Cours Electro Bas s4
Cours Electro Bas s4
Cours Electro Bas s4
com
Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 1 Généralités semi-conducteurs
om
Valeurs de résistivité de quelques corps simples
ρ( Ω m) à T = 27°C
Conducteurs Semi-conducteurs Isolants
t.c
Cuivre 1,7 10-8 Germanium (Ge) 0,5 Diamant 1012
Argent 1,6 10-8 Silicium (Si) 2400 Mica 10 à 1015
10
po
1. Semi-conducteurs intrinsèques
étranger). gs
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsque il est parfaitement pure (ne contenant aucun élément
Pour les semi-conducteurs intrinsèques usuels tels que le silicium ou le germanium, les structures cristallines
lo
sont identiques et chaque atome est entouré tétraédriquement par quatre autres atomes avec lesquelles il assure
des liaisons covalentes.
.b
Pour des températures assez élevées (de l'ordre de l'ambiante), certains électrons assurant les liaisons
covalentes sont arrachés du fait de l'agitation thermique devenant ainsi libres de se mouvoir sous l'action d'un
rs
Si Si Si Si Si Si Si Si
place un vide appelé trou qui
correspond à la charge
w
Un électron d'une Si Si Si Si Si
Si Si Si
liaison voisine peut venir
combler ce trou (figure 1-
b); il laisse à son tours un Si Si Si Si Si Si Si Si
trou derrière lui qui peut ( d)
aussi être comblé (figure Si Si
Si Si Si Si Si Si
1-c) etc…On assiste alors
à un déplacement des
électrons de valence de Si Si Si Si Si Si Si Si
trou en trou (figure 1-d).
: Mouvement de l'électron libre
( c)
: Mouvement du trou libre équivalent
Figure 1
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On peut assimiler les déplacements de ces électrons à un déplacement de trous de charges positives +e en
sens inverse (figure 1-d).
Ces électrons et ces trous sont appelés porteurs libres.
On désigne par :
• ni la concentration en porteurs négatifs (les électrons),
• pi la concentration en porteurs positifs (les trous).
Pour les semi-conducteurs intrinsèques, on a bien ni= pi
Lorsqu'on applique un champ électrique à l'intérieur du semi-conducteur, les porteurs libres prennent un
om
mouvement d'ensemble:
• les trous dans le sens du champ
• les électrons en sens opposé du champ.
Ce double déplacement constitue le courant électrique.
t.c
La conductivité du semi-conducteur est : σ = σ n + σ P
po
Avec σ n = e ni µ n conductivité due aux électrons
σ p = e pi µ p conductivité due aux trous.
Remarque:
ou
1) On montre (statistique de Fermi-Dirac appliquées aux électrons et aux trous) que ni augmente très
rapidement avec la température.
2) Une paire électron-trou peut disparaître par un processus inverse dit recombinaison: l'électron retombe
t-c
2. Semi-conducteurs extrinsèques
.fs
L'introduction en quantité très faible de certaines impuretés (appelées aussi dopants) dans un semi-
conducteur intrinsèque peut augmenter considérablement le nombre de porteurs libres (électrons ou trous)
réduisant ainsi la résistivité du matériau du départ. Le cristal ainsi dopé est dit semi-conducteur extrinsèque. Les
w
impuretés utilisées sont de valence trois ou cinq et conduisent à deux types de semi-conducteurs:
- semi-conducteurs de type N (impuretés de la cinquième colonne),
w
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om
(figure 2) Figure 2
L'électron ainsi libéré laissera derrière lui une charge positive fixe dans le réseau correspondant à l'atome
d'arsenic ionisé.
t.c
Dans la suite, le semi-conducteur sera représenté par le schéma suivant (figure 3)
Semi-conducteur type N
po
⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •
Figure 3
⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ • gs ⊕ : Ion positif fixe dans le réseau
• : électron libre majoritaire
⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •
lo
.b
On dit que l'on a introduit dans le silicium des centres donneurs et que le semi-conducteur est de type N.
La conduction est dite de type N car elle se fait grâce à un déplacement de charges négatives.
rs
Exemple:
Pour le silicium on a 5 1022 atomes/cm3. On le dope en introduisant 1015 atomes d'arsenic par cm3.
ou
ne=ni+ND ≈ ND=1015cm-3
On obtient les résultats suivants:
Silicium intrinsèque Silicium extrinsèque dopé à l'arsenic
.fs
On notera que σ n (du Si extrinsèque) est plus de 105 fois supérieure à la conductivité σ i du Si pure
w
(intrinsèque).
w
La concentration des électrons libres provenant des atomes donneurs est très importante devant celle des
porteurs intrinsèques (dans ce cas les trous).
