Che4889 PDF
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Mémoire
CHEHBOUB Tarek.
Jury:
2007
Remerciement :
Je tiens à exprimer ma sincère amitié a. A. Ikhlef, A. Naceri pour leur aide précieux
leur disponibilité leur encouragement et pour l’ambiance qu’ils ont crée.
Dédicace :
Introduction général 1
1. Introduction. 3
2. le sécheur rotatif. 7
3. modélisation mathématique du sécheur rotatif. 9
3.1. modèle du temps de résidence. 10
3.2. modèle pour le cœfficient de transfert thermique. 13
4. Modèles globaux pour un sécheur rotatif. 15
1. Introduction. 19
2. Le modèle. 19
3. Résultats de simulation. 33
4. Conclusion. 46
1. Introduction. 67
2. Méthodes de contrôle conventionnel pour les sécheurs rotatif industriel. 67
2.1. Contrôle à retour (Feedback control). 67
2.2. Contrôle feedback-Feedforward. 68
2.3. Développement d’un contrôleur flou pour un sécheur rotatif industriel. 72
2.3.1. Conception du contrôleur flou. 72
2.4. Développement d’un contrôleur flou avec un self tuning du facteur de
normalisation. 82
3. Procédure de conception du FLC pour le sécheur rotatif. 86
Conclusion générale 92
Bibliographie. 93
Annexe I : 97
Annexe II : 103
Introduction générale
Introduction générale :
Le séchage rotatif est sans doute une des plus anciennes et plus communes des
opérations unitaires dans les processus industriels.
Les sécheurs rotatifs sont fiables mais ils sont caractérisés par leur faible rendement
sur le plan énergétique, ceci à une grande influence du point de vue financier et écologique.
Le développement d’un système de contrôle pour le sécheur rotatif peut permettre une
utilisation plus efficace du sécheur avec un grand rendement.
Dans l’étude menée dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes consacrés a
établir un modèle du processus de séchage rotatif en vue de concevoir un contrôleur efficace.
Le travail réalisé a dont porté sur la définition d’un modèle dynamique qui décrit le
processus du séchage rotatif, c'est-à-dire définir :- Les principales variables dont on a besoin,
pour réaliser le contrôle.
Introduction générale
Le premier chapitre est une étude théorique sur le phénomène de séchage d’une façon
générale. Une description du sécheur rotatif est également faite ; on définit en particulier les
différentes actions physiques et chimiques qui se présentent dans ce système. Après, on
définit les principes de base de la modélisation mathématique du sécheur rotatif c'est-à-dire :
La fin du chapitre est consacrée à la description des modèles proposés par les différents
chercheurs jusqu'à maintenant.
L’étude réalisée dans le deuxième chapitre montre que le modèle non linéaire, bien
que précis sur la description du processus, reste très complexe a mettre en œuvre. C’est
pourquoi nous avons consacré le troisième chapitre, à l’étude d’un modèle linéaire autour
d’un point de fonctionnement, a paramètre invariant dans le temps et qui peut être utilisé
comme base pour la simulation du séchage du solide dans un sécheur rotatif. La conception de
ce modèle a été faite sur la base de connaissance d’un simulateur de laboratoire publié par
LEENA YLINIEMI [1].
Dans le quatrième chapitre, les différents types de contrôle des sécheurs rotatifs par les
méthodes classiques (PID-FEEDFORWARD) et les méthodes basées sur la logique floue sont
présentées, on explique la grande nécessité de l’utilisation des méthodes de contrôle qui
prennent en considération toutes les contraintes et les perturbations réelles sur le processus ce
qui rend le contrôle plus fiable et plus efficace.
Chapitre I
Généralités sur le
processus de séchage
dans les sécheurs
industriels .
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
1. Introduction :
Le séchage est une opération qui a une grande importance dans les processus industriel de
fabrication lié a des domaines tel que l’agroalimentaire ; les mines ou l’industrie
pharmaceutique.
Le séchage est un processus qui consiste à faire éliminer le liquide contenu dans la matière
solide par évaporation.
- Solide non hygroscopique poreux capillaire comme le sable, les solides écrasés, le Crystal
non hygroscopique, le polymère et les céramiques.
L’évaporation dans les solides non poreux prend place seulement en surface.
Dans cette étude on prend en considération les matières poreuses c'est-à-dire celles qui ont les
spécificités suivantes :
- La matière contient des espaces de pores dans sa structure interne, cet espace est rempli par
le liquide quand le solide est complètement saturé et par l’air si le solide est sec.
Dans la plupart des sécheurs, la chaleur est transférée par plusieurs méthodes mais
chaque sécheur industriel à une méthode de transfert dominante. Dans les sécheurs rotatifs, on
utilise la convection c'est-à-dire que le séchage est le résultat du contact entre l’air chaud et la
matière humide. Même si l’extraction de l’humidité par évaporation de la surface du solide
dans un environnement chaud est essentielle pour le processus du séchage.
Plusieurs travaux ont été réalisés en vue de réaliser un modèle mathématique décrivant
le phénomène de séchage et les mécanismes liés à différents matières. Le mécanisme du
séchage dépend surtout de la structure du solide, d’humidité, la température, la pression dans
les pores du solide.
En général l’humidité dans les solides poreux peut être transportée suivant la théorie
de diffusion, la théorie capillaire, la théorie d’évaporation.
Malgré le nombre des théories qui ont été proposées pour la description du phénomène
de séchage dans des différents solides et pour de différentes conditions de séchage,
l’application de ces théories pour des problèmes réels a rencontré jusqu'à ces dernières
années, beaucoup de difficultés à cause de la complexité du phénomène de séchage et du
manque de résultats expérimentaux qui peuvent confirmer l’efficacité des méthodes proposées
à l’échelle industrielle.
Le phénomène du séchage est décrit par des courbes qui présentent l’humidité dans le
solide ou le taux de séchage comme une fonction du temps. Aussi pour un séchage basé sur la
convection l’évolution du taux d’humidité et du taux de séchage est celle présentée dans la
figure (1.1) et (1.2) :
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
Taux
d'humidité
Temps
Fig1.1 : Courbe de séchage pour un séchage convectif (Strumillo & Kudra 1986)
Période
initiale
II séchage I séchage de
séchage
Chute du taux Taux du séchage constant
de séchage
Taux de
séchage
Humidité du solide
Fig1. 2 : Courbe du taux de séchage pour un séchage Convectif (Strumillo & Kudra 1986)
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
Selon ces figures, un profil de séchage peut être divisé en trois parties : le
préchauffage (période de séchage initiale), une période à taux constant et une période de chute
du taux de séchage, selon les caractéristiques des solides. La courbe A – B illustre le
changement de l'humidité dans le solide avec le temps. Pendant la période initiale de séchage
les températures du solide et de sa surface liquide sont inférieures à la température d'équilibre,
et en conséquence le taux de séchage dans la gamme A - B augmentera jusqu'à ce que la
température de surface atteigne la température correspondant à la ligne B - C. Si la
température du solide humide est plus haute que la température d'équilibre, la période de
séchage initiale suivra la ligne A '- B. La période initiale est habituellement très courte, et
dans la pratique elle est négligée. Le taux de séchage dans la période B - C est constant et égal
à la pente de la ligne B - C. Le contenu d'humidité à l'étape de transition entre le taux constant
et les périodes en chute de taux s'appelle le contenu d'humidité critique Xcr. En ce point
critique, une baisse linéaire dans le contenu d'humidité à lieu et la ligne droite devient une
courbe qui approche asymptotiquement la teneur en humidité d'équilibre du Xeq plein.
2. Le sécheur rotatif
Le sécheur rotatif est l'un des types les plus répandus dans l'industrie. C'est une
coquille cylindrique habituellement construite de tôles en acier, légèrement inclinés, d'en
général 0.3 à 5 m de diamètre, de 5 à 90 m de longueur et de vitesse de rotation de 1 à 5
tr/min. Il est habituellement actionné avec de la pression interne négative pour empêcher
l'échappement de la poussière.
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
Soulèvement
Action
Rebondissement
Cascade
Glissement
Pendant que le sécheur tourne, des solides sont pris par les volets, soulevés pour une
certaine distance autour du tambour et versés par l'air dans un rideau de cascade. La majeure
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
partie du séchage se produit dans cette phase de transport du solide, car les solides sont en
contact étroit avec le gaz. L'action de vol est également partiellement responsable du transport
des solides par le tambour. D’âpres [4] les facteurs intervenant dans la modélisation d’un
sécheur rotatif sont de 3 types :
- Les propriétés physiques des solides, telles que la dimension particulaire, la forme, la
densité et le contenu d'humidité.
- Les caractéristiques du sécheur, telles que le diamètre, la longueur du tambour, la
conception et le nombre de volets de soulèvement.
- Les conditions de fonctionnement, telles que le débit, la température d'alimentation, le
débit et la température d'air de séchage, la pente du cylindre par rapport a l’horizon, la
vitesse de rotation du tambour.
Tous ces facteurs affectent le transfert thermique dans le cylindre, et tous, à part les
températures des solides et de l'air de séchage ; ont un effet sur le chargement et le temps de
passage dans le cylindre. Le H (la quantité de la matière dans le cylindre dans les conditions
de fonctionnement (Kg)) des solides a un grand effet sur le fonctionnement du sécheur, car un
H excessivement bas réduira le taux de production, alors qu’un H trop grand fera rouler la
matière sur le fond du sécheur, faire de sorte que le contenu d'humidité recherché ne soit pas
réalisé et la puissance exigée pour tourner le sécheur est augmentée. Un H de 3-15 % de tout
le volume du tambour, avec des valeurs dans la gamme 8-12 % correspondent à une
satisfaisante [4]. L'efficacité thermique d'un sécheur rotatif dépend de la façon de séchage et
change sur un intervalle de 25 % dans un système d'échauffement indirect à 85 % dans un
tube de vapeur [5].
En général, un processus quelconque peut être décrit par un modèle, qui peut être intuitif,
verbal, causal, qualitatif ou quantitatif. Un modèle mathématique est un exemple de modèle
quantitatif. Il se compose d’équations algébriques, différentielles ou intégrales. L'avantage
principal de ce type de modèle est qu'il peut prévoir le comportement d'un processus sans
expérimentation.
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriel
Les modèles mathématiques des processus chimiques tels que le séchage rotatif sont
basés sur les lois fondamentales de la physique et de la chimie, y compris des équations de
continuité telles que la masse, les équilibres d'énergie et d'élan, les phénomènes de transport,
les descriptions d'équilibre telles que la phase et l'équilibre chimique, les descriptions
cinétiques et les équations d'état. Selon le but recherché, le modèle peut être un modèle brut
du processus global ou un modèle très détaillé de certaines parties du processus.
Bien que beaucoup d’études, aient été faites dans la modélisation des phénomènes de
séchage, trés peu ont concernées directement les sécheurs rotatifs. Ceci est dû au fait que le
séchage rotatif est un processus très complexe, incluant non seulement des phénomènes de
séchage mais également le déplacement des solides pendant le séchage. Dans la plupart des
études on n’a pas de modélisation globale du sécheur mais des propositions concentrées sur le
développement d'une équation de temps de résidence et l’établissement d’un coefficient
volumétrique de transfert thermique. Ceci rendre possible la détermination de la période de
passage des solides et de la charge thermique globale et leur relation aux dimensions et aux
conditions de fonctionnement du sécheur. Ces relations sont la plupart du temps empiriques,
car le temps de résidence et le coefficient de transfert thermique sont des facteurs très
importants dans la conception et la modélisation des sécheurs.
