Hamdou Halima PDF
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MEMOIRE
présenté par
MAGISTER EN AUTOMATIQUE
Jury :
v
Abréviations et notations utilisées
vi
Introduction générale et problématique
Objectif du mémoire
Le but de notre travail est d’une part d’étudier le fonctionnement du moteur pas à pas, d’autre
part de commander ce convertisseur électromagnétique avec un dispositif numérique,
L’objectif de notre travail est d’élaborer une commande, afin d’assurer un fonctionnement
optimal, ensuite de réaliser cette commande avec la carte d’acquisition PCI6024E de
NATIONAL INSTRUMENT.
Dans sa version classique ce type de moteur est alimenté à partir d’une source continue, le
contrôle de la vitesse et/ou de la position se fait en boucle ouverte.
vii
Introduction générale et problématique
Organisation du mémoire
viii
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
1
I
Chapitre
I.1Introduction
Ce chapitre est destiné à fournir un aperçu général des systèmes que constituent les
moteurs pas à pas.
Le terme « moteurs pas à pas », dans le jargon des électroniciens et électrotechniciens,
correspond à des ensembles « commande-convertisseur, électronique-moteur » particuliers
dans le sens où ils mettent en œuvre des structures spéciales de moteurs de type synchrone (au
sens large) Les moteurs pas à pas sont souvent utilisés par les concepteurs qui veulent
minimiser le temps de développement du système dans lequel ils ont besoin d’entraînements
asservis en position. En effet, les autres moteurs (à collecteur ou sans balais autopilotés)
associés à un système d’asservissement en position (électronique d’alimentation, de
commande et capteurs) n’ont pas atteint le même niveau de standardisation et de bas coût que
les « moteurs pas à pas ».
Pourtant, la solution pas à pas semble souvent une aberration du point de vue
énergétique (consommation toujours beaucoup plus élevée) et du point de la qualité du
mouvement (saccadé, vibratoire, engendrant souvent un bruit acoustique élevé).
I.2Historique
Microcontroleur 1
Microprocesseur Capteur de
DSP”motion control” position/vitesse
Capteur de
commutation
Mesure de
tension/courant
Variateur
de
Codeur
Commande courant Moteur Charge
PWM à pulsation
Surveillance
Source AC &
Asservissement Tension du circuit
intermediaire
Alimentation
Ns * Nr
Np = (I.1)
Ns − Nr
Avec :
N p : Nombre de pas par tour
Le sens de rotation ne dépend pas du sens du courant mais de l'ordre d'alimentation des bobines.
Calcul du nombre de pas par tour pour N p :
Ns = 6
Nr = 4
N p = (6*4)/ (6-4) = 12 pas par tour.
Déplacement angulaire correspondant à 1 pas = 360°/12 = 30°
Le rotor devra donc faire 12 pas (de 30°) pour faire un tour.
Il y a une autre façon de calculer le nombre de pas par tour :
Le pas électrique est donné :
2π 360o
θm = = = 120o
Nc 3
Dans les moteurs pas à pas à reluctance variable à plots statoriques non denté, le pas
des plots statoriques diffère du pas dentaire du rotor. La figure I.2 illustre un exemple
classique de ce type de moteur.
Dans les moteurs pas à pas à réluctance variable à plots statoriques dentés, le rotor est
uniformément denté et les plots du stator portent également un certain nombre de dents, dont
la pas dentaire est identique à celui du rotor. Les plots du stator sont répartis symétriquement
et le nombre de dents sur leur surface dépend de l’épanouissement des plots(voir figure I.4).
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
7
Figure I.4 : Moteur à réluctance variable (MRV), pas dentaire et pas des plots
Figure I.6: Moteur à réluctance variable (MRV) à plots statoriques dentés décalés
ChapitreI
C
Générralités sur lees moteurs pas
p à pas
8
F
Figure I.7 Moteur
M à réluctance
r v
variable (M
MRV), pas dentaire
d et pas des plo
ots
La construction des moteurs pas à pas à aimants permanents obéit aux règles générales
suivantes :
- Le stator, le plus souvent à pôles saillants, est assemblé à partir de tôles magnétiques
en fer silicium, isolées par oxydation ou par un vernis.
- L’entrefer entre plots et aimant(s) est maintenu aussi petit que possible.
- Le rotor est constitué soit entièrement par un aimant permanent cylindrique dans
lequel on usine une ouverture pour passer l’arbre, soit par une carcasse en fer le plus souvent
feuilletée sur laquelle est frettée les aimants
Les aimants actuellement employés sont à base de ferrite, de terre rare soit Néodyme – fer ou
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
11
Samarium - Cobalt ; il s’agit de matériaux magnétique dont la perméabilité relative est proche
de 1 et sont pratiquement non conducteurs ; ainsi, l’inductance des enroulements statoriques
est indépendante de la position relative rotor – stator et par conséquent le couple dû à la
variation des perméances propres et mutuelles des inductances statoriques est pratiquement
nul.
La figureI.12 illustre un tel moteur. Le rotor est un disque constitué de p aimants à polarités
inversées
En combinant les structures des deux moteurs précédents, c’est à dire en plaçant les
aimants du moteur à aimants permanents dans un circuit ferromagnétique on crée un nouveau
type de moteur appelé moteur réluctant polarisé ou moteur hybride (Hybrid motor : HB).
Dans ce cas, il existe un couple réluctant provoqué par la variation de perméance propres
associées à chaque aimant et à chaque bobine.
Pour ce type de moteur, il n’y a pas de variations de perméance mutuelles entre bobinages
statoriques. De plus, les couples crées par la variation des perméance propres de chaque phase
se compensent.
Les moteurs pas à pas hybrides réunissent, au moins en partie, les avantages des
moteurs pas à pas à réluctance variable et à aimants permanents, à savoir :
- un grand nombre de pas par tour,
- une fréquence propre mécanique importante,
- un couple massique élevé,
- un amortissement interne important,
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
13
- une mémoire de position.
Dans sa configuration de base le moteur pas à pas hybride comporte un stator en fer feuilleté à
plots saillants et deux couronnes rotoriques dentées en matériau ferromagnétique,
géométriquement identiques et réunies par un aimant permanent cylindrique magnétisé
axialement. Les lignes de champs de l’aimant se ferment à travers les dents du rotor. Vu du
stator, le rotor présente autant de pôles magnétiques actifs qu’il possède de dents.
Le couple est constitué par la variation des perméance mutuelles bobinages – dents aimantées
du rotor (couple électromagnétique) et par un couple réluctant cré principalement par la
variation de la perméance propre vu par les aimants (couple de détente)
Les dents aimantées de chaque couronne rotorique sont perçues par le stator comme autant
d’aimants permanents, l’interaction de ces aimants avec les courants statoriques engendre un
couple électromagnétique identique à celui du moteur pas à pas à aimants permanents.
Une seule phase est alimentée à la fois par injection d’un courant nominal In. C’est
dans ce mode que le fabricant définit le pas angulaire du moteur. La figure I.16 illustre la
séquence des alimentations de phases pour un moteur à aimants permanents.
Deux phases du moteur sont alimentées simultanément par un courant nominal In. Le
couple moteur est multiplié par 2 par rapport au contrôle selon le mode 1. Le pas angulaire est
identique au mode 1 mais les positions d’équilibre sont intermédiaires aux précédentes. La
Figure I.17 illustre la séquence des alimentations de phases pour un moteur à aimants
permanents.
I.5.3 Mode 3 : commande asymétrique en demi pas, une ou deux phases activée
I.5.4 Mode 4 : commande symétrique en demi pas, une ou deux phases activées
Pour un fonctionnement régulier en demi pas, il faut augmenter le courant d’un facteur
2 lorsqu’une seule phase est alimentée. On a ainsi les performances de couple du mode 2 mais
avec deux fois plus de pas. La figure I.19 illustre la séquence des alimentations de phases
pour un moteur à aimants permanents.
i1 = 2I n cos(θe0 ) (I.2)
i2 = 2I n sin(θe0 ) (I.3)
K 2 (θ e ) = K T cos(θ e ) (I.5)
θ e 0 représente la position angulaire électrique d’équilibre pour des courants définis par les
Le Tableau suivant donne une comparaison entre les divers types de moteurs pas à pas :
Le couple C
1
2 3 4 5
4
La vitesse ω
Cette caractéristique présente généralement plusieurs zones que l’on peut identifier comme suit :
• La zone 1 : correspond au fonctionnement à très basse vitesse et garantit une
marche stable.
• La zone 2 : présente des phénomènes d’instabilité de par la présence d’interactions
entre la fréquence de commande et la fréquence propre du moteur.
• La zone 3 : est stable dans tous les cas .le moteur peut démarrer directement avec
une fréquence de commande correspondant à cette zone (domaine dit start-stop).
• La zone 4 : correspond à un fonctionnement stable du moteur à haute vitesse
toutefois, cette zone ne peut pas être atteinte que par une accélération progressive
du moteur.
• La zone 5 : présente des phénomènes d’instabilité dynamique pouvant provoquer
la perte de synchronisme à haute vitesse.
Le moteur pas à pas a été conçu à partir de deux démarches logiques très différentes
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
20
- d'une part, on a cherché un moteur capable de développer un couple important à faible
vitesse, voire même à l'arrêt ;
- d'autre part, on a étudié un dispositif capable de convertir des informations de caractère
discret.
Le convertisseur d'énergie à basse vitesse et le transmetteur de l'information sont devenus un
moteur pas à pas moderne vers les années 1970, grâce au développement conjugué de
l'électronique de puissance et, surtout, grâce à l'apparition de l’électronique numérique à forte
Intégration.
Le moteur pas à pas est actuellement le principal élément intermédiaire entre les dispositifs de
traitement d'information et le monde électromécanique extérieure. Par ailleurs, ses capacités à
contrôler la position et la vitesse, par un train d’impulsions de commande, assurent à ce
convertisseur des applications comme
- la traction des robots mobiles,
- l’indexage rotatif ou linéaire.
Les moteurs pas à pas concurrencent dans un certain nombre d’applications des
servomoteurs à courant continu. Les moteurs pas à pas sont souvent utilisés par les concepteurs qui
veulent minimiser le temps de développement du système dans lequel ils ont besoin d’entraînements
asservis en position.