On dit que les électrons sont porteurs majoritaires, les trous porteurs minoritaires.
Si Si Si Si Si Si
Si Si
Figure 4
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et n'assurent que trois liaisons covalentes avec les atomes du silicium voisins. On obtient ainsi dans l'ensemble du
cristal un trou (déficit en charge négative) par impureté. Une faible énergie sera suffisante ( de l'ordre de 10 meV)
pour qu'un électron d'une liaison voisine puisse compenser ce trou avec apparition d'un nouveau trou etc
…(figure 4)
Pour des températures avoisinant l'ambiante, l'agitation thermique (à T=300K, Eagit.therm.=3/2 kT=40 meV)
permettra la libération d'un trou par atome d'impureté, d'où une augmentation notable de la concentration en
porteurs positifs libres par rapport au semi-conducteur intrinsèque.
De ce fait, les impuretés introduites sont appelées atomes accepteurs pour avoir capter un électron. Ils
deviennent des ions négatifs qui restent fixes dans le réseau cristallin.
Les trous sont dit porteurs majoritaires et les électrons porteurs minoritaires.
Le semi-conducteur dopé ainsi que la conduction sont dits de type P car la conduction se fait grâce au
om
déplacement de charges positives.
t.c
Semi-conducteur type P
po
° ° ° °
Figure 5 : Ions négatifs fixes dans le réseau
° ° ° ° ° : trou libre majoritaire
° ° ° ° gs
lo
Désignons par NA la concentration en atomes accepteurs. Le nombre de trous libres pe est égal au nombre
d'atomes accepteurs NA plus (+) la densité intrinsèque ni (=pi):
Pe=NA+ni ≈ NA car NA>>ni .
.b
1 1
La résistivité du semi-conducteur de type P est ρ p = = .
rs
σp eµ p N A
Il faut noter comme remarque que les semi-conducteurs de type N et de type P sont globalement neutres.
ou
-3
ne (cm ) -3
pe (cm ) (cm V s ) (cm2V-1s-1) σ (Ωcm) −1
2 -1 -1 ρ (Ωcm)
ntrinsèque 1,5 1010 1,5 1010 1350 480 4,4 10-6 2,3 105
.fs
électrons majoritaires
1,7 104 1,3 1016
w
trous majoritaires
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 5 Jonction PN
Chapitre2
Contact entre semi-conducteurs
Jonction P-N (Diode)
On sait réaliser expérimentalement, dans un même monocristal d'un semi-conducteur deux régions de
type P et N en contact à l'échelle atomique. La surface de séparation entre ces deux régions s'appelle la jonction
P-N.
On rappelle les caractéristiques des deux régions:
Zone P:
• Les trous sont porteurs majoritaires,
• Les électrons sont porteurs minoritaires,
om
• Les atomes accepteurs forment un réseau d'ions négatifs fixes.
Zone N:
• Le électrons sont porteurs majoritaires
• Les trous sont porteurs minoritaires,
t.c
• Les atomes donneurs forment un réseau d'ions positifs fixes.
po
En raison de la différence marquée en porteurs libres entre les différentes régions, les trous proches de la
jonction (majoritaires dans la région P) diffusent vers la région N (où ils sont minoritaires) et piègent des
électrons (phénomène de recombinaison).
gs
De même, les électrons diffusent de la région N vers la région P et y sont piégés par les trous.
En conséquence, de part et d'autre de la jonction, il se crée une mince zone de transition appelée aussi zone
de déplétion ou zone de charge d'espace (d'épaisseur ≈ 1 µ m ) pratiquement dépourvue de porteurs libres mais
lo
contenant toujours des ions fixes provenant des atomes dopeurs:
.b
L'excédent de charge négatives immobiles situées entre A et J ainsi que l'excédent de charges positives
ρ
immobiles situées entre K et J créent un champ électrique interne Ei orienté de la région N vers la région P. Il
ou
apparaît ainsi une différence de potentielle Vd=VK-VA qui constitue une barrière d'énergie potentielle.
Avant diffusion
t-c
° ° ° ° ⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •
⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •
.fs
Zone P Zone N
° ° ° °
° ° ° ° ⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •⊕ •
w
Figure 1
w
Ei
⊕ ⊕ ⊕ •⊕ •⊕ •
w
° ° °
Zone P ° ° ° ⊕ ⊕ ⊕ •⊕ •⊕ • Zone N
° ° ° ⊕ ⊕ ⊕ •⊕ •⊕ •
A J K
Après diffusion
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 6 Jonction PN
om
• quelques un ont acquit par agitation thermique une énergie suffisante pour passer dans la région N. Ils
contribuent à créer un courant compté positivement de P vers N.
