Gestion Optimales
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DEPARTEMENT DE GESTION
CAMPUS DE BUTARE
DE LA BRALIRWA S.A''
sciences de gestion
EPIGRAPHE
« Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous
sommes en état de l'établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec
quelque partie du produit de notre propre industrie, employé dans le genre dans lequel nous
avons quelques avantages ». (ADAM SMITH, 1976)
DEDICACE
A ma chère regrettée mère qui m'a allaité et qui m'a quitté si vite ;
A mon très cher grand frère HATEGEKA M. Léonard et mon petit frère SALONGO M. et
chères grandes soeurs, NYIRAHABINKA Victoria, RENZAHO M. Collette ;
REMERCIEMENTS
C'est avec les concours et les conseils de plusieurs personnes que nous avons pu parcourir un
long chemin, qui nous a conduit à la réalisation de ce travail de mémoire. Qu'il nous soit
permis d'exprimer nos sentiments de reconnaissance envers les personnes qui ont contribué à
sa réalisation.
Il est de notre devoir d'exprimer également nos sentiments de gratitude à l'égard des tous les
Agents de la Bralirwa S.A., plus particulièrement à Madame Sonia KUBWIMANA pour
nous avoir aidé à bien mener nos enquêtes.
Qu'il nous soit également permis de remercier, par le présent document, ces chères
personnes et Familles : Famille Jane ILTON, Christophe SIBO BAZAMBANZA , Famille
MUHIRE Jérémie, Son Excellence Mgr MASIMANGO KATANDA, Paulin KULU
MUSHINGANWA, BYEZANDE Ramazani, Pasteur ASSUMANI KIRUNGA, Canon
KANANE Alexandre, NZOGIROSHYA Fulgence, la famille MUTAJOGIRE Jean Bosco,
Dr BAHATI William et UWASE M. Rose (ma camarade de classe), qui m'ont soutenu et
aidé moralement et matériellement.
Nous exprimons notre reconnaissance à toute personne qui nous a aidé, de près ou de loin,
au cours de notre vie estudiantine, nous disons GRAND MERCI.
BG : Boissons gazeuses
LIC : Licence
RC : Rapport critique
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
SOMMAIRE xi
ABSTRACT xii
INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. Problématique 1
1.3. L'impact des coûts logistiques du transport sur la performance du chiffre d'affaires 26
2.3.1. La population 31
BIBLIOGRAPHIE 71
ANNEXES 73
d'affaires 48
Tableau XI: La répartition des ventes des boissons gazeuses de 2000-2006 (en hl) 59
SOMMAIRE
- Examiner si la gestion des transports en tant que ressource logistique au sein de la Bralirwa
s.a. est optimisée. Elle cherche à constater l'incidence de la gestion logistique du transport
sur la performance de son chiffre d'affaires.
- Etudier comment minimiser les coûts de transports pour mieux aboutir à un chiffre
d'affaires performant au sein de la BRALIRWA S.A.. A
· Les coûts de la gestion logistique du transport de la BRALIRWA S.A sont minimisés pour
faciliter l'augmentation du chiffre d'affaires de la BRALIRWA S.A.
Au cours de nos analyses, nous avons constaté que la BRALIRWA S.A. essaie un peu de
gérer son activité de transport de ses matières grâce à sa logistique du transport mais qu'elle
n'a pas encore bien optimisé les coûts du transport de ses matières pour qu'elle soit une firme
performante au niveau du chiffre d'affaires.
ABSTRACT
The component transport of the logistic function is one of the principal resources to the
turnover of a firm. We wanted to know the relation which exists between the costs allowed
with transport by Bralirwa s.a and its turnover.
The Rwandan companies know many difficulties of order of transport; that Bralirwa s.a
which has an insufficiency of the materials of means of transport and which push it to
engage the high costs to the transport of its raw materials and its finished products.
- Are the costs of the logistic management of the transport of BRALIRWA S.A minimized
to facilitate the performance of the turnover of BRALIRWA S.A.?
- To study how to minimize the costs of transport for better leading to a powerful turnover
within BRALIRWA S.A.
· The costs of the logistic management of the transport of BRALIRWA S.A are minimized
to facilitate the increase in the turnover of BRALIRWA S.A.
During our analyses, we noted that BRALIRWA S.A. try a little to manage its activity of
transport of its matters thanks to its logistics of the transport but which it did not optimize
yet well the costs of the transport of its matters so that it is a powerful firm on the level of
the sales turnover.
INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Au cours du cycle de vie d'une entreprise, cette dernière réalise plusieurs activités qui lui
permettent de survivre. Ces activités étant effectuées à l'intérieur comme à l'extérieur de la
firme, elles demandent une attention particulière pour s'assurer de leur coordination et de
l'optimisation de leurs coûts. La logistique est l'un des ensembles d'activités réalisées par
l'entreprise en vue d'optimiser ces coûts.
Avant les années 1973, les entreprises réalisaient le travail de la logistique suivant une base
non formalisée, c'est-à-dire sans approche théorique certaine et sans principes optimaux
établis. La négligence de la logistique durant cette période avait pour raison les deux
groupes de facteurs clés ci après1(*): l'absence de la technologie informatique avec ses
multiples corollaires et celle de l'usage intensif des techniques quantitatives, les deux alliés
au climat économique volatil, climat pour lequel les aspects logistiques n'étaient pas
considérés comme éléments d'amélioration de la productivité de l'entreprise industrielle.
Pour ce fait, les chefs d'entreprises doivent comprendre que la logistique doit alors être
considérée comme une démarche ayant pour vocation de rechercher les conditions optimales
des coûts de transport, d'emmagasinage, de possession des stocks, et d'emballage, tout en
assurant une performance élevée en matière de services apportés aux consommateurs et
utilisateurs.
Pendant longtemps, la logistique est restée ignorée par de nombreuses entreprises. Ces
dernières semblaient ne pas savoir en quoi la logistique consistait, ceci malgré le fait qu'elle
a toujours été accomplie depuis le début de la civilisation humaine3(*). Ses activités étaient
alors assurées par des autres départements.
Qu'au sein de l'entreprise BRALIRWA S.A. qui est choisie comme notre cas d'étude, on à
constaté l'insuffisance des matériels de transport appropriés à la Bralirwa s.a. et cette
insuffisance des matériels de transport engendre le problème d'un délai long pour
l'approvisionnement des matières premières et la livraison de ses produits ( distribution) vers
les dépôts régionaux et d'ailleurs on constate quelques fois de rupture de la production .Pour
pouvoir éviter cette situation, la Bralirwa accepte de payer les coûts des transports élevés
aux tierces compagnies d'aviation et personnes propriétaires des camions habilités au
transport des marchandises. Ceci est du à la gestion logistique qui n'est pas optimisée.
Toute entreprise, pour réaliser les objectifs qu'elle s'est assignée, est appelée à user de ses
moyens possibles pour grandir et se maintenir dans un environnement en perpétuel
changement. Pour y arriver, une entreprise de production et de vente doit d'abord avoir
maîtrisé son organisation interne. Il ne s'agit pas seulement de mettre en place les
départements de production et marketing, mais elle doit doter aussi ces départements d'une
organisation leur permettant d'assurer ses activités et d'entretien de relations fondamentales
avec d'autres départements afin d'accomplir ensemble les objectifs de l'entreprise.
Ainsi, les principaux objectifs dans le cadre de contribuer à la résolution des problèmes liés
à la contribution coûts logistiques du transport à la performance du chiffre d'affaires au sein
de la BRALIRWA sont les suivants :
- Examiner si la gestion des transports en tant que ressource logistique au sein de la Bralirwa
s.a. est optimisée. Elle cherche à constater l'incidence de la gestion logistique du transport
sur la performance de son chiffre d'affaires.
- Etudier comment minimiser les coûts de transports pour mieux aboutir à un chiffre
d'affaires performant au sein de la BRALIRWA S.A
Selon MULUMBATI N., L'hypothèse de recherche est définie par PRONGERE comme
« La proposition de la réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la
recherche, formulée en termes tels que l'observation et analyse puissent fournir une
réponse ». Ainsi définie, l'hypothèse de recherche sert de fil conducteur au chercheur engagé
dans une recherche5(*). Les hypothèses pour notre travail sont au nombre de deux que nous
avons confirmé ou infirmé le long du travail. Elles sont suivantes :
- Les coûts de la gestion logistique du transport de la BRALIRWA S.A sont minimisés pour
faciliter l'augmentation du chiffre d'affaires de la BRALIRWA S.A.
- Premièrement étant donné que la Bralirwa s.a. occupe un rôle très important pour le
développement économique de notre pays, la bonne gestion du transport qui est composante
de sa fonction logistique pourra avoir des implications favorable pour notre pays ;
- Troisièmement notre travail est animé par le souci d'aider les entreprises Rwandaises à
prendre conscience de l'importance capitale du transport qui est la composante de la fonction
logistique et à les pousser à considérer l'argent dépensé comme un investissement et non
comme une perte.
Au Rwanda, le secteur de l'industrie contribue pour 21% au PIB, malgré le fait que dans la
plupart des cas, il est un secteur qui utilise les produits de substitution6(*). Pour se faire nous
avons voulu prendre l'entreprise BRALIRWA S.A comme cas d'étude. Notre souhait aurait
été celui d'avoir un aperçu sur les opérations logistiques de toutes les entreprises
industrielles oeuvrant au Rwanda, cependant suite aux limites financières et surtout celles
liées au temps et aux autres possibilités techniques nous n'avons analysé que le cas de la
firme citée ci-haut. L'étude a été portée sur l'entreprise BRALIRWA S.A. pour une période
de sept ans d'activités soit de 2000 à 2006, période pendant laquelle la gestion logistique est
fonctionnelle.
L'Analyse et interprétation des résultats. Une vue d'ensemble sur les coûts liés au transport
des biens importés, des achats locaux et la distribution des biens finaux, ainsi que les ventes
qui occasionnent l'augmentation du chiffre d'affaires.
