2 Masters Logistique Inverse
2 Masters Logistique Inverse
2 Masters Logistique Inverse
Samuel VERCRAENE
26/02/09
Promotion 2008/2009
Mmoire Thmatique
Jury :
Evren Sahin
Alain Chapdaniel
Chengbin Chu
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Reverse Logistics
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1 Introduction
L'intrt grandissant envers la rutilisation des produits et des matires est une
consquence d'un changement de mentalit au sujet de l'environnement ces 10 dernires annes. La
rduction des dchets est devenu un sujet primordial dans les pays industrialiss. Dans l'esprit de
rduire l'enfouissement et l'incinration des dchets, des efforts sont fait pour rintgrer les produits
uss dans les process de production industriels ; et ce, pour qu'ils aient plusieurs utilisations
successives. Le concept de cycle remplace petit petit la vision conomiste et linaire que nous
avions sur la vie des produits. Fleischmann (2000) [8].
Il ressort de ce texte plusieurs concepts fondamentaux en logistique inverse :
1.1 Contexte
Le cot de la logistique au tats Unis a t estim 862 Milliards de Dollars en 1997 selon
Delanay (1998)[6]. Et selon Stock (2001)[21], 4% de cette somme aurait servi la logistique
inverse. Cette dernire valeur est sujette controverse car beaucoup d'auteurs et en particulier
Roger et Tibben-lembke (1998)[20] jugent que les entreprises sont en grandes majorits incapables
de chiffrer leurs cots de logistique inverse.
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Nous produisons de plus en plus de dchets. En Europe en 2006, nous avons produit en
moyenne
0.6 tonnes de dchets par habitant. Ce qui fait, si l'on considre les 500 millions
1.2 Dfinitions
1.2.1 Littrature
La littrature dfinit de nombreuses appellations pour dsigner sensiblement la mme
choses. Les principales appellations sont les suivantes :
Courant inverse
Logistique verte
Logistique inverse
Selon Byrne et Deeb (1993)[2] elles sont toutes synonymes, mais si l'on regarde de plus prs
Distribution inverse
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Lambert et Stock (1981)[13] : Aller dans la mauvaise direction sur une voie sens unique
tant donn que la grande majorit du flot des expditions est dans une direction . Les
raisons de ce flux peuvent tre de plusieurs types : les garanties, les remplacements, et le
recyclage.
Logistique verte
Wu et Dunn (1995)[23] : ils dfinissent la logistique verte comme une logistique inverse
avec une dimension cologique en plus : conomie des ressources, limination des
dchets, amlioration de la productivit
Hart (1997)[10] : De la mme faon Hart (1997) dfinit la logistique verte comme la
somme de la logistique inverse et de la minimisation de lempreinte sur
lenvironnement.
Logistique inverse
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1.2.3 Conclusion
Donc pour rsumer, nous avons choisis de prendre comme dfinition de la logistique inverse
toute activits qui consisteraient optimiser ou contrler un flux en rapport avec :
Direction oppose : Du client vers le fournisseur. La logistique inverse peut tre lie la
remise neuf, la rparation, la rcupration de pices dtaches, la rcupration de matires
premires.
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les collecteurs : les mmes que les distributeurs, entreprises spcialises dans les retours,
collectivits
qui est de la couche management et dcision, nous retrouvons des entits comme des
gouvernements, des industriels, des vendeurs, et des recycleurs. Mais pour simplifier le schma
nous proposons la reprsentation en figure 3. O comme nous l'avons vu prcdemment c'est le
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client qui est l'origine du retour, et le producteur (l'usine) qui est en fin de la chane. Bien entendu
dans certains cas, c'est le client de dpart qui est aussi le client final (ex : service aprs vente)
Client
Entrept de distribution
Usine
Un gain conomique
Prenons l'exemple de pices mtalliques arrives en fin de vie. Elles ont fait la fortune
de certains frailleurs depuis des dizaines d'annes. Dans un autre domaine les objets
fort niveau lectronique, dont le cycle de vie est en gnral plutt court, arrivent souvent
en fin de vie avec une valeur intrinsque rsiduelle forte (exemple des machine laver).
Un comportement citoyen.
