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE MEZOUAT (Figure N63) :

a + e

Lgende:
Ligne iso- rsistivit:
paisseur

rsistivit

Conclusion :
Au niveau de ce site de MEZOUAT, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un
forage au niveau des sondages 1,2 et 3

88

b.3.Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de TABAALIT :


Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle
lexistence daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au
niveau des diffrents sondages.
Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 150 m et le second au niveau des 170
mtres.
Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 90 m.
Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 120 mtres environs.
Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 90 mtres

c.3.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TABAALIT (Figure N64) :

a + e

Lgende:
Ligne iso- rsistivit:
paisseur

rsistivit

89

Conclusion :
Au niveau de ce site de TABAALIT, les rsultats dinterprtation sont favorables pour un
forage au niveau des sondages 1,2 et 4

b.4.Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de TAFRENT EL


GHARBIA :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle
lexistence daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au
niveau des diffrents sondages.
Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 60 m et le second au niveau des 185
mtres.
Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 70 m.
Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 70.
Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 90 mtres
Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau 90 m

c.4.COUPE GEOELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAFRENT EL GHARBIA (Figure


N65) :

a + e

Lgende:
Ligne iso- rsistivit:
paisseur

rsistivit

90

Conclusion :
Au niveau de ce site de TAFRENT EL GHARBIA, les rsultats dinterprtation sont
favorables pour un forage au niveau des sondages 2,3 et 5
b.5.Rsultats dinterprtation aprs inversion et modlisation des sondages de BIR EL
GUABSIA :
Ltude gophysique ralise dans ce site aprs inversion et modlisation rvle
lexistence daquifres capable de jouer un rle dynamique et assurer une exploitation favorable au
niveau des diffrents sondages.
Le sondage N1 prsente deux conducteurs lun au niveau 80 m .
Le sondage N2 prsente un aquifre au niveau des 75.
Le sondage N3 prsente un aquifre au niveau des 80 m .
Le sondage N4 prsente un aquifre au niveau des 60.
Le sondage N5 prsente un aquifre au niveau 50 m

c.5.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE BIR EL GUABSIA (Figure N66) :

a + e

Lgende:
Ligne iso- rsistivit:
paisseur

rsistivit

91

Conclusion:
Au niveau de ce site de BIR EL GUABSIA, les rsultats dinterprtation sont favorables pour
un forage au niveau des sondages 2,3 et 4

92

Chapitre VCadre hydrogologique

93

Chapitre V- Cadre hydrogologique


V.1.1.Introduction :
En valuant la structure et la texture des formations qui constituent lenvironnement
gologiques immdiat du site de ltude, on peut dire que les seules formations suscitant un intrt
hydrogologique et susceptibles de se comporter comme tant un aquifre sont :

a- Zone de Taouzient :
a- Quaternaire : sable et graviers.
b- Plio-quaternaire : galets, graviers et conglomrats spares par des couches dargiles.
c- Miocne : grs.

b- Zone de Kheirane (figure 67+68):


a- Maastrichtien : calcaires crayeux blanc.
b- Eocne infrieur : calcaires.
c- Oligocne : poudingues, conglomrats et grs.

V.1.2.Caractristiques hydrogologiques des formations :


V.1.2.1.les niveaux impermables :
V.1.2.1.1.Tortonien suprieur :
Constitu essentiellement par des argiles beiges et rouges constituant une bande impermable et
discontinue.

V.1.2.1.2.Maastrichtien infrieur et Campanien :


Ce sont des alternances de marnes gris-beige et de marnes beige, formant un substratum
impermable qui empchent toutes infiltration.

V.1.2.1.3.Santonien :
Cest un ensemble de marne gris-bleu, avec la base des marno-calcaires. Bien que les
calcaires puissent prsenter une certaine permabilit, la formation jouer dans son ensemble le rle
de niveau cran dans le sens vertical, ceci en raison de lintercalation marneuse.

V.1.2.1.4.Coniacien :
Ce sont des alternances de marnes beiges ou grises et de marno-calcaires gris qui constituent
un ensemble impermable.

V.1.2.1.5.Turonien :
Reprsent par des marnes grises beiges et de petits banc de calcaires et marno-calcaires
blanchtres. Cet ensemble est impermable malgr la prsence des calcaires.

94

67
95

68

96

V.1.2.1.6.Cnomanien infrieur :
Les terrains cnomaniens infrieur dans la rgion de Khenchela ; constituent un substratum
marneux.

V.1.2.2.les niveaux permable : (log hydrogolologique planche I-).


V.1.2.2.1.Quaternaire :
Graviers, sable, grossiers galets et calcaires, constituent lessentiel de ces formations. Ces
horizons permables ont des paisseurs variables (entre 10m au sud et 30m au nord de la plaine).

V.1.2.2.2.Tortonien :
Grseux, affleure que dans la partie nord (bassin de Touffana). Il constituer un bon aquifre.

V.1.2.2.3.Eocne infrieur :
Sont des calcaires, ces niveaux prsentent un intrt hydrogologique dans la partie sud
(synclinal de Ouled Rechaich).

V.1.2.2.4.Maastrichtien suprieur :
Les calcaires du Maastrichtien suprieur constituent llment essentiel de la rgion, ce
niveau assez pais (150 mtres) ; et couvrant dimportantes superficies de calcaires bien fissurs et
karstifis (DUROZOY, 1949), au moins sur une certaine paisseur ; il constitue un milieu favorable
laccumulation des eaux souterraines et se prsente comme le principal rservoir de la rgion.

V.1.3.Diffrents aquifres :
Lexamen des diffrentes formations gologiques dans les 2 zones dtudes nous permet de
mettre plusieurs systmes, et chacun dentre eux possde des proprits chimiques et dynamiques
dans les deux zones dtudes.
On distingue trois grands systmes hydrogologiques et qui sont :

V.1.3.1.Le systme aquifre du Quaternaire :


Cet aquifre possde des proprits hydrauliques et hydrodynamiques qui diffrent dun
secteur un autre.

97

98

La puissance des sdiments quaternaires accumuls et reconnus dans la plaine de Touffana,


laisse prsager que le bassin aurait fonctionn comme une cuvette dffendrement, et que les
couches sous jacentes ont une position synclinale (DUROZOY, 1949).

Le Quaternaire jouit dun pouvoir de percolation important imput probablement et en


grande partie la nature lithologique des terrains superficiels.
Ce privilge lui confre, de surcrot dune alimentation indirect, latrale partir des massifs
bordiers et par drainance des eaux de la nappe des calcaires maastrichtiens dans la partie sud dans le
synclinal de Ouled Rechaich et par les eaux de la nappe des grs miocnes du synclinal de
Touffana, il existe aussi une alimentation direct par les eaux de pluie rcoltes sur les deux bassins.

Notons que la prsence dune sdimentation fine htrogne, rduit la permabilit de cette
formation surtout dans lextrme nord.

V.1.3.2.le systme aquifre du Miocne :

Le Tortonien infrieur est constitu essentiellement dun ensemble argilo-grseux pais de


300 400 mtres. Ces formations constituent une permabilit dinterstice et sont visibles dans les
ravinements dans les alentours de Touffana.

V.1.3.4.le systme aquifre du Crtac :

Le Maastrichtien suprieur dune puissance de lordre de 150 mtres, est constitue de


calcaires blanc, fissur et fortement diaclase. Ces calcaires sont visibles aux Djebels Tafrent,
Boutoukhma et Fedjijet.
Ils forment une arole de lordre de 8 km2, crant ainsi de notables zones dalimentations. La
permabilit de ces calcaires est attribue une fissuration bien dveloppe.

La faible pente du terrain et le ruissellement restreint des eaux superficielles montrent bien
que les calcaires maastrichtien suprieur possdent un bon coefficient dinfiltration.

V.1.4.Mise en vidence des diffrentes nappes :

99

V.1.4.1.La nappe superficielle du Quaternaire :

La nappe superficielle circule dans des lments dtritiques du quaternaires (sables et


graviers).

La puissance de la nappe varie de 10 30m, selon la profondeur du substratum argileux et


limportance du remplissage quaternaire dans la dpression (DUROZOY, 1949). La nappe est dans
lensemble de la plaine peu profonde et se situe 5 mtres.

V.1.4.2.La nappe profonde :

On appelle nappes profondes tous les aquifres contenus dans les formations grossires du
plio-villafranchien.

Ces nappes superposes sur des profondeurs qui atteignent 200 m et plus, circulent dans des
galets, graviers, et conglomrats, spares par des couches dargile.

Linventaire sur terrain montre que ces nappes profondes sont captes par une centaine de
forages dont la profondeur varie de 120 200 m. Leur aire dalimentation se situe au sud sur le
flanc septentrional du massif du Dj.Chlia.

Les ouvrages de captages possdent de bons dbits qui varient de 12 l/s 40 l/s. le meilleur
forage captant cette nappe est celui de Fais lest du site de Tabelbalt, a recoup sur 150 mtres des
formations de remplissages grossiers, avec un dbit de 50 l/s.

V.1.4.3.La nappe des grs :

Les grs du Miocne sont surtout prsents au sud de Touffana et au nord sur lanticlinal de
Dj.Amrane.

Ces formations se poursuivent de part et dautre sous le Miocne suprieur sous forme dun
synclinal tir dans le sens est-ouest.

100

Les dbits de laquifre grseux du Miocne dpendent du degrs daltration ainsi que
lpaisseur capte (exemple : forage de Touffana : profondeur 260 mtres, niveau statique : 27
mtres, dbit = 5 l/s).

V.1.4.4.La nappe profonde du Maastrichtien suprieur (dans la zone de Khairane) :

La nappe se situe dans les calcaires du Maastrichtien suprieur, constituant ainsi un aquifre
important dont lpaisseur est de lordre de 200 m (DUROZOY, 1949). Cet aquifre est reconnu par
un nombre de forage qui le captaient entre la rgion Chachar et Babar.

Limportance hydraulique des calcaires maastrichtien est normes, cette nappe est
actuellement exploite par des forages destinais lA E P des grandes villes comme Ain Beida et
Khenchela et lirrigation des plaines avoisinantes, elle constitue le chteau deau de la rgion.

V.1.5.Pizomtrie :

Deux compagnes pizomtriques ont t ralises, lune en Basse Eaux "Octobre 2007" et
lautre en Hautes Eaux "Mai 2008 ". Des prlvements dchantillons pour lanalyse chimique ont
t raliss en mme temps sur la plupart des puits slectionns.

Deux cartes pizomtriques ont t dresses. Llaboration de tels documents est trs
importante pour la comprhension du comportement de la nappe, et contribuent aussi dfinir : le
sens dcoulement, les zones dalimentations, de drainage et la profondeur de la nappe.