Le travail a été clôturé par une conclusion et quelques suggestions données, visant à
renforcer l'applicabilité de la logistique.
CHAPITRE I : GESTION DE LA
LOGISTIQUE ET DU CHIFFRE
D'AFFAIRES
La construction d'une étude théorique de cette recherche nous est nécessaire pour pouvoir
concilier celle-ci à la pratique. C'est dans ce cadre que le présent chapitre s'est avère
indispensable ; il nous aide à comprendre, par les différents écrits, ce qu'est la logistique, ses
différentes formes, ses enjeux, ses tendances et ses effets. Il nous aide aussi à comprendre le
chiffre d'affaires et la régression linéaire.
Ces activités portent sur l'exécution des tâches relatives au transport, à l'entreposage, à la
manutention, à l'emballage de composants ou produits et, de façon plus générale, sur la
maîtrise et l'acheminement des flux matériels transitant au sein de l'entreprise ou entre
l'entreprise et son environnement en amont et en aval7(*).
Ces activités ont été sous estimées jusqu'à une date récente, surtout pour des mauvaises
raisons, mais aussi pour des motifs plus avouables et somme toute rationnels. Les tâches
logistiques ont été occultées pour des mauvaises raisons dans la mesure où elles ont été
considérées comme des opérations de pure exécution, comme un simple aspect matériel et
quelque peu prosaïque de certains grands domaines de gestion tels que la gestion
commerciale ou la gestion de production. Cependant, quelle que soit la conception générale
de la logistique finalement retenue, les opérations relatives aux flux physiques doivent être
prises en compte avec la plus rigoureuse attention dans la mesure où elles représentent un
facteur essentiel de la compétitivité de l'entreprise.
Ces opérations pèsent tout d'abord sur la formation des coûts : « représentant couramment
entre 13 et 25 pour cent du chiffre d'affaires hors taxes selon les études américaines et
françaises consacrées aux des secteurs de la distribution et de l'industrie, elles constituent
tout à la fois un gisement des gains de productivité et un domaine propice aux dérives sur les
coûts de revient8(*) ».
Définir la logistique en tant que telle n'est pas une chose aisée car, les définitions de la
logistique il y en a presque autant que les logisticiens auteurs et doctrinaires du domaine.
Nous allons tenter d'approcher le concept via plusieurs définitions ; « Le mot logistique
évoque la façon dont l'homme s'organise pour porter son fardeau dans sa vie et dont il utilise
les moyens qu'il peut réunir pour y parvenir ».
Elle est la science des flux, elle recouvre l'ensemble des moyens, des techniques et des
méthodes qui permettent un écoulement rationnel et économique des flux des produits et des
matières depuis leurs sources d'approvisionnement jusqu'à leur endroit de consommation. La
logistique renforce donc la compétitivité d'une entreprise en réduisant les coûts lies au
transport, à la manutention, au stockage, et aux opérations d'après vente, tôt en espérant et
assurant un service de qualité.10(*)
Pour MANSILLON, « La logistique est l'ensemble des tâches qui concourent à réguler les
flux physiques l'intérieur de l'entreprise : matières premières, composants, encours de
fabrication, produits finis11(*) ». Pour cet auteur la logistique n'a pas aujourd'hui le statut
d'une véritable fonction, elle est trop « pluridisciplinaire » pour voisiner avec des structures
d'entreprise encore très marquées par les pensées de FAYOL et TAYLOR.
Tout cela a un coût moindre, car aujourd'hui le problème clé est le balancement entre les
attentes des consommateurs en terme de produit et les coûts des dépenses, de manière à
atteindre les objectifs de la firme.
RAMA RAO montre encore que la logistique est l'ensemble d'activités se déroulant dans une
entreprise, à partir du moment ou les produits finis sont disponibles jusqu'à leur livraison au
consommateur15(*). Ceci inclut donc l'emmagasinage des produits finis, leur entreposage,
leur emballage logistique et leur transport. L'auteur résume ainsi dans le schéma ci-après.
INFORMATION
GESTOCK
TRANSPORT
ENTREPOSAGE ET EMBALLAGE
EMMAGASINAGE
Source : Conçu par l'auteur à partir du cours de gestion de la logistique, OSAMBO O., ULK,
2005
Un service logistique de base peut être donc mesure en terme de disponibilité (avoir des
stocks pour satisfaire les besoins en matériaux et en produits), de performance des
opérations (délivrer rapidement et dans les mêmes conditions) et de confiance au service
(effort continu a l'innovation).
BALLOU R.H. Montre que, l'une des responsabilités majeures du top management en
logistique est la formulation des stratégies pouvant guider le processus logistique. Celles-ci
consistent en un plan sur les détails financiers et les ressources humaines devrant être
utilisées en distribution physique, en soutien à la manufacture aux opérations d'achat. La
finalité de ce plan stratégique est de pouvoir aux politiques et d'aider à la mise sur pieds des
systèmes d'infrastructures, d'équipement et d'opérations pouvant permettre d'accomplir les
objectifs de performance au coût total bas16(*). Ce plan pourvoit les guidelines concernant :
combien, quel type et quels magasins de distributions doivent être mis sur pieds ? Quel stock
et quel assortiment doit être emmagasiné ou % ? Quelle doit être la philosophie et la pratique
des achats ? Quelles méthodes d'entreposage doivent être initiées ou favorisées ? Quelles
méthodes de traitement de commandes et de transport sont nécessaires ?etc.... Un premier
facteur aidant à développer ce plan logistique stratégique est la compréhension des forces
internes pouvant influencer les performances de tout le système, dans un environnement
mouvant. La finalité étant d'accéder, de contrôle et d'évaluer les changements.
Les facteurs externes à l'entreprise qui peuvent jouer sur la flexibilité de son système
logistique et qui doivent être analysées sont les suivantes :
La technologie
RAMA RAO17(*) montre que de la fin du 19ème Siècle jusqu'à la deuxième guerre mondiale ;
le terme logistique est peu utilisé et il l'est principalement par les militaires. Il désigne l'art
de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et de logement des troupes.
Deux données conjuguées expliquent l'importance prise par la logistique à cette époque.
Les champs d'application de la logistique qu'ils soient militaires ou Civils sont tout à fait
comparables et l'évolution militaire qu'on vient de souligner peut s'appliquer au domaine
industriel et commercial. En schématisant nous pouvons dire que la logistique militaire qui
doit soutenir son client les fantassins en première ligne ressemble à la logistique civile qui
doit soutenir son client, son vendeur en première ligne.
Après la deuxième guerre mondiale, poursuit Rama Rao, la logistique se généralise dans les
entreprises. Mais c'est surtout à partir des années soixante dix que l'entreprise a découvert la
logistique et a commencé à s'y intéresser18(*). Ceci pour plusieurs raisons :
L'évolution normale de la pratique du management, après avoir constaté que les dépenses
présentent plus ou moins 20 à 30 pour cent de la valeur ajoutée, la réaction fut d'abord à
s'intéresser à ces dépenses, de les tenir sous contrôle puis d'en faire quelque chose de
moteur.
La concurrence mondiale ;
La logistique pousse les entreprises aux économies d'échelle, à la diminution des coûts et à
la recherche des facteurs de différenciation en particulier dans la qualité. C'est pour cette
raison que la logistique a récemment évolué vers le concept d'optimisation entre aval et
amont de l'entreprise dans un concept concurrentiel afin de s'assurer au moindre coût la
meilleure réponse au niveau du marché et s'y adapter.
MUTAJOGIRE J.B. Montre qu'au cours des années quatre vingt, la logistique a largement
pénétré le monde des affaires. Science de gestion des flux, elle s'est imposée comme de
l'organigramme19(*). Cette tendance est d'autant plus forte qu'il est admis que la logistique
devrait être à la source des plus importants gains de productivité c'est-à-dire source de
profitabilité accrue.
La saturation des marchés nationaux qui pousse les entreprises à s'éloigner de leur propre
environnement et à chercher des nouveaux débouches ;
Le souci de rentabilité qui pousse les entreprises vers la sous-traitance de leurs activités
secondaires ;
Un peu partout les entreprises partent d'une formule « multi produit mono pays » à des
situations « mono produit multi pays » ;
Les produits changent vite ce qui renforce la tendance à réduire les stocks (risque
d'obsolescence) ;
Le développement du concept qualité tout dans les activités de production que des services ;
L'externalisation des prestations, de distribution physique et etc....
La logistique a pour objectif d'assurer, dans les meilleurs délais et dans les meilleures
conditions, la circulation du produit de l'entreprise vers le client. Cette fonction doit, pour
cela remplir un certain nombre des missions20(*).
« Informer le service de production sur les quantités à fabriquer à moyen terme en lui
fournissant des prévisions de vente fiable,
Informer le service de production sur les quantités à fabriquer à court terme par une
communication rapide des données concernant les commandes à traiter ;
Disposer du produit demande par le client, en d'autres termes gérer les stocks ;
Acheminer le produit vers le client, c'est-à-dire assurer leur transport et leur livraison et
Assurer le bon fonctionnement du produit par la mise en place d'un certain nombre des
services »
MASOZERA, G. montre que la gestion logistique a pour rôle d'assurer de manière aussi
efficace que possible l'organisation et le déroulement du processus de production qui porte
sur des biens et des services21(*). Elle est un élément de la compétitivité de l'entreprise.
Le champ couvert par la logistique est large, les problèmes sont variés et les processus mis
en oeuvre sont divers. Il est nécessaire de les présenter selon la classification la plus
classique en trois niveaux d'importance.
Au niveau de pilotage : on doit déterminer les besoins c'est-à-dire la gestion des besoins, en
d'autres termes, organiser les activités de production sous forme du volume et du temps. On
doit déterminer avec précision les approvisionnements nécessaires, passer les commandes en
fonction du délai exigé et fixé les dates de livraison. Cette phase consiste à la constitution
d'un plan directeur de production détaillé. Au niveau de la régulation : il s'agit d'assurer la
gestion quotidienne des flux (matières premières, produit semi-finis, les encours et les
produits finis) en fonction de la demande. Parmi les opérations de régulation les plus
courantes : la gestion de stock et l'ordonnancement.