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Une usine :
Les retours en provenance d'une usine peuvent venir de plusieurs problmes, un surplus
de matriel, un dfaut de qualit, un arrt de production du produit, dans ce cas il est
souvent possible de r-injecter les produits finis ou semi-finis dans la production initiale.
Par exemple pour rectifier la qualit, ou encore modifier la gamme de produit.
Un maillon de la distribution :
Le retour peut tre ordonn pour des raisons de qualit, des raisons sanitaires. Dans un
style beaucoup moins dramatique pour l'entreprise, la majorit des retours dans cette
catgorie sont des retour d'lments de conditionnement comme des emballages, des
palettes, des containers.
Le consommateur :
Les garanties, les rparations, la fin d'utilisation, ou la fin de vie du produit sont autant
de raisons qu'ont les consommateurs de crer un flux de retours vers l'entreprise
productrice ou un service spcialis dans l'aprs vente.
Le client est en dbut de la logistique inverse c'est lui qui fait le premier pas, c'est pourquoi il est
important que le client trouve une contrepartie (financire ou matrielle) au fait de s'tre spar d'un
produit.
Pour rsumer la logistique inverse trouve gnralement sa justification dans un problme
financier. Ainsi, du point de vu de tout le monde (entreprise ou client), la logistique inverse doit
rapporter de l'argent, directement ou indirectement (qualit de service, image verte , etc..)
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avec un certain niveau d'abstraction. Mais aussi d'admettre que tout ces niveaux produisent des
dchets.
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Fleischman et al. (2000) [8] classent ce qui leurs parat tre les deux grand axes de la
logistique inverse : le recyclage et le remanufacturing travers les principales caractristiques de
rseau logistiques inverse :
Le cycle de vie :
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Tableau 2: Classes de rseaux de rcupration de produit (Fleischman et al.
2000 [8] )
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Selon De Brito and Dekker (2002)[5] il existe 3 grandes caractristiques chez les produits :
La dtrioration : dfinit un taux de dfaillance locale du produit, elle dfinit par ce fait une
capacit tre rutilis par morceau (cannibalisation) ou encore tre rpar puis rutilis.
pices dtaches, et les produit de consommation. De faon plus complte, De Brito and Dekker
(2002)[5] en dfinissent 7 :
l'ADEME en 1998 [1]. Il existe d'autres classifications encore plus prcises suivant les domaines
considrs. Cela correspond un besoin de classification des entreprises : l'entreprise classe les
produits en catgories (grce notamment aux caractristiques prcdentes) pour prendre un choix de
disposition. Notons que ce choix peut tre stratgique pour dfinir un design de la chane de retour
ou encore oprationnel pour choisir ce qu'elle fera du produit dans les 24h suivantes.
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Dterminer une philosophie de rcupration globale : boucle ouverte, boucle ferme, niveau
de rcupration de la valeur du produit, intgration la chane logistique classique, etc...
Cette dcision est associe la problmatique que fait-on du produit retourn ? . Elle
est trs spcifique aux paramtres et catgories de produit. Par exemple un produit a trs
forte valeur rsiduelle, et facilement dmontable vaetre de prfrence dmont et les
pices vont tre rutilises par la mme entreprise (boucle ferme) ; dans cette catgorie
on trouve notamment certains fabricant de photocopieurs.
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Mettre en place planification de la production sur la base des prvisions de retours. Notons
que ces prvisions sont difficile faire tant donn l'incertitude sur la qualit des produits
retourns.
Grer les stocks : dans un contexte de SAV les pice de rechange peuvent tre stockes.
Identifier et trier les produits : analyse de la valeur rsiduelle des produit, choix de
disposition.
Nous noterons que ces problmatique sont toutes abords dans la littrature en logistique inverse.
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2.7 Comparaisons
Dans Min (2007) [17], on trouve une description des principales diffrences entre la
logistique inverse et la logistique classique. L'enjeux de la logistique inverse est de s'adapter
toutes les diffrences voques dans le tableau 4.
Quantit : la quantit de produits retourns est videmment au plus gale la quantit de produit
envoys (dans la chaine classique). De plus tous les produits ne sont pas retourns, les raisons
pouvant tre trs nombreuses : casse dfinitive, dcision de l'entreprise de ne pas collecter, dcision
du client de ne pas cder l'entreprise, etc...
