2008 11 NelleCaledo Exo3 Sujet Orage 4 Pts
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Parmi les phénomènes atmosphériques, l’éclair est le plus aveuglant et le tonnerre le plus bruyant.
Cet exercice a pour but l’étude de ces deux phénomènes étroitement liés.
1.1. L’éclair nuage - sol peut être modélisé de façon très simple : il correspond à la décharge d’un
condensateur géant de capacité C, à travers un fil conducteur, le canal ionisé, matérialisé par un
conducteur ohmique de résistance r.
Situation réelle Schéma
électrique
équivalent
K
base du nuage
d’orage -
canal u q C u
+ r
- - - - - ionisé C
gigantesque r
air i
condensateur q
+ + + + + sol
Le condensateur est initialement chargé sous une tension continue U positive.
À la date t0 = 0 s, on ferme l’interrupteur K et la décharge débute.
En utilisant les informations contenues sur le schéma électrique équivalent, montrer que l’équation
différentielle vérifiée par la tension uc(t) aux bornes du condensateur pendant la décharge s’écrit :
(1) avec τ = r C
1.2. τ est la constante de temps du circuit.
Vérifier par une analyse dimensionnelle que τ est homogène à un temps.
1.3. Vérifier que l’expression uC(t) = U.e – t / τ est solution de l’équation différentielle (1).
2. Foudre et sécurité
Lors d’une décharge atmosphérique, la foudre peut s’abattre en un point de la Terre. L’intensité du
courant ainsi généré peut être modélisée par une fonction du temps dont l’expression peut s’écrire :
i(t) = – I . e – t / τ où I est une constante positive.
2.1. Retrouver l’expression de la fonction i(t) à partir de celle de uC(t) donnée dans la question 1.3. .
On exprimera I en fonction de U et r.
2.2. Choisir parmi les deux courbes (A et B) données EN ANNEXE, celle qui correspond à l’évolution de
l’intensité du courant électrique pendant la décharge au cours du temps. Justifier.
2.4. L’énergie électrique mise en jeu lors de la décharge vaut Eél = 5,0 × 10 7 J.
Donner l’expression littérale de la capacité C du condensateur géant en fonction de U et Eél, puis
calculer sa valeur approchée en nanofarads (nF).
3. Le tonnerre
La contraction puis la dilatation des masses d’air surchauffé sur le trajet de l’éclair (le long du canal
ionisé) créent une onde de choc qui engendre le bruit appelé "tonnerre".
3.2. Le tonnerre est-il une onde longitudinale ou une onde transversale ? Justifier.
3.3. On rappelle que le domaine des fréquences audibles par l’Homme s’étend de 20 Hz à 20 kHz et
que la célérité du son dans l’air vaut vson = 340 m.s –1 à la température de 20°C.
Quelles sont les longueurs d’onde correspondant à ces fréquences ?
On considère, dans cette dernière partie, que la valeur de la célérité c de la lumière dans l’air est
identique à celle dans le vide. On prendra donc comme valeur : c = 3 × 108 m.s –1.
4.1. Montrer que la durée Δt qui s’écoule entre l’éclair et le tonnerre en fonction de la distance d qui
sépare l’observateur de l’orage, de la célérité du son dans l’air v son et de la célérité c de la lumière dans
l’air s’écrit : Δt = d ( ).
4.2. Justifier le calcul proposé dans l’encadré ci-dessus permettant de connaître la distance qui sépare
l’observateur de l’orage en kilomètres. (la valeur « 3 » est arrondie pour simplifier le calcul destiné à un
enfant).
ANNEXE À RENDRE AGRAFÉE AVEC LA COPIE