Chapitre 1 Final
Chapitre 1 Final
Chapitre 1 Final
1. Introduction :
Mais au fait qu'est-ce qu'un système ? Bien difficile de répondre à une telle question !
Notre point de vue porte sur les systèmes de production en général, nous pouvons
néanmoins en donner une définition plus large.
Ce chapitre contient une généralité sur les systèmes et leurs commandes ainsi que
l’évolution de l’automatisation avec l’automate programmable industriel.
Un système est décrit comme un ensemble d'éléments en interaction entre eux et avec
l’environnement, intégré pour rendre à son environnement les services correspondants à sa
finalité. [1]
a) Les systèmes stochastiques : ce sont des systèmes qui évoluent dans le temps, et qui
sont sujets aux effets du hasard.
b) Les systèmes déterministes : ce sont des systèmes auxquels si on applique les mêmes
entrées, ils produisent les mêmes résultats.
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Chapitre I Généralités sur la commande et l’automatisation des systèmes industriels
Dans les systèmes déterministes, on trouve les systèmes à temps continu et les systèmes
à temps discrets.
Classes des
Systèmes
Paramètres Paramètre
Distribués Groupés
Stochastiques Déterministes
Continue Discret
Dans le monde de l’Automatique [Qui fonctionne tout seul ou sans intervention humaine]
Il existe deux types de systèmes :
c) Les systèmes à événements discrets : qui sont des séquences d’actions dans le temps
on cite par exemple les distributeurs automatiques, les ascenseurs, les montages automatique
dans les milieux industriels, les feux de croisement etc.
d) Les systèmes continus : pour asservir et/ou commander des grandeurs physiques de
façon précise et sans aide extérieure par exemple : la vitesse de rotation d’un lecteur CD,
l’angle d’une fusée, la position du bras d’un robot, le pilotage automatique d’un avion, le
pilotage d’un véhicule électrique. [2] [3] [4]
Les systèmes linéaires sont une classe particulière dont l’importance pratique est
remarquable, ils sont décrits par des équations différentielles linéaires.
L’hypothèse de linéarité peut être acceptée pour de nombreux systèmes qui évoluent
autour d’une position d’équilibre sous l’hypothèse des faibles déviations.
D’un point de vue purement technique, les systèmes linéaires vérifient le principe de
superposition et le principe d’homogénéité.
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Est la somme de plusieurs réponses élémentaires sk(t) à chacune des entrées individuelles
n
s(t)=∑ αksk(t)
k=1
Toutefois, l’hypothèse de linéarité est valide dans un domaine précis. En effet, la plupart
des systèmes physiques sont en réalité non linéaire ou font apparaître des phénomènes non
linéaires (hystérésis, seuil, zone, morte, frottement sec). Il conviendra donc de toujours
justifier en pratique l’hypothèse de linéaire et d’identifier son domaine de validité. [4] [5]
La commande linéaire se divisé en deux parties, c’est pour cela que la commande passive
est distinguée de la commande activé
a) La commande passive :
b) La commande active :
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Un système non perturbé, bien conçu peut donner entière satisfaction, la sortie obtenue
étant conforme à la sortie souhaitée, à partir d'une consigne donnée.
Figure I. 4. Perturbations
Un système est dit en boucle fermée lorsque la sortie du procédé est prise en compte pour
calculer l'entrée. Généralement le contrôleur effectue une action en fonction de l’erreur entre
la mesure et la consigne. Le schéma classique d'un système linéaire pourvu d'un régulateur
linéaire en boucle fermée est le suivant : [8]
Consigne Sortie
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Tout système automatisé est composé de deux parties principales : partie opérative et
partie commande. Ces deux parties s’échangent les informations entre elles à l’aide des
capteurs et près-actionneurs comme le montre la figure (1,6).La partie opérative procède au
traitement des matières d’œuvre afin d’élaborer le produit finale .La partie commande
coordonne la succession des actions sur la partie opérative dans le but d’obtenir le produit
final.
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Elle agit sur la matière d’œuvre afin de lui donner sa valeur ajoutée. Les actionneurs
(moteurs, vérins) agissent sur la partie mécanique du système qui agit à son tour sur la
matière d’œuvre. Les capteurs / détecteurs permettent d’acquérir les divers états du système.
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Ces pré-actionneurs sont commandés à leur tour par le bloc traitement des informations.
Celui-ci reçoit les consignes du pupitre de commande (opérateur) et les informations de la
partie opérative transmises par les capteurs / détecteurs.
En fonction de ces consignes et de son programme de gestion des tâches (implanté dans
un automate programmable ou réalisé par des relais (on parle de logique câblée)), elle va
commander les pré-actionneurs et renvoyer des informations au pupitre de signalisation ou à
d'autres systèmes de commande et/ou de supervision en utilisant un réseau et un protocole
de communication.