En effet, les autres moteurs (à collecteur ou sans balais autopilotés) associés à un système
d’asservissement en position (électronique d’alimentation, de commande et capteurs) n’ont pas atteint
le même niveau de standardisation et de bas coût que les « moteurs pas à pas ».
Pourtant, la solution pas à pas semble souvent une aberration du point de vue énergétique
(consommation toujours beaucoup plus élevée) et du point de la qualité du mouvement (saccadé,
vibratoire, engendrant souvent un bruit acoustique élevé).
On retrouve alors des systèmes électromécaniques très proches des systèmes conventionnels
sans balais (moteurs synchrones autopilotés) mis à part le fait qu’ils exploitent des structures
électromagnétiques un peu particulières mais qui ne changent pas grand-chose au résultat final !
Le tableau (TabI.2)donne un certain nombre d’éléments de réponses pour l’un ou l’autre type de
moteur :
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
21
Il y a un champ tournant et une position Il n’y a pas de champ tournant car celui-ci est
définie. sans cesse maintenu en quadrature par le
collecteur, et pas de position définie.
I.10Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les trois grandes familles de moteurs pas à pas
et les caractéristiques de chacun ; ces moteurs sont simples à réaliser et présentent une faible
inertie, ce qui nous permet d’avoir une accélération importante.
Les moteurs pas à pas sont des transducteurs électromécaniques qui assurent
simultanément deux fonctions :
- la conversion d'énergie électrique en énergie mécanique.
- la conversion d'information électrique digitale en information mécanique de nature
incrémentale.
Cette seconde fonction les différencie des autres types de moteurs électriques et les destine
plus particulièrement à des utilisations en tant qu'actuateurs d'informations délivrées sous
forme digitale. Leur champ d'application et leur importance se sont considérablement accrus
au cours de ces dix dernières années, en relation avec l'extension de la digitalisation des
systèmes de calcul, d'information, de commande, etc. De tels moteurs, dont le principe était
connu depuis de nombreuses années, trouvent seulement maintenant un champ d'application
et sont, de ce fait, au centre d'un grand nombre d'études.
Les actionneurs à réluctance variable sont beaucoup moins utilisés actuellement, car ils
nécessitent un usinage très précis, par conséquent leurs prix est élevé pour un nombre de pas
important.
La modélisation de moteurs pas à pas fera l’objet du prochain chapitre.
ChapitreI
Généralités sur les moteurs pas à pas
23
Bibliographie
II
Chapitre
II.1 Introduction
Toute simulation travaille sur un modèle, il apparaît donc impératif de connaître au mieux les
équations de l’ensemble, pour le simuler correctement.
Le flux traversant un circuit magnétique ou une spire concentrique à celui-ci est défini
par :
r r
Φ= ∫ ds
Sm
B (II.1)
Avec les conventions adoptées sur la figureII.1, la loi de Faraday nous permet d’exprimer la
tension u aux bornes d’un enroulement à partir de l’équation :
d ( NΦ )
u = Ri + (II.4)
dt
On définit un tube d’induction magnétique par l’ensemble des lignes d’induction qui
s’appuient sur un contour fermé C. Le flux de B étant conservatif, un tel tube est fermé sur lui-
même. Il est caractérisé par la propriété suivante :
r r
∫∫ ds = Φ = cste
S
B (II.6)
S étant la surface d’une section quelconque du tube d’induction et Φ le flux qui le traverse.
Posons :
r r
ξ = ∫ Hdl (II.7)
c
∫A μ d l = ∫A μS d l = ∫A μS dl (II.9)
1
P = . (II.11)
R
Ce qui conduit à :
Φ = Pξ (II.13)
Pour canaliser les lignes de champ dans les convertisseurs électromécaniques, on utilise
des matériaux ferromagnétiques doux, c'est-à-dire présentant un cycle d’hystérésis très étroit.
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
28
Aussi une première hypothèse classiquement retenue consiste à négliger l’hystérésis en
considérant que B est une fonction de H. Une deuxième hypothèse beaucoup plus
contraignante consiste à négliger les phénomènes de saturation dans le matériau
r r
ferromagnétique. La relation liant B et H est alors linéaire, B = μH . μ est une constante appelée
perméabilité magnétique du matériau. Dans ces conditions, il existe une relation linéaire liant le
courant i dans le circuit électrique au flux Ψ :
Ψ = Li (II.14)
Le coefficient de proportionnalité L est appelé l’inductance propre du circuit électrique.
Alors, si nous considérons le circuit électrique associé au circuit magnétique grâce à (II.8), (II.4),
(II.14) on peut écrire :
Φ = Pξ = PNi (II.15)
Ψ = N 2Pi (II.16)
Ce qui conduit à :
n
Ψj = ∑L
k =1
i
jk k (II.17)
Les coefficients L jp , pour j ≠ p sont appelés inductance mutuelle entre le circuit j et le circuit p.
Enfin, si comme c’est le cas dans toutes les machines tournantes, le système possède un degré de
liberté θ en rotation, alors on a :
⎛ d [L ] ⎞ &⎛ d [i ] ⎞
⎜ ⎟ =θ⎜ ⎟ (II.19)
⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠
Cette énergie constitue une fonction d’état, c'est-à-dire qu’elle ne dépend à chaque instant que de
l’état du système (position du rotor, courants ou flux dans les enroulements) et pas de la façon
dont cet état a été atteint.
On admet couramment l’existence d’une forme d’énergie réversible, associée aux flux sur
les enroulements, appelée énergie magnétique. Afin de connaître l’énergie magnétique stockée
dans un convertisseur électromécanique, on peut effectuer un bilan de la puissance échangée
entre le convertisseur et le monde extérieur.
dwmec = Cm dθ m (II.22)
Qui correspond à l’énergie mécanique fournie par le système au milieu extérieur pendant dt,
dwmag = ∑ rk ik2 dt (II.23)
dwmag correspond à l’énergie thermique dissipée dans le circuit électrique pendant dt.
En introduisant dans (II.20) les expressions obtenues en (II.5), (II.21), (II.22) et (II.23) on
obtient finalement :
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
30
dwmag = ∑ idΨk −Cm dθ m (II.24)
∂wmag
Cm = − (II.27)
∂θ m
On utilise également une autre fonction d’état du système qui est la co-énergie définie par :
∑Ψ i
k
k k =wmag + wcmag (II.28)
∂wcmag
Ψk = (II.30)
∂ik
∂wcmag
Cm = (II.31)
∂θ m
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
31
Energie wmag
Coénergie wcmag
A.Principe
Θm
I
Lors de cette étude il s’agit d’établir les expressions des couples et des forces électromotrices
La perméance varie en fonction de la position du rotor :
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
32
P (θ ) = p0 + p f cos (2θ ) + ph 2 cos (4θ ) + ph 3 cos (6θ ) + .... (II.32)
L (θ ) = ns2 P (θ ) (II.33)
On trouve :
L(θ ) = L0 + L f cos (2θ ) + Lh 2 cos (4θ ) + Lh 3 cos (6θ ) + .... (II.34)
On repère la position du rotor par l’angle θ que fait une dent fixée désignée par un point avec
l’axe de la phase 1 on suppose que le rotor comporte N r dents, donc l’inductance et périodique de
2 *π
période (le moteur choisis comporte deux phases)
Nr
Les expressions des inductances des trois phases deviennent :
L1(θ ) = L0 + L f cos( N rθ ) (II.36)
⎛ 2π ⎞
L 2(θ ) = L0 + L f cos⎜ N rθ − ⎟ (II.37)
⎝ 3 ⎠
C.Equation du couple
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
33
Le couple développé par moteur à reluctance variable est due a la variation du flux
envoyé par l’aimant au travers des deux phases,son expression est la suivante et en négligeant les
couplages magnétiques entre phases, le couple électromagnétique est exprimé par la relation
suivante :
1 ∂L 2
C= i (II.40)
2 ∂θ
Les couples obtenus pour chaque phase alimentées séparément sont
1 ∂L1 2 1 2
C1 = i1 = i1 L f cos( N rθ ) (II.41)
2 ∂θ 2
1 ∂L 2 1 2 ⎛ 2π ⎞
C2 = i2 = i2 L f cos⎜ N rθ − ⎟ (II.42)
2 ∂θ 2 ⎝ 3 ⎠
0.6
0.4
0.2
0
Nm/rad.s
couple
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
0 1 2 3 4 5 6 7 8
teta(rad)
A.Principe
Θm
Comme n’importe quel actuateur, le moteur pas à pas à m phases peut être modélisé de manière
simple grâce aux relations électriques et aux équations de mouvements suivantes :
Tension aux bornes d’une phase (bobine)
∂ψ l
U k = Rik + k = 1;...m (II.43)
∂t
Pour la modélisation (et la simulation) du moteur pas à pas, nous effectuons des hypothèses
simplificatrices :
• On néglige la variation de réluctance liée à la rotation.
• Force contre électromotrice sinusoïdale.
