CCCT MS
CCCT MS
CCCT MS
• Cours/TD: 24H
• TP/ 8H
• DS /2H
Les entraînements sont les systèmes utilisés pour le contrôle du mouvement (rotation,
positionnement..)
L'énergie qui est utilisé pour fournir le mouvement peut provenir de sources
diverses: moteurs diesel, les moteurs à essence, les moteurs hydrauliques, les
moteurs électriques etc.
Les entraînements électriques ont un très vaste champ d'applications grâce à quelques points forts :
Large gamme de puissance : de la montre aux machines multi-mégawatt (utilisées dans les mines
de charbon et l'industrie sidérurgique.
Les entraînements électriques produisent le couple maximal en arrêt, aucun embrayage n’est requis.
Les entraînements électriques peuvent fournir une très large plage de vitesse, généralement les
réducteurs peuvent être omis.
Sécurité de fonctionnement dans les environnements à grand risque d’explosion (pompes dans les
raffineries de pétrole).
Faible exigence de service : ne nécessitent pas de service régulier, peu de composants soumis à
l'usure, sauf les roulements. Cela signifie une longue durée de vie, généralement plus de vingt
ans.
Faible pertes à vide : à vide peu de puissance est dissipée puisque aucune huile ne doit être
pompé pour maintenir la lubrification.
La tension et le courant appliqués au moteur peuvent être changés en utilisant des convertisseurs
électronique de puissance.
Convertisseur
Source Moteur Charge
Statique
Contre
Réaction
Unité de (capteurs)
Commande
commande
La conception des systèmes d'entraînement électrique est une tâche assez difficile. Ceci s'explique
non seulement par la grande diversité des procédés industriels, mais aussi par la nature distincte
et souvent non linéaire des éléments (convertisseurs électroniques de puissance, moteurs
électriques, unités de commande, parties mécaniques) entrant dans leur structure.
La conception d'un entraînement fiable et performant exige une analyse globale du système. Aussi,
les connaissances nécessaires sont issues de domaines assez distincts de l'ingénierie moderne. La
conception des entraînements électriques nécessite souvent une analyse très poussée par le
spécialiste du domaine.
Sources de puissance
• A fréquence et amplitude fixes
• DC : batteries, pille à combustible, photovoltaïque
• AC : Réseau monophasé ou triphasé, aérogénérateur
Convertisseur de puissance
• Assurer une alimentation en puissance réglée
• Combinaison de convertisseurs statiques
• diminution des pertes mécaniques présentes dans les variateurs mécaniques (poulies et
courroies, engrenages),
• allongement de la durée de vie des constituants mécaniques des systèmes (moins d'à-coups),
• limitation du bruit,
• économies d'énergie
Unité de commande
• Digitale : immunité contre bruit, configurable, bande passante limitée (en fonction du pas
d’échantillonnage)
- L’environnement et l’emplacement
𝑽
𝑿 La loi de Newton:
𝑭𝒎
𝑑 𝑀V
𝐹𝑚 − 𝐹𝑓 =
𝑭𝒇 𝑑𝑡
La force nette exercée sur le corps (Masse M) est égale à la dérivée de sa quantité de mouvement.
Le mouvement est dans la direction de la force nette.
Pour le mouvement de rotation, la force, la masse et la vitesse rectiligne sont les équivalents de
couple, du moment d'inertie et de la vitesse angulaire (respectivement).
Mouvement de rotation
𝑑 Ω𝑚
𝑻𝒆 , 𝝎𝒎 𝑇𝑒 − 𝑇𝐿 = 𝐽
𝑑𝑡
𝑱
Avec 𝐽 constante,
• T est également connu sous le couple dynamique et il n'existe que pendant les transitoires
(accélération et décélération-freinage).
• Afin d'accélérer dans le sens de la marche, T doit être positif; ce qui signifie que le couple moteur
appliqué doit être supérieur au couple de la charge.
• Afin de ralentir, le couple net doit être négatif ; le couple électrique doit être plus
petit que le couple de charge et le moteur fonctionne en mode freinage (génératrice).
• A Noter que la vitesse est toujours continue. Une discontinuité de vitesse nécessitera,
théoriquement un couple infinie. C'est analogue à la tension et le courant sur un
condensateur dans lequel la discontinuité de la tension n'est pas autorisée car elle
correspond à un condensateur à courant infini.
Avec 𝐽 constante,
𝒅 𝛀𝒎
𝑻𝒆 = 𝑱 + 𝑻𝑳
𝒅𝒕
Plus le couple net (𝑇𝑒 − 𝑇𝐿 ) est élevé, plus rapide est l'accélération.
𝒅𝛀
Si le couple de charge est limité aux frottement: 𝑻𝒆 = 𝑩𝛀 + 𝑱
𝒅𝒕
L'équation ci-dessus simulé sous Simulink donne les courbes de couple, de vitesse et d'angle.
𝒅𝛀 𝒅𝛀
𝛀𝑻𝒆 = 𝛀𝑻𝑳 + 𝛀. 𝑱 𝑷𝒆 = 𝑷𝑳 + 𝛀. 𝑱
𝒅𝒕 Donc 𝒅𝒕
𝒅𝛀
𝑷𝒆 : puissance du moteur 𝑷𝑳 : puissance de charge 𝛀. 𝑱 𝒅𝒕 : variation de l’énergie cinétique
𝒕 𝒕
𝒅𝛀 𝟏 𝟐
𝑾𝒆 = න 𝑷𝒆 𝒅𝒕 = න 𝑷𝑳 + 𝛀. 𝑱 𝒅𝒕 = 𝑾𝑳 + 𝑱𝛀
𝟎 𝟎 𝒅𝒕 𝟐
𝟏 𝟐:
𝟐
𝑱𝛀 énergie cinétique stockée dans les masses tournantes (Analogie avec C et L)
FL Fe
Te, 𝛀
𝛀
r M r
TL
𝑣
𝒅 𝒗
𝑭𝒆 − 𝑭𝑳 = 𝑴 Te = r*Fe, TL = r*FL, v = r*𝛀
𝒅𝒕
𝒅𝛀
𝑻𝒆 − 𝑻𝑳 = 𝒓𝟐 𝑴
𝒅𝒕
r2M : moment d’inertie équivalent de la masse en mouvement rectiligne, dans l’axe des poulies.
❑ Effet d'engrenage
▪ Les moteurs destinés à haute vitesse sont plus petits de taille et poids.
▪ Les moteurs destinés à faible vitesse sont grand de taille.
▪ Afin d'éviter les grosses machines, les applications de faible vitesse utilisent des coupleurs avec les
petits moteurs à haute vitesse.
𝛀 𝛀𝟏
𝛀𝟐 𝑱𝟐
𝑱𝟏
𝑛2 Charge 2, 𝑻𝑳𝟐
𝛀𝟐
Le rapport de transformateur de vitesse 𝒂 =
𝛀𝟏
❑ Effet d'engrenage
❑ Effet d'engrenage
Afin de déterminer le moment d'inertie total d'un ensemble de charge 𝐽𝑖 tournant à 𝜔𝑖 , ramené à
l'arbre du moteur tournant à 𝜔𝑀 , on utilise la conservation de l'énergie cinétique:
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝛀 𝐌 𝛀 𝐌 𝛀𝟏 𝛀𝟐 𝛀𝐧
𝐉′ = 𝐉𝐌 + 𝐉𝟏 + 𝐉𝟐 + ⋯ + 𝐉𝐧
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
𝛀𝟏 𝛀𝟐 𝛀𝐧
𝐉 ′ = 𝐉𝐌 + 𝐉𝟏 𝟐 + 𝐉𝟐 𝟐 + ⋯ + 𝐉𝐧 𝟐
𝛀𝐌 𝛀𝐌 𝛀𝐌
❑ Effet d'engrenage
𝛀𝒎 𝛀𝒎𝟏
Moteur Charge 1,
𝑻𝒆 𝑻𝑳𝟏 𝑛1
𝛀𝒎𝟐 𝑱𝟐
𝑱𝟏
𝑛2 Charge 2,
𝑻𝑳𝟐
𝛀𝒎
Charge
Moteur équivalente,
𝑻𝒆 𝑱𝒆𝒒 = 𝑱𝟏 + 𝑱𝟐 𝒂𝟐𝟐
𝑻𝑳𝒆𝒒
𝑻𝑳𝒆𝒒 = 𝑻𝑳𝟏 + 𝒂𝟐 𝑻𝑳𝟐
𝑱𝒆𝒒 𝛀𝒎𝟐
Avec 𝒂 =
𝛀𝐦𝟏
𝒅𝛀𝒎
𝑻𝒆 − 𝑻𝑳𝒆𝒒 = 𝑱𝒆𝒒
𝒅𝒕
❑ Effet d'engrenage
o Exercice:
Par exemple sur la figure, nous avons un entraînement avec sortie multiple. 𝑱𝟏 , 𝑱𝟐 , 𝑱𝟑 sont les
moments d'inertie des trois lignes d'arbre qui tournent aux vitesses angulaires 𝛀𝟏 , 𝛀𝟐 , 𝛀3 . Sur la
troisième ligne d'arbre, un câble soulevant une masse 𝑴𝟑 s'enroule sur un tambour de diamètre 𝟐𝒓𝟑 .