V.1.5.1.Interprtation des cartes pizomtriques :

Linterprtation au dtail prs les deux cartes pizomtriques nous a sembl inutile ; car
entre la priode des hautes eaux et basses eaux, mis a part le relvement gnral de la nappe entre
Octobre 2007 et Mai 2008, la nappe prsente des similitudes et garde presque les mmes traits, la
mme morphologie, la mme structure et le mme sens dcoulement. Cest la raison pour la quelle
il nous a apparu judicieux de sattarder en commentant exhaustivement une carte que les deux a la
fois.

101

V.1.5.1.1.Carte pizomtrique en priode des Basses Eaux (Figure N 69) :

Comme en tmoigne lagencement des lignes de courant et la disposition des axes


dcoulement (Figure N 69), on remarque que la zone est caractrise par la prsence dune ligne
de partage des eaux de direction SE-NO, et les axes principaux dcoulement convergent vers les
deux oueds : O.Boulfreiss et O.Mlyh.

Les limites gologiques incarns par les calcaires maastrichtiens et les grs miocnes
assurent lalimentation en eau de la plaine. Cette alimentation se fait latralement et par
dversement souterrain partir des massifs bordiers.

Lcartement des courbes pizomtriques est en fonction du gradient hydraulique (i=H/L).


Il li directement la permabilit du milieu, la vitesse et au dbit dcoulement.

Le calcul du gradient hydraulique effectu en diffrents secteurs de la nappe a montr des


valeurs dcroissantes dans le sens dcoulement. Ces valeurs varient entre : 1% pour les faibles
valeurs et 7% pour les fortes.

Au centre de la plaine, le gradient hydraulique croit dans le sens dcoulement. Il passe de


0.012 en amont prs des affleurements grseux 0.07 en aval. Ces gradients relativement faible en
amont qui correspondraient soit, des zones de bonne permabilit due a la prsence des grs et des
graviers grossiers, ou une bonne alimentation de la nappe par les eaux venant des versant Nord
des massifs des Aurs, ou encore

un seuil hydraulique qui donne des courbes isopizes

brusquement rapproches et trs serres (extrme SE) (CASTANY 1982, p 184).


La partie SO est caractrise par une zone de partage des eaux, qui sont lies aux zones
topographiquement leves, dont le gradient hydraulique calcul est de lordre de 0.015, et qui
indique la bonne permabilit des terrains au Sud de la plaine.

V.1.5.1.2.Carte pizomtrique en priode des Haute Eaux (Figure N 70) :

Dans cette priode, la nappe garde la mme morphologie et les mmes structures entre les
deux priodes (Figure N 70), Les diffrents axes dcoulement dcrits sur la carte en basses eaux

102

subsistent. La direction majeure des eaux reste sensiblement la mme quen basses eaux.
Lcoulement se fait globalement en deux directions ; un sens SO-NE et un sens SE-NO.

Le gradient hydraulique (i=H/L), ne varie pas beaucoup quen priode des basses eaux.
Ainsi en amont, les courbes isopizes se resserrent sensiblement comparativement la priode
dtiage suite la remont du niveau de la nappe par un apport deau important qui provient des
massifs bordiers. Le gradient passe de 0.06 (dans le secteur SE) et de 0.009 (au centre de la nappe),
ainsi 0.013 (au SO) 0.04 en aval.

103

69

104

70

105

HYDRODYNAMIQUE SOUTERRAINE
ETUDE DES CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES
V.2.1.Introduction :
Dfinitions et concepts de base :
Les exprimentations sur terrain, par des puits de sondages, sont des tests portants par sur
les modifications du comportement hydrodynamique du complexe aquifre/ouvrage de captage, en
rponse une impulsion crer par un pompage dbit constant. Leur excution doit tre conduite
avec la mme rigueur scientifique quune exprience de physique.
Les essais par pompage poursuivent quatre buts, dans lordre croissant de complexit :
1- dtermination des caractristiques du complexe aquifre/ ouvrage de captage. Cest lessai
de puits, destin lquipement technique de louvrage.
2- Mesure sur le terrain des paramtres hydrodynamiques de laquifre : transmissivit et
coefficient demmagasinement.
3- Etude quantitative des caractristiques particulires de laquifre : test des conditions aux
limites, structure, htrognit, drainance,etc.
4- Observation direct, en vraie grandeur, de leffet de lexploitation sur laquifre, prvision de
lvolution des rabattements en fonction des dbits pomps. Evaluation de la ressource en
eau souterraine exploitable (CASTANY).

V.2.2.Rsultats des diffrents essais :


Forage de Taouzient (I 08) :
Le forage de Taouzient I 08 est implant dans les formations du Quaternaire form de terre
arable ; argile, sables et calcaire lacustre, le Crtac form de marne et marno-calcaires (voire
Figure N71).
Les essais de pompages au niveau de ce forage ont t raliss trois paliers avec une dure de 24
heures.
Les donnes de ces essais sont reprsentes dans le tableau suivant :

Palier N

Dure
(mn)

1
2
3

480
480
480

Niveau
statique
NS (m)
14.24
9.98
8.4

Niveau
dynamique
ND (m)
31.98
21.15
23.57

Rabattement
S (m)

Dbit
Q (l/s)

17.74
11.17
15.17

2
3
4

Rabattement
spcifique
(m)
8.87
3.71
3.79

Tableau N 8 : Donnes des essais de pompage pour le forage de


Taouzient I 08

V.2.2.1.Reprsentation graphique des donnes et interprtation :


V.2.2.1.1.Droite : dbit/rabattement spcifique : (S/Q = f (Q)).

106

71

107

Le rabattement spcifique (S/Q), est la valeur de rabattement mesure dans le forage


rapporte au dbit pomp (Q), dans les conditions dessais de pompage ; il est exprim en [m/l/s].
Les trois couple des valeurs (S/Q = f (Q)), sont ports sur un graphe, il est impossible de
prvoir un cas des courbe traduisant une relation, cela est d a une anomalie cause par le non
respect de la procdure de droulement des essais par paliers, donc le calcul des pertes de charges
linaires et quadratiques est impossible : lessais est incorrect.

V.2.2.1.2.Courbe de descente :
Pour la courbe de descente, les donnes de lessais de pompage sont reportes sur un papier
graphique semi logarithmique.
Les temps de pompage sont exprims en minute et reprsentent en abscisse logarithmique et les
rabattements sont exprimes en mtre et reprsents en ordre linaire.

V.2.2.1.3.Courbe de remonte :
Lquation de la courbe de remonte est de type :
Sr = I [Log (t-t)/t], do :
Sr : dsigne le rabattement rsiduel, exprim en minute ;
t : dsigne la dure de pompage, exprim seconde ;
t : dsigne le temps coul depuis larrt du pompage exprim en seconde ;

V.2.2.1.4.Interprtation quantitative :
La mthode applique est celle de (E.Jacob, 1950), car la composante verticale de la vitesse
est ngligeable et le rabattement varie en fonction du temps :
a- Equation de descente : S = 0.183 (Q/T) Log [2.25Tt/X2 s].
b- Equation de remonte : Sr = 0.183 (Q/T) Log [t+t/t].
S : dsigne le rabattement observ au temps t, en m ;
Sr: dsigne le rabattement rsiduel, en mtre ;
Q : dsigne le dbit de pompage, en l/s ;
T : dsigne la transmissivit de laquifre, en m2/s ;
t : dsigne la dure de pompage, en seconde ;
t : dsigne le temps coul depuis larrt de pompage ; en seconde ;
X : dsigne la distance du forage de pompage un pizomtre, en mtre ;
s : dsigne le coefficient demmagasinement ;

V.2.3.Paramtres hydrodynamiques :
V.2.3.1.La transmissivit :
La transmissivit dun aquifre cest le dbit deau qui scoule par unit de largeur (m)
dun aquifre sous leffet dune unit de gradient hydraulique (i).
Elle value la fonction conduite de laquifre, cest aussi le pouvoir dun aquifre de transmettre de
leau sous pression. Elle est exprime en m2/s, et elle est donne par la formule suivante :

108

T = 0.183 Q/C
do ;
2
T : dsigne la transmissivit en m /s ;
Q : dsigne le dbit de pompage en m3/s ;
C : dsigne la pente de la droite reprsentative, dtermin comme suit :
Pour la courbe de descente C , est donne par :
C = S/ Log t = (S2 S1) Log t.
Pour la courbe de remonte C , est donne par :
C = S/ Log [t + t] = (S2 S1)/ Log [t + t/ t].
Les diffrentes valeurs de C , calcules partir des graphes de remont et de descente
reprsentes dans le tableau suivant:

Descente
remonte

Dbit m3/s x 10-3


5
5

Pente (m)
18.5
23

Transmissivit m2/s
4.9.10-5
3.9.10-5

Tableau N 9: valeurs des transmissivits


La valeur de la transmissivit durant la descente est la bonne valeur avec:
T = 4.9.10-5m2/s.
Notons, que cette valeur traduise une mauvaise transmissivit de laquifre.

V.2.3.2.La permabilit :
La permabilit dun aquifre K, est dfinie comme suit :
Cest la quantit de fluide traversant une unit de section perpendiculaire un coulement sous un
gradient gale lunit et donne par la formule simplifie suivante :
K = T/e
avec ;
K : dsigne la permabilit en m/s ;
T : dsigne la transmissivit en m2/s ;
e : dsigne lpaisseur de la couche aquifre ;
Les diffrentes valeurs de K sont reprsentes, dans le tableau suivant :

descente
remonte

Transmissivit m2/s
4.9.10-5
3.9.10-9

Epaisseur (m)
16.9
16.9

Permabilit (m/s)
2.9.10-6
2.3.10-6

Tableau N 10: valeurs des permabilits.

La valeur moyenne de la de la permabilit Km est la valeur caractristique de laquifre :


Km = Kd +Kr /2.
Km =2.6.10-6 m/s, il sagit dune mauvaise permabilit.

109

V.2.3.3.Coefficient demmagasinement :
Le coefficient demmagasinement (storage coefficient) S, est le rapport du volume deau
libr ou emmagasin, par unit de surface de laquifre un m2 la variation de charge hydraulique
h correspondante (Gilbert Castany, 1982). Dans notre cas on ne peut pas calculer S, par manque
dun pizomtre dobservation.