MANSILLON & Ali. Montre que l'optimisation des tâches logistiques consiste à réduire le
plus possible le coût de ces activités, tout en assurant le meilleur service aux clients22(*).
Tout ceci est facilité par un moyen de transport efficace au niveau d'approvisionnement des
matières premières et au niveau de la distribution de ses produits finis. Le coût de la
logistique peut être assuré par une somme des éléments suivants :
L : Coût de livraison
S : Coût de stockage
1. Coût de l'entreposage
2. Le coût de transport
L'entreprise peut soit faire appel à un transporteur, soit créer sa flotte de transport, le coût de
transport dépend de la nature des produits (poids, volume, denrées périssables, fragile ou
dangereuses) du nombre et de la dispersion des clients, des performances des véhicules de
transport.
Aujourd'hui, afin d'optimiser la fonction transport, les logisticiens ont développé la notion de
traçabilité. Il s'agit à tout moment de savoir où se trouvent les produits. Ex. L'entrepôt Coca
Cola de la région parisienne, où se charge et se décharge un camion toutes les six minutes
utilise ce système.
3. Le Coût de stockage
Evaluer les fournisseurs et mettre en oeuvre des plans d'amélioration de leur performance
- en couvrant l'ensemble des domaines fonctionnels (marketing, vente et après et les canaux
de contacts (accueil, centres de contact Internet)
c) Planification collaborative
Augmenter la visibilité tout au long de la supply chain et optimiser les niveaux des stocks
La logistique s'est orientée plus vers le mouvement des biens et services à travers la gestion
des canaux de distribution. Les flux d'information n'étaient pas considères comme
importants, pour le peu des flux d'information existant, l'essentiel de la vitesse était limite au
mouvement du papier, car dans le passé, le mouvement d'information avait pour base le
papier. Les conséquences de cela avaient comme aléas : la lenteur, la non confiance, les
erreurs au moment du transfert de l'information, etc. sans oublier des opérations et les baisse
de la satisfaction des clients.
La disponibilité : L'information doit être (de manière permanente) une donnée. Ceci est
nécessaire en vue de répondre aux clients et améliorer les décisions managériales.
Le système d'information logistique (SIL) combien ainsi les machines, les logiciels, les
hommes et les procédures pour gérer, contrôler, et mesurer les activités logistiques.
Les stocks jouent un rôle majeur dans les économies modernes. Les gestionnaires des
opérations logistiques trouvent aussi dans la gestion des stocks, une occasion de plus pour
minimiser les coûts des opérations de l'ensemble de l'organisation, étant donné que les
stocks représentent un investissement et que de ce fait un capital est requis pour leur gestion.
Les stocks sont généralement entendus comme étant des réserves des biens. Ils comprennent
les matières premières, les biens et traitement, les produits finis ou les diverses fournitures.
P. ZEMARTI définit «le stock comme étant une provision des produits en instance de
consommation 24(*)».
Pour BERNARD, Y., « le stock est l'ensemble des matières et produits mis en oeuvres dans
l'activité de l'entreprise et entreposés par elle dans l'attente de leur emploi ou de leur
vente 25(*)».
Ainsi, la gestion des stocks devient l'ensemble des activités qui constituent à optimiser les
quantités des stocks dans les entreprises des services, étant donné que les services ne sont
pas aisément stockables et sont périssables. Notons que « La gestion des stocks a pour but de
maintenir à un seuil acceptable le niveau des services pour lequel le stock considéré existe.
Il n'y a pas d'objectif absolu (type) valable pour toutes les entreprises pour tous les produits,
pour tous les services, etc. Cela dépendra du contexte dans lequel l'entreprise se situe.
Ainsi, l'un des objectifs de la gestion des stocks est précisément d'aller vers une performance
accrue par une meilleure maîtrise des stocks. Et cela dépendra des entrées et des sorties tout
en tenant compte de stock de sécurité ».
a) Importance du transport
Que le produit soit en forme des matières premières, en composante, assemble, en cours de
production ou bien en produits finis, le transport est nécessaire pour le déplacer le produit
pour la prochaine phase de production ou s'il est fini près du consommateur.
Il est connu que les véhicules par exemple peuvent constituer un excellent moyen
d'emmagasinage temporaire. Mais, pour lequel on ne peut pas ignorer les coûts de
changement, de changement et de rechargement.
Il existe deux principes de base directeurs dans toute gestion et pour toutes les opérations de
transport, à savoir : l'économie d'échelle (coût par unité transportée baisse suite à une très
grande quantité transportée) et l'économie de distance, qui fait que le coût par unité
transportée diminue avec l'augmentation de la distance.
Ceci constitue un guide parfait dans le choix des moyens de transport par exemple.
b) Le contrat de transport
L'expéditeur et le destinateur ont d'objectifs communs, déplacer les biens d'un point
d'origine à un point d'arrivée dans le délai de temps précis, de livraison avec zéro perte et
dommages ainsi qu'échange d'information et de facturation appropriée. Le transporteur
prend en charge le transport des biens, en minimisant les coûts de transaction et en
maximisant ses revenus.
Le gouvernement quant à lui, maintient un intérêt élevé dans le transport à cause de son
impact sur l'économie. Il désire un stade et efficient environnement des transports pouvant
soutenir la croissance économique.
Le public quant à lui participe et est aussi concerné par l'accessibilité, les coûts, les prix et
l'efficience des transports aussi bien que par les mesures de sécurité et de protection de
l'environnement vis à vis des transports. Les facteurs entrant le plus dans les coûts de
transport sont : la distance, le volume, la densité, l'entreposage, les obligations juridiques et
les autres facteurs du marché telle la saison.
De façon générale, cinq moyens de transport sont disponibles : le rail, l `eau, la route, le
pipeline et le fret aérien (l'air)27(*).
Le Rail : il est particulièrement adapté à des chargements en vrac par wagons entiers
(charbon, sable, minéral, produits forestiers, etc.) sur des longues distances.
La tarification est relativement complexe. Mais, il est toujours nécessaire de regrouper les
chargements.
· La Route : Il est un moyen très souple dans ses destinations et horaires. Il permet le
transport de porte à porte, ce qui élimine les transbordements, il est bien adapté aux produits
à forte valeur unitaire en raison de sa rapidité.
· Le pipeline : Il est utilise pour le pétrole, le gaz et les produits chimiques. Il revient moins
chers que le rail, mais plus cher que la voie fluviale. Les réseaux de pipelines appartiennent
souvent aux sociétés pétrolières qui les exploitent directement.
Il existe un certain nombre des documents qui sont généralement utilisés dans le domaine de
transport, les plus connus sont au nombre de trois :
Le bill of loading (connaissement), c'est un document de base utilisé dans l'achat d'un
service de transport maritime. Il est de reçu pour les biens expédiés.
Et bien d'autres
ACKERMAN. B.K. affirme que dans les années 1990, l'attention des gestionnaires
logistiques à améliorer l'emmagasinage, a franchi parfois les limites de l'imaginable des
magasins d'un genre totalement nouveau ont vu le jour en Europe et aux USA. Les mots clés
sont alors devenus ici la flexibilité et l'usage efficient des technologies de l'information,
consolidée dans le procède JAT (juste à temps), cela a permis de répondre plus qu'avant à
l'expansion de la demande en terme de profit l'expédition et des profits du produit.
Ainsi plusieurs auteurs affirment que les bénéfices essentiels de l'emmagasinage peuvent
être ramenés à ce qui suit : la considération et la distribution d'assortiments, le centre de
transit et de combinaison : ainsi que le support pour la production ;
Le design optimal d'un magasin, est un point très important, il touche la problématique
d'après quoi doit ressembler un bon magasin.
Pour cela, trois facteurs sont déterminants pour un design optimal d'un magasin à savoir :
Le design idéal d'un magasin doit être limité à un seul magasin par site, ceci permettra un
mouvement aisé des produits.
D'où la règle dans un magasin « La préférence pour peu des longs mouvements ».
Cette partie intégrante de la gestion logistique n'était pas gérée sur bas d'une intégration avec
les autres activités logistique. Il ne recevait pas non plus une importance auprès du top
management de plusieurs firmes, à travers le monde. Aujourd'hui cependant,
l'automatisation technologique est entrain de réduire l'effort de l'entreposage et ainsi de
susciter l'intérêt du management pour cette importante partie de la logistique.
Le premier objectif de l'entreposage dans un magasin est d'aider à classer les biens de
manière à faciliter une expédition conforme aux voeux du client. Pour mieux accomplir cet
objectif, l'entreposage a trois activités principales qui sont les suivants :
L'emballage logistique quant à lui, fait allusion aux produits industriels et autres parties
normalement groupées en cartons, sacs, barils, conteneurs,wagons, etc. qui permettent un
entreposage efficient.
L'efficience de l'entreposage et
La communication
L'efficacité concerne les moyens mis en oeuvre pour atteindre ces résultats, les décisions où
les actions sont efficaces si les objectifs visés sont atteints. Les mesures d'efficacité sont
utilisées pour comparer les résultats vises finaux et les impacts avec les objectifs généraux
de départ assignés au service. Les mesures d'efficience sont utilisées pour évaluer un
système en comparant les résultats avec le volume des ressources employés pour les obtenir.
Selon AGBODAN, M.M. montre que la performance d'une entreprise ou d'un produit peut
être jugée par rapport à des objectifs propres sans référence à d'autres entreprises si l'objectif
est de réaliser un accroissement de 10 % par an du chiffre d'affaires d'un produit donné, si en
fin de période de score atteint est inférieur à 10 %, on pourra juger si l'entreprise est
performante ou non selon de degré satisfaisant convenu31(*).