- Mettre le système suivant en équation. (Négliger le couple des frottements).
𝛀𝟏 , 𝛀𝟐
𝛀𝟑
❑ Effet d'engrenage
o SOLUTION:
La masse soulevée développe un couple résistant 𝑴𝟑 . 𝒈. 𝒓𝟑 . (𝑇 = 𝐹 ∗ 𝑟)
Son moment d'inertie ramené sur l'arbre 3 est 𝑴𝟑 . 𝒓𝟐𝟑
Nous en déduisons le moment d'inertie total ramené sur l'arbre du moteur:
𝛀𝟐𝟐 𝛀𝟐𝟑 𝟐 𝛀 𝟐
𝟑 𝛀𝟐𝟐 𝛀𝟐𝟑
𝐉𝐞𝐪 = 𝐉𝟏 + 𝐉𝟐 + 𝐉𝟑 + 𝑴 𝒓
𝟑 𝟑 ⟹ 𝑱𝒆𝒒 = 𝐉𝟏 + 𝐉𝟐 + 𝐉𝟑 + 𝑴𝟑 𝒓𝟐𝟑
𝛀𝟐𝟏 𝛀𝟐𝟏 𝛀𝟐𝟏 𝛀𝟐𝒎 𝛀𝟐𝟏
𝛀𝟑 𝒅𝛀𝟏
𝑻𝒎 − . 𝑴𝟑 . 𝒈. 𝒓𝟑 = 𝑱𝒆𝒒
𝛀𝟏 𝒅𝒕
synchrone
𝑓𝑠 , 𝑃, 𝑉𝑔 , 𝑅𝑟 DC séparé/ shunt
Couple
Ω DC série
asynchrone
Ω Ω𝑠
▪ Frottement secs: existe dans les roulements engrenages et freins. C’est presque indépendant de la
vitesse (frottements constants) (𝑇𝑠 = 𝑐𝑡𝑒).
▪ Frottements visqueux: existe dans les enroulements lubrifiés en raison du flux laminaire du
lubrifiant. Il est directement proportionnel à la vitesse (𝑇𝑣 = 𝑘Ω).
▪ Frottement de turbulence: se produit en raison du flux de turbulence de l’air ou liquide. Il est
directement proportionnel au carré de vitesse 𝑇𝑡 = 𝑘 ′ Ω2 .
Dans les systèmes d'entraînement pratiques (moteur + charge), toutes les composantes de frottement
décrits ci-dessus existent simultanément. Toutefois, dans la plupart des cas, seulement un ou deux
composants sont dominant. Par exemple, un ventilateur ou une hélice ont généralement le frottement
de turbulence dominant, tandis que dans les usines de papier et machines outils, celui prépondérant
pourrait être le frottement visqueux.
vitesse
𝑇~𝐶 𝑠𝑡𝑒
𝑇~Ω2
𝑇~ Ω
couple
Frottements visqueux
Frottements de turbulence
❑ Exercice
Exprimer l’équation du mouvement du système composé d’un moteur, d’un couple d’inertie,
d’un monte-charge, de frottement sec, de frottement visqueux et d’un ventilateur.
Frottement visqueux
𝛀𝑳
𝑱𝑳
Moteur Ventilateur
Frottement sec
𝛀𝑴 𝑻𝑴 𝑴
❑ Solution:
❑ Solution:
10 t
▪ Le démarrage: le moteur passe de la vitesse nulle jusqu’à sa vitesse établie en un temps prédéfini
et en évitant les points d’intensité.
▪ La variation de vitesse : modification de la vitesse de rotation du moteur par accélération ou
décélération en un temps donné.
▪ La régulation : la fréquence de rotation du moteur est maintenue constante quelles que soient les
fluctuations de la charge (dans des certaines limites).
▪ Le freinage: le moteur passe d’une vitesse établie à une vitesse inferieure (ralentissement) ou à la
vitesse nulle (arrêt) avec maintient en position possible
▪ La récupération d’énergie:
Permet lors d’un ralentissement ou d’un freinage des systèmes de transformer l’énergie mécanique en
une énergie électrique. Dans ce cas, le moteur fonctionne en génératrice et l’énergie peut être soit
dissipée dans des résistances, soit utilisée pour recharger des batteries où encore réinjectée dans le
réseau.
Profil de vitesse
𝒅𝛀
Le système est décrit par: 𝑻𝒆 − 𝑻𝑳 = 𝑩𝜴 + 𝑱 𝒅𝒕
Profil de vitesse
𝑑Ω
𝑇𝑒 = 𝐵Ω + 𝐽 + 𝑇𝐿
𝑑𝑡
100
10 < 𝑡 < 25 𝑚𝑠 𝑇𝑒 = 0.01 6666.7𝑡 − 66.67 + 0.01 + 5 = 71 + 66.67𝑡 𝑁𝑚
0.015
−100
45 < 𝑡 < 60 𝑚𝑠 𝑇𝑒 = 0.01 −6666.7𝑡 + 400 + 0.01 + 5 = −57.67 − 66.67𝑡 𝑁𝑚 (récupération d’énergie)
0.015
100
Profil de vitesse
10 25 45 60 t (ms)
couple
(Nm)
72.67
Profil de couple
71.67
6
5
10 25 45 60 t (ms)
-60.67
-61.67
Les pertes dans les machines contribuent à l'augmentation de température dans la machine. Les
différentes parties de la machine ont des limites de température différentes. L'isolation utilisée
pour les enroulements est d'autant plus importante qu'elle détermine les différentes classes de
machines. Si la température va au-delà de la température admissible, il provoque un arrêt
immédiat (court-circuit dans l'enroulement) ou elle va dégrader la qualité et donc réduire la
durée de vie de l'isolation. Les pertes de puissance admissible sont plus élevés pour les matériaux
qui peuvent résister à une température plus élevée (se traduit par une augmentation des coûts).
des coûts).
Les classes de l'isolant utilisées pour l'enroulement dans les machines électriques sont affichées
dans le tableau suivant.
Classe Température max(°C)
V 90
A 105
E 120
B 130
F 155
H 180
C >180
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Introduction Considérations thermiques
❖ Isolation utilisée dans les enroulements est classée selon la température qu'elle peut supporter.
- Pertes Joule (𝑖 2 𝑅)
• Service continu
• Service intermittent à courte durée
• Service périodique intermittent
• Service continu
Le moteur est chargée en permanence. Bien évidemment le moteur doit avoir une puissance nominale
au moins égale à la charge continue.(Exemples: pompes centrifuges, ventilateurs, convoyeurs, treuil,
papeteries,...)
• Service continu
Δ𝑇
ΔT𝑚𝑎𝑥 𝑃1𝑛Pertes
/𝛼𝐴 dues à la charge continue 𝑷𝟏𝒏 𝑹𝑰𝟐𝒏
𝑃1𝑛 𝚫𝐓𝒎𝒂𝒙 = =
𝜶𝑨 𝜶𝑨
𝜟𝑻𝒎𝒂𝒙 ∝ 𝑹𝑰𝟐𝒏
₋ Dans ce mode de fonctionnement, le moteur est autorisé à être surchargé autant que la température
maximale n'est pas dépassée.
