Done Memoire Burundi Quanti
Done Memoire Burundi Quanti
Done Memoire Burundi Quanti
MÉMOIRE
PRÉSENTÉ À
L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI
COMME EXIGENCE PARTIELLE
DE LA MAÎTRISE EN GESTION DES PMO
PAR
SCARIE NIVYINTIZO
Ingénieur Civil
Août 1995
UIUQAC
bibliothèque
Paul-Emile-Bouletj
Mise en garde/Advice
Peter Drucker
RÉSUMÉ
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
3.1.1 Définition 27
3.1.2 Modèles de développement 28
3.1.3 Approches fonctionnelles et globales de développement 30
3.1.4 Facteurs de contre-développement 31
. 3.1.5 Facteurs de contre-développement en Afrique 34
VI
3.2.1 Définition 42
3.2.2 Développement et performance 44
3.2.3 Mesures de performance 46
3.2.4 Mesures retenues 48
3.2.4.1 Rentabilité 49
3.2.4.2 Productivité 51
3.3 CONCEPT DE PROPRIÉTAIRE-DIRIGEANT 54
3.3.1 Définition 54
3.3.2 Caractéristiques du propriétaire-dirigeant 55
3.4 CONCEPT DE PRATIQUES DE GESTION 56
RÉFÉRENCES 169
C'est ainsi que, depuis quelques années, de nombreuses études ont été
consacrées à la recherche de moyens permettant d'améliorer la performance des
organisations. Dans cette perspective, les techniques et pratiques
organisationnelles de gestion deviennent un champ d'étude privilégié. En effet,
bien d'auteurs (Mayer et Goldstein, 1961; Bédard, 1977; Clute, 1979; McKinlay,
1979; Robidoux, 1980; Daigne, 1984; D'Amboise et Gasse, 1987) affirment que
les faillites d'entreprises sont principalement attribuées à une mauvaise gestion.
Par ailleurs, avec les crises et les récessions économiques des dernières
décennies, l'on a assisté au désengagement de l'État, à la baisse des
investissements dans le secteur et à la désolvabilité progressive des ménages.
De ce fait, la concurrence s'est exacerbée et a poussé les entreprises à
rechercher les gains de productivité et à s'engager dans un processus de
rationalisation de la production. L'effort sera porté tant sur l'introduction de
nouvelles techniques que sur la rationalisation de l'organisation du travail et la
mobilisation de la main-d'oeuvre.
Le secteur du BTP occupe dans l'économie nationale une place qui reste
fondamentale tant par le volume de sa production et le nombre d'emplois qu'il
offre que par les masses de capitaux qu'il mobilise. En France, par exemple, le
bâtiment à lui seul a connu en 1987 une production équivalant une fois et demie
celle de l'automobile et du matériel de transport réunis. Il a en outre employé 6%
du total de la population active et 25% de la population active de l'industrie
(Cavallini et Raffestin, 1988: 13). Au Burundi1, la production du secteur de
construction en 1992 a représenté environ 5% du produit intérieur brut; le
1
Informations fournies par le Service de Planification Macroéconomique, Secrétariat d'État chargé de la
Planification, Burundi, 1993.
7
- le maître d'oeuvre: c'est celui qui conçoit et assure un certain contrôle des
travaux. Il établit les études techniques d'un projet, les études architecturales et
financières, le devis confidentiel, le programme de réalisation et le cahier spécial
des charges. C'est un architecte, un bureau d'études agréé en architecture, ou
encore une équipe associant plusieurs acteurs.
- l'entrepreneur: c'est celui qui exécute les travaux dans le cadre d'un contrat
passé avec le maître d'ouvrage. Il fournit les matériaux, la main-d'oeuvre, le
matériel, la compétence technique et toutes les autres ressources nécessaires au
bon déroulement des travaux. Il peut y avoir plusieurs entrepreneurs
indépendants les uns des autres ou associés suivant des formes diverses.
L'entrepreneur peut aussi désigner un artisan.
- le négociant: c'est celui qui achète les produits, les stocke et les revend. Il
peut faire transiter les marchandises par son dépôt, ce qui est le plus fréquent;
mais il peut aussi faire de la vente directe.
Il faut tout d'abord remarquer que la production du BTP est moins celle
d'un produit que celle d'un projet. Or, tout projet par définition se
transforme. Il l'est d'autant plus que la politique en matière de logements
12
D'un autre côté, il faut souligner que la production dans le BTP est très liée
à la dimension régionale de l'activité du secteur. En effet, la plus grande
part des produits ne se transportent pas; ils sont fabriqués sur place, sur
13
Le BTP apparaît aussi très typique des secteurs à mode de gestion par le
marché du travail, caractérisés principalement par le recours important qu'il fait à
15
Dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les petites et
moyennes entreprises, celles du secteur du BTP en particulier, sont considérées
comme le moteur de développement économique et de création d'emplois. Ce
développement suppose dans une large mesure l'enrichissement national qui
découle de l'enrichissement des entreprises et des individus.
Par ailleurs, sur base d'une étude faite en 1976 par la Caisse Nationale
des Marchés de l'État, Daigne (1984: 37) rapporte qu'environ 30% des
entreprises non rentables relèvent du secteur du BTP. Ces entreprises du
bâtiment et travaux publics présentent en commun les traits caractéristiques
suivants: 1) mauvaise tenue ou absence de comptabilité analytique et ignorance
des prix de revient; 2) trop grande dispersion de l'activité et frais généraux
élevés; 3) manque de capitaux permanents. En somme, la mauvaise gestion est
aussi mise en cause ici.
Mais alors, peut-on dire que les causes des défaillances des entreprises
dans les pays développés sont les mêmes que dans les pays en voie de
développement? La réponse à l'affirmative n'est pas évidente et serait trop
simpliste à notre avis. Rares sont, en effet, les recherches menées dans ce sens.
Bien plus, les entreprises des pays du tiers-monde sont tellement confrontées à
de nombreux problèmes que leurs faillites sont en fin de compte dues à une
association ou à une multiplication de deux ou plusieurs facteurs. La question
est de temps en temps évoquée dans les colloques régionaux et internationaux
où l'on met en évidence notamment la concentration des responsabilités, les
défauts d'organisation, l'insuffisance des capitaux propres et du fond de
roulement... comme causes majeures des défaillances des entreprises en
Afrique1
Classé parmi les seize pays d'Afrique à très faibles revenus et les moins
développés, en même temps que parmi les treize pays d'Afrique dépourvus
d'accès à la mer, le Burundi connaît beaucoup de problèmes géographiques,
socio-économiques et politiques qui handicapent son développement global et
particulièrement son développement industriel. Avec une densité de population
de plus de 200 habitants au km , situé en plein coeur de l'Afrique, le Burundi
reste largement dépendant vis-à-vis de l'extérieur et beaucoup de produits
manufacturés sont importés de l'étranger. L'industrie nationale en général, et
l'industrie de construction en particulier, se situent dans ce cadre et sont encore à
leurs débuts, si on les compare à celles des pays développés. Elles sont, en
effet, âgées d'un peu plus de 30 ans et font encore appel à des technologies
extérieures.
1
Les entreprises nationales de construction. Rapport du projet ASECO, Burundi, 1987 (13 pages).