• Nous négligeons la saturation des dents
• Pas de fuite
• Entrefer très faible
• Pas de couplage entre les phases suppose les aimants parfaits, les inductances mutuelles sont
alors nulles
Les expressions de tensions U α , U β aux bornes des deux phases α,β respectivement sont :
dψ α
U α = Rα I α + (II.43.1)
dt
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
35
dψ β
U β = Rβ I β + (II.43.2)
dt
Sachant que les flux de chaque bobine i peuvent se représenter par la somme des termes
correspondants au flux propres ψ ii aux flux mutuels entre phases ψ ij et aux flux mutuels entre
phase et aimant ψ im
ψ α = ψ αα + ψ αβ + ψ αm (II.44)
ψ β = ψ ββ + ψ βα + ψ βm (II.45)
ψ αα
Lαα = (II.46)
Iα
ψ ββ
Lββ = (II.47)
Iβ
dψ ββ dI β
= Lββ (II.49)
dt dt
Le flux mutuel phase-aimant peut être décrit par une fonction sinusoïdale de la position θ :
ψ αm = ψ 0 cos( N rθ ) (II.50)
ψ βm = ψ 0 sin( N rθ ) (II.51)
Avec :
ψ 0 : Flux mutuel
N r : Nombre de dents rotoriques
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
36
Θ : Angle de position mécanique
dψ α m
= − Kω sin( N rθ ) (II.52)
dt
dψ α m
= Kω (II.53)
dt
Avec K = pψ 0 : constante du couple
dθ
ω= : Vitesse mécanique de rotation
dt
Si on considère les phase du moteur en quadrature, le flux mutuel entre les deux phases peuvent
être négligés on a :
ψ αβ =ψ βα =0
La variation du flux total dans chaque bobine s’écrit
dψ α dI
= Lαα α − Kω sin( N rθ ) (II.54)
dt dt
dψ β dI β
= Lββ + Kω cos( N rθ ) (II.55)
dt dt
En posant :
R = Rα = Rβ (II.56)
Le modèle mathématique des phases peut être schématisé par le circuit électrique suivant
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
37
R L
Uα U mα
C.Equation du couple :
Le couple développé par moteur à aimant permanent est due a la variation du flux
envoyé par l’aimant au travers des deux phases, son expression est la suivante :
dψ α dψ β
C = Iα + Iβ (II.60.1)
dt dt
C = − KI α sin( N rθ ) + KI β cos( N rθ ) (II.60.2)
d 2θ
Cm − Cdet ente − C frot − Cvisqueux = J (II.61)
dt 2
A l’aide des relations (II.53),(II.60),(II.61), il est possible de construire le modèle de simulation
d’un moteur pas à pas biphasé de type à aimants permanents (PM) ou hybride (HM)
Ce système est caractérisé par quatre variables d’état, qui peuvent être représentées sous la forme
du vecteur d’état x(t ) :
⎡iα ⎤
⎢i ⎥
x(t ) = ⎢ β ⎥
⎢ω ⎥
⎢ ⎥
⎣θ ⎦
Pour des raisons didactiques, on se limitera dans cette section aux moteurs pas à pas
biphasés dont la caractéristique de couple permet de faire les hypothèses suivantes :
1. le couple de détente est négligeable par rapport au couple électromagnétique lorsque le courant
nominal circule dans une ou les deux phases,
2. les constantes de couple de phases K (k=1, 2) présentent des distributions sinusoïdales.
Si une phase du moteur est alimentée, l’autre étant ouverte, et que le moteur est le siège d’un
couple résistant externe, on peut poser la relation :
d 2θ
J 2 = C m − Cr (II.63)
dt
Avec :
J : Moment d’inertie rapportée au rotor de l’ensemble des parties tournantes
0.6
0.4
couple du maintien
0.2
0
Nm/rad.s
couple
couple
résistant
-0.2 position d'equilibre
-0.4
-0.6
-0.8
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
teta(rad)
⎛C ⎞
Δθ equilibre = θ e − θ e 0 = arcsin⎜⎜ r ⎟⎟ (II.64)
⎝ Cm ⎠
Lorsque le moteur, avec une seule phase alimentée, se trouve en position d’équilibre, il est
possible de se déplacer d’un pas en alimentant la phase ouverte et en ouvrant la phase alimentée.
On fait ici l’hypothèse que les courants s’établissent instantanément dans le moteur. Le nouveau
couple moteur présente alors une courbe similaire à la précédente mais décalée d’un pas en avant
(π/2 électrique). Selon les couples en présences, le moteur pourra avoir deux comportements
distincts.
- A l’instant de la commutation le couple moteur Cj+1 est supérieur au couple résistant
Cr1 ; le moteur va donc effectivement se déplacer d’un pas et se stabiliser après des oscillations
autour de la nouvelle position d’équilibre.
- A l’instant de la commutation, le couple moteur Cj+1 est inférieur au couple résistant
Cr2 et le moteur va partir dans le sens opposé à celui désiré pour ne plus s’arrêter.
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
41
La séparation de ces deux cas a lieu pour une valeur du couple résistant égale au couple de
démarrage Cd. Ce couple correspond à l’intersection des caractéristiques de couple de chaque
phase.
Pour interpréter l’évolution oscillatoire lors d’un déplacement d’une position d’équilibre à
une autre, il faut faire intervenir :
- le couple de frottement visqueux Fvisqeux qui englobe toutes les pertes mécaniques et électriques
θ m = nθ e
Où n représente le nombre de périodes de commutation par révolution (pour un moteur biphasé,
une période de commutation comprend quatre pas)
J d 2θ m Fv dθ m Fs ⎛ dθ ⎞ Cr
2
+ − cos(θ e ) = − sign⎜ m ⎟ − (II.67)
nCma int ien dt nCma int ien dt nCma int ien ⎝ dt ⎠ nCma int ien
Cette relation peut être écrite sous une forme plus explicite, soit
1 d 2θ e 2ξ dθ e ⎛ dθ ⎞
+ − cos(θ e ) = −λsign⎜ m ⎟ − μ (II.69)
ωn dt
2 2
ωn dt ⎝ dt ⎠
Fv
Amortissement : ξ =
2 nJCma int ien
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
43
Fs
Couple de frottement rapporté au couple de maintien : λ =
Cma int ien
Cr
Couple résistant rapporté au couple de maintien : μ =
Cma int ien
II.9Simulation
temps(rad)
D’après la figure II.11, on constate que le mouvement de la partie mobile est oscillatoire
présentant un dépassement important. Les oscillations sont dues à l’énergie cinétique accumulée
en cours du mouvement et dissipée par les frottements.
II.10Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le modèle mathématique du moteur pas à pas une
phase primordiale pour l’observation et l’analyse des différentes évolutions de ses grandeurs
électromécaniques d’une part et d’autre part pour l’élaboration des lois de commande. Notre
prochain chapitre est consacré à la commande.
ChapitreII
La modélisation d’un moteur pas à pas
45
Bibliographie
III
Chapitre
III.1 Introduction
Les moteurs pas à pas doivent leurs nom à leurs aptitude à assurer un déplacement
mécanique compose d’incréments unitaires appelées pas, ainsi dans ce type de moteur
l’application d’une ou plusieurs impulsions de commande provoque le déplacement d’un
nombre équivalent de pas.
De même, l’application d’impulsions de commande à fréquence fixe provoque le
déplacement du moteur à une vitesse de rotation pratiquement constante .le caractère
synchrone du moteurs pas à pas permet, par le contrôle de la position ou de la vitesse, de
garantir la conversion d’informations numériques en un déplacement incrémental sans
nécessiter pour autant un capteur de position.
Système de
commande Charge
Cette commande permet d’exploiter le caractère synchrone du moteur pas à pas pour
contrôler un déplacement incrémental .L’avantage de cette méthode est son prix modeste.
Les désavantages principaux sont :
La possibilité de perte de synchronisme en cas de phénomène d’instabilité.
La sensibilité aux variations de charge qui imposent des marges de sécurité
importantes.
Les outils d’analyse sont les courbes qui représentent le déplacement et les plans de phase
où l’on représente la vitesse en fonction du déplacement .
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
48
− sin(θ ) Nr
Résistance et
inductance de K
KE phase
Uα 1
R
1+ s L R
Cm1
Couple de détente
ω θ
1 1 1
Nr C det ente J S S
Cm 2
1 Fs
Uβ R
1+ s L R
Fv
KE
cos(θ ) Nr
III.3.1Equation d’état :
Le moteur utilisé est un moteur à aimant permanant, bipolaire alimenté par des phases
placées en quadrature.
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
49
Iβ
d 2θ m dθ
J 2
+ Fvisqueux m = Cm (iα , iβ ,θ m ) (III.1)
dt dt
Cette relation peut être écrite sous une forme plus explicite, soit
d 2θ e dθ ⎧sin (θ e )
+ 2ξ e ± ⎨ =0 (III.2)
dτ 2
dτ ⎩cos(θ e )
nKE
Pulsation mécanique propre : ωn =
JR
FR + K 2
ξ=
Amortissement : 2 JRω n
Iα
I β
1 ) iα > 0 iβ > 0
2 ) iα < 0 iβ < 0
3 ) iα > 0 iβ < 0
4 ) iα < 0 iβ > 0
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
51
D’autre part I = iα = iβ = E ,on a donc :
R
Iα = I β = I > 0 Iα = I β = I < 0
⎧ x&1 = x2 ⎧ x&1 = x2
⎨ (III .4.1) ⎨ (III .4.3)
⎩ x& 2 = −2ξx2 − sin x1 ⎩ x& 2 = −2ξx2 + sin x1
Iα = − I β = I > 0 Iα = − I β = I < 0
⎧ x&1 = x2 ⎧ x&1 = x2
⎨ (III .4.2) ⎨ (III .4.4)
⎩ x& 2 = −2ξx2 + cos x1 ⎩ x& 2 = −2ξx2 − cos x1
Les états d’équilibre sont caractérisés par l’immobilité du système, c’est-à-dire par une vitesse
nulle .Il suffit donc de chercher les valeurs de x1 et de x 2 qui annulent les seconds membres
⎧ x2 = 0
⎪
des équations, on trouve ⎨ (2k 2 + 1)π (III.5)
⎪⎩ x1 = ± k1π ou x1 = ±
2
Il y a une infinité d’état d’équilibre qui correspond à une infinité de tours possibles.
Pour étudier la stabilité de chacun d’entre eux par la méthode de la stabilité locale de
lyapounov, il faut linéariser le système autour de la position d’équilibre.
III.3.3Linéarisation du modèle
Un changement de variable est alors nécessaire, soient x1e et x2e les coordonnées du
points d’équilibre étudié dans le plan de phase, en choisissant d‘appeler y1 et y2 les nouvelles
variables représentant les petites variations des xi autour l’équilibre on obtient :
y1 = x1 − x1e
(III.6)
y 2 = x2 − x 2 e
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
52
⎧ y&1 = y2 ⎧ y&1 = y 2
⎨ ⎨
⎩ y& 2 = −2ξy2 m sin y1 ⎩ y& 2 = −2ξy 2 m cos ( y1 + x1e )
L’étude des équilibre possible impose maintenant de chercher la nature des points
singuliers c'est-à-dire la nature et le signe des valeurs propres des matrices définissent
l’équation d’état .les équations d’état précédentes peuvent s’écrire sous la forme matricielle
suivante
⎡ 0 1 ⎤
Y& = ⎢
− 2ζ ⎥⎦
Y (III.7)
⎣ m cos x1e
Où
⎡ 0 1 ⎤
Y& = ⎢
− 2ζ ⎥⎦
(III.8)
⎣ m sin x1e
Suivant les valeurs de k , sin x1e et cos x1e sont égaux à +1, 0,-1, par commodité posons α = ±1 .
