Projet CD2 'Volailles'
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Projet CD2 'Volailles'
AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE
DES VOLAILLES ET DE LA QUALITE DE
LEURS PRODUITS AU CAMEROUN
Mai 2013
SOMMAIRE
La filière avicole au Cameroun fait face en effet à plusieurs contraintes qui minimisent sa capacité de
production entre autres : le manque de conservatoire de ressources génétiques locales, une alimentation
non équilibrée, une faible valorisation des ressources disponibles, une rareté saisonnière des poussins d’un
jour , une faible maîtrise des itinéraires techniques par certains petits producteurs, une disposition
hasardeuse des bâtiments d’élevage (orientation, espacement, etc.,), un programme prophylactique
inadapté et aussi variable que les sources d’approvisionnement en produits vétérinaires, une non maîtrise
des circuits de commercialisation des produits par les petits producteurs et des connaissances socio
économiques de la filière insuffisantes.
Pour atteindre ses objectifs, ce projet de développement se déroulera en deux phases :a- une première
ramenée à deux ans qui sera exécutée dans les trois grandes zones intensives de production (hauts
plateaux et forêt à pluviométrie monomodale et bimodale) sur un programme réaliste dans le temps sur
l’élevage semi intensif et intensif, avec obtention des solutions prioritaires pratiques et évidentes que les
acteurs de la filière ont besoin et qui sont entre autres : l’amélioration de la qualité des aliments et de la
santé des animaux, la mise en place d’un référentiel technico économique de la filière, l’étude des facteurs
de variation des performances et le renforcement des capacités techniques des acteurs ; b-une deuxième
phase qui complètera l’étude du projet et s’étendra aux autres zones agro écologiques tout en apportant
des solutions aux thématiques de recherche-développement relatives à la disponibilité suffisante des
poussins et intrants de qualité et quantité, l’exploitation des ressources génétiques locales, l’analyse des
facteurs socio économiques de la filière, la maitrise des circuits de commercialisation et la qualité
hygiénique des carcasses de poulets abattus.
Dans sa première phase, le projet se propose de s’atteler à une amélioration de la qualité des aliments par
la production et la synthèse d’informations sur la qualité des matières premières et l’étude de stratégies de
formulation des rations, une amélioration de la santé des animaux par l’étude de la qualité sanitaire des
poussins et l’évaluation des pratiques vaccinales, une amélioration du diagnostic technique et de la prise de
décision stratégiques au niveau de l’exploitation et de la filière, par la mise en place de référentiels
technico-économiques et l’étude des facteurs de variations des performances, puis un renforcement des
capacités par la réhabilitation des infrastructures existants des laboratoires et la formation du personnel et
étudiants à des techniques d’analyse nécessaires.
La vulgarisation des acquis qui se fera avec les organismes officiels et privés de développement permettra
de démultiplier les bénéficiaires qui sont les Eleveurs, les fabricants d’aliments, et les consommateurs.
Le bilan des acquis (Production au prix abordable de poulets ; Formulation des rations alimentaires selon
les disponibilités locales des matières premières ;Réduction considérable du taux de mortalité par
utilisation des résultats des études épidémiologiques des principales maladies et des programmes
prophylactiques saisonniers ;Consommation et vente du surplus) permettra de préparer une prospective
pour la 2eme phase du programme CD2/PAR en rapport avec les autres thématiques dont les contraintes
ont été énumérées plus haut ; cette phase sera celle de l’extension du projet dans le reste des zones agro
écologiques du Cameroun .
Les activités à mener au cours de cette première phase sont relatives 1. A l’amélioration de la disponibilité
quantitative et qualitative des matières premières et des aliments Elle concernera l’actualisation des
caractéristiques nutritionnelles des ingrédients localement disponibles, l’étude de la variabilité des
ressources connues, la formulation des rations alimentaires à coûts modérés, la modélisation disponibilité-
qualité-prix, puis des tests zootechniques permettront de produire des tables d’alimentation. 2. A l’étude
de la contamination des poussins, la validation des protocoles vaccinaux, le développement des
programmes prophylactiques adaptés par zone de production. 3. L’élaboration d’un référentiel technique
pour l’aviculture (poulets de chair et ponte).
Le projet dispose d’un nombre suffisant de chercheurs et techniciens et sollicitera de facto la participation
effective des partenaires de développement dans la filière (Laboratoires vétérinaires, minoteries,
provenderies, Union des Gics des aviculteurs, laboratoires d’analyses en nutrition, PACA, IPAVIC, LANAVET
etc.) et l’expertise des scientifiques du CIRAD et des autres institutions étatiques dans sa mise en œuvre et
l’exécution de ses activités.