22
Sur le plan de la qualité des travaux, celle-ci laisse aussi à désirer. Lors
d'une étude (Mashwabure, 1989: 28) réalisée sur un échantillon de 115 clients
des entreprises de construction au Burundi, 70% des répondants qualifient de
moyenne à très mauvaise la qualité des constructions érigées par les entreprises
nationales. Effectivement, la finition des travaux effectués par celles-ci n'est pas
des meilleures; et cela pour deux raisons principales. D'une part, les
prescriptions techniques des marchés sur la qualité des matériaux et composants
ne sont pas toujours respectées; certains entrepreneurs étant principalement
intéressés par le critère de prix dans le choix de ces matériaux. D'autre part, en
plus d'un mauvais encadrement de la main-d'oeuvre, elle-même parfois non
qualifiée, il y a complaisance sinon complicité des acteurs chargés du contrôle
de la qualité des matériaux et des travaux. En définitive, la difficulté réside moins
dans la disponibilité de main-d'oeuvre que dans l'encadrement de celle-ci et la
maîtrise du métier.
3.1.1 Définition
L'opinion populaire, dans les pays développés comme dans les pays en
voie de développement, associe le concept de développement à une manière
d'être ou de vivre et à une manière de faire. Dire d'une entreprise qu'elle se
développe, qu'un pays est en voie de développement... est devenu chose
courante; et chacun doit comprendre sans ambiguïté le sens de telles
expressions. Pourtant, la définition du terme développement n'est pas si simple.
II est à noter que cette liste ne prétend nullement être exhaustive. En tout
état de causes, la recherche de performance passe généralement par l'analyse
préalable des dysfonctionnements à réduire. L'analyse du fonctionnement des
entreprises étudiées par Bartoli et Hermel (1989) fait ressortir six origines
principales de contre-développement dans les entreprises. Ces causes sont
rapportées à la figure 3.1.
Notre terrain d'étude étant situé en Afrique, région des pays "sous-
développés" dont l'industrialisation est très jeune et "l'indépendance politique"
très récente, l'on peut se demander ce qu'il en est du développement des
entreprises dans ce continent.
il n'est pas exagéré de dire que les outils d'analyse et de stratégie financière
sont, soit ignorés, soit inappliqués dans plusieurs organisations.
- l'absentéisme, les retards dans l'exécution des tâches importantes sont autant
d'écarts que, s'ils sont trop négatifs, entraînent des diminutions de rentabilité;
- l'organisation personnelle des dirigeants laisse à désirer. En effet, la diversité
des activités de l'entrepreneur l'empêche de suivre suffisamment son entreprise.
Les décisions sont concentrées au sommet de l'organisation. S'il est vrai que le
commandement rend la direction plus pratique, il pose de problèmes dans la
gestion de l'entreprise. L'employé ne voit pas sa responsabilité et considère
parfois l'entreprise comme concurrente ou subordonnée à ses intérêts. Pour
manifester un mécontentement suite à une décision inconvenable, l'employé
utilise des moyens subtils sur lesquels l'autorité n'a pas de prise;
- l'initiative fait défaut, la motivation est souvent absente et la solidarité
organisationnelle déficiente; etc.
Quelle misère a-t-on pour obtenir des statistiques financières réelles, des
rapports budgétaires conformes, des rapports authentiques de trésorerie, des
statistiques récentes sur les clientèles de l'entreprise et des rapports objectifs de
vérification? Tantôt ceux qui sont chargés de produire cette information ont de la
40
3.2.1 Définition
Lors des études menées dans les petites entreprises, Steers (1975: 546-
558) retint sept critères principaux à partir des modèles d'évaluation
organisationnelle déjà établis. Il s'agit de l'adaptabilité, de la productivité, de la
satisfaction, de la profitabilité, de l'efficience, de la croissance et de la survie. Les
critères de productivité, de satisfaction et de profitabilité, sont considérés par
Gasse (1978) comme étant des critères d'efficience strictement rattachés au ratio
intrant-extrant par lequel l'entreprise réalise des biens et services semblables à
des coûts moindres que ses concurrents. Pareille définition semble plus
appropriée au secteur privé que public, parce que la concurrence et les forces du
marché permettent d'évaluer simultanément les variations des coûts et de
qualité, ce qui est difficile, voire impossible dans le secteur public.
Ansoff (cité dans Bartoli et Hermel, 1989: 110) qui suggère la définition suivante:
"être efficace signifie chercher à maximiser, dans le temps, la production
d'outputs avec des ressources données ou chercher à minimiser les inputs à un
niveau d'outputs compatible avec le marché".
Domaines
Allocation
RAPPORT multiples et
des moyens
"OUTPUT/ INPUT" inter-reliés
CRÉATION RÉSULTATS
DE POTENTIEL INTERMÉDIAIRES
Normes ou Performance
OBJECTIFS SOUPLES
objectifs individuelle
COHÉRENTS, RÉALISTES,
pertinents et collective
COMPATIBLES
Dans une étude sur les petites entreprises, Friedland et Pickle (1964)
suggèrent, comme mesure de la performance d'une organisation,
l'accroissement de la profitabilité (profit/ventes) et des ventes, lequel apparaît
significativement associé à une efficacité élevée mesurée par la satisfaction des
besoins de la communauté, des clients et des employés. Cette conception est
reprise par Edminster, Gru et Alves (cités dans Robinson, 1980: 46) qui signalent
que la mesure de la profitabilité, de la productivité et de la variation des ventes,
sont des critères principaux pour comparer la performance des entreprises.
Pour ne citer que les mesures mentionnées ci-dessus, il apparaît que les
critères suggérés dans la littérature sont nombreux et varient selon le domaine
d'intérêt et le bon jugement du chercheur. En d'autres termes, il ne semble pas y
avoir présentement des critères unanimement admis pour mesurer la
performance d'une organisation. Pour cette raison, il est primordial pour tout
chercheur de s'assurer préalablement de la validité et de la fiabilité des mesures
qu'il utilise, et nombreux sont les auteurs qui suggèrent d'utiliser plusieurs
critères au lieu d'un seul. Gibson et al. (1973) proposent notamment d'introduire
la notion de temps affirmant que les critères utilisés peuvent être différents selon
qu'il s'agit de courtes, moyennes ou longues périodes. Eccles (1991: 131-137)
parle même d'une nécessité d'une nouvelle définition de mesures de
performance qui ne s'appuie pas uniquement sur les données financières.
48
3.2.4.1 Rentabilité
3.2.4.2 Productivité
Par ailleurs, il existe deux types de mesures: les mesures totales et les
mesures partielles. Une mesure totale de la productivité utilise le ratio type:
productivité = (production)/'(ressources mises en oeuvre). Même si les mesures
globales ont comme inconvénient majeur de dissimuler les variations
intervariables en produisant des effets compensatoires, elles permettent de
donner une vue d'ensemble des progrès d'une entreprise. Les mesures
partielles s'intéressent quant à elles à chacune des ressources mises en oeuvre.
