JR 375 Yfl
JR 375 Yfl
JR 375 Yfl
:
LO
C\I
.......
LO
r-...
C")
0
z.......
L'aéronautique C\I
OO
O>
T"""
et l'espace z
::J
....,
aeros ce que nous sommes :
une société nationale de taille internationale
Un des plus importants industriels de après la fusion des sociétés Nord-Aviation, Sud-
l'aéronautique et de l'espace dans le monde. Aviation et Sereb.
Le premier en Europe par son chiffre d'affaires Certains ont voulu simplifier notre raison sociale,
(plus de 13 milliards de francs en 1980) et la n'en retenant que les initiales S.N.l.A.S.; dans un
diversité de ses productions. même esprit de simplification nous préférons nous
Nous avons été constitués en 1970 sous le nom appeler plus communément aerospatiale.
de Société Nationale Industrielle AérospatiaJe, C'est notre signature.
des hommes
Des hommes chez qui imagination et créativité sont à l'origine de nos succès. Près de 40 000 emplois :
ouvriers spécialisés, techniciens, ingénieurs, tous choisis pour leur haute compétence.
des moyens
Les moyens de recherche et de production les plus modernes, où
l'informatique tient une place prépondérante: Conception Assistée par
Ordinateur (CAO), Fabrication Assistée par Ordinateur (FAO).
Derrière ces moyens une politique : la recherche du meilleur produit au
moindre coût.
des produits
La gamme la plus étendue de matériels aéronautiques et .!
.!!
spatiaux : avions, hélicoptères, engins tactiques, systèmes ;
balistiques et spatiaux, qui allient, pour répondre aux besoins Q,
économie d'emploi. Il
des exportations
Nous vendons à l'étranger 80% de
notre production d'hélicoptères,
70% de nos missiles, 90 % de nos
avions, ce qui témoigne à la fois de
la qualité de nos produits, de leur
adaptation à la demande du marché et...
de notre dynamisme commercial.
,.,,.r:;~~~~~. . 'Société Nationale Industrielle
uerospat10\\
~:~~~~~1i~1:
"'-•<:>spaf1<'r
"' '"e"'"'
aerospat•1a1e .
37, bd de Montmorency - 75781 Pans Cedex 16
"How can I know what / think
before / see what / say"
Lewis Carroll
PROGRAMMATION
&
HEURISTIQUE
Séminaire de programmation avancée sur calculateur
programmable HP - 41 C/CV & HP-IL et prise de décision
qualitative dans le domaine de la gestion.
12 participants
• 7-11JUIN1982
• 25-29 OCTOBRE 1982
Centre du Futur/Saline Royale/ Arc-et-Senans
~IER·HISPANQ
fistrûét'.éùrs oii,ltprMért~!t~é~urité, 1
.-r l'expérience d'.unè forte équipe technique.
·drtê preuve du haut degré de satisfaction des
constructeurs à l'égard de nos matériels.
SOMMAIRE
Pages
1 - Généralités
9 L'industrie aéronautique et spatiale dans !'Économie française, par Roger Chevalier (42)
11 Importance de la coopération internationale pour l' Aéronautique et l'Espace
par Henri Ziegler (26)
2 - Aéronautique
20 Construction aéronautique civile, par Roger Béteille ( 40) et Roger Chanut (58)
26 Les avions de combat, par J. J. Samin
31 Les hélicoptères, par Jean Boulet (40)
36 Les missiles, par l'ingénieur général Collet Billon ( 41)
41 Les moteurs d'avions, par Raymond Marchal (29)
48 Les Équipements embarqués, par André Sageau (40) et Roger Léonetti
54 Les Transports aériens, par Jean-Louis Rattier (42)
62 Circulation et navigation aérienne, par Georges Maignan (52)
3 - Spatial
La vie de l'association
- ----...-..-...-
--
--------------
-
-----------
-----
---------
------
----------
-----
---- --..... ..... -
.. - ------- _
......................
-- -
.......................
.......... _... --
.........
--....
.......
--........
... -
...... -------
-
.. --
........-- -- ......
_
...............................--
.............................................
..........................
......................................... - ........ ----.....-...-----...-...---
_ . . . . . ------
....
.. ..
---
--- - ....... ------
-----
----------
--------- -- --
--
----- -.. --------
--- ...... 111111 ..
-- -- -- -- --
-.....................................
-- -- .... ....
. . . . . . --
..
-.. ---
....... ------------- ----- -- ---
-------
...............................................
Associé, souvent comme maître d'œuvre, aux grands projets informatiqùes actuels,
CAP SOGETl SYSTÈMES participe de très près à l'évolution des techniques
dans de nombreux domaines: réseaux, bases de données,
informatique industrielle, robotique, CAO ...
Pour poursuivre son expansion et préparer le futur encadrement de ses équipes,
CAP SOGETI SYSTÈMES doit intégrer aujourd'hui de
JEUNES INGÉNIEURS
capables, non seulement de s'adapter aux progrès technologiques,
mais aussi et surtout d'y jouer un rôle déterminant.
La formation aux techniques avancées de l'informatique et les différents
"métiers" qu'ils pourront aborder au cours de leur vie professionnelle
leur permettront d'acquérir une technicité et un niveau de compétence élevés,
leur garantissant ainsi une évolution rapide vers des postes de hautes
responsabilités techniques et hiérarchiques.
-----
-- -----
------ ------------
-- ---- -- --=---------
-- --- - ---- ---
-- - - ----------------
- ----
--
-- -- -------------
- -- --- -- --- -- --
- ---- = ----------
=
-=
===
===
=
= ====
=
'=='~==== ===-=-='
== == --
===='='== = = === == - -- - - -- - --- --- --
====== == -- 55::5 5
l-
u
;5
z
0
u
V)
<(
Adressez votre candidature à Josyane MULLER, 21, rue Leriche, 75015 Paris. ~ 1
6
,,
L'AERONAUTIQUE
ET
L'ESPACE
~-----------'?
ÉDITORIAL
.#'
VITALITE
8
GÉNÉRALITÉS
I'
L'INDUSTRIE AERONAUTIQUE
ET SPATIALE'
DANS L'ÉCONOMIE
FRANÇAISE
PAR ROGER CHEVALIER
Vice-Président du GIFAS
UNE POLITIQUE À LONG TERME processus complet, de l'ordre de 5 à 10 ans selon les
matériels, rend nécessaire d'anticiper les besoins des
Parmi les grands secteurs industriels français, futurs utilisateurs et de faire de difficiles prévisions à
l'industrie aéronautique et spatiale présente un bon long terme.
bilan de santé au milieu des problèmes de conjonc-
ture économique que connaissent d'autres secteurs UNE INDUSTRIE EXPORTATRICE
nationaux importants. Cette relative bonne santé ne
doit pourtant pas faire oublier les problèmes majeurs Une industrie résolument exportatrice qui favo-
que notre industrie aérospatiale a à résoudre conti- rise l'équilibre commercial du pays : c'est un des
nuellement afin de se maintenir dans le peloton de traits de caractère de l'industrie aéronautique et
tête des grandes industries aéronautiques et spatia- spatiale dont la politique d'ouverture sur les marchés
les du monde. Sa forte capacité exportatrice est une extérieurs est vitale pour sa prospérité. Les besoins
nécessité vitale face à l'étroitesse du marché natio- nationaux tant sur le plan civil que militaire ne
nal. permettent pas en effet d'atteindre des longueurs de
Avec l'aide des pouvoirs publics, elle a réussi à séries suffisantes pour fournir des produits finis
maintenir ses capacités industrielles et technologi- compétitifs sur les marchés du monde. Les matériels
ques qui lui permettent de réaliser seule certains aérospatiaux ont une durée de vie qui est longue. Ils
programmes nationaux notamment ceux de la dé- gènérent tout au long de leur carrière des ventes de
fense assurant ainsi l'indépendance du pays, et de produits ou de service associés : après-vente, pièces
participer à des programmes en coopération comme de rechange, formation des utilisateurs, réparations,
chef de file ou sur un pied d'égalité avec les plus etc ... qui nécessitent parfois l'implantation ou la
importants partenaires du monde. prise de participation dans le capital des sociétés
L'industrie aéronautique et spatiale constitue un étrangères ou même la création de filiales à l'étran-
ensemble homogène dont les activités englobent la ger.
production d'avions civils et militaires, d'hélicoptè- Pour 1981, le chiffre d'affaires de la profession est
res, de propulseurs, d'équipements, d'engins et de estimé à plus de 43 000 MF. La part des exporta-
missiles de toute nature ainsi que de lanceurs et tions dans le chiffre d'affaires qui était de 46 % en
véhicules spatiaux. 1975, atteint aujourd'hui 60 %. Les commandes à
Une des caractéristiques principales de cette in- l'exportation enregistrées au cours de l'année 1981
dustrie est la longueur du cycle études-fabrication. ont atteint 35 175 MF en progression par rapport à
Ce cycle comprend les études de définition, les essais 1980 (27 017 MF). D'autre part, la balance des
en laboratoire et en soufflerie, la construction des échanges extérieurs est source d'un solde aéronauti-
prototypes, les essais statiques et les essais en vol, que nationale excédentaire important ; en 1980,
l'homologation ou la certification, le lancement des avec des livraisons à l'exportation de 20 504 MF et
fabrications de présérie, la préparation des outillages 6 800 MF d'importations nationales totales, il s'est
de sêrie et le lancement de la série. La durée du élevé à 13 704 MF. 9
UNE INDUSTRIE QUI FAVORISE teurs de transport à partir des conceptions nées dans
l'aéronautique (freinage par disques, régulation hy-
L'EMPLOI droélectronique du freinage, etc ... ).
Les effectifs de la profession, qui étaient de - contribution à la miniaturisation et à la fiabilité
110 783 personnes au 31 décembre 1980, se montent des composants électroniques grâce aux exigences
actuellement à quelque 113 000 personnes. Compte de l'avionique et du spatial, d'où participation à
tenu d'un appel à la sous-traitance, ces effectifs l'évolution ou à la révolution télématique et informa-
doivent être au moins doublés si l'on veut compter tique.
les personnels des industries périphériques. Comme - études des phénomènes physiques de base, par
toutes les industries de pointe, l'industrie aéronauti- exemple les paliers magnétiques pour les roues iner-
que et spatiale a précédé l'évolution actuelle qui tend tielles (permettant de pallier les coupures de courant
à élever Je niveau des qualifications. dans les centraux téléphoniques) et pour les broches
Techniciens, ingénieurs et cadres représentent d'usinage à très grande vitesse.
près de 50 % des effectifs ; le personnel ouvrier est de - compréhension des phénomènes thermo-dyna-
son côté hautement qualifié. Ces effectifs se sont miques à partir du travail des motoristes qui ont,
caractérisés ces dernières années par une bonne indépendamment de l'utilisation directe des turbines
stabilité, volontairement entretenue, grâce à la ré- « aviation » pour des applications terrestres ou mari-
partition la plus judicieuse des plans de charge nes, conduit à de très grands progrès pour les équipe-
industriels en amont et en aval de notre industrie. ments destinés aux installations productrices d'éner-
Actuellement, ils sont en croissance lente et raison- gie (par exemple compresseurs pour usine Eurodif
nable. Très décentralisée sur l'ensemble de notre de séparation isotopique de l'uranium).
territoire, notre industrie aérospatiale fait largement - introduction dans le nucléaire de données aéro-
appel à la sous-traitance et de ce fait contribue nautiques ou spatiales, par exemple pour des phéno-
efficacement à irriguer Je tissu industriel français. mènes d'amortissement ou de transmission d'efforts,
La répartition géographique de cette sous-trai- ou pour des adaptations de processus de calculs liées
tance est globalement conforme à l'implantation des à la sécurité.
effectifs propres de la profession avec toutefois une - utilisation de logiciels de CFAO (Conception et
meilleure diffusion à la périphérie des zones aéro- Fabrication Assistées par Ordinateur) dans des do-
nautiques et aussi un profit pour des régions qui maines très divers tels que : machine outil et roboti-
n'ont pas spécialement une vocation aéronautique. que, industrie automobile, construction navale, ar-
Enfin, l'industrie aéronautique et spatiale a sur les chitecture, habillement, médical...
sous-traitants un impact certain par les obligations Il est possible que dans l'avenir ces retombées
de qualité qu'elle leur impose et par les progrès technologiques s'accroissent dans des domaines tels
techniques qu'elle induit au sein de chacun d'eux. que l'énergie, l'automobile ...