Son siège est situé à l’IRAD de Nkolbisson/Yaoundé, et le projet aura des équipes basées à Nkolbisson,
Mankon par Bamenda et Bangangté pour son exécution et son suivi. Des aviculteurs pilotes de petites et
moyennes échelles seront ciblés dans les localités à forte production des 3 zones agroécologiques retenues
pour des unités de démonstrations des innovations relevant du projet.
AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE DES VOLAILLES ET DE LA QUALITE DE LEURS PRODUITS AU
CAMEROUN
Introduction
II- Contexte
L’Enquête auprès des ménages (FAO, 2009) au Cameroun montre que le camerounais moyen vit
avec moins de 637 FCFA par jour pour satisfaire ses besoins essentiels non alimentaires. Si
l’agriculture, l’élevage, les forêts et la pêche occupent 75% de la population active du pays et
procurent 15% des ressources budgétaires, le sous-secteur de l’élevage interviendrait pour 5% de
la croissance du secteur agricole et 10% dans la formation de son PIB et assure également 30% des
revenus de la population rurale.
L’aviculture camerounaise a un fort potentiel de production de la viande de volaille pouvant
résorber le déficit en protéines animales si les différentes faiblesses ci-dessous citées sont levées.
L’aviculture moderne camerounaise utilise des souches sélectionnées et présente une offre
d’environ 22 000 tonnes dévolues aux couvoirs, d’environ 3 000 tonnes aux réformes de
pondeuses et des reproducteurs contre 11 000 tonnes issues du sous-secteur traditionnel.
Le sous-secteur moderne :
Pour une offre des grandes métropoles, le sous-secteur moderne est constitué de professionnels
(catégorie 1), de semi-industriels (catégorie 2 aux effectifs allant de 5 000 à 10 000 sujets), et de
commerciaux à petite échelle (catégorie 3 avec des effectifs de 200 à 500 sujets et rarement 1000
sujets) (FAO, 2009).
Le problème de pénurie de poussins dans ce sous-secteur est moins dû à la capacité de production
des couvoirs (fonctionnant actuellement à 55% de leur capacité réelle) qu’à la qualité et coûts des
aliments pour le moment très chers (≈15000- 20 000 FCFA pour un sac de 50 kg d’aliment) du fait
de l’indisponibilité du maïs (≈250-300 FCFA/kg), de la présence de nombreux petits producteurs
maîtrisant plus ou moins les techniques d’élevage et d’une faiblesse notée dans le circuit de
commercialisation.
En outre, si ce sous-secteur peut bénéficier des intrants performants à l’instar des poussins
parentaux d’un jour et de matières premières utilisées dans l’alimentation (60 à 70% du coût de
production du poulet) permettant une production accélérée, ces intrants par contre sont importés
à des prix très élevés pour une production de poulets de chair aux prix hors de portée des
populations dont les revenus sont faibles (FAO, 2009).
Des productions locales d’aliments composés souffrent encore de la qualité très variable de
nutriments responsables de l’optimisation du potentiel de production des souches de poules
utilisées. Toutefois, il se posera avec acuité le problème de dépôt de gras qui détériore la qualité
du produit final après utilisation des différentes ressources alimentaires. Un engraissement de la
carcasse pourrait ultérieurement poser un problème de santé publique bien que sur le plan
diététique, cette viande soit recommandée.
Le sous-secteur traditionnel :
Les principales contraintes relevées soulevées par les acteurs de la filière lors de la réunion de
concertation du 12 avril 2013sont les suivantes :
Contraintes Conséquences
Le coût élevé des matières premières et des provendes Effets corrélés sur le prix de la
provende
Alimentation non équilibrée et parfois inappropriée à Sous alimentation et poulet de faible
cause de la mauvaise qualité des matières premières qualité en carcasse
Faible valorisation des ressources disponibles, surtout en Méconnaissance des résultats
alimentation et en pharmacopée traditionnelle disponibles et insuffisance de liens
de concertation
Sous-produits agricoles ou agro industriels, susceptibles de Sous alimentation des volailles à
servir dans l’alimentation des volailles pas tous caractérisés cause du coût élevé des matières
dans toutes les zones agro-écologiques premières
Rareté saisonnière des poussins d’un jour ; leur mauvaise Approvisionnement irrégulier des
qualité sanitaire poulets et forte mortalité sans
explication
Faible exploitation des couvoirs
Faible maîtrise des itinéraires techniques par certains petits Erreurs d’élevage affectant
producteurs négativement la productivité globale
Disposition hasardeuse des bâtiments d’élevage Problèmes de biosécurité
(orientation, espacement, etc.)
