Reani PDF
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Définition :
Le concept de « la rééducation médicale », apparait vers les années 50 pour
surveiller les malades menacés de telle défaillance par exemple d’une maladie,
de tous les organes. Il s’y associe souvent une hypercapnie marquée et une acidose
essentiel.
➢ Signe de lutte et battement des ailes du nez : à un stade relativement peu grave,
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➢ A un stade plus grave : torpeur quelquefois coma avec arrêt de la respiration.
On distingue :
mal équilibré).
tuberculeuse).
interstitiel.
- IRA par déficit musculaire on les voit dans les poliomyélites, Guillain barré,
myasthénie.
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L'arrêt cardio-circulatoire ne signifie pas nécessairement la mort de la victime :
en cas de constatation d'un arrêt cardio-circulatoire, il faut sur le champs prévenir
les secours et commencer la réanimation cardio-pulmonaire en attendant les
secours.
2. Troubles de rythme :
Les troubles du rythme cardiaque sont des anomalies de l’activité électrique qui
déclenche et régule l’activité du muscle cardiaque.
Elles se traduisent par un cœur qui bat :
• trop vite : tachycardie, plus de 100 battements par minute,
• trop lentement : bradycardie, moins de 50 battements par minute,
• de façon irrégulière : arythmie.
3. Infarctus de myocarde :
L'insuffisance rénale aiguë est une altération des fonctions des reins, qui
survient brutalement et qui est habituellement réversible.
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Les insuffisances rénales aiguës (IRA) apparaissent brutalement en quelques
heures, en quelques jours ou quelques semaines. Elles se manifestent par une baisse
ou un arrêt de la production des urines : de moins de 500 ml par 24 heures (oligurie)
à moins de 100 ml par 24 heures (anurie). Dans de rares cas, la quantité d'urine
éliminée (diurèse) reste supérieure à 500 ml par 24 heures. Dans ce cas, on parle
d'insuffisance rénale aiguë, mais à diurèse conservée.
L’insuffisance rénale aigüe organique c'est l'insuffisance rénale due à une maladie.
Les principales causes sont :
- Les maladies des tubules (nécrose tubulaire aiguë),
- Les atteintes du tissu interstitiel (néphrite interstitielle aigue),
- Les maladies des glomérules (glomérulonéphrite)
- Les maladies des vaisseaux (néphropathie vasculaire).
Ces lésions peuvent être dues à une intoxication (médicaments, produits iodés),
à une réaction allergique, à une infection, à une maladie immunologique….
• Céphalées.
• Vertiges.
• Sensation de faiblesse musculaire.
• Perte de connaissance.
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• Hyper-réflectivité tendineuse.
• Manifestations psychiatriques, troubles du comportement.
• Troubles visuels, cécité corticale.
• Anomalies de comportement d'un animal domestique.
3. Pseudarthrose suppurée :
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empêchant la nourriture d'entrer dans les poumons), qui s'affaisse en l'absence
de tonus musculaire.
La libération consiste à :
Si l'air ne passe pas lorsque l'on fait les deux premières insufflations (ni le
ventre, ni la poitrine ne se soulèvent quand on souffle), c'est soit que la bascule de
tête est mal faite, soit qu'un corps étranger bouche le passage. Dans un premier
temps, on réessaie en effectuant soigneusement l'élévation du menton. En cas de
nouvel échec, on suppose qu'il y a un corps étranger, il faut alors expulser en
pratiquant des compressions thoraciques (similaires au massage cardiaque
externe) puis inspecter la bouche pour récupérer le corps étranger.
B. La réanimation cardio-vasculaire :
1. Le massage cardiaque :
Les compressions thoraciques assurent une circulation artificielle minimale
efficace et maintiennent un apport en 0² aux organes et tissus, en particulier le
cerveau et le cœur Il faut donc installer le patient en décubitus dorsal (sur le dos)
sur un plan dur afin de comprimer efficacement son thorax.
Compressions verticales de 4 à 5 cm de profondeur au centre de la poitrine et
relâcher totalement le thorax entre chaque compression : Lors de chaque
compression le sang est éjecté cœur (ventricule gauche) via l’aorte vers la
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périphérie, lors de chaque relâchement le sang est aspiré de la périphérie vers le
cœur via la veine cave.
Rythme de 100 compressions/minute.
2. L’entrainement électro-systolique :
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on est choqué en même temps que le patient → pour sortir de cette situation,
on ré-choque car le cœur est arrêté
C. La réanimation rénale :
1. La dialyse péritonéale :
La dialyse péritonéale est un type de dialyse qui a pour objectif d'éliminer les
déchets tels que l'urée, la créatinine, l'excès de potassium ou de liquide que les
reins ne parviennent pas ou plus à épurer du plasma sanguin. Ce traitement médical
est indiqué en cas d'insuffisance rénale chronique terminale.
L’hémodialyse est ce qu’on appelle une méthode de suppléance rénale, c’est à dire
une technique permettant de survivre avec des reins qui ne fonctionnent plus ou
presque. Elle permet dedébarrasser le sang des déchets et de l’eau normalement
éliminés par les reins et réalise ainsi une épuration extra-rénale de l’organisme.
C’est une méthode très efficace qui permet une bonne épuration en quelques
heures et le plus souvent, trois séances d’hémodialyse de 3 à 4 heures par semaine
sont suffisantes pour maintenir unbon état général.