· La description: il s'agit de comparer les réalisations avec les prévisions en vue de dégager
les écarts. Les écarts peuvent être positifs ou négatifs par rapport aux intérêts de
l'organisation. La description de ce qui se passe permet d'identifier le problème lié au
fonctionnement de l'organisation ;
· L'analyse: on essaie d'identifier les problèmes constatés ainsi que les caractéristiques ou
les particularités ou encore la nature des faits saillants qui ont marqué le fonctionnement de
l'organisation.
La qualité du portefeuille ;
L'efficacité ;
L'efficience et
La pertinence.
Une importante littérature s'intéresse aux rôles que jouent les technologies logistiques et TIC
qui découlent dans l'évolution et le développement des activités de service. A l'image de la
firme manufacturière, la firme de service ne peut aujourd'hui faire l'économie de la mise en
place d'une fonction logistique si elle souhaite, d' une part acquérir des avantages à la fois
marketing et stratégiques, d'autre part, les protéger d'une concurrence de plus en plus acérée
et difficile à combattre. En effet, en raison de la baisse continue des prix de l'accès aux
nouveaux et puissants systèmes d'information (qui constituent les fondements de la
logistique d'entreprise), les firmes de service doivent non seulement en être conscientes mais
surtout ne plus sous estimer la performance de l'organisation interne entendue comme «la
partie cachée de l'iceberg», les avantages concurrentiels en termes de coûts (et de prix) s'
appuient dans une large mesure sur une gestion globale du réseau de service. Or, nombre de
firmes de service ont désormais opte pour une stratégie multi-canale qui les oblige à
formater et dupliquer des systèmes information constituant le point d'appui d'une logistique
mise au service de l'ensemble des canaux de distribution utilisés. Il n'est pourtant pas sûr que
des synergies soient toujours envisageables entre les différents canaux même si les clients
leur sont communs. Les difficultés que rencontrent par exemple actuellement les cyber-
epiciers français à mutualiser leurs logistiques on line (internet) et off line(magasins).
Le jeu des acquisitions, tout en étant dangereux pour la firme de service et renforcent la
problématique de la gestion du réseau de service, constitue l'un des meilleurs moyens de
combattre ses concurrents de conforter ses positions acquises et de maintenir un avantage
concurrentiel déterminant. Or, le jeu des acquisitions passe forcément par une refonte
souvent importante des fonctions logistiques des différents « candidats » à l'acquisition. Plus
largement, comme le signalent CORSINO DA SILVA et SAMEIRO CARVALHO32(*), ce
l'amont et l'aval des chaînes logistiques qui sont entièrement à revoir. En effet, la
consolidation des réseaux de fournisseurs et de clients risque de faire apparaître des
redondances coûteuses et des problèmes de coordination au niveau des achats ou de la
gestion des stocks.
Comme nous l'avons souligné avec vigueur dans une recherche précédente, les technologies
apportent souvent, avec solutions qu'elles préconisent, de nouveaux problèmes techniques
ou managériaux, plus spécifiquement en ce qui concerne la gestion de la relation et de
l'interface client. En effet, vouloir concilier orientation client et orientation logistique
présente d'évidents dangers pour la firme de service, a plusieurs niveaux complémentaires :
Logistique et service client : le client pourrait être finalement au service de la firme dans la
façon dont elle est construite et délivrée la prestation.
Logistique et participation du client : comme nous l'avons signalé, il est probable que la
firme de service cherche à accroître la participation « physique » du client dans un objectif
de meilleure rentabilité financière et d'optimisation des ressources. Mais il parait également
envisageable que le client soit de plus en plus systématiquement obligé de s'impliquer sur un
plan intellectuel dans le processus de servuction.
Le transport est très souvent un vecteur essentiel de la relation clients. C'est aussi, en
général, un centre de coûts très importants. L'optimisation des coûts et de la qualité de
service passe par une remise en cause périodique des choix d'organisation :
e) Les enjeux conséquents : Les différentes interventions ont permis d'obtenir des
réductions de coût significatives, de l'ordre de 10% a 20% du budget du transport.
La mise en oeuvre d'un outil informatique transport pouvant générer des gains substantiels, à
la fois :
Sur les tâches administratives : échanges d'information avec les partenaires, recours du
temps passe en validation des factures, meilleure gestion des litiges ;
Sur la qualité du suivi opérationnel : classement des transporteurs, délais réels des
livraisons, causes des litiges clients ;
Selon BERNARD, Y., et COLLI, « Le chiffre d'affaires est défini comme étant un montant
global obtenu, au cours d'une période donnée des ventes de biens et services, effectuées par
un agent économique 34(*)». Il est mesure par son prix de revient ». Le chiffre d'affaires d'une
entreprise recouvre les ventes des produits, c'est à dire les transferts de propriété contre
paiement d'un prix, mais également les cessions de droits ou les louages d'objets.
Le chiffre d'affaires peut être exprimé hors taxes ou taxes comprises comme le prix d'une
manière générale, il est préférable d'en exclure la part des taxes dont l'évolution est sans
rapport direct avec la gestion de l'entreprise.
Les coûts logistiques sont des inducteurs important car il permettent de mesurer en
permanence l'évolution du coût de la logistique par rapport à la valeur des produits qui
transitent dans le système logistique et également de se comparer à d'autres entreprises pour
déterminer l'avantage ou le désavantage compétitif qu'apporte l'organisation logistique par
rapport à la concurrence.
Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle, la méthode est définit « Comme l'ensemble des
opérations intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée35(*). »
Pour vérifier nos hypothèses, nous partirons d'une approche pratique qui combine certaines
méthodes.
Selon RWIGAMBA, B. cette méthode est définit comme «une analyse systématique des
toutes les informations ainsi que les données récoltées37(*) ».
Cette méthode nous a permis d'analyser des nombreuses données qui ont été recueillies
grâce au questionnaire et aux entretiens avec certains responsables et dirigeants de la
BRALIRWA S.A.
Cette méthode nous a permis de traiter et de comparer les données afin de dresser les
tableaux et graphiques qui sont des informations synthétiques et pertinentes pour qui veut
comprendre le rôle de la gestion logistique au sein des sociétés industrielles.
D'où
n = taille de l'échantillon.
a = y - bx
Où X = la moyenne de la variable x
b = constante
Y = la moyenne de la variable
Cette mesure est appelée « l'erreur type de l'estimation et son symbole est Sy.x. Elle est
utilisée pour quantifier le degré de variation ( ou erreur ) possible associée à une estimation
obtenue à partir de la droite de régression.
ou
La première formule s'avère très utile pour expliquer ce qu'est l'erreur type de l'estimation,
mais la formule qui est plus simple à utiliser.
Comme vous pouvez le constater, toutes les valeurs faisant l'objet de cette formule visent à
déterminer l'équation de régression.
Celle-ci nous a permis de comparer les effets de la gestion de transport pour voir leur impact
sur le chiffre d'affaires de l'entreprise BRALIRWA S.A.
Selon PIAGET cité par KAMPIRE M. Thérèse, cette méthode est définit comme « un
système de transformation qui comporte des lois en tant que système et qui conserve ou
s'enrichit, par le jeu même de ses transformations sans que celles -ci aboutissent en dehors
de ses frontières ou fassent appel à des éléments extérieurs 41(*)».
Elle a été utilisée pour décrire le fonctionnement de l'entreprise BRALIRWA S.A en général
et son système logistique en particulier afin de générer un chiffre d'affaires.
A l'aide d'un guide d'entretien, nous avons interrogé différentes personnes dont les agents,
les cadres et surtout les personnes chargées des opérations logistiques au sein de la
BRALIRWA S.A.
Cette technique nous a permis d'accéder à un certain nombre des documents qui nous ont
permis de recueillir les informations indispensables à notre étude.
Selon GRAWITZ, M., «le questionnaire consiste en une série de questions concernant les
problèmes sur lesquels on attend de l'enquête une information43(*) »
Selon MULUMBATI, N. : cette technique est définie comme celle constitue la plus
importante des techniques pour recueillir des données a un travail de sociologie 45(*)».
Nous avons choisi l'observation participante pour participer aux activités de la direction de
la logistique surtout dans le service de transport pour mieux comprendre le système de
gestion de transport de la BRALIRWA s.a.
Selon Albert BRIMO cite par MULUMBATI N. : « l'interview est défini comme une
technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux
personnes , l'enquêteur et l'enquête enfin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines
informations concernant un objet précis 46(*)». Cette technique nous a permis de connaître le
fonctionnement de la BRALIRWA S.A. en général et sa Direction logistique en particulier.
Nous avons eu des entretiens avec le personnel et surtout les chargés de gestion de la
logistique de la BRALIRWA s.a qui consistait à nous donner des orientations sur notre
travail.
2.3.1. La population
Notre population mère est composée de tout l'ensemble des agents de la Direction logistique
de la Bralirwa. Compte tenu des contraintes tant temporelles que financières, il nous a été
difficile de mener une étude sur toute la population. Connaissant l'ensemble de la population
concernée par l'étude notamment les agents de la Bralirwa s.a. (direction logistique), évalués
à 118 au moment de notre recherche, il fallu par la suite déterminer la taille de l'échantillon.
Dans notre recherche, nous avons opté pour l'échantillon représentatif, « à la notion de
représentativité, il faut substituer une notion plus large d'adéquation de l'échantillon aux buts
poursuivis ».
Selon GHIGLIONE, R., et MATALON, B., comme notre population totale de 118 est
répartie dans différents départements de la direction logistique, nous avons pris des
personnes susceptibles de fournir des informations pertinentes et fiables ou des informateurs
privilégiés. D'où donc l'utilisation de l'échantillonnage à choix raisonné c'est-à-dire qui n'est
pas probabiliste, qui est une technique d'échantillonnage ou les sujets de la population cible
n'ont pas tous les mêmes chances d'être choisis dans l'échantillon. Ils ne sont pas choisis au
hasard.
Ainsi, nous sommes limité au directeur de la direction logistique, les chefs et leurs adjoints
des départements, chefs et leurs adjoints des services et agents attaches aux services du
personnel dont l'ensemble est de 80 personnes parmi ces 118 personnes (80/118).
