Activité 4.2 Etude Des Cas 3
Activité 4.2 Etude Des Cas 3
Activité 4.2 Etude Des Cas 3
2 2020
3. Vous avez prévu de contrôler le cycle « stocks ». Lors de la planification de la mission d’audit
relative aux comptes de l’exercice N, vous avez fixé des seuils de signification à 5 % du résultat et 2
% de la valeur des stocks au bilan. Définissez la notion de « seuil de signification ». Quand et
comment le commissaire aux comptes utilise-t-il le seuil de signification ? Les seuils de
signification vous paraissent-ils pertinents ?
Plan de mission
Vous êtes commissaire aux comptes de la société anonyme BATIMAT (suite des cas Batimat bis et ter) et vous
préparez le plan de mission pour le contrôle des comptes annuels de l’exercice clos le 31.12.N
À l’aide des informations présentées dans les exercices précédents sur la société anonyme BATIMAT,
complétez le plan de mission dont la structure est fournie en annexe
ANNEXE – Plan de mission
I – NATURE DE LA MISSION
II – CONNAISSANCE GÉNÉRALE DE L’ENTITÉ
III – CHIFFRES-CLÉS
Barème :
– Total Bilan :
– Total produits d’exploitation :
– Total produits financiers :
Base Barème :
Fourchette de temps :
Budget N en heures :
« Les réclamations clients sont reçues et traitées par le service commercial. Après analyse de la demande, le service
adresse éventuellement des avoirs aux clients. Lorsque les demandes ne sont pas justifiées, les réclamations sont
classées par le service commercial. Le service comptable reçoit la copie des avoirs et procède à l’enregistrement.
Les avoirs sont remboursés par le service comptable ».
1. Le commissaire aux comptes peut-il utiliser les procédures analytiques lors du contrôle des
comptes ?
2. Présentez votre analyse chiffrée des constations effectuées.
3. Présentez dans un tableau les risques d’anomalies comptables associés et quelques contrôles
substantifs adaptés.
Vous avez été nommé, il y a 2 mois, réviseur comptable de la Société ATSUKAYA S.A., société spécialisée dans la
vente de motocyclettes, importées d’Asie, vendues sous le même nom.
Cette firme, qui distribue toute une gamme de motos de 50 à 1 200 cm3 parmi un grand nombre de revendeurs,
réalise un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros.
Elle n’assure aucune fabrication, le montage s’effectuant directement dans le pays de la société mère. Désirant mieux
connaître cette société, vous décidez d’examiner en tout premier lieu son circuit administratif principal : la vente-
facturation.
Vous chargez donc un de vos meilleurs collaborateurs de cette tâche en lui demandant :
–d’établir un flow chart de ce cycle en le vérifiant par un test de conformité ;
–de compléter ce flow chart en remplissant le questionnaire de contrôle interne que vous lui remettez.
Le 18 mars N, votre collaborateur vous remet ce diagramme et ce questionnaire, en précisant que, pour des raisons
personnelles, il est dans l’obligation de s’absenter pendant une semaine.
Le flow chart a été entièrement établi et testé. Il reste à compléter le questionnaire de contrôle interne, sur la base de
ce diagramme et à relever les forces et les faiblesses du système de vente de cette société.
Vous étant engagé, vis-à-vis de la Direction Générale de cette société, pour finir ce travail rapidement, vous décidez
de poursuivre vous-même cette mission en :
ANNEXES :
- Annexe 1 : Diagrammes de circulation des documents (flow chart) du processus clients-ventes
- Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne sur le processus ventes-facturations
(flow chart) du processus Clients-Ventes
En complément de la mission récurrente qui le lie à la société, il a été demandé à votre cabinet d’effectuer
l’évaluation du montant du détournement de fonds et l’impact sur les états comptables.
La direction financière d’IMOSEM a consulté votre cabinet pour définir les limites de la mission et le budget y
afférent.
La société a pour activité l’aménagement, la construction et la gestion locative, elle a subi de plein fouet les difficultés
du secteur immobilier.
Un contrôle fiscal difficile et un audit de la Caisse des dépôts et consignations ont perturbé le bon déroulement des
travaux comptables durant l’année.
Ces circonstances particulières ont provoqué un ensemble de demandes exceptionnelles au niveau du service
comptable.
Cette situation a occasionné des négligences, tant au niveau des tâches courantes qu’au niveau de l’encadrement.
La réunion de ces éléments et la mise à pied du comptable concerné ont annoncé une période de bilan tendue.
Le service comptable est divisé en quatre secteurs correspondant aux diverses activités de la société.
Le « secteur locatif civil » recoupe l’ensemble de la gestion comptable des encaissements et des décaissements
rattachés à la gestion du parc de logement d’habitation. Les comptes locataires sont gérés par un « service gestion
».
Il effectue les quittancements qui sont interfacés sur le logiciel comptable dans les comptes clients. Il réceptionne les
règlements des locataires.
Le service gestion effectue l’imputation des règlements sur les comptes clients et les comptes de trésorerie sont
mouvementés automatiquement. Le service comptable réceptionne les règlements transmis par la gestion, prépare
les remises bancaires des chèques et des espèces, remet les espèces aux convoyeurs et porte les chèques en
banque.