Elles ont l'avantage principal de centrer l'attention et les efforts des gestionnaires
sur des facteurs particuliers ayant un impact sur la productivité.
d'affaires ne mesure pas la production de l'entreprise et, de plus, s'il est vrai que
l'effectif du personnel est une ressource mise en oeuvre, elle n'est pas la seule.
3.3.1 Définition
Pour sa part, Robidoux (1973: 87, 102) distingue les conditions ambiantes
des conditions d'ordre moral et caractériel. Les conditions ambiantes
comprennent le milieu familial, le rang dans la famille, l'hérédité, l'influence des
parents, le niveau d'éducation, l'âge, l'expérience et les activités para-
professionnelles. Quant aux conditions d'ordre moral et caractériel, elles
comportent les besoins d'accomplissement, du pouvoir, d'affiliation, le goût du
risque, le flair, la confiance en soi et le sens inné de l'organisation.
56
La direction est une activité de leadership qui revient à faire en sorte que
les employés accomplissent au mieux la tâche qui leur est assignée. Ce faisant,
le dirigeant doit les guider, les superviser, les motiver, les encourager, les
entraîner, les développer. Il doit également rechercher et maintenir le personnel
nécessaire à l'évolution de l'organisation.
58
Une fois qu'une organisation est créée, le dirigeant prend des décisions
relatives à son orientation, à son cheminement et en fin de compte à sa
performance. L'on peut alors se demander s'il y a une corrélation ou une relation
de cause à effet entre les concepts de propriétaire-dirigeant et les pratiques de
gestion, d'une part, et ceux de performance et de développement, d'autre part.
Ce sera l'objet du prochain chapitre
CHAPITRE IV
Ceci est encore plus vrai dans les PME à cause du nombre limité de leurs
ressources et de la faible taille de leurs opérations. Sweney (1982: 91) est
explicite à ce sujet: "Les petites entreprises valent ce que valent les gens qui les
dirigent. S'ils sont bons, ils peuvent faire des choses exceptionnelles". La même
idée est reprise par Ulf Af Trolle (cité dans Daigne, 1984: 53) qui affirme ce qui
suit: "il est rare que l'entreprise soit en situation très grave et le dirigeant principal
très bon et s'il est mauvais, il devrait inévitablement partir...". Nous pensons
cependant comme Daigne que cela n'est pas nécessairement vrai pour les
entreprises familiales.
rôles, plus ses chances de succès sont élevées. Nombreuses sont les études où
le profil du dirigeant est reconnu comme pouvant influer sur la performance d'une
organisation.
1
93% de la population vit de l'agriculture (Burundi Background notes, July 1991, published by the Bureau
of Public Affaires US Department of States.
2
Le taux d'alphabétisation du Burundi est de 34%, Pc Globe Inc. 1991.
63
dans Malécot, 1992: 19) constatent une corrélation positive entre les taux de
défaillance et le ratio dettes sur production.
Il faut, toutefois, noter qu'une analyse financière basée sur les critères
empiriques tels que les bénéfices comptables est inadéquate dans
l'environnement actuel des entreprises devenu extrêmement instable. Selon
Copeland, Koller et Murrin (1991: 8), "l'analyse fondée sur le cash-flow est le seul
moyen de s'assurer qu'on crée de la valeur pour l'actionnaire"; celle-ci signifiant
la maximisation de la recherche des investissements dans l'entreprise. Certes,
seul le modèle de cash-flow actualisé tient compte à la fois de la rentabilité et de
la croissance. Selon ce modèle, il y a création de valeur quand le rendement du
capital investi est supérieur à son coût; il est donc un instrument stratégique
validé de création de valeur.
Il est évident que la cueillette des informations sur les besoins des clients,
les tendances de marché, les forces et faiblesses du concurrent et de
l'entreprise... constituent une activité vitale pour toute entreprise soucieuse de
son développement et de la croissance de ses profits. Le défi de toute entreprise
face à ses clients, c'est de faire mieux que les concurrents, tout en offrant de
bons prix.
C'est vers la fin du 19e siècle avec Frédéric Taylor que le monde industriel
et scientifique a connu les principes de gestion scientifique, portant sur les
moyens d'accroître la productivité par l'amélioration des méthodes d'exécution
du travail. Ces techniques et concepts portent, entre autres, sur le
développement des méthodes et outils de travail et de manutention, des
systèmes de rémunération et de l'aménagement rationnel des usines. Pour
atteindre ses objectifs de production, l'entreprise effectue diverses activités; entre
autres la gestion des approvisionnements, la gestion des stocks, la gestion de
l'équipement et la gestion de la qualité.
Bibliothèque
Université du Qu'bec à Cht
70
La gestion des stocks est un autre aspect important dans la gestion des
opérations. En fait, elle vise à s'assurer que l'entreprise pourra faire face à la
demande à l'intérieur des délais, compte tenu des contraintes opérationnelles
existantes. La valeur des stocks constitue souvent de 35 à 40% de l'actif d'une
entreprise (Kélada et al., 1986: 436). Pour une entreprise, les stocks
représentent donc un investissement nécessaire qui entre en concurrence avec
d'autres investissements valables. Les gestionnaires des opérations ont donc
tout intérêt à suivre une stratégie de réduction des stocks au plus bas niveau
acceptable. S'ils pouvaient d'ailleurs éliminer les stocks, ils le feraient volontiers.
C'est là un principe important de la philosophie japonaise du juste-à-temps1 (ou
de zéro-stock) et de la technique kanban2 (ou carte visible). Sans aller
nécessairement jusqu'à viser l'élimination des stocks, les gestionnaires ont
avantage à réexaminer régulièrement l'utilité des différents types de stocks et à
évaluer tout aussi régulièrement les quantités d'articles produits ou commandés.
Une bonne gestion des stocks a pour avantage principal la réduction des
coûts inhérents aux stocks, spécialement le coût de pénurie et le coût de
possession. Le coût de pénurie correspond principalement à la marge
1
Zéro-stock: système de production ayant comme objectif de ne produire que les items nécessaires, au
moment où ils sont requis, en ne créant aucun stock de matières premières, de produits en cours ou de
produits finis (Collection BTE, 1991)
2 Kanban: système d'information manuel par lequel le poste aval "commande" (flux d'informations) au poste
directement amont les pièces et matériaux dont il a besoin. N'est ainsi mis en production que ce qui est
"juste nécessaire" pour fabriquer les produits déjà vendus (Coriat, 1990: 90)
72
bénéficiaire perdue en raison d'une pénurie des articles demandés. Il s'agit d'un
coût d'opportunité important et une perte d'achalandage y est d'ailleurs souvent
rattachée. Le coût de possession - par opposition au coût de pénurie - comprend
les coûts de stockage et de commande. Le coût de stockage inclut le coût
d'immobilisation du capital, la détérioration, ou la désuétude, les frais
d'assurance ainsi que tous les frais occasionnées par la possession des stocks.
Finalement, le coût de commande comprend tous les frais inhérents à la
préparation, au traitement puis au paiement de la commande.
Toute décision relative aux stocks doit rechercher l'équilibre entre le coût
de pénurie et le coût de possession. Cette recherche d'équilibre s'applique
également entre le coût de commande et le coût de stockage. Il est évident que
plus le nombre de commandes est élevé, moins les stocks ont besoin de l'être et
vice-versa. Le gestionnaire des stocks doit pouvoir répondre aux questions de
base telles que: combien d'unités faut-il commander? Quand est-il nécessaire
de commander les unités?