On en déduit l’équation aux valeurs propres et ces racines :
Comme ζ est toujours inférieure à 1 quand α = ±1 donc :
Pour α = +1 λ1 = 0.26 + j 0.965 et λ2 = 0.26 − j 0.965 foyer stable.
Pour α = −1 λ1 = −1.293 et λ2 = 0.773 col instable.
Pour α = 0 il n’y a pas d’état d’équilibre.
Le tableau suivant indique la stabilité de quatre configurations .il permet de déduire le
fonctionnement sur un tour
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
53
Alimentation k =0 k =1 k=2 k =3
α = +1 α = −1
Iα = I β = I > 0
Foyer stable Col instable
α = +1 α = −1
Iα = I β = I < 0
Col instable Foyer stable
α = +1 α = −1
Iα = − I β = I > 0
Foyer stable Col instable
α = +1 α = −1
Iα = − I β = I < 0
Col instable Foyer stable
Pour commander le système efficacement il faut disposer des trajectoires donnant les
états d’équilibre l’angle de rotation et de la vitesse de rotation.
La variation du déplacement angulaire en fonction du temps lors e l’avance d’un pas montre
qu’il s’agit d’un système non-lineaire du deuxième ordre comme le montre la figure
suivante :
1
0.5 oscilliations
0
(rad)
tete
-0.5
-1
-1.5
-2
0 5 10 15 20 25 30
temps (s)
Pour étudier la stabilité du système, on établit le plan de phase du système qui est la
représentation de la position en fonction de la vitesse, sur la figure on constate que le portrait
de phase est un foyer stable.
1
0.5
omega
(rad/s)
X2
-0.5
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1
X1
teta(rad)
Pour avancer d’un pas, on peut attendre que les oscillations autour de la position
d’équilibre se soient stabilisées, et appliquer une nouvelle commande.
2.5
oscilliations
2
1.5
0.5
(rad)
teta
-0.5
-1
-1.5
-2
0 50 100 150 200
temps (s)
FigureIII.6 Déplacements de 2 pas
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
55
On constate que la trajectoire est identique à la précédente mais décalée de π comme le
2
montre la figure suivante :
0.5
omega
(rad/s)
X2
-0.5
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
X1
teta(rad)
5 quatrieme pas
4
troisieme pas
deuxieme pas
(rad)
teta
premier pas
0
-1
-2
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps(s)
0.5
omega
(rad/s)
-0.5
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps(s)
0.5
omega
(rad/s)
X2
-0.5
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6
X1
teta(rad)
Si on veut passer au pas suivant sans attendre l’arrêt complet, il faut partir d’une
condition initiale différente .Ces conditions initiales, qui conviennent pour passer d’un pas à
un autre, sont les intersections des deux trajectoires de la figure .En effet ces intersections sont
situées a la fois sur la trajectoire d’arrivée en [0,0] et sur la trajectoire qui conduit au pas
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
57
suivant [ π ,0]. Il y a plusieurs intersections, mais seule la première (dans le sens de parcours
2
de la trajectoire) est intéressante, car les autre font gagner beaucoup moins de temps.
Ce point correspond à τ =2.6s soit t=48.6s x1 = 0.24, x 2 = 0.662 si o, veut parcourir N pas il
faut appliquer les commandes successives aux points homologues des trajectoires suivants, la
figure suivante nous permet de trouver la périodicité des commandes : les impulsions de
tensions devront intervenir toute les 1.8s en temps réduit, soit toutes les 33.7ms .la vitesse
moyenne de rotation est alors d’environ 8.05rad/s(soit environ 72 tours par minute).
0.9
0.8
0.8 2.6 4.4 6.2 8
0.7
0.6
omega(rad/s)
X2
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
X1
teta (rad)
On constate que la vitesse fluctue et qu’elle n’est sûrement pas maximale .pour l’augmenter, il
faudrait partir de conditions initiales de vitesse plus élevée .mais alors on est confronté au
problème de la rotation avec saut de pas .en effet si la vitesse de départ est trop grand le rotor
est entraîné. Par son énertie et il franchit un nombre de pas supérieur à celui qui état
prévu.C’est ce problème qui est illustré par la figureIII.12, ou trois pas sont sautés
(π / 2, π ,3π / 2 ) .
Les conditions initiales choisies étaient x1 = −π / 2, x2 = 1.92 (la courbe1) x2 = 2.2(courbe2)
x2 = 3.5(courbe3) x2 = 3.65(courbe4) x2 = 3.75(courbe 5)et x2 = 5(courbe 6) .Les courbes
5
6
4 5
3 3
2
2
omega
(rad/s)
X2
1
1
0
4
-1
-pi/2 pi 2*pi
-2
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
X1
teta(rad)
Pour accroître la vitesse moyenne on peut tenter de prendre une condition initiale voisine du
maximum de vitesse, sur la première trajectoire .Mais si on conserve la fréquence
d’impulsions de commande à la valeur correspondante, la vitesse croîtra et pourrait
s’approcher de la limite des 1.92rad/s et la franchir en cas de perturbations .C’est ce qui peut
être constaté sur la figure suivante pour une avance de deux pas.
ChhapitreIII
La com
mmande d’uun moteur pas
p à pas
5
59
1.4
1.2
0.8
0.6
omega
(rad/s)
X2
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
X1
teta(rad)
Figu
ureIII.12ten
ntative d’aaugmentatio
on de la viitesse
On consstate que les conditions de la figurre III.9 sontt les seules acceptabless .les impullsions de
tension à envoyer correspondent donc auu chronogram
mme suivannt :
ureIII.13 Chronogram
Figu C mme des im
mpulsions de
d commutaations
E Réductioon du temp
E. ps d’arrêt et
e freinage électromaggnétique
de cette technique .On veut passer de la position [0,0] à la position [π 2 ,0] sans oscillations.
On applique d’abord la commande [1] eα = − E et eβ = E (chronogramme)et on cherche la
[ ]
position π ,0 sans oscillation en faisant varier les conditions initiales de l’équation d’état
2
x&1 = x 2 , x& 2 = −2ξ sin x1 .Ensuite il suffit de trouver le point de d’intersections des deux
courbes préalablement paramétré en temps , pour déterminer les instants de commutations des
commandes [1],[2].En interpolant les valeurs lues sur la trajectoire d’accélération on trouve
qu’il faut passer de la commande [1]à la commande [2] à l’instant τ 1 = 1.7 s (t1 = 13ms ) puis
de la commande [2]a la commande [1] à l’instant τ 2 = 2.2 s (t 2 = 41ms ) c'est-à-dire au moment
ou la vitesse s’annule .
2.5
1.5
1
omega
(rad/s)
X2
0.5
-0.5
-1
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
X1
teta(rad)
III.4.1Auto-asservissement du moteur
Une autre approche possible consiste à extraire directement une information utile pour
l’asservissement à partir du moteur lui-même .Cette technique, connue sous le no d’auto –
asservissement, consiste à déterminer la position du rotor à partir des grandeurs terminales
(tensions, courants) directement accessibles a la mesure.
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
62
La méthode d’auto –asservissement permet d’obtenir des performances typiques d’une
commande en boucle fermée .Son prix de revient est toutefois inférieur a celui d’une
commande avec capteur.
Plusieurs méthodes d’auto-asservissement consistent à observer une singularité du courant des
phases faciles a détecter, comme l’évolution du courant est influencée par la tension induite
due au mouvement du moteur,une information indirecte de la position peut être acquise.
Si ces méthodes se caractérisent par la simplicité de leur réalisation, elles sont toutefois
tributaires de la qualité de la relation entre le phénomène observe et la position réelle du rotor.
Ainsi, ces méthodes sont généralement spécifiques au moteur considéré.
L’approche proposée par cette étude se veut plus générale .Le moteur y est considéré en tant
que partie intégrante d’un système dont il s’agit d’optimiser le comportement à cet effet .On
établira en premier lieu les grandeurs permettant d’acquérir une information sur les variables
mécaniques (position, vitesse) non accessible à une mesure directe .L’utilisation judicieuse de
cette information permettra de réaliser des asservissements performants, applicables à
différents moteurs
2. A l’arrêt
On utilise le modèle établit dans le chapitre II on peut toutefois rappeler que cette étude
s’intéresse plus particulièrement a l’aspect du réglage du moteur, il s’agit en effet d’améliorer
ces caractéristiques externes (couple, amortissement) en agissant sur la commande.
Des lors, les hypothèses simplificatrices suivantes seront admises :
• les perméances mutuelles entre phases et l’aimant du rotor varient sinusoïdalement en
fonction de la position.
• les effets de saturation ainsi que des courants de Foucault sont négligés.
• les phases produisent une solénation dont la distribution spatiale est sinusoïdale.