Insuffisance du diagnostic des maladies Utilisation abusive des antibiotiques
et risques de résistance
Programme prophylactique inadapté et aussi variable que Absence de valeur épidémiologique
les sources d’approvisionnement en produits vétérinaires standard pour chaque zone agro-
écologique
Non-homologation des produits vétérinaires vendus sur les Inefficacité des produits et forte
marchés mortalité, duperie des producteurs
Non maîtrise des circuits de commercialisation des produits Absence d’abattoir pour une plus
par les petits producteurs ; ce qui grève leur profit value ;
Poulets vendus vifs
Problèmes de biosécurité
Qualité hygiénique douteuse des carcasses des poulets Protection du consommateur
abattus dans les marchés par des personnes non initiées ;
fraude sur la qualité
Connaissances socio économiques de la filière Faible compétitivité de la filière
insuffisantes;
Disponibilité de ressources génétiques locales non Dépendance des parentaux importés
exploitées et faible productivité des populations de poules de l’extérieur
locales dans un système peu adapté ;
Insuffisance de connaissance du patrimoine local de
poules et faible exploitation de la ressource génétique
avicole locale ;
Manque de conservatoire de ressources génétiques
locales ;
Technologie de conditionnement et de conservation des Présentation des carcasses non
poulets de chair non suffisamment valorisée ; compétitive
La levée de ces différentes contraintes permettra à l’aviculture camerounaise d’apporter une
contribution suffisante pour accroître la consommation de la viande afin de lutter contre la
malnutrition tout en accroissant le revenu du fermier.
Nutrition et alimentation
En alimentation des volailles, des efforts ont été faits pour la réduction du coût en utilisant des
sous-produits agricoles et agro-industriels dans les différentes formules alimentaires (Ngou
Ngoupayou et Njoya, 1986 ; Ngou Ngoupayouet al., 1986 ; Ngou Ngoupayou, 1989 ; Dongmo et
al., 1989 a,b ; Dongmo et al., 1993 ; Tchakounté et al, 2007). Mais beaucoup reste encore à
identifier et à exploiter. Par ailleurs, des formules alimentaires simples applicables en milieu rural
(Tchakounté et al, 2006) et des formules alimentaires applicables dans des élevages intensifs et
semi-intensifs, en vue de la production de poulets peu gras très indiqués pour des personnes à
risques ou atteintes des maladies cardiovasculaires, ont été mises au point (Banser et al., 2000 ;
Tchakounté, 2008). D’autres acquis scientifiques incluent ce qui suit :
Mise au point de nombreuses formules alimentaires à base des produits et des sous-produits
locaux performants dans les conditions climatiques locales ;
Utilisation des coques de cacao, de boue d’huile, de graines de soja grillées et des différentes
farines animales (poisson et viande) et végétales (tourteaux de coton, tourteaux de palmiste)
dans les rations pour les élevages intensif et semi intensif ;
Mise au point des tables de valeurs nutritives des divers ingrédients.
La conduite des bandes a connu au cours des dernières décennies des améliorations considérables
dans la caractérisation et la typologie des systèmes de production (Poné 1986, 1993, 1998 ; Ekue
et al., 2002 ; Fotsa et al., 2007) et aussi dans des domaines aussi variés que :
La mise au point des itinéraires techniques en élevage intensif et semi intensif (bâtiments,
conduite de l’élevage par type d’exploitation, etc) ;
Les normes d’élevage en termes de densité au plancher et en cages, dans les pondoirs et leur
emplacement dans les loges ;
L’utilisation des matériaux locaux dans les bâtiments d’élevage et leur efficacité pour la
productivité des poules ;
L’utilisation des différents types de litière au sol et dans les pondoirs ;
La valorisation des matériaux locaux (bamboo, planchettes dans le dispositif en caillebotis des
loges des reproducteurs chairs, etc.).
Le développement des prototypes de logement adaptés au système d’élevage semi-intensif.
Technologie alimentaire
La technologie alimentaire a connu des appréciations en rendement des carcasses des poulets de
chair selon les niveaux nutritionnels (Fotsa et Poné, 1999). Des formes variées de transformation
des aliments simples ont permis d’optimiser l’utilisation de certaines légumineuses et des racines
et tubercules dans les rations des poulets de chair (Banser et al., 2000; Poné et Fomunyam, 2004),
ainsi que la valorisation des pigments pour colorer le vitellus d’œufs à partir des feuilles d’arbres,
d’arbustes et d’herbes (Poné et Fotsa, 2007) ou encore la fermentation comme atout pour
valoriser les racines et tubercules dans les rations des poules (Fai et al., 2008). D’autres acquis ont
été réalisés dans des domaines ci-après :
Méthode de transformation et de conservation des viandes et des œufs de consommation ;
Condition de conservation et durée optimale pour les œufs des poules nourries aux rations à
base du tourteau de coton non détoxifié
Santé
Les acquis ont porté sur les programmes de prophylaxie adaptée (Awa et al, 2008a,b),, suivis
sanitaires, différents traitements à base des produits vétérinaires des maladies courantes,
mesures de quarantaine, etc.