Il existe donc au niveau de la jonction P-N un courant appelé courant de diffusion noté Id correspondant
au déplacement des charges majoritaires et qui est dirigé de la région P vers la région N.
t.c
Remarque: Id • augmente avec la température de la jonction.
• augmente si la d.d.p. de diffusion Vd diminue.
po
1.2. Courant de saturation dû aux porteurs minoritaires
Région N:
gs
Les trous minoritaires (très peu nombreux), dont une partie encore plus faible arrivant en K par effet
ρ
lo
d'agitation thermique, sont accélérés par Ei et de ce fait sont propulsés dans la région P.
Région P:
.b
Les électrons minoritaires qui arrivent en A, sous l'effet de l'agitation thermique, sont propulsés par le champ
ρ
interne Ei dans la région N.
rs
Il existe donc au niveau de la jonction P-N un courant appelé courant de saturation noté Is (opposé au sens
du courant de diffusion) et qui est:
ou
Remarque:
1) La jonction P-N se trouve en circuit ouvert, le courant global dans la jonction est nul: I=Id + Is=0 et Id=Is.
2) Is dépend uniquement de la température. Id dépend de la température et de Vd. Si l'on modifie Vd au moyen
.fs
d'une d.d.p. extérieure, on pourrait faire varier fortement Id sans modifier Is.
V
Figure 2
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ρ ρ ρ ρ
Le champ résultant E r = Ei + E a est inférieur en module à Ei Ceci revient à diminuer la d.d.p. entre les
zones P et N donc entre les points A et K. Il en résulte qu'il faut moins d'énergie aux porteurs majoritaires pour
traverser la zone de transition. Le courant de diffusion Id augmente considérablement.
ρ
Le passage des porteurs minoritaires est favorisé par E r et le courant de saturation Is reste inchangé et peut
même être négligé devant le courant de diffusion Id.
Le courant résultant, appelé courant direct de la jonction est pratiquement égal à Id (Id = Id+ Is ≈ Id )
om
Ea
région P, on dit que la jonction est en polarisation I = Id + Is ≈ Is
inverse. Ei
Dans ce cas , la tension V appliquée produit
ρ ρ P Eri N
t.c
un champ électrique E a de même sens que Ei . Il
faut cette fois beaucoup d'énergie aux porteurs A J B
majoritaire pour traverser la zone de transition. La Courant de saturation Is
po
zone de transition s'élargit et dans la pratique une
d.d.p. inverse de quelque volt suffit à rendre
négligeable le courant de diffusion Id.
Le courant de saturation
prépondérant mais reste faible à température gs
devient V
Figure 3
lo
ordinaire puisqu'il est dû au déplacement des
porteurs minoritaires peu nombreux ( I ≈ Is )
.b
Exemple:
Pour une jonction de silicium, Is est inférieur à 10-9 ampère lorsque la température de la jonction n'excède
rs
Remarque:
Par analogie avec les propriétés de la diode à vide, une application directe des propriétés de la jonction P-N
est la diode à semi-conducteur.
t-c
I = I s ⎜ exp − 1⎟
⎝ kT ⎠
w
• En polarisation directe V>0, le courant augmente exponentiellement avec V. Le terme constant Is devient
très vite négligeable. Le courant direct résulte essentiellement du courant de diffusion (dû aux porteurs
eV
majoritaires): I = I d = I s exp
kT
• En polarisation inverse V<0, le courant inverse tend vers le courant de saturation Is (dû aux porteurs
minoritaires): I = Is.
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 8 Jonction PN
om
La courbe I=f(V)devient sensiblement verticale (figue 5).
Des échauffements localisés se produisent au niveau de la
jonction qui mettent la diode hors d'usage. On dit qu'il y a
claquage irréversible. VZ V
t.c
Le seuil de tension VZ, pour lequel se produit le
claquage, dépend essentiellement du dopage en impuretés du
semi-conducteur.
po
On peut régler par dopage les seuils de claquage en
fonction de l'utilisation:
• diode de redressement (très bonne tenue en
gs
polarisation inverse) : elle est peu dopée et la tension de
claquage peu dépasser les 100 volts.
Figure 5
lo
• diode Zener : obtenue par dopage convenablement variable. Elle a la particularité de supporter sans
dommage un courant inverse relativement important dès que |V| ≥ |VZ| (VZ est appelée tension Zener). Le
.b
claquage est réversible et l'application de tensions |V| ≥ |VZ| peut être répéter sans inconvénient à condition qu'il
n'y ait pas de surchauffement du semi-conducteur.
rs
• diode Backward : très dopée et caractérisée par une très faible tenue en polarisation inverse.