• les perméances propres sont constantes.
le moteur dont on désire analyser le comportement dynamique peut-être représente
schématiquement par le diagramme de la figure suivante (figureIII.16)
III.4.3Représentation matricielle :
Le système
Le comportement dynamique est régit par quatre équations d’état non-linéaire que
nous pouvons mettre sous forme matricielle
dIα
U α = RIα + L − K eω sin( N rθ ) (III.8)
dt
dI β
U β = RI β + L + K eω cos( N rθ ) (III.9)
dt
d 2θ
J = - K e Iα sin( N rθ ) + K e I β cos(N rθ ) − C frot − Cvisqueux (III.10)
dt 2
dθ
ω= (III.11)
dt
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
64
FigureIII.16Modélisation du moteur
⎡ diα ⎤
⎢ dt ⎥ ⎡ −R K e sin N rθ ⎤
⎢ 0 − 0⎥ ⎡ iα ⎤ ⎡ 1
⎢ di ⎥ L J 0 ⎤
⎢ β ⎥ ⎢ −R K e sin N rθ ⎥ ⎢i ⎥ ⎢ L ⎥
⎢ dt ⎥ = ⎢ 0 0⎥ ⎢ β ⎥ ⎢ 0 1 ⎥ ⎡U α ⎤
⎢ ⎥ ⎢ dθ ⎥ + ⎢ L ⎢ ⎥
0 ⎥⎥ ⎣U β ⎦
⎢d θ ⎥
2 L J
⎢ 2 ⎥ ⎢− K e sin N rθ K e sin N rθ −F ⎥ ⎢ dt ⎥ ⎢ 0
0⎥
⎢ dt ⎥ ⎢ J J J ⎢ θ ⎥ ⎢⎣ 0
⎣ ⎦ 0 ⎥⎦
⎢ dθ ⎥ ⎢⎣ 0 0 1 0⎥⎦
⎣⎢ dt ⎦⎥
Ce système est caractérisé par quatre variables d’état, qui peuvent être représentées sous la
forme du vecteur d’état x(t ) :
⎡iα ⎤
⎢i ⎥
x(t ) = ⎢ β ⎥
⎢ω ⎥
⎢ ⎥
⎣θ ⎦
Les tensions U α ,U β appliquées aux phases du moteur permettent de définir le vecteur de
variables mesurables
Seuls les deux courants de phases iα , iβ sont accessibles à une mesure directe .Le vecteur de
⎡iα ⎤
y = ⎢ ⎥ ce vecteur est lié au vecteur d’état par la relation
⎣iβ ⎦
⎡1 0 0 0 ⎤
y = cx, avec c = ⎢ ⎥
⎣0 1 0 0⎦
Nous désirons donc établir si la mesure des courants de phases iα , iβ permet de déterminer
solution du système (la forme matricielle) d’équations différentielles caractérisée par l’état
initial x0 (t ) :
x0 (t ) = φ (t0 , x0 , u )
La condition d’observabilité d’un système non-linéaire sera alors définie comme suit :
L’état initial x0 (t ) est dit observable dans l’intervalle (t 0 , t1 ) s’il n’existe pas un autre
état x0′ (t ) associé aux même conditions initiales X 0 tels que y (t , x0 , u ) = y (t , x0′ , u ) pour tout
le vecteur de commande u (t )
Considérons en premier lieu une trajectoire de référence xr (t ) du vecteur d’état associée a une
commande ur (t ) détermine .Cette trajectoire xr (t ) répond a la relation xr = f (xr , u r )
Où f représentent les différentes équations d’état décrites par le système matriciel
Une trajectoire x(t ) au voisinage de cette trajectoire de référence xr (t ) peut s’exprimer par :
x (t ) = x r (t ) + ∂x (t )
Admettons également que le vecteur de commande soit identique dans les deux cas .Nous
avons alors :
u (t ) = u r (t )
Dans ces conditions, la trajectoire x(t ) répond également à la relation :
x& (t ) =
d
(x r (t ) + ∂x(t ) ) = x& r + ∂x& = f ( x& r + ∂x&, u )
dt
La matrice carrée Q0 est communément dénommée la matrice d’observabilité .Si cette matrice
est régulière, le vecteur ∂x peut être reconstitue à l’aide des vecteurs ∂y et ∂y& .Nous avons en
⎡∂y ⎤
effet : ∂x = Q0−1.⎢ ⎥
⎣∂y& ⎦
La condition nécessaire pour l’inversion de la matrice Q0 s’exprime par :
det Q0 ≠ 0
det Q0 = −
K2
L2
.ω . (
cos 2
N θ + sin 2
N θ = )
( −
K2
L2
).ω
Il résulte de cette relation que le système n’est pas entièrement observable lorsque la vitesse
est nulle
y2 = I β (III.13)
dIα 1
y&1 = = (RIα − ω.K . sin N rθ − U α ) (III.14)
dt L
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
69
y& 2 =
dI β
=
1
(RI β + ω.K . sin N rθ − U β ) (III.15)
dt L
sortie y(t ) .
Nous pouvons isoler les termes liés à la vitesse et a la position utilisant les relations
précédentes nous avons en effet :
dIα
− ω.K . sin N rθ = RIα − L − Uα (III.16)
dt
dI β
+ ω.K . sin N rθ = RI β − L −Uβ (III.17)
dt
Nous pouvons remarquer que les termes de gauche de ces deux dernières relations
correspondent aux tensions induites présente dans les phases du moteur.
Nous avons en effet :
− ω.K . sin N rθ = U mα (III.19)
Cette identité nous permet d’acquérir une information de vitesse ou de la position à travers la
mesure des tensions induite du mouvement :
La position :
⎡ dIα ⎤
1 ⎢ RIα − L dt − U α ⎥ 1 ⎡Um ⎤
θ= arctan ⎢ ⎥ + θ 0 + 2kπ = arctan ⎢ α ⎥ + θ 0 + 2kπ (III.21)
Nr ⎢ RI − L dI β − U ⎥ Nr ⎢⎣ U mβ ⎥⎦
⎢⎣ β
dt
β
⎥⎦
La constante θ 0 permet de tenir compte de ce que la fonction arc tangente à une période de
π
La vitesse :
2 2
1 ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
(U mα )2 + (U mβ )2
dI dI
ω = ± . ⎜ RIα − L α − U α ⎟ + ⎜⎜ RI β − L β − U β ⎟⎟ = (III.22)
K ⎝ dt ⎠ ⎝ dt ⎠
On peut dire que le moteur est donc observable au voisinage d’une trajectoire de référence
ChapitreIII
La commande d’un moteur pas à pas
70
III.5Conclusion
La boucle ouverte
La boucle fermée
Bibliographie
[III.1] TECHNIQUES DE L’INGENIEUR DIII « Les moteurs pas à pas » D3 III, page
3690
Auteurs M. ABIGNOLI, C. GOELDEL ,1991.
[III.2]TRANSDUCTEURS ELECTROMAGNETIQUES
Auteur Marcel Jurer
[III.3]APPLIED NON LINEAR CONTROL
Auteurs: J.J.Slotine, W.Li. Prentice Hall. 1991.
[III.4] "THEORY AND APPLICATION OF LYAPUNOV'S DIRECT METHOD".
Prentice Hall. 1963.
[III.5]SYSTEMES ELECTROMECANIQUES « LES MOTEURS PAS À PAS »
CHAPITRE7
Auteur : M. Correvon CD\SEM\Cours\Chap7
ChapitreIV
72
Implémentation de la commande
IV
Chapitre
IMPLEMANTATIOIN DE LA COMMANDE
IV.1.1Structure globale
Le rôle de l’électronique associer à un moteur pas à pas est d’assurer les commutations
nécessaires pour obtenir un déplacement d’un nombre de pas donne ou une rotation à une
vitesse fixée .Trois dispositifs sont nécessaires :
-l’unité de pilotage élabore deux signaux numériques .Une première sortie donne un bit qui
permet de définir le sens de rotation .Une seconde sortie délivre des impulsions .Un N
d’impulsions correspond à un déplacement de N pas, une répétition périodique des impulsions
avec une fréquence f p correspond a une rotation continue à une vitesse angulaire ω .Cette
réaliser à partir des circuits intègres et discret .chaque phases (ou éventuellement
groupement de phases) possède une voie sépare dans le commutateur.
Alimentation
fixe
Commutateur M
Unité de pilotage Séquenceur de
puissance
S ens
Le couple d’un moteur dépend du courant qui circule dans les phases dans l’idéal
l’intensité devrait varier sous forme de créneaux, or deux difficulté apparaissent .Le schéma
électrique équivalent à une phase de moteur pas à pas (quel que soit son type) comprend trois
éléments.
I
n
di1
On a séparé la force électromotrice de transformation L1 de la force électromotrice de
dt
rotation er' 1 .On constate que le circuit est inductif avec une inductance variant la position du
rotor, et que si le moteur est en rotation, il existe une force électromotrice induite qui dépend à
la fois de la position et de la vitesse du rotor et du courant dans la phase.
Dans le cas du moteur a aimant permanant on à :
di1
u1 = Ri1 + L0 + er' 1 (VI.4)
dt
er' 1 = −ψ 0 pω sin pθ . (VI.5)
Le circuit est inductif ; mais avec une inductance constante, Si le moteur est en rotation, il
apparaît une force électromotrice induite qui dépend de la position et de la vitesse, pour un
moteur hybride les expressions sont similaires.
Compte tenu de ce schémas on constate que le courant ne pourra pas être discontinu à cause
de l’inductance .Par ailleurs si on alimente une phase avec une tension constante ,le courant
sera variable à cause de l’influence de la position et de la vitesse .on pourra néanmoins utiliser
cette solution dans certains cas car c’est plus simple (alimentation en tension ).pour obtenir
ChapitreIV
75
Implémentation de la commande
des performances supérieurs ,il faut faire appel a des circuits intègres qui imposent le courant
dans les phases (alimentation en courant) .On obtient ce résultat grâce à une régulation de
l’intensité par découpage .
Vcc
L
D
On considère tout d’abord que la force électromotrice de rotation est négligeable le schéma
équivalent de la phase se réduit a un dipôle R,L série .le séquenceur bloque le transistor
lorsque la phase ne doit pas être alimentée et il le sature a l’instant de la commutation ou doit
apparaître le courant .Le circuit étant inductif la variation de l’intensité ne peut être
Au bout de quelques constantes de temps la courbe atteint son asymptote et le courant est
constant pour obtenir l’intensité nominale il faut une alimentation Vcc = RI n
pour pouvoir inverser le courant à partir d’une alimentation fixe unique on utilise
un pont en H .Un premier sens est obtenu on saturant les transistor T1,T3 et on bloquant
T2,T4 .Le second sens est obtenu en bloquant les transistor T1,T3 et on saturant T2,T4 , le
fonctionnement est analogue à celui de l’alimentation unidirectionnelle cette structure est
disponible dans des circuits intègres .
D1
T1 T2
T3 T4
IV.2.2.1Résistance additionnelle
On peut accélérer la phase de descente en modifiant un peu le circuit 1,en plaçant une
résistance supplémentaire Rd en série avec la diode comme le montre le figure suivante ,son
de prendre une valeur suffisantes de Rd , mais présente un inconvénient ,l’effet joule qui se
produit dans cette résistance .