Toutefois, une qualité supérieure peut coûter plus cher si l'on doit acquérir
des matières premières de meilleure qualité, des équipements de production
plus précis, etc. Mais alors, quels bénéfices rapporte-t-elle à l'entreprise? Selon
Crosby (cité dans Kélada et al., 1986: 640), la qualité en soi ne coûte rien; ce
sont les conséquences de non qualité à corriger qui coûtent cher. La non qualité
peut entraîner des coûts souvent importants, pouvant aller jusqu'à 25% des
revenus des entreprises industrielles et 40% dans les entreprises de services. Si
les coûts de correction étaient éliminés, les profits pourraient facilement doubler
ou tripler, voire dans certains cas, quadrupler.
76
commandé. Tout effort doit se reporter sur le coût des défaillances, des erreurs et
des dysfonctionnements qui rongent les marges de profit de l'entreprise.
4.2.4.1 Auto-régulation
1
"Méthodes et Construction" (cité dans Du Tertre, 1988) propose une norme de 40%.
80
4.2.4.2 Compétences
2
"Méthodes et Construction" considère que 50% au moins des ouvriers d'un chantier devraient travailler en
cycles majeurs.
3
Pour 90% des temps de chantier, l'indépendance ou la quasi-indépendance doit pouvoir être obtenue.
81
4
"Méthodes et Construction" propose une norme de 30%.
5
"Méthodes et Construction'propose une norme de 1%.
82
Concernant le coût des sinistres, certaines études estiment que 43% des
sinistres dans le BTP doivent être attribués à des erreurs d'exécution (43% à des
erreurs de conception, 6% à des matériaux défectueux et 8% à des insuffisances
d'entretien). On peut ainsi considérer que les coûts des sinistres sont révélateurs
de la qualification collective de la main-d'oeuvre de chantier; et donc d'un certain
niveau de compétence. Les coûts des sinistres dépassent souvent 1% du chiffre
d'affaires, ils devraient être réduits profondément ou tout au moins ramenés à
0.5% (Méthodes et Construction).
4.2.4.3 Motivation
La politique la plus motivante est celle qui octroie des responsabilités bien
spécifiées aux équipes, qui favorise une progression possible du personnel par
6
Les normes peuvent être différentes en fonction des corps de métiers: 5% pour les travaux en béton armé,
2% pour les autres travaux (électricité, revêtements de sol...) peuvent être considérés comme
raisonnables.
83
des phases variées de formation sur le tas permettant aux ouvriers de compléter
leurs connaissances techniques, qui maintient l'équipe régulièrement informée
quant au déroulement du chantier (Du Tertre, 1988: 60). Quatre indicateurs sont
ainsi dégagés: l'information du personnel, la possibilité de "carrière" interne à
l'entreprise, l'intéressement aux résultats et l'ancienneté dans l'entreprise.
- Gestion financière: s'il est vrai que les fonctions précises d'un responsable
financier varient d'une organisation à l'autre, quelques-unes sont essentielles
pour la maximisation, compte tenu du risque, de la valeur de l'entreprise. Les
variables retenues sont: la prévision budgétaire, le contrôle budgétaire, l'analvse
financière, l'information comptable et l'endettement.
1
Selon l'étude faite par Mashwabure (1989: 114-115), non seulement c'est le directeur de la société qui
s'occupe de prospecter les marchés de construction et ce dans 100% des cas, mais aussi le budget consacré
à faire connaître l'entreprise est peu élevé (faible dans 43% des cas, et très faible dans 57% des cas).
86
rudimentaires et surtout les mêmes, nous pensons que cet aspect de la gestion
n'explique pas significativement la différence des niveaux de performance des
entreprises sous étude. Pour cette raison, nous ne lui accorderons pas
beaucoup d'importance dans la présente étude. Il sera toutefois analysé
implicitement sous la dimension "planification du marché".
ENVIRONNEMENT
I
Profil D. G.
- Scolarité Planification Gest. financ.
- Type form. - PI. budget. - Prév. budg.
- Form, gestion - PI. marché - Contr. budg.
- Expérience - PI. Res. phys. - Anal, financ.
- Ancienneté - PI. Res. hum. - Endettem.
- Autres form. - PI. ventes - Infor, compt.
Compétence Motivation
Auto-régulation
- Qualification - Information
- Formation - Stab, équipes
- Promotion
- Repr. & finit. - Indép. fonction.
- Rémunérât.
- Sinistres - Cycl. majeurs
- Responsabil.
ENVIRONNEMENT
89
Fact, explicatifs
- Profil D. G.
- Planification Performance
- Gest. financière
- Prod, travail
- Gest. matériaux
- Prod, capital
- Gest. matériel
- Rentabilité
- Auto-régulation
- Compétence
- Motivation
Dans cette partie de notre travail, nous formulerons dans un premier temps
les hypothèses de recherche. Après quoi sera présentée la méthodologie suivie
qui, selon Lalonde (1985: 146), porte sur le choix des moyens et procédures
permettant de répondre à des questions de recherche. Ce chapitre traitera donc
les points suivants:
- hypothèses de recherche;
- mesures des variables de recherche;
- plan d'échantillonage;
- instrument de mesure;
- cueillette de données;
- traitement et analyse des données.
Les variables qui ont été retenues pour cette dimension sont:
Les facteurs retenus dans notre modèle d'analyse pour caractériser les
activités administratives sont: la planification, la gestion financière, la gestion des
matériaux, la gestion du matériel, la gestion des ressources humaines
comprenant la motivation, la compétence et l'auto-régulation de la main-
d'oeuvre.
5.2.2.1 Planification
avait deux choix de réponses: oui ou non. La codification a été la même que
pour le cas précédent.
très spécialisé. La question a été codée selon une échelle variant de 1 à 4, dans
le même ordre des choix de réponses indiqués ci-dessus.
5.2.2.5 Auto-régulation
- cycle majeur de travail: cet indicateur est mesuré par la proportion des
ouvriers d'un chantier travaillant en cycles majeurs.
5.2.2.6 Compétence
- reprises et finition: pour mesurer cette variable, nous avons demandé aux
répondants comment se font les réclamations des clients relativement à la qualité
des travaux en cours du chantier. Les choix de réponses et le mode de
codification utilisé étaient les suivants: très souvent (1), souvent (2), de temps en
temps (3), rarement (4), jamais (5).
99
- sinistres: en l'absence des données chiffrées sur les coûts des sinistres dans
le secteur burundais de la construction, nous avons cherché à connaître
comment se font les réclamations des clients pendant la période de garantie.
Les choix de réponses et le mode de codification étaient identiques à ceux
adoptés pour la variable précédente.
5.2.2.7 Motivation
- promotion interne: il s'agit de voir ici dans quelle mesure l'entreprise offre au
personnel la possibilité de carrière interne à l'entreprise par sa politique
d'embauché et de débauche ou par ses plans de formation. Les choix de
réponses et le mode de codification pour la question ayant servi à mesurer cette
variable étaient les suivants: très forte (5), forte (4), moyenne (3), faible (2) et très
faible (1).