• diode tunnel : excessivement dopée et ne tient pas en polarisation inverse. Elle est exploitée dans
ou
La représentation symbolique d'une diode à jonction P-N est donnée par la figure suivante:
A K A K
.fs
Anode Cathode
(région P) (région N)
w
(a) (b)
w
Figure 6: (a) représentation symbolique de la diode. (b) représentation réelle du boîtier de la diode (le trait
est du coté de la cathode)
w
Figure 7
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 9 Jonction PN
Ce seuil généralement déterminé à partir de l'intersection Vd de l'axe des tensions avec la partie rectiligne de
la caractéristique (figure 7).
Vd correspond au fait à la tension en dessous de laquelle la diode ne conduit pas bien (I ≈ 0).
Vd est de l'ordre de :
• 0,7 volt pour une diode au silicium (Si);
• 0,4 à 0,5 volt pour une diode au germanium (Ge)
b. Résistance statique d'une diode Figure 8
C'est le rapport V/I en un point donné de la I R 1 =V 1 /I1
om
I1 V
c. Résistance dynamique d'une diode V1 V2
La résistance dynamique rd en un point de la
t.c
caractéristique directe est définie par l'inverse de la pente de la I
droite qui est tangente à la courbe en ce point.
po
∆V 1 M
rd = =
∆I g V
avec g =
∆V
∆I
gs
pente de la tangente au point M.
I
lo
c. Résistance inverse
Sous polarisation inverse, une diode laisse passer un Vi V
.b
Figure 9
e. Capacité d'une diode
Comme chaque composant muni de connexion, une diode a une capacité parasite. Elle peut affecter son
t-c
utilisation aux fréquences élevées. Cette capacité externe est habituellement inférieure ou égale à 1pF. La
capacité interne due à la jonction d'une diode est nettement plus importante. On l'appelle capacité de transition de
jonction de barrière où de zone de déplétion. On sait que plus la tension inverse est élevées, plus la zone de
.fs
déplétion est étendue. La zone de déplétion n'ayant pratiquement pas de charge libres se comporte comme un
isolant.
Les régions P et N sont bons conducteurs. On peut les assimiler aux armatures d'un condensateur dont le
w
En définitive, une diode sous polarisation inverse est équivalente à une résistance en parallèle avec une
capacité.
w
Pour les diodes courantes, cette capacité est de l'ordre de 1 à 5 PF. Elle est donc faible et n'intervient
qu'an hautes fréquences (ordre de 100 Mhz).
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 10 Jonction PN
• En polarisation inverse, la diode se comporte comme un isolant parfait. La diode est bloquée : pour
V<0, i=0 et Ri est infinie.
I
Diode idéale
Figure 10
Interrupteur fermé
A K
⇔
i
V Polarisation directe
A K
om
Application 1:
Déterminer la tension de sortie VR du circuit suivant en
utilisant la première approximation de la diode (diode idéale). Ve(t ) = Vm sin ω t VR
R
t.c
b. Deuxième approximation
po
Le schéma équivalent de la diode est donné par la figure
suivante. Figure 11
• En polarisation directe, il
I
faut environ Vd = 0,7 volt pour
qu'une diode au silicium ( 0,4 volt
pour une diode au germanium)
gs i
A K
⇔
i
Vd
lo
conduise le courant: pour V>Vd ,i>0
et rd =0 (pente de la tangente V Polarisation directe
.b
infinie).
Vd
Figure 12
Application 2:
rs
Représenter la tension de
sortie VR du circuit de la figure 11 en utilisant la deuxième approximation.
ou
c. Troisième approximation
Le schéma équivalent
t-c
alimente la
diode. V AK = rd i + Vd I
• Pour V<Vd , la diode est bloquée et i=0. Elle est VZ V
équivalente à une résistance de très grande valeur
souvent assimilée à une résistance infinie (Ri= ∞ ).
Application 3:
Représenter la tension de sortie VR du circuit de
la figure 11 en utilisant la troisième approximation.
VZ rZ
- i
+
⇔
V<0 V<VZ
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Figure 14
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 11 Jonction PN
Remarque:
La caractéristique courant-tension d'une diode Zener est identique à celle d'une diode de redressement.
• Après claquage ( V<VZ en polarisation inverse), la tension aux bornes de la diode est pratiquement
constante.
La diode Zener est équivalente à un récepteur de f.c.e.m. VZ et de résistance interne rZ (inverse de la pente
de la droite).