La Brasserie et limonaderie du Rwanda (BRALIRWA S.A.) est une industrie qui fabrique et
commercialise des bières et des boissons gazeuses (BG). La Bralirwa s.a. a deux branches
dont la Brasserie des bières qui se situe à Gisenyi au bord du lac Kivu dans la province de
l'Ouest et District de RUBAVU, et la limonaderie se trouvant dans la Province de la ville de
Kigali, District de KICUKIRO pour la production des boissons non alcoolisées.
Heineken est d'abord le nom d'une dynastie industrielle des Pays-Bas et son fondateur
Gerald Adrian Heineken qui, en 1863 à 22 ans décidait de racheter la Brasserie `' De
Hooiberg'' qui fonctionnait depuis 1572. Trois ans plus tard, il construit une nouvelle usine à
la Stadhouderskade qui pour le moment a été transformée en musée, c'est elle qui devient le
noyau de l'empire Heineken.
Heineken, c'est aussi la plus célèbre marque de bière du groupe dont la renommée a franchi
aujourd'hui de multiples frontières. Une bière unique au goût unique qui tient son secret de
la levure `' Heineken A''. C'est la plus célèbre, mais néanmoins une marque parmi d'autres
dans le bouquet Heineken des bières, pour tous les goûts- blondes, brunes ou rousses.
Qu'elles s'appellent Amstel Buckler, Panach's, Mutzig, Murphy's, Star, Primus, Gulder,
Affligem, etc. Elles font le bonheur de centaines de millions de gens de la Scandinavie à
l'Afrique du Sud, du Canada à la Papouasie Nouvelle-Guinée et du Japon au Chili.
Les marques Heineken sont consommées dans 170 pays. Aujourd'hui, Heineken N.V est une
puissante multinationale cotée à la bourse d'Amsterdam. Elle compte 116 unités opérant
dans 67 pays dont le Rwanda.
En 1971, la Bralirwa devient à 70% Heineken. Celle-ci vient d'entrer dans son actionnariat
tout en y apportant un vrai souffle créateur qui entraîne dans un premier temps une
amélioration sensible des techniques de production de la Primus. Le soutirage par contre-
pression d'air est abandonné au profit du soutirage au CO2.
En 1981-1982, la Primus subit un lifting, son emballage change de look. Elle se débarrasse
de sa bouteille Bremer, longue et effilée, pour mettre désormais une plus robuste, l'actuelle
Stubby. Mais les jours sont désormais comptés pour son monopole sur le marché rwandais.
En 1987, une nouvelle marque sort de l'usine de Gisenyi, la Mutzig. En 1989, la Guinness
fait son apparition, produite sous licence, et en 1991, les Rwandais partagent enfin avec le
reste du monde le goût de la bière Heineken, désormais importée.
En 1992-1993, Bralirwa peut se targuer de suivre l'évolution de sa société mère avec une
production annuelle de 1,2 million d'Hl.
Trop mois après la libération du pays en octobre 1994, la Bralirwa reprend timidement ses
activités. Elle remet progressivement en marche son système de production, de gestion et de
distribution, mais avec un volume de production qui demeure à ce jour inférieur à la moitié
de celle d'avant 1994.
En juin 2001, elle importe du Burundi la bière Amstel qui jusque là entrait au pays par la
fraude.
Malgré une conjoncture défavorable année après année, la Bralirwa tient bon ! Elle améliore
sans cesse son outil de travail, elle affine ses méthodes de production et de vente et se met
davantage à l'écoute du consommateur. Ses efforts ont été reconnus au niveau international
et ont été sanctionnés par de nombreuses distinctions dont une Heineken Golden
Award 2000 pour la gestion et la qualité de ses bières ainsi qu'une Médaille d'or 2000 Coca-
Cola pour la qualité de ses boissons gazeuses.
Heineken est le plus grand brasseur international, le plus grand exportateur et producteur de
bières de qualité, et le deuxième au niveau mondial en termes de volume et de chiffre
d'affaires. Présent dans plus de 170 pays pour les ventes, Heineken N.V participe totalement
ou en partie au capital de 116 brasseries dans le monde, dans 67 pays dont 10 en Afrique.
Avec 37.857 employés, cette multinationale produit annuellement 97,7 millions d'Hl pour un
chiffre d'affaires global de 8,107 milliards d'Euros en l'an 2000.
· Primus : une bière de qualité adaptée au goût des consommateurs rwandais, disponible en
bouteille de 72 cl et dans les bouteilles de 33 cl dans lesquelles les amateurs de la Primus
dans le monde entier se retrouvent.
· Mutzig : une pilsner originaire d'Alsace en France, dont la Bralirwa exploite la licence
depuis 1987, en bouteilles de 33 cl et 65 cl.
· Guinness : une bière brune, produite sous licence depuis 1989, en bouteilles de 33 cl.
· Amstel : avant l'Amstel était dans les bières importées par la Bralirwa mais aujourd'hui la
Bralirwa ne l'importe pas, elle le fabrique.
· Heineken : produite en Hollande (Pays-Bas), leader mondial des bières alliant tradition et
qualité, vendue à raison de 21,6 milliond d'Hl dans le monde.
Coca-Cola, Fanta orange, Fanta citron, Fanta maracuja, Sprite et Krest tonic sous la
licence de The Coca-Cola Company
La Bralirwa s.a est composée de 6 directions mais toutes dépendent de la direction générale.
Ces différentes directions sont :
1. La direction générale (ou siège) qui coordonne les activités de toutes les autres
directions, est composée du secrétariat général.
Elle coiffe les deux usines à savoir la limonaderie de Kigali et la brasserie de Gisenyi
· Marketing department
· Trade marketing department
· ICT department
· Accountancy department
· Treasury department
· Legal department
6. La Direction logistique : est une direction créée avec la mission de veiller à ce que toutes
les autres directions opérationnelles aient tout ce dont elles ont besoin pour fonctionner.
Cette direction est celle où nous avons travaillé, particulièrement dans le département de
stock et distribution.
C'est le premier service où nous avons effectué notre stage. Ce service s'occupe de faire les
prévisions, de montrer la satisfaction des clients en regardant les demandes honorées ou non.
-Revoir la période qui vient de s'écouler (semaine, trimestre, année) et analyser la situation
et les causes
Cette réunion doit être faite au niveau de chaque site (à Kigali et à Gisenyi) et doit réunir
A kigali :
- le chef limonaderie
- le chef de production
- le chef marketing
A Gisenyi :
- le chef technique
- le chef brasserie
- le chef bouteillerie
- le chef processus
En bref, ce service est chargé de faire les prévisions en utilisant l'outil informatique
approprié appelé FuturMaster.
Quand Bralirwa Gisenyi a des problèmes, Bralirwa Kigali va aussi avoir des problèmes à
cause de CO2.
Avant de fixer la production, on regarde d'abord les demandes et les stocks, pour le faire on
utilise l'OTIF (On Time In Full) qui est un indicateur qui montre la satisfaction du client c à
d qu'il permet de voir si les commandes ont été donnés à temps et si les commandes donnés
étaient conformés à la demande.
Le FuturMaster aide de faire les prévisions, d'avoir les composantes de chaque produit en se
basant sur les matières premières, de collecter les demandes, de voir les stocks et d'estimer la
production à faire.
En ce qui concerne les matières premières de sucres, les bouchons et les stagnoles, on fait la
commande dans huit semaine alors que pour les concentrés et les autres qui viennent de loin,
on fait la commande dans 24 semaines.
Ce service s'occupe de collecter les commandes et les donner à la maison mère (IBECOR)
pour qu'elle fasse la négociation avec les fournisseurs pour qu'ils diminuent les prix
A. Demande
Le département des importations sur base des magasins principaux et des données
FuturMaster (24 semaines de couverture pour stock en cours)
Le département de technique pour les pièces de rechange quand le stock existant est au
minimum de sécurité et au besoin. La demande est introduite sur la réquisition
Le board (maison mère) pour les investissements allant jusqu'à 500,000 euro
B. Etapes d'importations
Analyser les réquisitions ( pour les pièces de rechange, c'est à eux de donner des réquisitions
parce que ce sont eux qui savent ce qu'ils doivent commander après l'importation donne la
réquisition à IBECOR pour qu'elle fasse de négociation avec les fournisseurs pour éviter
qu'ils les fixent des prix élevés ;
En cas de marchandise de valeur > 20.000 USD, ouvrir la « licence d'importation » Pour les
valeurs inférieures faire directement un « bon de commande »
La licence est adressée à une banque commerciale pour autorisation de transfert de devises
Sur base des proforma, faire une « déclaration d'aliment » adressée à la société d'assurance
En cas de risque de dépassement des délais de livraison (2 mois en moyenne par voie
maritime et route), anticiper un dépannage (envoi d'une petite quantité par avion ou
dépannage via OPCO)
A la réception des extraits, s'assurer que la banque a payé les fournisseurs et informer la
comptabilité
C. Dédouanement
Licence d'importation
Facture proforma
Facture de transport
Liste de colisage
La marchandise sort des MAGERWA et entre dans les magasins BRALIRWA (voir
procédure de gestion des matières premières et auxiliaires)
La livraison des matières premières et des produits finis doit être accompagnée de certificat
d'analyse ou lettre de conformité (s'il existe un cahier des charges)
Préparer le payement pour les transporteurs et fournisseurs pour lesquels on n'a pas ouvert le
CREDOC
Il faut aussi signaler que vous avez acheté dans les pays appartenant au COMESA pour
éviter de payer le droit d'entrée, c'est à dire qu'on montre le certificat d'origine.
Quand on fait la déclaration d'aliment c'est à dire qu'on a assuré des marchandises. Si on
trouve que les marchandises ne sont pas conformées à la demande, on fait la déclaration en
se basant sur les éléments suivants :
Déclaration d'aliment
Total de commandes
Ce service s'occupe des magasins des pleins et vides, les gestionnaires des emballages, les
gestionnaires des livraisons et la distribution (la distribution interne, la distribution vers les
clients mais qui est gérée au niveau commercial, la distribution inter siège et inter dépôt)
S'assurer de la disponibilité des produits dans les deux sites de production ainsi que les
dépôts BRALIRWA.