Vcc
Rd L
D
Une autre solution consiste à placer une diode zener en série avec la diode roue libre
la constante reste inchangée, mais l’asymptote visée a une ordonnée négative − (VZ + Vd ) / R
,ce qui conduit à un temps de descente plus faible.
ChapitreIV
78
Implémentation de la commande
Vcc
Z L
D
IV.2.2.3Récupération de l’énergie
Vcc
T’ D
D’ T
Vcc
T1’ D1 T2’ D2
D1’ T1 T2
D2’
IV.2.3.1Résistance additionnelle
une résistance R′ ,on utilise une tension plus élevée Vcc = (R′ + R) I n l’intérêt et que la
constante τ = L pour avoir une action efficace il faut que R′ soit plus grande que R,
R + R′
l’inconvénient évidemment est l’effet Joule elle réservée pour des actionneurs qui sont
parcourus par des courant modestes.
Vcc
R’
D
L
On utilise deux sources de tension, la première est Vcc est choisie de façon à obtenir le
Et de la seconde Vcc à une valeur plus élevée de manière que l’asymptote visée lors de la
croissance du courant soit nettement plus haute.
Il s’agit donc d’appliquer dans un premier temps la tension la pus grande en saturant T et T’
Vcc
T’
Vcc
D ’
D
L
Vcc
T’
Vcc
D’
D
L
Le courant croit exponentiellement avec une constante de temps τ = L vers une asymptote
R
d’ordonné Vcc / R lorsque le courant a atteint sa valeur nominale, on commande la blocage du
transistor T’ c’est la diode d’ qui devient passante et qui assure l’alimentation avec la tension
V cc
Vcc
T’
Vcc
D ’
D
L
On souhaite couper le courant dans la phase, on bloque également T et c’est la diode D qui
devient passante .On obtient une montée rapide de courant.
Vcc
T’
Vcc
D ’
D
L
Une première solution pour assurer ce fonctionnement consiste à utiliser un monostable pour
fixer une la durée d’application de la tension plus élevée .Lorsque le séquenceur commande le
début de l’alimentation de la phase considéré ;il sature les transistors T’T.Au bout d’une durée
d choisie pour que le courant ait légèrement dépassé sa valeur nominale ,le circuit
monostable bloque le transistor T’ensuite le séquenceur bloque T, la difficulté réside dans le
fait de bien ajuster d alors que la variation du courant subie une certaine dispersion.
R2
T’
R1
R’B
T’’
RB
R2
T’
R1
R’B
T’’
RB
pour cela il suffit de placer une résistance permettant d’obtenir une tension image de
l’intensité de et d’appliquer le résultat à un comparateur.
IV.2.3.3Réseau de compensation RC
On choisit la tension Vcc de façon à obtenir le courant nominal (pour une valeur de Rc fixée)
Rc etCc du réseau de compensation sont déterminées pour avoir un temps de réponse rapide
.On fixe ainsi un coefficient d’amortissement réduit de l’ordre de 0.7 et la réponse est
légèrement oscillante
ChapitreIV
84
Implémentation de la commande
Vcc
Rc
C
c
IV.3.1Structure de base
T’
D’ R
V
L
I
Le transistor T à le même rôle que dans les alimentation en tension :il sélectionne la phase
qu’il faut alimenter .On le nomme le transistor d’aiguillage .Le transistor T’ commute à une
fréquence élevée pendant la durée de l’alimentation de phase : il remplit le rôle de hacheur
.On appelle transistor de découpage .
Dans quelques circuits, il arrive qu’un seul transistor soit utilisé pour assurer les deux rôles,
sa commande étant adaptés en conséquence .Dans les alimentations bidirectionnelles
employant un pont en H ,il y a toujours deux transistors en série avec cheque phase pour
chaque sens de courant .On n’a donc pas d’interrupteur à ajouter .Il suffit d’affecter la
fonction d’aiguillage à l’un des transistors et la fonction de découpage a l’autre .
On peut distinguer trois états du circuit lors de son fonctionnement :
• Les transistors T et T’sont saturés et les deux diodes D et D’ bloquées quand on veut
faire croître le courant.
• T est saturé, D‘est passante, T’, D sont bloqués quand on veut diminuer le courant.
Vcc
D
T’
D’ R
V
L
I
Vcc
T’
D’ R
V
L
I
• Les transistors T et T’sont saturés et les deux diodes D et D’ passantes quand on veut
faire décroître le courant rapidement avec retour vers l’alimentation.
Vcc
D
T’
D’ R
V
L
I
Lorsque à l’instant t=ta le courant a atteint une valeur IM fixée, on le bloque le transistor T’
et D devient passante .on obtient une décroissance exponentielle avec la même constante de
temps, vers une asymptote d’ordonnée –Vd, donc parfaitement négligeable à l’échelle utilise
car Vcc est une tension élevée
t −t a
−
i = IM e τ
(IV.11)
Au bout d’une durée t2, le courant arrive à une valeur minimale fixée I m .On sature alors à
nouveau T’ .L’intensité augmente exponentiellement :
t −t a − t 2
⎛ V ⎞ − Vcc
i = ⎜ I M − cc ⎟e τ
+ (IV.12)
⎝ R⎠ R
t −Tc
⎛ V ⎞ − Vcc
i = ⎜ I M + cc ⎟e τ
− (IV.13)
⎝ R⎠ R
Les expressions des différentes exponentielles permettent de calculer les durées t a et t b des
phases de montée et de descente ainsi que les durées t1,t2 des deux phases de découpage
⎛ Vcc ⎞
⎜ ⎟
t a = τ ln⎜ R ⎟ (IV.14)
⎜ cc − I
V ⎟
⎜ ⎟
⎝ R ⎠
M
⎛ V ⎞
⎜ I M + cc ⎟
tb = τ ln⎜ R ⎟ (IV.15)
⎜ Vcc ⎟
⎜ ⎟
⎝ R ⎠
⎛ V ⎞
⎜ I m − cc ⎟
t1 = τ ln⎜ R ⎟ (IV.16)
⎜I V ⎟
⎜ M − cc ⎟
⎝ R ⎠
⎛I ⎞
t 2 = τ ln⎜⎜ M ⎟⎟ (IV.17)
⎝ Im ⎠
1 1
fh = = (IV.18)
t1 + t 2 ⎛ V ⎞
⎜ 1 − cc ⎟
τ ln⎜
Im R ⎟
⎜ Vcc ⎟
⎜1− I R ⎟
⎝ M ⎠
IM + Im
• Leur moyenne soit égale au courant nominal du moteur = In .
2
ChapitreIV
89
Implémentation de la commande
• Leurs écarts ΔI = I M − I m soit assez faible pour qu’on puisse considérer que le
fonctionnement du moteur est le même qu’avec un courant continu.
La fréquence de découpage et le rapport cyclique de la commande se trouvent alors fixes
pour un moteur et une alimentation donnés.
Jusqu'à present, nous avons estime que la force contre –électromotrice de rotation er′ était
nulle .Si ce n’est pas le cas, on peut considérer qu’elle est constante à l’échelle du
découpage car la fréquence f h est élevée .On peut alors reprendre le calcul précédant
avec ce terme constant supplémentaire dans les équations différentielles .On arrive à
⎛ V − e′ ⎞
⎜ I m − cc r ⎟
t1 = τ ln⎜ R ⎟ (IV.19)
⎜I V − e′ ⎟
⎜ M − cc r ⎟
⎝ R ⎠
⎛ e′ ⎞
⎜ IM + r ⎟
t 2 = τ ln⎜ R ⎟ (IV.20)
⎜ I + e′r ⎟
⎜ m ⎟
⎝ R ⎠
1 1
fh = = (IV.21)
t1 + t2 ⎡⎛ Vcc − er′ ⎞⎛ e′ ⎞⎤
⎢⎜ I m − R ⎟⎜ I m − r ⎟⎥
τ ln ⎢⎜ ⎟⎜ R ⎟⎥
′ ⎟⎟⎜⎜ I − r′
⎢⎜⎜ I M − Vcc − er e ⎟⎟⎥
⎢⎣⎝ R ⎠⎝
M
R ⎠⎥⎦
Pour réaliser un tel dispositif ; il faut transformer le courant en tension par une
résistance r de valeur assez faible pour ne pas modifier la circuit de façon significative
et appliquer le signal obtenu à une bascule à hystérésis, dont les seuils sont choisis de
manières à obtenir les basculement lorsque l’intensité dans l’enroulement atteint les
valeurs I M , I m
ChapitreIV
90
Implémentation de la commande
Avec cette méthode on ne détecte que le passage du courant par une valeur maximale
IM à partir de laquelle on bloque le transistor T’ pendant une durée de temps t2 fixée l’allure
de la courbe du courant est la même qu’avec la solution précédente, mais la valeur minimale
I m du courant n’est pas maîtrisée par la commande et dépend des conditions de
fonctionnement.
La mise en équation d’une de croissance exponentielle du courant en régime permanant
permet d’exprimer cette valeur .Ainsi, en considérant une force électromotrice constante e′r
,on a :
⎛ er′ ⎞ − τ2 e′r
t
I m = ⎜ I M + ⎟e − (IV.22)
⎝ R⎠ R
Les variations de er′ agissant sur la fréquence de découpage .La mise en équation d’une phase
⎛ V − e′ ⎞
⎜ I m − cc r ⎟
t1 = τ ln⎜ R ⎟ (IV.23)
⎜I V − e′ ⎟
⎜ M − cc r ⎟
⎝ R ⎠
⎛⎛ e′ − 2 V ⎞
⎜ ⎜ I M + r ⎞⎟e τ − cc
t
⎟
t1 = τ ln⎜⎜ ⎝ ⎟
R⎠ R
⎟ (IV.24)
Vcc − er′
⎜⎜ IM − ⎟⎟
⎝ R ⎠
On en déduit ainsi la fréquence de découpage :
1
fh = (IV.25)
⎛ er′ ⎞ − τ2 Vcc
t
⎜ I M + ⎟e −
τ ln ⎝
R⎠ R
+ t2
V −e ′
I M − cc r
R
La fréquence dépend beaucoup de la force contre –électromotrice e′r , mais cette fois , la
fréquence est décroissante et la courbe est pratiquement une droite si t2 est assez faible devant
tau .Le cas la plus défavorable pour le dimensionnement de la rapidité du transistor
correspond ici au moteur à l’arrêt ( e′r =0).C’est un avantage par rapport à la solution
précédente .La commande est également plus simple puisqu’il n’y a qu’une mesure de courant
.Cependant ,la force contre-électromotrice agit également sur l’ondulation ΔI ce qui peut être
un inconvénient majeur.