110

V.2.4.Conclusion :

Dans cette tude, il ressort que la plaine de Taouzient est occupe par un
matriau alluvionnaire htrogne fin form essentiellement par largile, sable,
gravier et les grs. Le milieu possde une porosit de pores o la sdimentation fine
(argile et sable fin) rduit considrablement la permabilit pour la rendre
relativement faible sur la quasi-totalit de la plaine, cette permabilit est de lordre
de 10-6 m/s.
Pour le secteur de Kheirane, la zone est caractrise par une sdimentation
carbonate ; des calcaires et calcaires crayeux blanc, poudingues, conglomrats et
grs. Ce milieu possde une porosit en grande qui traduit des capacits normes en
eaux souterraines.
Le substratum, est reprsent par des formations argilo-marneuses. Les flancs
Nord du massif du Chelia, assurent lalimentation latrale de la plaine, et orients les
coulements vers le Nord-Est de la plaine, o on rencontre plus loin la sebkha qui
joue le rle dponge de drainage de toutes les eaux du systme aquifre.
Dans la zone de Kheirane les versants Sud des monts : Mhadjib, Rhafs,
Tardjelt, El Mekered, Bou Zenndeg et le flanc Nord du dj. Metred drainent les eaux
superficielles et alimentent les calcaires maastrichtiennes et ocnes infrieur qui
joue le rle dun chteau deau du secteur, et qui dversent ces eaux plus loin dans le
chott de Melrhir.
Lalimentation des nappes se fait de deux manires, directe par les eaux de
pluie et indirecte par les eaux qui dvalaient les massifs bordiers en plus ils peut
existe des changes inter-nappes ou par drainance.
La transmissivit prsente des valeurs relativement faibles, cette transmissivit
est trop influence par une permabilit mauvaise de lordre de 10-5 m2/s.
Notons que les pompages intensifs, dans le secteur amont de la plaine, peuvent
perturber dans le temps les caractristiques hydrodynamiques des formations
constituant les aquifres. Ce qui provoque linvasion des sels dans les parties les plus
Nord. Ceci peut changer la rpartition de la permabilit, dont leau sale, peut
dssoudre plus de calcaire que leau douce, car la concentration en sels dissous
influence lactivit de chaque ion dans la solution. Par exemple, si lon ajoute du
NaCl dans une solution sature en calcite, la force ionique augmentera en diminuant
le coefficient dactivit. Pour que lactivit puisse demeure la valeur ncessaire
pour la saturation, la molalit de Ca doit augmenter par dissolution de plus en plus de

111

calcaire. Lenvahissement deau sale pourrait donc aboutir avoir une permabilit
plus faible dans le calcaire.
En outre, on peut avoir des prcipitations de calcite ou dautre minraux par
suite de mlange de deux types deaux qui, ni lun, ni lautre ne donnaient par suite
de mlange. Par exemple, dans certaines conditions le mlange deau sale devenue
sature en calcite par suite de son cheminement travers laquifre, avec une eau
douce galement sature en calcite formerait une solution sature partir de laquelle
la calcite prcipiterait la diminution de la permabilit (in Moulay Idriss Hassani,
1987).

112

Chapitre VICadre hydrochimique

113

Chapitre -VI- Cadre hydrochimique


VI.1.Introduction :
Le prsent chapitre traite la qualit physico-chimique des eaux souterraines, donc il est
ncessaire dtudier les influences lithologiques sur la minralisation. Pour cela, on doit analyser
une eau, juger de ses qualits et le cas chant dcider des mesures prendre ou du traitement
adquat suivre selon lusage auquel cette eau est destine.
La comparaison des concentrations en lments majeurs est indispensable, pour vrifier les
hypothses mises au sujet de certaines rflexions, ayant trait aux phnomnes modificateurs dans
les nappes, les facis gologiques et change de base, ainsi que les phnomnes lis la
concentration par dissolution et par vaporation, aux changes hydrauliques entre les diffrentes
nappes et au sens gnral dcoulement des eaux dune part et les zones considres comme terrains
plus au moins permable.
Enfin, les analyses deau permettront de cerner les secteurs les plus pollus et classer les
diffrentes eaux dans la rgion.

VI.2.Origine et signification gochimique des lments chimiques :


a- les ions Ca et Mg :
Ces ions ont toujours une origine interne au systme. Ils proviennent surtout, de la
dissolution des roches calcaires et dolomitiques. Le calcium peut aussi provenir du gypse, ils
indiquent, principalement le temps de sjour de leau dans laquifre.

b- les ions Cl, Na et K :


Ils ont un origine, principalement externe. Ils peuvent provenir des formations salifres du
Trias ou des formations marneuses et argileuses. Na et K peuvent provenir de laltration des
minraux silicats. En revanche llment Cl peut avoir une origine mtorique (lessivage des
formations lithologiques par les apports pluviomtriques), ces ions sont, gnralement, trs peu
abondants dans les terrains carbonats, except dans des conditions particulires de gisement
(Bakalowicz, 1979).

c- les ions sulfats :


Les eaux naturelles contiennent, pratiquement, toujours des ions sulfats dans des
proportions trs variables. Leurs prsences rsultent de la lgre solubilit des sulfates de calcium
dans les roches gypseuses et de loxydation des sulfures se trouvant dans les roches. Cependant, ils
peuvent aussi provenir de loxydation dans latmosphre, de lanhydrite sulfureuse par combustion
des hydrocarbures (Bakalowicz, 1979).

VI.3.Caractristiques physico-chimiques :
a- la temprature :

114

La temprature de leau est un paramtre dune grande utilit en ce qui concerne les tudes
hydrogologiques. Elle est ncessaire pour dterminer les quilibres chimiques entre les diverses
espces en prsence. La concentration de certains lments dissous ou les rapports des
concentrations dlments entre eux, sont limage des conditions dquilibre et qui sont en fonction
de la temprature atteint par leau souterraine. On peut en dduire des informations sur la
profondeur de lcoulement souterrain, le temps de rsidence de leau dans laquifre (les eaux
souterraines sont influences par les proprits thermiques de la roche), ainsi que son origine.
Habituellement, on mesure galement la temprature de lair (ou mieux encore, on donne une
indication de la temprature moyenne du jour de mesure) qui permet de vrifier, les conditions
climatiques dans les quelles lchantillonnage sest droul et dexpliquer dventuelles anomalies
dans les rsultats des analyses gochimiques.

b- la conductivit :
Elle traduit une aptitude de leau laisser passer le courant lectrique ; cest une mesure
rapide de la teneur globale en lectrolytes dune solution ; cest un outil ncessaire lestimation de
la minralisation.
La minralisation globale (g/l), est approximativement gale au produit de la conductivit lectrique
25C par un coefficient compris entre 0.55 et 0.75 pour la majorit des eaux souterraines (Freeze
et Cherry, 1979). La conductivit augmente lorsque la temprature saccrot, de ce fait on possde
toujours une correction par rapport une temprature de rfrence (20C ou 25C).

c- le pH :
Il sagit dun paramtre capital pour le calcul des quilibres thermodynamiques, il joue un
rle primordial, la fois, dans les proprits physico-chimiques (acidit, agressivit), dans les
processus biologiques et dans lefficacit des traitements des eaux, le pH doit tre mesur le plus
souvent et de prfrence in- situ.

VI.4.le rsidu sec :


Le rsidu sec est obtenu par dessiccation 110C, il correspond la totalit des sels dissous
et donne donc une ide sur le degr de minralisation des eaux. Le paramtre salinit est le plus
frquemment utilis pour classer les eaux, notamment au niveau des grands aquifres.

VI.5.Evolution chimique des eaux souterraines et interprtation hydrogologique :


Les rsultats des analyses des diffrents cations et anions trs importants, ils nous permettent
la dtermination des facis chimique des eaux et de dgager les zonalits regroupant des facis
hydrochimiques.
Au sein de la mme nappe, leau peut en effet subir les effets de plusieurs phnomnes
(nouvelles dissolutions, rduction des sulfates, change de base, etc..), capable de modifier
partiellement et par fois mme totalement laspect chimique de leau. Cependant la mise en solution
est certainement lun des phnomnes les plus importants de la chimie des eaux souterraines, qui se
fait par lattaque des substances lies la lithologie du terrain par les eaux qui circulent dans la
nappe.

VI.5.1.Etude des cations :

115

VI.5.1.1.Carte du calcium Ca++ (Figure N 74) :


Le calcium Ca++, se trouve en quantit apprciable dans la quasi-totalit des eaux
superficielles et souterraines. Il constitue un lment dominant des eaux potables des hauts plateaux
constantinois, sa dissolution rsulte principalement de linfiltration des eaux de surface travers les
formations carbonates par le gaz carbonique dans leau.

CaCO3 +CO2 Ca ++ + 2HCO3


On note aussi que le calcium peut provenir galement des formations gypsifres
(CaSO4 (H2O)2) qui sont fortement solubles.
La carte diso teneur en Ca++ montre que les teneurs des ions Ca++ augmentent dans le sens
dcoulement dans le NE et linverse pour le SO. On peut dire que les valeurs sont dorigine
calcaire. En gnral, la plaine est caractrise par des valeurs qui dpassent 100 mg/l et atteigne 540
mg/l.

VI.5.1.2.Carte du magnsium Mg++ (Figure N 75) :


Le magnsium Mg++, a son origine dans les formations gologiques traverses par leau, soit
par dissolution des formations dolomitique qui nest possible que grce la prsence du gaz
carbonique, et aussi de la dissolution de MgSO4 dans les terrains gypseux. On note enfin que la
mise en solution de Mg++ est trs difficile et ncessite beaucoup de temps de contacte.
La carte disoteneurs en Mg++ montre que :
-dans la partie SO : on a un diminution progressive des valeurs de Mg++ partir des bordures des
massifs jusquau les parties situes au NO.
-dans la partie NE les valeurs de Mg++ augmentent avec le sens de loued Mlyh.
Les valeurs trs leves de Mg++, qui ne peut expliquer que par la prsence de la dolomie

VI.5.1.3.Carte du sodium Na+ et le potassium K+ (Figure N 76) :


Le sodium est toujours prsent dans les eaux naturelles en proportions trs variables, il
provient essentiellement de lessivage des formations riches en NaCl, et il provient aussi des
formations salifres (chotts), par pompage intense ou des rejets des eaux uses dorigines
domestiques et industrielles.
Le potassium est beaucoup moins abondant que le sodium et dpassent rarement des teneurs
suprieurs 20 mg/l.
La carte disoteneurs en (Na++ K+), montre que les concentrations varient de70 mg/l
jusquau 127.22 mg/l, dont les valeurs leves sont signales au NE et au centre de la plaine, qui
sont lies la prsence des eaux uses dans loued.

116

74
117

75
118

76
119

Notons aussi, le pouvoir doxydo-rduction entre les alcalinoterreux et les alcalins (due la
prsence des marnes et les argiles dans les terrains traverss au centre de la plaine), qui ont une
tendance librer Ca++ et Mg++ et capter les Na+ et K+.