Nous avons déjà défini les critères retenus pour mesurer la performance
des organisations à savoir la rentabilité et la productivité.
La population mère faisant l'objet de notre étude est constituée, d'une part,
de toutes les entreprises de construction du Burundi et, d'autre part, des
différents intervenants dans le secteur de construction (bureaux d'études,
spécialistes de construction, banquiers...) concernés et/ou intéressés par notre
problématique.
102
5.3.2 Échantillonnage
Gravel (1988: 26) définit la méthode empirique comme suit: "Le chercheur
peut sélectionner son échantillon en s'appuyant sur son propre jugement. Il
choisit alors sa population d'enquête en conformité avec l'objet d'étude...". Cette
méthode consiste donc en une reproduction des caractéristiques de la
population grâce à des manipulations intentionnelles du chercheur.
Dans cette étude, en plus des critères précédemment cités pour constituer
la population d'enquête, nous avons pris en considération la date de création de
l'entreprise pour délimiter notre échantillon. C'est ainsi que ce dernier devrait
contenir des entreprises créées avant 1990 inclusivement. En fin de compte, à
partir des registres de la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et
d'Artisanat du Burundi ainsi que du service des marchés publics, nous avons
recensé 56 entreprises répondant à nos critères et réparties sur les principales
villes du pays. Compte tenu de la faiblesse statistique de cette base
d'échantillonnage, nous avons décidé de retenir pour notre enquête l'ensemble
de ces entreprises.
permis de compléter dans certains cas les données manquantes dans les
questionnaires.
Pour toutes ces analyses, le programme utilisé est le logiciel StatView 512.
Dans le chapitre suivant, nous allons procéder, dans un premier temps, à la
présentation et l'analyse des données et, dans un deuxième temps, à
l'interprétation des résultats obtenus à la suite des traitements statistiques décrits
ci-dessus.
CHAPITRE VI
Dans le but de rendre les données primaires homogènes, nous les avons
transformées en valeurs centrées réduites (Z). Ce processus de standardisation
de données a l'avantage d'homogénéiser les données sans changer les
résultats des diverses analyses statistiques. Les informations ainsi collectées ont
fait l'objet de traitements statistiques appropriés. Rappelons que pour nous
permettre d'appréhender la performance de chacune des entreprises, et en
l'absence de données détaillées, nous nous sommes intéressés au calcul des
ratios de rentabilité financière, de productivité du capital et de productivité du
travail. Les données transformées en valeurs centrées réduites sont présentées
au tableau 6.1. Elles sont rangées par ordre décroissant de la productivité du
Ill
travail. Ce sont ces données qui seront utilisées dans toutes les analyses
ultérieures. De plus, étant donné le caractère confidentiel des données
recueillies, le nom réel des entreprises ne sera pas mentionné ici.
Scolarité .805
Formation en gestion .724
Expérience en gestion .637
Ancienneté .670
facteur obtient une valeur Eigen de 0.817 avec une variance proportionnelle
expliquée de 0.204 (soit 20,4%). Au niveau de la matrice factorielle non pivotée,
on observe que sur le premier facteur, 75% des variables considérées
enregistrent leur coefficient le plus élevé. Considérant ces résultats, nous avons
retenu la mesure des scores factoriels non pondérés du premier facteur comme
mesure du profil du dirigeant dans chacune des entreprises. C'est cette mesure
agrégée et simple qui sera utilisée dans l'analyse de régression.
Justesse Justesse
Activités échantillon variables Chi-carré Probabilité
Planification .759 94.448 .0001
. Planification budgétaire .786
. Planification du marché .734
. Planif. Ress. humaines .812
. Planif. Ress. physiques .719
Gestion financière .717 48.655 .0001
. Prévision de l'offre .687
. Contrôle des prévisions .683
. Analyse financière .820
. Information comptable .699
Gestion des matériaux .721 71.904 .0001
. Quantités des matériaux .790
. Délai de livraison .702
. Normes de consommations .697
. Qualité des matériaux .709
Gestion de matériel .755 69.582 .0001
. Type d'équipement .752
. Acquisition vs location .733
. Entretien .818
. Optimisation de l'exploitât. .718
Motivation .768 103.057 .0001
. Information main-d'oeuvre .681
. Promotion .758
. Rémunération .858
. Responsabilisation .871
Compétence .703 85.196 .0001
. Qualification .667
. Formation .804
. Reprises & finitions .628
. Sinistres .861
Auto-régulation .697 41.881 .0001
. Stabilité des équipes .687
. Indépend, fonctionnement .792
. Cycles majeurs .647
Compte tenu de ces résultats, nous avons utilisé pour chacune des sept
dimensions les mesures des scores factoriels du premier facteur comme mesures
des pratiques de gestion dans chacune des entreprises. Cependant, l'examen
117
visuel des résultats a fait ressortir que, exception faite du facteur "gestion des
matériaux", les mesures des scores négatives correspondaient aux niveaux plus
élevés dans les échelles associées aux données brutes et, inversement, les
mesures positives correspondaient aux niveaux plus bas. Or, dans la codification
des réponses aux questions soumises aux répondants, on rappelle que le niveau
d'échelle élevé correspond à une bonne gestion et vice-versa. C'est pourquoi,
en vue de faire correspondre une valeur positive à l'échelle de mesure élevée,
nous avons changé le signe des mesures de scores factoriels en multipliant
toutes les mesures par le facteur (-1), à l'exception bien sûr du facteur "gestion
des matériaux". Cette règle s'applique également pour le facteur "profil du
dirigeant" analysé dans la section précédente. Les résultats tenant compte de
cette modification sont rapportés au tableau 6.4. Le rangement des données suit
toujours l'ordre décroissant de la productivité du travail.
118
6.1.2.1 Introduction
(Kazmier, 1982: 316). Cette méthode consiste à tester l'hypothèse nulle suivant
laquelle il n'y a pas de relations de détermination statistiquement significatives
entre les variables indépendantes (Xj) et la variable dépendante (Y). Les étapes
L'hypothèse alternative H-| est acceptée chaque fois que l'on rejette l'hypothèse
nulle HQ-
test (ici 5%). Dans ces conditions, le coefficient de détermination est jugé comme
statistiquement significatif.
(t = 2.166 et p = 0.0393)
Les variables retenues par cette analyse sont les facteurs "gestion financière", "
gestion du matériel" et "profil du dirigeant". Ces facteurs expliquent 90.3% de la
variance de la performance des entreprises de l'échantillon. L'équation de
régression cette fois-ci est de la forme suivante:
où R = rentabilité
7.139 E-20 = ordonnée à l'origine
F = variable de gestion financière
(t = 3.189 et p = 0.0035)
M e = variable de gestion du matériel
(t = 2.862 et p = 0.0079)
D = variable de profil du dirigeant
(t = 2.172 et p = 0.0385)
125
P w = 0.898 F - 9.534E-20
P w = 0.888 M + 5.602E-20
127
2 O
1.5. o ^*^*
Std Product, travail
1.
O
.5. O
O
o. ,w,nn«0lll,Ail
O o "
-.5.
- 1. o 8
-1.5.