La diode Zener peut être utiliser en polarisation directe, mais elle est souvent utilisée en polarisation
inverse comme stabilisateur de tension.
om
t.c
po
gs
lo
.b
rs
ou
t-c
.fs
w
w
w
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 12 Circuits à diodes
Chapitre 3
Utilisation des diodes dans les circuits
Applications des diodes
1. Introduction
Pour un bon fonctionnement de tout composant actif, en particulier la diode à jonction, il ne faut pas dépasser
la température que peut supporter la jonction ( de l'ordre de 150°C à 225°C pour le silicium et de 60°C à 100°C
pour le germanium). D'autre part, on ne doit pas dépasser une valeur limite de la puissance dissipée au sein de la
diode qui est en générale indiquée par le constructeur pour chaque type de diode.
De ce fait, le constructeur indique:
• le courant maximum Imax direct à ne pas dépasser;
om
• la température maximale de la jonction.
Nous citons ici quelques domaines d'utilisation de la diode:
• redressement, filtrage de courants (ou tensions) alternatifs;
• les multiplicateurs de tension;
t.c
• les détecteurs de crêtes;
• les circuits logiques (opérations de Boole);
• stabilisation des tensions par diodes Zener.
po
2. Redressement monoalternance-Filtrage
2.1. Redressement monoalternance
gs
L'une des applications principales des diodes est le redressement. Cette fonction permet d'obtenir une tension
de signe constant à partir d'une tension alternative dont le signe varie périodiquement avec le temps.
lo
Le redressement est obtenu à l'aide d'un circuit simple comprenant A K
une diode et une résistance pure (figure1).
.b
R VR
• Si VAK < 0, iAK = 0 la diode est bloquée.
• Si VAK = 0, iAK > 0 la diode est passante.
ou
Ve(t)
Représentation graphique:
w
+ + + +
• Pour 0 < t <T/2 , Ve > 0 (Alternance positive) : - t
- - -
⎧V AK = 0,
w
⎪
⎨ Ve
⎪⎩V R = R i = Ve ( avec i = R )
w
VR(t)
⎧V AK = Ve ,
⎨
⎩V R = R i = 0 ( car i = 0)
On obtient à la sortie un signal VR (t) périodique (période T) de signe constant mais qui n'est pas
1 T 1 T/2 V
alternatif. Sa valeur moyenne U0 est non nulle: U 0 = ∫
T 0
V R ( t )dt = ∫
T 0
V m sin ωtdt = m
π
Exercice: Etudier le même circuit en utilisant la diode dans l'approximation suivante: Vd ≈ 0, rd ≠ 0 et Ri ≈ ∞
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 13 Circuits à diodes
2.2. Filtrage
Le filtrage consiste à réaliser une tension sensiblement continue à partir d'une tension variable mais de
polarité constante obtenue par redressement.
Parmis les filtres les plus simples, nous citerons K
A
:résistance-self, résistance-capacité.
Nous utiliserons dans la suite le filtre constitué d'un
condensateur C placé entre les bornes de sortie du redresseur Ve(t ) = Vm sin ω t R C
(c-à-d en parallèle avec la résistance R).
La tension aux bornes de l'ensemble R, C a la forme
donnée sur la figure 3
Figure 2
om
Ve(t)
VS ∆U
t.c
+ + + + t
t
- - - - t1 t2 t3
po
Figure 3
La diode joue le rôle d'un interrupteur qui est:
gs
a) fermé quand Ve ≥ Vs ( 0 <t < t1, t2 < t < t3 …).
On a Vs = Ve dans ces intervalles.
lo
b) ouvert quand Ve < Vs ( t1 < t < t2 …).
Pour ces intervalles, le condensateur se décharge dans la résistance R suivant la loi exponentielle
.b
⎛ t − t1 ⎞
Vs( t ) = V m exp⎜ − ⎟
⎝ RC ⎠
rs
L'efficacité du filtrage est mesurée à l'aide du taux d'ondulation défini comme le rapport ∆U à la valeur
∆U
moyenne de la tension redressée U0 : β =
ou
.
U0
Pour que le filtrage soit efficace, il faut que le taux d'ondulation soit le plus faible possible. Il faut donc
diminuer ∆U . Pour cela, la constante du temps du filtre RC doit vérifier la condition: τ = RC >> T .
t-c
sont idéales.