Enfin, par ses succès remportés à l'exportation,
l'industrie aérospatiale française est à l'origine de
UNE INDUSTRIE CRÉATRICE retombées commerciales appréciables, le succès de
DE RETOMBÉES TECHNOLOGI- nos matériels incitant Je pays client à acheter d'au-
QUES INDUSTRIELLES tres produits de même provenance. D'une manière
plus générale, ces succès prouvent nos capacités
ET COMMERCIALES techniques, nos capacités en matière de fabrication
Recherche et innovation sont pour la profession en série, de commercialisation et d'après-vente. Le
une nécessité vitale et permanente face aux exigen- secteur peut ainsi être considéré comme un fournis-
ces de la concurrence et de la demande extérieure. seur sérieux, bénéficiant d'une image de marque qui
Ainsi, cette industrie de pointe à haut niveau contribue à améliorer celle du pays tout entier.
technologique, implique le recours à des disciplines
scientifiques et à des techniques multiples dont cer- Riche de 70 années d'expérience, ayant acquis
taines débordent le cadre aérospatial pur et font une place de premier plan au rang mondial, industrie
l'objet d'applications dans d'autres branches indus- de pointe à haut niveau technique, faiblement
trielles. consommatrice d'énergie et de matières premières,
Dans Je cadre de progrès techniques nécessaires, il telle se présente notre industrie aérospatiale. Elle
ne fait pas de doute qu'il y a intercommunication joue également un rôle très important dans les
avec les autres secteurs industriels, engendrant des problèmes de l'emploi, tant sur Je plan quantitatif
effets bénéfiques pour Je niveau général technologi- que qualitatif. Elle entraîne dans ses activités d'in-
que du pays dans les domaines les plus variés : dustrie exportatrice un flux commercial durable de
- progrès aérodynamique et allègement dans haut niveau et se pose comme l'un des secteurs
l'automobile et la construction ferroviaire, avec l'uti- majeurs indispensables à la vitalité de l'économie
lisation de matériaux mis au point et commercialisés française. Elle permet enfin de dynamiser les ambi-
d'abord pour l'avion (alliages légers et composites). tions technologiques et industrielles qu'un grand
- progrès des systèmes de freinage dans les sec- pays se doit de soutenir et de développer.
10
GÉNÉRALITÉ
IMPORTANCE
DE LA COOPÉRATION
INTERNATIONALE
POUR L'AÉRONAUTIQUE
ET L'ESPACE
PAR HENRI ZIEGLER (26)
Directeur Général Honoraire
d' Air France et Breguet Aviation
Président d' Honneur
de SNI-Aérospatiale & Airbus Industrie
:J
l
16
ETUDES,DEVELOPPEMENT,ESSAIS ET FABRICATION DES MISSILES DE LA DEFENSE NATIONALE
Express parce que la distance Express parce que les vols Express parce que vos bagages Express parce que le temps
à parcourir pour vous rendre intérieurs arrivent à proximité sont délivrés plus vite et, en de correspondance minimum
à votre avion, 70 m sur un seul des départs internationaux. cas de correspondance, suivent entre 2 vols est de 45 mn seu-
niveau, est parmi les plus un circuit aussi rapide que sûr lement.
courtes du monde. entre les avions.
Plus vite que le soleil La référence du raffinement Un cadre pour les cadres
C U -LOIRE
TRANSFORMATION
LA CONSTRUCTION
AÉRONAUTIQUE
CIVILE
PAR ROGER BETEILLE (40) ET ROGER CHANUT (58)
Directeur Général d' Airbus Industrie Adjoint au Directeur Général
, l'i 1
Radomef
Commande de direction
Bord d'attaque et de
Porte et carenage
du train d'atterrissage_ _ Support de volet et
22 .___ _ _ _ _ _ _ _ carenage
2024 ... ) et matériaux composites dans les structures L'apparition de tubes cathodiques hautement fia-
secondaires. bles permet par ailleurs de présenter quantité d'in- .
formations sous une forme flexible, permettant pour
La révolution électronique la première fois d'adapter la nature des informations
dans les systèmes présentées aux besoins d'informations pour la phase
Dans le passé, les équipements de bord ont été du vol en cours.
progressivement introduits pour réaliser des fonc- Ces deux technologies nouvelles, équipements di-
tions nouvelles : radio-communications, navigation, gitaux et tubes cathodiques, ainsi que l'utilisation
pilotage automatique, radar météo ... Mais la géné- d'indicateurs/sélecteurs «pousse-bouton » ont
ralisation des techniques digitales a apporté une permis d'offrir aux compagnies aériennes un nou-
·nouvelle dimension, changeant complètement l'ar- veau type de poste d'équipage, dit« Tout à l'avant».
chitecture des systèmes électroniques de bord. Pour Il s'agit là du résultat d'un effort entrepris depuis
l'utilisateur, il en résulte à la fois une réduction une décennie par Airbus Industrie, )'Aérospatiale,
importante de la consommation électrique, une mi- les fournisseurs d'équipements (tels la Sfena, Thom-
niaturisation des« boîtes noires »,une fiabilité nette- son-CSF ... ) et les équipages opérationnels des
ment augmentée, et surtout des économies dues au compagnies aériennes.
coût inférieur de ces systèmes à l'achat et en exploi- Les principales caractéristiques de ce poste
tation. d'équipage peuvent être résumées comme suit:
L'exemple ci-après est typique; il porte sur les - les instruments conventionnels (indicateur d'al-
gains obtenus en passant de techniques analogiques titude et indicateur de situation horizontale) sont
à digitales sur le pilote automatique Airbus - fourni remplacés par des tubes cathodiques couleurs ;
dans les deux cas par la SFENA, en collaboration - le panneau central comporte 2 tubes cathodi-
avec Smith (UK) et Bodenseewerke (RFA). ques qui fournissent des informations sur l'état des
systèmes, gèrent ces informations par un traitement
Pilote automatique Système Système pré-programmé, et présentent les alarmes associées ;
Airbus analogique digital - réorganisation complète du poste, supprimant
en particulier le panneau latéral sur lequel seules des
Nombre de composants. 17 5 informations ou des commandes utiles pour la main-
Masse (kg) .................... 166 52 tenance au sol sont présentées.
Fiabilité ......................... 1 4 Cette conception du poste d'équipage a permis
une réduction importante des charges de travail de
AJJO
Poste d'équipage" Tout à /'avant " 23
l'équipage - notamment en cas de situations anor- - amélioration des qualités de vol grâce à une
males. Le rôle de l'équipage n'est pas changé, car il meilleure stabilité.
s'agit toujours de rassembler, vérifier et traiter des De plus, la généralisation de telles commandes de
informations afin de prendre une décision et donner vol électriques permettra, dans une prochaine étape,
des ordres aux différents systèmes. Mais cette confi- le contrôle automatique de stabilité : la position du
guration allège les tâches de routine et permet à centre de gravité de l'avion sera commandée par
l'équipage de jouer pleinement son rôle de direction transfert .de carburant et automatiquement ajustée
du vol. de façon à optimiser les performances et la consom-
Cette nouvelle configuration de poste d'équipage mation de carburant.
a été certifiée sur l'A300 le 8 janvier 1982 et mise en
exploitation sur le réseau de l'Indonésie depuis le 3. LACOOPÉRATION
16 janvier. L' A300 est ainsi le premier gros porteur INTERNA TI ON ALE
pouvant être exploité avec un équipage minimum de
deux pilotes.
ET LES PROGRAMMES
AÉRONAUTIQUES CIVILS
Commandes de vol électriques Le caractère multi-disciplinaire et multi-sectoriel
Concorde a été le premier avion civil à être équipé de la construction aéronautique évoqué plus haut
de deux systèmes complètement indépendants de constitue une des raisons du nombre très limité de
commandes de vol électriques (analogiques) et d'un pays dotés d'une telle industrie, et de la nécessité
système de secours mécanique. L'expérience en vol rencontrée en Europe d'associer les efforts des in-
depuis six ans d'exploitation est excellente, aucun dustriels français, allemands et britanniques pour la
retour au système de secours mécanique n'ayant été réalisation du programme Airbus. Seule la coopéra-
nécessité en service. tion permet en effet de :
Une étape de plus est en cours sur I' A3 l0; un - partager les risques et les charges liés à l'opé-
système de commande électrique numérique, sans ration, de façon à les maintenir à un niveau accep-
secours mécanique, commande l'ensemble des surfa- table,
ces mobiles de la voilure, à l'exception de l'aileron - mettre en commun les moyens humains, tech-
toutes vitesses. Le système de becs et volets est niques et industriels difficiles à trouver ou à créer
également commandé électriquement par deux cal- chez un seul participant,
culateurs indépendants équipés chacun de deux mi- - étendre la zone correspondant au « marché in-
croprocesseurs. térieur » : bien qu'il n'y ait pas de différence de
nature pour la vente d'avions civils suivant les zones
~A310 Système de commande en roulis géographiques, les liens privilégiés avec les compa-
gnies des pays participant aux programmes réalisés
ou\\S Ailerons toutes vitesses GolJ en coopération permettent à ces programmes de
~I ~
ei(\es~eJ v B Bv J ,'1esct s'appuyer sur une plus large base que purement
c,.ou~ - ' 6 1 r • r ' ' '13 J 13 - e ro1J1·
0 J 1 1 1 1 1 1 D IS
nationale, en associant ces compagnies aux diverses
~~ vo1~~;-~;,~~;-r-v:1~~;'~~pi1ote
• 1
,q ~ étapes du développement et du choix des caractéris-
_ _ _ _. L _ tiques essentielles.
Potentiomètres
à induction L'efficacité de la structure de coopération a été
B D dans le passé le principal problème de ces coopéra-
tions. Une première forme de coopération envisagée
en Europe, et actuellement en cours aux États-Unis
avec le programme Boeing B767 (coopération
Boeing-Japon-Italie) est celle où un participant est
le seul décideur : ce participant prend dans ce cas la
1 responsabilité d'ensemble du programme, et les
L. _ _ _ _ _ -~1-- autres participants « parient » sur le succès en ac-
ceptant de prendre une part des risques, dans la
l~J
limite des sous-contrats qu'ils ont acceptés. Malgré
son efficacité, ce système ne répond généralement
Affichage cockpit pas aux aspirations légitimes des partenaires qui
souhaitent participer aux décisions clés des pro-
grammes les concernant.
Le système de commande en roulis A3 l 0 Pour répondre à ce souci, certains programmes
L'introduction de ce nouveau système a imposé la ont été gérés par une organisation de type « Co-
résolution de nombreux problèmes liés à la sécurité, mité». Dans ce cas, toute décision nécessite l'ac-
tels que la génération de puissance électrique, l'inté- cord unanime des participants. Même si finalement
grité du logiciel, le degré de redondance, etc ... Mais les décisions prises sont correctes, le temps perdu
les avantages sont nombreux: condamne une telle organisation appliquée à un
- réduction de la masse, par suppresssion des programme industriel.
câbles de commande et mécanismes associés, Le système de coopération retenu pour la gestion
24 - précision améliorée de la commande, du programme Airbus constitue un juste milieu
entre ces deux extrêmes, avec la création d'un orga- porte quelle société unique pour faire face aux exi-
nisme de gestion de programme, seul au contact des gences du programme en coopération et à celles des
clients. compagnies clientes.
Ce système permet également la mise en
Le schéma de /'organisation retenue est alors le suivant : commun des expériences des divers participants aux
Membres d'Airbus Industrie Partenaires associés programmes, et une « fertilisation croisée » de ces
Aèrospatiale Deutsche British Fokker Belairbus expériences. Il en résulte, dans la phase développe-
(France) Airbus Aerospace (Paya-Bas) (Balglque)
(RFA) Gde Bretagne ment, de meilleurs choix techniques grâce à un
examen plus complet de diverses solutions possibles.
Dans la phase production de série, la répartition des
G.I.E. . Comité Intergouvernemental
tâches permet à chacun d'optimiser ses moyens de
Airbus Industrie et Agence exécutive
production pour réaliser les travaux qui lui sont
confiés.
Relations
"Industrielles et commerciales"
CONCLUSION
Contrats avec tes Contrats avec les
Fournisseurs: Compagnies cllentea:
1 Membres
2 Associés
Depuis une quinzaine d'années, un effort cons-
3 Motoristes
4 Equipementiers
tant a été consenti pour créer des bases solides pour
la construction aéronautique civile française, en
coopération avec ses partenaires européens.
Dans ce schéma, les coopérants assurent un dou- N'ayant rien à envier à ses concurrents améri-
ble rôle: cains sur le plan technique, doté de structures de
- en qualité d'« actionnaires», ils contrôlent la gestion efficaces, ayant acquis maintenant une so-
gestion d 'Airbus Industrie comme le ferait un lide position commerciale, disposant de produits
Conseil d' Administration ; ils nomment les diri- extrêmement compétitifs tant dans le domaine des
geants d' Airbus Industrie, approuvent la politique avions de ligne que des avions d'affaires, ce secteur
générale et établissent les règles administratives et industriel est l'un des domaines où la France peut
financières pour le partage des risques et profits, jouer un rôle de leader mondial face à une vive
- en qualité de «sous-traitant», ils effectuent le concurrence internationale.
travail qui leur est confié, dans les conditions préci- Compte tenu des très longs cycles propres à la
sées dans un contrat approuvé par les «actionnai- construction aéronautique, et sous réserve d'un ef-
res». fort soutenu, on peut légitimement espérer que ce
Dans les limites fixées par ses statuts, Airbus rôle de premier plan sera conservé au-delà de la fin
Industrie dispose donc des mêmes moyens que n'im- de notre siècle.