VI.5.2.Etude des anions :


VI.5.2.1.Carte des chlorures Cl- (Figure N77) :
Leau contient presque toujours des chlorures mais, en proportions trs variables. La teneur
en chlorure augmente gnralement avec le degr de minralisation dune eau.
La carte des chlorures (Figure N77) dans la zone de Taouzient prsente une volution
croissante des chlorures dans le sens dcoulement dans la partie Ne et linverse pour la partie SO,
leur origine est diverse, ils proviennent :
-des rejets des eaux uses dorigine domestique.
-des rejets dorigine industrielle tel que lacide HCl.
-de la dissolution des sels naturels pour lessivage des terrains salifres.
Pour notre cas, la premire origine serait la plus probable et un degr moindre pour le
deuxime.
La carte disoteneurs en Cl- , montre que les eaux uses collectes par loued Mlyh et ses
affluents, ainsi que les rejets de la ville de Fais et de quelque mechtas regroupes en agglomration
au NE, sont trs riches en chlorures car lorganisme humain limine la totalit des chlorures ingrs
dans lensemble de son alimentation, surtout les excrtions humaines en particulier lurine, riche en
chlorures et responsable dun apport denviron de 0.6 gr de chlorure par personne et par jour
(TARDET-HENRY, 1984). Par pompage ou par drainage de ces eaux vont migrer pour contaminer
toute la nappe. Cest pourquoi une augmentation de la teneur en chlorure dans un rseau deau
potable peut parfois tre signe une infiltration deau use.
Dans la partie SO, on note que les concentrations diminuent lorsquon se dplace dans le
sens dcoulement, ce-ci explique par la dgradation du chlore par les bactries et la temprature.
Les engrais chimiques, trs sollicits pare les paysans notamment, dans le centre et le nord
de la plaine.

VI.5.2.2.Carte des sulfates SO4 -- (Figure N78) :


La carte des sulfates (Figure N78), prsente des similitudes avec la carte des chlorures, la
prsence des sulfates dans leau rsulte :
-de la lgre solubilit du sulfate de calcium des roches gypseuses ;
-de loxydation des sulfates de calcium ;
-des eaux uses industriels contenants de lacide sulfurique (H2SO4) et de lessivage des engrais ;
-de loxydation du sulfate dhydrogne et des oxydes de soufre mis dans latmosphre puis mens
lors des prcipitations.
Sur la carte, nous observons deux zones fortes concentrations en sulfates, au Sud et au NE,
les concentrations atteindre 1200 mg/l au NE et 1390 mg/l au Sud, les deux zones sont caractrises

120

77
121

78
122

par lactivit agricole, dont la pollution agricole due aux engrais chimiques est le facteur principal
des valeurs leves de sulfates dans les eaux.

VI.5.2.3.Carte des bicarbonates HCO3-- (Figure N 79) :


La dissolution des roches carbonates est lorigine principale des bicarbonates, ces derniers
rsultent de lquilibre physico-chimique entre la roche, leau et le gaz carbonique daprs
lquation gnrale suivante :

HCO 3 (roche) + CO2 + H2O X2+2 + 2HCO3 Donc la dissolution des roches carbonates dpend de plusieurs paramtres tels que :
-la tension du CO2 dissous ;
- pH de leau ;
-la temprature de leau ;
-Nature des terrains traverss.
La carte disoteneurs en HCO3, montre que les concentrations en bicarbonates varient de
146.4 mg/l jusqu 400 mg/l.
Les valeurs de HCO3 augmentent progressivement ds les zones dalimentations qui sont les
massifs vers la plaine, et qui peut expliquer par le lessivage des terrains traverss.

VI.5.3.Etude des valeurs relatives :


VI.5.3.1.Indice dchange de base (i.e.b) :
Au cours de leur trajet souterrain, les eaux entrent en contacte avec les diffrentes
substances qui ont la proprit dchanger leurs ions contre ceux contenues dans les eaux.
Schoeller, en 1934 appelle lindice dchange de base, le rapport entre les ions changs et
les ions de mme nature primitivement existante pour lchange des alcalins (Na++ K+) de leau
contre les alcalino-terreux (Ca+++ Mg++), li.e.b est donn par la formule suivante :

i.e.b = rCl- - r (Na+ + K+) / rCl- si (i.e.b) est infrieur 0, leau est dorigine cristalline (cas du puits N2, 7 et 9).
- si (i.e.b) est suprieur 0, leau est dorigine sdimentaire (cas de 10 chantillons).

VI.5.3.2.Rapports caractristiques :
On appel rapport caractristique, le rapport de certains lments chimiques exprims en
m/l. Les rapports tudis dans notre cas sont :
r Mg++/r Ca++ ; rSO4 / r Cl- et r HCO3 / r Cl-.
Ces rapports donnent des indications sur les zones dalimentations, le contact des eaux avec
le milieu solide, ainsi que lvolution des eaux pendant leur trajet souterrain.

123

79
124

VI.5.3.2.1.Le rapport caractristique (r Mg++/r Ca++) (Figure N 80) :


Les valeurs obtenues varient entre 0.097 et 0.93. Lorsque ce rapport est infrieur 1, le Ca++
prdomine, cest le cas de tous les chantillons cela est due la solubilit des calcaires riches en
calcium.

couple Mg - Ca
30
25

Ca

20
15
10
5
0
0

10

12

14

16

Mg

Figure N 80 : relation Mg - Ca
VI.5.3.2.2.Le rapport caractristique (rSO4 / r Cl-) (Figure N 81) :
Les valeurs calcules pour ce rapport varient de 1.08 6.71, il traduit la prdominance des
sulfates lies la pollution des eaux uses et lutilisation des engrais chimiques.

couple SO4 - Cl
14
12

Cl

10
8
6
4
2
0
0

10

15

20

25

30

35

SO4

Figure N 81 : relation SO4 - Cl

125

VI.5.3.2.3.Le rapport caractristique (r HCO3 / r Cl-) (Figure N 82) :


Les valeurs obtenues varient entre 0.29 et 6.3, ce rapport nous renseigne sur :
-lorsque les valeurs sont suprieures de 1 ; ce ci traduit la prdominance des bicarbonates qui est
lie essentiellement aux formations carbonates, cest le cas de 6 chantillons.
-dans le cas inverse ; il traduit la prdominance des chlorures qui sont lies a la pollution par les
eaux uses, cest le cas de 7 chantillons.

couple HCO3 - Cl
14
12

Cl

10
8

rCl

6
4
2
0
0

HCO3

Figure N 82 : relation HCO3 - Cl


VI.5.4.Classification des eaux :
Pour classer les eaux naturelles, il existe plusieurs mthodes qui ont t dfinies par divers
auteurs. Pour notre tude nous nous intressons aux mthodes principales de classification et celle
les plus utilises.

VI.5.4.1.Classification des eaux suivant la mthode de STABLER (tableau N11) :


Ce type de classification est primordial dans ltude hydrochimique, elle fait ressortir les
diffrents facis des eaux et nous permet de suivre leurs volutions.
Dans cette mthode de classification, les concentrations exprimes en milliquivalent par
litre (m/l), sont rduit en qualits en raction pourcent (r %), qui sont calcules par rapport la
concentration totale en (m/l) et exprimes par la formule caractristique ou la formule ionique qui
sobtient de la manire suivante :
On classe de gauche droite par ordre croissant les quantits en raction pourcent des anions
en suite des cations, et en se basant sur la prdominance de tel ou tel ion, dans notre cas on
distingue la prsence dun seul facis chimique cest le facis Sulfat calcique, ce facis est li
principalement :
-lutilisation des engrais chimiques.
-les eaux uses dans les oueds de la rgion.

126

Tableau N 11 : Classification des eaux daprs la mthode de Stabler.


N
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
15

Formule caractristique
r % anions
r % cations
++
SO 4> Cl > HCO3
Ca > Mg++>Na++ K+
SO 4> HCO3 > Cl
Ca++> Na++ K+ > Mg++
SO-4> HCO3 > ClCa++> Mg++>Na++ K+
SO 4> HCO3 > Cl
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO-4> HCO3 > ClCa++> Mg++>Na++ K+
SO 4> Cl > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO-4> HCO3 > ClCa++> Mg++>Na++ K+
SO-4> Cl- > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO 4> Cl > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO-4> HCO3 > ClCa++> Mg++>Na++ K+
SO 4> Cl > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO-4> Cl- > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+
SO-4> Cl- > HCO3
Ca++> Mg++>Na++ K+

Facis
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique
Sulfat calcique

VI.5.4.2.Reprsentation graphique des rsultats :


VI.5.4.2.1.Taouzient : (Figure N 83,84 et 85)
VI.5.4.2.2.Kheirane :
Lalimentation en eau de lagglomration de Chachar se fait partir de deux forages captant
la srie des alternances calcaires et marnes, dbitent successivement 60 et 30 l/s.
Il a t procd des analyses fondamentales dchantillons deau prlevs des deux
forages existants dans la rgion.
Les rsultats des analyses des eaux des forages C2 et C3 sont les suivantes :

Elments

C2

C3

Ca
Mg
Na
K
SO4
HCO3
NO3
Cl
PH
Conductivit
TDS

100 mg/l
14 mg/l
30 mg/l
00
192 mg/l
122 mg/l
26 mg/l
40 mg/l
8.2
---524 mg/l

262 mg/l
148 mg/l
220 mg/l
16 mg/l
1300 mg/l
159 mg/l
---188 mg/l
8.2
3200 simens/cm
2293 mg/l

Tableau N 12 : Analyses chimiques

127

128

129

Figure N 85 : Diagramme de Piper la rgions de Taouzient

130

Pour reprsenter graphiquement les rsultats des analyses deau, nous nous sommes limit
uniquement au diagramme de SCHOELLER-BERKALLOF et PIPER que nous avons le plus
employ pour mettre en relief le facis hydrochimique des eaux de la rgion (Figure N 86 et 87).

Le diagramme de Piper met en vidence la dominance du cation calcium et de lanion


sulfate.
Pour le diagramme de Schoeller il y a dominance du facis sulfat calcique
Donc ces eaux se distinguent par un seul facis chimique sulfat calcique acquis lors de la
traverse des roches existantes.
On remarque aussi les faibles concentrations dlments indicateurs de pollution agricole
(nitrates).

Figure N 86 : Diagramme de Piper forage de Chachar

131

132

Chapitre VIIimpact socio-conomique

133

Chapitre VII- impact socio-conomique


VII.1.Approche socio-conomique :
Ce volet porte sur ltude de laspect socio-conomique relatif aux populations rsidentes
dans les diffrentes localits faisant partie des communes de Taouzient et Kheirane.
A travers lenqute fait sur terrain, auprs des populations, nous avons essay de cerner les
paramtres en relation avec la vie conomique et sociale des rsidents dans les dites localits.
Nous constatons de premier abord que les rgions observes sont trs dshrites et accusent
un dficit remarquable en quipements divers, surtout en matire dapprovisionnement en eau
destine lalimentation des habitants et celle rserve lirrigation dans le cadre de lactivit
agricole.
Ces projets offrent une opportunit aux rgions tudies pour faire valoir leurs potentialits
hydriques, ce qui leur permettra dans lavenir de bnficier de ladduction en eau potable, la mise
en valeur de leurs terres et la promotion du travail agricole comme activit principale dans ces
rgions.