La partie commande (PC) coordonne les différentes actions de la partie opérative. Elle
comprend essentiellement les capteurs, les boutons de commande, les pré-actionneurs…
4.1. Historique :
Au début des années 50, les ingénieurs étaient déjà confrontés à des problèmes
d’automatisme. Les composants de base de l'époque étaient les relais électromagnétiques à
un ou plusieurs contacts. Les circuits conçus comportaient des centaines voir des milliers de
relais. Le transistor n'était connu que comme un composant d'avenir et les circuits intégrés
étaient inconnus.
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Vers 1960, les semi-conducteurs (transistors, diodes) sont apparus dans les automatismes
sous forme de circuits digitaux. Ce n'est que quelques années plus tard, que l'apparition des
circuits intégrés a amorcé une révolution dans la façon de concevoir les automatismes.
Ceux-ci étaient très peu encombrants et leur consommation était des plus réduite. On
pouvait alors concevoir des fonctions de plus en plus complexes à des coûts toujours
décroissants.
Les ingénieurs américains ont résolu le problème en créant un nouveau type de produit
nommé ‘automates programmables’. Ils n’étaient rentables que pour des installations d’une
certaine complexité, mais la situation a très vite changée, ce qui a rendu les systèmes câblés
obsolètes.
a) Définition :
Il exécute une suite d’instructions introduites dans ses mémoires sous forme de
programme, et s’apparente par conséquent aux machines de traitement d’information.
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On utilise les API dans tous les secteurs industriels pour la commande des machines
(convoyage, emballage ...) ou des chaînes de production (Automobile, agroalimentaire ...) ou
il peut également assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie ...).
Il est de plus en plus utilisé dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le
contrôle du chauffage, de l'éclairage, de la sécurité ou des alarmes. [11]
c) Objectifs de l’automate :
Les objectifs poursuivis par une automatisation peuvent être assez variés. On peut retenir
quelques-uns :
La recherche de coûts plus bas, par réduction des frais de main-d’œuvre, d’économie
de matière, d’économie d’énergie,…
La suppression des travaux dangereux ou pénibles et l’amélioration des conditions de
travail.
La réalisation d’opérations impossibles à contrôler manuellement. [13]
Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles sévères (température
vibrations, microcoupures de la tension d’alimentation, parasites, etc.…).
Tout ou rien (T.O.R.) : l'information est représentée en format numérique ou elle peut
prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou 1 …). C'est le type d'information délivrée par un
détecteur, un bouton poussoir …
Analogique : l'information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une
plage bien déterminée. C'est le type d'information délivrée par un capteur analogique
(pression, température …). [14]
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4.3.1. Le processeur :
Surveillance et diagnostic de l’automate par une série de tests lancés à la mise sous
tension ou cycliquement en cours de fonctionnement.
Le processeur est organisé autour d’un certain nombre de registres, ce sont des mémoires
rapides permettant la manipulation des informations qu’elles retiennent, ou leurs
combinaisons avec des informations extérieures.
L’accumulateur :
C’est le registre où s’effectuent les opérations du jeu d’instruction, les résultats sont
contenus dans ce registre spécial.
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Le registre d’instruction :
Le registre d’adresse :
Le registre d’état :
b) La pile :
Une organisation spéciale de registres constitue une pile, ses mémoires sont utilisées pour
contenir le résultat de chaque instruction après son exécution. Ce résultat sera utilisé ensuite
par d’autres instructions, et cela pour faire place à la nouvelle information dans
l’accumulateur.
a) Mémoire de travail :
b) Mémoire système :
La mémoire système (mémoire vive) contient les éléments de mémoire que chaque
CPU met à la disposition du programme utilisateur comme, par exemple, mémoire images
des entrées et sorties, mémentos, temporisation et compteur. La mémoire système contient,
en autre la pile des blocs et la pile des interruptions. Elle fournit aussi la mémoire temporaire
allouée au programme (piles des données locales).
c) Mémoire de chargement :
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La mémoire de chargement peut être soit une mémoire vive (RAM) soit une mémoire
EPROM.
d) Mémoire ROM :
Ils traduisent les signaux industriels en information API et réciproquement appelés aussi
coupleurs. Beaucoup d’automates assurent cette interface par des modules amovibles qui
peuvent être modulaires par cartes ou par rack. D’autres automates ont une structure mono
bloque avec des modules intégrés dans un châssis de base, (cas des automates de
TélémécaniqueTSX17 et SIMATIC S7-300).Le nombre total de modules est évidement
limité, pour des problèmes physiques tel que:
Alimentation en électrique.
Gestion informatique.
Taille du châssis. Différents types de modules sont disponibles sur le marché selon
l’utilisation souhaitée, les plus répondus sont :
La gestion de ce type de variables constituant le point de départ des API reste l’une
de leurs activités majeures. Leurs nombres est en générale de 8, 16, 24 ou 32 entrées/sorties,
qui peuvent fonctionner :
Alors que les sorties exigent un convertisseur N/A par voie pour pouvoir garder la
commande durant le cycle de l’API.