25
AÉRONAUTIQUE
LES AVIONS
DE
COMBAT
PAR J.J. SAMIN
Directeur Technique
Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation
VISEUR
TACAN
VOR /ILS
ECRAN
~
CATHODIQUE
~
~
CALCULAT.
PRINCIPAL
CIRCUITS
RADAR
~-~INTERROGATE'URJ------'
IFF
SUPER 530
MAGIC
CANON
ARMEMENT AIR/SOL CLASSIQUE
Chacune des versions est capable, moyennant des Ces travaux ont été conduits dans les diverses
adaptations mineures, des deux stades successifs du disciplines et spécialités depuis le stade projet jus-
turbo-réacteur SNECMA M. 53 (stade 5 de poussée qu'aux essais en vol:
nominale de 9 tonnes, stade P2 de poussée nominale - travaux de recherche opérationnelle et simula-
de 9,7 tonnes). tions associées, par exemple: études globales d'inter-
Les versions de défense aérienne peuvent recevoir ceptions à haute ou basse altitude d'hostiles et raids
deux types de radar Thomson-CSF de niveaux de spécifiques (modélisation incluant les radars de dé-
polyvalence différents et emportent deux types de tection au sol, l'intercepteur, son radar de bord, ses
missiles Air-Air (Matra Super 530 et Magic), en missiles et les hostiles traités), études de combat
complément des canons de 30 m/m. aérien entre deux ou plusieurs avions, études d'évite-
La version de pénétration est équipée d'un radar ment de zones défendues, études de suivi de terrain ...
de « suivi de terrain » et de recalage ESD-Antilope etc ... ; ces études impliquent une étroite coopération
et emporte le missile nucléaire Air-Sol SNIAS- entre les représentants des Services d'Etat, de l' Ar-
ASMP tiré à grande distance de l'objectif. mée de!' Air et des principaux Industriels concernés,
Pour permettre la différenciation de ces diverses - études aérodynamiques en hi-dimensionnel et tri-
versions le système d'armes intégré est conçu d'ori- dimensionnel sur des corps simples ou complexes :
gine avec un «tronc commun» interconnecté par optimisation des profils et des formes en subsonique
« digibus » numérique et géré par les calculateurs de et supersonique, calculs en stationnaire et instation-
bord. Ce système comprend bien entendu une navi- naire y compris en fluide visqueux (ce qui pose le
gation autonome inertielle et des périphériques de problème de la puissance des moyens informatiques
radio-navigation. nécessaires),
En toutes versions des contre-mesures passives et - mise au point de nouvelles méthodes et moyens
actives sont prévues en emports interne et externe d'exécution des essais en soufflerie,
(détection des menaces, brouillage, leurrage ... ), les - études des structures, en relation avec les cal-
radars de bord étant par ailleurs dotés de protections culs aérodynamiques ci-dessus et avec les calculs du
spécifiques. comportement aéroélastique : dimensionnement sta-
tique, tenue en fatigue, vitesses critiques de flotte-
ment ; optimisation des structures en fonction du
Le développement et la poids et des critères ci-dessus; emploi systématique
mise au point des derniers avions de combat a de la modélisation par « éléments finis » et mise au
nécessité d'innombrables travaux théoriques et ex- point de méthodes de maillage automatique interac-
périmentaux et la mise en place de moyens nouveaux tif sur écran,
faisant largement appel à l'informatique et à l'auto- - conception et dessin «sur ordinateur» en bidi-
28 matisme. mensionnel au stade initial (1975) puis en tridimen-
sionnel depuis la mise en service des programmes - études des moyens de production et de
AMD-CATIA: ceci concerne le dessin et la fabrica- contrôle : automatisation de l'usinage et de diverses
tion de nombreuses pièces de structure, notamment opérations (machines à commande numérique, rive-
des pièces de tôlerie, des études de cinématique, tage et nappage automatiques ... etc ... ) ; répercus-
divers schémas et synoptiques concernant les circuits sions sur les études de conception structurale, la
de bord, les dessins de câblages électriques ... etc ... ; décomposition en sous-ensemble, l'assemblage et le
une autre application a permis de renouveler totale- tolérancement « mecano », le choix des fixations et
ment la conception et la réalisation des maquettes de de leurs conditions de pose ...
soufflerie toujours indispensables ; l'intérêt essentiel - études des techniques et moyens d'essais au sol
de l'aide informatique à la conception et la fabrica- et en vol (capteurs et chaînes de mesures, transmis-
tion réside dans les gains très importants en délai et sions et surveillances automatiques en temps réel, y
en coût qui en résultent. compris des visualisations-pilote ; bancs de stimula-
- mise en œuvre de nouvelles technologies et de tion reproduisant des systèmes avion et leur fonc-
nouveaux matériaux, notamment structures en tionnement en « play-back »de manière à minimiser
composites avec le double objectif d'une réduction le nombre des vols d'essais).
de masse et de prix ; corrélativement, méthodes de La plupart de ces travaux impliquent des labora-
calcul des nappes constitutives et recherches portant toires spécialisés et de puissants moyens informati-
sur la micro-analyse du comportement des fibres et ques de deux types différents:
de leurs matrices, - ordinateurs adaptés aux calculs scientifiques et
- études et simulations de dynamique du vol et aux études interactives sur écrans,
des chaînes de pilotage et de stabilisation de l'avion ; - ordinateurs travaillant en « temps réel » bien
concept du contrôle automatique ; intérêt et coût de adaptés à la mise en œuvre des diverses installations
gouvernes complémentaires ; études des fonctions de simulation-stimulation et au suivi des vols d'es-
anti-turbulence et anti-flottement ; numérisation sais.
partielle des chaînes de contrôle de vol, (contrôle des En ce qui concerne les hommes, la conduite des
«gains» et fonctions de pilotage automatique), études et essais nécessite évidemment une propor-
- études d'intégration et mise au point« en dyna- tion toujours croissante d'ingénieurs et techniciens
mique» des systèmes de navigation et de conduites de haut niveau dans les effectifs de divers services
de tir (architecture numérique, spécifications des d'études dont certains sont d'ailleurs en forte crois-
logiciels, compatibilités et précisions), sance en relation avec le développement des nouvel-
- études ergonomiques d'installation de l'équi- les techniques.
page ; simplification des interfaces homme-machi- La nécessité d'une coordination très étroite est
nes ; amélioration du confort en évolutions serrées et plus indispensable que jamais:
des conditions de sécurité en cas d'éjection, (fragili- - entre l' Armée de l' Air, les Services d'État, et
sation des verrières, séquenceur inter-sièges), les Industriels,
- études de pannes et de fiabilité (équipements et - entre l'avionneur, responsable de la coordina-
circuits), tion industrielle d'ensemble, et les divers industriels
- analyses de valeur et études de réduction de concernés,
coût (structure et systèmes) - chez chacun des industriels, entre l'équipe
«verticale» responsable du matériel en développe-
ment et les diverses équipes spécialisées qui partici-
pent à la définition et à la mise au point du produit.
Cette photographie de
la situation actuelle couvre non seulement la période
de développement des Mirage 2000 et Super-Mirage
4000, mais aussi la première phase des études nou-
velles entreprises à la suite.
En effet, le prototype du 2000 a effectué son
premier vol, il y a quatre ans. Depuis cette date des
avant-projets ont été ébauchés dans la perspective
d'une future génération d'avions de combat tacti-
ques (ACT). La mise en service du nouvel appareil
interviendrait, dans la meilleure hypothèse, au début
de la prochaine décennie.
La question de la mise en chantier de nouveaux
porte-avions ouvre en outre la possibilité de dévelop-
pement d'un avion embarqué, futur successeur des
Crusader, Étendard et Super-Étendard del' Aérona-
vale française.
Conception assistée par ordinateur: Les éléments déterminants pour le lancement
tral'(1i/ sur écran en procédé tridimensionnel AM D-84/CA TIA effectif de ces nouveaux programmes d'avions dé- 29
Essai en chamhre " sourde" d'un Mirage 2000 avec missiles
pendront essentiellement des engagements budgé- des structures et des circuits de bord (structures en
taires à venir, et des possibilités nationales quant au composites, nouveaux alliages, liaisons optiques nu-
développement rapide de la nouvelle génération de mériques, circuits hydrauliques à très haute pres-
réacteurs (SNECMA M. 88). sion, nouvelles technologies des générateurs de puis-
Dans l'immédiat, plusieurs études sont engagées, sance ... etc.).
en liaison avec les Services d'État, et couvrent les L'extension des programmes de conception «sur
aspects principaux de la définition des futurs avions. ordinateur» s'effectue dans le sens pluri-discipli-
L'accent est mis sur de nouveaux gains substan- naire (forme géométrique, modélisation, aérodyna-
tiels concernant d'une part la puissance spécifique mique, dimensionnement, dessin, programme de fa-
disponible et les capacités manœuvrières (taux de brication). Cette extension et celle des programmes
motorisation sensiblement augmenté) et d'autre de calculs scientifiques impliquent de nouveaux in-
part, l'aptitude à l'emploi opérationnel sur pistes vestissements en informatique.
courtes (terrains partiellement endommagés par Pour conclure ce tour d'horizon, il est important
exemple). de rappeler que la future génération d'avions de
Par ailleurs, d'importants progrès sont recherchés corn bat bénéficiera des meilleures chances de
dans l'organisation et l'équipement du poste de pilo- compétitivité sous deux conditions, qui constituent
tage, dans l'implantation de capteurs opérationnels donc les objectifs prioritaires :
nouveaux (radar multicible, capteurs optroniques ... - avoir des performances et des qualités opéra-
etc.) et dans le développement de nouveaux missiles tionnelles« au sommet "•
de combat et d'attaque au sol. - se placer sur le marché à un coût concurrentiel
Pour ce qui concerne l'avionneur, les recherches grâce à la prise en compte, dès le stade de la
portent sur de nouvelles formules aérodynamiques conception, de solutions techniques et de méthodes
(par exemple aile delta d'allongement plus accentué de construction les plus économiques.
associée à des surfaces « canard » mobiles, utilisa- Compte-tenu de l'intervalle de temps croissant
tion optimisée des gouvernes ... etc.), sur la concep- existant entre les développements de deux généra-
tion du système de pilotage (numérisation plus tions successives et de la constante évolution des
complète, fonctions nouvelles), sur la réduction des technologies, il paraît indispensable d'activer et de
«signatures» radar et infra-rouge de l'avion, sur de concrétiser entre temps les gains possibles par des
nouvelles architectures de systèmes (élaboration de réalisations prototypes expérimentales.
logiciels modulaires, entre autres), sur l'allègement
30
AÉRONAUTIQUE
LES HÉLICOPTÈRES
PAR JEAN BOULET (1940)
ancien Directeur des Essais en Vol Hélicoptères
de I' Aérospatiale
chargé de missions
20000 +---+---t---r----t-
L.111111a=z: ........---t---.._---T~---~-r--------r~--~
0 50 60 70 80 90 ANNEE:'.:> 33
4. NOUVEAUX APPAREILS moyeu sans articulation de traînée, rotor arrière
LANCÉS PAR remplacé par une hélice carénée intégrée dans la
dérive, donc sans danger pour les personnes s'appro-
L'AEROSPATIALE DEPUIS chant de l'appareil. La masse maximale était aug-
1972. mentée grâce à une puissance turbine accrue et un
profil de pales amélioré ; et le remplacement du gros
La production des appareils les plus anciens s'est réservoir de kérosène situé, sur !'Alouette III, der-
arrêtée au cours de cette décennie : !'Alouette II en rière les passagers, par des réservoirs sous le plan-
1975, !'Alouette III en, 1979, le Super-Frelon en cher permettait d'accroître beaucoup la dimension
1981. Cependant, le LAMA, bien que de conception de cabine qui passait à 10 places.
ancienne, puisque c'est une combinaison de En 1975, !'Aérospatiale faisait voler la version
!'Alouette II et de !'Alouette III, continue à être bimoteur du Dauphin, le 365 C qui a été livré à
demandé grâce à ses performances exceptionnelles partir de 1978, mais a été remplacé en 1981 par une
en altitude (le record international d'altitude - version répondant mieux aux désirs de la clientèle, le
12 440 mètres - établi en 1972, reste imbattu). 365 N (rayon d'action accru, train rentrant avec
C'est en prévision du remplacement de ces héli- roue auxiliaire à l'avant, nez de forme affinée). Les
coptères que, dans la première partie de la décennie deux versions du 365 sont équipées de turbines
1971-1980, I' Aérospatiale a étudié le renouvelle- Turbomeca Ariel IC. Une variante du 365 N est
ment de sa gamme. équipée de turbines américaines Lycoming
Certes. il restait la Gazelle et le Puma, récem- L TS 101 : elle est destinée aux US Coast-Guards,
ment mis sur le marché. Mais ces deux appareils sous le nom de 366 G ; le premier appareil doit être
avaient du mal à s'imposer sur le marché civil. livré dans le deuxième semestre 1982.