Toutefois, l'application d'une puissance plus élevée que la puissance nominale est conditionnée par le
couple de la machine disponible. Pour les moteurs DC, c'est limitée en raison des étincelles entre balais
et commutateur. Dans la machine à induction, c’est limitée par son couple pull-out (couple limite de
décrochage).
𝑃1𝑠
𝛼𝐴
Δ𝑇
𝑃1𝑛 /𝛼𝐴
ΔT𝑚𝑎𝑥 𝑃
1𝑛
𝛼𝐴
ΔT𝑚𝑎𝑥
𝑡1𝜏 𝜏
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Introduction Considérations thermiques
Le cycle de charge est répété périodiquement. La machine n’a pas le temps de se refroidir jusqu’à
la température ambiante lorsque le prochain cycle de charge est appliqué.
La machine peut être surchargée et le degré de surcharge varie en fonction du cycle de la charge.
Ω
- L’orientation positive de la
𝑇 Ω, 𝑇 vitesse (en avant) est choisie
Ω arbitrairement
Quadrant 3 Quadrant 4
Marche en arrière Freinage de marche arrière
Vitesse
Dans la plupart des cas, le couple au cours du régime transitoire peut être jusqu'a 3 fois le
couple nominal du moteur, pour les servo-moteur il peut être aussi élevée que 8 à 10 fois la
valeur nominale.
• Ce couple élevé momentané est rendu possible grâce à la grande capacité thermique du
moteur avec isolateurs appropriés aux enroulements.
• Le convertisseur qui assure le courant du moteur, doit être capable de supporter cette
condition. Cependant la capacité thermique d’un convertisseur étant petite, le courant ne
peut pas être supérieur à sa valeur nominale même pour un court laps de temps.
Par conséquent, le courant nominal du convertisseur choisi est normalement défini égal au
courant maximal du moteur (qui peut être aussi élevée que 3 fois le courant nominal du
moteur).
• Le moteur doit être protégé contre les surintensités par un dispositif de protection
thermique supplémentaire. Au delà de la vitesse nominale, le couple est limitée par la
puissance maximale autorisée.
▪ Une perturbation dans n'importe quelle partie de l'entrainement aboutira à une vitesse qui
s'écarte de l'état stable. Toutefois, si la vitesse de l’état stable est un point d'équilibre stable, la
vitesse retournera à la vitesse d'équilibre stable. Si au contraire, l’état stable n'est pas un point
d'équilibre stable, la perturbation aura pour résultat la divergence de la vitesse (soit
emballement soit arrêt).
La stabilité d’un entraînement traduit la capacité du système à développer des forces qui
concourent a recouvrer un état stable après une perturbation.
𝑑𝑇𝐿 𝑑𝑇𝑒
− >0
𝑑Ω 𝑑Ω
▪ Soit une déviation de ce point d’équilibre caractérisé par des variation Δ𝑇𝑀 et Δ𝑇𝐿 et ΔΩ
Si on accepte que les variations sont très faibles, on peut considérer les variations de couples
comme fonctions linéaires de la variation de vitesse:
𝑑𝑇𝑀 𝑑𝑇𝐿
Δ𝑇𝑀 = . ΔΩ Δ𝑇𝐿 = . ΔΩ
𝑑Ω 𝑑Ω
Pour que le système soit stable, il faut que le terme transitoire 𝚫𝛀 Tend vers 0 lorsque t tend vers
l'infini.
Donc:
𝒅𝑻𝐿 𝒅𝑻𝑀
− >𝟎
𝒅Ω 𝒅Ω
𝑇 𝑇
𝑇𝑒 𝑇𝐿 𝑇𝐿 𝑇𝑒
ΔΩ ΔΩ
Ω Ω
Exercice:
Un moteur disposant d'une commande adéquate développe un couple exprimé comme suit:
𝑻𝒆 = 𝒂. 𝜴 + 𝒃. Ce moteur entraîne une charge dont le couple est 𝑻𝑳 = 𝒄. 𝜴𝟐 + 𝒅.
a, b, c et d sont des constantes positives. J est le moment d'inertie total du système.
1) Quelle est la relation entre a, b, c et d pour que le moteur et la charge puissent atteindre
un point d’équilibre.
2) Exprimer la vitesse à l’équilibre (point de fonctionnement).
3) Le système est-il stable à cette vitesse.
Solution:
Au point d’équilibre, on a 𝑇𝑒 = 𝑇𝐿
Donc 𝑎. Ω + 𝑏 = 𝑐. Ω² + 𝑑
𝑐. Ω2 − 𝑎. Ω– 𝑏 – 𝑑 = 0
𝒂± 𝒂𝟐 +𝟒𝒄 𝒃−𝒅
𝛀= Δ = 𝒂𝟐 + 𝟒𝒄 𝒃 − 𝒅
𝟐𝒄
Avec le signe (+), la vitesse est positive
𝐚 𝒂𝟐 +𝟒𝒄 𝒃−𝒅
Avec le signe (-), la vitesse est positive si seulement si: >
𝟐𝐜 𝟐𝒄
Donc: 𝐚𝟐 > 𝒂𝟐 + 𝟒𝒄 𝒃 − 𝒅
Donc 𝟒𝒄 𝒃 − 𝒅 < 𝟎
Càd 𝒄<𝟎 contradiction !!!!
𝒅𝑻𝑳 𝒅𝑻𝒆
Ce point d’équilibre est stable si 𝒅𝛀
> 𝒅𝛀
B dF B
dF B
I
E dl
I dl
Utilisation pour la création du mouvement mécanique : moteur électrique – contacteur – disjoncteur - TGV
𝒅𝝓
La force électromotrice induite dans un circuit est proportionnelle à la variation du flux 𝒆=−
𝒅𝒕
dx
dx l = ds
B
dx l = ds l d = B ds = B dx l
d B ds dx
e= = =Bl = Bl v
dt dt dt
On peut induire une tension électrique à l’aide d’un champ magnétique variable
Une machine synchrone est une machine à courant alternatif dont la vitesse de rotation de l’arbre de sortie
est égale à la vitesse de rotation du champ tournant.
Les machines synchrones se représentent par des symboles normalisés affectés de lettres GS ou MS suivant
qu'elles fonctionnent respectivement en alternateur ou en moteur.
GS MS
3~ 3~
Le stator du moteur appelé "inducteur'' est constitué, dans sa carcasse, de bobinages fixes autour du rotor
qui est appelé "induit".
Il se compose d'un noyau feuilleté ayant la forme d'un cylindre vide et comportant des encoches dans
lesquelles sont logés les conducteurs de l'enroulement généralement triphasé.
Le rotor se compose d'un cylindre de tôles poinçonnées à leurs périphéries extérieures pour former les
encoches destinées à recevoir des conducteurs. Il est séparé du stator par un entrefer de faible dimension.
Bobinage inducteur
Rotor massif
stator
Stator
Si le courant change de
signe, le champ change
de signe.
Stator
Les 3 enroulements statoriques créent donc un champ
magnétique tournant ayant la vitesse de rotation Ω𝑠 appelée
vitesse de synchronisme.
𝒇 𝒏𝒔 : vitesse de synchronisme( tr/s ), 𝑓: fréquence du
𝒏𝒔 =
𝒑 réseau ( en Hz ), p: paire de pôles
𝝎 𝛀𝒔 (en rad/s ), 𝜔 : pulsation du réseau, p: paire
𝛀𝒔 = 𝟐𝝅𝒏𝒔 =
𝒑 de pôles
𝒊𝟑
𝒊𝟏
𝒊𝟐
𝑩𝟏
𝒊𝟏 = 𝑰 𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕) ⇒ 𝑩𝟏 = 𝒌 𝒊𝟏 𝐜𝐨𝐬(𝒑𝜽)
𝒊𝟏
𝑩𝟐
𝟐𝝅
𝑩𝟏
𝑩 = 𝑩𝟏 + 𝑩𝟐 = 𝒌 𝒊𝟏 𝒄𝒐𝒔(𝒑𝜽) + 𝒌 𝒊𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒑𝜽 − )
𝒊𝟏 𝟑
𝒊𝟐
𝒊𝟑 𝟐𝝅 𝟒𝝅
𝑩 = 𝑩𝟏 + 𝑩𝟐 + 𝑩𝟑 = 𝒌 𝒊𝟏 𝐜𝐨𝐬(𝒑𝜽) + 𝒌 𝒊𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒑𝜽 − ) + 𝒌 𝒊𝟑 𝐜𝐨𝐬(𝒑𝜽 − )
𝟑 𝟑
𝟑
𝒊𝟏 = 𝒌 𝑰 𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 − 𝒑𝜽) (champ tournant)
𝟐
𝒊𝟐
Théorème de Ferraris, production de champ tournant: Trois bobines produisant au centre un champ
magnétique tournant, lié à ces bobines, à la pulsation des courants.