- 2-
2 -1.5 -1 -.5 0 .5 1 1.5 2
Gestion financ.
2. D
1. 5. ^ ^ •
roduct. travail
1.
n
[J
n
a.
s -. 5.
co
- 1.
- 1 . 5.
2.
2 -1.5 -1 -.5 0 .5 1 1.5 2
Motivation
128
P c = 0.512 F-0.133
P c = 0.477 M a -0.155
1. O
O
Std Product . capital
.5.
0- 8 .
-.5. o .
O
A
oo
O
o
-1.
O
-1.5. o •
-2-
-2 -1.5 -1 -.5 0 .5 1 1.5 2
Gestion financ.
130
•
-1.5. •
-2.
-2 -1.5 -1 -.5 0 .5 1 1.5 2.5
Gest. matériaux
Les figures 6.5, 6.6 et 6.7 permettent de visualiser la relation linéaire entre
chaque variable explicative et la rentabilité. Les équations de régression
correspondantes sont respectivement:
R = 0.92F + 6.519E-20
R = 0.908 M e + 4.790E-20
R = 0.815D + 1.635E-19
132
O .
1. 5. •
^ ^
1. O
o
Std Rentabilité
5. O
O > ^
o. 0
5.
- 1. •
- 1 . 5. •
2. H O
2 -1.5 -1 -.5 0 .5 1 1.5 c
Gestion financ.
.5.
1.
.5.
I 0.
.5.
• 1 .
-1 .5.
-?•
-2 -1.5 1 -.5 0 .5 1.5
Gest. matériel
133
d'interaction entre les variables explicatives. Dans cette perspective, nous avons
eu recours au modèle de contingence générale proposé par Brisson (1992).
Pour les fins de notre recherche, l'effet d'interaction sera mesuré par
l'analyse de variance à deux facteurs contrôlés (groupes de taille différente).
Celle-ci s'utilise pour analyser les effets de deux facteurs A et B, le premier
facteur A apparaissant sous K modalités et le second sous J modalités (Kazmier,
1982: 222). Ce type d'analyse permettra d'observer non seulement l'effet
d'interaction entre différentes variables explicatives sur la performance, mais
aussi l'effet isolé de chacune des variables sur la performance.
135
ç
CD
II II
ô T ÎP_N c
g; ®
ooooooooooooooo —K
O)
CD CD-
o'
CD
Is <
CD
P o' a
CD
3 O (Q
P CD CD
CD- E * (0
=. o'
X
5'
3
3 O (D
P CD
ST (/)
OOOOOOOOOOOOOO-^-1 CD- c * a
5-°' (D
CD 3 •o
o
o
ooooooooooooooooo I—I-
< " Q.
c
o (Q
OOOOOOOOOOOOOOOOOO-^O-1-* o (D
Q)
3 3
CD-
CD->
CQ c
OOOOOO-^OOOOO-^OO-^-^O-1-
138
Compte tenu de ces résultats, nous avons voulu pousser plus loin notre
analyse en considérant tous les facteurs dégagés par l'analyse factorielle. Au
total, nous avons effectué 84 combinaisons possibles à raison de 28
combinaisons (nombre de combinaisons possibles de deux facteurs pris parmi
139
plus performantes que celles ayant appliqué une motivation modérée (0.891 >-
0.693). Compte tenu du seuil de signification associé à ce résultat (p) = 0.0001 et
la valeur du test-F de 24.746, nous rejetons la première hypothèse nulle.
Par contre, la troisième hypothèse nulle n'a pas pu être rejetée. En effet,
bien que les paramètres du tableau d'incidence soient différents, l'interaction
n'est pas statistiquement significative (p = 0.6365). Nous allons, dans les lignes
qui suivent, examiner les contrastes possibles du modèle de contingence
générale, en vérifiant les inégalités entre les lignes, les colonnes et les
diagonales.
Selon les lignes, les quatre entreprises ayant pratiqué une gestion
financière faible en cas de motivation élevée des employés ont atteint des
niveaux de performance supérieurs à ceux des 15 entreprises ayant pratiqué le
même type de gestion financière en cas de faible motivation (0.376 > -0.849).
D'autre part, les dix entreprises ayant pratiqué une gestion financière élevée en
cas de motivation élevée ont atteint des niveaux de performance supérieurs à
ceux des trois entreprises ayant pratiqué le même type de gestion financière en
141
cas de faible motivation (1.098 > 0.087). Bien que selon les lignes les inégalités
prévues par le modèle de contingence semblent être vérifiées selon les résultats
de l'analyse de régression, la manifestation d'interaction n'est pas
statistiquement significative, si l'on tient compte du risque d'erreur associé à ces
résultats (p) de 0.6365 et la valeur du test-F de 0.228.
À partir des colonnes, nous constatons qu'en cas de faible motivation , les
15 entreprises ayant pratiqué une gestion financière faible ont été moins
performantes que les trois entreprises qui ont pratiqué une gestion financière
élevée (-0.849 < 0.087). De même, en cas de motivation élevée, les quatre
entreprises ayant pratiqué une gestion financière élevée ont enregistré des
niveaux de performance supérieurs à ceux des dix entreprises ayant pratiqué
une gestion financière faible (1.098 > 0.376). Ici également, les inégalités
semblent être logiques, mais l'existence d'interaction n'est pas statistiquement
significative.
D'un côté, ceci s'explique à notre avis par la faiblesse statistique évidente
de notre échantillon. Bien que l'effectif de 32 entreprises soit suffisant pour
déduire que la distribution d'échantillonnage de la moyenne est normale (taille
de l'échantillon n > 30), il reste statistiquement faible pour l'obtention et
l'interprétation assez large des résultats d'analyses bivariées et multivariées.
143
D'un autre côté, il est possible que la catégorisation des facteurs ait eu une
quelconque influence sur ces résultats; le choix du point de démarcation ayant
été quelque peu relatif. En réalité, au regard des mesures des scores factoriels,
on peut d'une part affirmer que la gestion des entreprises est de type faible,
moyen et élevé; le type moyen étant caractérisé par des mesures tant négatives
que positives. Or, dans notre catégorisation, nous n'avons considéré que deux
modalités que nous avons désignées par "faible" et "élevé". D'autre part, le point
de démarcation entre ces deux modalités fixé pour simplification à zéro ne
correspond pas tout à fait au point milieu des mesures des scores factoriels. Ce
point est en réalité tantôt négatif, tantôt positif.
P = a + b1 x 1 + b 2 x 2 + ... + b p x n + |i
droite de régression.
145
1
On rappelle que deux entreprises (El et E4) ont été écartées de l'étude pour le modèle de productivité du
capital.
148
mesure de productivité du travail négative, alors que les 18 autres en ont une
performantes. Si par ailleurs l'on classe les entreprises selon l'ordre décroissant
des valeurs absolues de productivité du travail, l'on constate que sept sur les 16
(moitié de l'échantillon) premières entreprises se retrouvent avec des mesures
de productivité du travail relatives négatives; elles appartiennent donc à la
catégorie des entreprises moins performantes.