Génétiques
Les progrès scientifiques abondent sur l’adaptation des races/souches exotiques dans les
conditions du climat camerounien d’altitude. C’est ainsi que les races comme RIR, WL, Cornish,
WPR , ISA, Hissex, Hybro, Vedette, TPR, ont été testées en station, reproduites et disséminées en
milieu paysan. D’autres acquis (Fotsa et al., 2009 ; Fotsa, 2012 ) se résument comme suit :
Identification des mutations morphologiques chez les populations de poules locales pour la
production des parents locaux plus performants dans les systèmes améliorés de production;
Conservation de certaines ressources génétiques avicoles en station in vivo
V-Objectif général
L’objet général du projet est l’amélioration de la productivité des volailles et de la qualité de leurs
produits au Cameroun
Orientations stratégiques
Dans sa première phase, le programme se propose de se concentrer dans deux zones agro
écologiques de grande production (hauts plateaux et forêt à pluviométrie bimodale)et s’attèlera à
un diagnostic continu sur la demande des acteurs de la filière, à la mise à disposition des
référentiels technico économiques pour l’amélioration de l’alimentation et de la santé. La
vulgarisation des acquis qui se fera avec les organismes officiels et privés de développement
permettra de démultiplier les bénéficiaires. Le bilan des acquis permettra de préparer une
prospective pour la 2eme phase du programme CD2/PAR en rapport avec les autres thématiques
dont les contraintes ont été énumérées plus haut ; cette phase sera suivi de l’extension du projet
dans le reste des zones agro écologiques du Cameroun.
OS1. Amélioration de la qualité des aliments, par la production et la synthèse d’informations sur la
qualité des matières premières, et l’étude de stratégies de formulation.
OS2. Amélioration de la santé des animaux, par l’étude de la qualité sanitaire des poussins et
l’évaluation des pratiques vaccinales.
OS4. Renforcement des capacités par la réhabilitation des infrastructures existants des
laboratoires et des essais zootechniques et par la formation du personnel et étudiants à des
techniques d’analyse nécessaires
Volet 1. Alimentation
Les activités vont porter sur l’amélioration de la disponibilité quantitative et qualitative des
matières premières et des aliments Elle concernera l’actualisation des caractéristiques
nutritionnelles des ingrédients localement disponibles, l’étude de la variabilité des ressources
connues, la formulation des rations alimentaires à coûts modérés, la modélisation disponibilité-
qualité-prix, puis des tests zootechniques permettront de produire des tables d’alimentation.
Volet 2. Santé
Elle relève surtout de la qualité sanitaire des poussins, des protocoles de prophylaxie notamment
vaccinale inadaptée
Action 2.3. Développer des programmes prophylactiques adaptés par zone de production
Activité Moyens Dates Produits
Développer des programmes Elaboration des M6- Programmes
prophylactiques adaptés à chaque programmes et validation M18 prophylactiques
zone agro écologique de production par des tests en milieu actualisés
réel
Les capacités techniques des laboratoires de nutrition et laboratoires vétérinaires à l’IRAD, ainsi
que leurs personnels sont renforcés.
VIII- Bénéficiaires
Bénéficiaires primaires
Eleveurs : production propre d’aliments plus adaptée, références techniques connues, santé
animale améliorée
Fabricants d’aliments : référentiel mis à jour, nouvelles ressources identifiées
Bénéficiaires secondaires
Consommateurs : approvisionnement plus régulier, produits de meilleure qualité et mieux
standardisés
Elevages pilotes (identifiés par une étude menée dans le cadre du PACA comme localités des zones d’études à forte production avicole)
Laboratoires d’analyses : nutrition (Mankon, Nkolbisson, FASA , IMPM) ; santé vétérinaire : Bambui, Wakwa, LANAVET
Suivi et évaluation de la -Suivi et évaluation périodiques d’activités du projet Réalisation de tous les objectifs du projet Rapport des Mise à
Coordination relatif à : partenaires, des disposition
- Supervision de la hiérarchie bailleurs de fonds et des fonds à
-Evaluation avec les partenaires de la coordination temps
- suivi évaluation des consultants
-Suivi- évaluation sur le terrain
-confection des rapports finaux du projet
-séminaire de restitution des résultats du projet
Equipements Achat des équipements et moyens de -outils informatiques ordinateur portable
communication et didactiques -Imprimante multimédia
-pick up (une)
-communication internet
-documentation
-appareil photo numérique, reprographie
-Assurance de pick-up
-Un vidéo projecteur
-Matériels de bureau
XIV- Bibliographie
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