Suivi de l'information : L'information est un vrai enjeu de la logistique inverse. Prenons par
exemple les ordinateurs portables, il y a derrire des informations lisibles par l'humain et par les
machines (code barre) pour rcuprer le maximum d'informations sur le produit en un minimum
de temps. Dans un contexte de rparation (exemple SAV) l'entreprise doit pouvoir identifier une
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pice de rechange parmi plusieurs disponibles. La diffrence qu'il y a entre la logistique inverse et
la logistique classique est que les produits arrivent (aprs la collecte) dans un ordre alatoire et dans
des tats divers. Les informations doivent donc tre collectes sur place la fois par un systme de
reconnaissance (s'il existe) mais aussi par l'humain qui peut par exemple identifier visuellement
l'tat du produit.
Temps de cycle : Le temps de cycle pour excuter toute la chane de retour est gnralement plus
long en flux retour car les quantits sont plus faibles et donc les moyens mis en oeuvre aussi.
Valeur du produit : la valeur des produit est videment plus faible car l'usure et les dgradations
qu'ils ont subit leurs fait perdre de la valeur.
Gestion des stocks : la gestion de stock sur un flux de retour est complique car les produits n'ont
pas une loi d'arrive dfinie. Nous pouvons imaginer un cas o tout les produit d'une gamme
tomberai en panne environ en mme temps.
Priorit : En gnral les entreprises privilgierons les flux classiques car ce sont eux qui rapportent
le plus d'argent.
Cot : Comme nous l'avons vu le cot de la logistique inverse n'est pas une donne prcise dans les
entreprises car en gnral elles ne sont pas capable de le calculer. Pour les mmes raisons le cot
des pices dtaches n'est pas trs prcis lui non plus.
Flux : en logistique inverse les flux peuvent tre tirs, exemple : obligation lgislative de recycler X
% de matriel ou pousss, exemple : rparation.
Topographie : Comme nous l'avons vu prcdemment les process tant plus complexes, la chane
logistique aussi.
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Les rsultats donns ici on t obtenu avec ISI Wed of Knowledge, avec les caractristiques
suivantes : (Les valeurs sont prisent partir de l'anne 2000)
Topic=(reverse logistics)
Document Type=(ARTICLE OR REVIEW OR ART AND LITERATURE OR BOOK)
Les types de publications sont majoritairement des articles dans des revues scientifique,
caractres industriel, managerial, et logistique.
JOURNAL
INTERNATIONAL JOURNAL OF PRODUCTION ECONOMICS
EUROPEAN JOURNAL OF OPERATIONAL RESEARCH
INTERNATIONAL JOURNAL OF PRODUCTION RESEARCH
COMPUTERS & OPERATIONS RESEARCH
OMEGA-INTERNATIONAL JOURNAL OF MANAGEMENT SCIENCE
PRODUCTION AND OPERATIONS MANAGEMENT
TRANSPORTATION RESEARCH PART E-LOGISTICS AND TRANSPORTATION REVIEW
INTERFACES
JOURNAL OF THE OPERATIONAL RESEARCH SOCIETY
OR SPECTRUM
COMPUTERS & INDUSTRIAL ENGINEERING
JOURNAL OF OPERATIONS MANAGEMENT
Publications
27
21
17
14
11
11
10
9
7
6
5
5
La liste des auteurs principalement cits en reverse logistique comporte une centaine de
nom. Ce n'est relativement pas beaucoup. En effet ce sujet connat un intrt depuis seulement une
vingtaine d'annes. Nous remarquerons que les auteurs les plus cits sont aussi les premier avoir
travaill sur le sujet.
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AUTEURS
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PUBLICATIONS
FLEISCHMANN, M
ADENSO-DIAZ, B
JAYARAMAN, V
DEKKER, R
MINNER, S
MITRA, S
REALFF, MJ
TEUNTER, RH
VLACHOS, D
AMMONS, JC
DONG, M
GUIDE, VDR
HONG, IH
KRIKKE, HR
LEE, DH
USA
The Netherlands
Canada
Spain
Turkey
India
Tableau 7: Liste des pays les plus
reprsents en chercheurs sur la
logistique inverse
Nous remarquerons que certains pays ne sont pas reprsents dans le tableau du paragraphe
prcdent. En effet ici tous les auteurs sont pris en compte (mme les plus rcents). Nous
constaterons donc que ce sujet semble intresser de plus en plus de pays (mme certains pays
mergents).