Cette procédure concerne tous les produits (bières et boissons gazeuses) ainsi ceux importés
(heineken et amstel)
Communiquer avec les responsables dépôts sur les risques de rupture de stocks
Collecter les situations journalières des ventes et des stocks de tous les dépôts y compris les
2 sites
Analyser les niveaux de stocks de tous les produits ainsi que les emballages disponibles à
ramener dans les sites de production
Le programme est fait suivre par le responsable MP au contrôleur livreur pour exécution
Tous les DT de la veille sont rassemblés par les responsables MP et traités dans l'élaboration
du mouvement charroi
Le chauffeur s'assure que le véhicule et couvert de façon à protéger les produits contre le
soleil, la pluie et les poussières
Les réceptions de produits et expéditions d'emballages par les dépôts sont reprises sur la
situation journalière des ventes et stocks
L'indicateur PA permet d'évaluer la disponibilité des produits dans les dépôts et sites de
production.
Ces rapports sont adressés au Directeur Logistique pour la consultation et discutés dans les
réunions micro planning hebdo/trimestriels pour prise d'actions correctives.
CHAPITRE IV : ANALYSE ET
INTERPRETATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
Martin, LOUBSER et VANWYK49(*) affirment que lors d'une recherche pour laquelle les
opinions des gens sur un sujet veulent être tiré au choix du chercheur. Ceci veut dire, suivant
la disponibilité des répondants, les résultats issus d'un pareil exercice sont scientifiquement
valables. De ce qui précède, sur un nombre de 118 agents de la direction logistique, nous
avons lancé le questionnaire d'enquête à 80 d'entre eux suivant leur disponibilité à répondre
au questionnaire.
Ce questionnaire porte sur une vision d'ensemble de la logistique par les employés, l'apport
de la gestion du transport et autre ressources logistiques dans la croissance du chiffre
d'affaires de la société.
Le tableau ci-dessus nous montre que 100% des employés que nous avons pris comme
échantillon connaissent l'importance de la logistique au sein de leur société. Ceci laisse dire
que ce domaine qu'est la logistique est un moteur pour les activités de la société.
Les chiffres de ce tableau nous montre que 75% des employés de la BRALIRWA S.A soit
60 personnes sur 80 acceptent qu'après l'instauration de la direction logistique, il y a eu
augmentation de son revenu (chiffre d'affaires). Et 2,5% des employés soit 2 personnes sur
80 ont montré que tous ces avantages sont cumulatifs si l'entreprise dispose des moyens
suffisants.
Ce tableau montre que 90% des employés soit 72 personnes sur 80 répondants sont satisfaits
des avantages que la logistique apporte au sein de la BRALIRWA S.A. cette situation reflète
la performance de l'organisation logistique dans l'entreprise.
Les réponses données à cette question montrent que 87,5% des employés soit 70 personnes
sur 80 répondants sont d'accord que la gestion saine logistique joue un rôle important à
l'augmentation du chiffre d'affaires car, lorsque la logistique est bien gérée, la BRALIRWA
S.A s'approvisionne mieux, produit dans les limites du temps et selon les exigences
techniques du marché (quantité et timing) et distribue mieux et d'avantage des produits avec
les moyens limités ceci a une conséquence positive sur le chiffre d'affaires.
Le tableau précédent nous montre que pour les 80 répondants, 60, soit 75% affirment que les
ressources logistiques, c'est - à dire la gestion de l'information, la gestion de l'emballage, la
gestion de transport, etc. contribuent pour 80% dans la réalisation des objectifs de la
BRALIRWA S.A. Ceci montre que cette organisation constitue un facteur clé des objectifs
fixés par la société.
Tableau VI: Les activités effectuées par la Direction logistique à la BRALIRWA S.A
Quelle est l'activité que vous considérez comme importante effectuée par Nombre %
la Direction logistique au sein de la BRALIRWA S.A
Le transport 15 18,75
La maintenance des magasins 3 3,75
La gestion des stocks 10 12,5
La gestion d'emballage 5 6,25
L'entreposage 3 3,75
La gestion de l'information 14 17,5
Autres (à préciser) : 30 37,5
Total 80 100
Le tableau ci-dessus montre que 37,5% des employés affirment qu'aucune activité n'est
importante par rapport à l'autre, mais toutes ces activités sont importantes au sein de la
BRALIRWA S.A du fait que si l'une s'est dissociée des autres la chaîne d'approvisionnement
est rompue et c'est toute la société qui en souffre. D'où toutes ces activités sont donc
interdépendantes et ont la même importante.
Comme c'est le cas pour plusieurs autres entreprises industrielles, la BRALIRWA S.A
nécessite les matières premières et certains produits pour la production (des bières et des
boissons gazeuses). Ces matières s'achètent à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
En effet, selon les cadres de la société, afin de disponibiliser les matières premières
nécessaire sur la lieu de production au moindre coût, la BRALIRWA S.A sous-traite à
l'extérieur tous les services qui peuvent être rendus par des tiers. Ici ils ont mis l'accent sur
les transports des biens à partir des fournisseurs jusqu'aux entrepôts de la BRALIRWA S.A
qui sont assurés par les transitaires (les logisticiens externes) remplissant les conditions
exigées par la société et se trouvant à la hauteur de ses standards d'organisation.
A part les importations faites, la BRALIRWA S.A acquiert certains produits sur le marché
national. Ici nous pouvons citer le sorgho brassicole, les casiers plastiques, l'eau et
l'électricité et bien d'autres.
Selon les cadres de la BRALIRWA S.A, pour que la culture du sorgho réponde aux normes
Heineken, la société a mis sur place un projet ``Développement de la production des
matières premières'' qui doit s'occuper de l'animation rurale et de l'encadrement de 5700
agriculteurs, réunis en coopératives. Les semences de ce sorgho sont fournies à la
BRALIRWA S.A par l'ASSAR (Projet d'appui au secteur semencier du Rwanda). Pour ce
fait, la qualité de ce sorgho doit remplir certaines exigences comme par exemple le taux
d'humidité qui doit être inférieur à 12% afin de permettre le stockage pendant douze mois
pour éviter toute rupture.
Dans cette section, avant de parler de la distribution proprement dite, nous avons mis en
accent particulier sur la production des bières et boissons gazeuses. Ainsi la production des
bières et des boissons gazeuses depuis 2000 jusqu'en 2006 et répartie de la manière
suivante :
Mutzig 33
2000 302.000 132.000 6.000 0 440.000
2001 310.000 168.000 5.000 0 483.000
2002 374.196 162.000 4.376 0 540.572
2003 269.090 143.000 5.064 0 417.154
2004 216.393 209.110 7.079 0 432.582
2005 189.660 320.200 11.650 16.020 537.530
2006 308.866 315.036 13.626 35.021 672.548
TOTAL 1.970.205 1.449.345 52.795 51.041 3.523.386
Pourcentage 56% 41% 1% 1% 100%
Source : Conçu par l'auteur à partir des données du Service de production de la BRALIRWA
S.A
Les indices ci-dessus nous montrent que la Primus se place en tête de la production des
bières avec, à elle seule 56% de la production totale, elle est suivie par la Mutzig avec 41%
de la production totale et la Guiness et l'Amstel qui viennent à la troisième place avec 1% de
la production.
Source : Conçu par l'auteur à partir des données du Service de production de la BRALIRWA
S.A
Pour la production des boissons gazeuses, la coca cola vient en première place avec 33,8%
de la production totale suivie de la Fanta citron en deuxième place avec 27,1%, Fanta orange
vient en troisième place avec 20,3%, Sprite vient en quatrième place avec 8,48, la Krest
Tonic vient en cinquième place avec 8,31 et afin vient la soda avec 0,45% de la production.
Ceci laisse suppose que la consommation des trois premiers produits est plus avec celles des
boissons gazeuses car ces premiers prennent au total 81,25 de la production.
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Années
: Années
: Boissons gazeuses
On ne peut que parler du transport sans jeter un coup d'oeil sur la planification de la
distribution pour faire parvenir ses produits aux clients, la BRALIRWA S.A a mis sur place,
un plan de distribution qui lui permet de disponibiliser les bières et les boissons gazeuses
auprès des grossistes et des dépôts.
En effet, les deux usines de la BRALIRWA S.A sont des dépôts auxquels les grossistes et
certains détaillants viennent s'approvisionner. En plus de deux usines, la BRALIRWA S.A
dispose de sept dépôts répartis dans les provinces chargé d'aider les distributeurs locaux à
grandir tout en créant leur marché et de disponibiliser les produits de la BRALIRWA S.A
dans tout le pays tout en nivelant les prix, et de permettre à ceux-ci de faire à la concurrence
des boissons étrangères.
La ville de Kigali est subdivisée en quatre secteur et chaque secteur est représenté par un
délégué commercial. A ceux-ci, s'y ajoutent deux délégués, l'un représentant le secteur
Kiosques et l'autre le secteur de Kigali rural. Cela fait six délégués commerciaux qui visitent
les grossistes et les détaillants selon leur importance en volume des ventes dans ces
différents secteurs.
Selon les cadres de la BRALIRWA S.A afin de renforcer le système de distribution, ils ont
mis sur place un agent qui se charge de la réception des commandes accompagnées des
preuves de paiement de leurs clients. Cet agent doit traiter ces commandes et les servir selon
l'ordre d'arriver, sauf s'il se présente un cas d'urgence.
La raison qui a poussé la direction de la BRALIRWA S.A d'ouvrir les dépôts dans les
provinces et ainsi de changer son système de distribution et que les grossistes qui se
trouvaient dans les provinces incluaient les coûts de transport dans leurs coûts de revient.
Ceci provoquerait la perturbation des prix selon que les grossistes se séparaient des lieux
d'approvisionnement.