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Ils assurent non seulement une liaison avec le monde extérieur, mais aussi une partie du
traitement pour soulager le processeur et donc améliorer les performances. Ces modules
peuvent posséder un processeur embarqué ou une électronique spécialisée. On peut citer :
Elles permettent de saisir les événements plus courts que la durée du cycle, travaillant à
des fréquences qui peuvent dépasser 10KHz.
Leurs intérêts sont de diminuer le câblage en réalisant la liaison avec les détecteurs,
capteurs ou actionneurs au plus prêt de ceux-ci, ce qui a pour effet d’améliorer la précision
de mesure. La liaison entre le boîtier déporté et l’unité centrale s’effectue par le biais d’un
réseau de terrain selon des protocoles bien définis. L’utilisation de la fibre optique permet de
porter la distance à plusieurs kilomètres.
Elle a pour rôle de fournir les tensions continues nécessaires aux composants avec de
bonnes performances, notamment face aux micros coupures du réseau électrique qui
constitue la source d’énergie principale. La tension d’alimentation peut être 5V, 12V ou
24V. D’autres alimentations peuvent être nécessaires pour les châssis d’extensions et pour
les modules entrées/sorties. Un onduleur est recommandé pour éviter les risques de coupures
non tolérées.
Elles s’effectuent :
Avec l’extérieur par des bornes (à vis, à clapser…etc.), sur lesquelles arrivent des
câbles transportant des signaux électriques.
Avec l’intérieur avec des bus, liaison parallèle entre les divers éléments. Il existe
plusieurs types de bus, car on doit transmettre des données, des états des adresses.
Un support mécanique : il peut s’agir d’un rack, l’automate se présente alors sous
forme d’un ensemble de cartes, d’une armoire d’une grille et des fixations
correspondantes.
Des indicateurs d’états : concernant la présence de tension, le charge de batterie, le
bon fonctionnement de l’automate…etc. [12]
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La protection des circuits d’entrée contre les parasites électriques est souvent résolue par
des couplages optoélectroniques. Le passage des signaux par un faisceau lumineux assure en
effet une séparation entre les circuits internes et externes. Du coté sortie, on doit assurer le
même type de protection, mais aussi une amplification de puissance avec au final un courant
continu ou alternatif selon les cas. Deux types de cartes électroniques sont utilisés :
Relais statique intégrant des composants spécialisés : transistor bipolaire, thyristor. Ces
composants n’ont aucune usure mécanique et leurs caractéristiques de commutation se
maintiennent dans le temps.
Ces relais électromagnétiques ont l’avantage d’avoir une faible résistance de contact, une
faible capacité de sortie et surtout un faible coût, mais ont une durée de vie et une vitesse de
commutation inférieures aux sorties statiques. [12]
4.5. Environnement :
Dans le cadre d’une évolution conduisant à une automatisation de plus en plus globale,
l’automate est de plus en plus acheté « nu ». Et même si c’est le cas, il doit pouvoir se
connecter à d’autres matériels à processeur et d’autres agents d’exploitation. Les types de
communication supportés par les API modernes sont :
Les échanges d’information avec une supervision dont le rôle dépasse largement la
communication entre l’API et l’opérateur. Les postes de supervision constituent un
outil de communication à distance pour recevoir des informations de l’automate, les
données des ordres, voir changer certains de ses paramètres.
Les échanges d’informations avec un processeur maître ou, au contraire, avec des
esclaves, dans le cadre d’un réseau. [12]
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d) Langage liste (ST) : ce langage est un langage textuel de haut niveau. Il permet la
programmation de tout type d’algorithme plus ou moins complexe.
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Pour diminuer les coûts de câblage des entrées / sorties des automates (systèmes
étendus), sont apparus les bus de terrains. L'utilisation de blocs d'entrées / sorties déportés a
permis tout d'abord de répondre à cette exigence. [14]
Avant :
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1ère évolution :
Les interfaces d'entrées /sorties sont déportées au plus près des capteurs.
Aujourd'hui :
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Dans la cimenterie où on a effectué notre projet de fin d’étude on utilise deux modes de
bus de terrain.
a) Profibus :
Comme dans le cas de la cimenterie où nous avons effectué notre projet, le mode de
communication profibus est utilisé pour la communication entre le panneau de commande et
l’automate.
b) Modbus :
C’est est un protocole de communication série publiée par Modicon en 1979 pour une
utilisation avec ses contrôleur logiques programmables (PLC). Simple et robuste, il est
maintenant parmi les moyens les plus couramment disponibles de la connexion de dispositif
électroniques industriels.
Dans le cas de notre cimenterie le mode de communication modbus est utilisé pour la
communication entre l’automate et la salle de commande.
- Nombre d'entrées / sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le
nombre de racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient élevé.
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L’automate proposé dans notre étude est un automate programmable créé par
le groupe siemens automation, il est répondu dans l’industrie.
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7. Conclusion :
Un système n’étant jamais parfait, il est toujours appelé à être modifier, et améliorer c’est
de ce principe que notre projet a pris naissance.
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