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3.4 La chronologie
Nous observons une volution caractre exponentiel des publications sur le sujet de la
logistique inverse. Il est prvoir de plus en plus d'crits sur ce sujet tant donn l'engouement
gnral pour l'environnement et les dispositions lgales futures dj en discutions (Grenelle de
l'environnement).
50
45
40
35
30
25
publications
20
15
10
5
0
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
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Client : i
Flux a
Flux b
Usine : k
Indices
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Donnes
Cvaij : Cots de transport par produit entre les clients et les localisations potentielles
d'entrepts.
Cvbij : Cots de transport par produit entre les localisations potentielles d'entrepts et les
usines.
Variables de dcisions
Daij : Quantits transportes entre les clients et les localisations potentielles d'entrepts.
Daij : Quantits transportes entre les localisations potentielles d'entrepts et les usines.
Contraintes :
Daij=Li
i 2
Db jk Da ji
k
j 3
Daij , Db jk 0 i , j , k 4
Z j {0 , 1 } j 5
3 : La quantit de produit livr l'usine k n'est pas suprieure la quantit collecte chez le
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client i
localisation classique. Cependant il ne correspond pas vraiment la ralit car les contextes dans
lesquels sont mis en place la logistique inverse imposent des contraintes spciales. Nous allons donc
regarder les contextee dans lesquels la logistique inverse peut tre mise ne place et leurs contraintee
additionnelles qui viendraient complter le modle dcrit prcdemment. Considrons les trois
contextes suivants (figure 6 page 14), qui se caractrisent par divers niveaux de dmantlement du
produit.:
Remanufacturing : Le produit est dmont et rcupr par pices. En gnral dans le mme
systme de production que celui o il t produit (boucle ferme).
Recyclage : le produit est compltement dmont et ce sont les matires qui sont rutilis, en
gnral, dans une autre chane que prcdemment (boucle ouverte).
4.2 La rparation
Le contexte dans lequel se place ce problme est celui du service aprs vente qui est un cas
particulier de la rparation. Pour situer le sujet dans le schma propos par Jayaraman page 14, nous
nous plaons dans le cas o le produit reste intgre mais o le produit revient au client d'origine. En
gnral, ce client gnralement dj pay son produit et ne peut pas en faire usage car une panne
est survenu. Ces problmes sont gnant dans la mesure o le client peut rester avec une mauvaise
image de son fournisseur, dans le cas o la rparation mettrait trop de temps. Dans certains cas
particuliers la rapidit de rparation peut faire l'objet d'un contrat, dans lequel est prvu des
pnalits pour le fournisseur s'il ne rsolvait pas le problme dans un temps impartit.
Ici, Fend Du et al. (2007) proposent un modle prenant en compte le temps, non comme une
contrainte mais comme un objectif de plus. Nous sommes dans le cas d'un modle linaire deux
objectif qui sont la minimisation des cot et la minimisation du temps de service. Le modle
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La chane logistique de rparation est gr par un sous traitant qui possde dj deux types
de locaux : des dpts de proximit et des entrepts.
Nous pouvons choisir quelle capacit de traitement donner nos centres de rparation
La premire tape du retour, depuis le client vers le dpt de proximit (zone de collecte) est
l'initiative du client.
Toutes les pices proposes par les clients sont traites (flux pouss)
Usine
Zone de
collecte
Pice de
rechange
Centre de
rparation
Client
Le problme vise slectionner les zones de collectes et slectionner et dimensionner les centres
de rparation.