La réalisation fait appel à un circuit monostable pour fixer la durée de coupure du transistor
.Cette solution est mise en œuvre dans certains circuit intégrés .
ChapitreIV
92
Implémentation de la commande
VE
C’est la solution habituellement rencontre dans les hacheurs associes aux moteurs à
courant continu ou sans balais .la fréquence de découpage est fixe mais le rapport cyclique de
la commande est variable, l’avantage est que la fréquence est imposée .Cette solution est mise
en œuvre dans certains circuit intégrés
Il est facile, comme nous le verrons dans les pages suivantes consacrées aux montages
pratiques, de réaliser une commande électronique de moteur pas à pas à l’aide de commande
de composants discrets :
Des transistors de puissances commandés par des portes logiques avec un dispositif de
limitation de courant. Mais il est encore plus simple d’utiliser des circuits intégrés spécialisés,
circuits ne nécessitant que quelques composants externes et simplifiant au maximum l’envoi
ChapitreIV
93
Implémentation de la commande
des séquences de commande. Ils disposent en outre de toutes les fonctions telles que le sens
de rotation, le mode demi-pas, la mise en haute impédance des sorties (moteur libre), etc.
Nous vous proposons maintenant la présentation de quatre d’entre eux, choisis parmi les plus
utilisés, et donc facilement disponibles. Cette présentation permettra une mise en œuvre facile
des circuits présentés.
Caractéristiques générales :
(Le brochage du TEA3717 et la constitution interne du circuit intégré sont donne dans
l’annexe 4).
Le circuit intégré MC3479C permet le pilotage d’un moteur pas à pas bipolaire. Un
seul circuit est nécessaire. Il est constitué de quatre entrées (au standard T.T.L.) de sélection
commandant un circuit logique. Ce circuit pilote deux drivers de puissance auxquels sont
connectés les deux enroulements du moteur bipolaire. (Le brochage du MC3476 et la
constitution interne du circuit intégré sont donne dans l’annexe 4)
Certaines des broches du circuit ont un rôle particulier et nécessitent une explication :
1. broches 4, 5, 12 et 13
Ce sont les broches de masse du MC3479C. outre leur rôle d’alimentation, elles sont
utilisées afin de dissiper la chaleur produite par le boîtier. Le circuit imprimé devra
donc être conçu de telle sorte qu’un large plan de masse parvient à ces broches.
2. broche 1
Connexion d’une diode de clamp. Cette entrée est utilisée afin de protéger les sorties
lorsque des pointes de tension élevées apparaissent lors de la commutation des
enroulements des moteurs. Cette diode doit être connectée entre la broche 1 et la
broche 16 (Vs)
3. broche 6 BIAS/SET
Bien que conçus afin de fonctionner conjointement, ces deux circuits peuvent être
utilisés séparément.
ChapitreIV
95
Implémentation de la commande
Le circuit intégré L297 simplifie notablement la commande d’un moteur pas à pas. Le cœur
de ce circuit es un bloc appelé translateur qui génère les séquences d’alimentation des
différentes phases du moteur, en demi-pas, en pas entier une phase et en pas entier deux
phases. Ce translateur est commandé par deux entrées logiques :
Les trois séquences de commande citées plus haut peuvent être facilement obtenues à partir
de cette séquence de base.
Le circuit intégré L297 possède quatre sorties de commande des étages de puissance, ainsi
que deux sorties supplémentaires d’inhibition de ces étages (lorsqu’il est utilisé avec le L298).
ChapitreIV
96
Implémentation de la commande
Ces deux sorties sont commandées par une logique interne elle-même déclenchée par deux
comparateurs.
Ces deux comparateurs mesurent la valeur de la tension présente aux bornes de deux
résistances due au courant traversant les enroulements du moteur. Lorsque la valeur de cette
tension dépasse celle de la tension de référence, l’alimentation du moteur est coupée jusqu’à
ce que la valeur du courant diminue. Nous avons vu ce type de fonctionnement dans la
description du TEA3717.
Le circuit intégré L298 contient deux étages de puissance configurés en pont, chacun
commandé par deux entrées logiques (A, B et C, D) ainsi que deux entrées de validation
(INH1 et INH2). De plus deux broches sont connectées en interne aux émetteurs des
transistors (paires inférieures) qui permettent la connexion de résistances palpeuses de
courant. (Le brochage du L297/298 et leurs constitutions internes sont donne dans l’annexe
4).Celui-ci permet de disposer d’un courant important (2,5A) sous une tension élevée (46V).
la puissance obtenue peut ainsi atteindre environ 200W, ce qui permet l’alimentation de
moteurs puissants présentant des résistances de bobinage faibles. Il va sans dire que dans ce
cas, le circuit devra être fixé sur un dissipateur thermique de dimensions convenables.
Le L298 consiste un circuit intégré dédié a la commande des moteurs pas à pas ce
dernier est un circuit de puissance formé de deux ponts en H de quatre transistors bipolaires,
Sur cette figure on y aperçoit un pont de 4 transistors de puissance commandé par les portes
logiques, ainsi que la connexion de la résistance de mesure du courant consommé par la
charge reliées aux émetteurs de chaque paire de transistors.
Les sorties A,B,CetD,ainsi que les broches INH 1 et INH2 sont connectées au circuit de
puissance auquel est connecté le moteur .Ce circuit permet de disposer un courant d’intensité
de 2.5A sous une tension de 46V maximum .
Quand l’entrée A est au niveau haut et Best à l’état bas les transistors Q1,Q4 sont
conducteurs , et le courant y circule ainsi que dans la charge et la résistance de mesure Rs
.Lorsque la tension aux bornes de celle –ci dépasse la tension de référence , la sortie INH1
passe à l’état bas, bloquant les quatre transistors .Le courant recircule alors a la masse , au
ChapitreIV
97
Implémentation de la commande
IV.5.1Justification
La commande d’un moteur pas à pas est une opération en temps réel : les signaux de
commande d’un moteur pas à pas doivent être générés à des instants bien précis et
indépendamment de la charge du microordinateur (utilisation du port parallèle) concerné. Une
augmentation soudaine des communications, par exemple, ou le traitement d’autres fonctions
du système d’exploitation ne doivent avoir aucune répercussion sur la génération des pas.
Ces exigences peuvent être satisfaites par une un processeur de traitement numérique
du signal (DSP) disposant d’un système d’exploitation en temps réel approprié, d’où l’intérêt
d’utiliser la carte 6024E de national instrument.
La partie suivante montre la stratégie élaborée pour commander un moteur pas à pas.
ChapitreIV
98
Implémentation de la commande
La carte utilisée dans la commande du moteur est une carte d’acquisition de données
multifonctions de type 6024E NI (cette carte a était largement étudié est décrite dans la
bibliographie [IV.5]).
Ces caractéristiques principales sont classées en sous-systèmes des entrées/sorties
analogiques ; numériques et des compteurs/timers.
Cette carte est enfichée dans un emplacement d’extension de l’ordinateur .Elle est d’un coût
modéré, nous offre l’intérêt de la simplicité de montage et surtout de vitesse élevées de
transfert de données vers la mémoire qui permettent un traitement en temps réel.
La forme physique et les différents sous-systèmes de cette carte sont présentés comme suit :
Entrées Sorties
Analogiques Analogiques
Entrées/Sorties Compteur/Timer
Numériques
La vitesse maximale des données sur PCI est de 132Mo/s. par un mode de transfert
DMA.
Ces dispositifs utilisent DAQ-STC qui se compose de 03 groupes de comptage, la carte est
équipée d’un bus d’intégration du système en temps réel RTSI pour synchroniser les
opérations des systèmes de comptage.
LabVIEW peut fournir les mêmes performances que Matlab et Data ToolBox pour
l’ensemble des cartes de National Instrument.
ChapitreIV
100
Implémentation de la commande
L’utlisateur
Software d’application
Datatoolbox Matlab
Software driver
NI-DAQ
Hardware
la carte 6024E
IV.5.3.1Brochage de l’ULN2003
IV.7Montage global
Pour faire fonctionner un moteur à pas en chaîne directe, il faut malgré tout mettre en
place une électronique de commande spécifique, permettant de générer les signaux
nécessaires à sa mise en mouvement. Le montage devra être alimenté une tension Vs [12V-
24V] (moteur+ circuit d’amplification) .Cette tension pourra dépasser les +40V.Il faut savoir
que plus la tension appliquée au moteur sera élevée, plus le couple au démarrage sera
puissant.
IV.7.1Partie commande
C'est la carte6024E qui va s'en charger. Il s'agit d'un composant entièrement programmable
en langage « matlab » (par l'intermédiaire d'un environnement de programmation), cette
programmation consiste à faire défiler une séquence logique sur les pattes du ULN2003 qui
soit conforme aux spécifications du mouvement voulu.
ChapitreIV
104
Implémentation de la commande
IV.7.2Parie puissance
Il permet d’alimenter correctement les phases du moteur en fonction des informations reçus
de la partie qui le précède ainsi il pourra fournir le courant nécessaire aux enroulements du
moteur .Dans notre cas c’est le circuit intégré ULN 2003 est un circuit qui amplifie le signal,
contenant huit Darlington de puissance (deux transistors NPN en cascade et des diodes de
protection dites « diodes roue libre »).
Chaque Darlington peut supporter jusqu'à 25 mA en entrées.
Il peut délivrer jusqu'à 500 m A de charge.
Il dispose d’une résistance d’entrée de 2.7 KΩ.