𝒅𝜽 𝝎
Champ magnétique tournant dans le sens + à la vitesse =
𝒅𝒕 𝒑
𝒊𝟑
𝟑
𝑩 = 𝑩𝟏 + 𝑩𝟐 + 𝑩𝟑 = 𝒌 𝑰 𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 − 𝒑𝜽)
𝟐
𝒊𝟏
𝒊𝟐
Si le bobinage du stator est triphasé, on obtient trois forces électromotrices induites déphasées l’une par
rapport à l’autre d’un angle 2π/3, si le flux magnétique est sinusoïdal, la force électromotrice l’est aussi.
Modèle statique:
• i (t) est le courant de phase circulant dans les enroulements
𝐼 𝑗𝑋𝑠 𝑅𝑠
𝐼𝑒𝑥 statoriques.
• v(t) est la tension simple aux bornes d'un enroulement
• e (t) est la force électromotrice à vide de la machine.
𝑈𝑒𝑥 𝐸 𝑉 • X est la réactance synchrone, R la résistance d'un enroulement
𝐸 = 𝑉 + 𝑅𝑠 𝐼 + 𝑗𝑋𝑠 𝐼 𝐸
𝑗𝑋𝑠 𝐼
𝜃
𝜑 𝜓 𝑉
𝐼 𝑅𝑠 𝐼
- Détermination de 𝑹𝒔 :
À vide:
𝑉𝑐 𝑅𝑠
𝑅𝑠 = 𝑉𝑐
𝐼𝑐
- Détermination de 𝑬𝟎 :
- Détermination de 𝑿𝒔 :
Pertes Pertes
Pertes collectives = 𝑃𝑚0 + 𝑃𝑚𝑎𝑔
mécaniques magnétiques
Puissance électromagnétique 𝑃𝑒𝑚
Puissance
électromagnétique
Y : Rm = 2Rs
𝑅𝑚 2
Pertes joules stator 𝑃𝑗𝑠 = 3 𝐼 = 3𝑅𝑠 𝐽2
Pertes joules
2 Δ : Rm = (2/3) Rs
Pertes joules
rotor stator
2
Pertes joules rotor 𝑃𝐽𝑟 = Pélect rotor = 𝑈𝑒𝑥 𝐼𝑒𝑥 = 𝑟𝐼𝑒𝑥
𝑃 𝑃𝑢
Rendement: 𝜂 = 𝑃𝑢 = 𝑃
𝑎 𝑢 +σ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
Pertes magnétiques :
5
- Un essai à vide avec (𝐼𝑒𝑥 = 4 𝑉𝑛 ):
On peut relever les pertes collectives: 𝑃𝑚é𝑐 + 𝑃𝑚𝑎𝑔 = 𝑃𝑐 = 𝑐𝑡𝑒
𝑃𝑐
𝑃𝑐
𝑃𝑚𝑎𝑔
𝑃𝑚é𝑐
𝑃𝑚é𝑐 𝐼𝑒𝑥
0 5
𝐼𝑒𝑥 = 𝑉𝑛
4
𝐼𝑒𝑥
Si on alimente les enroulements statoriques par un système
triphasé des tensions de pulsation 𝜔 et si on alimente le rotor
par une tension continue, ce dernier se met en rotation à une 𝑈𝑒𝑥 MS
𝑓
vitesse de synchronisme 𝑛𝑠 = 𝑝 𝑉0
Modèle statique:
𝑃 𝐶𝑒𝑚 .Ω 𝐶𝑒𝑚 .Ω
Rendement: 𝜂 = 𝑃𝑢 = =𝐶
𝑎 3.𝑈.𝐼.𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑒𝑚 Ω +σ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
On s'aperçoit que le couple est donc maximal lorsque la fem et le courant soit en phase.
Un bon contrôle du couple lors de la commande d’une machine synchrone passera donc
par un contrôle de l’angle 𝜓.
𝐴𝑀" = 𝑍. 𝐼. sin φ
ce qui donne la puissance active crée ou absorbée:
𝐴𝑀"
𝑄 = 3𝑉.
𝑍
La MS absorbe la puissance active et fournit la puissance La MS absorbe la puissance active et la puissance réactive
réactive au récepteur branché à ces bornes (compensateur depuis le récepteur branché à ces bornes
synchrone) P P
M M
𝑉 A A
𝑉
O O
• Moteur Q
• Moteur
𝑍𝐼 Q
𝐸 𝑍𝐼 𝐸
En mode moteur : la machine synchrone ne peut démarrer directement à pleine tension depuis le réseau de
𝜔
fréquence 50Hz (Car le rotor a une vitesse nulle au démarrage Ω ≠ ).
𝑝
Pour une alimentation directe en 50 Hz, il faudrait donc au préalable amener la charge à la vitesse nominale
par un moteur auxiliaire puis connecter l'alimentation.
Pour les moteurs brushless, la solution consiste à utiliser un onduleur (recréant un système de tension
triphasé de fréquence et d'amplitude voulu). Autrefois, le rotor devait être lancé à la vitesse de
synchronisme par un dispositif tierce et la variation de vitesse était impossible à réaliser.
L’un des grands inconvénients du moteur synchrone est qu’il décroche si l’on dépasse le couple maximum.
Pour cette raison, le moteur synchrone, en pratique, ne peut fonctionner correctement qu'en étant asservi
afin de maintenir en permanence les champs statoriques et rotoriques "en phase".
• Dans un entrainement électrique, la machine fait partie des éléments du circuit de commande.
𝒗𝟏
Stator
𝒗𝟏
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
S
𝐵
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
𝐵
S
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
Stator
𝒗𝟏
Rotor aimant
permanent
S
𝐵
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
𝐵
-
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
Stator
𝒗𝟏
Rotor Electroaimant
𝐵
-
Stator
𝑖1
𝑣1
𝑑
𝑦
𝑧
Avec :
𝑣123 : Tensions instantanées des trois phases statoriques,
𝑣𝑓 : Tension continue d’excitation rotorique,
𝑖𝑆123 : Courants instantanées des trois phases statoriques,
𝑦
𝑖𝑓 : Courant d’excitation du rotor, 𝑧
𝜙s123 : Flux totaux à travers les trois phases statoriques,
Φ𝑓 : Flux à travers le circuit rotorique.
❑ Rotor:
𝒅𝚽𝒇 𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝒗𝒇 = 𝑹𝒇 𝒊𝒇 + 𝚽𝒇 = 𝑳𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇𝒔 𝒊𝒔𝟏 𝒄𝒐𝒔 𝜽 + 𝑴𝒇𝒔 𝒊𝒔𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝜽 − + 𝑴𝒇𝒔 𝒊𝒔𝟑 𝒄𝒐𝒔 𝜽 +
𝒅𝒕 𝟑 𝟑
➢ Le premier terme représente les pertes par effet joule dans l’inducteur.