Indices :
i : localisation des dpts locaux du sous traitant, pouvant tre utiliss comme zone de collecte
i=0,1 , .. , I
j : localisation des entrepts du sous traitant pouvant tre utiliss comme centre de rparation
j= 0 , 1 , .. , J
h : localisation des usines du fabricant
h= 0 , 1 , .. , H
k : catgories de produits
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k =0,1 ,.. , K
n : nombre d'unit de rparation
n=0,1 , .. , N
Paramtres :
A:
aik t k
i=1 k=1
b : limite minimale de capacit pour une unit de rparation. Les niveaux de capacit de traitement
pour une localisation peuvent tre : 0, b, 2b, .., Nb
N : nombre total d'unit de rparation
tij : temps de transport du site de collecte i vers le centre de rparation j
te : temps espr par le client
cij : cot de transport unitaire d'un produit depuis le site de collecte i vers le centre de rparation j
cjh : cot de transport unitaire d'une pice dtache depuis entre le centre de rparation j et l'usine h
r : nombre moyen de pices changer par produit
fjn : cot fixe d'installation d'un centre de rparation de capacit nb dans la localisation j.
: exposant reprsentant l'conomie d'chelle faite sur l'installation de n units de rparation
01
Variables de dcision :
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Remarque :
f jn = nb=n f j1 .
f jn = f j1 X j1 f j1 2 X j2 ... f j1 N X jN = n f j1 X jn
n=1
Avec
X jn 1
n=1
Fonctions objectifs :
J
j=1 n =1
i=1 j=1 k =1
i =1 j =1 k=1 h=1
Donc : minimise Z1 , Z2 1
Contraintes :
N
X jn1
j 2
n=1
n b X jn aik tk Y ijk
n=1
j 3
i=1 k=1
J
Y ijk =1
i , k 4
W jhk =1
j , k 5
j=1
H
h=1
2 : une seule valeur peut tre la capacit d'un site de rparation (i.e. : chaque j n'est associ
qu'un n)
3 : la capacit de rparation d'un site j est suprieure ou gale la somme de tout les
produits qui arrivent sur ce site.
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4 : la somme des pourcentages reprsentant la dispersion des produits dans les diffrents
sites de rparation est gale 1
5 : la somme des pourcentages reprsentant la dispersion des pices dtaches dans les
diffrents sites de rparation est gale 1
Le modle dvelopp correspond une tude de cas classique en rparation, et met en avant les
grandes contraintes de la rparation de produits : Le nouveau flux avec l'usine produisant les pices
dtaches, le fait que ce soit les arrives de produit qui conditionnent la production (flux pousss) et
temps de traitement qui influe directement sur la satisfaction du client.
4.3 Le Remanufacturing
La prise en compte du cot de stockage, avant et aprs traitement. Cot pouvant tre
variable selon les centres de traitement.
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De la mme faon nous pouvons citer Shih (2001), qui propose un modle pour minimiser le
cot total (cot de transport, cot des oprations, cots fixes, cots de traitement, et cots
denfouissement) et maximiser les revenus de la vente des matriaux rcuprs. Le modle permet
de dterminer le nombre et l'emplacement des nouvelles installations pour le remanufacturing
d'appareils mnagers et d'ordinateurs personnels Taiwan.
Conclusion :
En Remanufacturing, le problme est sensiblement gal au problme de base. Car nous trouvons
principalement des contraintes spcifiques au cas d'tude comme par exemple une limite sur le
nombre maximal de centres de traitement, ou encore un dimenssionnement de stock avant et aprs
traitement. Ces contraintes pourraient trs bien tre retrouves dans d'autres contextes comme par
exemple en recyclage.
4.4 Le Recyclage
Rupesh Kumar Pati et al (2008) pour le recyclage du papier en Inde. Ils considrent un
problme multi produit, multi tage, et multi traitement.
Clients
Dpts
niveau 1
Usines
niveau 1
Dpts
niveau 2
Usine
niveau 2
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traitement, ce qui conduit les entreprise proposer une classe de produit de moins bonne
qualit mais moins cher.
Barros et al. (1998) pour le recyclage du sable au Pays-Bas prsentent un modle multiniveaux de localisation dentrepts capacit finie pour le traitement de sable us de sites de
construction au Pays-Bas.
Le sable juste aprs la collecte chez les clients est de trois classes diffrentes. Tout
d'abord le sable est collect et achemin dans des centres de collecte (dont il faut dterminer
la localit). L il est tri en trois classes. Le sable de classe 1 et 2 est directement vendu et
achemin sur des sites pour tre rutilis. La rpartition se fait suivant des demandes
prcises pour chaque classes. Le sable de classe 3 passe par un centre de traitement( dont il
faut dterminer la localit) et en ressort de classe 1, il est ensuite achemin suivant les
demandes de sable de classe 1 de la mme faon que prcdemment.