F
Figure IV.334Moteur pas à pas
Il est toutefois
t poossible d’iggnorer les points centtraux et dee faire foncctionner le moteur
unipolaiire comme un
u moteur bipolaire.
b
Figure IV
V.35 Schéma des conneections des bobines d’un
d moteur pas à pass
IV.8Exp
périmentattion
IV.8.1É
Étude du coourant dans un enroulement (ph
hase) du mooteur
ChapitreIV
106
Implémentation de la commande
Les bobinages présentent un effet de self. La self s'oppose à la variation du courant qui la
traverse.
A la fermeture des interrupteurs (transistors), l'intensité croit exponentiellement :
R(
1− e )
−t
i=E τ
(IV.26)
di
A l'ouverture des interrupteurs, la self se comporte comme un générateur de tension e = − L
dt
di
l’équation devient E = L + Ri
dt
L
di
dt
di R R −R t
+ Ri = 0 ⇒ = − dt ⇒ Ln i = − t + K1 on trouve : i = K1 e L
i L L ( )
Solution particulière de l’équation avec second membre: i = E
R
−R t E
La solution générale de l’équation (IV.26) avec second membre est : i = K 2 e L
+
R
E L
Détermination de la constante K2: t = 0, i = 0 ⇒ K 2 = − avec τ = d’où l’équation IV
R R
I(A)
E/R
Temps(s)
Tc Tc+τ
L’allure de la courbe du courant en fonction du temps s’eloigne de l’ideal à cause des temps
de montée et de descente .ceux-ci doivent rester faible devant le temps de l’alimentation de la
1
phase Tc ,( f c = )
Tc
L
En tenant compte des valeurs numerique la constante de temps τ = est très faible de l’ordre
R
de 8.10 −4 s .La vitesse de rotation de ce type de moteur étant au maximum de 200tours par
minute(20.93rad/s)on peut admettre que les fluctuation de la force contre-électromotrice sont
beaucoup plus lents que celle du courant qui s’établit quasi –instantanément .
Etapes 1 2 3 4
Sortie 1 1 0 0 1
Sortie 2 1 1 0 0
Sortie 3 0 1 1 0
Sortie 4 0 0 1 1
En mode "full step - single coil", il n'y a qu'un seul enroulement parcouru par un
courant. On avance d’un pas en envoyant le courant d'un enroulement vers l'enroulement qui
suit (ou précède). Ce mode produit le mouvement le plus fluide (sans trop de vibration) et
consomme le moins de courant, malgré son aspect primitif, ce mode est le plus fréquemment
utilisé.
Etapes 1 2 3 4
Sortie 1 1 0 0 0
Sortie 2 0 1 0 0
Sortie 3 0 0 1 0
Sortie 4 0 0 0 1
Remarques
On a dit plus tôt que les bobines du moteur doivent être alimentées selon un ordre prédéfini.
Sous les directions de la partie logique, le contrôleur veillera à alimenter les bobines dans le
bon ordre.
L’interface proposée est relativement simple .Elle permet l a commande de moteur pas
à pas unipolaire, elle nous permet de choisir deux modes de fonctionnement :
• Monophasé.
• biphasé.
• Demi-pas.
Arrêt
IV.10Conclusion
Nous avons ainsi réalisé l'interface entre notre circuit logique et notre moteur. Cette
solution présente l'avantage d'une grande souplesse d'utilisation car la commande est
logicielle, la carte d’acquisition permet d’éliminer beaucoup de circuiterie électronique
habituellement nécessaire pour faire marcher un moteur pas à pas.
Du point de vue recherche, la solution à base de la carte semble être plus intéressante car on
peut intervenir sur tous les paramètres de la commande, La combinaison des impulsions
numériques (décrite plus haut) et la fréquence des signaux e déterminent les paramétrés
suivants :
Nous avons pu, grâce à la carte et à Matlab mettre en œuvre une méthode simple et efficace
Au sens où l'on recherche des notions qui s'appuient l'une sur l'autre, ce qui est le plus naturel
pour un moteur c'est de parler de la complémentarité (dire « dualité ») entre faible puissance
(carte d’acquisition)/ forte puissance (électronique de puissance).
ChapitreIV
114
Implémentation de la commande
IV.11Bibliographies
Auteur Dr A.Boudjani
[IV.3]MOTEURS ELECTRIQUES POUR LA ROBOTIQUE
Auteur Pierre Mayé
Dunod paris 2000 ISBN2 10 04579 2
[IV.4]REVUE DELECTRONIQUE PRATIQUE N°208
[IV.5]User Manual 6023E/6024E/6025E
[IV.6]LA COMMANDE DE MOTEURS PAS A PAS A L’AIDE D’OUTILS DE SAISIE
DE DONNEE SUR PC
Auteur N.Shinjo ,L Buist et C S Subramanian Florida institute of technology .
[IV.7]Thèse ETUDE COMPARATIVE DE LA COMMANDE ANALOGIQUE PILOTE
PAR ORDINTATEUR ET LA COMMANDE NUMERIQUE VRAIE Implémentation
avec la carte NI PCI6025E. Auteur : Keddar Mohamed
Conclusion générale et perspectives
Ces actionneurs peuvent toutefois présenter des phénomènes d’oscillations dynamiques qui
en perturbent et limitent leurs performances, le but de cette étude est des lors double puisqu’ il
consiste, d’une part à étudier le comportement due ce type de moteur et d‘autre part, et a
établir les lois de commande en boucle ouverte. L’étude propose une analyse sous un angle
relativement large, le moteur est en fait considéré en tant qu’un système du 2eme ordre non
linéaire d’où l’utilisation de la méthode « Plan de phase » qui dédié à ce type de système
(méthode graphique qui a été introduite par le mathématicien Henri Poincaré) ainsi du fait que
les grandeurs les plus importants pour un moteurs sont les grandeurs mécaniques : la position
et sa dérivée temporelle la vitesse.
En effet, bien que le moteur pas à pas soit un système appelé, par vocation, à fonctionner en
boucle ouverte, un auto-asservissement requiert l’accès à une information directe ou
indirecte, relative aux variables mécaniques telles que la vitesse ou la position
L’analyse proposée au chapitre III a permis de répondre à cette question, puisqu’on démontre
que le moteur pas à pas constitue sous certaines conditions, un système observable .les
variables d’état la vitesse, la position peuvent êtres reconstitue à partir des grandeurs
directement mesurables aux bornes du moteur.
Conclusion générale et perspectives
• La partie commande : elle synchronise les commutations, règle la vitesse et les sens
de rotation ainsi que la fréquence de commutations.
• Translateur : elle génère les séquences d’alimentation des différentes phases de
moteurs.
En fin nous avons réalisé une interface graphique pour effectuer ce type de commande.
Les perspectives envisageables se traduisent par une commande de nature non linéaire du fait
que lorsque la partie commandée est soumise à des fortes non-linéarités, il faut concevoir des
algorithmes de commande assurant la robustesse du processus vis à vis des incertitudes sur les
paramètres et leurs variations. Les lois de commande dite à structure variable constituent une
bonne solution à ces problèmes. La plus utilisé est la commande par mode glissant dont la
caractéristique principale des systèmes à structure variable est que leur loi de commande se
modifie d’une manière discontinue.
Annexe1 : Lexique
Traduction des termes couramment utilisés dans le domaine des moteurs à pas
ULN2001A, ULN2002A, ULN2003A, ULN2004A,
ULQ2003A, ULQ2004A
DARLINGTON TRANSISTOR ARRAY
SLRS027A – DECEMBER 1976 – REVISED MAY 2001
Output C 7V
Output C
Input B Input B 10.5 kΩ
7.2 kΩ
E
7.2 kΩ 3 kΩ 3 kΩ E
ULN2001A ULN2002A
COM
RB
Output C
Input B
ULN/ULQ2003A: RB = 2.7 kΩ
ULN/ULQ2004A: RB = 10.5 kΩ 7.2 kΩ 3 kΩ E
La consstitution in
nterne du ciircuit intéggré
Le broch
hage
Annexe 4
4 : Circuits sp
pécialisés
MC3479
9
La consstitution in
nterne du ciircuit intéggré
Le broch
hage
Annexe 4
4 : Circuits sp
pécialisés
L298/L297
La consstitution in
nterne du ciircuit intéggré
Le broch
hage
Annexe 4
4 : Circuits sp
pécialisés
La consstitution in
nterne du ciircuit intéggré
Le brocchage
Annexe 5 : Moteur pas à pas
Résumé
Les moteurs pas à pas concurrencent dans un certain nombre d’applications des servomoteurs
à courant continu. Les moteurs pas à pas sont souvent utilisés par les concepteurs qui veulent
minimiser le temps de développement du système dans lequel ils ont besoin d’entraînements
asservis en position.
En effet, les autres moteurs (à collecteur ou sans balais autopilotés) associés à un système
d’asservissement en position (électronique d’alimentation, de commande et capteurs) n’ont
pas atteint le même niveau de standardisation et de bas coût que les « moteurs pas à pas ».
Pourtant, la solution pas à pas semble souvent une aberration du point de vue énergétique
(consommation toujours beaucoup plus élevée) et du point de la qualité du mouvement
(saccadé, vibratoire, engendrant souvent un bruit acoustique élevé).
Dans le premier type de commande, les impulsions sont appliquées au moteur selon un
ordre préétabli .Une alimentation de puissance contrôle et alimente séquentiellement les
phases.La commande en boucle fermée :D’autres solutions font appel à un capteur
supplémentaire, fournissant une information de vitesse ou de la position .Bien qu’un
asservissement efficace puisse ainsi être réalise, la majoration de prix associée à cet élément
mécanique supplémentaire peut-être importante .Comme l’emploi de tout capteur
supplémentaire est a proscrire, cette approche utilisera le moteur lui-même entant que
transducteur pour accéder à une information de vitesse ou de la position .Une méthode de
mesure originale permettra d’extraire cette information des grandeurs terminales du
moteurs (tensions, courants) directement accessible à la mesure .La réalisation de l’auto-
asservissement du moteur sera lors possible
Mots clés : moteur pas à pas, moteur à aimant permanant ,moteur à réluctance variable ,
système non linéaires , diagramme de phase , carte de commande NIDAQ 6024 E , La
commande en boucle ouverte , La commande en boucle fermée, Comptage des
impulsions.,le choix du modede fonctionnement : demi - pas, pas entiers.