Néanmoins, pour résoudre ce problème que les cadres considéraient comme incontournable,
la BRALIRWA S.A a mis sur pied un système de livraison gratuite pour ses clients
grossistes afin qu'eux aussi les distribuent aux détaillants. Ceci dans le but de stabiliser le
prix de ses produits surtout le territoire Rwandais. C'est ainsi qu'elle est en relation suivie
avec soixante trois distributeurs grossistes et près de quatre mille détaillants. Ces
distributeurs sont non seulement encadrés par le biais des délégués commerciaux, mais ils
bénéficient également des diverses formations assurées par la BRALIRWA S.A.
Afin de s'assurer de la disponibilité des produits importés et locaux dans les deux sites de
production ainsi que dans les dépôts provinciaux, la BRALIRWA S.A a mis sur place un
service de distribution. Ce dernier est chargé :
De collecter les situations journalières des ventes et stocks de tous les dépôts y compris les
deux sites ;
D'analyser les niveaux des stocks de tous les produits les emballages disponibles à ramener
dans les sites de production, et de vérifier au garage les camions disponibles ;
De prendre la décision de réapprovisionner les dépôts et les sites mais ceci dépendra du
niveau de stock de produits (pour voir partout dans les dépôts en moyenne un stock courant
4 jours de ventes et 3 jours les deux sites) ;
D'établir le document de transport (DT) par le biais de son contrôleur livreur. Ce document
étant rempli en cinq exemplaires dont l'original et la copie rose sont réservées au
transporteur, une copie jaune pour retour à l'expéditeur, une copie verte au destinateur, un
bleu pour l'expéditeur.
A la fin du mois, le service de distribution retranscrit tous les mouvements charroi du mois
dans un fichier `'transport costs'' pour dégager le rapport mensuel des casiers aux tiers.
Le tableau suivant nous montre l'évolution des coûts de transport pour approvisionnement en
matières premières et produits auxiliaires jusqu'à la distribution des produits de la
BRALIRWA S.A (bières et boissons gazeuses) vers les dépôts et les distributeurs grossistes
et certains détaillants.
200000000
400000000
600000000
800000000
1000000000
1200000000
1400000000
1600000000
Années
Coût de transport
Années
Coût de transport
Une brève revue de ces statistiques nous montre que, pour la période d'étude considérée, la
moyenne des coûts de transport utilisés est 537578607,7 Frws. Entre les coûts de transport
que la BRALIRWA S.A débloque, il y a une dispersion de 1370571908 Frws et le minimum
des coûts de transport est 94 879 673 Frws, ainsi que le maximum des coûts de transport est
de 1465 451 581Frw. En plus le tableau ci-dessus nous montre qu'au cours de la période de
notre étude, les coûts de transport ont subi des fluctuations.
De 2000 jusqu'à 2006 nous remarquons une augmentation sensible des coûts, c'est-à-dire que
sept ans de notre période d'étude ; deux ans sur sept ans montrent qu'il a eu une diminution
des coûts de transport et cinq ans sur sept ans montrent une augmentation des coûts de
transport.
Ceci à cause du système que la BRALIRWA S.A a adopté de laisser les distributeurs venir
s'approvisionner auprès des unités de production et incorporaient les frais de transport dans
leurs coûts de revient, mais les coûts de transport varient toujours a cause des contrats de
transport signe avec les différents transporteurs.
De 2001 jusqu'à 2002 les coûts augmentent pour redescendre en 2003 pour augmenter
encore de 2004 jusqu'en 2006. Ici on peut comprendre pourquoi cette augmentation. La
BRALIRWA S.A venait de changer son système de distribution en livrant gratuitement ces
produits aux distributeurs par les SRG (Service rendu du grossiste) afin de stabiliser les prix
des produits au niveau national.
La vente est une activité primordiale pour chaque agent économique. Qu'il soit un industriel,
un commercial, une entreprise de grande ou petite taille, celui-ci doit chercher toujours
comment faire écouler ses produits. Car produire ce qu'on ne peut pas vendre pousse
l'entreprise à disparaître. C'est dans cette optique que la BRALIRWA S.A pour vendre les
produits, utilise les dépôts se trouvant sur chaque site de production qui livrent aux
distributeurs et certains détaillants, les dépôts qui sont répartis à travers le pays et utilise le
moyen de vente directe aux détaillants appelé HORECA (Hôtels, Restaurants et Cafés) et
Kiosque. Ces moyens consistent à approvisionner les Hôtels, Restaurants, Cafés et les
Kiosques les produits de la BRALIRWA S.A par ses propres camions. Ainsi le tableau ci-
dessous nous montre la répartition de vente de chaque produit de la BRALIRWA S.A au
cours de la période de notre étude.
Tableau X1: La répartition des ventes des bières de 2000-2006 (en hl)
Graphique III: La répartition des ventes des bières de 2000-2006 (en hl)
57%
42%
1%
Primus
Mutzing
Guinness
Source : Conçu par l'auteur à partir du tableau 10
La même situation revient également pour la vente des bières où la Primus prend la première
place avec 57% de la consommation, la Mutzïg vient en second lieu avec 42% et la
Guinness prend la dernière position avec 1% de la consommation des bières. Laisse dire que
la primus contribue pour plus de la moitie au chiffre d'affaires pour la vente des bières.
Analysons les ventes des boissons gazeuses.
Tableau XI: La répartition des ventes des boissons gazeuses de 2000-2006 (en hl)
Source : Conçu par l'auteur à partir des données du Service des ventes nationales
Le tableau ci-dessus montre que la consommation des boissons gazeuses est dominé par les
trois premiers produits qui sont le Coca cola, Fanta citron et Fanta Orange à hauteur de 35%,
27% et 20% de vente de B.G ; les autres produits étant finalement marginales sur la vente.
35%
20%
27%
10%
8%
0%
Coca
Orange
Citron
Sprite
Tonic
Soda
En effet, la vente des produits de la BRALIRWA S.A, permet à cette dernière de réaliser un
chiffre d'affaires pour chaque exercice. C'est ainsi qu'au cours de sept ans que nous avons
pris comme période de notre étude, l'évolution du chiffre d'affaires a été comme suit :
Le tableau 12 nous montre qu'à partir de 2000 jusqu'à 2006 qu'il y a eu une augmentation du
chiffre d'affaires même si qu'en 2003 il y a une diminution ; ceci nous permet de confirmer
notre deuxième hypothèse.
Années
Chiffre d'affaires
Chiffre d'affaires
en années
Source : Conçu par
l'auteur à partir du tableau 12
Une brève revue de ces statistiques nous montre que pour la période d'étude considérée, la
moyenne du chiffre d'affaires est de 537578607,7 Frws. Entre les chiffres d'affaires de la
BRALIRWA S.A, il y a une dispersion de 1370571908 Frws et le minimum de chiffre
d'affaires est 94 879 673 Frws, ainsi que le maximum des chiffres d'affaires est de 1465 451
581Frws.
Ainsi, nous constatons aussi que les chiffre d'affaires ont connu de fluctuation, c'est-à-dire
que de 2000 le chiffre d'affaires a augmenté jusqu'en 2002 et en 2003 il y a eu une
diminution mais qu'en 2004 jusqu'en 2006 il y a eu une forte augmentation du chiffre
d'affaires.
Selon les cadres de la société, cette variation dans le chiffre d'affaires est due à deux facteurs
purement externes à la société qui sont :
Premièrement les taxes qui sont passées de 40 à 85% pour les bières et de 39 à 60% pour les
boissons gazeuses ;
Cette sous partie fait l'objet d'une analyse des coûts du transport depuis les fournisseurs
jusqu'aux consommateurs et voir la relation se trouvant entre ces coûts et le chiffre
d'affaires.
Ainsi pour faire une idée sur la possible corrélation qui peut exister entre les deux variables,
nous avons mis sur pieds le nuage des points ci-après :
5000000000
10000000000
15000000000
20000000000
25000000000
30000000000
200000000
400000000
600000000
800000000
1000000000
1200000000
1400000000
1600000000
Coût de transport
Chiffre d'affaires
Source : Conçu par l'auteur à partir des données de la direction financière des la
BRALIRWA.
Ainsi, on peut trouver une équation représentative de l'évolution globale entre les deux
variables. Cette équation appelée équation d'estimation ou droite de régression est celle qui
minimise le carré de la somme des écarts du modèle. Notre modèle est le suivant :
b = -2,410775472
-b = 1265,3+2,410775472(9,2)
= 1287,961289
Donc l'équation de régression selon les critères de moindre carré qui décrit la relation entre
les coûts de transport de la BRALIRWA S.A et les chiffres d'affaires a pour expression
suivante :
Yc = 1287,961289 + 2,410775472x
Le calcul de l'erreur type d'estimation repose sur les écarts à la droite de régression. La
moyenne de la droite de régression nous indique la tendance centrale
Le test T pour la pente
Lorsqu'on utilise les techniques d'analyse de régression simple pour faire des références, il
faut que certaines hypothèses soient vérifiées. Il est sûrement utile de rappeler que la
première étape d'un test d'hypothèse consiste à énoncer les hypothèses nulle et alternative.
Dans ce cas, qui nous préoccupe, on veut savoir s'il existe véritablement une relation entre
les variables x et y. S'il n'y a pas de relation entre le coût lié aux transports et la croissance
du chiffre d'affaire, alors la valeur de B (pente de la droite) doit être égale à zéro.
D'où H0 : B=0, l'hypothèse selon laquelle les coûts de transport n'ont pas un effet sur la
chiffre d'affaires.
Notons que pour accepter H0. La différence standardisée entre la pente échantiollionale (b)
et la pente présumée pour la population (BH0) se situe dans la région d'acceptation.
Pour ce qui concerne le t <<lu>> avant de la lire dans la table, il est indispensable de
connaître : La probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 5% (il est fonction du seuil de
significativité fixé). Dans notre cas, il est de 95%. RC : rapport critique.
Ainsi pour revenir aux coûts de transport si « a » est de 0,05, le degré de liberté étant de n-
2 ; (7-2)=5 et a/2= 0,025. Donc la valeur de ta/2=2,571.