De la mme faon que prcdemment le recyclage n'est pas trs diffrent du problme classique
avec en plus des contraintes spcifique l'tude de cas comme le multi niveau ou le multi
traitement.
4.5 Conclusions
Ces modles sont tous bass sur un modle classique de localisation auquel sont ajouts un
ou deux lments pour couvrir la logistique inverse. Les modles prsentent les contraintes
suivantes : conservation de flux, capacit, nombre d'installation ouvertes, de non-ngativits et
binaires pour les variables de dcisions. De plus, chacun de ces modles cherche minimiser le cot
total en tenant compte des cots fixes, des cots de transport, etc. Mais ces modle exposent en plus
des spcificits induites par leurs contextes spcifiques. Ces contraintes sont principalement :
Remanufacturing : flux tir,s multi produits, intgration une chane existante, boucle
ferme
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Comme nous l'avons constat il n'existe pas beaucoup de diffrence entre le recyclage et le
remanufacturing, ce qui peut s'expliquer par la ressemblance d'action qu'il y a entre les deux :
collecte, dmontage, traitement puis finalement distridution.
Par contre si l'on considre la rparation, le flux pouss, la proximit des dpts, le temps de service
et la gestion des pices dtaches sont des contraintes trs diffrentes.
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5 Discutions et perspectives
Contrairement la sparation base sur le contexte, nous pourrions imaginer un modle de
retour complet o il serait intgr toutes les possibilits de traitement, avec au niveau du choix de
disposition, les trois solutions possibles : rparation, remanufacturing, recyclage.
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Annexes
Jayaraman et al. (1999) [11]
Variables :
L'indice i dsigne une catgorie de produit, pouvant tre de forme et de taille variable.
Zone de
collecte
Client
Indice
client
Flux 1
localisation
Zone de
Produit
collecte
dfectueu
Flux 2
Traitement Produit
Client
Livraison
retrait
J
Capacit de
WUj
WRj
Ui
Ri
stockage
Volume utilis
par unit de
produit i
Volume de
Sv
produits
disponible
Prvision de
dik
demande
Cout
Fj
d'existance
Cout par unit
CUiv
CIijv
CRij
COijk
achat
dplacement
stockage
Traitement
stockage
dplacement
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Fonction objectif
Le modle minimise le cot total des flux sur cette chane logistique (ferme) :
min CU iv M ijv 1a
i
CI ijv M ijv 1b
i
CR ij Q ijk 1c
i
CO ijk Qijk 1d
i
h
i
h
i
CU iv
2
M ijv 1 e
CR ij
2
M ijv 1f
F j Z j 1g
j
1c : cot de traitement du produit i dans le lieu de traitement j et allant tre livr (pour tout
le flux 2)
1e : cot de stockage du produit i dans le lieu de traitement j avant le traitement (pour tout le
flux 1)
1f : cot de stockage du produit i dans le lieu de traitement j aprs le traitement (pour tout le
flux 2)
1g : cot de l'existence
correspondante.
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Contraintes
Qijk d ik
i , k 2
Qijk M ijv
k
i , j 3
Ri QijkWR j Z j
j 4
U i M ijvWU j Z j
j 5
Z j P
U i M ijvS v
i
v 7
M ijv , Qijk0 i , j , k , v 8
Z j {0,1} j 9
2 : La quantit de produit i allant chez le client k ne doit pas tre suprieur la demande
4 : Le volume occup par le produit retrait i dans le lieu de stockage j ne doit pas tre
suprieur la limite locale.
5 : Le volume occup par le produit dfectueux i dans le lieu de stockage j ne doit pas tre
suprieur la limite locale.
6 : Le nombre de centre de traitement existant Z j=1 ne doit pas dpasser la limite (P)
7 : Le volume occup par le produit dfectueux i dans la zone de collecte v ne doit pas tre
suprieur la limite locale.
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Bibliographie
[1]
Byrne, P. Deeb, A.. Logistics must be "green" chalenge. Transportation and Distribution
Carter, C. Ellram, L.. Revrese Logistics : a review of the literature and framework for
De Brito, M. Dekker, R.. Reverse Logistics - A Framework. Economic Institute Report (2002)
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