VII.1.1.Kheirane :
VII.1.1.1.TAMDEKIT :
VII.1.1.1.1.Population rsidente :
Dans cette mechta vivent 130 familles regroupant un total de 694 habitants La population est
rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec une large proportion de
population jeune.
La population majoritaire est celle comprise dans les catgories dage de moins de 55 ans
alors que les personnes plus ges comptent un nombre de moindre importance

Les prvisions daccroissement de la population :


Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC (Plan
communal et de wilaya), la population de cette localit voluera selon les estimations contenues
dans le tableau qui suit :

Localit
TAMDEKIT

Population
actuelle
2007
694

Population a
moyen terme
10 Ans
846

Population a
long terme
20 Ans
1031

Population a trs
long terme
50 Ans
1868

Tableau N 13 : estimation de la population dans Tamdekit.

VII.1.1.1.2.Lactivit conomique :

134

a- Lemploi :
a.1.Secteur agricole :
* Craliculture
* Arboriculture, Marachage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture :
*Apiculture

Dsignation

Superficie (Ha)

Nombre

Superficie Mechta

4530

Superficie agricole

2830

S.A.U

122

Forets

250

Parcours

3690

Craliculture

100

Arboriculture

20

Marachage

Elevage ovin

Elevage bovin

Elevage caprin

790

Aviculture

Apiculture

a.2.Le chmage :
Comme dans les autres localits, ce village est expos au phnomne du chmage dont
souffre une bonne partie de ses jeunes
La jeunesse du douar de TAMDEKIT a recours lemploi des jeunes et le filet social dans
sa lutte contre ce flau, tandis quune proportion de ces jeunes essaient de porter aide leurs
familles dans le travail agricole malgr la raret des eaux et les conditions climatiques qui rendent le
travail de la terre trs difficile.
Bon nombre de ces jeunes sont occups par llevage de leur cheptel qui comprend des
ovins et des caprins

VII.1.1.1.3.Les accs et les voies de desserte :


Routes : La mechta TAMDEKIT, confine au milieu des montagnes, est environ 04 Km du
chef-lieu de commune et dara CHECHAR. Cette rgion est assez pourvue dun rseau routier car
situe de part et dautre dune route assez goudronne ce qui lui permet une bonne communication
avec les

135

Autres centres urbains : Hormis cette voie qui traverse la localit, les autres accs sont
constitus de pistes en terre.

VII.1.1.1.4.Rseaux :
Electricit : La mechta de Tamdekit est alimente en nergie lectrique de moyenne tension
(M.T 30 KV) en provenance de Chechar. La ligne traverse prs du village, longeant la route
principale.
VII.1.1.1.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES
* forages : 01
* puits traditionnels : 02
* sources : nant.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
01
02
/

VII.1.1.2.OULED SI SLIMANE :
VII.1.1.2.1.Population rsidente :
Dans cette mechta vivent 90 familles regroupant un total de 498 habitants.
La population est rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec une
majorit de jeunes.
La population majoritaire est celle comprise dans les catgories dage de moins de 55 ans
alors que les personnes plus ges comptent un nombre de moindre importance

Les prvisions daccroissement de la population :


Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC (Plan
communal et de wilaya), la population de cette localit voluera selon les estimations contenues
dans le tableau qui suit :

Localit
OULED.SI
SLIMANE

Population
actuelle
2007
498

Population a
moyen terme
10 Ans
607

Population a
long terme
20 Ans
740

Population a trs
long terme
50 Ans
1340

VII.1.1.2.2Lactivit conomique :

136

a. Lemploi :
a.1.Secteur agricole :
* Craliculture
* Arboriculture, Marachage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture :
*Apiculture
Dsignation

Superficie (Ha)

Nombre

Superficie Mechta

4100

Superficie agricole

2620

S.A.U

110

Forets

370

Parcours

2100

Craliculture

98

Arboriculture

10

Marachage

Elevage ovin

1340

Elevage bovin

Elevage caprin

588

Aviculture

Apiculture

a.2.Le chmage :
Comme dans la localit que nous avons cit prcdemment (Tamdekit, qui est environ 1 Km de
Ouled Si Slimane), ce dernier village est expos au phnomne du chmage dont souffre une bonne
partie de ses jeunes
La jeunesse de cette mechta de Ouled Si Slimane a recours lemploi des jeunes et le filet
social dans sa lutte contre le chmage, tandis quune proportion de ces jeunes est occupe par
llevage de leur cheptel qui comprend des ovins et des caprins

Les accs et les voies de desserte :


-routes : La mechta OULED SI SLIMANE, confine au milieu des montagnes, est environ 05 Km
du chef-lieu de commune et dara CHECHAR.
Cette rgion est assez pourvue dun rseau routier car situe de part et dautre dune route
assez goudronne ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa proximit

137

de lagglomration de Chechar est un atout qui permet ces habitants dtre en contact avec les
habitants des centres proches et davoir une accessibilit facile pour cette rgion montagneuse
Hormis cette voie qui traverse la localit, les autres accs sont constitus de pistes en terre.

VII.1.1.2.3.Rseaux :
-Electricit : La mechta de Ouled si Slimane est alimente en nergie lectrique de moyenne tension
(M.T 30 KV) en provenance de Chechar. La ligne traverse prs du village, longeant la route
principale.

VII.1.1.2.4.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES


* forages : nant
* puits traditionnels : nant
* sources : nant.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
/
/
/
/

VII.1.1.3.BOUZENDAGUE :
VII.1.1.3.1.Population rsidente :
Dans cette mechta vivent 80 familles regroupant un total de 415 habitants.
La population est rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec une
majorit de jeunes.
La population majoritaire est celle comprise dans les catgories dage de moins de 50 ans
alors que les personnes plus ges comptent un nombre de moindre importance

Les prvisions daccroissement de la population :


Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC (Plan
communal et de wilaya), la population de cette localit voluera selon les estimations contenues
dans le tableau qui suit :

Localit
BOUZENDAGUE

Population
actuelle
2007
415

Population a
moyen terme
10 Ans
506

Population a
long terme
20 Ans
617

Population a trs
long terme
50 Ans
1117

138

VII.1.1.3.2.LActivit conomique :
a. Lemploi :
a.1.secteur agricole :
* Craliculture
* Arboriculture, Marachage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture :
*Apiculture

Dsignation

Superficie (Ha)

Nombre

Superficie Mechta

3890

Superficie agricole

1521

S.A.U

73

Forets

760

Parcours

2540

Craliculture

70

Arboriculture

Marachage

Elevage ovin

1600

Elevage bovin

Elevage caprin

585

Aviculture

Apiculture

20Ruches

a.2.Le chmage :
Ce village est aussi expos au phnomne du chmage dont souffre une bonne partie de ses
jeunes
La jeunesse de cette mechta de Bouzendag a recours des emplois temporaires comme
travailleurs journaliers chez les tiers, tandis quune proportion de ces jeunes est occupe par
llevage de leur cheptel qui comprend des ovins et des caprins.

VII.1.1.3.3.Les accs et les voies de desserte :


-Routes : La mechta BOUZENDAG, est environ 06 Km du chef-lieu de commune et dara
BABAR. Cette rgion est assez pourvue dun rseau routier car situe non loin dune route assez
goudronne ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa proximit

139

relativement de lagglomration de Babar est un atout qui permet ces habitants dtre en contact
avec les habitants des autres centres qui lui sont proches et davoir une accessibilit facile.
Hormis cette voie qui traverse la localit, les autres accs sont constitus de pistes en terre.

VII.1.1.3.4.Rseaux:
-Electricit : La mechta de Bouzendag est alimente en nergie lectrique de moyenne tension (M.T
30 KV) en provenance de Babar. La ligne traverse prs du village, longeant la route principale.
-Gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les populations
ont recours au gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en bouteilles.

VII.1.1.3.5.Ressources hydriques existantes :


-forages : 03
-puits traditionnels : nant
-sources : nant.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
03 (01 ferm)
/
/
/

VII.1.1.4.TAGHERBIT :
VII.1.1.4.1.Population rsidente dans la localit :
Les habitants qui rsident dans cette Mechta, distante de 03 Km du Chef-lieu de commune et
Dara BABAR compte 60 familles regroupant un total avoisinant 453 habitants .La population se
rpartit selon les catgories dage, du bas age (0-5 Ans) jusqu celle dpassant les 60 ans avec une
prdominance des catgories jeunes (15-19 Ans) et moins jeunes allant de 20 ans jusqu 45 ans.
Ce phnomne traduit les tendances observes dans plusieurs rgions concernant la
pyramide des ages en Algrie, qui se caractrise par llargissement la base, et le rtrcissement
ds quon avance dans les tranches dage ou lon remarque que le sommet est le plus rtrci.

Les prvisions daccroissement de la population :

140

Nous essayons, dans ce paragraphe, de donner des estimations concernant la croissance de


la population qui rside dans le village travers les diffrents termes dvolution savoir, le moyen
terme, le long terme et le trs long terme
Pour valuer ces estimations nous avons pris un taux de croissance de 2 %
Qui se rapproche des tendances actuelles de croissance observes travers le pays soit 1,9 % et qui
traduit une croissance oriente selon les plans damnagement des Wilayas (P.A.W) et des
communes (P.A.C).

Localit
Tagherbit

Population
actuelle
2007
453

Population a
moyen terme
10 Ans
552

Population a
long terme
20 Ans
673

Population a trs
long terme
50 Ans
1219

VII.1.1.4.2.LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi :
a.1.Secteur agricole : * Craliculture * Arboriculture, Marachage, Elevage bovin,
caprin, aviculture *Apiculture
Dsignation

Superficie (Ha)

Nombre

Superficie Mechta

4200

Superficie agricole

2180

S.A.U

96

Forets

834

Parcours

2990

Craliculture

90

Arboriculture

Marachage

Elevage ovin

1590

Elevage bovin

Elevage caprin

655

Aviculture

Apiculture

20 ruches

Elevage

a.2.Secteur tertiaire :
Parmi les habitants de la mechta il existe un certain nombre de salaris qui sont employs
dans le secteur tertiaire, administration et commerce ou services, dont le nombre avoisine 37
citoyens

141

a.3.Le chmage :
Comme dans toutes les rgions du pays, le chmage svit dans cette localit parmi une
partie de la population jeune qui essaie parfois de se procurer un emploi quelconque dans le cadre
de lemploi des jeunes mme par des contrats dure limite afin de se soustraire au chmage

VII.1.1.4.3.Les accs et les voies de desserte :


-Routes : La mechta TAGHERBIT, distante denviron 03 Km du centre de BABAR, est
accessible partir de la route reliant BABAR-CHECHAR, cot droit.
Une route goudronne, mais troite, permet laccessibilit vers cette localit.
-pistes : Hormis cette voie qui traverse la localit, les autres accs sont constitus de pistes en terre.
Les accs entre les habitations sont constitus de chemins pitons qui deviennent impraticables en
priode hivernale.