Enfin, selon les résultats du tableau 6.10, seulement neuf entreprises sur
32 ont une mesure de rentabilité relative négative, et semblent apparemment être
les seules qui soient moins performantes. Cependant, l'examen visuel de nos
résultats montre que les quatre premières entreprises ayant les mesures de
performance relatives les plus élevées ont paradoxalement une rentabilité réelle
négative, et même une productivité réelle plus faible. Si l'on se rappelle que la
mesure de performance relative est obtenue à l'aide d'un rapport (Rj/Fj) entre
deux valeurs algébriques Rj et Fj, on comprend alors aisément pourquoi l'on
150
obtient pareils résultats. On constate effectivement que les six entreprises (parmi
lesquelles se trouvent les quatre entreprises mentionnées ci-dessus) ayant une
rentabilité réelle négative ont une mesure Fj négative avec un résiduel Rj négatif.
En vue de garder l'image de la réalité pour les six entreprises, nous avons
multiplié leurs mesures de rentabilité relative par le facteur (-1); ce qui porte le
nombre d'entreprises ayant une mesure de performance relative négative à 15.
Ces dernières sont en fin de compte réputées moins performantes au niveau de
la rentabilité, alors que les 17 restantes sont réputées plus performantes. De
plus, en suivant le même raisonnement comme pour les deux cas précédents, il
s'avère que neuf entreprises sur les 16 ayant les mesures de rentabilité réelles
les plus élevées ont des mesures relatives négatives et font donc partie de la
catégorie des entreprises moins performantes.
6.2 OBSERVATIONS
L'activité de fixer les prix de soumission devrait, à notre avis, être confiée
non pas au dirigeant d'entreprise1, mais plutôt à un service technique spécialisé
composé d'éléments formés et compétents. C'est aussi ces derniers qui seraient
chargés du contrôle de prix de revient pendant l'exécution des travaux.
Par ailleurs, dans le cas des marchés attribués sur base de soumission de
prix forfaitaire, l'entreprise doit toujours rechercher à s'aligner sur le niveau des
prix de soumission pour éviter de perdre. Toute entreprise a besoin d'un
système de contrôle pour atteindre un niveau de profit acceptable. Selon
Viscione (1985: 45), un système budgétaire est si important pour une PME que
l'entreprise devrait le mettre en place dès sa première année d'existence.
Malheureusement, de nombreux dirigeants d'entreprises opèrent sans système
1
Selon l'étude faite par Mashwabure (1989), l'établissement des prix de soumission est fait par le directeur
de la société dans 67% des cas (p. 47).
153
6.2.1.2 Motivation
de retard ou reprises des travaux qui amputent le chiffre d'affaires, mais aussi le
personnel et le matériel de chantier deviennent immobilisés ou sous-utilisés,
alors qu'il faut continuer à les rémunérer pendant les temps morts. De plus, les
travaux arrêtés nécessitent des frais de reprise qui peuvent être importants au fur
et à mesure que le temps d'arrêt se prolonge. L'entreprise doit en outre éviter
d'éventuelles ruptures de stocks, celles-ci pouvant être causées par l'insuffisance
ou l'absence de trésorerie.
L'évolution de la productivité sur chantier peut aussi être suivie par l'étude
de la consommation des matériaux. Très souvent, les trop grandes
consommations de matériaux - principalement le béton et les ferrailles - sont
liées à des défections humaines. Mais les erreurs peuvent être liées aussi aux
techniques ou au caractère défectueux des équipements; c'est le cas notamment
lorsque les coffrages se déforment.
Une bonne gestion des matériaux entraîne donc des gains financiers et
une amélioration de la productivité du capital. L'exemple suivant nous semble
159
plus expressif: si une entreprise a une marge de profit de 10% de ses revenus et
que ses dépenses en approvisionnement représentent 50% de ses revenus, une
économie de 10% sur ces dépenses, équivalant en moyenne à 5% de ses
revenus, augmenterait ses profits de 50%!
à-vis des clients, fait perdre des marchés potentiels, etc. Tous ces facteurs
amputent négativement le chiffre d'affaires.
L'on sait par ailleurs que la production du BTP est moins celle d'un produit
que celle d'un projet. Or, par définition, un projet est variable et a une durée
déterminée. La prudence s'impose donc lorsque pour un marché déterminé, il
faut décider d'investir dans un nouveau matériel sans savoir si l'on sera en
mesure de le rentabiliser après avoir terminé ce marché. Ainsi, avant
d'entreprendre la recherche d'équipements, une entreprise doit effectuer
l'analyse de ses besoins, du coût de l'investissement et de ce qu'elle cherche à
réaliser.
production qu'au matériel roulant. Pour le transport par exemple, la location des
camions et bennes serait plus rentable ici.
C'est dans ce cadre que nous avons voulu vérifier cette relation dans le
secteur du BTP, étant donné les particularités de ce secteur. Comme nous
l'avons présenté au premier chapitre, celles-ci concernent essentiellement la
gestion de la force de travail de la main-d'oeuvre, les contraintes de
spatialisation, l'hétérogénéité du produit et du marché, les nombreux
événements aléatoires, les contraintes de successivité et de simultanéité des
travaux, la fusion des intensités directe et connexe du tavail, etc.
recherche stipulant que l'effet d'interaction entre les variables est plus significatif
que l'effet individuel de chacune des variables n'a pas été confirmée.
à partir du moment où les entreprises mettent l'accent sur le modèle que nous
avons développé, il s'avère alors qu'une prédiction peut être faite quant à leur
performance.
- un échantillon beaucoup plus large puisse être étudié. Par exemple, l'étude
pourrait s'étendre sur plusieurs régions;
- une période beaucoup plus importante puisse être prise en compte pour le
calcul des ratios de performance. Cela nous permettrait alors d'annuler des
écarts trop importants constatés pour certaines entreprises;
- la durée de cueillette de données soit suffisante pour pouvoir rassembler le plus
de données possibles, à cause de l'information parfois biaisée fournie par
certaines entreprises.
négligeable. En accord avec Lavoie (1986: 143), il nous semble qu'il faut
reconnaître la nécessité d'une "idio-gestion", c'est-à-dire une gestion adaptée
aux entreprises africaines. Cette idio-gestion tient compte de l'environnement,
des conceptions locales en matière d'autorité, de travail et de structure
d'organisation. Elle tient compte des communautés locales avec leurs traditions,
leur histoire et leur organisation sociale; elle observe l'état d'avancement de la
technologie, des moyens de transport et de communication. Elle évite
l'introduction des modèles construits ailleurs pour des organisations d'ailleurs et
retient plutôt des modèles adaptés.
Cabinet du Ministre.
ATTESTATION. -
Ir Scarie NIVYINTIZO
179
QUESTIONNAIRE
1. Capital de l'entreprise:
2. Date de création:
3. Pouvez-vous fournir les données suivantes pour les 5 dernières années (ou à
partir de la date de création si votre entreprise est âgée de moins de 5 ans)?
11.1 Planification
2.) Indiquer dans quelle mesure chacune des activités suivantes fait partie de
!
votre planification.
2. Quels sont les principaux ratios financiers que vous utilisez dans votre
entreprise?
6. Arrive-t-il que vos clients fassent des réclamations relatives au respect des
spécifications techniques du contrat lors de la réalisation des travaux?