3.1. Redresseur à deux diodes D2
w
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 14 Circuits à diodes
Ve(t) VR(t)
+ + + + t
- t
- - -
om
Exercice: Donner la période de VR et calculer sa valeur moyenne, sa valeur efficace et le facteur de forme.
t.c
3.2. Redresseur en pont à quatre diodes ( pont de GRAETZ)
La figure 6 représente le redresseur en pont le plus simple. On utilise un transformateur à une seule
po
tension (i.e. un seul enroulement) au secondaire.
gs
Ve
D1
R
D2
lo
D3 D4
.b
rs
Figure 6
Pendant l'alternance positive, les diodes D2 et D3 conduisent (D1 et D4 sont bloquées).Le courant
ou
parcourt la diode D2, la résistance R, la diode D3 et revient à l'enroulement du transformateur (figure 7-a).
Pendant l'alternance négative, les diodes D1 et D4 conduisent (D2 et D3 sont bloquées). Le courant
parcourt D4, R, D1 et revient à l'enroulement (figure 7-b).
t-c
+ -
D1 D2 D1 D2
w
R R
w
Ve - + Ve - +
D3 D4 D3 D4
- +
i
Ve(t) VR(t)
+ + + + t
- t
- - -
Figure 7
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om
par la diode). Figure 7
La diode Zener est polarisée en inverse. Sa caractéristique I
est donnée par la figure 8.
t.c
La diode après claquage est équivalente à un récepteur de VZ V
po
f.c.e.m. VZ et de résistance interne rZ ( inverse de la pente de la
droite en pointillé) -figure 9-
Figure 8
gs
• Dans un premier temps, on se propose de déterminer le
courant i circulant dan le circuit ainsi que la d.d.p. V. Le point
M(V, i) correspondant à ces deux valeurs et se trouvant sur la
lo
caractéristique est appelé point de fonctionnement. VZ rZ
i
.b
- +
⇔
Pour cela, il suffit de résoudre le système suivant:
rs
⎧i = f (V ) ( caratéristique de DZ ) V<0 V
⎨ Figure 9
⎩V = E − R i appelée droite de charge
ou
Le point de fonctionnement est déterminé graphiquement par l'intersection de la droite de charge avec la
caractéristique de la diode.
t-c
i R
•• Sinon, on peut utiliser le schéma équivalent de la diode Zener
en polarisation inverse et faire un calcul direct (figure 10) UR
.fs
rZ
N.B.: Sur ce circuit, pour s'abstraire du signe moins "-", nous avons E V
considéré les tensions V et VZ ainsi que le courant i comme positifs ( VZ
w
Analyse du circuit:
Figure 10
• Si V < VZ (ou E < VZ), la diode est bloquée.
w
r E + R VZ
On en déduit la valeur de la d.d.p. V en fonction de E: V = Z .
rZ + R
Si on suppose que E subit des variations lentes mais assez importantes ∆E , qu'en est-il pour V ?
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 16 Circuits à diodes
rZ
La variation correspondante de V est :∆V = ∆E .
R + rZ
∆E R + rZ
On défini le facteur de stabilisation amont par: F = = .
∆V rZ
Plus F est grand ( rZ faible : pente raide de la caractéristique au niveau de VZ) plus la stabilisation est
meilleure.
Illustration numérique :
On donne : • paramètres du circuit: E = 20 volt , R = 0,5 kΩ ;
• caractéristique de DZ: V Z = 10 volt , rZ = 10 Ω .
om
Un calcul simple donne: V=10,19 volt , i = 19 mA (courant qui circule dans le circuit).
t.c
∆E
Ceci correspond à une variation relative de = 20 % assez importante !!!. En conséquence, V subit aussi
E
po
rZ
une variation de ∆V = ∆E ≈ 0,098 volt .
R + rZ
∆V
On a alors V ± ∆V = (10,19 ± 0,098) volt
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 17 Transistor bipolaire
Chapitre 4
Le transistor bipolaire
En associant judicieusement deux jonctions, il est possible de commander les caractéristiques électriques
d'une jonction (courant-tension) en agissant sur le courant de l'autre jonction. Cette découverte due à Bardeen,
Brattain et Shockley en 1951 a ouvert à l'électronique un champ d'application immense dans tous les secteurs.
1. Définition
Le transistor bipolaire (communément appelé "transistor à jonction") est construit avec des couches de
semiconducteurs de type P ou N assemblées de façon à former deux jonctions P-N dos-à-dos.
Il existe deux types de transistor biplaire:
om
Le transistor NPN Le transistor PNP
E C E C
N P N P N P
t.c
B B
po
Symbole Symbole
C
C B
B
E
gs E
lo
.b
NPN PNP
De point de vue physique, le fonctionnement des deux transistors est rigoureusement le même. Nous
ou
étudierons par la suite le transistor NPN. Le raisonnement est identique pour le transistor PNP: il suffit de
permuter le rôle des électrons et des trous.