Les règlements clients sont complétés par le versement des allocations logement versées directement par la CAF.
Le comptable est chargé de l’imputation des versements de la CAF, du lettrage des comptes clients et des
rapprochements bancaires.
Le comptable mis en cause est lui-même locataire de la société. Une collecte de document complète cette prise de
connaissance : textes législatifs et réglementaires applicables à l’activité locative, plan comptable professionnel,
notes de procédure comptables, schémas comptables applicables à l’activité, contrat avec la CAF, contrat de bail
type, manuel de procédures interne, rapport d’audit et du contrôle fiscal...
La prise de connaissance permet d’obtenir une compréhension suffisante des particularités de l’entreprise et, plus
spécialement, des services concernés par l’audit.
Elle prend appui notamment sur :
– les informations obtenues par l’expert-comptable lors de la prise de connaissance de l’environnement,
– l’organisation des services liés au cycle des encaissements clients,
– l’existence des procédures de contrôle interne,
– l’examen analytique des documents de base du contrôle interne.
Et ceci à l’aide :
– d’entretien avec les intervenants,
– des diverses publications internes,
– des rapports précédents de l’expert-comptable.
Les procédures de contrôle interne relatives à la fonction comptable, de manière générale, ont pour but de contrôler :
– que toute l’information arrive et est enregistrée (critère d’exhaustivité),
– que les opérations sont réelles et concernent l’entreprise (critère de réalité et de propriété),
– que les opérations sont régulièrement enregistrées (pour le bon montant, dans la bonne période, et sous la bonne
rubrique) notamment pour assurer la protection des actifs, du patrimoine et des ressources, la fiabilité et la qualité de
l’information financière
Les objectifs de l’audit portant essentiellement sur la chaîne des encaissements clients, seules les procédures
concernant les cycles suivants sont étudiées :
– ventes-clients
– trésorerie-recettes
– banques-caisses
L’analyse a essentiellement pour but de vérifier qu’il existe des procédures permettant de s’assurer que :
– les services rendus sont facturés et enregistrés,
– les créances sont recouvrées avec célérité,
– la séparation des fonctions est suffisante,
– toutes les recettes sont intégralement remises en banque,
– toutes les recettes sont comptabilisées, correctement imputées, totalisées, centralisées,
– tous les mouvements de trésorerie sont correctement comptabilisés,
– la sécurité des fonds est bien assurée.
Cette appréciation permet de repérer les faiblesses dans la conception ou le fonctionnement des procédures pour
ensuite orienter les contrôles sur les activités et sur les traitements pour lesquels l’analyse aurait révélé des risques.
Dans le but de déterminer les points forts et les points faibles du système mis en place, l’analyse s’effectue sous
l’angle des éléments suivants :
– définition des responsabilités et des fonctions,
– procédures écrites et support de l’information,
– preuves appropriées avec pré-numérotation et classement,
– moyens matériels de protection,
– qualification suffisante du personnel,
– supervision des organes de contrôle.
Une démarche en quatre temps est alors appliquée :
– prise de connaissance de l’organisation de la fonction,
– vérification de l’existence des procédures de contrôle interne,
– vérification de l’application des procédures,
– évaluation finale du contrôle interne.
La synthèse des analyses précédentes permet de mettre en évidence les risques de détournements liés à l’activité
encaissements du secteur locatif civil. Ces risques sont plus ou moins maîtrisés par les systèmes de contrôle interne.
En fonction de la confiance obtenue lors de l’appréciation du contrôle interne, le programme de travail est adapté.
Il s’appuie éventuellement sur les traitements mis en place dans le service.
Ce programme de travail doit exposer :
– l’objectif des contrôles,
– la liste des contrôles à effectuer,
– les documents et périodes à contrôler,
– les méthodes utilisées,
– la répartition des tâches et le calendrier.
Les contrôles ont pour but de repérer les anomalies susceptibles de matérialiser les manœuvres frauduleuses et de
collecter les éléments de preuve. Ils permettent de nouveau de vérifier l’application des procédures de contrôles sur
les traitements comptables et de nourrir les propositions d’amélioration du système.
Pour fournir une force probante élevée, les conclusions de ces contrôles doivent être recoupées entre elles.
Les éléments non recoupés sont centralisés en vue de recherches complémentaires.
Les techniques de contrôle utilisées sont essentiellement :
– les examens analytiques,
– les contrôles sur pièces,
– les contrôles arithmétiques,
– les rapprochements et recoupements.
– synthèse de la mission récapitulant les événements importants de la mission et les problèmes rencontrés.
ÓÓ Rapport
1. À l’aide de la typologie des missions d’audit, définir les caractéristiques de cette mission.
2. Quels sont les référentiels de normes qui s’imposent à l’auditeur et encadrent ses interventions ?
3. Quel est le produit audité, objet du contrôle ? Quels sont les critères de qualité qui seront appréciés par
l’auditeur pour fonder son opinion ? En quoi consiste l’examen de l’auditeur dans cette mission ?
4. Quelles sont les étapes principales de cette mission et leurs objectifs ?
5. Quelle peut être l’utilité du seuil de signification dans cette mission ?
6. Quelle peut être l’utilité de l’approche par les risques dans cette mission ?
7. Quel niveau d’assurance donne l’auditeur sur les conclusions apportées ?