Le modèle global d'un sécheur rotatif se compose de deux modèles subsidiaires, l’un
décrivant le comportement détaillé des solides et l'autre décrivant le tambour. Le premier
inclut les caractéristiques des solides telles que la cinétique de séchage, et le second prévoit le
temps de résidence et le cœfficient de transfert thermique. En combinant ces deux modèles on
obtient un ensemble d'équations mathématiques, dont la résolution simule le séchage des
solides dans un sécheur rotatif.
Les études sur la distribution du temps de séjour des solides dans un sécheur rotatif
[6], [7], [8], ont indiqué que le mouvement des solides peut être traité comme un débit de la
matière, avec un peu de dispersion axiale. Les sécheurs actuels sont manipulés en tant que
mélangeurs idéaux avec un degré de mixage. Par conséquent, il est raisonnable d'employer le
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
Le temps de résidence moyen des solides est défini comme le rapport entre la quantité
de la matière dans le cylindre dans les conditions de fonctionnement dans le cylindre et le
débit d'entrée de la matière, selon l'équation [4] :
H
t = (1.1)
F
La complexité du mouvement des particules dans un sécheur rotatif rend très difficile
la définition d’un modèle de temps de résidence valide pour un grand nombre de situations.
La plupart des études ont été effectuées sur les sécheurs de petite taille, pour des matières
spécifiques et dans des conditions de fonctionnement spécifiques.
Prutton et al. [9] ont été les premiers à publier une étude. Ils ont réussi à établir une
équation empirique du temps de résidence, en se basant sur des données réelles:
kL mvg
t = ± (1.2)
D * n * tan a 60
Ou:
m: est une constante qui dépend des caractéristiques du solide, elle est déterminée
expérimentalement pour chaque type de matière.
A partir de l'étude menée par Friedman Marshall [10] dans lequel les (H) ont été
mesurés pour une grande variété de solides dans un sécheur rotatif, tel que le sable, les
morceaux en bois, le plastique, les granulés et les flocons, et pour différentes conditions de
fonctionnement, Perry et Chilton [11] ont proposés l'équation:
0.23 * L
t = (1.3)
D * n 0.9 * tan a
Plus tard, Saeman et Mitchell [12] ont fait des recherches plus théoriques qui ont
également tenu compte des effets du chargement de tambour et du profil de volet. Ils ont
proposés une équation définissant le temps de résidence sous la forme :
L
t = (1.4)
f ( H ) * D * n * (tan a ± mvg )
Ou:
f (H ) : Représente le facteur de cascade, dont la valeur est de 2 pour les sécheurs légèrement
chargés et p pour les sécheurs fortement chargés ayant de petits volets. On suppose dans la
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
dérivation de cette équation que la dérive horizontale d'une particule de cascade dépend
linéairement de la vitesse de gaz et de la durée la chute.
La base de l'étude du temps de résidence par Schofield et Glikin [13] était que le
mécanisme principal du mouvement des particules dans le tambour est un mouvement de
cascade. Ils ont fait une analyse théorique de ce mouvement et ont obtenu un modèle qui
établit une base théoriquement plus précise pour le calcul du temps de séjour. Cette équation
est de la forme :
L
t= * (temps × de × cascade ) moy (1.5)
(longueur × de × la × cascade ) moy
Différentes équations ont été utilisées pour le calcul du temps de résidence d’un
sécheur a courant d’air direct hypothétique du diamètre extérieur de 2 m, une longueur de 12
m, de vitesse de rotation 5 r/min et d’une pente10 0 par rapport à l’axe horizontal. La
circulation d'air était supposée de 3 m/s. Les résultats obtenus ont montré que l’écart est si
grand que la comparaison soit impossible.
Kamke et Wilson [15] ont développé un modèle pour prévoir le temps de résidence moyen en
un point quelconque, situé le long d'un sécheur avec des volets de suffisance en centre
pendant la phase de chute. Le modèle a été simulé en examinant l'effet de la vitesse d'air, de la
vitesse de rotation de tambour et du diamètre de tambour le temps de résidence.
Ensuite Sherritt et al. [16] a développé un modèle de temps de résidence qui considère
l'écoulement des particules par un cylindre se composant de deux phases: la phase aéroportée
est produite par les volets internes qui soulèvent les solides et commandent leur cascade par le
jet d'air, et la phase dense se situe au fond du tambour. Le taux de support et d'écoulement
axial de particules dans les deux phases est déterminé séparément. Le modèle est plus flexible
que le précédent, parce que le cylindre peut être incliné ou horizontal, avec un débit d’air dans
le sens direct ou inverse du produit, peut avoir des volets de soulèvement de n'importe quel
type et peut être sous chargé ou surchargé.
Les deux modèles de temps de résidence présentés par Duchesne et al.[17] sont basés
sur le modèle d'une série de réservoirs parfaits agissant l'un sur l'autre avec les volumes morts
et sur le modèle modifié de Cholette-Cloutier. Le premier modèle a deux paramètres : le
nombre de réservoirs parfaits et la conductibilité, caractérisant l'écoulement des solides d'un
réservoir au suivant. Le modèle modifié de Cholette-Cloutier tient compte des zones mortes.
Le modèle de temps de résidence a été calibré sur un sécheur industriel, tenant compte de
l'effet des poussoirs et du coefficient de pénétration de l’air dans la matière.
Quoique beaucoup d'études aient été effectuées pour développer une distribution
moyenne du modèle de temps de résidence, le temps de résidence est encore déterminé
expérimentalement dans beaucoup de cas ; les cylindres d'alimentation de la matière sont
arrêtés soudainement, le cylindre est déchargé et le solide pesé. Connaissant le taux d'entrée,
le temps de résidence moyen peut être calculé à partir de l'équation (1.1). Pour de plus grands
cylindres industriels Des techniques de traceur sont employées [18].
Des techniques de traceur radioactif sont également utilisées, elles se basent sur le
comportement d'une particule radioactive, une particule ordinaire de rénovation teinté et
imbibée de cobalt radioactif aqueux 60.
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
Le but est de confirmer l'exactitude des modèles théoriques pendant la durée de cycle
moyenne d'une particule de cascade dans un cylindre rotatif.
Q = U v * Vv * DTln (1.6)
Où
Beaucoup de recherches expérimentales ont été menées pour définir des équations
pour le coefficient volumétrique de transfert thermique [19], [20], [13] et [21]. Les équations
obtenues a partir de ces travaux sont toujours utilisées.
Selon McCormick [20], la plupart des rapports peuvent être réduites à l'équation
(1.7):
Chapitre I Généralités sur le processus de séchage dans les sécheurs industriels
k n
Uv = G (1.7)
D
La valeur de n dépend des propriétés des solides, la géométrie des volets, la vitesse de
rotation et le H du sécheur.
La détermination de la valeur a été basée sur des expériences avec des sécheurs de
petite taille, et elle se situe entre 0.46-0.67, 0.67 étant la valeur la plus utilisée. La corrélation
donne des résultats satisfaisants pour des considérations d'état d'équilibre, mais elle ne reflète
pas le comportement dynamique du taux de transfert thermique dans un sécheur rotatif quand
la vitesse de rotation du sécheur ou des changements du H.
Perry (1963) [22] a proposé l’équation suivante, elle est basée sur des données de
Friedmann et de Marshall [19] :
44 0.16
Uv = G (1.8)
D
U v = 0.52 * G n (1.9)
La première recherche sur la modélisation mathématique globale d'un sécheur rotatif a été
conduite au début des années 60 [24]. Le modèle développé est un modèle statique pour le
séchage rotatif à courant d’air, dans le sens inverse avec les hypothèses :
Thorpe [26] a divisé le tambour en plusieurs parties parfaites et a appliqué des équilibres
de transfert de la chaleur et de la masse à chaque étape. Le temps de séjour a été defini en
accord ave la corrélation de Saeman et de Mitchell [12]. Aucune comparaison entre les profils
simulés et mesurés de la température et d'humidité n'a été faite. Deich et Stals'kii [27] ont
développé un modèle dynamique en considérant que :
Les modèles statiques et dynamiques pour un sécheur rotatif de phosphate développé par
Najim et al [28] sont constitués de quatre équations aux dérivées partielles représentant le
transfert de la chaleur et de la masse. Les résultats obtenus étaient en bon accord avec les
données expérimentales. Les hypothèses de travail sont tout à fait semblables à celle des
études précédentes, à savoir :
Kisakurek [32] a comparé les résultats simulés par un modèle global avec des mesures
expérimentales. En supposant que le séchage des particules de gypse dans un sécheur à
échelle pilote se produit seulement pendant la période où le temps de séchage est en chute. Le
temps de séjour a été modélisé en utilisant l'équation proposée par Schofield et Glikin [13].
Mais la méthode d’estimation du coefficient de transfert thermique n’est pas définie. Platin et
al.[33] ont développé un modèle mathématique pour un sécheur à courant d’air direct et ont
employé une simulation pour prévoir les effets de divers paramètres du système sur le
fonctionnement du sécheur.
Brasil et Seckler [34] ont présenté un modèle pour le séchage des engrais granulaires,
basé sur les équilibres de transfert de la chaleur et de la masse développés par Sharples et
Glikin [35]. Ils ont également tenu compte de l'influence du diamètre de particules sur
l'opération du sécheur, en supposant que le taux de séchage est une fonction du diamètre des
particules. La simulation a montré que le modèle proposé était valide pour la conception d'un
sécheur.
1. Introduction :
Pour assurer une bonne modélisation du processus du séchage c'est-à-dire
établir un modèle qui décrive au mieux le phénomène de séchage dans le sécheur rotatif, il est
préférable de choisir un modèle non linéaire qui tienne compte de toutes les caractéristiques
du processus. Ce modèle non linéaire doit être basé sur la méthode d’analyse discutée par
(KEMP et Oakley) [41], (Kiranoudis) [42] et (Papadakis) [43].
2. Le modèle:
On considère la section élémentaire du sécheur représenté par la figure (2.1).
Chapitre II Modèle non linéaire statique
dQW
ma , Y, Ta , Va DLU
PDWLHUH
ms , X , Ts , U s
dz
. .
ma , Y, Ta ,Va Et ms , X , Ts ,U s sont respectivement le débit d'air, l'humidité absolue, la
température de l'air la vitesse de l’air, le débit de la matière l'humidité de la matière la
température de la matière et la vitesse de déplacement de la matière dans le cylindre.
Chapitre II Modèle non linéaire statique
.
q m s DX
Ts + DTs
Ts
1
SDUWLFXOHV
.
m s (1 + X ) ms (1 + X + DX )
DZ
Le mica absorbe la chaleur de l'air de séchage chaud. La chaleur absorbée par les
particules provoque l'augmentation de sa température et la diminution de son humidité. La
température du solide dans le volume à contrôler, augmente de DTs et son contenu
.
d'humidité diminue de ms DX . DX est une quantité négative puisque, la teneur en humidité
des particules diminue. L'équation d'équilibre thermique s’écrit comme suit:
. .
q = m s [C ps + X * C pl ] * DTs - m s * DX * h fg (2.1)
Avec:
.
ms = Débit de la matière (kg/s).