VII.1.1.4.4.Rseaux :
-Electricit : La mechta de Tagherbit est alimente en nergie lectrique de moyenne tension (M.T
30 KV) en provenance de Babar. La ligne traverse au milieu du village, longeant la route principale.
-Gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les populations
ont recours au gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en bouteilles.
VII.1.1.4.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES :
-forages : Les forages existant actuellement au niveau de ce douar sont au nombre de 7.
-puits traditionnels : Nous avons numr 30 puits traditionnels dont 2 en cours de ralisation
-sources : 10 sources contribuent lalimentation de la population en eau.
Les foyers sont, dautre part, aliments laide dune conduite en provenance de la maison darrt
de BABAR.
Cependant quand cette alimentation diminue cause dun manque en eau, les habitants ont recours
aux citernes en provenance des centres urbains notamment de BABAR.
La voie existante actuellement leur permet de salimenter en eau pour faire face leurs besoins
domestiques quotidiens.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
03 (01 ferm)
30
10
/

142

Aperu sur les donnes socio-conomiques :

Activits agricoles

Population rurale
Population active
(Agriculture)
Superficie agricole
utile (ha)
Craliculture
(ha)
Arboriculture
(ha)
Marachage
(ha)
Elevage (ovins
et caprins)

Tamdekit
694

O.S.slimane
498

Bouzendague
415

Tagherbit
453

75

62

47

58

122

110

73

96

100

98

70

90

20

10

02

05

02

02

01

01

2490

1928

2185

2245

Les besoins journaliers en eau potable par habitant en zone rurale sont estims 100l tandis
que les besoins en eau pour lagriculture nous prenons une moyenne de 0.5l/s par hectare par jour.

Le tableau suivant montre les besoins annuels :

Site

AEP : Besoins
annuels (m3)

Tamdekit
O.S.Slimane
Bouzendague
Tagherbit

25331
18177
15148
16489

Agriculture :
besoins
marachage,
arboriculture
(m3)
346896
189216
47304
94608

Total des
besoins

Dbit moyen
journalier (l/s)

372227
207393
62452
111097

11.8
6.5
2.0
3.5

De ce fait, on peut conclure que les besoins en eau sont trs importants et varient de 02
12 l/s.

VII.1.2.Taouzient :
VII.1.2.1.TABAALIT :
VII.1.2.1.1.POPULATION RESIDENTE DANS LA LOCALITE :
La population rsidente TABAALIT compte 120 familles avec un total de 700 habitants.

143

La pyramide des ages est constitue de plusieurs tranches regroupant le bas age (O-5 ans)
jusqu la population ayant dpass les 60 ans soit lage conventionnel de retraite.
La remarque faire est que les tranches qui occupent la base de la pyramide sont les plus
dominantes , soit de 15 39 ans, ce qui reflte une population assez jeune.
Le reste, soit de 50 ans et plus, est constitu dune population assez rduite.

LES PREVISIONS DACCROISSEMENT DE LA POPULATION :


Pour le calcul des estimations daccroissement de la population rsidente du douar
TABAALIT, nous nous sommes rfrs aux directives des diffrents plans damnagement savoir
le PAW et le PAC qui donnent des orientations concernant la croissance du nombre dhabitants.
Ainsi, nous avons opt pour un taux de 2 % pour estimer cette croissance dou les donnes
suivantes comprises dans le tableau.

Localit
Tabaalit

Population
actuelle
2007
700

Population a
moyen terme
10 Ans
853

Population a
long terme
20 Ans
1040

Population a trs
long terme
50 Ans
1884

VII.1.2.1.2.LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi :
b. Le chmage :

Une bonne partie de la jeunesse du village est expose ce phnomne ngatif quest le
chmage .En effet, nombre de ces chmeurs trouvent refuge dans des emplois comme ouvriers
manuels journaliers et dautres ont prfr sexiler loin de leurs familles, surtout dans le Sud
algrien ou dans le corps militaire comme jeunes recrues.
Tandis quune autre part de ces jeunes attendent toujours des initiatives qui leur permettront
dacqurir un emploi selon leurs aptitudes.

a.1.secteur agricole :

144

Dsignation

Superficie (Ha)

Superficie Mechta

Superficie agricole

S.A.U

2500

Forets

Parcours

900

Craliculture

Arboriculture

4,7 (15en cours)

Marachage

Nombre

Elevage ovin

1700

Elevage bovin

90

Elevage caprin

150

Aviculture

Apiculture

10 ruches

b. Le chmage :
Une bonne partie de la jeunesse du village est expose ce phnomne ngatif quest le
chmage .En effet, nombre de ces chmeurs trouvent refuge dans des emplois comme ouvriers
manuels journaliers et dautres ont prfr sexiler loin de leurs familles, surtout dans le Sud
algrien ou dans le corps militaire comme jeunes recrues.
Tandis quune autre part de ces jeunes attendent toujours des initiatives qui leur permettront
dacqurir un emploi selon leurs aptitudes.

VII.1.2.1.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :


*routes : Les accs cette mechta sont trs faciles grce lexistence dun rseau routier
assez entretenu constitu de quelques voies goudronnes mais qui ncessitent un largissement pour
faciliter la circulation automobile.
Lexistence du village de part et dautre de la voie venant du centre de Taouzient et aussi en
partie sur celle menant vers le tronon RN-Chlia et Bouhmama, lui permet davoir une
accessibilit trs facile do une meilleure disposition bnficier dune relance de lactivit
conomique en gnral et davoir un meilleur essor agricole et aussi des changes commerciaux qui
lui seront dune grande utilit.

145

*pistes : Dautres pistes en terre qui relient les habitations exigent un amnagement plus
consquent.

VII.1.2.1.4.RESEAUX :
* lectricit : La mechta de Tabaalit est alimente en nergie lectrique de moyenne tension
(M.T 30 KV) en provenance de Taouzient. La ligne traverse au milieu du village, longeant la route
principale.
* gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les
populations ont recours au gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en
bouteilles.

VII.1.2.1.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES


* forages : Les forages existant actuellement au niveau de ce douar sont au nombre de 4.
* puits traditionnels : Nous avons numr 30 puits traditionnels
* sources : Nant.
La voie existante actuellement permet aux habitants de salimenter en eau pour faire face leurs
besoins domestiques quotidiens.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
3 (100m) 01 (108m)
30
/
25

VII.1.2.2.TABELBELT :

VII.1.2.2.1.POPULATION RESIDENTE DANS LA LOCALITE :


Les habitants rsidents dans ce village distant de 08 Km de lagglomration de
TAOUZIENT sont rpartis sur 65 familles et comptent 400 personnes. Ces habitants se rpartissent
sur les diffrentes catgories dage de 0 jusqu 60 ans et plus.
Les catgories jeunes sont prdominantes soit de 15 45 ans.
Le reste est constitu dune partie infime par rapport lensemble de la population.

146

LES PREVISION DACCROISSEMENT DE LA POPULATION :


Dans cette partie nous avons estim la croissance de la population sur la base dun taux gal
2 %. Le tableau suivant nous donne des indications sur lvolution du nombre dhabitants de
TABELBELT selon les termes daccroissement

Localit
Tabelbelt

Population
actuelle
2007
400

Population a
moyen terme
10 Ans
488

Population a
long terme
20 Ans
594

Population a trs
long terme
50 Ans
1077

VII.1.2.2.2..LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi : secteur agricole :
Dsignation

Superficie (Ha)

Superficie Mechta

Superficie agricole

S.A.U

Forets

Parcours

Craliculture

Arboriculture

Marachage

Nombre

Elevage ovin

Elevage bovin

Elevage caprin

Aviculture

Apiculture

VII.1.2.2.2.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :


*routes : Nant

147

*pistes : La mechta TABELBELT est loigne du centre de Taouzient


denviron 08 Km, situe dans les montagnes. Une voie relativement carrossable, par
endroits, mais trs troite relie le douar la plaine et la route nationale BATNA-KHENCHELA.
Cette voie devient impraticable mesure quon avance lintrieur des monts pour devenir
une piste en terre.
Cette localit trs dshrite de par sa position gographique accuse un retard trs manifeste,
car dpourvu dquipements de base indispensables la vie quotidienne de ses habitants.

VII.1.2.2.3.RESEAUX :
* lectricit : La mechta de Tabelbelt nest pas alimente en nergie lectrique
* gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les
populations ont recours au gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en
bouteilles.

VII.1.2.2.4.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES : Nant.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant

Non existant
x

Nombre

x
x
x
/
/
/
/

VII.1.2.3.MEZOUAT
VII.1.2.3.1.POPULATION RESIDENTE:
Dans ce village nous avons numr 140 familles regroupant un total de 743 habitants.
La population est rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec une
large proportion de population jeune.
La pyramide des ages est large la base et se rtrcit au sommet.
Les moins de 45 ans constituent la majorit de la population

148

VII.1.2.3.2.LES PREVISION DACCROISSEMENT DE LA POPULATION :


Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC, la
population de cette localit voluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localit
Mezouat

Population
actuelle
2007
743

Population a
moyen terme
10 Ans
906

Population a
long terme
20 Ans
1104

Population a trs
long terme
50 Ans
2000

VII.1.2.3.3.LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi :
a.1.secteur agricole :
* Craliculture : la localit de MEZOUAT comprend une superficie agricole utile
quivalant 1390 Ha. Le site est assez accident avec une vgtation dominante
montagneuse puisque les forets stendent sur 1201 Ha.
* Arboriculture : Cette activit est nettement en de de ce quattendent les populations, car
la superficie qui lui est destine ne dpasse pas 8,5 Ha ; 17 Hectares supplmentaires sont en cours
de mise en terre des plants.
* Marachage : Nant
* Elevage ovin : Pour cette activit de pastoralisme, lexistence dune superficie de parcours,
soit 150 Ha permet aux habitants cette pratique afin de subvenir leurs besoins. En effet 1000
ttes dovins sont numres au niveau de ce village
*Elevage bovin : Ce type dlevage regroupe 110 ttes de vaches
* Elevage caprin : 785 ttes de caprins existent dans la mechta

Dsignation

Superficie (Ha)

Superficie Mechta

Superficie agricole

S.A.U

1390

Forets

1201

Parcours

150

Craliculture

Arboriculture

8,5 (17 en cours)

Nombre

149

Marachage

Elevage ovin

1000

Elevage bovin

110

Elevage caprin

785

Aviculture

Apiculture

a.2.secteur tertiaire :
Cette pratique constitue une activit de soutien pour cette mechta avec labsence totale
dautres types dactivits, ou lon remarque lexode des jeunes du village vers les endroits ou ils
peuvent avoir plus loccasion de se procurer du travail.
Les familles nous ont inform que leurs enfants se dplacent dans dautres wilayas, surtout
vers le Sud dans le but de dcrocher un emploi quelconque dans les chantiers de construction ou
autres emplois rmunrateurs.

b. Le chmage :
Comme dans les autres localits, ce village est expos au phnomne du chmage dont
souffre une bonne partie de ses jeunes.
La jeunesse du douar de Mezouat a recours lemploi des jeunes et le filet social dans sa
lutte contre ce flau

VII.1.2.3.4.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :


*routes : La mechta MEZOUAT, confine au milieu des montagnes, est environ Km du
centre de Taouzient. Cette rgion est dpourvue dun rseau routier qui lui permet une bonne
communication avec les autres centres La seule voie qui mne vers cette localit est goudronne en
partie, mais trs troite et qui se transforme en piste naturelle difficilement praticable surtout lors
des intempries.
*pistes : En grande partie, ce sont des passages et chemins pitons qui permettent la
communication entre les habitations.