La Gazelle parce que c'est un appareil à haute
performance de vitesse, relativement cher.
- Le Puma parce que, parvenu sur le marché
La famille Ecureuil.
six ans après son concurrent Sikorsky S 61, il souf- Puisque la Gazelle, en raison de son prix, ne
frait de durées relativement faibles entre les révi- trouvait pas sa place sur le marché civil, l' Aérospa-
sions des ensembles mécaniques. tiale a étudié, dans la taille du 5 - 6 places, un
L'intérêt des pays arabes pour la Gazelle a amené appareil un peu moins ambitieux pour les perfor-
à lancer une version surmotorisée, la 342 : la puis- mances, mais très ambitieux quant à la simplifica-
sance de la version d'origine (Gazelle 341) était un tion de la fabrication. L'effort demandé dans ce sens
peu marginale pour les températures extérieures aux ingénieurs a été extrêmement fécond et il en est
élevées. Cette version a d'ailleurs rencontré la faveur sorti des solutions très originales, comme le moyeu
de l'ALA T française, qui en a fait son appareil de starflex en fibre de verre.
base pour la lutte anti-char : un programme d'équi- La chaine de fabrication a été complètement
pement en cours doit s'étaler jusqu'en 1986. repensée.
Quant au Puma. il s'est régulièrement amélioré S'écartant délibérement des conceptions tradi-
depuis 1969, année des premières livraisons. tionnelles de l'aéronautique, elle s'est inspirée de
La masse maximale est passée progressivement de l'industrie automobile, avec un cycle de montage
6.4 tonnes à 7,4 tonnes en 1976 avec l'adoption de très court (5 jours), rendu possible par l'implanta-
pales en fibres de verre. Parallèlement, les potentiels tion des fabrications de sous-ensembles dans le
des éléments mécaniques étaient largement aug- même hall de montage.·
mentés. Les premiers Ecureuil ont été livrés en 1977. Il
En 1981, une étape importante a été franchie avec existe une version B, avec turbine Ariel, et une
le passage au Super-Puma; les turbines Turmo IV version D, avec une turbine Lycoming L TS 10 l pour
de 1160 K w étaient remplacées par des turbines de le marché américain.
nouvelle génération appelées Makila, donnant Une version bimoteur, le 355, a suivi : première
1310 K w pour une consommation spécifique plus livraison en 1981.
faible. La masse maximale a été portée à
8,35 tonnes.
L'ensemble des circuits électriques et hydrauli- 5. NOUVEAUX ACCORDS
ques était complètement r~pensé. On a introduit ET COOPERATIONS.
aussi les nouvelles conceptions de résistance au
L'« élargissement judicieux» des accords et coo-
crash. Bref, sous une enveloppe extérieure à peu près
pérations dont parlait François Legrand dans la
identique à celle du Puma, le Super-Puma est en
conclusion de son article de 1972 a été continuelle-
réalité un nouvel appareil, dont on a fait aussi une
ment poursuivi pendant cette dernière décennie et a
version allongée pouvant emporter 22 passagers.
puissamment contribué à la pénétration du marché
par les hélicoptères del' Aérospatiale.
La famille Dauphin. - En premier lieu, il faut citer le rachat total par
En 1972, a volé la première fois le SA 360 notre Société de la filiale américaine LTV, devenue
Dauphin, conçu à l'origine comme une version mo- Aerospatiale Helicopter Corporation. avec un effec-
derne de l'Alouette III, et avec certains éléments mis tif de 800 personnes. Cette opération a permis de
34 au point sur la Gazelle : pales en fibre de verre, renforcer notre action aux Etats-Unis et au Canada.
Le nombre de ventes annuelles de nos appareils dans version B et version D, Dauphin 365 N, Super
l'ensemble de ces pays est passé de moins de 50 en Puma 332, version courte et version longue.
1972 à 200 en 1980 et 160 en 1981. 2) La nouveauté de la plupart des appareils : en
Turboméca a implanté aussi une filiale aux Etats- dehors du Lama et de la Gazelle, tous les hélicoptè-
Unis et de nombreuses sociétés américaines ou cana- res ont été commercialisés depuis 1977. C'est donc
diennes ont été agréées pour la révision et la répara- une gamme d'appareils extrêmement modernes que
tion de nos hélicoptères. nous présentons à la clientèle.
La politique des licences s'est également accen- 3) La maîtrise de l'utilisation de technologies nou-
tuée à travers le monde. L'Inde, la Roumanie, la velles comme l'emploi des matériaux stratifiés à
Yougoslavie continuent à produire nos matériels, les haute résistance, pour lequel notre société a indénia-
accords ayant été étendus à des hélicoptères nou- blement une position de pointe.
veaux. De nouveaux accords de licences ont été 4) Un solide réseau d'accords commerciaux qui a
signés avec plusieurs pays: permis de préparer l'implantation de nos appareils
avec l'Indonésie, le Brésil (où une société avec parti- dans la plupart des pays du monde.
cipation Aérospatiale a été créée), et plus récem- La gamme d'hélicoptères développée doit pouvoir
ment avec la Chine. servir de base à des versions qui au moyen de
- En revanche, il n'a pas été possible, malgré des systèmes divers, en feront des appareils bien adaptés
efforts prolongés, d'aboutir à de nouveaux accords à diverses missions, notamment des missions militai-
de coopération sur des programmes militaires - res.
comme l'accord franco-britannique de 1967 sur les Le taux de pénétration du marché mondial (hors
Puma, Gazelle et Lynx. Une des difficultés est URSS et militaires américains) est actuellement de
d'obtenir l'entente des Etats Majors des pays 20 à 25 %. L' Aérospatiale espère le porter à 25 -
concernés sur la définition de l'appareil à produire ; 30 % avant la fin des années 1980.
une autre est d'obtenir des gouvernements le finan- La faiblesse essentielle de notre industrie est cons-
cement de programmes entièrement nouveaux, dont tituée par l'insuffisance des crédits qu'elle peut trou-
les coûts atteignent maintenant des chiffres considé- ver auprès de l'Etat pour le développement d'appa-
rables. reils nouveaux, et surtout d'appareils de conception
totalement nouvelle. Heureusement, en ce qui
concerne le vol vertical, la. formule de l'hélicoptère
s'impose de plus en plus. Presque tous les autres
6. POSITION DE systèmes essayés ont abouti à des échecs.
L'AEROSPATIALE VIS-A-VIS Seul, peut-être, le convertible à rotors basculants
DE LA CONCURRENCE ET (comme le XVI 5 de la société BELL) a une chance
PERSPECTIVES D'A VENIR. de trouver certaines utilisations, dans un avenir
assez lointain. Nous suivons avec attention ce que
L'Aérospatiale a, en 1982, une position solide qui font nos concurrents américains dans cette voie,
la situe parmi les 3 grands constructeurs mondiaux. mais nous concentrons l'essentiel de nos efforts à
Ses points forts sont : perfectionner la formule hélicoptère, persuadés que,
1) la diversification du marché, par une répartition bien au-delà de l'an 2000, c'est encore ce type de
50 - 50 % entre marchés civils et militaires, et par la machine qui dominera, et de loin, dans le domaine
variété de ses produits : Lama, Gazelle, Ecureuil 350 du vol vertical.
35
AÉRONAUTIQUE
LES
MISSILES
par I' Ingénieur Général
COLLET BILLON (41)
Directeur Technique des Engins
40
AÉRONAUTIQUE
Nuisances
Il y a deux nuisances principales : le bruit et la
pollution. Le bruit a deux origines principales : le L'i.'mouchet à tuvères harmoniques SECMA
compresseur et le jet. On distingue les nu;teurs placés de part et d'autre
du fuselage.
Moyennant quelques précautions sur le nombre
des aubes de la grille mobile et de la grille fixe et sur
la distance qui sépare ces deux grilles ainsi que le
traitement acoustique des manches à air, on a pu
obtenir une diminution très sensible (- 20 à - 30)
des décibels émis par les compresseurs des avions
civils. Par contre rien, ou pratiquement rien, n'a comment amortir cette énorme mise de fonds. C'est
permis de diminuer notablement le bruit d'un jet. pourquoi l'aide de l'État, sous des formes variées,
Heureusement, l'apparition des double flux est reste indispensable et la crise que traverse actuelle-
venue apporter à ce problème une solution efficace ment l'aviation commerciale mondiale ne facilitera
tant par la diminution de la vitesse du jet chaud due sûrement pas la solution de ce problème.
à une détente plus poussée dans la turbine que par C'est un des points les plus préoccupants de l'in-
l'entourage de celui-ci par le jet froid qui joue dans dustrie moderne des moteurs d'avions.
une certaine mesure un rôle d'écran.
Les surfaces de terrain interactionnées par les
avions modernes ont été divisées par dix par rapport Conclusion
à ce qu'elles étaient du temps des réacteurs mono- Les progrès considérables obtenus en moins de
flux. Nul doute qu'on poursuive encore des efforts 20 ans par les turboréacteurs méritent d'être souli-
sur ce sujet, mais l'essentiel du progrès a été réalisé, gnés. Une extrapolation linéaire du gradient tempo-
à moins qu'on puisse un jour, par l'émission d'un rel de ces améliorations peut sans doute être espérée
contre-bruit opposé au bruit, arriver à une superposi- sur la durée de vie, la fiabilité, la masse. Pour
tion de ces deux sources donnant un résultat voisin l'aspect thermopropulsif, l'amélioration de 250 % en
de zéro. 20 ans ne saurait être linéairement extrapolée. On
La pollution se traduit de deux façons : émission peut à peine espérer 25 % pour les prochaines
de fumées et production d'oxydes d'azote. 20 années sauf révolution, non prévisible, du système
Le premier terme est une question d'imbrûlés. La propulsif.
contribution de la SNECMA a été, sur ce point, De ce point de vue, on peut considérer l'emploi
déterminante sur Concorde. Le deuxième est lié à la éventuel des céramiques dans les turbomachines
durée de séjour de l'air dans une zone dangereuse de comme une évolution vers des températures plus
températures. Ces deux questions sont liées et ne hautes, mais non comme une révolution. De même,
progressent que grâce à des études fondamentales l'introduction d'échangeurs ne serait pas une révolu-
qui se poursuivront nécessairement dans l'avenir. tion.
La destruction imaginaire de l'ozone des hautes Enfin, sous le vocable de cycles variables, les
couches atmosphériques invoquée par les Améri- constructeurs cherchent à inverser la loi naturelle
cains à l'encontre de Concorde s'est révélée, à la d'augmentation du taux de dilution quand la vitesse
suite d'une étude de l'Académie des Sciences (projet de vol augmente. Mais, même en cas improbable
COYOS), tout à fait négligeable. Au surplus, pour- d'une réussite, on ne saurait là encore parler de
quoi l'avion civil Concorde serait-il plus nocif que les révolution.
avions militaires US qui, tous les jours, patrouillent
à grande altitude sans provoquer de protestations ?
*
**
Coûts
Il est admis par les utilisateurs civils et militaires Parvenu au terme de cet exposé « raisonnable »,
qu'un turboréacteur vaut presque son poids d'or. peut-être me sera-t-il permis de rêver un peu.
Comme il a été dit, l'établissement d'un nouveau L'écoulement des gaz dans les turbomachines est
moteur nécessite 7 à 8 milliards de frahcs. On voit caractérisé par sa continuité comme l'était (ou l'est
46 mal, compte tenu des séries limitées actuelles, encore) le courant électrique alimentant le métro ou
1
1
~1
'
les anciens réseaux de la SNCF. Cette disposition emportés normalement dans les torchères des puits
avait bien des vertus (notamment un couple puissant de pétrole, le prouvent abondamment.
au démarrage) et cependant le progrès consiste à la Il y a même plus. J'ai pu, dès 1950, faire voler de
remplacer par du courant alternatif à haute tension. façon entièrement autonome, décollage compris, un
Or j'ai montré et enseigné dès 1941 que les écoule- avion Emouchet propulsé par les pulsoréacteurs sans
ments gazeux présentent des caractéristiques analo- clapets Escopette. Dans ces moteurs, les gaz s'écou-
gues à celles des courants électriques : self-induc- laient en sens inverse du gradient de pression, ce qui
tion, capacité, résistance ohmique, cos <p. Il semble est, on en conviendra, une circonstance inhabituelle.
alors normal de penser que des courants gazeux Peut-être y a-t-il là le germe du fait inventif évoqué
modulés permettraient d'atteindre des performances ci-dessus bien que l'extraordinaire déséquilibre de
inaccessibles par les procédés actuels. forces existant entre les quelques chercheurs qui
Ceci n'est pas seulement une vue de l'esprit. Le s'intéressent aux « instationnaires » et la masse
vol des oiseaux et le procédé original, maintenant en énorme de dizaines de milliers de personnes atta-
plein essor industriel, permettant, par refroidisse- chées à l'étude des courants permanents rendent cet
ment instationnaire, de récupérer les condensables espoir improbable sinon impossible.