.
m s = r * A* U s = N * m p * A* U s / A* Dz
(2.2)
= N * m p * U s / Dz
Où
La chaleur absorbée par une particule individuelle ( Q p ) qui tombe par l'air est donnée par :
Q p = h * Ap * (Ta - Ts ) * f (2.3)
Avec:
Ap = Superficie de la particule.
La chaleur absorbée par l'air est identique que celle absorbée par N particules. Par
conséquent:
q = N *Qp (2.4)
Où:
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Q p Dz
+ (DX ´ h fg )
mpU s
DTs = (2.6)
C ps + ( X ´ C pl )
. Psat PY
ms DX = - NKm Ap f ( - ) (2.7)
RTs (Y + 0.62) R1Ta
Avec:
P = Pression atmosphérique.
.
Lorsqu’on remplace ms par son expression, on obtient:
Psat PY fDz
DX = - KmAp ( - )
RTs (Y + 0.62) R1Ta mpU s
(2.8)
4090
Psat = exp(16.7609 - ) (2.9)
Ts + 273
Chapitre II Modèle non linéaire statique
DQW
. .
m a (1 + Y) m a (1 + Y + DY)
q
.
m s DX
.
m s DX = - m a DY
(2.10)
.
. .
- DQw - q = ma (C pa + YCpv )DTa + ma DY * C pv (Ta - Ts )
(2.11)
. .
m s (C ps + XCpl )DTs + ma DY(h fg + C pv (Ta - Ts )) + DQw
- DTa = .
ma (C pa + YCpv )
(2.12)
Ta¢ = Ta + A1 + B1DTs
(2.14)
Ou :
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Et
Ts¢ = Ts + DTs
(2.15)
(2.16)
Où
æ ö 2(Ta - Ts ) + A1 ö
ç C ps + XC pl - Dz hAp ( B1 - 1) ÷DTs = fDz hAp æç ÷ + DXhfg
ç 2m p U s ÷ m pU s è 2 ø
è ø
(2.1
8)
Si on met l’équation (2.18) sous forme implicite avec la conservation du deuxième terme.
æP PY ö fDz
DX = - K m Ap çç sat - ÷÷
è RTs (Y + 0.62) R1Ta ø m pU s
(2.19)
dPsat
Psat (Ts¢) = Psat (Ts ) + DTs
dTs
(2.21)
En remplaçant l’équation (2.21) dans (2.20) et celle la dans (2.18) on obtient l’équation de
DTs :
éæ æ Psat PY ö öù
êçç hAp (Ta - Ts + A1 / 2) - h fg K m Ap çç - ÷÷ ÷ú
÷
êëè è RTs R1Ta (Y + 0.62) ø øúû
DTs =
m pU s hAp ( B1 - 1) h fg K m Ap dPsat
(C ps + XC pl ) - +
fDz 2 2 RTs dTs
(2.22)
Cette équation est celle qui est utilisée pour la modélisation du sécheur.
.
m s = Débit de la matière = 1.12 tons/hr=1.018 Kg/hr=0.2828 Kg/s
X = Humidité absolue de la matière = 0.8 tons d’humidité/ 1.12 tons de matière = 0.7143
.
m a = Débit de l’air de séchage = 45700 lbs/hr = 5.77 Kg/s
CH 4 + 2O 2 CO 2 + 2 H 2 O
Supposons que n1 moles de l’air réagissez avec 1 mole de méthane. L’équation chimique qui
représente cette réaction est :
n 2 Moles de l’eau dans le coté du réactif de cette équation est présent a cause de la valeur
En utilisant cette valeur, le nombre de moles d’humidité présent dans 1 mole d’air est calculé
comme suit :
n 2 ´18
0.01 =
n1 (32 + 3.76 ´ 28)
(2.23)
L’enthalpie de la combustion du méthane est égale a -55496 kJ/kg et du combustible est égale
a -52602.8 Btu/kg.
Le brûleur du sécheur de MOSS produit 5 MMBTU/hr donc il faut une masse de combustible
égale à 95.05 kg/hr.
A partir de l’équation de réaction il est connu que 1 mole de CH 4 réagit avec l’air pour
produire 19.6 moles du O 2 , 2.076 moles de H 2 O et 81.2 moles de N 2 .
Pour une valeur de masse du combustible égale à m f on peut déduire ce qui suit :
Chapitre II Modèle non linéaire statique
.
m a = m f ´ n1 ´ (32 + 3.76 ´ 28) / 16
(2.24)
Le taux d’humidité dans 1 kg de l’air du séchage, après la combustion est donné par :
(2 + n 2 ) ´18
Y=
44 + 32(n - 2) + 3.76n1 ´ 28
(2.25)
[ °
H P = å n e h f + Dh e ]
(2.26)
Ou : n e = nombres de moles.
°
h f = Chaleur de formation.
Dh = Changement à l’enthalpie.
°
Pour se qui est des réactifs on a h f et Dh de N 2 , O 2 et H 2 O sont nuls comme ils le sont à
25 ° C .
Chapitre II Modèle non linéaire statique
°
H R = (h f ) CH 4 = -74873kj / kmol.
(2.27)
° °
H P = (h f + Dh) CO2 + 2(h f + Dh) H 2O + n 2 (Dh) H 2O + (n1 - 2)(Dh) O2 + 3.76n1 (Dh) N2
Donc on a :
H P 2 = 77126 kJ / kmole
Donc on a :
H P 1 = -244335 kJ / kmole
H P2 - H R
Ta = Ta 2 - (Ta 2 - Ta1 )
H P 2 - H P1
(2.28)
=92225 BTU/hr=27 KW
(2.29)
(2.30)
Où :
Nu = Nombre de NUSSELT.
Re = Nombre de Reynolds= Va r a D / m a
Pr = Nombre de Prandalt.
2
h æa ö3
= r * C p çç ÷÷
Km èDø
(2.31)
Ou :
r = Densité de l’air.
D = Coefficient de diffusivité.
3
Ta 2 æ 1 1 ö
D = 435.7 1 1
çç + ÷÷
P (VA 3 + VB 3 ) 2 è MA MB ø
(2.32)
Ou :
D = Coefficient de diffusivité.
Le temps de résidence de la matière dans le sécheur t peut être calculé en utilisant l’équation
suivante [43] :
L( Nt a + d )
t=
Nt a (Up1 + aD d (tan a ) / t a )
(2.33)
Ou :
U s = L /t
(2.34)
U eff = U s / f
(2.35)
La vitesse des particules des solides dans la phase aéroportée est donnée par [43] :
Où :
æ mV t ö
Up1d = 7.45 ´10 - 4 Re 2.2 ç a a2 ÷
çr d ÷
è s p ø
(2.37)
Chapitre II Modèle non linéaire statique
q = La pente du sécheur.
La vitesse des solides dans la phase dense, est donnée par [43]
U p 2 = 2.4 * N * D * tan a
(2.38)
Le modèle contient un paramètre inconnu, f qui est une fraction du temps où chaque
particule de la matière est exposée directement à l’air chaud. Cette fraction peut être estimée
en fonction du diamètre du sécheur et de la vitesse de rotation.
Comme le sécheur a un diamètre de 1.5 mètres, les particules chutent d’une distance moyenne
de 0.9 mètres, le temps exigé pour cela est de 0.43 sec.
Le temps exigé pour soulever les particules à une vitesse de rotation de 5 rpm est de 6.43 sec.
Donc on a :
U s = f *U p1 + (1 - f ) *U p 2
(2.40)
Chapitre II Modèle non linéaire statique
qui donne :
La valeur inférieure f=0.06 parait plus raisonnable et peut nous donner une bonne estimation
des performances du sécheur.
Par conséquence, la valeur de f sous les conditions actuelles est supposées être égales à 0.06.
Dans la partie simulation du modèle on change le débit de l’air pour montrer l’efficacité du
sécheur.
Comme le solide entre dans le sécheur avec un débit constant et comme t a été
augmenté, une grande fraction du volume du sécheur est occupée par le solide. Comme les
particules tombent d’une petite hauteur, la fraction f baisse aussi.
Comme f et U s diminuent, la vitesse efficace U eff est supposée rester constante dans le
cas ou la vitesse de l’air est minimale. Cependant, ceci il n’est pas exactement vrai quand f
ne diminue pas en proportion avec U s . on suppose que f diminue mais avec un taux plus
La supposition que la vitesse efficace U eff reste constante quand la vitesse de l’air diminue,
est conservative donc la réduction de la valeur de U eff va permettre de sécher les solides
d’une façon plus vite.
Chapitre II Modèle non linéaire statique
3. Résultat de simulation :
Le modèle décrit précédemment a été utilisé pour étudier les effets de l'abaissement
du débit d'air de combustion. La température des gaz de combustion entrants, est calculée à
partir du débit connu du carburant et du débit connu d'air de combustion du brûleur. Une
température adiabatique de combustion de 24 ° C est obtenue pour le niveau élevé d'air
excessif, qui est environ 1000%. La température de sortie du gaz d'échappement prévue par le
modèle est de 152 ° C , ce qui est proche de la température mesurée de150 ° C [57].Ceci
confirme que le bilan énergétique global est correct.
Les taux de séchage qui est déduit à partir des équations de transfert de la chaleur et de la
masse sont illustrés dans les graphes ci-dessous. Les résultats montrent qu'aux conditions de
fonctionnement existantes l'eau s’évapore de la matière après un passage de la matière
environ 7 mètres le long de l'axe du sécheur. La longueur du sécheur est de 12 mètres, qui
tiennent compte d'une certaine incertitude de conception.
Le modèle prévoit que la matière immobile séchera en 11 mètres quand le débit de carburant
est réduit de 210 lb/hr à 157 lb/h. Cependant, ceci laisse peu de marge pour l'erreur.
Le modèle est au d’abord testé pour des conditions de fonctionnement courantes de 45.700
lbs/hr d'air et de 210 lbs/hr de carburant. Les profils de la température et de l'humidité obtenus
sont montrés dans les figures suivantes :
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Temperature de la matiere
160
140
120
Tempertaure (deg Celsius)
100
80
60
40
20
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Temperature de lair
250
240
230
220
Tempertaure (deg Celsius)
210
200
190
180
170
160
150
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de la matiere
0.8
0.7
0.6
0.5
Humidité (kg/kg)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Fig2.6:Humidité de la matière
Humidité de l air
0.06
0.055
0.05
0.045
Humidité (kg/kg)
0.04
0.035
0.03
0.025
0.02
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Fig2.7:Humidité de l'air
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Comme indiqué par la figure (2.6), la matière est sèche à une distance d'environ 7 m de
l'entrée au sécheur. La courbe de contenu d'humidité de la matière est presque linéaire. C'est
parce que nous avons supposé que l'humidité se trouve à la surface de la matière et qu’elle
n'est pas absorbée intérieurement. En plus, en raison d’une circulation d'air élevée, la fraction
de l'eau en air n'est pas assez haute pour ralentir le séchage. Ceci explique le profil hydrique
de la matière et l'absence de période où le taux de séchage est en chute.
Le taux d'humidité de l'air augmente jusqu'à ce que toute l'humidité de la matière soit
évaporée figure (2.7). La température de sortie de la matière selon le modèle, est estimée à
être 152 ° C , tandis que la température réelle (industrielle) de sortie de la matière du sécheur
est 140 ° C [57]. La température de l'air de sortie prévue par le modèle est 152 ° C et du sécheur
est 150 ° C . Le modèle prévoit les conditions de fonctionnement réelles du sécheur et il est
raisonnablement précis.