EU Très souvent EU Souvent EU De temps en temps EU Rarement EU Jamais
7. Arrive-t-il que vos clients fassent des réclamations pour des réparations à faire
pendant la période de garantie sur des ouvrages faits par votre
entreprise?
EU Très souvent EU Souvent EU De temps en temps E l Rarement EU Jamais
- Employés permanents
- Employés non permanents
10. De quelle manière les équipes ouvrières du chantier échangent les outils et
équipements en leur disposition?
CD Beaucoup O Moyennement CD Un peu CD Pas du tout
12. Par rapport à vos concurrents, comment intéressez-vous vos employés par
votre politique salariale?
- Mieux que les concurrents CD
- De la même façon que les concurrents CD
- Un peu moins que les concurrents CD
- Beaucoup moins que les concurrents CD
14. Avez-vous délégué l'autorité suffisante aux équipes ouvrières telles qu'elles
peuvent planifier convenablement leurs travaux?
CD Beaucoup CD Moyennement [ D Un peu CD Pas du tout
186
III. PERFORMANCE
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Scolarit... -.399 .785
Std Form. ge... -.463 -.569
Std Expér. D.G -.571 -.21
Std Ancienn.... -.548 .129
190
Factor 1 Factor 2
Std Scolarit... .614 .709
Std Form. ge... .712 -.514
Std Expér. D.G .88 -.19
Std Ancienn.... .844 .116
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Scolarit... -.259 .868
Std Form. ge... -.3 -.629
Std Expér. D.G -.371 -.233
Std Ancienn.... -.356 .143
191
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Prév. of... -.556 -.01
Std Contr. p... -.516 -.464
Std Analy. fi... -.508 -.209
Std Inform. ... -.407 .861
193
Factor 1 Factor 2
Std Prév. of... .889 -.009
Std Contr. p... .824 -.4
Std Analy. fi... .813 -.18
Std Inform. ... .651 .743
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Prév. of... -.348 -.012
Std Contr. p... -.323 -.537
Std Analy. fi... -.318 -.242
Std Inform. ... -.255 .998
194
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Quant, m... .489 -.477
Std Délai liv... .505 -.466
Std Normes ... -.53 -.259
Std Qualité ... .474 .699
196
Factor 1 Factor 2
Std Quant, m... .832 -.363
Std Délai liv... .859 -.355
Std Normes ... -.901 -.197
Std Qualité ... .806 .532
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Quant, m... .288 -.626
Std Délai liv... .297 -.613
Std Normes ... -.312 -.341
Std Qualité ... .279 .918
197
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Plan. Re... -.498 -.225
Std Planif. b... -.476 -.725
Std Planif. m... -.517 .339
Std Plan. Re... -.508 .556
199
Factor 1 Factor 2
Std Plan. Re... .883 .147
Std Planif. b... .845 .474
Std Planif. m... .916 -.222
Std Plan. Re... .901 -.363
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Plan. Re... -.281 -.343
Std Planif. b... -.269 -1.109
Std Planif. m... -.291 .518
Std Plan. Re... -.286 .85
200
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Informat... -.547 -.062
Std Promotion -.529 -.086
Std Rémunér... -.475 -.583
Std Respons... -.442 .806
202
Factor 1 Factor 2
Std Informat... .962 -.046
Std Promotion .929 -.064
Std Rémunér... .834 -.431
Std Respons... .777 .596
Communallty Summary
Factor 1 Factor 2
Std Rémunér... -.27 .787
Std Respons... -.252 -1.089
Std Informat... -.312 .083
Std Promotion -.301 .117
203
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Qualifie. ... -.521 -.385
Std Formatio... -.51 -.056
Std Reprises... -.564 -.208
Std Sinistres -.387 .897
205
Factor 1 Factor 2
Std Qualifie. ... .878 -.322
Std Formatio... .86 -.047
Std Reprises... .95 -.174
Std Sinistres .651 .749
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Qualifie. ... -.31 -.462
Std Formatio... -.303 -.067
Std Reprises... -.335 -.249
Std Sinistres -.23 1.075
206
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Stabil. é... .582 .533
Std Indép. fo... -.547 .815
Std Cycles ... -.602 -.226
209
Information sommaire
Correlation matrix
Eigenvectors
Vector 1 Vector 2
Std Type équ... -.505 .461
Std Acquis. ... -.408 -.857
Std Entretien -.524 .23
Std Optim. e... -.552 -.007
211
Factor 1 Factor 2
Std Type équ... .847 -.384
Std Acquis. ... .684 .715
Std Entretien .88 -.192
Std Optim. e... .926 .006
Communality Summary
Factor 1 Factor 2
Std Type équ... -.301 .553
Std Acquis. ... -.243 -1.028
Std Entretien -.312 .276
Std Optim. e... -.329 -.008
ANNEXE 3
F to Enter 4
F to Remove 3.996
Number of Steps 2
Variables Entered 2
Variables Forced 0...0
Variables in Equation
:
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: to Remove:
INTERCEPT -9.534E-20
Gestion financ. .898 .08 .898 124.8
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT -2.485E-20
Gestion financ. .518 .115 .518 20. 298
Motivation .462 .115 .462 16. 163
225
Summary Information
F to Enter 4
F to Remove 3.996
Number of Steps 2
Variables Entered 2
Variables Forced 0...0
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT -.133
Gestion financ. .512 .069 .81 4 55. 14
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT -.14
Gestion financ. .28 .125 .445 4.986
Gest. matériaux .254 .117 .432 4.694
227
Summary Information
F to Enter 4
F to Remove 3.996
Number of Steps 3
Variables Entered 3
Variables Forced 0...0
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT 6.519E-20
Gestion financ. .92 .072 .92 165 .195
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT 5.175E-20
Gestion financ. .538 .135 .538 15. 962
Gest. matériel .431 .135 .431 10. 235
Variables in Equation
Parameter: Value: Std. Err.: Std. Value: F to Remove:
INTERCEPT 7.139E-20
Gestion financ. .433 .136 .433 10.169
Gest. matériel .371 .13 .371 8.188
Profil D.G .205 .095 .205 4.715
ANNEXE 5
Anova table for a 2-factor Analysis of Variance on Y-| : Std Product, travail
15 4 19
faible
-.849 .376 -.591
3 10 13
élevée
.087 1.098 .864
18 14 32
Totals:
-.693 .891 -8.13E-20
232
17 2 19
faible
-.712 .436 -.592
2 11 13
élevée
.38 .953 .865
19 13 32
Totals:
-.597 .873 1.897E-19
233
15 4 19
faible
-.821 .24 -.597
1 12 13
élevé
.324 .919 .873
16 16 32
Totals:
-.749 .749 1.626E-19
234
Anova table for a 2-factor Analysis of Variance on Y-j : Std Product, capital
3
Source: df: Sum of Squares: Mean Square: F-test: value:
Gestion financ. (A) 1 1.501 1.501 8.072 .0086
Gest. matériaux (B) 1 .599 .599 3.22 .0844
AB 1 3.901 E-4 3.901 E-4 .002 .9638
Error 26 4.834 .186
14 5 19
faible
-.574 -.201 -.476
2 9 11
élevée
.011 .365 .3
16 14 30
Totals:
-.501 .163 -.191