47
AÉRONAUTIQUE
ÉQUIPEMENTS ,,,
EMBARQUES
et
PAR ANDRÉ SAGEAU (40) ROGER LEONETTI
Président-directeur général d' Auxilec Directeur adjoint à Électronique Serge Dassault
Tout appareil volant est constitué de trois parties exportations indirectes par l'intermédiaire des maî-
principales : tres d'œuvre et 20 % en exportations directes).
- la cellule, sous ses formes diverses qui consti- Certaines activités, telles que : infrastructures,
tuent l'élément visible: avion gros porteur- avion de télécommunications, traitements de l'information,
combat- hélicoptère. sont regroupées au sein du SPER (Syndicat des
- l'élément moteur : turbopropulseur, turbomo- Industries de Matériel Professionnel Électronique et
teur, statoréacteur, moteur à poudre ... Radioélectrique). Elles constituent près du tiers des
- l'ensemble des équipements de toutes sortes activités représentées au Groupe des Équipements
sans lesquels il ne serait pas« contrôlable ». du Gifas.
L'industrie de ces équipements représente une - On peut, schématiquement, diviser les équipe-
composante majeure (près du quart de l'activité ments en deux grandes familles : l'une regroupant
aérospatiale française) et nécessaire de l'industrie tous les équipements dits d'énergie, créant, transfor-
aéronautique. mant, distribuant une certaine forme d'énergie né-
Pour permettre d'étudier et de traiter les ques- cessaire dans l'avion, l'autre regroupant les appareils
tions propres aux fabricants d'équipements, il existe dits : de contrôle - surveillance - communication ou,
au sein du GIFAS (Groupement des Industries plus physiquement les équipements « basse fré-
Françaises Aéronautiques et Spatiales) un Groupe quence» de 0 Hz à quelques centaines de Hz pour la
des Équipements. Ce Groupe réunit environ première famille et les équipements, parfois appelés
125 sociétés dont les activités couvrent tous les avioniques et désignés dans cet article par électroni-
programmes des constructeurs d'avions, d'hélicoptè- que à haute fréquence, jusqu'à quelques gigahertz
res, de moteurs, d'engins et de matériels spatiaux. pour la 2" famille.
En liaison permanente avec les Autorités françai-
ses de tutelle, les organismes internationaux, les
compagnies aériennes, les maîtres d'œuvre français
I. ÉQUIPEMENTS D'ÉNERGIE
et étrangers, le Groupe des Équipements représente D'une manière générale : poids minimum et fonc-
les intérêts de la profession et assure la promotion tionnement à des températures élevées Uusqu'à
des équipements français à l'étranger. 250 °C) sont les caractéristiques particulières de ces
Sur le plan européen, des délégués du Groupe des matériels.
Équipements participent à l'activité de l'AECMA, - Quelques familles de tels équipements vont être
au sein du Groupe Sectoriel Équipements qui s'ef- décrites ci-dessous, en essayant dans chaque cas
force de coordonner les actions des industries d'équi- d'expliquer le besoin, de montrer comment il est
pements des pays membres. actuellement résolu, et de parler éventuelleJTlent des
Avec un effectif de 26 600 personnes, dont près de possibles développements du proche futur.
la moitié d'ingénieurs et de techniciens, l'industrie
française des équipements de bord a réalisé en 1981 Électricité
un chiffre d'affaires de près de 8,5 milliards de Le besoin d'électricité est évident. Initialement, la
48 francs, dont environ 60 % à l'exportation ( 40 % en génération d'électricité ressemblait fort à celle d'une
automobile moderne : batterie - génératrice. Au fur teurs. Elle permet également d'obtenir de façon
et à mesure du développement des avions, la puis- simple des mouvements rotatifs ou rectilignes et
sance électrique a augmenté : alimentation des ap- présente une bonne fiabilité.
pareils : de navigation - des radars - des centrales à Toutes les manœuvres des circuits ci-dessus sont
inertie - des appareils de communication - éclai- réalisées en partant de source haute pression (grou-
rage - cuisine - multiples moteurs de toutes sortes pes électropompes à piston de 65 kW et 250 bar de
de commandes ... On peut la chiffrer à environ pression) avec comme récepteurs principaux:
10 kW pour un hélicoptère - 30 à 80 kW pour un - des servocommandes de vol à entrée mécanique
avion de combat - 30 (Falcon 50) à 300 kW (bande passante d'une dizaine de Hertz)
(Airbus) pour un avion de transport. - des vérins classiques
Deux types d'équipements existent: - des moteurs hydrauliques à piston ou palettes
- Quand l'organe de propulsion est de puissance (de rendement supérieur à 90 %).
faible ou moyenne, soit inférieure à environ 1 500 kg L'évolution de ces systèmes passe par une aug-
de poussée (turboréacteur) ou 1 200 CV (turbopro- mentation de la pression (560 bar) ainsi que l'intro-
pulseur), la technique retenue est celle de la généra- duction de servocommande à entrée électrique. Ceci
trice-démarreur, machine qui a l'avantage d'assurer permet un gain de poids général sur le circuit hy-
la fonction démarrage et ensuite la fonction généra- draulique de l'ordre de 25 % sur un total de 1 600 kg
trice ; les machines les plus puissantes actuellement pour un gros porteur type A 310 et améliore notable-
peuvent fournir 12 kW et tournent jusqu'à ment les performances de boucle de ces systèmes
14 000 tr/mn. (temps de réponse, bande passante, modification de
- Pour les réacteurs de puissance plus élevée, le centrages avion).
démarrage électrique (qui nécessiterait une batterie
assez lourde) tend à être remplacé par un démarrage Circuits carburant
à air ou à turbine ; dans ce cas, la génération L'alimentation des propulseurs nécessite l'emport
électrique est du type à fréquence constante 400 Hz, de masses considérables de carburant dont il faut
valeur normalisée en aéronautique, ce qui impose assurer convenablement le stockage et la circulation.
évidemment de passer d'une vitesse variable : celle Ce qui suit donne une idée générale de la concep-
de l'arbre d'entraînement, à une vitesse constante ; tion d'un « schéma carburant » pour avions civils et
deux méthodes sont actuellement utilisées : varia- avions militaires.
teur électromécanique ou variateur hydraulique,
une solution purement électrique apparaît qui
Avions civils :
consistera à faire de la fréquence variable ( 1 000 Hz - Stockage du carburant :
à 2 500 Hz) qui sera transformée en fréquence Le fuselage est réservé au transport des passagers
400 Hz, par des processus purement électroniques. et du fret. La voilure et le plan central constituent les
- Technologiquement, le problème principal et réservoirs à carburant. Les réservoirs sont générale-
constant étant la diminution du poids, il faut tourner ment en communication avec l'ambiance extérieure.
à des vitesses de plus en plus élevées : 8 000 tr/mn, Cette fonction est réalisée par des clapets dits« stop-
puis 12 000 tr/mn, puis 24 000 tr/mn et fonctionner carburant », qui se ferment lorsque le carburant
à des températures de l'ordre de 200 °C à 300 °C, le risque de déborder à l'extérieur. Des clapets de
fluide de redroidissement, air extérieur ou huile, surpression évitent la mise en pression de la voilure
étant lui-même à 150 °C. Approximativement, pour en cas de non fermeture de la valve de remplissage.
une machine à courant continu de 12 kW : masse Un dispositif de jaugeage permet de connaître la
20 kg et pour un entraînement à fréquence constante masse de carburant au remplissage, et en vol, ainsi
de 40 kW: masse 36 kg. que sa localisation. De gros efforts sont engagés en
vue q;améliorer la précision du système de jaugeage
Hydraulique (le 1 % ou mieux est visé), et de créer un véritable
centre de gestion du carburant à bord.
Les principaux circuits concernés par l'hydrauli-
que sont (réf. Airbus A 300 B) : les ailerons toutes - Alimentation du propulseur:
vitesse, les aérofreins, le gouvernail, les gouvernes de Généralement assurée par des électropompes
profondeur, les freins, l'orientation roue avant, les basse pression (immergées dans les réservoirs) qui
portes de soutes, la manœuvre complète du train gavent la pompe haute pression du moteur.
d'atterrissage. Dans le cas de multipropulseurs, on utilise une
L'hydraulique est très intéressante dans le do- pompe par propulseur, et un circuit d'intercommuni-
maine des fortes puissances. De plus, la facilité cation (normalement fermé par un électro-robinet) à
d'accumulation d'énergie est utile sur le plan de l'aval des pompes permet de pallier la panne d'une
l'économie et dans l'obtention de puissances instan- pompe.
tanées extrêmement importantes. La commande Des robinets dits «coupe-feu» sont placés sur le
exige peu de puissance (de quelques milliwatts à circuit, à l'amont de chaque moteur, afin d'isoler
quelques watts) et peut être très progressive. celui-ci en cas de feu accidentel. Une tendance
L'hydraulique est particulièrement apte à fournir récente est l'alimentation du propulseur par des
des forces ou des couples très importants à très basse trompes utilisant comme fluide primaire du carbu-
vitesse. C'est un avantage considérable sur l'électro- rant prélevé sur la pompe haute pression (laquelle
mécanique qui exige dans certains cas des réduc- est entraînée mécaniquement par le moteur). 49
Avions militaires pénalité du système puisqu'il correspond à une puis-
sance non utilisée dans la poussée du moteur, ainsi
Stockage du carburant : qu'à une légère dégradation du rendement global.
En règle générale, tout le volume de l'avion qui Pour 2 kg/s, cette puissance est de l'ordre de
n'est pas utilisé par le réacteur et le pilote est utilisé 450 kW (cas Airbus en croisière). Compte tenu des
pour le carburant. économies d'énergie, les compagnies aériennes sont
Multiples réservoirs : voilures et fuselage. favorables à une diminution du renouvellement d'air
Compte-tenu du domaine de vol des avions mili- frais pour les nouveaux avions. Heureusement, la
taires (Mach élevé et très haute altitude), les réser- réglementation impose un minimum vital !
voirs sont pressurisés pour maintenir l'état du carbu- L'air comprimé prélevé est refroidi par de l'air
rant en phase liquide. ambiant ou du « Fan » moteur à une température de
210 °C dans un échangeur prérefroidisseur.
- Circuits de pressurisation : Une partie de cet air prélevé peut être utilisé pour
Prélèvement d'air à un étage de compression du l'antidégivrage par air chaud de la voilure. Des
moteur, régulation de la pression par un détendeur, ensembles de climatisation utilisent l'air prélevé et le
et protection des réservoirs à l'aide de clapets de soufflent en cabine à la température demandée par
surpression et de dépression. la régulation. Pour cela, l'air prélevé est à nouveau
comprimé puis détendu dans un turbocompresseur
- Circuits de transfert : avec refroidissement intermédiaire par de l'air am-
Le transfert du carburant des divers· réservoirs biant. L'eau est condensée et extraite à ce niveau par
dans la nourrice est réalisé, soit à l'aide d'électro- un effet de paroi fraîche. Cet air froid (- 11 °C) et
pompes, soit en utilisant une pressurisation différen- sec est mélangé ( + 2 °C) avec de l'air recyclé de la
tielle. cabine puis avec de l'air de prélèvement à 210 °C
Le maintien d'un niveau constant dans la nourrice dont le débit est réglé par une vanne papillon électri-
est assuré par des valves de transfert pilotées cha- que commandée par la régulation de température
cune par un clapet à flotteur. L'utilisation de réser- cabine. Le rendement du compresseur est de 0,82 à
voirs largables pour augmenter le rayon d'action de 0,86. La vitesse varie entre 35 000 et 80 000 tr/mn.
l'avion procède du même principe de transfert. Les machines modernes sont équipées de paliers à
La pressurisation est maintenue dans les réser- air. La puissance en réfrigération est de 60 kW pour
voirs vides par des valves dites valves« Stop-Air». 24 °C en cabine.
53
AÉRONAUTIQUE
LES TRANSPORTS
AÉRIENS
JEAN-LOUIS RATTIER (42)
Vice-Président de la Société
des Hôtels Méridien
Directeur Général Adjoint d' Air-France
d'avril 1968 à janvier 1982
61
AÉRONAUTIQUE
CIRCULATION AERIENNE .1
ET NAVIGATION AERIENNE
PAR GEORGES MAIGNAN (52)
Eurocontrol
64
daire - est toujours calée sur la pression standard de différentes informations sont filtrées, validées et
1 013,2 millibars : elle sert à fournir à bord et à corrélées et constituent une petite base de données
transmettre au sol une altitude fictive standard : le qui est une image de la situation aérienne instanta-
niveau de vol. C'est ce« niveau de vol» qui est utilisé née et de son évolution à court terme (30 secondes à
dans le contrôle en route. Les autres altimètres sont 20 minutes). Dans les systèmes les plus évolués,
calés suivant la phase du vol soit sur la pression sol cette base de données est accessible de façon interac-
réelle (QFE) soit sur la pression mer qui en est tive, par les contrôleurs pour leur fournir la plus
déduite (QNH). grande quantité possible d'information dont ils ont
En plus de ces moyens de navigation en route, un besoin.
guidage tridimensionnel précis est nécessaire pour la A la différence des équipements de navigation et
phase d'atterrissage. Il est fourni par l'ILS (Instru- de télécommunication, ces équipements de traite-
ment Landing System) qui est un moyen radio- ment de l'information ne sont pas standardisés.