Les différentes figures représentées dans ce qui suit montrent que le produit se sèche à
une longueur de 7m, ce qui implique que la quantité de carburant brûlée peut être réduite.
Dans le programme le carburant brûlé a été réduit jusqu'à ce que le mica ait séché à une
distance de 11m. Ceci est obtenu pour un débit de carburant de 157 kg/hr. Les profils de la
température et d'humidité pour le mica et l'air sont également indiqués.
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Temperature de la matiere
110
100
90
80
Tempertaure (deg Celsius)
70
60
50
40
30
20
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Temperature de lair
200
190
180
170
Tempertaure (deg Celsius)
160
150
140
130
120
110
100
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de la matiere
0.8
0.7
0.6
0.5
Humidité (kg/kg)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de l air
0.055
0.05
0.045
0.04
Humidité (kg/kg)
0.035
0.03
0.025
0.02
0.015
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Quand la quantité du combustible brûlé est réduite de 210 lb/hr à 157 lb/hr et le débit d'air
maintenu à la même valeur (45.700 lb/hr), cela prend un plus de temps pour que le produit
sèche. Dans ce cas, il sèche à 11m de l'entrée au lieu à 7 m dans le cas précédent. La
température de sortie de l'air et de la matière sont prévus pour être 106 ° C . Les caractéristiques
de l'humidité et de la température sont semblables au cas précédent. Ceci confirme que la
quantité du combustible brûlée peut être réduite et le produit peut encore être séché. La
réduction du carburant brûlé augmente l'énergie.
Dans le cas précédent nous avions seulement réduit la quantité de combustible brûlé.
Nous pouvons également réduire la quantité d'air dessiné par les brûleurs d'un pourcentage
d'air excessif l’environ de 1000. Pour le cas suivant la quantité d'air est réduite de 45.700
lbs/hr à 35.700 lbs/hr et la quantité de combustible brûlé est ajustée à 140 lbs/hr. Les profils
de l'humidité et de la température dans ce cas sont celles indiquées par les figures (2.12) à
(2.15) :
Temperature de la matiere
120
110
100
90
Tempertaure (deg Celsius)
80
70
60
50
40
30
20
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Temperature de lair
220
200
180
Tempertaure (deg Celsius)
160
140
120
100
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de la matiere
0.8
0.7
0.6
0.5
Humidité (kg/kg)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de l air
0.065
0.06
0.055
0.05
0.045
Humidité (kg/kg)
0.04
0.035
0.03
0.025
0.02
0.015
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Ces figures montrent que la matière sèche à 7m de l’entrée du sécheur. Les profils de
l’humidité et de la température sont similaires à celles des cas précédents.
Le débit du carburant peut être réduit pour faire sécher la matière à 11.5m au lieu de
7m. Cependant, le modèle est plus conservateur et permet une plus grande marge d’erreur. La
matière qui sèche à 11.5m est un cas limite et pour un débit d'air de 35,700. Le débit du
carburant peut être réduit à 110 lb/hr. Le résultat de température et de l'humidité est montré
dans ce qui suit :
Chapitre II Modèle non linéaire statique
Temperature de la matiere
75
70
65
60
Tempertaure (deg Celsius)
55
50
45
40
35
30
25
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Temperature de lair
200
180
160
Tempertaure (deg Celsius)
140
120
100
80
60
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de la matiere
0.8
0.7
0.6
0.5
Humidité (kg/kg)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
Humidité de l air
0.065
0.06
0.055
0.05
0.045
Humidité (kg/kg)
0.04
0.035
0.03
0.025
0.02
0.015
0 2 4 6 8 10 12 14
Distance de l entrée (m)
La courbe qui montre le taux d’humidité de la matière figure (2.18) est non linéaire et tend
vers un ralenti comme il est prévisible dans le phénomène du séchage.
La période de la baisse du taux d’humidité (taux du séchage) est très importante par rapport
au cas traité antérieurement. La cause de cette baisse est que le nombre de moles d’eau dans
l’air augmente alors la quantité d’air qui sort du sécheur se réduit, ce qui provoque la
réduction du taux de transfert de masses.
L’humidité finale de l’air est inférieure à 6.5% et elle est très petite par rapport à la valeur de
saturation qui est 20%.
Le modèle nous montre que la température de sortie de la matière et de l’air est de 70 ° C pour
un débit d’air égale a 35700 lbs/hr, les conditions de fonctionnement donnent une température
de sortie égale a 152 °C avec un débit d’air égale a 45700 lbs/hr. Ceci montre clairement qu’il
est possible de réduire les pertes.
Pour voir l’efficacité de ce modèle on va faire une comparaison entre les résultats obtenues a
partir du modèle est celles obtenues par 2 autres modèle (Perry)[44] et (Wiliams-
Gardener)[45].
Modèle
modèle Réf [44] Réf [45] modèle Réf [44] Réf [45]
modèle Réf [44] Réf [45] modèle Réf [44] Réf [45]
45700 210
35700 187
25700 167
15700
10700
Pour mieux voir la différence on met ces résultats sous forme de courbes :
Chapitre II Modèle non linéaire statique
160
150
140
debit du combustible(lb/hr)
130
120
110 Modele
Wiliams
Perry
100
90
1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
debit d'air(lb/hr) 4
x 10
220
200
180
debit du combustible(lb/hr)
160
140
Modele
Wiliams
Perry
120
100
1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
debit d'air(lb/hr) 4
x 10
De ces courbes on peut conclure que le modèle de Perry [44] est le plus conservateur, le
modèle que nous avons utilisé se situe entre les deux modèles, et donc peut représenter un bon
compromis.
4. Conclusion :
Le modèle qui simule le séchage dans un sécheur rotatif est développé à l’aide des
équations de transfert de masses et d’énergie.
Il permet de voir comment obtenir le séchage de la matière avec un débit du carburant (gaz) et
d’air inférieur de celui utilisé dans les conditions du fonctionnement, ce qui représente un
grand avantage d’économie d’énergie.
Modèle linéaire
dynamique.
Chapitre III modèle linéaire dynamique
1. Développement d’un modèle dynamique à partir d’un simulateur d’un sécheur :
¶xi (l , t ) ¶x (l , t )
± vi (t ) i = f i( xi , l , t ) (3.1)
¶t ¶l
Ou :
l: Coordonnées axiales
t: Le temps.
Un signe positive pour vi signifie que l’air de séchage circule dans la même direction
que le solide et le signe négative signifie l’inverse.
Les équations aux dérivées partielles définies dans ce qui suit, décrivent le transfert de la
chaleur et de la masse dans les phases solides et gazeuses pour un sécheur à air de séchage
dans la même direction que le solide :
¶X ¶X
+ vs = - Rw (3.2)
¶t ¶l
Chapitre III modèle linéaire dynamique
¶Y ¶Y F
+ vs = Rw s (3.3)
¶t ¶l Fg
¶Ts ¶T U V
Cs + vs C s s = v v (Tg - Ts ) - lRw (3.4)
¶t ¶l Fs
Ou :
Ts : Température du solide
X : L’humidité de la matière
Y : Humidité du gaz
Donc pour simplifier le modèle et le rendre à paramètres fixes ou la dérivée partielle par
rapport à la distance est remplacée par la longueur totale du cylindre.
L’équation de l’humidité de l’air n’est pas incluse dans le modèle général du sécheur car on
ne peut pas mesurer l’humidité dans le sécheur.
séchage dans le sécheur. Ce taux est généralement une fonction non linéaire qui comporte les
caractéristiques du solide et la température de l’air de séchage durant la chute du taux de
séchage, comme cela a été prouvé par plusieurs chercheurs (Van Krevelen & Van Hoftijzer
[49], Sharples et al.[25], Kisakurek [32], Brasil & Seckler [34]).
Dans cette étude, on suppose que le taux de séchage est une fonction linéaire de
l’humidité de la matière, de la température de la matière et de la température de l’air de
séchage autour du point de fonctionnement :
Rw = k1 X s + k2Ts + k3Tg
Si on suppose que les variables changent lentement autour d’un point de fonctionnement et en
utilisant l’approximation de Taylor on aboutit a un modèle linéaire pour le processus qui est
de la forme suivante :
.
x = Ax + Bu (3.9)
y = Cx
Ou :
é Tg ,in ù
êT ú
é X s ,out ù ê s ,in ú é a11 a12 a13 ù
ê ú ê X s ,in ú ê ú
x = ê Ts ,out ú , u=ê ú , A = êa 21 a 22 a 23ú
ê Tg ,out ú ê vs ú êë a 31 a 32 a 33úû
ë û ê Fg ú
ê ú
êë Fs úû
lk1
a 21 = -
Cs
æ U V lk ö
a 22 = -çç 1 vs + v v + 2 ÷÷
L C s Fs C s ø
è
U vVv lk3
a 23 = -
C s Fs C s
lF s
a 31 = - k1
C g Fg
U vVv lF s
a 32 = - k2
C g Fg C g Fg
æ vg U V lF s ö
a 33 = -ç + v v + k3 ÷
ç L C F C g F g ÷ø
è g g
Et
b13 = 1 vs
L
b 22 = 1 vs
L
U vVv
b 26 = - 2
(Tg ,out - Ts ,out )
C s Fs
Chapitre III modèle linéaire dynamique
vg
b31 =
L
U vVv lF s
b35 = (Tg ,out - Ts ,out ) 2
+ 2
( k1 X s ,out + k2Ts ,out + k3Tg ,out )
C g Fg C g Fg
l
b36 = - r (k1 X s ,out + k2Ts ,out + k3Tg ,out )
C g Fg
Les valeurs à l’état d’équilibre sont dénotées par le bar, les valeurs sans le bar représentent un
petit changement de l’état d’équilibre.
Pour une température du solide et de l’air de séchage, on peut avoir différentes valeurs
pour C s et C g . On prend dans ce cas, la valeur moyenne. A titre d’exemple la valeur
moyenne de la capacité thermique de l’air de séchage est 1.01kj / kgK et de la calcite ( CaCO 3
Le coefficient de transfert de chaleur volumétrique est calculé à partir de l’équation (1.8) qui
nous donne une valeur de 0.27 kj / m3 sK . Cette valeur est obtenue à partir des valeurs
Le volume libre dans le cylindre qui permet le passage de l’air de séchage Vv est estimé par
la soustraction entre le volume occupé par le solide et le volume total du cylindre.
Chapitre III modèle linéaire dynamique
Le temps de résidence de la matière dans le sécheur est déterminé expérimentalement par
l’arrêt du débit de la matière et la décharge du cylindre.
Quand le solide est pesé après l’arrêt de l’entrée de la matière, il a été trouvé 26.3kg [1] et
d’après l’équation (1.1) le temps moyen de résidence est égale a 10minutes quand le débit de
la matière est de 0.04kg / s .
L’étude concernant la manière dont le solide sèche peut être basée sur le mécanisme
de transport du liquide ou sur l’effet des conditions extérieures, comme l’humidité, la
température et la vitesse de l’air du séchage. Ceci nous impose d’utiliser la méthode
analytique pour modéliser le phénomène à cause de la complexité qu’on peut l’avoir lors de
l’analyse.
Dans cette étude, nous nous sommes inspirés des expériences de séchage, qui ont été faites
dans un labo de mesure sur un sécheur électrique [1].