➢ Le deuxième terme représente la variation par unité de temps de l'énergie magnétique emmagasinée;
➢ Le troisième terme représente la puissance susceptible d'être transmise du stator au rotor, il s'agit
donc de la puissance électromagnétique 𝑃𝑒𝑚 ;
𝑷𝒆𝒎 𝑴𝒔𝒇 𝒅 𝒅 𝟐𝝅 𝒅 𝟐𝝅
𝑻𝒆𝒎 (𝒕) = = 𝒊 (𝒕) 𝐜𝐨𝐬( 𝜽) + 𝒊𝒔𝟐 (𝒕) 𝐜𝐨𝐬( 𝜽 − ) + 𝒊𝒔𝟑 (𝒕) 𝐜𝐨𝐬( 𝜽 + ) . 𝜴 . 𝒊𝒇
𝜴 𝜴 𝒔𝟏 𝒅𝜽 𝒅𝜽 𝟑 𝒅𝜽 𝟑
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝑻𝒆𝒎 𝒕 = −𝑴𝒔𝒇 𝒊𝒇 𝒊𝒔𝟏 (𝒕) 𝒔𝒊𝒏( 𝜽) + 𝒊𝒔𝟐 (𝒕) 𝒔𝒊𝒏( 𝜽 − ) + 𝒊𝒔𝟑 (𝒕) 𝒔𝒊𝒏( 𝜽 + )
𝟑 𝟑
On alimente les enroulements du stator avec trois courants sinusoïdaux de fréquence équilibrés:
2𝜋 2𝜋
𝑖𝑠1 (𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin( 2𝜋𝑓𝑡) 𝑖𝑠2 𝑡 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin( 2𝜋𝑓𝑡 − ) 𝑖𝑠3 𝑡 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin( 2𝜋𝑓𝑡 + )
3 3
𝜃𝑠 = 2𝜋𝑓𝑡
𝟑
𝑻𝒆𝒎 𝒕 = − 𝑴𝒔𝒇 𝑰𝒎𝒂𝒙 𝒊𝒇 𝒄𝒐𝒔(𝜽𝒔 − 𝜽)
𝟐
Il faut donc autopiloté l’angle électrique 𝜃𝒔 (𝒕) par rapport à l’angle mécanique 𝜽(𝒕) pour que le couple
moyen ne soit pas nul. Le couple est constant et max pour 𝜽𝒔 = 𝜽
- Équation mécanique:
Transformée de Park:
Le passage du système triphasé au système diphasé est définit par le système d’équations suivant:
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏
𝐜𝐨𝐬 𝜽 𝐜𝐨𝐬( 𝜽 − ) 𝐜𝐨𝐬( 𝜽 + ) 𝐜𝐨𝐬 𝜽 − 𝐬𝐢𝐧 𝜽
𝟑 𝟑 𝟐
𝟐 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏
𝑷(𝜽) = − 𝐬𝐢𝐧 𝜽 − 𝐬𝐢𝐧( 𝜽 − ) − 𝐬𝐢𝐧( 𝜽 + ) 𝑷(𝜽)−𝟏 = 𝐜𝐨𝐬( 𝜽 − ) − 𝐬𝐢𝐧( 𝜽 − )
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏
𝐜𝐨𝐬( 𝜽 + ) − 𝐬𝐢𝐧( 𝜽 + )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟑 𝟐
𝑑
𝑣𝑠123 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠123 + 𝛷𝑠123
𝑑𝑡
𝒅 −𝟏
𝒅𝜽 𝟎 −𝟏 𝟎 𝟎 −𝟏 𝟎
𝒅 𝑷 𝑷 = 𝟏 𝟎 𝟎 =𝝎 𝟏 𝟎 𝟎
𝑷 −𝟏
𝒗𝒔𝒅𝒒𝟎 = 𝑹𝒔 𝑷 −𝟏
𝒊𝒔𝒅𝒒𝟎 + 𝑷 −𝟏
𝜱𝒔𝒅𝒒𝟎 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝒅𝒕
𝒅 𝒅 −𝟏
𝒗𝒔𝒅𝒒𝟎 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅𝒒𝟎 + 𝜱 + 𝑷 𝑷 𝜱𝒔𝒅𝒒𝟎
𝒅𝒕 𝒔𝒅𝒒𝟎 𝒅𝒕
𝒅 𝟎 −𝟏 𝟎
𝒗𝒔𝒅𝒒𝟎 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅𝒒𝟎 + 𝜱 +𝝎 𝟏 𝟎 𝟎 𝜱𝒔𝒅𝒒𝟎
𝒅𝒕 𝒔𝒅𝒒𝟎
𝟎 𝟎 𝟎
- Équations de tension:
𝑥
𝒅
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒅 + 𝜱𝒔𝒅 − 𝝎𝜱𝒔𝒒
𝒅𝒕
𝒅 𝑑
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒒 + 𝜱𝒔𝒒 + 𝝎𝜱𝒔𝒅
𝒅𝒕
𝒅
𝒗𝒇 = 𝑹𝒇 𝒊𝒇 + 𝜱𝒇
𝒅𝒕
- Équations de flux
𝜱𝒔𝒅 = 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝑴𝒇 𝒊𝒇
𝜱𝒔𝒒 = 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝑦
𝑧
𝜱𝒇 = 𝑳𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇 𝒊𝒔𝒅
𝑞
𝒅𝒊𝒔𝒅 𝒅𝒊𝒇
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 + 𝑴𝒇 − 𝝎𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝜱𝒔𝒅 = 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝑴𝒇 𝒊𝒇
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒒 𝜱𝒔𝒒 = 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎(𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝑴𝒇 𝒊𝒇 ) 𝜱𝒇 = 𝑳𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇 𝒊𝒔𝒅
𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒅 𝒅𝒊𝒇
𝒗𝒇 = 𝑹𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇 + 𝑳𝒇
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅
𝒗 = 𝑹𝒔 𝒊 + 𝑳 𝒊 +𝝎 𝑨 𝒊
𝒅𝒕
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Moteur synchrone (rotor bobiné) Modélisation dans le référentiel tournant ( dq )
La puissance instantanée absorbée par la machine dans le système équilibré représenté par l’expression suivante :
𝟑
𝑷 = 𝒗𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝒗𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝟐
𝟑 𝟐 𝟐 𝒅𝜱𝒔𝒅 𝒅𝜱𝒔𝒒
𝑷= 𝑹 𝒊 + 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝒊𝒔𝒅 + 𝒊𝒔𝒒 + 𝝎(𝜱𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒒 𝒊𝒔𝒅 )
𝟐 𝒔 𝒔𝒅 𝒅𝒕 𝒅𝒕
➢ Pertes joules:
𝟑
𝑷𝒋 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 𝟐 + 𝒊𝒔𝒒 𝟐
𝟐
𝟑 𝒅𝜱𝒅 𝒅𝜱𝒔𝒒
𝑷𝒎𝒂𝒈 = 𝒊𝒔𝒅 + 𝒊𝒔𝒒
𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕
➢ Énergie électromagnétique :
𝟑
𝑷𝒆𝒎 = 𝝎 𝜱𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅
𝟐
𝑷𝒆𝒎 𝟑 𝝎
𝑻𝒆𝒎 = = 𝜱𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅 𝒅𝛀
𝜴 𝟐𝜴 𝑱 = 𝑻𝒆𝒎 − 𝑻𝑳 − 𝒇𝛀
𝒅𝒕
𝜔: pulsation électrique 𝜔 = PΩ
𝟑
⇒ 𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝜱𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅
𝟐
𝑑
𝑣𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑑 + Φ − 𝜔Φ𝑠𝑞
𝑑𝑡 𝑠𝑑
𝑑
𝑑
𝑣𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝑖𝑞 + Φ𝑠𝑞 + 𝜔Φ𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝑑
𝑣𝑓 = 𝑅𝑓 𝑖𝑓 + Φ𝑓
𝑑𝑡
- Équations de flux
Φ𝑠𝑑 = 𝐿𝑑 𝑖𝑠𝑑 + 𝑀𝑓 𝑖𝑓 + Φ𝑓
𝑦
Φ𝑠𝑞 = 𝐿𝑞 𝑖𝑠𝑞 𝑧
Φ𝑓 = 𝐿𝑓 𝑖𝑓 + 𝑀𝑓 𝑖𝑑
𝑞
- Équations de flux
𝑑
𝜱𝒔𝒅 = 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇
𝜱𝒔𝒒 = 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
- Équations de tension:
𝑦
𝒅 𝒅𝒊𝒔𝒅 𝑧
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒔𝒅 − 𝝎𝜱𝒔𝒒 𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 − 𝝎𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝑞
𝒅 𝒅𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝜱𝒔𝒒 + 𝝎𝜱𝒔𝒅 𝒗𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎(𝐋𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 )
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒊𝒔𝒅 𝒊 𝒊
𝒗𝒔𝒅 𝑹𝒔 𝟎 𝟎 𝒊 𝑳𝒅 𝟎 𝟎 𝒅 𝒔𝒅 𝟎 −𝑳𝒒 𝟎 𝒔𝒅
= 𝒔𝒒 + 𝒊𝒔𝒒 + 𝝎 𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒒 𝟎 𝑹𝒔 𝟎 𝟎 𝑳𝒒 𝟎 𝒅𝒕 𝑳𝒅 𝟎 𝟏
𝜱𝒇 𝜱𝒇 𝚽𝒇
- Équations de flux
𝒊
𝜱𝒔𝒅 = 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 𝜱𝒔𝒅 𝑳𝒅 𝟎 𝟏 𝒔𝒅
= 𝒊
𝜱𝒔𝒒 𝟎 𝑳𝒒 𝟎 𝒔𝒒
𝜱𝒔𝒒 = 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝜱𝒇
𝟑 𝟑 𝑥
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝜱𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅 = 𝑷 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 𝒊𝒔𝒒 − 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅
𝟐 𝟐
𝑑
𝟑
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝜱𝒇 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒅 − 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒
𝟐
- Équation mécanique:
𝒅𝛀
𝑱 = 𝑻𝒆𝒎 − 𝑻𝑳 − 𝒇𝛀 𝑦
𝒅𝒕 𝑧
𝑞
1 𝐼𝑠𝑑
𝑉𝑠𝑑 +
+ 𝑅𝑠 + 𝑆. 𝐿𝑑
𝐿𝑞
𝐿𝑑 𝐿𝑑 − 𝐿𝑞
1 𝑇𝑒𝑚 1 Ω
- 𝐼𝑠𝑞 + 3 𝑃 𝜔
𝑉𝑠𝑞 + 𝜙𝑓 + 𝑃 +
- 𝑅𝑠 + 𝑆. 𝐿𝑞 2 - 𝑓 + 𝑆. 𝐽
𝑇𝐿
𝜙𝑓
Schèma structurel du moteur synchrone
La commande vectorielle (commande à flux orienté, Blaschke en 1972) est une commande qui permet de
contrôler avec précision le couple du moteur alternatif (synchrone/asynchrone) indépendamment au flux
magnétique, similaire au contrôle du MCC à excitation séparée .