Afin de déterminer le rapport critique dans notre étude, nous allons d'abord calculer le Sb
(une estimation de l'erreur type d'estimation).
Si le coefficient de corrélation est nul, il y a une absence de corrélation linéaire entre les
deux variables X et Y, par contre si R = +1 ou -1, cela signifie qu'il a une corrélation linéaire
parfaite entre X et Y. Plus la valeur r se rapproche d'une deux limites 1, plus que la
corrélation linéaire forte, et plus r est voisine de 0, la relation linéaire entre les variables est
faible.
Selon GRAWITZ M., l'hypothèse est définie comme « une proposition de réponse à la
question posée; elle tend à formuler une relation entre les faits significatifs plus ou moins
précis, elle aide à sélectionner les faits observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, de leur donner une signification qui constituera un élément possible de
théorie ».Cette hypothèse doit être confirmée ou infirmée après les résultats de l'observation.
Les coûts de la gestion logistique du transport de la BRALIRWA S.A sont minimisés pour
faciliter l'augmentation du chiffre d'affaires de la BRALIRWA S.A. L'élaboration d'un
modèle de programmation linéaire par la gestion optimale de la logistique du transport
contribue à la réduction du coût total de transport au sein de la Bralirwa s.a.
CONCLUSION GENERALE ET
SUGGESTIONS
L'objectif général de ce travail intitulé `'la contribution des coûts logistiques du transport à la
performance du chiffre d'affaires d'une firme, cas de la BRALIRWA S.A'' était de faire une
analyse sur le système de gestion logistique au sein de l'entreprise BRALIRWA S.A et de
chercher à constater l'incidence de la gestion logistique d'une firme sur sa performance. En
plus l'étude avait pour objectif spécifique celui de faire comprendre et d'avoir un aperçu
général sur les coûts de gestion de transport de la BRALIRWA S.A, élément primordial de
la logistique et voir son apport à la croissance du chiffre d'affaires.
Pour atteindre les objectifs, nous avons essayé de répondre aux questions ci-après
constituant notre problématique à savoir :
Les coûts de la gestion logistique du transport de la BRALIRWA S.A sont minimisés pour
faciliter l'augmentation du chiffre d'affaires de la BRALIRWA S.A.
A travers ces hypothèses nous avons constitué quatre chapitres précédés d'une introduction
générale dans laquelle nous avons présenté la problématique, les objectifs de recherche ou
poursuivis, les hypothèses, le choix et intérêt du sujet, la délimitation du sujet, et la
subdivision du travail. Ces chapitres nous ont permis de confirmer les hypothèses proposées
aux questions de la problématique.
Ainsi le premier chapitre de notre travail a présenté l'étude théorique sur la Logistique et ses
ressources, il a aussi touché les études théoriques relatives au chiffre d'affaires et à la
régression linéaire.
Le second chapitre de notre travail a traité sur l'approche méthodologique et technique qui
nous a permis de faire recours aux méthodes telles que la méthode analytique, statistique,
comparative *ù structuro-fonctionnelle ainsi que les techniques telles que la technique
d'interview, documentaire, d'observation et de questionnaire.
Le quatrième chapitre qui est le tout dernier parle l'analyse et l'interprétation des résultats de
l'enquête : logistique, la production et la vente à la BRALIRWA S.A. Pour vérifier notre
deuxième hypothèse, après l'analyse de l'approvisionnement et de la distribution au sein de
la BRALIRWA S.A, nous avons établi un modèle statistique basé sur trois critères qui sont :
l'analyse de la pente comme outil de corrélation entre deux variables, l'analyse du coefficient
de détermination ainsi que celle du coefficient de corrélation, pour tester la significativité du
modèle mettant en relation le coût de transport et chiffre d'affaires. Ainsi, nous constatons
que l'analyse de le pente comme outil de corrélation, le coefficient de corrélation et le
coefficient de détermination montrent qu'il existe un lien de corrélation entre les coûts liés
au transport des matières et produits de la BRALIRWA S.A et la croissance du chiffre
d'affaires de la firme.
Bien qu'il existe des outils modèles dans la gestion de transport comme le logiciel Futur
Master à la BRALIRWA S.A, il y a beaucoup à améliorer. Notre travail a soulevé un
problème qui mérite une attention particulière, le problème de minimisation du total de
transport de la firme par le choix des routiers optimaux de transport. En égard à ce problème
nous avons formulé des suggestions à l'égard de la BRALIRWA S.A
La BRALIRA S.A devrait organiser régulièrement des formations pour ses employés en
général et ceux de la direction logistique en particulier afin de rendre cette dernière plus
performante.
Elle devrait sous-traiter sa logistique externe car ceci va diminuer une partie de ses charges
fixées.
Actuellement le Rwanda est entrain de s'intégrer aux différents blocs régionaux comme le
COMESA, le SADC, EAC (East africa community) etc. Ce qui constitue une opportunité
pour les pays membres en général et notre pays en particulier. Ainsi les dirigeants de la
BRALIRWA S.A devraient saisir cette opportunité en rendant l'organisation de la direction
logistique plus flexible afin de disponibiliser rapidement ses produits au niveau national
mais au niveau régional et être compétitif mais en disponibilisant les matériels de transport
propres à la Bralirwa s.a. qui sont efficace (par ex. Achats des avions et des camions
remorques et semi-remorques).
Nous ne prétendons pas avoir épuiser, notre sujet, mais nous espérons mettre lumière sur
l'importance logistique. Il reste à espérer que d'autres chercheurs s'intéresseront à
approfondir des recherches surtout sur les logiciels qui pourront aider à minimiser le coût
total de transport, sur chaque ressource logistique et voir son impact sur la croissance du
chiffre d'affaires d'une firme.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages :
3. ADAM SMITH: Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1976,
p.257-258
5. ANNE Watkins, cité par SANDERS D.H. : Les Statistiques, 2è éd. Chenelière C. Graw-
Hill, Montreal, Toronto, 1992, p.407
8. BOWERSOX, D.J. et CLOSS, J.: logistical management: The integrated supply chain
process, edition Mac Graw-Hill, New York, 1996.
12. COLIN, J. et FIORE, C., La logistique clé de l'introduction due temps réel dans la
production, Editions Paradigme, Mars 1986.
13. COLIN, J., MATHE, H., TIXIER, D., La logistique au service de l'entreprise, Dunod,
Entreprise, 1983
15. EDIGOFFER , J.R. : Précis de gestion d'entreprise, éd. Nathan, 2004, p.80
16. FIORE, C., L'impact de la logistique sur l'industrie : la production flexible, Revue
d'Economie Industrielle n0 29, 3e trimestre 1984.
18. KOTLER, P. et DUBOIS, B., Marketing management, édition Publi-union, Paris, 1996.
19. LAUBET (D.B) Jean Louis, « Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales
», L'Harmattan, Paris, 2000, p. 120
20. MANSILLON, G. et Ali. : Mercatique et action commerciale, Fauchez, Paris, 2001,
p .485
22. ZEMARTI P : La pratique de la gestion des stocks, éd. Bordas, paris, 1989, p.39
2. Notes de cours
1. BARIHUTA Jean Claude, Cours d'Economie Rwandaise et Vision 2020, Tronc commun
A&B, 2004, inédit
6. OSAMBO Okoko : Cours de Gestion des capitaux circulants, Lic I, ULK, 2003, inédit
7. RAMA RAO : Logistic and chain supply management, cours inédit, UNR-BUTARE ?
200-2001
3. Rapports et revues
4. Sources électroniques:
2. htt://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/LOGI-QLI/chap-2/cours-2-1.html (18/10/2007)
ANNEXES
ANNEXE 1: A QUI DE DROIT
* 1. BOWERSOX, D. et CLOSS D.cités par MUTAJOGIRE, J.B.: Cours de gestion de la logistique, LIC I, UNR-
BUTARE, 2006.inédit
* 6 . BARIHUTA Jean Claude, Cours de l'économie rwandaise et vision 2020, Troc commun
B,FSESG,UNR,2004
* 9 . COHEN E. Idem
* 10 . RAMA RAO: Logistics and supply chain Management, Cours inédit, UNR-Butare, 2000-2001
* 11 . MANSILLON, G., et Ali, Mercatique d' action commerciales, éd. Fauchez, Paris, 2001, p. 465
* 12 . MASOZERA, G., Cours de gestion des organisations et de production, Bac II Gestion, ULK, 2003, inédit.
* 13 . CHRISTOPHER M.: Logistics and supply Chain Management, Financial Times Management, London,2000
* 14. MUTAJOGIRE J.B. : Cours de gestion de la logistique, Bac III, UNR-BUTARE, 2006
* 16 . BALLOU R.H, Business Logistics Management, 4th edition, Prentice-Hall Inc., Upper Saddle River, New
Jersey, 1999
* 17 . RAMA RAO: Logistics and supply chain Management, Cours inédit, UNR-Butare, 2000-2001
* 19 . MTAJOGIRE J.B., Cours de la gestion de la logistique, Bac III, UNR-BUTARE, 2006. inédit.
* 20 . MANSILLON G., op. cit
* 23 . OSAMBO, O. Cours de gestion des capitaux circulant, LIC I Gestion, ULK, 2003, inédit
* 24 . ZERMATI P., La pratique de la gestion des stocks, éd. Bordas, paris, 1989, p.39
* 25 . BERNARD. Y., et COLLI. J.C., Dictionnaire financière et économique, 5eme d. Du Seuil, Paris, 1996,
p.298
* 30 . ACKERMAN, B.K., The changing role of warehousing, warehousing forum, November 93, p.1
* 32 . CORSINO DA SILVA et SAMEIRO CARVALHO, Methodology for the logistics integration in the enterprises
acquisition process, Proceedings of the 4th International Meeting for Reasarch in Logistics, Lisboa, pp.173-182
* 35 . LAUBET (D.B) Jean Louis, « Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales », L'Harmattan,
Paris, 2000, p. 120
* 49
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