Ces expériences sont faites pour différents valeurs d’humidité initiales, à trois niveaux
de température de l’air du séchage. Le taux de séchage mesuré est présenté dans les tableaux
suivants :
0 42.17 1.15
Tableau (3.1) : Taux du séchage pour le calcite pour l’humidité en entrée égale à 1.0m-% et à température du
séchage égale à 453 K
0 41.27 1.08
Tableau (3.2) : Taux du séchage pour le calcite pour l’humidité en entrée égale à 1.0m-% et à température du
séchage égale à 478K
0 41.35 1.14
Tableau (3.3) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale a 1.0m-% et à température du
séchage égale à 493K
Temps du Poids d’échantillon Humidité Humidité Taux du séchage (
séchage(s) (g) évaporée (g) (%) 10 -51 / s )
0 42.81 2.64
Tableau (3.4) : taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale à 2.5m% et a température de
l’air du séchage à 453K
0 40.17 2.42
Tableau (3.5) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale a 2.5m% et à température de
l’air du séchage à 478K
Temps du Poids d’échantillon Humidité Humidité Taux du séchage (
séchage(s) (g) évaporée (g) (%) 10 -51 / s )
0 42.11 2.65
Tableau (3.6) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale à 2.5m% et à température de
l’air du séchage à 493 K
0 43.03 5.18
Tableau (3.7) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale a 5m%et a température de l’air
du séchage à 453K
0 40.19 5.08
Tableau (3.8) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale a 5m%et a température de l’air
du séchage à 478K
0 42.46 5.105
Tableau (3.9) : Taux du séchage pour la calcite pour l’humidité en entrée égale a 5m%et a température de l’air
du séchage à 493K
Les courbes du séchage et du taux du séchage sont celles reproduit par les figures (3.1) à
(3.6):
1.4
Tg=453K
Tg=478K
Tg=493K
1.2
1
humidité du solide(%)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
temps du sechage(s)
2.5
2
humidité de la matiere(%)
1.5
0.5
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
temps du sechage(s)
6
Tg=453K
Tg=478K
Tg=493K
4
humidité de la matiere(%)
0
0 500 1000 1500
temps du sechage(s)
2.6
taux du sechage *10exp(-5)(1/s)
2.4
2.2
1.8
1.6
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
humidité du solides(%)
4.5
Tg=453K
Tg=478K
Tg=493K
4
taux du sechage*10exp(-5)(1/s)
3.5
2.5
1.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
humidité du solides(%)
6
taux du sechage*10exp(-5)(1/s)
1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
humidité du solides(%)
Les courbes du séchage (fig. (3.1)-(3.3)) indiquent que le temps de séchage augmente
avec l’augmentation de l’humidité initiale dans la matière et baisse avec l’augmentation de la
température de l’air de séchage.
Les courbes du taux du séchage (fig. (3.4)-(3.6)) nous indiquent qu’il y a 3 périodes de
séchage :
ü Période de préchauffage.
ü Période ou le taux du séchage est constant.
ü Période de la chute du taux du séchage.
3. Résultat de simulations :
vg 0 .7 m / s Cs 0.84 kj / kgK
vs 4.78 * 10 -3 m / s k1 1 * 10 -31 / s
Fg 0.12kg / m k2 0
Ts ,out 360 K
X s ,in 2 .4 m - %
X s ,out 0.001m - %
Le but de cette simulation est d’examiner l’effet d’un changement des variables d’entrée
et/ou des paramètres du modèle sur les variables de sortie.
C’est a dire déterminer les variables les plus sensibles pour éventuellement les manipuler lors
du contrôle du sécheur rotatif.
L’état d’équilibre est choisi comme état initial pour simuler ce processus.
Pour atteindre ce but, Duchesne a proposé une étude sur la sensibilité des variables de sortie
par rapport aux changements sur les entrées et les paramètres du modèle (Duchesne et al.)
[38].
( y - yref ) yref
J =
( p - p ref ) p ref
Ou :
Le tableau suivant présente l’effet des différentes entrées et paramètres du modèle sur les
variables de sorties :
variables
paramètres
L’analyse de la sensibilité nous a montré que Tg ,in qui a une relation avec le débit du
combustible m f a la plus grande influence sur les variables de sortie, il est donc évident que
On constate également que vs qui a une relation avec le débit de la matière ms , a une
grande influence sur l’humidité de la matière. Ce paramètre peut être choisi comme une
deuxième variable à manipuler.
L’humidité de la matière en entrée est le bruit principal qui influe sur l’humidité en
sortie donc il est important de la mesurer on- line pour réaliser un bon contrôle.
Aussi on peut voir que le changement dans les paramètres n’a pas une grande
influence sur les variables de sortie. A partir de cette analyse on introduit un changement en
échelon pour les principales variables à manipuler ( Tg ,in , vs ) ainsi que dans la principale
0.06
0.05
0.04
Xs,out*100(%)
0.03
0.02
0.01
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
420
410
400
Ts,out(K)
390
380
370
360
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
470
460
Tg,out(K)
450
440
430
420
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
0.03
0.025
0.02
Xs,out(%)
0.015
0.01
0.005
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
410
400
Ts,out(K)
390
380
370
360
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
480
470
460
Tg,out(K)
450
440
430
420
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
0.04
0.035
0.03
Xs,out*100(%)
0.025
0.02
0.015
0.01
0.005
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
Et vs de 4.78 * 10 -3 m / s à 5.98 * 10 -3 m / s
420
410
400
Ts,out(K)
390
380
370
360
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
Et vs de 4.78 * 10 -3 m / s à 5.98 * 10 -3 m / s
480
470
460
Tg,out(K)
450
440
430
420
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
temps(s)
Fig. (3.13) Réponse de Tg ,out à un changement en échelon à X s ,in de 2.2% a 3.6%Et vs de 4.78 * 10 -3 m / s
à 5.98 * 10 -3 m / s
0.6 5 6
Erreur absolue
0 2 7
Erreur absolue
vs , simul 0.2 5 5
Erreur absolue
Tableau (3.12) valeurs théorique et expérimentales des variables de sorties après un changement en échelon
Chapitre IV
Contrôle du sécheur
rotatif.
1. Introduction :
Le temps de retard intervenant dans le processus rendent difficile le contrôle d’un sécheur
rotatif industriel. Les variations accidentelles dans l’humidité initiale, la température et le débit de la
matière entrante, sont en général les raisons des perturbations du processus pour des longues
périodes du temps. Par conséquence le contrôle classique à retour d’état simple est insuffisant pour
garder la variable la plus importante à contrôler, a savoir le taux d’humidité dans sa référence
désirée, avec un taux d’erreur acceptable.
La demande croissante sur l’amélioration de la qualité des produits et la présence des aspects
économiques et environnementaux, a nécessité la recherche de méthodes de contrôle des sécheurs
plus efficaces.
Durant ces dernières années les chercheurs et les industriels se sont beaucoup intéressés aux
systèmes intelligents du contrôle, basés sur la connaissance expérimentale du sécheur. L’intérêt de
ces méthodes est qu’elles assurent une souplesse dans le contrôle du processus même à la présence
des perturbations.
Peu de recherches ont été développées sur le contrôle des sécheurs industriels bien que les
sécheurs sont utilisés dans l’industrie depuis des dizaines d’années. La raison est que la signification
du contrôle d’un sécheur pour améliorer la qualité du produit, n’était pas reconnue ou parce que il
n’y a pas une méthode fiable pour mesurer en continu le taux d’humidité dans la matière. De plus, la
dynamique complexe et la haute non linéarité du processus de séchage a posé des grandes difficultés
dans la modélisation du sécheur.
1- Maintenir le taux d’humidité du produit a une valeur donnée et ce quelque soit les
perturbations dans l’opération de séchage.
2- Maximiser la production avec un taux d’énergie optimal c'est-à-dire minimiser le coût.
3- Eviter le surséchage (overdrying) de la matière. Le sursechage peut augmenter le coût
d’énergie, il peut également avoir des incidences sur les caractéristiques chimiques et
physiques de la matière.
4- Stabiliser le système.
Combustible m f [50] :
(4.1)
e(k) + U(k)
+
Référence Processus
- +
1/z
Mesure
Ou :
u (t ) : Sortie du contrôleur.
K p : Gain proportionnel.
Ti : Temps d’intégration.
ì DT ü
Du ( k ) = K p íe( k ) - e( k - 1) + e( k ) ý (4.2)
î Ti þ
Ou :
Le contrôle à retour (feedback control) est utilisé comme une base pour détecter les performances
des méthodes de contrôle sophistiquées.
Dans le but d’améliorer le contrôle des sécheurs rotatifs, on doit éliminer l’effet des perturbations
sur les entrées du processus avant leur apparition sur les variables de sortie.
Ceci peut être réalisé, en utilisant une approche prédictive comme le « feedforward control ».
Le contrôleur Feedforward exige un modèle capable de calculer le changement qu’on doit faire sur
les variables d’entrée lors l’apparition des perturbations.
L’élément Feedback dans cette structure, a pour but de corriger l’action produite par le contrôleur
Feedforward.
Tg ,out
+ - Tcc
ref
u3 Tcc
+ +
Tcc PI-3
+ ref
Pcylindre
+
ncylindre . X-1
ms
-
.
X s ,out u4 + ref
ms
PI-4
Cette stratégie inclue des boucles de contrôle pour le débit du combustible (PI-1, PI-5), le temps de
résidence (vitesse de rotation du cylindre) (PI-2), le débit de l'air de séchage
Les paramètres des contrôleurs P et PI sont déterminés expérimentalement en simulant les réponses
indicielles du système en boucle ouverte.
DH f = DH s + DH air + F (4.4)
Ou:
Pour s’assurer que cette correction prend sa place dans le bon sens dans toutes les situations.
.
DH fd = m s ( X ref s ,out - X s ,out ){C s (Tg ,out - Tref ) + l } (4.5)
DH = K ff DH ff + K fb DH fb (4.6)
Ou:
K ff : Coefficient qui corrige les incertitudes dans le modèle et dans les mesures.
DH fb : Variable d'erreur.
Si notre but est de sécher le produit jusqu’à un taux d'humidité égale a zéro, un des objectifs
élémentaire du contrôle du sécheur c'est d'éviter le surséchage. Pour ça, il est important de faire une
supervision de la température du solide et de l'air de séchage dans le système de contrôle.
Quand la température de l'air de séchage est en maximum, on augmente le débit de l'air secondaire,
si ce n'est pas suffisant on réduit le débit du produit.
Quand la température du solide est au maximum, la valeur de référence du débit du carburant est
réduite.
Dans notre cas, le contrôle du temps de résidence est implanté dans le contrôle feedback
Feedforward et la vitesse de rotation du cylindre est utilisée comme une entrée auxiliaire à
manipuler.
Le modèle pour déterminer la valeur de référence pour le temps de résidence du solide est calculé à
partir de l'équation suivante:
ref
( X s ,in - X ref s ,out ) .
t = .
* ms (4.8)
K vTs ,out m f
Ou:
Comme les méthodes de contrôle classiques ne sont pas fiables avec les processus industriels
complexes, la logique floue est une très bonne approche pour améliorer le contrôle du système, la
figure suivante montre bien ce qu’on veut dire :
Complexité
du système
Connaissance du
FLC système par
l’opérateur
Multiplicité des
objectifs de
performances
- Le fuzzificateur.