𝑖 𝑟 𝑅 𝐼
+ 𝑻𝒆𝒎 = 𝒌. 𝝓. 𝑰 = 𝒌′. 𝒊. 𝑰
- Cette méthode se base sur la transformation des variables électriques de la machine vers un référentiel
qui tourne avec le vecteur du flux.
- Par conséquent, ceci permet de contrôler le flux de la machine avec la composante 𝒊𝒅 du courant
statorique. Tandis que, la composante 𝒊𝒒 permet de contrôler le couple électromagnétique correspond
au courant induit de la MCC.
- Pour cela, il faut choisir un système d’axe (d, q) et une loi de commande assurant le découplage entre le
couple et le flux.
❖ Régulation directe:
Le flux est régulé par une contre réaction. Il est donc soit mesuré ou estimé. La pulsation statorique
est évaluée à partir de la vitesse de rotation calculée à partir de la commande.
❖ Régulation indirecte:
Le flux n’est ni mesuré ni estimé. Il est fixé en boucle ouverte. Les courants ou les tensions assurant
l’orientation du flux et le découplage sont évalués à partir d’un modèle de la machine transitoire.
Puisque le principal flux de la MSAP est généré par les aimants du rotor, la solution la plus simple pour une
machine synchrone à aimants permanents est de maintenir le courant statorique en quadrature avec le flux
rotorique (le courant direct 𝑰𝒔𝒅 nul), indiquant un fonctionnement à un flux constant, égal au flux de
l’aimant permanent 𝝓𝒇 .
=0
Φ𝑠𝑑 = 𝐿𝑑 𝑖𝑠𝑑 + Φ𝑓 = Φ𝑓
𝟑
Ce dernier commande le couple électromagnétique (𝑻𝒆𝒎 = 𝟐 𝒑. 𝑰𝒔𝒒 𝝓𝒇 ) ,
qui donne un couple maximal contrôlé par une seule composante du
courant 𝐼𝑠𝑞 pour le réglage de la vitesse via la tension 𝑽𝒔𝒅 .
𝐼 𝑖
𝒊𝒔𝒅
𝒊𝒔𝒂
Découplage 𝒊𝒔𝒃
MCC d -q MAS
𝒊𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒄
𝑻𝒆𝒎 = 𝒌′. 𝑰. 𝒊 𝟑
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷𝜱𝒇 . 𝑰𝒔𝒒
𝟐
Composante Composante Composante Composante
Du couple Du flux Du flux Du couple
Redresseur Onduleur
Filtre
Ω
Moteur
𝑇𝑒𝑚
Sa Sb Sc
Onduleur de Ω
Moteur
tension 𝑇𝑒𝑚
Commande
Vbn
L’objectif principal de l’onduleur de tension consiste à reproduire sur la machine synchrone/asynchrone les
références des tensions simples demandées par les boucles de commande.
Sa Sb Sc
𝑆𝑖 = 1 si 𝐾𝑖 est fermé
ቊ ҧ
𝑆𝑖 = 0 si 𝐾𝑖 est 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡
𝟐 𝟏 𝟏 𝑽𝒅𝒄 𝟏
𝑽𝑨𝑵 = 𝑽𝑨𝑶 − 𝑽𝑩𝑶 − 𝑽𝑪𝑶 𝑽𝑨𝑵 = . 𝟐𝑲𝒂 − 𝑲𝒃 − 𝑲𝒄
𝟑 𝟑 𝟑 𝟐 𝟑
𝟏 𝟐 𝟏 𝑽𝒅𝒄 𝟏
𝑽𝑩𝑵 = − 𝑽𝑨𝑶 + 𝑽𝑩𝑶 − 𝑽𝑪𝑶 𝑽𝑩𝑵 = . −𝑲𝒂 + 𝟐𝑲𝒃 − 𝑲𝒄
𝟑 𝟑 𝟑 𝟐 𝟑
𝟏 𝟏 𝟐 𝑽𝒅𝒄 𝟏
𝑽𝑪𝑵 = − 𝑽𝑨𝑶 − 𝑽𝑩𝑶 + 𝑽𝑪𝑶 𝑽𝑪𝑵 = . −𝑲𝒂 − 𝑲𝒃 + 𝟐𝑲𝒄
𝟑 𝟑 𝟑 𝟐 𝟑
𝑽𝑨𝑵 𝑽𝒅𝒄 𝟏 𝟐 −𝟏 −𝟏 𝑲𝒂
𝑽𝑩𝑵 = . −𝟏 𝟐 −𝟏 𝑲𝒃
𝑽𝑪𝑵 𝟐 𝟑
−𝟏 −𝟏 𝟐 𝑲𝒄
Van
Vbn
Onduleur de Ω
Moteur
tension 𝑇𝑒𝑚
Commande
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Commande vectorielle du MSAP Schéma principe de commande moteur
𝒗𝒔𝒅 𝑻𝒆𝒎
Moteur synchrone
𝒗𝒔𝒒 (MSAP) 𝛀
𝒅𝒊𝒔𝒅 (𝟏)
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 − 𝝎𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎(𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 )
𝒅𝒕 (𝟐)
𝑻𝒆𝒎
𝒗𝒔𝒅
Moteur synchrone
𝒗𝒔𝒒 (MSAP) 𝛀
𝜱𝒇
𝜱𝒇
𝟐
𝑻∗𝒆𝒎 = (𝛀∗ − 𝛀) 𝐂( 𝐬) ∗
𝒊𝒔𝒒 = 𝑻∗𝒆𝒎 . 𝒊𝒔𝒅 ∗ = 𝟎
𝟑. 𝑷. 𝚽𝐟
0
0
0 0
𝟑 𝒅𝒊𝒔𝒅
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝜱𝒇 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅 ∗
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 ∗
− 𝝎∗ 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 ∗
𝟐
0 𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒒 0
𝟑 ∗ ∗
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎 𝐋𝒅 𝒊𝒔𝒅 ∗ + 𝚽𝐟
∗
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷𝜱𝒇 𝒊𝒔𝒒 𝒅𝒕
𝟐
En régime permanent
𝚽𝐟
∗ ∗ 𝟐
𝒊𝒔𝒒 = 𝑻𝒆𝒎
𝟑𝑷𝚽𝐟
𝒗𝒔𝒒 ∗ = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 ∗ + 𝝎∗ 𝚽𝐟
boucle de régulation de
vitesse qui génère la
référence de courant 𝐼𝑞∗
𝒅𝒊𝒔𝒅 𝒅𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 − 𝝎𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎(𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 )
𝒅𝒕 𝒅𝒕
La méthode de compensation statique consiste à introduire des termes, dits fem(s) de compensation
𝑒ǁ𝑑 et 𝑒ǁ𝑞 identiques à ceux responsables du couplage, mais de signes opposés de manière à
supprimer leur influence et donc à séparer les actions mutuelles sur les deux axes d et q.
