Production de Gaz
Production de Gaz
Production de Gaz
Réalisé par:
Le gaz naturel est exploité pour la production de chaleur et d'électricité, ainsi que dans
le cadre de processus industriels. L'usage du gaz naturel s'est accru dans le contexte de prise de
conscience environnementale de ces dernières décennies. Cet hydrocarbure est en effet moins
polluant et moins riche en CO2 que les autres hydrocarbures (charbon, pétrole). En outre, ses
réserves sont plus importantes que celles du pétrole.
Le gaz naturel est une énergie d'utilisation souple, offrant des réserves abondantes et
émettant moins de CO2 que le pétrole pour une même quantité d'énergie dégagée. À ce titre, il
joue un rôle important dans la transition énergétique en attendant le déploiement de nouvelles
énergies à contenu moindre en carbone. Le gaz naturel permet d'aider à répondre à
l'accroissement de la demande énergétique mondiale, tout en répondant aux besoins de respect
de l'environnement.
Pour une bonne exploitation, il est nécessaire de mettre en compte la qualité et la sécurité
des produits pétroliers tell que le gaz naturel.
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2. Propriétés physiques des gaz naturels :
Le Gaz Naturel Liquéfié(GNL) est du gaz naturel rendu liquide par refroidissement à -
162°C. Ainsi, il peut être transporté à l’état liquide. L’intérêt de ce changement d’état est que,
pour une même quantité de gaz naturel, le volume de GNL est environ 600 fois inférieur à celui
de son état gazeux. Son stockage est réalisé au sein d’un réservoir réfrigérant 1à pression
atmosphérique
2 ou sous faible pression (jusqu’à 750 mbar eff environ). Sa masse volumique (liquide) est de
l’ordre de 450 kg/m3. La masse volumique des vapeurs de GNL à -160°C est d’environ 1,7
kg/m3. De plus, il est plus lourd que l’air lorsqu’il est froid, aura donc tendance à rester près du
sol. La masse volumique des vapeurs de GNL à 20°C est d’environ 0,72
kg/m3.
Le gaz, plus léger que l’air, aura donc tendance à se disperser rapidement. Les vapeurs
de GNL deviennent plus légères que l’air en se réchauffant au contact de l’environnement (air,
eau, sol…), leur masse volumique atteignant celle de l’air aux environs de -100°C. La rapidité
du réchauffage dépend des conditions atmosphériques (températures, vitesse du vent…).
Le marché du gaz naturel est en croissance, avec une prévision d'une augmentation de
la demande en gaz de 1,6 % pour le gaz naturel et de 3 % pour le gaz naturel liquéfié. Afin de
répondre à cette demande, à un horizon 2035, les capacités de traitement à installer constituent
un enjeu majeur pour les opérateurs gaziers et pour les fournisseurs de technologies.
La chaîne de traitement du gaz naturel, depuis la tête de puits jusqu'à une utilisation
commerciale, comporte plusieurs étapes successives qui vont dépendre de la nature du gaz
(composition H2S, CO2 , COS, mercaptans, hydrocarbures lourds, aromatiques...), des
conditions de disponibilité (température, pression, débit), de l'application visée (gaz naturel
liquéfié ou non) et des spécifications imposées, du fait de l'application visée mais aussi variables
selon les pays. Le choix des technologies est donc dépendant de critères techniques mais aussi
de critères économiques.
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3. Les compléments de gaz naturel :
Pour une question de sécurité des produits d'origine pétrolière particulièrement malodorants
sont ajoutés au deux types de gaz :
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Tous les gaz deviennent explosifs dès lors que leur mélange dans l’air atteint une certaine
concentration appelée L.I.E : Limite Inférieure d’Explosion.
Le Méthane (le gaz naturel) devient fortement explosif lorsqu’il se mélange à l’air ambiant
dans une proportion de 5 à 15 %.
Ces deux gaz sont normalement inodores. Les gaz combustibles gaz naturel et gaz propane ainsi
additivés possèdent une odeur caractéristique qui permettent de les détecter même à faible
concentration dans l’air. Une simple fuite est ainsi facilement repérable grâce à leur odeur forte.
La limite inférieure d'explosion LIE est l'une des caractéristiques des gaz de chauffage
particulièrement explosifs qui demandent donc un respect des règles de sécurité. Tous les gaz
deviennent explosifs dès lors que leur mélange dans l’air atteint une certaine concentration
appelée L.I.E : Limite Inférieure d’Explosion.
Le Méthane (le gaz naturel) devient fortement explosif lorsqu’il se mélange à l’air ambiant dans
une proportion de 5 à 15%.