Les trois bornes s'appellent respectivement:
♦ L'émetteur (E), région de type N, qui est fortement dopé. Son rôle est d'émettre les électrons
t-c
longueur de diffusion des porteurs minoritaires (électrons) dans cette région. Elle transmet au collecteur
la plus part des électrons venant de l'émetteur.
♦ Le collecteur (C), région de type N moyennement dopée. Le collecteur recueille les électrons qui lui
w
viennent de la base d'où son nom. C'est la plus grande des trois régions dopées.
w
des deux jonctions émetteur-base et base-collecteur des zones de charges d'espace. Comme le dopage de
l'émetteur est supérieur à celui du collecteur, sa charge positive est supérieure à celle du collecteur.
A l'équilibre, les barrières énergétiques imposées par les jonctions émetteur-base et base-collecteur
empêchent toute diffusion de porteurs libres. Le courant dans le transistor est globalement nul.
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♦ Mode de fonctionnement bloqué : les jonctions E-B et B-C sont polarisées en inverse. Le transistor est
équivalent à un circuit ouvert.
♦ Mode de fonctionnement saturé : les jonctions E-B et B-C sont polarisées en direct. Le transistor est
équivalent à un circuit fermé.
♦ Mode de fonctionnement inverse : la jonction E-B est polarisée en inverse et la jonction B-C en direct.
Ce mode est très peu utilisé.
om
♦ Montage base commune : la patte commune est la base. L'entrée est l'émetteur et la sortie est le
collecteur.
♦ Montage collecteur commun : la patte commune est le collecteur. L'entrée est la base et la sortie est
t.c
l'émetteur.
po
3.3.1 Etude expérimentale (Montage base commune en mode
de fonctionnement normal) E B C
Appliquons entre l'émetteur et la base une d.d.p. continue VBE
gs
de l'ordre de 1volt tel que la jonction N-P émetteur-base soit
polarisée en direct (VBE>0). Et appliquons entre la base et le
collecteur une tension VBC d'une dizaine de volt tel que la jonction
N P N
lo
base-collecteur soit polarisée en inverse (VBC<0)-figure 1- VBE VCB
Dans ce montage, la base constitue la référence commune aux
.b
La jonction base-émetteur étant polarisée en direct: les électrons majoritaires de l'émetteur diffusent
facilement vers la base. De même, les trous majoritaires de la base vont diffuser vers l'émetteur.
Les électrons injectés de l'émetteur vers la base deviennent minoritaires. Certains d'entre eux vont se
t-c
recombiner avec les trous majoritaires de la base. Mais comme la base est très faiblement dopée et son épaisseur
est faible devant la longueur de diffusion des électrons injectés par l'émetteur, ces derniers auront peu de chance
de rencontrer les trous majoritaires de la base. Seule une faible portion de ces électrons va subir des
.fs
En conclusion, la presque totalité des électrons "émis" par l'émetteur est collectée par le collecteur.
w
IE IC
Courant de
E (N) B (P) C (N)
recombinaison
Faible courant de porteurs Courant de porteurs
majoritaires de la base IB minoritaires (courant inverse
de saturation) ICBO
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Remarque:
Il faut noter qu'au courant précédent se superpose un courant inverse de saturation dû aux porteurs
minoritaires de la base et du collecteur ICBO, mais l'intensité correspondante reste très faible.
Remarque: la nomination "transistor bipolaire" provient du fait que les porteurs de charge intervenant dans son
fonctionnement sont les électrons (majoritaires du l'émetteur et du collecteur) et les trous (minoritaires dans la
om
base). Le transistor bipolaire fait intervenir deux types de porteurs de charges.
t.c
Reprenons le montage "base commune" de la figure 3 . IE E C IC
po
Bilan des courants en régime stationnaire:
♦ IE=IB+IC B
♦ I C = α I E + I CB 0
gs
Où ICBO est le courant inverse de saturation de la jonction
B-C (appelé aussi courant de fuite à émetteur ouvert IE=0).
VBE IB VCB
lo
Figure 3
Dans la pratique, ICBO est un courant très faible.
.b
β= Figure 4
1−α
Comme α est voisin de l'unité, le coefficient β est dans la pratique compris entre 20 et 900.
Dans la pratique, le courant ICEO est faible et IC est proportionnel à IB pour VCE = constante:
I
Le coefficient β = C est appelé "gain en courant en émetteur commun".