électrique VHF. S'il est de haute qualité et s'il est Chaque pays, voire chaque centre de contrôle, a son
couplé avec un pilote automatique perfectionné, système propre avec ses spécificités, ses avantages et
l'i LS permet l'atterrissage complètement automati- ses inconvénients. Ce système s'appelle Cautra en
que, qui est maintenant assez couramment pratiqué. France et ce fut probablement l'un des premiers à
L'ILS sera remplacé dans la prochaine décennie par être mis en service, Sarp 2 en Hollande, NAS aux
un système UHF : le MLS (Microwave Landing États-Unis, ZKSD/DERD-MC en Allemagne,
System). Madap ou Karldap à Eurocontrol, etc, autrement
Avec les moyens de navigation, les autres équipe- ailleurs, mais finalement tous ces systèmes qui sont
ments essentiels pour la Navigation Aérienne sont physiquement différents et ont été développés indé-
les moyens de télécommunication. Les télécommu- pendamment (2) les uns des autres, sont fonction-
nications sol-air-sol tout d'abord sont assurées, à nellement très voisins. En Europe, ils ne sont mal-
l'heure actuelle, par la radiotéléphonie VHF. Elles heureusement pas parfaitement « inter-opérables »
seront probablement complétées dans une dizaine et très imparfaitement interconnectés, ce qui dimi-
d'années par un « data-link » couplé au radar secon- nue leur efficacité globale.
daire. Les télécommunications sol-sol ensuite sont
constituées par les communications téléphoniques
directes entre positions de contrôle d'un même cen- ORGANISATION DES SERVICES
tre, entre centres adjacents, entre centres en route et
approche, approches et tours, etc. Le nombre des
DE CONTROLE
lignes téléphoniques spécialisées utilisées par les Historiquement, le contrôle de la circulation aé-
services de la navigation aérienne est assez impres- rienne a commencé par le contrôle d'aérodromes. A
sionnant. partir de là, il s'est progressivement étendu au
En plus de ces liaisons téléphoniques, il existe un contrôle d'approche, au contrôle en région terminale
réseau spécialisé mondial : le Réseau du Service Fixe puis au contrôle en route, ce dernier n'existant
des Télécommunications Aéronautiques qui sert à d'aileurs pas partout dans le monde à l'heure ac-
transmettre tous les messages intéressant le tuelle. Dans les régions où la densité de trafic est la
contrôle, en particulier les plans de vol dont nous plus forte, Amérique du Nord et Europe, cette
avons parlé plus haut. Ce réseau est à l'heure ac- évolution se poursuit par la séparation du contrôle
tuelle un réseau télégraphique avec centres automa- « en route » qui est devenu homogène sur une vaste
tiques de retransmission. Il est en train de se trans- zone géographique et du contrôle terminal qui reste
former progressivement mais très lentement en un à compétence locale. Cette évolution n'est vraiment
réseau à «commutation de paquets» entre ordina- achev~e qu'aux États-Unis. Dans l'autre zone de
teurs. trafic dense quelques centres seulement sont pure-
Après les moyens de navigation et de télécommu- ment des centres en route ; partout ailleurs, le
nication, l'équipement qui a fait son apparition en- contrôle en route a grandi autour d'un aéroport ou
suite, dans l'ordre chronologique, est le« radar» qui d'un groupe d'aéroports auxquels il reste attaché. La
sert à localiser les avions depuis le sol. Il est au- figure ci-après, bien qu'assez ancienne ( 1971)
jourd'hui complété par le radar secondaire qui grâce illustre clairement cette situation même s'il faut
à un transpondeur actif situé à bord de l'avion l'interpréter en se souvenant que l'espace aérien est
permet de transmettre vers le sol l'identité et l'alti- beaucoup plus «exigu» en Europe qu'aux États-
tude de l'avion en plus de sa position. Unis.
Radar primaire et radar secondaire sont presque Quoiqu'il en soit, qu'il s'agisse de contrôle d'ap-
partout « digitalisés ». L'information est transmise proche, de contrôle terminal ou de contrôle en route,
sous forme de messages numériques sur lignes télé- tout centre même petit est sous-divisé en un nombre
phoniques, à partir des sites multiples qui sont néce- assez grand (entre 2 et 50) de «secteurs de
saires pour couvrir la zone de compétence d'un contrôle » qui correspondent finalement à la capa-
centre de contrôle en route, même de moyenne cité de travail d'un homme - le contrôleur radar -
dimension. Ces messages « plots », .sont reçus et qui ne peut s'occuper simultanément que d'une
traités dans les centres de contrôle par des ordina- dizaine d'avions. Chaque avion est ainsi transféré de
teurs, avec les autres informations disponibles sur les secteur en secteur, au fur et à mesure de sa progres-
vols, en particulier les messages « plan de vol ». Les sion. Malgré ce fractionnement obligatoire, le prin- 65
.
500 Km
FIG. 4.10. 1 RELATIVE SIZE OF AMERICAN ANO EUROPEAN EN-ROUTE ATC CENTRES
68
INDUSTRIE ET PERFORMANCES DANS L'ESPACE
La SEP est présente dans tous les équipements des différentes phases
de l'utilisation industrielle de l'espace.
LE PROGRAMME
ARIANE
PAR FRÉDÉRIC D'ALLEST (61)
Président Directeur Général d' ARIANESPACE
~
~ 19. Sphères d'hélium de pressurisation
20. Jupe inter-étages 2/3
"' ~
21. Jupe avant du deuxième étage
N
0 ~
22. Fusées de freinage (3)
23. Anti-ballottant
N
N
:;; 24. Réservoir N204
25. Réservoir UDMH
26. Fusées d'accélération (6)
..
N
27. Bâti moteur du deuxième étage
28. Plan de séparation 1/2
N
w 29. Tore d'eau du deuxième étage
30. Jupe inter-étages 1/2
31. Moteur du deuxième étage ( 1 Viking IV)
32. Fusées de freinage (8)
N
::;
33. Gouttière électrique
"'
N
OO N 34. Réservoir N204
"' 35. Canalisations d'arrivée N204 (4)
36. Jupe inter-réservoirs
w
37. Réservoir UDMH
0
38. Bâti moteur du premier étage
;::
39. Tore d'eau du premier étage
w
40. Empennages
N
41. Carénages
42. Moteurs du premier étage ( 4 Viking V)
w
w
1
FILIERE ARIANE
conduire à une hausse des tarifs de la navette sion, Ariane 3, sera disponible au milieu de l'année
comprise entre 70 % et 110 % à partir du 1cr octobre 1983.
1985. La version Ariane 2 ne diffère de la version
Ce sont les raisons pour lesquelles Ariane a main- Ariane 3 que par la suppression des propulseurs
tenant réussi sa percée commerciale : le carnet de d'appoint à poudre pour les missions qui ne requiè-
commande d'ARIANESPACE atteint, seulement rent par la pleine capacité d'Ariane 3. C'est le cas
deux années après sa création, 3 milliards, montant des satellites lourds intercontinentaux Intelsat 5-A
qui sera prochainement porté à 4,5 milliards lorsque et des satellites de télévision directe franco-alle-
les négociations en cours des contrats de lancements mands TDF 1 et TVSAT, ainsi que du satellite
pour lesquels Ariane a été retenue seront conclues. européen L-SA T.
Au total, au début du mois d'avril 1982, Une étape décisive est la mise au point de la série
32 satellites sont retenus fermes pour être lancés sur Ariane 4, dont le développement est décidé et qui
Ariane, 12 autres disposent d'options. Ils représen- sera disponible à partir de 1986.
tent 24 clients dans le monde entier. Aux États-Unis Cette série remplacera les versions précédentes et
même Ariane, avec l'assistance de la firme Grum- sera le cheval de bataille des années 1986-1994. Le
man. a réussi sa percée : des contrats ont été signés concept retenu est celui d'un véhicule de base
avec trois sociétés privées de télécommunications, et Ariane 40, dérivé du véhicule Ariane 2 par allonge-
des options ont été prises par ailleurs. ment des réservoirs du premier étage (le deuxième et
troisième étages sont inchangés, à des renforts struc-
turaux près), la masse d'ergots embarqués passant
6. LA FILIÈRE ARIANE de 145 à 226 tonnes, et en remplaçant la coiffe par
Dans le domaine des techniques de pointe les une coiffe de grand diamètre ( 4 m) permettant de
produits se périment très vite et sont rapidement répondre à la croissance des gros satellites et à
remplacés par des produits plus performants, moins pratiquer une politique généralisée de lancements
coûteux et adaptés à l'évolution du marché. doubles, pour réduire les prix de lancement.
De cette réflexion est née le concept de filière Par un jeu de propulseurs d'appoint à poudre ou à
Ariane réalisée à partir du lanceur de base liquide, on adapte la version à la mission en ayant
(Ariane 1). l'avantage de couvrir avec une seule chaîne de pro-
La première étape a été engagée en 1980. Elle duction un très large éventail de performances
vise, par des modifications mineures du véhicule de (2 tonnes à 4,3 tonnes en transfert), et en assurant
base (adjonction de deux propulseurs d'appoint au un bon coefficient de remplissage.
décollage, augmentation de la poussée des moteurs Des versions plus puissantes, nécessitant des déve-
du premier et du deuxième étages, allongement des loppements plus importans, notamment un moteur à
réservoirs du troisième étage) à permettre le lance- hydrogène et oxygène liquides de forte poussée (une
ment simultané de deux satellites de la classe Thor- centaine de tonnes), sont étudiées pour prendre la
Delta/ Pam ou Navette spatiale/PAM. Cette ver- relève vers la fin du siècle. 75
SPATIAL
LA PROPULSION SPATIALE,
LES MOTEURS-FUSÉES
PAR JEAN DARDARE
Directeur Technique Adjoint de la Société Européenne de Propulsion
c::J UDl'\H
c:J HaO•
C:J EAU
CJ AIOTt
CJ HUILC
=GAZ
Fig. 2
Fig. 5
- commande du moteur et régulation de sa pous-
sée réalisées simplement par une pression pneumati-
que «pilote ». Cette pression ouvre les 3 vannes
d'ergols et d'eau, ce qui entraîne le démarrage du .
moteur grâce à la pression suffisante des réservoirs
(5 bar) . L'allumage de la chambre propulsive et du
générateur sont spontanés, les ergols, hypergoliques,
s'enflammant par simple contact. La régulation de
la poussée est effectuée par comparaison de la pres-
sion de chambre à la pression pilote dans le régula-
teur principal qui agit, pour les maintenir égales, sur
les débits au générateur.
- régulation du rapport de mélange des ergols
assurée par un régulateur d'équilibre, placé en aval
de la pompe à péroxyde d'azote et maintenant l'éga- Fig. 6 et 7
1i té des pressions d'injection de peroxyde et SCHEMA HYDRAULIQUE DU MOTEUR HM 7
d'UDMH.
HIR 'i ' ...r Jlr
11~~-~~illl'I~~...--~-;
La propulsion à ergols cryogéniques
du 3e étage
L'ensemble propulsif du 3c étage (fig. 5) est très
performant mais beaucoup plus complexe et de
technologie plus évoluée que les 2 premiers étages.
Cela tient d'une part aux ergols utilisés et, en parti-
culier, aux propriétés physiques extrêmes de l'hydro-
gène liquide : température d'ébullition - 253 °C et
-. -
masse spécifique 0,07 kg/dm 3 , d'autre part au grand
intérêt de son allègement : tout gain de masse inerte
se traduit par un gain égal de charge utile en orbite
de transfert. Par ailleurs, sa mise en œuvre délicate,
comportant l'assainissement rigoureux des réser- 79
- le foyer et la partie amont de la tuyère, permet-
tant le fonctionnement au sol sans dispositif de
simulation d'altitude sont refroidis par circulation
d'hydrogène, avant son injection dans le foyer, dans
des canaux méridiens fraisés de l'extérieur dans une
enveloppe de cuivre et fermés ensuite par dépôt
électrolytique de nickel,
l'extrémité du divergent de la tuyère réalisée en
tubes d'inconel de section carrée, enroulés en spirale
et soudés entre eux, est refroidie par circulation
d'hydrogène éjecté par de petites tuyères au niveau
de la section de sortie du divergent.