Les vapeurs de GNL sont inflammables, pour des concentrations volumiques dans l’air de
5% à 15%. La formation d’un nuage inflammable de vapeurs de GNL est la conséquence d’un
déversement de GNL hors de son confinement. La formation du nuage est consécutive aux
étapes suivantes :
Lors d’un tel déversement, une faible part de la masse GNL se vaporise avant de toucher
le sol (ou l’eau) tandis que la majeure partie tombe au sol (ou sur l’eau). Au contact de la
surface, celle-ci échange de la chaleur avec le GNL très froid, qui par conséquent se réchauffe
et se vaporise. Lors d’un déversement massif, la chaleur apportée par la surface n’est pas
suffisante pour vaporiser instantanément le GNL qui vient à son contact. Le GNL s’accumule
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alors à la surface en formant une nappe dont l’extension croît rapidement, pour se stabiliser
lorsque le débit de vaporisation du GNL devient égal au débit d’alimentation de la nappe. La
nappe atteint alors une phase d’équilibre qui dure tant que le débit d’alimentation se maintient,
puis se réduit rapidement pour disparaître enfin.
Lors d’une inflammation d’un nuage de vapeurs de GNL, la flamme tend à remonter
progressivement vers la source d’émission ce qui tend à générer un feu de nappe. Le feu de
nuage peut aussi être initiateur d’un incendie. Les feux de nappe de GNL sont des feux très
intenses avec des émissivités très supérieures à celles de feux d’hydrocarbures classiques. Les
moyens de secours (en particulier production de mousse) doivent en tenir compte (systèmes
fixes actionnables à distance à privilégier).
Les installations de GNL ne sont généralement pas sujettes au risque de BLEVE dans
la mesure où elles ne sont pas dimensionnées pour résister à une montée en pression 3.
Le GNL ne réagit pas avec l’air, l’eau, l’eau salée ; l’eau peut cependant geler ou former
des hydrates. Sous certaines conditions, lorsque le GNL est mélangé à l’eau, il peut se produire
des Transitions Rapides de Phase, sortes d’explosions (mais sans phénomène de combustion)
provoquant une onde de choc et des projections d’eau, de GNL, de gaz, mais dont les effets
sont limités au champ proche. Les vapeurs de GNL sont incolores, quasiment inodores, non
toxiques.
Cependant, à cause de leur très basse température, les vapeurs de GNL condensent l’eau
contenue dans l’air, ce qui provoque l’apparition d’un nuage visible (brouillard). Il existe un
risque d’anoxie (asphyxie par manque d’oxygène) si la concentration en CH4dans l’air dépasse
15 à 20% (donc très au-dessus de la LIE).
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5. Le stockage des gaz naturels :
Le stockage de gaz naturel est nécessaire pour assurer l'ajustement saisonnier des
consommations et des ressources en gaz. En effet l'utilisation du gaz en chauffage résidentiel
entraîne une augmentation importante de la consommation en hiver. Il faut se rappeler que
lorsque l'on parle de stockage de gaz naturel, on parle généralement de:
Working gas : Le volume de gaz pouvant être injecté en été et retiré en hiver sans
compromettre les performances normales du réservoir.
Cushion gas. : Le volume de gaz qui reste immobilisé à l'intérieur du réservoir pendant
toute la durée de son utilisation comme stockage: cela permet au stockage de fonctionner
efficacement aux performances maximales possibles.
Peak rate : Le débit de pointe quotidien qui peut être retiré lorsque le réservoir est
complètement rempli.
La plupart de stockage de gaz est réalisée dans des champs de gaz épuisés (environ 70%),
suivie de celles effectuées dans les aquifères et ceux dans les cavernes de sel. On distingue :
1. Réservoirs de gaz épuisé.
2. Stockage dans les aquifères.
3. Stockage dans les formations des sels.
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Figure 2: différents type de stockage souterrain
La conception des cuves de stockage est généralement basée sur l'association d'une enceinte
interne, destinée à contenir le liquide stocké et d'une enceinte externe, qui contient l'isolation
placée autour de l'enceinte interne, protège cette dernière et la supporte le cas échéant.
Le nombre de bacs résulte d'une étude spécifique qui prend en considération:
La capacité de production de I'unité de liquéfaction.
Le stockage minimum entre deux chargements et les contraintes opérationnelles.
L'autonomie en stockage pour éviter l'arrêt des trains de liquéfaction pour stock haut.
Le nombre de méthaniers, leurs capacités et les durées de voyages. Possibilité d'une
production off-spec.
Il existe plusieurs types de réservoirs qui sont couramment utilisés dans l'industrie
mondiale. Les principaux sont présentés ci-après :