𝒆 𝒅 = 𝝎𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝒆 𝒒 = −𝝎(𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝜱𝒇 )
On peut alors définir deux nouvelles variables de commande 𝒗𝒅𝟏 et 𝒗𝒒𝟏 telles que:
𝒅𝒊𝒔𝒅
𝒗𝒅𝟏 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅
𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒒𝟏 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒
𝒅𝒕
Les perturbation 𝒆𝒅 et 𝒆𝒒 sont compensées par 𝒆 𝒅 et 𝒆 𝒒 de manière à ce que les fonctions de transfert
équivalentes:
𝒊𝒔𝒅 𝟏
𝒗𝒅𝟏 = (𝑹𝒔 +𝑳𝒅 . 𝑺)𝒊𝒔𝒅 =
𝒗𝒅𝟏 𝑹𝒔 + 𝑳𝒅 . 𝑺
𝒗𝒔𝒅 = 𝒗𝒅𝟏 − 𝒆 𝒅
𝒗𝒔𝒒 = 𝒗𝒒𝟏 − 𝒆 𝒒
Compensation
𝑒ǁ𝑑 𝑒ǁ𝑑
∗
∗ 𝑣𝑑1 𝑣𝑠𝑑 1
𝑖𝑠𝑑 +- 𝐾𝑑 +- ++ 𝑖𝑠𝑑
𝑅𝑠 + 𝑆. 𝐿𝑑
𝑒ǁ𝑞 𝑒ǁ𝑞
∗ 𝑣𝑞1 𝑣𝑠𝑞∗ 1
𝑖𝑠𝑞 +- 𝐾𝑞 +- +
+ 𝑖𝑠𝑞
𝑅𝑠 + 𝑆. 𝐿𝑞
Correction + découplage
Compensation
∗
𝑣𝑠𝑑 𝒌𝒊𝒒 ∗
𝑣𝑠𝑞 𝟏
∗ 𝒌𝒊𝒅 𝟏 𝑖𝑠𝑑 ∗
𝑖𝑠𝑞 𝑖𝑠𝑞
𝑖𝑠𝑑 +- 𝒌𝒑𝒅 + +- 𝒌𝒑𝒒 +
𝑺 𝑹𝒔 + 𝑺. 𝑳𝒅
𝑺 𝑹𝒔 + 𝑺. 𝑳𝒅
1+𝜏𝑑 𝑆 1+𝜏𝑞 𝑆
𝐶 𝑆 𝑑 = 𝑘𝑝𝑑 , 𝜏𝑑 = 𝑘𝑝𝑑 /𝑘𝑖𝑑 𝐶 𝑆 𝑞 = 𝑘𝑝𝑞 , 𝜏𝑞 = 𝑘𝑝𝑞 /𝑘𝑖𝑞
𝜏𝑑 𝑆 𝜏𝑞 𝑆
1 + 𝜏𝑑 𝑆 1/𝑅𝑠 1 + 𝜏𝑞 𝑆 1/𝑅𝑠
𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑆 𝑑 = 𝑘𝑝𝑑 ∗ 𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑠 = 𝑘𝑝𝑞 ∗
𝜏𝑑 𝑆 𝐿 𝑞
𝜏𝑞 𝑆 𝐿𝑞
1 + 𝑑 .𝑆 1 + 𝑅 .𝑆
𝑅𝑠
𝑠
1 + 𝜏𝑑 𝑆 1/𝑅𝑠 𝑘𝑝𝑑 1
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑆)𝑑 = 𝑘𝑝𝑑 ∗ 𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑆)𝑑 = ∗
𝜏𝑑 𝑆 𝐿 𝑅𝑠 𝜏𝑑 𝑆
1 + 𝑅𝑑 . 𝑆
𝑠
𝐿𝑑
𝜏𝑑 =
𝑅𝑠
1 + 𝜏𝑞 𝑆 1/𝑅𝑠 𝑘𝑝𝑞 1
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑠)𝑞 = 𝑘𝑝𝑞 ∗ 𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑆)𝑞 = ∗
𝜏𝑞 𝑆 𝐿𝑞 𝑅𝑠 𝜏𝑞 𝑆
1 + 𝑅 .𝑆
𝑠
𝐿𝑞
𝜏𝑞 =
𝑅𝑠
En boucle fermée, on a :
1 1 1 1 1 1
𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑆 = = = 𝐹𝑇𝐵𝐹(𝑆)𝑞 = = =
𝑑 1 𝜏𝑑 𝑅𝑠 1 𝜏𝑞 𝑅𝑠 1 + 𝜏𝐵𝐹2 . 𝑆
1+ 1+ . 𝑆 1 + 𝜏𝐵𝐹1 . 𝑆 1+
𝐻 𝑠 𝐵𝑂𝑞 1+
𝑘𝑝𝑞
.𝑆
𝐻 𝑠 𝐵𝑂𝑑 𝑘𝑝𝑑
𝑅𝑠 𝜏𝑑 𝑅𝑠 𝑅𝑠 𝐿𝑑 𝑘𝑝𝑑 𝐿𝑑
𝜏𝐵𝐹1 = = ⇒ 𝑘𝑖𝑑 = = ⇒ 𝑘𝑝𝑑 =
𝑘𝑝𝑑 𝑘𝑖𝑑 𝜏𝐵𝐹1 𝑅𝑠 𝑘𝑖𝑑 𝜏𝐵𝐹1
𝑅𝑠 𝜏𝑞 𝑅𝑠 𝑅𝑠 𝐿𝑞 𝑘𝑝𝑞 𝐿𝑞
𝜏𝐵𝐹2 = = ⇒ 𝑘𝑖𝑞 = = ⇒ 𝑘𝑝𝑞 = 𝜏
𝑘𝑝𝑞 𝑘𝑖𝑞 𝜏𝐵𝐹2 𝑅𝑠 𝑘𝑖𝑞 𝐵𝐹2
𝐿𝑑 𝑅𝑠 𝐿𝑑 𝑅𝑠
𝑘𝑝𝑑 = 𝜏 , 𝑘𝑖𝑑 = 𝜏 𝑘𝑝𝑞 = 𝜏 , 𝑘𝑖𝑞 = 𝜏
𝐵𝐹1 𝐵𝐹1 𝐵𝐹2 𝐵𝐹2
3𝐿𝑑 3𝑅𝑠
𝑘𝑝𝑑 = , 𝑘𝑖𝑑 =
𝑡𝑟 𝑡𝑟
3𝐿𝑞 3𝑅𝑠
𝑘𝑝𝑞 = , 𝑘𝑖𝑞 =
𝑡𝑟 𝑡𝑟
𝐼𝑞 𝑻𝒆𝒎 Ω
Ω∗ 𝒌𝒊𝛀 𝑖𝑞∗ +-
𝟏
+- 𝒌𝒑𝛀 + +- 𝑮(𝒔) 𝑲𝒕 𝑱. 𝑺 + 𝒇
𝑺
Le schéma de réglage en cascade retenu nécessite, pour un bon fonctionnement, que la boucle interne soit
plus rapide que la boucle externe est supposée égale à un. Il est clair que le réglage du couple se fera par
l’action sur le courant 𝐼𝑞 . Par conséquent, la sortie du régulateur de la boucle externe (vitesse) constitue la
référence de la boucle interne (courant 𝐼𝑞 ).