L'essai de la chambre complète nécessite une
installation de simulation d'altitude. L'allumage est
pyrotechnique : une petite cartouche de poudre dé-
bite des gaz chauds par un canal ménagé dans l'axe
de l'injecteur frontal. Cet injecteur est constitué
d'éléments d'injection concentriques formés d'un jet
Fig. 9
central d'oxygène liquide entouré d'une nappe annu-
laire d'hydrogène gazeux qui en opère la pulvérisa- maintenant sont à propergol solide. La photographie
tion pneumatique. La régulation de la poussée est de la fig. 8 présente le moteur d'apogée Mage 1 du
réalisée, en boucle ouverte, par action sur le débit satellite Meteosat, il appartient à une famille de
d'oxygène du générateur de gaz. moteurs développés, sous maîtrise d'œuvre indus-
trielle de la Sep, en coopération entre la France,
l'Allemagne et l'Italie pour satisfaire aux besoins
LA PROPULSION
des satellites lancés par Ariane. Ces moteurs sont
DES SATELLITES performants (impulsion spécifique dans le vide supé-
Les moteurs d'apogée rieure à 290 s) et légers, leur masse inerte représente
7 à 8 % de la masse de poudre emportée. Leur
La plupart des moteurs d'apogée utilisés jusqu'à technologie est très avancée : ils sont presque entiè-
Fig. 8 rement réalisés en matériaux composites. L'ensem-
ble satellite-moteur d'apogée à poudre est stabilisé
par rotation au cours de la phase de transfert d'or-
bite.
Les moteurs à poudre sont fortement concurren-
cés par les moteurs à liquides pour cette application.
Ces derniers, utilisant le propergol péroxyde d'azote-
monométhylhydrazine (MMH), sont plus perfor-
mants (lsp,idc = 305 s et plus) et permettent une
acquisition plus fine d'orbite par arrêt de la poussée
en temps opportun ; par contre, ils sont plus
complexes et ont un moins bon indice constructif.
Globalement, ils sont à peu près équivalents aux
moteurs à poudre dans la gamme des besoins actuels
mais prendront l'avantage pour les satellites lourds
des prochaines générations.
81
"'
"'
ARTHUR ANDERSEN
& CIE VIVEZ
CONSEILS EN VOTRE
ORGANISATION RETRAITE
,;
Nous sommes un cabinet de
conseil en organisation,
membre de l'organisation ARIANE DANS UNE RÉSIDENCE
mondiale Arthur Andersen.
Pour accompagner notre et . -~
A SERVICES COMPLETS
croissance, nous avons
besoin de recruter : L'AIR LIQiHDE
des <'~,,
de l'hydrogèn~liquides
d'organisation (stratégie,
structures, procédures - étu-
des et réalisation) dans des
entreprises de toutes les lnstallatéur AU DOMAINE
branches d'activité écono-
miques. des centrales de §tockage et DES REAUX
Profil recherché : de distribù!ion (ENVIRON FONTAINEBLEAU)
- Polytechnicien(ne)
- débutants ou première du pas d~tir
expérience (1 à 2 ans)
LE PROGRAMME SPATIAL
SCIENTIFIQUE FRANÇAIS
PAR JEAN-CLAUDE HUSSON (X 57)
Directeur du Centre Spatial de Toulouse (CNES)
En vingt-cinq ans, l'homme a lancé des cen- - développer les compétences techniques en ma-
taines de satellites qui ont tourné pendant des tière spatiale des équipes du Cnes, de laboratoires de
mois, mais le plus souvent des années autour de recherche et des équipes industrielles,
la Terre. Des dizaines de sondes ont survolé les - développer les technologies de base nécessaires
planètes du système solaire, depuis Mercure à la réalisation des véhicules spatiaux, technologies
jusqu'à Saturne. Des véhicules automatiques ou qui seront utilisées plus tard pour les satellites d'ap-
habités se sont posés sur la Lune. Le sol de plications en télécommunications, en observation de
Mars comme celui de Vénus ont fait l'objet la Terre et en météorologie,
d'explorations similaires par des véhicules au- - participer au programme de recherche mondiale
tomatiques. Des centaines d'hommes ont vécu sur l:environnement terrestre, l'observation de l'es-
souvent de longs mois autour de la Terre, d'au- pace et l'exploration du système solaire.
tres ont exploré la surface lunaire. L'ampleur du programme spatial français et la
De fait, en vingt-cinq ans, la connaissance du variété des recherches effectuées empêchent d'en
monde extérieur à la Terre, et de la Terre elle- faire un historique exhaustif. Des expériences scien-
même. a été considérablement augmentée. Les tifiques françaises construites par des laboratoires
connaissances en astronomie, géophysique, géo- de recherche ont atteint plusieurs planètes du sys-
désie, météorologie, ont été entièrement renou- tème solaire : Vénus, Mars, Jupiter. Des équipe-
velées. Dans d'autres cas, l'espace est un ments d'astronomie ont permis d'explorer notre ga-
complément intéressant : biologie, physiologie, laxie ou d'autres galaxies en observant celles-ci à
croissance cristalline. Enfin, certaines discipli- l'aide de satellites automatiques ou de véhicules
nes scientifiques peuvent être affectées par les habités américains ou. soviétiques. De même, le
apports des techniques spatiales : océanogra- Soleil était étudié, ainsi que ses influences sur la
phie physique, agriculture, etc. magnétosphère et l'atmosphère. La Terre elle-même
était étudiée en détail jusqu'à ses pulsations les plus
En France, l'année géophysique internationale, en internes.
1958, est à l'origine du programme spatial français Pour parvenir aux objectifs de recherche, on uti-
avec les premières fusées-sondes (et les premiers lise différents moyens spatiaux lesquels sont très liés
ballons stratosphériques). Cette action se concrétise aux moyens de lancement, c'est-à-dire à la puissance
en décembre 1961 par la création du Centre Natio- des fusées utilisées.
nal d'Etudes Spatiales et le début d'un programme
spatial plus important où la science est le seul et
unique objectif poursuivi à travers des développe-
L'ASTRONOMIE SPATIALE
ments techniques et technologiques importants. La En astronomie, on utilise des satellites-observatoi-
" science ,, sert en fait à la fois de moteur et de res, lesquels sont de véritables télescopes en orbite.
support à une activité de développement permettant A la différence de ceux situés au sol, on peut obser-
à la France de devenir la troisième puissance spatiale ver tout le domaine du spectre, depuis les rayons
en 1966. gamma jusqu'aux rayonnements radio-électriques:
Jusqu'en 1974, le programme de recherche spa- "Il n'y a aucun filtre atmosphérique ou ionosphé-
84 tiale a eu un triple objectif: rique. Il faut cependant dans certains cas éviter les
ceintures de Van Allen. C'est ainsi que des satellites d'étudier des centaines de sources et d'explorer ainsi
d'observation du Soleil ont pu observer en détail la dans l'Univers les sites où s'effectuent les plus
surface de celui-ci dans le domaine de l'ultra-violet. grands transferts d'énergie, les processus violents
En France, cela a été le cas des satellites Tournesol qui apparaissent au cours de ces transferts étant
et Aura, mais également du télescope embarqué sur considérés comme fondamentaux pour comprendre
le véhicule américain Oso-8 ». la dynamique et l'évolution de l'Univers.
Les étoiles et les galaxies ont également été obser- Bien entendu, la possibilité de placer de grosses
vées dans le domaine du rayonnement ultra-violet à charges (de plusieurs tonnes) en orbite stabilisées à
partir de télescopes stabilisés avec une précision de quelques minutes d'arc près permettra également
la seconde d'arc, dans l'espace ou à partir de stations d'aborder le domaine de l'infrarouge avec les problè-
habitées, comme par exemple l'expérience Atlas mes cryogéniques associés, le domaine du submilli-
embarquée sur Skylab. Un observatoire placé sur métrique, etc. La prochaine décennie verra donc se
orbite géostationnaire a été développé en coopéra- poursuivre l'implantation autour de la Terre d'obser-
tion entre la NASA et !'ASE (IUE lancé en 1978). vatoires spatiaux automatiques ou, éventuellement,
Il faut également citer des travaux originaux en servis par des spationautes.
astronomie x et gamma qui ont permis de découvrir
de nouvelles sources dans notre galaxie ou dans le
milieu extra-galactique, les rayonnements émis, al- GEOPHYSIQUE
lant de la centaine de keV à plusieurs dizaines de D'autres satellites effectuent des mesures dans le
MeV, pouvant être issus d'explosions d'étoiles, milieu cîrcumterrestre. On peut ainsi mesurer la
d'étoiles à neutrons ou de certaines galaxies particu- densité de l'atmosphère, sa composition moléculaire
lières. Des sursauts de très courtes durées ont égale- et les variations quotidiennes ou saisonnières ou au
ment été observés dans le domaine du rayonnement cours d'orages magnétiques. Le satellite Castor
gamma ; ils ont pu l'être à partir de satellites tour- muni d'un micro-accéléromètre fabriqué par
nant autour de la Terre, tel que Signe 3, (fig. 1), de l'Onera a ainsi permis la mesure de la densité entre
sondes interplanétaires se dirigeant vers la planète le périgée (270 km) et 600 kilomètres, la précision
Vénus ou de satellites très excentriques: les observa- ultime de I0-1t1 m/sec 2 correspond à la pression de
toires solaires soviétiques Prognoz. radiation solaire et permet son étude.
En ce qui concerne le futur, le domaine ultra-
violet sera exploré au-delà de la vingt-huitième ma-
gnitude par le« large space telescope »américain qui
doit être lancé par la navette spatiale américaine en
janvier 1985. Au foyer de ce télescope de 2,38 m de
diamètre, l'Europe fournit un instrument d'étude
des objets à faibles luminosité : la « faint object
camera ». Son développement est en cours dans
l'industrie spatiale.
Un projet également intéressant, qui avait été
imaginé en 1968 par le directeur de !'Observatoire
de Strasbourg, le Professeur Lacroute, et étudié par
le Cnes, est maintenant entré en phase de réalisation
à l' Agence Spatiale Européenne. Il s'agit de mesurer
les distances entre les étoiles, avec une précision de
0,01 " d'arc, permettant un gain de deux ordres de
grandeur par rapport aux mesures au sol. On pourra
effectuer, grâce à ce satellite, baptisé Hipparcos,
placé en orbite géostationnaire, les mesures de posi-
tion, la vitesse de déplacement et la parallaxe de
quelques 1OO 000 étoiles.
En astronomie X, le satellite européen Exosat qui
doit être lancé par Ariane en 1982 permettra l'étude
des sources X galactiques et extra-galactiques.
En astronomie gamma, la possibilité d'embarquer
des satellites de poids élevé sur le lanceur Ariane 4
permet d'envisager une recherche et une étude de
source gamma en utilisant un télescope particulier
imaginé par le Commissariat à l'énergie atomique et
le Centre d'Etude Spatiale des Rayonnements de
Toulouse. Un projet est en cours d'étude: il s'agit du
satellite Sigma. Grâce aux possibilités techniques
des systèmes de propulsion et aux techniques de N° J - Opération d'assemblage du satellite Signe 3 sur le
dernier étage de la fusée porteuse soviétique dans le hall
traitement informatique à bord développés pour les d'assemblage de Kapustin-Yar. Le satellite est provisoire-
satellites d'observation Spot, il devient possible ment protégé par une enveloppe plastique. 85
N° 2 - Satellite Arcad 3
Intégration du satellite Arcad 3 à Kapustin-Yar. Modèle de vol du satellite montrant le corps du satellite et les bras qui
porteront les sondes de mesures. Le satellite est assemblé sur un échaffaudage, les bancs de tests étant placés autour du
satellite. L'équipe d'intégration est franco-soviétique.
D'autres satellites s'intéressent à tel ou tel compo- Le satellite Geos placé à 36 000 km d'altitude a
sant (hydrogène, hélium, oxygène), les mesures permis l'étude des précipitations de particules et leur
étant en général effectuées par l'étude du flux émis liaison avec les apparitions d'ondes TBF.
ou abordé et l'utilisation des techniques de réso- En septembre 1981, Arcad 3 (fig. 2), un satellite
nance optique. construit en commun par la France et l'URSS était
L'environnement terrestre est également le siège tiré de Plesek. Muni de capteurs sophistiqués et d'un
de phénomènes complexes aboutissant aux aurores, calculateur embarqué, il étudie depuis cette date les
aux précipitations de particules, aux variations de phénomènes anormaux et les mécanismes de pro-
densité. Cet environnement est lié à l'activité solaire. duction d'ondes. Stabilisé par gravité avec ancrage
La cavité magnétosphérique placée dans le vent magnétique, ce véhicule spatial d'une tonne devrait
solaire est un véritable laboratoire de physique des faire avancer la compréhension des mécanismes
plasmas ionisés où l'on peut observer mais aussi anormaux mais aussi la physique des plasmas.
conduire des expériences actives. Pour l'avenir, des expériences actives avec canon
En France, le premier satellite FR 1 lancé en 1965 à électrons seront conduites sur le laboratoire orbital
a étudié les phénomènes de propagation d'ondes Spacelab.
TBF ; il fut suivi de nombreux tirs de fusées-sondes
86 puis de satellites de plus en plus complexes.