- La logique de décision.
- Le defuzzificateur.
Base de connaissance
-base de données
-règles floues
Interface de
Interface de
deffuzification
fuzzification
Logique de
décision
Fuzzy Fuzzy
Processus
Sortie du Non fuzzy
processus
L’interface de fuzzification reçoit les mesures des variables d’entrées en temps réel et les
transforme par l’intermédiaire des fonctions d’appartenance en des valeurs floues qui varient dans
des univers de discours bien déterminés.
Chaque entrée a au mois une valeur linguistique ou étiquette dans l’ensemble flou et chaque
fonction d’appartenance détermine l’intervalle de chaque étiquette.
La base de connaissance inclue une base de données qui fournit des définitions nécessaires
comme le type des fonctions d’appartenance et une base de règles qui nous aide à caractériser le
contrôle.
La logique de décision nous aide à choisir les règles à utiliser pour la vérification.
Finalement, le defuzzificateur des valeurs non fuzzy pour les sorties du contrôleur. La
méthode de deffuzification la plus utilisée est la méthode du centre de gravité.
Pour obtenir un bon contrôle, on utilise la méthode de contrôle proposé par Manikopoulous et al
[51] qui est appliquée pour la conception d’un contrôleur FLC pour le sécheur rotatif.
Le système de contrôle Feedback Feedforward améliore un peu les performances du contrôle, mais
il est très difficile à résoudre a cause de la difficulté qu’on rencontre dans la conception du modèle
pour le contrôleur Feedforward.
On peut utiliser un FLC d’une façon directe ou l’intégrer dans un contrôleur hybride qui
contient par exemple un PID.
Simulation :
Dek mf
ref
X s ,out X s ,out
FLC Processus
+ ek
Dms
X s ,out -
Entrées :
Sorties :
Contrôle du
dek
débit du
ref carburant
Dek ms ,k
D ms , k
+
FLC +
X s ,out
ref ek Contrôleur
+ Processus
PI
-
-
-
X s ,out ms ,k -1
ref
ms , k Contrôle du
débit de la
matière
Entrée :
Sorties :
Fig. (4.7) structure du contrôle hybride FLC/PI utilisé dans l’étude expérimentale proposée dans la référence [1]
Entrées :
Sortie :
Ou :
ref
ek = X s ,out - X s ,out (4.9)
k -1
Et dek = å ei (4.10)
i =1
Pour la fuzzification, les entrées et les sorties du FLC sont divisées par les classes floues suivantes :
Z: zéro.
PP : positive petit.
P : petit.
PG : positive grand.
B : bas.
M : moyen
H : haut.
TP : très petit.
P : petit.
G : grand.
TG : très grand.
Pour le type des fonctions d’appartenance, les auteurs utilisent la forme trapézoïdale et la forme
triangulaire. Et pour la fuzzification ils utilisent la méthode de MIN-MAX.
Il est préférable de choisir une petite base de règles pour le FLC, et cela afin de faciliter la
procédure de réglage, et spécialement quand on veut rendre effectif la première solution floue pour
une application (VON ALTROCK) [52].
Dans cette étude, un choix similaire pour garder le nombre des fonctions d’appartenance
dans la plue réduite des valeurs. Les règles de base qui définissent le contrôle du processus sont les
suivantes :
*Cas simulation :
Pour le FLC direct :
Si entrée1 est {PG , P , PP , PTP , Z , NTP, NP , N , NG} et entrée2 est {P , Z , N } alors sortie1 est
{H , M , B} .
Si entrée1 est {PG , G , Z , N , NG} et entrée2 est {P , Z , N } et entrée3 est {G , Z , P } alors sortie1 est
{H , M , B} et sortie2 est {G , Z , P } .
Si entrée1 est {P , Z , N } et entrée2 est {H , M , B} et entrée3 est {H , BONNE, B} alors la sortie est
{TG, G , Z , P , TP}.
Âpres étude expérimentale on constate qu’on peut définir 27 règles de contrôle sont définis
Tableau (4.1) : Les règles de base pour le contrôleur hybride défini dans la figure (4.7)
Pour le contrôleur hybride qui est décrit dans la figure (4.7), l’humidité du produit en entrée
et en sortie doivent être mesurées on-line en utilisant des capteurs d’humidité.
N Z P B M H
d’appartenance
Degrés
d’appartenance
Degrés
1 1
B Bonne H
TP P Z G TG
1
1
d’appartenance
Degrés
d’appartenance
Degrés
308 388 408 428 508 -10 -6.6 -3.3 0 3.3 6.6 10
Température de l’air de Changement dans le débit du
séchage a l’entrée [K] carburant [Kg/h]
La méthode du centre de gravité est la plus utilisée dans le contrôle flou. Elle est utilisée pour
transformer les valeurs floues en des valeurs numériques, pour contrôler la vanne motorisée qui
actionne le débit du carburant et la vitesse de rotation de la vis de transport qui est corréler avec le
débit du produit.
Etape 6 : Simulation :
Le système de contrôle a été réalisé avec SIMULINK et le contrôleur flou avec MATLAB FUZZY LOGIC
TOOLBOX.
**Tuning du FLC :
L’objectif du tuning c’est d’obtenir une réponse sans dépassement sans oscillation et avec
une erreur négligeable à l’état d’équilibre.
Le tuning du FLC est basé sur la modification des paramètres de conception, ISOMURU [53] a défini le
tuning comme suit :
Décrit la normalisation des entrées et la dénormalisation des sorties qui correspondent aux
cœfficients proportionnels dans le contrôleur. Ces facteurs ont une grande influence sur la
dynamique du système en boucle fermée c'est-à-dire le temps de montée, l’amplitude des
oscillations, le dépassement etc.
Le nombre des règles de contrôle le poids assigné à n’importe quelle règle peuvent être modifié.
Les paramètres de conception du FLC peuvent être régler on-line ou off line. Les principes de base de
chaque méthode sont présentés dans les figures (4.9) et (4.10) :
Algorithme Evaluateur de
d’adaptation performance
Paramètres de
Indexe de
conception
performance
+
Contrôleur
Processus
flou
-
Le tuning on-line est fait par l’ajout d’une autre construction au système de contrôle de manière à
modifier les paramètres de conception durant l’opération de contrôle.
Selon ISOMURU [52], le tuning on-line est composé d’un évaluateur de performances qui sert a
détecter les changements dans le processus en utilisant un système d’identification ou un système
basé sur des données mesurées du processus, et d’un algorithme d’adaptation qui sert a mettre en
œuvre les changements dans les paramètres de conception, en utilisant un index de performances.
Adaptation
Connaissance des
Manuelle ou
performances de contrôle
automatique
Paramètres de
conception
Dans le tuning of line il n y a pas un retour en temps réel. Le principe de base, est d’utiliser les
informations reçues de la part des experts du processus pour savoir comment contrôler le processus.
2.4. Développement d’un contrôleur flou avec un self tunning du facteur de normalisation :
Cette technique a été proposée par MUDI et PAL [54]. Cette méthode a été appliquée dans
le contrôle du sécheur rotatif (Leena Yliniemi et al) [55]. La motivation de la recherche de MAUDI et
PAL s’explique par l’observation que l’opérateur humain essaye toujours de manipuler les entrées du
processus (sorties du contrôleur) en ajustant les paramètres du contrôleur suivant l’état du
processus. La stratégie de manipulation exacte de la part de l’opérateur humain est très complexe et
probablement il n’y à pas un modèle mathématique qui peut remplacer l’opérateur avec précision.
Cette technique de contrôle est basée sur le tuning dynamique du contrôleur en ajustant sa
sortie à chaque période d’échantillonnage par la mise ajour d’un facteur a . La valeur de a est
déterminée par un modèle flou qui a comme entrée l’erreur e et le changement dans l’erreur De .
Defuzzification
G De Du +
Fuzzification
-1
R z Détermination u
+ des règles de
+ eN Gu a
contrôle
Ge +
- z -1
y Base de données
Defuzzification
Fuzzification
Détermination
des règles du
gain
Base de règles 2
Processus
Les fonctions d’appartenance pour les entrées du contrôleur ( e et De ) et la sortie ( Du ) sont définis
dans l’intervalle normalisé [-1,1], alors que les fonctions d’appartenance pour a sont définis dans le
domaine normalisé [0,1].
On utilise des fonctions d’appartenance de type triangulaire, comme il est montré dans la figure
(4.12).
e N = Ge * e (4.11)
De N = GDe * Du N (4.12)
Du = a * G De * Du N (4.13)
NG NM NP Z PP PM PG NB : négatif grand
1 NM : négatif moyen
NP : négatif petit
Z : zéro
-1 1
PP : positif petit
PM : positif moyen
PG : positif grand
Z : zéro
Z TP P PG MG G TG
TP : très petit
1
P : petit
PG : petit grand
0 1 MG : moyen grand
G : grand
u ( k ) = u ( k - 1) + Du ( k ) (4.14)
Dans cette équation k est l’instant d’échantillonnage et Du est le changement incrémental dans la
sortie du contrôleur, cette sortie est déterminée par des règles floues sous la forme suivante :
Les règles de base pour calculer Du sont démontrées dans le tableau (4.2).
Le facteur de la mise ajour du gain a est calculé par des règles floues sous la forme suivante :
E NG NM NP Z PP PM PB
De
NB NG NG NG NM NP NP Z
NM NG NM NM NM NP Z PP
NP NG NM NP NS Z PP PM
Z NG NM NP Z PP PM PG
PP NM NS Z PP PP PM PG
PM NP Z PP PM PM PM PG
PB Z PP PP PM PG PG PG
E NG NM NP Z PS PM PG
De
NG TG TG TG G PG P Z
NM TG TG G G MG P TP
NP TG TG G TG TP P TP
Z P PG MG Z MG PG P
PP TP P TP TG G MG TG
PM TP P MG G G TG TG
PG Z P PG G TG TG TG
Etape1 :
varie dans l’intervalle normalisé [-1,1]. Après G De et Gu sont réglés pour rendre la réponse
A la fin de cette étape on obtient un bon contrôleur sans le self tuning et ce contrôleur devient un
point initial pour le STFPIC dans l’etape2.
Etape2 :
S’il est nécessaire, ajuster Gu du STFPIC pour produire un temps de montée identique a celui du
Etape3 :
On ajuste les règles de contrôle pour le calcul de a , jusqu'à l’obtention de la réponse désirée.
Le contrôle du sécheur rotatif est très difficile à cause de la longueur du temps mort, le
temps de stabilisation du système et des perturbations qui se présentent sur le taux d'humidité en
entrée et sur le débit de la matière.
L'utilisation de la logique floue dans le contrôle d'un sécheur rotatif a comme avantages:
- Elle permet d’éviter le développement d'un modèle mathématique pour le sécheur alors
ceci indique l'économie dans le temps.
- Elle aide à la caractérisation du processus, puisque elle permet de déterminer tous les
variables qui ont une influence sur le système (entrées, sorties, bruits).
La modélisation réalisée dans le chapitre précède nous à montrer que la principale variable à
contrôler est l'humidité de la matière à la sortie du sécheur. En plus, on a manipuler les variables
suivantes :
1- La température de l'air de séchage qui a une relation avec le débit du carburant dans la
chambre de combustion.
2- La vitesse du solide qui a une relation avec la vitesse de rotation du convoyeur a vis.