D. L’oxygénothérapie hyperbare :
➢ Vasculaire,
➢ Traumatique,
➢ Toxique,
➢ Ou infectieuse.
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III. Particularité de la prise en charge kinésithérapique d’un
malade bronché :
A. Les techniques de lutte contre l’encombrement broncho-
pulmonaire :
1. Les vibrations :
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✓ Augmentation passive du flux expiratoire: Les pressions manuelles
favorisent la descente des côtes, l'avant-bras du kiné donne l'orientation du
mouvement.
✓ Augmentation active du flux expiratoire:La contention est assurée par les
doigts entre croisé du kiné dont les bras viennent ceinturer le thorax ou
l'abdomen du malade qui essaye d’expirer à glotte ouverte, le thorax du kiné
servant de contre appuie.
✓ La toux : La contention par la main du kiné au niveau de l'abdomen ou du
thorax lorsqu'ils sont douloureux et fragilisés 'de part et d'autre' d'une
incision chirurgicale permettent une toux plus efficace moins douloureuse
moins dangereuse par rapprochement de berges cicatricielles.
➢ Limite d’utilisation : l’utilisation des pressions statiques peut être très limitée
chez tout malade présentant une fragilité osseuse, exemple en gériatre, brulé,
pédiatrie, corticothérapie, chimiothérapie…
➢ Principe : Elle consiste à appliquer sur le thorax ou l'abdomen du sujet une force
expiratoire extérieure dans le but est augmenter la durée et l'intensité de
l'expiration spontanée. Elle doit être réalisée au début du temps expiratoire
du patient, la vitesse et la force expiratoire doivent augmenter du début à la
fin de la manœuvre.
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➢ Technique : elle consiste à effectuer des pressions les mains étant largement
ouvertes sur le thorax ou sur l'abdomen ceci peux être effectué par les sujets
eux même, les mains sont placés au-dessous de la taille, ou par le kiné les mains
sont placés soit symétriquement par rapport au sternum sur les côtes basses
ou hautes soit en opposition sur les faces antérieure et postérieure du thorax
ou latérale.
➢ Intérêts de la technique :
✓ Cette accélération de l’air bronchique expiré créée une turbulence qui
décroche les sécrétions collées sur les parois des bronches. Elle permet aussi
de mobiliser et de faire progresser les sécrétions dans l’arbre bronchique
(des bronches moyennes vers les voies aériennes proximales c’est à dire
proche de la bouche).
✓ Permet de lutter contre les raideurs thoraciques et la sclérose des
intercostaux chez les malades bronchés.
3.3. La toux :
3.3.1. La toux passive :
➢ Principe : il repose sur le remplacement du rôle obstructive de la glotte d’une
part et de la contraction des expirateurs forcés (transverse et abdo) d’autre
part.
➢ Technique : une main exerce une pression digitale sur la trachée pour
remplacer le rôle obstructif de la glotte, l’autre main provoque simultanément
une accélération du flux expiratoire par pression abdomino-thoracique.
➢ Indications :
- Perturbation du reflux de la toux par abolition.
- La non fermeture de la glotte (exp d’origine neurologique IMC).
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sujet. La pression s'effectue la plupart du temps d'avant en arrière sur la
trachée (chez l’enfant) mais il est possible dans certain cas d'effectuer sur le
côté (chez l’adulte).
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➢ Soins de la canule ;
➢ Changement de la canule ;
➢ Signes cliniques de la maladie ;
➢ Bien connaître les appareils de ventilation et d'aspiration ;
➢ La préparation et la stérilisation du matériel ;
➢ La kiné respiratoire avec aspiration dans la canule ;
➢ Une hygiène draconienne.
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✓ Participer à la surveillance attentive des signes de dyspnée ou toute
réaction du malade signalant le besoin de remise sous respiration.
✓ Au début la durée de période de respiration libre sera fractionnée pendant
la journée et l'assistance respiratoire sera maintenue pendant la nuit.
✓ Aucune fatigue susceptible de provoquer à nouveau une décompensation
ventilatoire ne doit se manifester.
➢ Fermeture de la trachéotomie :
Lors des alitements prolongés, les escarres restent un risque permanant, alors
que leur traitement doit être avant tout préventif (exp massage circulatoire,
changement de position, application de Biafine, matelas médical).
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Elles sont dues à une compression sur le plan du lit (sciatique poplité externe,
cubital, …). Il conviendra alors à surveiller tout particulièrement les sujets agités
et inconscients.
5. Les thromboses :
La maladie thrombo-embolique est une très grande cause de mortalité en
réanimation neuro- respiratoire, pour lutter contre les facteurs provoquant on
procède de la manière suivante :
mobilisation des membres est mises en œuvre deux par jour en général, ces
séances sont basées sur la mobilisation qui ne doivent en aucun cas s’effectuer
contre résistance.
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➢ La mise en fauteuil après la verticalisation et en absence de thrombophlébite
complète.
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La kinésithérapie est aussi la sensibilisation, l'éducation du patient à la
surveillance et prévention des troubles cutanés complications redoutable du
traumatisés médullaire, et troubles orthopédiques. Il s’agit d'une période
critique pour le traumatisé, compromettant sérieusement le pronostic vitale et
nécessitant une surveillance médicale constante.
Buts
• Prévenir les complications liées a l'alitement :
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