𝑖𝑞∗ 𝐼𝑞 𝑖𝑞∗ 𝐼𝑞
+- 𝑮(𝒔) 𝟏
Le schéma bloc de régulation de vitesse peut être représenté par le schéma suivant:
𝑇𝐿
𝑻𝒆𝒎 𝟑
Ω∗ 𝑖𝑞∗ 𝟏 Ω Gain du couple: 𝑵𝒑 = 𝟐 . 𝒑. 𝝓𝒇
+- 𝒌𝒑𝛀 +
𝒌𝒊𝛀
𝑵𝒑 +-
𝑺 𝑱. 𝑺 + 𝒇
𝑘𝑖𝛺 1
GΩBO S = 𝑘𝑝𝛺 + ∗ 𝑁𝑝 ∗
𝑠 𝐽. 𝑠 + 𝑓
𝑖𝑞∗ 𝑻∗𝒆𝒎 Ω
Ω∗ 𝒌𝒊𝛀 +-
𝟏 𝟑
+- 𝒌𝒑𝛀 + 𝑵𝒑 Gain du couple: 𝑵𝒑 = 𝟐 . 𝒑. 𝝓𝒇
𝑺 𝑱. 𝑺 + 𝒇
▪ En boucle fermée:
𝑘𝑖Ω 𝑁𝑝 𝑘𝑝Ω
𝐽 ∗ 1 + 𝑘𝑖Ω 𝑠 𝐾𝜔02
GΩBF S = = 2
𝑓 + 𝑁𝑝 𝑘𝑝Ω 𝑁𝑝 𝑘𝑖Ω 𝑆 + 2𝜉𝜔0 𝑆 + 𝜔02
𝑠2 + 𝐽 𝑠 + 𝐽
Par identification: 𝑘
2
𝑁𝑝 𝑘𝑖Ω 𝟐
𝑱 𝒌
𝑡𝑟 5% . 𝜔0 = 𝑘 ⇒ = 𝒌𝒊𝜴 =
𝑁𝑝 𝑘iΩ 𝑡𝑟 𝐽 𝑵𝒑 𝒕𝒓
𝜔02 = ⇒
𝐽 𝒌
𝟐. 𝑱. 𝝃. 𝒕 − 𝒇
𝑓 + 𝑁𝑝 𝑘𝑝Ω 𝒌𝒑𝛀 = 𝒓
2𝜉𝜔0 = 𝑵𝒑
𝐽
𝒕𝒓(𝟓%) 𝝎𝟎 = 𝒌
𝜉>1
𝜉<1 Système apériodique
Système périodique amorti (pôles réels)
(pôles conjugués)
𝜉 = 0.707
𝜉 = 1 Système critique (pôles double)
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Commande vectorielle du MSAP Correcteur de vitesse
𝝃
𝝃=𝟏 2. 𝐽. 𝜉. 𝜔0 − 𝑓
𝑘𝑝Ω = = 0.1522
3 𝑁𝑝
𝑁𝑝 = 𝑝Φ𝑓 , p = 4, Φ=0.12Wb
2
𝐽 2
f = 1.4e−4 N.s.𝑟𝑎𝑑−1 , J=1.11e−3kg.𝑚2 𝑘𝑖𝛺 =
𝑁𝑝
𝜔0 = 3.8542
𝒌𝒊 𝒌𝒑 𝒔 + 𝒌𝒊 𝟏 + 𝑻𝒊 𝒔 𝒌𝒑
𝑪 𝒔 = 𝒌𝒑 + = = 𝒌𝒑 Avec : 𝑻𝒊 =
𝒌𝒊
𝒔 𝒔 𝑻𝒊 𝒔
𝒌𝒑
• La compensation de pôle permet d’écrire: 𝑇𝑖 𝑠 + 1 = 1 + 0.01𝑠 ⟹ 𝑻𝒊 = = 𝟎. 𝟎𝟏
𝒌𝒊
𝟏+𝟎.𝟎𝟏𝒔 𝟏𝟎 𝟏𝟎 𝒌𝒑
• 𝑭𝑻𝑩𝑶 = 𝒌𝒑 =
𝑻𝒊 𝒔 (𝟏+𝟎.𝟎𝟏𝒔) 𝑻𝒊 𝒔
𝟏𝟎𝒌𝒑 𝟏 𝟏
• 𝑭𝑻𝑩𝑭 = = 𝑻𝒊 =
𝑻𝒊 𝒔+𝟏𝟎𝒌𝒑 𝟏+ 𝒔 𝟏+𝝉𝒔
𝟏𝟎𝒌𝒑
𝑇 𝑇 3∗10−2 𝑘𝑝
D’autre part : 𝑡𝑟(5%) = 3𝜏 = 3 10𝑘𝑖 ⇒ 𝑘𝑝 = 3 10∗𝑡𝑖 = = 0.1 et 𝑘𝑖 = = 10
𝑝 𝑟 10∗3∗10−2 𝑇𝑖
𝟏𝟎𝟎𝟎
D’où : 𝑪 𝒔 = 𝟏𝟎 + 𝒔
Un entraînement électromécanique est asservi selon la boucle classique. Sa fonction de transfert à été
𝟐
déterminé à partir de mesures en boucle ouverte: 𝑭 𝒔 =
𝟏+𝟎.𝟏𝒔
𝑢 +- 𝑪(𝒔) 𝑭(𝒔) 𝑦
correcteur système
𝑪 𝒔 𝑭 𝒔 𝐾
𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒔 = = 𝑯𝒎 (𝒔) 𝐻𝑚 𝑠 =
𝟏+𝑪 𝒔 𝑭(𝒔) 1 2 2𝜉
2 𝑠 +𝜔 𝑠+1
𝜔0 0
𝟏
𝑯𝒎 𝒔 =
𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟑𝒔𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟐𝟕𝒔 + 𝟏
𝟏 𝟏 + 𝟎𝟏𝒔
𝑪 𝒔 = =
𝟏 𝒔(𝟎. 𝟎𝟓𝟒 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟔𝒔)
− 𝟏 𝑭(𝒔)
𝑯𝒎 𝒔
𝒅𝒊𝒔𝒅 𝒅𝒊𝒇
𝒗𝒔𝒅 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒅 + 𝑳𝒅 + 𝑴𝒇 − 𝝎𝚽𝐬𝐪 𝜱𝒔𝒅 = 𝑳𝒅 𝒊𝒔𝒅 + 𝑴𝒇 𝒊𝒇
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝜱𝒔𝒒 = 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒
𝒅𝒊𝒔𝒒
𝒗𝒔𝒒 = 𝑹𝒔 𝒊𝒔𝒒 + 𝑳𝒒 + 𝝎𝚽𝐬𝐝 𝜱𝒇 = 𝑳𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇 𝒊𝒔𝒅
𝒅𝒕
𝒅𝒊𝒔𝒅 𝒅𝒊𝒇
𝒗𝒇 = 𝑹𝒇 𝒊𝒇 + 𝑴𝒇 + 𝑳𝒇
𝒅𝒕 𝒅𝒕
- Couple électromagnétique:
𝟑
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝜱𝒔𝒅 𝒊𝒔𝒒 − 𝜱𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅 𝜔: pulsation électrique 𝜔 = PΩ
𝟐
𝟑
𝑻𝒆𝒎 = 𝑷 𝑴𝒇 𝒊𝒇 𝒊𝒔𝒒 − 𝑳𝒅 − 𝑳𝒒 𝒊𝒔𝒒 𝒊𝒔𝒅
𝟐
𝝎
𝑑𝑖𝑓
𝑖𝑞 - 𝑀𝑓
𝜔Φ𝑠𝑞 −
𝑑𝑡
𝛀#
𝑣𝑑
𝑖𝑓# 𝑣𝑑 ′ 𝑣𝑠𝑎∗
Transformation 𝜽
𝛀 𝑣𝑠𝑏∗
inverse de Park
𝑣𝑞 ′ 𝑣𝑞
𝑖𝑑 𝑃−1 (𝜃)
𝑣𝑠𝑐 ∗
𝑖𝑞
𝝎 Ω 𝝎
𝑖𝑑 𝜔Φ𝑑
𝑖𝑑
𝜽 𝜽 𝜽
𝜽
𝑖𝑓 𝑅𝑓
𝑖𝑓# 𝑖𝑞
𝜽 𝜽 𝜽
𝑣𝑓 𝐿𝑓
𝑖𝑓