Humidité du
solide en
entrée Humidité du
solide en
Humidité de l'air sortie
du séchage en
entrée
Température de
Vitesse de l'air du
l'air du séchage en
séchage
sortie
Vitesse du solide
La méthode de centre de gravité est utilisée pour transformer les valeurs floues en valeurs
numériques.
Du = a * G1Du * Du N (4.17)
u = G2 Du * Du + ò Du * dt (4.18)
La procédure de réglage du contrôleur SELF TUNNING PID FUZZY est comme suit:
Etape1:
Poser a = 0 et G2 Du = 0 (c'est à dire PI flou), choisir G e de telle façon que l'erreur normalisée e N
couvre presque le domaine [-1,1], après ajuste GDe et G1Du pour avoir une bonne réponse.
Etape2:
Garde les mêmes valeurs de G e et GDe que dans l'étape précédente et on ajuste G1Du et G2 Du pour
Etape3:
On garde les mêmes valeurs de G1De et G2 De et on ajuste GDe pour minimiser IAE. Dans cette étape,
Le contrôleur mentionné ci-dessus donne de bons résultats dans les simulations mais dans
plusieurs cas, on doit utiliser la valeur maximale (673K) et minimale (323K) de la température de l'air
du séchage et même avec l'introduction de ces valeurs les résultats ne sont pas satisfaisants. Il est
donc possible d'utiliser la vitesse du solide comme une entrée auxiliaire quand on peut le faire.
Un autre contrôleur peut être utilisé lorsqu’il n'est pas possible d'atteindre le but du contrôle
c'est-à-dire lorsque l'humidité de la matière n'atteint pas la valeur désirée.
Les entrées de ce contrôleur sont l'erreur et la dérivée de l'erreur. La sortie est la vitesse du
solide. Un contrôleur STFPID de type SUGENO est indiqué dans ce cas.
Les fonctions d'appartenance sont décrites dans le tableau (4.4), et la sortie du contrôleur est
déterminée par les règles floues qui ont la forme suivante:
Le facteur de mise à jour a est calculé par les règles floues qui ont la forme suivante:
e NG NM NP Z PP PM PG
De
e NG NM NP Z PP PM PG
De
Le superviseur a comme entrée la valeur de la première crête (peak) tandis que les sorties sont les
facteurs G1Du et G2 Du .
G1Du
Superviseur FLC
erreur Crête G2 Du
Comme les méthodes de contrôle classiques ne sont pas fiables avec les processus industriels
complexes, la logique floue est une très bonne approche pour améliorer le contrôle du système, la
figure suivante montre bien ce qu’on veut dire :
Complexité
du système
Connaissance du
FLC
système par
l’opérateur
Multiplicité des
objectifs de
performances
- Le fuzzificateur.
- La logique de décision.
- Le defuzzificateur.
Base de connaissance
-base de données
-règles floues
Interface de
Interface de
deffuzification
fuzzification
Logique de
décision
Fuzzy Fuzzy
Processus
Sortie du Non fuzzy
processus
L’interface de fuzzification reçoit les mesures des variables d’entrées en temps réel et les
transforme par l’intermédiaire des fonctions d’appartenance en des valeurs floues qui varient dans
des univers de discours bien déterminés.
Chaque entrée a au mois une valeur linguistique ou étiquette dans l’ensemble flou et chaque
fonction d’appartenance détermine l’intervalle de chaque étiquette.
La base de connaissance inclue une base de données qui fournit des définitions nécessaires
comme le type des fonctions d’appartenance et une base de règles qui nous aide à caractériser le
contrôle.
La logique de décision nous aide à choisir les règles à utiliser pour la vérification.
Finalement, le defuzzificateur des valeurs non fuzzy pour les sorties du contrôleur. La
méthode de deffuzification la plus utilisée est la méthode du centre de gravité.
Pour obtenir un bon contrôle, on utilise la méthode de contrôle proposé par Manikopoulous et al
[51] qui est appliquée pour la conception d’un contrôleur FLC pour le sécheur rotatif.
Le système de contrôle Feedback Feedforward améliore un peu les performances du contrôle, mais
il est très difficile à résoudre a cause de la difficulté qu’on rencontre dans la conception du modèle
pour le contrôleur Feedforward.
On peut utiliser un FLC d’une façon directe ou l’intégrer dans un contrôleur hybride qui
contient par exemple un PID.
X s ,in
Dek mf
ref
X s ,out X s ,out
FLC Processus
+ ek
Dms
X s ,out -
Entrées :
Sorties :
Contrôle du
dek
débit du
ref carburant
Dek ms ,k
Dms ,k
+
FLC +
X s ,out
ref ek Contrôleur
+ Processus
PI
-
-
-
X s ,out ms ,k -1
ref
ms , k Contrôle du
débit de la
matière
Entrée :
Sorties :
Fig. (4.7) structure du contrôle hybride FLC/PI utilisé dans l’étude expérimentale proposée dans la référence [1]
Entrées :
Sortie :
Ou :
ref
ek = X s ,out - X s ,out (4.9)
k -1
Et dek = å ei (4.10)
i =1
Pour la fuzzification, les entrées et les sorties du FLC sont divisées par les classes floues suivantes :
Z: zéro.
PP : positive petit.
P : petit.
PG : positive grand.
B : bas.
M : moyen
H : haut.
TP : très petit.
P : petit.
G : grand.
TG : très grand.
Pour le type des fonctions d’appartenance, les auteurs utilisent la forme trapézoïdale et la forme
triangulaire. Et pour la fuzzification ils utilisent la méthode de MIN-MAX.
Il est préférable de choisir une petite base de règles pour le FLC, et cela afin de faciliter la
procédure de réglage, et spécialement quand on veut rendre effectif la première solution floue pour
une application (VON ALTROCK) [52].
Dans cette étude, un choix similaire pour garder le nombre des fonctions d’appartenance
dans la plue réduite des valeurs. Les règles de base qui définissent le contrôle du processus sont les
suivantes :
*Cas simulation :
Pour le FLC direct :
Si entrée1 est {PG , P , PP , PTP , Z , NTP, NP , N , NG} et entrée2 est {P , Z , N } alors sortie1 est
{H , M , B} .
Si entrée1 est {PG , G , Z , N , NG} et entrée2 est {P , Z , N } et entrée3 est {G , Z , P } alors sortie1 est
{H , M , B} et sortie2 est {G , Z , P } .
Si entrée1 est {P , Z , N } et entrée2 est {H , M , B} et entrée3 est {H , BONNE, B} alors la sortie est
{TG, G , Z , P , TP}.
Âpres étude expérimentale on constate qu’on peut définir 27 règles de contrôle sont définis.
Tableau (4.1) : Les règles de base pour le contrôleur hybride défini dans la figure (4.7)
Pour le contrôleur hybride qui est décrit dans la figure (4.7), l’humidité du produit en entrée
et en sortie doivent être mesurées on-line en utilisant des capteurs d’humidité.
N Z P B M H
d’appartenance
Degrés
d’appartenance
Degrés
1 1
B Bonne H
TP P Z G TG
1
1
d’appartenance
Degrés
d’appartenance
Degrés
308 388 408 428 508 -10 -6.6 -3.3 0 3.3 6.6 10
Température de l’air de Changement dans le débit du
séchage a l’entrée [K] carburant [Kg/h]
La méthode du centre de gravité est la plus utilisée dans le contrôle flou. Elle est utilisée pour
transformer les valeurs floues en des valeurs numériques, pour contrôler la vanne motorisée qui
actionne le débit du carburant et la vitesse de rotation de la vis de transport qui est corréler avec le
débit du produit.
Etape 6 : Simulation :
Le système de contrôle a été réalisé avec SIMULINK et le contrôleur flou avec MATLAB FUZZY LOGIC
TOOLBOX.
**Tuning du FLC :
L’objectif du tuning c’est d’obtenir une réponse sans dépassement sans oscillation et avec
une erreur négligeable à l’état d’équilibre.
Le tuning du FLC est basé sur la modification des paramètres de conception, ISOMURU [53] a défini le
tuning comme suit :
Décrit la normalisation des entrées et la dénormalisation des sorties qui correspondent aux
cœfficients proportionnels dans le contrôleur. Ces facteurs ont une grande influence sur la
dynamique du système en boucle fermée c'est-à-dire le temps de montée, l’amplitude des
oscillations, le dépassement etc.
Le nombre des règles de contrôle le poids assigné à n’importe quelle règle peuvent être modifié.
Les paramètres de conception du FLC peuvent être régler on-line ou off line. Les principes de base de
chaque méthode sont présentés dans les figures (4.9) et (4.10) :
Algorithme Evaluateur de
d’adaptation performance
Paramètres de
Indexe de
conception
performance
+
Contrôleur
Processus
flou
-
Le tuning on-line est fait par l’ajout d’une autre construction au système de contrôle de manière à
modifier les paramètres de conception durant l’opération de contrôle.
Selon ISOMURU [52], le tuning on-line est composé d’un évaluateur de performances qui sert a
détecter les changements dans le processus en utilisant un système d’identification ou un système
basé sur des données mesurées du processus, et d’un algorithme d’adaptation qui sert a mettre en
œuvre les changements dans les paramètres de conception, en utilisant un index de performances.
Adaptation
Connaissance des
Manuelle ou
performances de contrôle
automatique
Paramètres de
conception
Dans le tuning of line il n y a pas un retour en temps réel. Le principe de base, est d’utiliser les
informations reçues de la part des experts du processus pour savoir comment contrôler le processus.
2.4. Développement d’un contrôleur flou avec un self tunning du facteur de normalisation :
Cette technique a été proposée par MUDI et PAL [54]. Cette méthode a été appliquée dans
le contrôle du sécheur rotatif (Leena Yliniemi et al) [55]. La motivation de la recherche de MAUDI et
PAL s’explique par l’observation que l’opérateur humain essaye toujours de manipuler les entrées du
processus (sorties du contrôleur) en ajustant les paramètres du contrôleur suivant l’état du
processus. La stratégie de manipulation exacte de la part de l’opérateur humain est très complexe et
probablement il n’y à pas un modèle mathématique qui peut remplacer l’opérateur avec précision.
Cette technique de contrôle est basée sur le tuning dynamique du contrôleur en ajustant sa
sortie à chaque période d’échantillonnage par la mise ajour d’un facteur a . La valeur de a est
déterminée par un modèle flou qui a comme entrée l’erreur e et le changement dans l’erreur D e .
Defuzzification
G De Du +
Fuzzification
-1
R z Détermination u
+ des règles de
+ eN Gu a
contrôle
Ge +
- z -1
y Base de données
Defuzzification
Fuzzification
Détermination
des règles du
gain
Base de règles 2
y
Processus
Les fonctions d’appartenance pour les entrées du contrôleur ( e et D e ) et la sortie ( Du ) sont définis
dans l’intervalle normalisé [-1,1], alors que les fonctions d’appartenance pour a sont définis dans le
domaine normalisé [0,1].