VII.1.2.3.5.RESEAUX :
* lectricit : La mechta de Mezouat est totalement dpourvue dnergie lectrique

150

* gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les
populations ont recours au gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en
bouteilles.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant

Non existant
x

Nombre

x
x
x
7 (100m)
30 (2 en cours)
x
x

VII.1.2.4.BIR EL GABSIA
VII.1.2.4.1.POPULATION RESIDENTE :
Dans ce douar nous avons numr 180 familles regroupant un total de 1000 habitants.
La population est rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec
une large proportion de population jeune.
Les moins de 50 ans constituent la majorit de la population

LES PREVISIONS DACCROISSEMENT DE LA POPULATION :


Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC, la
population de cette localit voluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localit
BIR EL GABSIA

Population
actuelle
2007
1000

Population a
moyen terme
10 Ans
1219

Population a
long terme
20 Ans
1486

Population a
trs long terme
50 Ans
2692

VII.1.2.4.2.LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi :
a.1.secteur agricole :

151

* Craliculture : la localit de BIR EL GABSIA comprend une superficie agricole utile de


2150 Ha. Le site est assez accident avec une vgtation dominante montagneuse..
La superficie rserve la craliculture atteint 500 Ha
Les habitants de cette rgion montagneuse pratiquent la craliculture (bl principalement et
orge).
* Arboriculture : Cette activit est nettement en de de ce quattendent les populations, car
la superficie qui lui est destine ne dpasse pas 26 Ha ; 13 Hectares supplmentaires sont en cours
de mise en terre des plants.
* Marachage : nant
* Elevage ovin : Pour cette activit de pastoralisme, lexistence dune superficie de parcours,
soit 789 Ha, permet aux habitants cette pratique afin de subvenir leurs besoins. En effet 1200
ttes dovins sont numres au niveau de ce village
*Elevage bovin : Ce type dlevage regroupe 98 ttes de vaches
* Elevage caprin : 450 ttes de caprins existent dans la mechta
* aviculture : Une batterie de 4800 poules existe dans la mechta, ainsi que 5000 poules
pondeuses
*Apiculture : Les ruches destines llevage dabeilles sont au nombre de 50

Dsignation

Superficie (Ha)

Superficie Mechta

Superficie agricole

S.A.U

2150

Forets

Parcours

789

Craliculture

500

Arboriculture

26 (13 en cours)

Marachage

Nombre

Elevage ovin

1200

Elevage bovin

98

Elevage caprin

450

Aviculture

9800

Apiculture

50

b. Le chmage :

152

Comme dans les autres localits, ce village est expos au phnomne du chmage dont
souffre une bonne partie de ses jeunes
La jeunesse du douar de BIR EL GABSIA a recours lemploi des jeunes et le filet social
dans sa lutte contre ce flau

VII.1.2.4.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :


*routes : La mechta BIR EL GABSIA, confine au milieu des montagnes, est environ 02
Km du centre de Chlia. Cette rgion est assez pourvue dun rseau routier qui lui permet une
bonne communication avec les autres centres La seule voie qui mne vers cette localit est
goudronne en partie, mais trs troite et qui demande un largissement afin de faciliter laccs
lintrieur du village.
*pistes : Constitues en majorit de passages et chemins pitons qui permettent la
communication entre les habitations et laccs la voie principale.

VII.1.2.4.4.RESEAUX :
* lectricit : La mechta de Bir El Gabsia est pourvue dnergie lectrique
* gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les
populations utilisent le gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en
bouteilles.

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
8 (-100m)
40
6
x

VII.1.2.5.TAFRENT :
VII.1.2.5.1.POPULATION RESIDENTE :
Dans ce douar vivent 85 familles regroupant un total de 500 habitants. La population est
rpartie de la tranche dage (0-5 ans) jusqu la tranche 60 ans et plus avec une large proportion de
population jeune. Les moins de 50 ans constituent la majorit de la population

LES PREVISION DACCROISSEMENT DE LA POPULATION :

153

Avec un taux daccroissement de 2 % daprs les donnes du PAW et du PAC, la


population de cette localit voluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localit
TAFRENT

Population
actuelle
2007
500

Population a
moyen terme
10 Ans
609

Population a
long terme
20 Ans
743

Population a trs
long terme
50 Ans
1346

VII.1.2.5.2.LACTIVITE ECONOMIQUE :
a. Lemploi :

a.1.secteur agricole :
Les habitants de cette rgion montagneuse pratiquent la craliculture (bl et orge) et aussi
de larboriculture, mais pas trs importante comportant quelques centaines de pommiers et de
poiriers, avec un levage dovins, caprins et bovins.
Cette pratique constitue la seule activit dans cette mechta avec labsence totale dautres
types dactivits, dou lexode des jeunes du village vers les endroits ou ils peuvent avoir plus
loccasion de se procurer du travail.
Les familles nous ont inform que leurs enfants se dplacent dans dautres wilayas, surtout
vers le Sud et dautres sengagent dans le secteur militaire

b. Le chmage :
Comme dans les autres localits, ce village est expos au phnomne du chmage dont
souffre une bonne partie de ses jeunes.
La jeunesse du douar de TAFRENT a recours lemploi des jeunes et le filet social dans sa
lutte contre ce flau, tandis quune proportion de ces jeunes essaient de porter aide leurs familles
dans le travail agricole malgr la raret des eaux et les conditions climatiques qui rendent le travail
de la terre trs difficile.

VII.1.2.5.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

* routes : La mechta TAFRENT, confine au milieu des montagnes, est environ 06 Km du centre
de Chlia. Cette rgion est assez pourvue dun rseau routier car situe de part et dautre dune
route assez goudronne ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa
proximit de lagglomration de Chlia est un atout qui facilite ses habitants de vaquer leurs
occupations quotidiennes et davoir une accessibilit facile pour une rgion montagneuse comme
cest le cas.

154

*pistes : Ce sont des passages qui relient les habitations, les unes aux autres et mnent vers la voie
goudronne

VII.1.2.5.4.RESEAUX :
* lectricit : La mechta de Tafrent est pourvue dnergie lectrique par une ligne de moyenne
tension (30 KV) qui passe paralllement la route goudronne
* gaz : Lalimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone dshrite ; les populations
utilisent le gaz butane avec le problme qui se pose en alimentation rgulire en bouteilles.

VII.1.2.5.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES : Nant


LE LOGEMENT RURAL : Nant

Dsignation
Route
Piste
Electricit
Gaz
Forage
Puits traditionnel
sources
Logements ruraux

Existant
x
x
x

Non existant

Nombre

x
/
/
/
/

Tableau 04:Aperu sur les donnes socio-conomiques

Activits agricoles

Population rurale
Superficie agricole
utile (ha)
Craliculture
(ha)
Arboriculture
(ha)
Marachage
(ha)
Elevage (ovins
et caprins)

Tabalit
700

Tabelbalet
400

2500

20

20

02

1940

Mezouat
743
1390

Bir Guabsia
1000

Tafrent
500

2150

500

25.5

39

20

1895

1748

155

Les besoins journaliers en eau potable par habitant en zone rurale sont estims 100l tandis
que les besoins en eau pour lagriculture nous prenons une moyenne de 0.6l/s par hectare par jour.
Pour les mechtas de Tabelbalet et Tafrent, on prvoit 20 ha qui peuvent tre cultiver en
arboriculture.
Le tableau suivant montre les besoins annuels :

Site
AEP : Besoins
annuels (m3)

Tabaalit
Tabelbalet
Mezouat
Bir Guabsia

25550
14600
27119
36500

Agriculture :
besoins
marachage,
arboriculture
(m3)
114048
(103680)
132192
202176

Total des
besoins

Dbit moyen
journalier (l/s)

139598
118280
159311
238676

4.5
3.8
5.12
7.67

De ce fait, on peut conclure que les besoins en eau sont trs importants et varient de 04 8 l/s.

156

CONCLUSION GENERALE :
Les donnes de divers paramtres (morphomtriques, hydroclimatologiques, gologiques,
hydrogologiques, hydrodynamiques et hydrochimiques), nous ont permis de valoriser les
ressources en eaux des deux zones dtude et dapprcier leurs qualits physico-chimiques.
La dnivellation du relief de lAurs qui le porte 1000 mtres au dessus des hautes plaines
Sud- constantinoises et 2000 mtres au dessus du Sahara.
La gologie des deux zones se prsent comme une synthse des travaux raliss par
plusieurs auteurs cot des observations de surface et de corrlation de nombreux forages.
La plaine de Taouzient prsente globalement trois ensembles qui sont :
- un substratum marneux sur lequel repose un comblement quaternaire ancien et rcent
htrogne ;
- des formations carbonats (dage Crtac) ;
- des formations grseuses (dage Miocne).
Les formations carbonats et grseuses prsentent un intrt hydrogologique important.
Le secteur de Kheirane prsente presque la mme chose un substratum marneux et des formations
carbonats.
Sur le plan hydroclimatologique, les prcipitations sont caractrises par une forte
irrgularit, et les effets nfastes travers les crues des cours deau de la rgion. La moyenne
annuelle sur lensemble du bassin versant de O.Boulfreiss est de 301.5 mm pour la priode de 19292004. La temprature moyenne est de lordre de 14C, et lvapotranspiration relle calcule par les
diffrentes mthodes donne des valeurs bien comparables, la moyenne est de lordre de 259.3mm,
soit 86 % des prcipitations moyennes annuelles. Le ruissellement et linfiltration, mobilisent
respectivement 18.33mm, soit 6.08 % et 23.87mm, soit 7.91 % des prcipitations annuelles
moyennes.
Ltude gophysique sur la quel repose essentiellement notre travail, montre que les deux
rgion possdent des capacits important en eaux souterraines. Pour la zone Kheirane
linterprtation des rsultats gophysiques obtenues montre une bonne corrlation avec la gologie
et nous permis de dduire que :
- au niveau les sondages 2, 3 et 5 du site de Tamdekit, sont favorables pour un forage ;
- au niveau les sondages 1, 2, 3 du site de Oued si Slimane, sont favorable pour un forage ;
- au niveau les sondages1, 2, 4 et 5 du site de Bouzendague, sont favorables pour un forage ;
- au niveau les sondages1, 2, 3 du site de Tagherbit, sont favorables pour un forage.
Pour la rgion de Taouzient linterprtation des donnes montrent les choix suivant pour
limplantation des forages pour les localits tudis :
- au niveau les sondages 2, 3 et 4 du site de Tabelbelt, sont favorables pour un forage ;
- au niveau les sondages 1, 2 et 3 du site de Mezouat, sont favorables pour un forage ;
- au niveau les sondages 1, 2 et 4 du site de Tabaalit, sont favorables pour un forage ;
- au niveau les sondages 2, 3 et 5 du site de Tafrent El Gherbia, sont favorables pour un
forage ;
- au niveau les sondages 2, 3 et 4 du site de Bir El Guabsia, sont favorables pour un forage ;