IB
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Déterminer l'état de fonctionnement d'un transistor bipolaire nécessite la connaissance de six variables:
♦ Trois courants: IB, IE, IC; IC
♦ Trois tensions: VCE, VBE, VCB. C
Pour le tracer des caractéristiques, le montage le
plus utilisé dans la pratique est le montage à IB B RC
"émetteur commun".-figure 5-
om
⎨
⎩V BC < 0 jonction B − C polarisée en inverse.
Figure 5
Dans ce montage:
t.c
♦ la jonction B-E est polarisée en direct à l'aide du générateur de tension VBB à travers la résistance RB,
grande devant la résistance d'entrée du transistor. VBE est de l'ordre de 0,7volt pour un transistor au
po
silicium.
♦ Le collecteur est polarisé par la résistance RC (à l'aide du générateur VCC) de telle manière que la
tension du collecteur soit supérieure à la tension de la base (jonction B-C polarisée en inverse).
Remarque: Lorsque la tension VCE devient supérieure à la tension d'avalanche de la jonction C-B, le courant IC
augmente très rapidement. Le transistor se chauffe et risque d'être endommagé.
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om
3.5.4 Caractéristique de transfert en tension VBE=f(VCE) VBE
t.c
constant -figure 9-
Par suite de la faible influence de la tension de
sortie VCE sur la tension d'entrée VBE, les caractéristiques de
po
transfert en tensions sont presque horizontales.
Cette caractéristique est souvent ignorée par les VC
constructeurs. Figure 9
gs
Remarque: limites et choix d'utilisation d'un transistor bipolaire
Le transistor bipolaire pourra fonctionner sans destruction à l'intérieur d'un domaine d'utilisation bien
lo
déterminé. Le choix du transistor (au premier ordre) se fera en considérant les paramètres suivants:
♦ VCEmax que peut supporter le transistor;
.b
♦ Le gain en courant β .
ou
t-c
.fs
w
w
w
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Chapitre 5
Transistor bipolaire en régime continu (ou statique)
Soit le montage à transistor monté en émetteur commun:
IC
C
IB B RC
Figure 1 RB E
VCC
om
IE
VBB
t.c
On se propose de déterminer l'état de fonctionnement, appelé aussi "point de fonctionnement ou de point
de repos". Pour cela, il faut déterminer les quatre variables (IB0, VBE0, IC0, VCE0) qui sont fixées de façon unique
par RB, RC, VBB et VCC.
po
VBE
1. Détermination du point de repos
1.1 Droite d'attaque statique VBB
VBE=VBB-RB IB. gs
La loi des mailles appliquée au circuit d'entrée donne:
V BB
Figure 2
RB
rs
VCE=VCC-RC IC.
Dans le plan (VCE , IC,), cette relation constitue l'équation RC
de la droite de charge statique. Elle constitue l'ensemble des
t-c
Psortie
connaître le point de repos Ptransfert IC0
Ptransfert(IB0, IC0) sur la
caractéristique de transfert en IB=0
courant dans le plan (IC, IB). IB VCE0
IB0
♦ Le courant de sortie IC0 étant
connu, le point de fonctionnement
Psortie(VCE0, IC0). appartient à la VBE0
droite de charge statique. On en Pentrée
Figure 4
déduit par projection, le point de
repos dans le réseau de sortie.
VBE
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Pr. A.SDAQ : Faculté sciences ibn Zohr (Agadir_Maroc) 23 Transistor bipolaire
Dès que la tension d'entrée VBE (ou VBB) est inférieure VCC
à la tension seuil Vd de la jonction E-B, cette dernière est RC
bloquée. Le courant IB est quasiment nul et le point de repos
om
est Q (figure 5) de coordonnées IC ≈ 0 et VCE ≈ VCC.
Remarque : Q
Pour bloquer un transistor, il suffit de polariser en
IB=0
t.c
inverse les deux jonctions E-B et C-B. VCC VCE
Figure 5
po
2.3 Régime saturé IC
Lorsqu'on augmente la tension d'entrée, le courant IB VCC S0
gs
augmente et le point de repos est déplacé jusqu'à sa position
limite S0 figure 6). Les courants IC et IB étant limités
uniquement par RB et RC. Le transistor est saturé et on a IC ≈
VCC/RC et VCE ≈ 0.
RC
lo
IB=0
.b
Remarque :
On dit que le transistor fonctionne en commutation (ou VCC VCE
Figure 6
en tout ou rien) s’il prend les seuls états :
rs
En pratique, on peut utiliser d'autre circuit de polarisation (moins coûteux) et qui présentent le même
fonctionnement.
Dans les montages usuels, on utilise rarement une source de tension séparée VBB pour polariser en direct la
.fs
IC
w
IC
RC RC
R1
w
C C
RB VCC
VCC
IB B IB B
E R2 E
IE IE
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