On utilise des fonctions d’appartenance de type triangulaire, comme il est montré dans la figure
(4.12).
e N = Ge * e (4.11)
De N = GDe * Du N (4.12)
Du = a * G De * Du N (4.13)
NG NM NP Z PP PM PG NB : négatif grand
1 NM : négatif moyen
NP : négatif petit
Z : zéro
-1 1
PP : positif petit
PM : positif moyen
PG : positif grand
Z : zéro
Z TP P PG MG G TG
TP : très petit
1
P : petit
PG : petit grand
0 1 MG : moyen grand
G : grand
u (k) = u (k - 1) + Du (k ) (4.14)
Dans cette équation k est l’instant d’échantillonnage et Du est le changement incrémental dans la
sortie du contrôleur, cette sortie est déterminée par des règles floues sous la forme suivante :
Les règles de base pour calculer Du sont démontrées dans le tableau (4.2).
Le facteur de la mise ajour du gain a est calculé par des règles floues sous la forme suivante :
E NG NM NP Z PP PM PB
De
NB NG NG NG NM NP NP Z
NM NG NM NM NM NP Z PP
NP NG NM NP NS Z PP PM
Z NG NM NP Z PP PM PG
PP NM NS Z PP PP PM PG
PM NP Z PP PM PM PM PG
PB Z PP PP PM PG PG PG
E NG NM NP Z PS PM PG
De
NG TG TG TG G PG P Z
NM TG TG G G MG P TP
NP TG TG G TG TP P TP
Z P PG MG Z MG PG P
PP TP P TP TG G MG TG
PM TP P MG G G TG TG
PG Z P PG G TG TG TG
Etape1 :
varie dans l’intervalle normalisé [-1,1]. Après G De et G u sont réglés pour rendre la réponse
A la fin de cette étape on obtient un bon contrôleur sans le self tuning et ce contrôleur devient un
point initial pour le STFPIC dans l’etape2.
Etape2 :
S’il est nécessaire, ajuster G u du STFPIC pour produire un temps de montée identique a celui du
Etape3 :
On ajuste les règles de contrôle pour le calcul de a , jusqu'à l’obtention de la réponse désirée.
Le contrôle du sécheur rotatif est très difficile à cause de la longueur du temps mort, le
temps de stabilisation du système et des perturbations qui se présentent sur le taux d'humidité en
entrée et sur le débit de la matière.
L'utilisation de la logique floue dans le contrôle d'un sécheur rotatif a comme avantages:
- Elle permet d’éviter le développement d'un modèle mathématique pour le sécheur alors
ceci indique l'économie dans le temps.
- Elle aide à la caractérisation du processus, puisque elle permet de déterminer tous les
variables qui ont une influence sur le système (entrées, sorties, bruits).
La modélisation réalisée dans le chapitre précède nous à montrer que la principale variable à
contrôler est l'humidité de la matière à la sortie du sécheur. En plus, on a manipuler les variables
suivantes :
3- La température de l'air de séchage qui a une relation avec le débit du carburant dans la
chambre de combustion.
4- La vitesse du solide qui a une relation avec la vitesse de rotation du convoyeur a vis.
Humidité du
solide en
entrée Humidité du
solide en
Humidité de l'air sortie
du séchage en
entrée
Température de
Vitesse de l'air du
l'air du séchage en
séchage
sortie
Vitesse du solide
La méthode de centre de gravité est utilisée pour transformer les valeurs floues en valeurs
numériques.
Du = a * G1Du * Du N (4.17)
u = G2 Du * Du + ò Du * dt (4.18)
La procédure de réglage du contrôleur SELF TUNNING PID FUZZY est comme suit:
Etape1:
Poser a = 0 et G2 Du = 0 (c'est à dire PI flou), choisir G e de telle façon que l'erreur normalisée e N
couvre presque le domaine [-1,1], après ajuste GDe et G1Du pour avoir une bonne réponse.
Etape2:
Garde les mêmes valeurs de G e et GDe que dans l'étape précédente et on ajuste G1Du et G2 Du pour
Etape3:
On garde les mêmes valeurs de G1De et G2 De et on ajuste GDe pour minimiser IAE. Dans cette étape,
Le contrôleur mentionné ci-dessus donne de bons résultats dans les simulations mais dans
plusieurs cas, on doit utiliser la valeur maximale (673K) et minimale (323K) de la température de l'air
du séchage et même avec l'introduction de ces valeurs les résultats ne sont pas satisfaisants. Il est
donc possible d'utiliser la vitesse du solide comme une entrée auxiliaire quand on peut le faire.
Un autre contrôleur peut être utilisé lorsqu’il n'est pas possible d'atteindre le but du contrôle
c'est-à-dire lorsque l'humidité de la matière n'atteint pas la valeur désirée.
Les entrées de ce contrôleur sont l'erreur et la dérivée de l'erreur. La sortie est la vitesse du
solide. Un contrôleur STFPID de type SUGENO est indiqué dans ce cas.
Les fonctions d'appartenance sont décrites dans le tableau (4.4), et la sortie du contrôleur est
déterminée par les règles floues qui ont la forme suivante:
Le facteur de mise à jour a est calculé par les règles floues qui ont la forme suivante:
e NG NM NP Z PP PM PG
De
e NG NM NP Z PP PM PG
De
Le superviseur a comme entrée la valeur de la première crête (peak) tandis que les sorties sont les
facteurs G1Du et G2 Du .
G1Du
Superviseur FLC
erreur Crête G2 Du
Comme le modèle non linéaire est très compliqué, le développement d’un modèle
linéaire qui donne les mêmes réponses que le modèle non linéaire a une grande importance
surtout lorsque on veut contrôler le processus.
Dans la partie contrôle plusieurs méthodes ont été développées : PI, PI-
FEEDFORWARD, FLC, STFPID. Ces deux dernières sont très efficaces malgré la
complexité du système, parce qu’elles sont basées un peu sur l’expérience humaine. La loi de
contrôle appliquée au processus peut être obtenue à partir du modèle linéaire.
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[56]: Pascal Viot. Méthodes d’analyse numérique Cours commun au Parcours “Modélisation
Dynamique et Statistique des Systèmes Complexes ”et au Parcours Professionnel “Interfaces,
Génie des milieux divisés”, Laboratoire de Physique Théorique des Liquides, 25 avril 2007.
Les équations a flux conservatif dans un espace unidimensionnel peuvent s´écrire sous la
forme [56]:
(1)
Ou u et F sont des fonctions soit scalaires soit vectorielles; F est appelé flux conservé, on peut
citer l´exemple de l’équation de la conservation de la masse (correspondant a une fonction u
scalaire).
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
Ainsi les équations a flux conservé comprennent a la fois les équations aux dérivées
partielles paraboliques et hyperboliques.
Par souci de simplicité, nous allons considérer par la suite l’équation à flux
conservatif suivante :
(7)
Une première étape consiste a discrétiser l’espace et le temps sur un réseau régulier
j=0,1…….j (8)
n=0,1…….N (9)
(10)
Même si la précision de l’algorithme n’est pas très importante, cela permet d’exprimer
la solution à l’instant n+1 uniquement en fonction de l’instant n. Pour intégrer spatialement,
on utilise un algorithme du second ordre.
(11)
(12)
Soit encore :
(13)
Pour faire l’analyse de la stabilité des algorithmes, on suppose que les coefficients de
l’´equation aux différences varient tr`es peu dans l’espace et le temps. Les modes propres
solutions de cette équation peuvent alors s’écrire sous la forme :
G (14)
(15)
• (16)
Le module de est strictement supérieur a 1 pour tous les vecteurs d’onde, hormis
ceux ou Ou p est un entier. Ceci permet de comprendre la nature catastrophique de
la méthode précédente.
Figure(1) : Schéma illustrant le principe de la résolution d’une équation aux dérivées partielles avec la
méthode de Lax : La zone hachurée indique la zone de dépendance (a) Méthode instable (b) Méthode stable.
Méthode de LAX :
(17)
En insérant la solution (14) dans l’équation (17), on obtient une expression pour
• (18)
(19)
Cette condition, dite de Courant est appelée aussi condition de stabilité de Courant-
Friedrichs-Lewy. Il est facile de comprendre que la discrétisation spato- temporelle doit se
faire a une vitesse qui est donnée par supérieur a la vitesse de propagation du phénomène c.
Pour comprendre graphiquement la raison pour laquelle le rapport du pas du réseau sur celui
du temps doit excéder la vitesse de propagation, considérons les figures suivantes : les zones
hachurées correspondent à la solution donnée par la solution exacte de l’´equation de
propagation : si la valeur du point a l’étape n+1 dépend des valeurs des points situées dans la
zone hachurée, l’algorithme est instable. Inversement dans la figure de droite, le sommet de
cette zone dépend de points situés à l’extérieur de la zone hachurée et l’algorithme est stable.
Méthode de Crank-Nicholson :
Nous venons de voir ci-dessus que l’on peut corriger en partie les défauts de la
méthode naïve en modifiant la méthode d’Euler. La méthode est inconditionnellement stable
dans le sens ou quel que soit le vecteur d’onde k, a un module inférieur a 1, mais doit
satisfaire un critère sur la relation entre le pas temporel et le pas spatial par la relation (19) .
Avec des schémas de résolution implicite, on va voir que l’on peut obtenir une méthode
inconditionnellement stable.
La dérivée spatiale discrétisée avec le schéma d’Euler calcule en fait la dérivée au
temps demi-entier. La méthode de Crank-Nicholson corrige ce défaut en faisant une moyenne
temporelle de dérivée spatiale de la manière suivante.
(20)
On peut aussi réécrire cette équation en séparant les termes a l’instant n + 1 de ceux a
l’instant n :
(21)
(22)
En faisant une analyse du critère de stabilité de Von Neumann, on obtient qui est
donné par :
(23)
Air secondaire
Air primaire
Chambre de
Air de séchage
combustion
Carburant
Cylindre de séchage
Vis convoyeur
Tapis convoyeur
Humidification
TIA.118
MICA-113.1
MIA-112
FICA-111 HONEYWELL
FICA.110
Un modèle à paramètres distribués pour un sécheur rotatif a été étudié. Les simulations
numériques ont été faites en supposant que le modèle était linéaire autour du point de
fonctionnement. Les données relatives à certain référence bibliographique, ou les auteurs ont
travaillé sur des données déterminées expérimentalement.
Une analyse de sensibilité a montré que la variable principale qui doit être manipulée afin de
commander la teneur en humidité des solides a la sortie du secheur, est le débit du carburant,
et que la variable de perturbation principale est le contenu d’humidité d’entrée. Le debit
d’alimentation de la matière peut être employé comme variable auxiliaire ou comme
perturbation. Les résultats obtenus doivent cependant être confortés par des mesures
expérimentales.
Dans la dernière partie du mémoire, différents types de contrôle des secheurs rotatif par les
méthodes classique (PID-FEEDFORWARD) et les méthodes basées sur la logique floue sont
présentées.
Abstract
In this work, we developed a study on the behaviour of a rotary drier. In the first part we begin by a
study of a static model of the dryer in order to optimise the drying capabilities. In a second part a
dynamic model is studied. After linearization, we studied the effect of the different input variables
and disturbances on the humidity considered as the controlled variable. This study has shown that
the main disturbance is the humidity variations at the inlet of the dryer and the input variable that
influences most the humidity is combustion rate. The study is completed by the various control
methods of rotary driers.
O O T G
G T S G GO T
T T t t S t
d dS O O T tT T O T dS
ß t O T OT G T
O O T dS s T
S TS
d d O d d S
T ß T G OGO G T
T T d
G t d
T d O T
T G T Td GO d GO s d T
OT d p T GO T s d e
T T
T tT µ T T tT
T T T G G G