157

Ltude hydrogologique nous a permis de situer les niveaux permables susceptibles de


constituer des aquifres. Pour la plaine de Taouzient et Kheirane, les aquifres du quaternaire,
miocne et du crtac, ont mis on vidence deux types de nappes : la nappe superficielle du mioquaternaire et la nappe profonde du maestrichtien suprieur.
La pizomtrie qui permet de suivre lvolution de la nappe dans le temps et dans lespace
entre les priodes de basses eaux et hautes eaux, elle permet aussi de situer les zones
dalimentation et de recharge de la nappe. Les deux zones dtude caractrises par deux types
dalimentation ; une directe par prcipitation et indirect par dversement latral des eaux provenant
des affleurements calcaires et grseux sur les flancs des massifs avoisinant. Le gradient hydraulique
passe de 0.012 en amont 0.07 en aval (dans la partie Est), et 0.015 (dans la partie Ouest). La
permabilit est faible elle est de lordre de 10-6 m/s. la transmissivit est de lordre de 10-5 m2/s elle
traduit une mauvaise transmissivit influence par une mauvaise permabilit, et par fois par la
faible paisseur capte.
Ltude hydrochimique des eaux nous a permis dapprcier la qualit physico-chimique des
eaux des deux rgions, notons que le facis Sulfat calcique dans toute la plaine de Taouzient, ainsi
que Kheirane.
Dans la plaine de Taouzient la concentration de la nappe en sels dissous augmente
conformment au sens dcoulement, leffet de lutilisation des engrais chimique sur la nappe est
remarquable, dont les teneurs en nitrates et sulfates ainsi que les chlorures donnent une ide sur le
taux de pollution par les eaux uses et agricole dans la rgion.
Une tude socioconomique, traite les diffrents paramtres en relation avec la vie
conomique et sociale des rsidents dans les dites localits. On remarque que les deux rgion
accusent un dficit remarquable en quipement divers, surtout en matire dapprovisionnement en
eau destine lalimentation des habitants et celle rserve lirrigation dans le cadre de lactivit
agricole.
Le projet dimplantation de certains forages hydrauliques offrent une opportunit aux
rgions tudies pour faire valoir leurs potentialits hydriques, ce qui leur permettra dans lavenir
de bnficier de ladduction en eau potable, la mise en valeur de leurs terres et la promotion du
travail agricole comme activit principale dans ces rgions.
Ltude gophysique faite par notre quipe du laboratoire de gologie et environnement de
Constantine, donne de trs bonnes rsultats dont les 9 forages proposs dans la rgion de Taouzient
il y a 2 refuss par des raisons de linaccessibilits et de litige.
Pour les 7 forages il y a 5 donnent des rsultats positives, dont 3 sont productif avec un Q = 30 et
80l/s.
Les deux restes sont en cours de traitement par des mthodes chimiques pour liminer les argiles
lies aux formations productives.

158

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VILA J.M (1980) : La chane Alpine dAlgrie Orientale et les confins Algro-Tunisien. Thse es.
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160

Liste des figures


I.1.Situation et caractristiques physiques
I.3.Dcoupage administratif
I.4.Carte hypsomtrique de lAurs septentrional
II.2.2.Carte gologique de lAlgrie Orientale et de la Tunisie Septentrionale.
II.3.1.Schema structurale de la rgion dtude.
II.3.2.Carte gologique de lAurs
III.1.2.1.Bassin versant de lOued Boulfreis
III.1.2.2.Bassin versant de loued El Arab
III.2.2.1.Histogramme des prcipitations interannuelles
III.2.2.2.Moyenne mensuelle des tempratures.
III.2.2.2.1.Dtermination de la priode sche, et humide (diagramme Ombro-Thermique)
IV.1.5.Le transect E-W
IV.1.5.Section A
IV.1.5.Section B
IV.1.5.Section C
IV.1.5.Section D
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N1
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N2
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N3
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N4
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N5
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT Sondage N6
IV.2.4.Coupe golectrique des sondages de TAMDEKIT
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OULED SI SLIMANE. Sondage N1
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N2
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N3
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N4
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N5
IV.2.4.Coupe golectrique des sondages de OULED SI SLIMANE
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N2
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N3
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N4
IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N5
IV.2.4.Coupe golectrique des sondages de BOUZENDAGUE.
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N1
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N2
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N3
IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N4
IV.2.4. Coupe golectrique des sondages de TAGHERBIT.
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT Sondage N1
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT Sondage N2
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT Sondage N3
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT Sondage N4
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT Sondage N1
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT Sondage N2

12
13
15
20
22
24
31
32
35
36
37
46
50
51
52
53
56
57
57
58
58
59
60
61
62
62
63
63
65
66
66
67
67
68
69
70
70
71
71
73
75
76
76
77
77
78

161

IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT Sondage N3


IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT Sondage N1
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT Sondage N2
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT Sondage N3
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT Sondage N4
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA Sondage N1
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA Sondage N2
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA Sondage N3
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA Sondage N4
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA Sondage N5
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA Sondage N1
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA Sondage N2
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA Sondage N3
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA Sondage N4
IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA Sondage N5
IV.3.3. Coupe golectrique des sondages de TABELBELT
IV.3.3. Coupe golectrique des sondages de MAZOUAT
IV.3.3. Coupe golectrique des sondages de TABAALIT
IV.3.3. Coupe golectrique des sondages de TAFRENT EL GHARBIA
IV.3.3. Coupe golectrique des sondages de BIR EL GUABSIA
V.1.1.Corrlation des forages de la plaine de Kheirane.
V.1.1.Corrlation des forages de la plaine de Kheirane.
V.1.5.1.1.Carte pizomtrique en priode des Basses Eaux
V.1.5.1.2.Carte pizomtrique en priode des Haute Eaux
V.2.2.log lithologique du forage de Taouzient I08
VI.5.1.1.Carte du calcium Ca++
VI.5.1.2.Carte du magnsium Mg++
VI.5.1.3.Carte du sodium Na+ et le potassium K+
VI.5.2.1.Carte des chlorures ClVI.5.2.2.Carte des sulfates SO4 -VI.5.2.3.Carte des bicarbonates HCO3-VI.5.3.2.1.Le rapport caractristique (r Mg++/r Ca++)
VI.5.3.2.2.Le rapport caractristique (rSO4 / r Cl-)
VI.5.3.2.3.Le rapport caractristique (r HCO3 / r Cl-)
VI.5.4.2.1.Diagramme de Piper- rgion de Taouzient
VI.5.4.2.1.Diagramme de Schoeller- rgion de Taouzient
VI.5.4.2.2.Diagramme de Piper forage de Chachar
VI.5.4.2.2.Diagramme de Schoeller forage de Chachar

78
79
79
80
80
81
81
82
82
83
83
84
84
85
85
87
88
89
90
91
95
96
104
105
107
117
118
119
121
122
124
125
125
126
128
129
131
132

162

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163

Abstract:
Khenchela taking into account the geographical position and of the climatic
conditions is the example even Algerian cities having to face the insufficiency and
with the pollution of these surface and underground waters. In front of this situation,
the mobilization of the large quantities of water and the safeguarding of their quality,
become a very important stake for the local development and the satisfaction of the
requests which do not cease growing, especially that the area knows an important
increase in population.

The hydrogeologic study enabled us to locate the permeable levels likely to


constitute aquifers. For the plain of Taouzient and Kheirane, the aquifers of
quaternary, Miocene and cretaceous, put one obviousness two types of water table:
surface water table of mio-quaternary and deep water table of the higher
Maastrichtien. The various chemical analyses show that water of Taouzient is
influenced by domestic pollution, like agricultural, and water presents a calcic
sulphated facies. The geophysical study shows that the two areas have subterranean
water capacities important.

For the zone of Kheirane the interpretation of the geophysics results obtained
watch a good correlation with geology and allowed us to propose several zones for
the establishment of hydraulic drillings to the profits of the population, and which
will allow in the future to profit from the drinking water adduction, the development
of their grounds and the promotion of the agricultural work like principal activity in
these areas.

Key word: hydrogeology, geophysics, drilling, local development.

164

Rsum
Khenchela compte tenu de la position gographique et des conditions
climatiques est lexemple mme des villes algriennes devant faire face
linsuffisance et la pollution de ces eaux superficielles et souterraines. Devant cette
situation, la mobilisation des quantits deau importantes et la prservation de leur
qualit, deviennent un enjeu trs important pour le dveloppement local et la
satisfaction des demandes qui ne cessent de crotre, surtout que la rgion connat un
accroissement dmographique important.

Ltude hydrogologique nous a permis de situer les niveaux permables


susceptibles de constituer des aquifres. Pour la plaine de Taouzient et Kheirane, les
aquifres du quaternaire, miocne et du crtac, ont mis on vidence deux types de
nappes : la nappe superficielle du mio-quaternaire et la nappe profonde du
maastrichtien suprieur. Les diffrentes analyses chimiques montrent que les eaux de
Taouzient sont influences par la pollution domestique, ainsi que agricole, et leau
prsente un facis sulfat calcique.

Ltude gophysique montre que les deux rgions possdent des capacits
importantes en eaux souterraines. Pour la zone Kheirane linterprtation des rsultats
gophysiques obtenues montre une bonne corrlation avec la gologie et nous permis
de proposer plusieurs zones pour limplantation de forages hydrauliques aux profits
de la population, et qui permettra dans lavenir de bnficier de ladduction en eau
potable, la mise en valeur de leurs terres et la promotion du travail agricole comme
activit principale dans ces rgions.

Mot cls : hydrogologie, gophysique, forage, activit agricole,

165

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