PLANETOLOGIE
La Lune et les planètes depuis Mercure jusqu'à
Saturne ont été explorées par des véhicules automa-
tiques. L'exploration planétaire commence toujours
par un survol (fly-by) lequel est suivi par un atterris-
sage puis une mise en orbite autour de la planète.
Les plus grosses fusées de l'arsenal américain ou .
soviétique sont nécessaires ; les scientifiques français
ont pu participer au programme d'exploration plané-
taire en fournissant des instruments scientifiques
aux soviétiques ou aux américains pour qu'ils les
placent sur leurs sondes spatiales. Cette fourniture a
été considérable et a permis d'effectuer de grands
progrès dans la connaissance des atmosphères plané-
taires et ainsi de mieux comprendre la formation et N° 3 - Satellite Diademe
l'évolution du système solaire. D'un poids de 22 kg, ce satellite stabilisé sur le champ ma-
En ce qui concerne l'avenir, les scientifiques euro- gnétique terrestre est équipé de réflecteurs laser et d'émet-
teurs 150-400 MHz.
péens ont décidé d'examiner de plus près la comète
de Halley lors de son prochain passage au voisinage
de la Terre en 1986. En fait, deux missions différen-
tes approcheront la comète avec des instruments
français:
• La mission Vega, franco-soviétique, se propose
d'explorer la planète Vénus dans un premier temps
puis d'utiliser le champ de gravitation de cette
planète pour atteindre la comète de Halley. Une
sonde partira en 1984 de Baïkonour, passera en 1985
au-dessus de Vénus, y laissera un module d'atterris-
sage et continuera sa route pour atteindre un an plus
tard la comète.
• La mission Giotto se propose d'atteindre direc-
tement la comète par un tir direct depuis la Terre en
lançant un véhicule spatial dérivé du satellite ma-
gnétosphérique Geos avec la fusée Ariane 3 qui sera
Satellite Starlette - Fig. 4
mise à feu en juillet 1985.
- :o
GEODESIE SPATIALE
Les méthodes et les techniques de la géodésie ont
été profondément modifiées par l'apparition des sa-
tellites. Le satellite dont la trajectoire dépend du
champ de pesanteur devient l'indicateur du potentiel
de gravitation. Le satellite complète ainsi le gravi-
mètre. L'analyse des déformations d'orbite fournit
::.=-:=es 0
ainsi les grandes ondulations du géoïde tandis que la
~,'
gravimétrie marine ou terrestre en donne les détails.
De nombreux satellites doivent être utilisés qui ont
\
'
'
' ...
'1
88
un voilier effectuant la course autour du monde, sur le comportement du muscle cardiaque en apesan-
une bouée dérivante dans l'océan indien ou sur une teur.
tortue traversant l'océan Atlantique. (fig. 7). De même sur Saliout 7, l'expérience «Posture,,
Avec les satellites Geos 3 puis Seasat munis permet l'étude du comportement humain en apesan-
d'altimètres, on peut accéder à plusieurs éléments teur face à des stimulis extérieurs. Il s'agit d'étudier
intéressant le marin : variabilité des grands courants les liens entre les mouvements des différents mem-
océaniques, état de la mer, formation et propagation bres et le système vestibulaire lequel est gravement
des grandes houles océaniques. Les altimètres radar perturbé dans l'espace.
embarqués fonctionnant vers 13 GHz atteignent des Mais il y a également des liens entre les mouve-
précisions d'une dizaine de centimètres. En mesu- ments oculaires et ce système vestibulaire, l'expé-
rant la distance à partir d'orbites d'altitudes voisines rience Emir qui sera embarquée sur le laboratoire
de 800 km, on peut donc très rapidement avoir une spatial européen Spacelab, permettra de compléter
vision globale de l'océan mondial. les résultats du vol Saliout 7.
Si l'on munit les satellites de systèmes de position- En France, nous disposons ainsi des éléments de
nement précis c'est-à-dire dotés d'une précision base essentiels pour entreprendre des vols humains.
d'une dizaine de centimètres, on accède aux mouve- Evidemment, il manque encore la fusée; il faut
ments permanents des courants. En outre, si, aux cependant noter que la fusée Ariane 4, si elle était
données altimétriques, on adjoint des mesures en fiabilisée, pourrait placer en orbite un véhicule ha-
mer à partir de bouées dérivantes ou subsurfaces bité tout à fait analogue à un Soyouz. Avec la fusée
dont les données sont collectées par Argos, il devient Ariane 5, il devient possible de mettre en orbite une
possible d'étudier rapidement et globalement véritable station spatiale analogue à Saliout ou une
l'océan mondial y compris dans les zones arctiques mini-navette (Hermes).
et antarctiques. Ceci est une voie nouvelle de recher- Ainsi donc, le programme scientifique de biologie
che liée aux techniques spatiales dont l'importance spatiale mené en France est prêt à servir de support à
est réelle au moment où de grandes plates-formes des vols habités pour la fin de la décennie.
pétrolières s'installent sur des fonds de plus en plus
éloignés des côtes et du plateau continental, au
moment où l'exploration de l'Arctique peut se révé- 1
L ELABORATION DES
ler fondamentale pour permettre l'acheminement de
produits pétroliers du Nord Canada.
MATERIAUX EN APESANTEUR
En Europe, un effort important sera fait d'ici L'absence de pesanteur modifie les conditions des
1990 avec ERS 1, il devrait être amplifié par le projet phénomènes de solidification et de croissance cristal-
français Poséïdon. line. Lorsqu'il n'y a plus de pesanteur, la convection
disparaît. Dans ces conqitions, il est permis de penser
que des matériaux extrêmement purs pourraient être
LA BIOLOGIE SPATIALE obtenus dans l'espace ouvrant de nouvelles voies
dans la fabrication de certains solides, semi-conduc-
L'espace a deux caractéristiques essentielles pour teurs en particulier.
la biologie : les radiations ne sont pas déviées par la Actuellement, il faut effectuer des recherches
coquille magnétosphérique ou arrêtées par l'atmo- fondamentales dans ce domaine en utilisant des
sphère, il n'y a plus de pesanteur. véhicules spatiaux. Comme il faut fabriquer des
Les véhicules spatiaux, en particulier les labora- matériaux dans des fours à haute température, cela
toires habités, offrent des possibilités d'expérience a deux conséquences ; d'une part, il faut récupérer
sur les organismes vivants depuis la paramécie jus- les produits issus d'une phase de solidification spa-
qu'à l'homme. tiale, d'autre part il faut se livrer à des maniements
En France, l'étude des rayonnements ionisants sur de cartouches correspondant de préférence à des
les cellules a fait l'objet d'un vaste programme opérations manuelles. Cela conduit à effectuer ces
utilisant les possibilités offertes par les ballons stra- expériences au cours de vols habités : Skylab,
tosphériques mais surtout les satellites: Biostack sur Soyouz puis Saliout et Spacelab. Les techniciens
Apollo, Cytos dans Saliout, Biobloc dans un satellite français ont développé des fours pouvant être embar-
biologique soviétique ... qués sur Spacelab et sur Saliout ainsi que l'instru-
Le premier vol habité commun franco-soviétique mentation nécessaire à l'interprétation du phéno-
avec un français à bord doit permettre de multiples mène de solidification (accéléromètre, thermo-
expériences de physiologie. mètre, ... ).
Un échotomographe, ayant une profondeur
d'analyse de 15 cm, permet l'auscultation en apesan-
teur dans la station Saliout 7 du cosmonaute et CONCLUSION
l'étude de la circulation cérébrale par l'intermé-
diaire du débit carotidien. Ceci est important lors- L'espace fait évoluer de nombreuses disciplines
qu'on sait que l'apesanteur provoque une nouvelle scientifiques. Depuis le lancement du premier
répartition des masses liquides dans le corps humain Spoutnik, notre univers a changé de visage, nous
et un afflux sanguin dans la partie haute du corps. comprenons mieux son évolution, des phénomènes
Cet echotomographe permettra également d'étudier nouveaux ont été découverts. Les applications de 89
SATELLITE SCIENTIFIQUE MIS SUR ORBITE A L'AIDE DE FUSÉES FRANÇAISES
Satellite Orbite
Date et lieu Objectif scientifique Fonctionnement
de lancement
Fusée porteuse Initiale 31-12-1979
DIAPASON (D-IA) A: 2 750 km A: 2 646 km Géodésie par mesure Arrêt des émissions
17-2-1966, Hammaguir P: 506 km P: 506 km d'effet Doppler le 23-01-1972
Diamant-A i: 34° 1: 34,1°
T: 118,14 mn T: 117,7 mn
TOURNESOL (D-2A) A: 703 km Rentre dans Etude de la distribution Arrêt des émissions
15-4-1971, Kourou P: 455 km l'atmosphère de l'hydrogène stellaire. le 27-07-1973
Diamant-B i: 46,36° le 28-01-1980 solaire et géocoronal
T: 96,3 mn
Satellite Orbite
Date et lieu Objectif scientifique Fonctionnement
de lancement
Fusée porteuse Initiale 31-12-1979
91
SPATIAL/SATELLITES
L'OBSERVATION DE LA TERRE
PAR SATELLITES
PAR GEORGES LEBOUCHER (54)
Adjoint Direction Technique au Secteur Espace Société Matra
101
SPATIAL/SATELLITES
LES SYSTÈMES
DE COMMUNICATIONS
PAR SATELLITES
PAR CHARLES BIGOT, (52)
Directeur commercial à I' Aérospatiale
2. LES PROGRAMMES-TYPES
Sans aborder les satellites de communication mi-
litaire dont il est difficile de percer les secrets, on
peut lister les programmes actuels sous trois grandes
rubriques:
1°) les programmes d'Intelsat qui repré-
sentent plus de 40 % des 1OO satellites de communi-
cations actuellement en orbite et plus de 50 % des
capacités de communication (300 répondeurs en Fig. 5 - Station Emettrice/Réceptrice
service). pour le réseau INTELSAT.
Le dernier programme en cours, portant sur
15 satellites géants Intelsat V (dont 4 sont déjà
lancés) a été réalisé par la société américaine Ford répandues dans 150 pays du monde et assurent 80 %
Aerospace avec une forte participation européenne des liaisons téléphoniques internationales. Elles sont
(Aerospatiale, Marconi, MBB, Thomson, Selenia). équipées, pour la plupart, d'antennes géantes de
Les satellites (figure 3) sont porteurs de 27 répon- 30 m de diamètre (figure 4).
deurs et peuvent acheminer chacun 12 000 commu- 2°) les programmes régionaux ou
nications téléphoniques simultanées et deux canaux
de télévision. 300 stations de réception Intelsat,
nationaux représentent 20 à 25 % des satellites
permettant de trafiquer avec ces satellites, sont de communications, dont les deux tiers pour les
services intérieurs aux Etats-Unis.
Il s'agit actuellement de satellites« moyens» (500
à 700 kg) porteurs de 12 à 24 répondeurs.
Les besoins nouveaux qui sont apparus depuis
quelques années font croître très rapidement le nom-
bre de ces programmes et font évoluer la configura-
tion de ces satellites.
Il s'agit le plus souvent maintenant de satellites
mixtes, surtout dans les pays en voie de développe-
ment. Ces satellites sont porteurs de missions multi-
ples comportant de la télévision directe ou des télé-
communications point à point. Plusieurs récents
programmes illustrent cette idée :
- Insat, satellite de télécommunication, de télévi-
sion et de météorologie, construit par Ford Aeros-
pace pour l'Inde et lancé en avril 1982,
- Arabsat, satellite de télécommunication avec
un canal de télévision semi-directe, construit par
Fig. 3 - INTELSAT V - Le plus avancé des satellites de I' Aérospatiale (avec Ford Aerospace) pour les
télécommunications civiles - Construit par Ford Aérospace
(avec !'Aérospatiale, M.B.B., Thomson, Selenia) - Lancement 22 pays de la Ligue Arabe. Deux exemplaires seront
104 de 15 exemplaires de 1980 à 1985. lancés en 1984 (figure 5).
précéder l'Europe et lancer, dès le début de 1986,
leurs premiers satellites de télévision directe. Sur
14 sociétés qui ont demandé, à la fin de l'année
dernière, l'agrément de la FCC (Federal Communi-
cation Commission) pour exploiter des systèmes de
télévision directe par satellite, sept ont été autorisées
et déjà trois appels d'offres vont être lancés en 1982.
Le premier d'entre-eux, émis par la filiale STC
(Satellite Television Corporation) de la puis-
sante COMSA T, prévoit jusqu'à six satellites por-
teurs de 4 ou 5 canaux de haute puissance (250 W).
Les réponses des industriels ont été remises fin avril.
107
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT DANS LES DOMAINES AÉRONAUTIQUES ET SPATIAUX
INTRODUCTION
PAR J. CARPENTIER (X.44).
DIRECTEUR DE LA DRET.
l
qui - comme les hélicoptères - décollent à la verti- - remarquables outils pour la conception et pour
cale et qui - après une phase de transition - évoluent l'utilisation des avions, l'informatique et l'électroni-
comme les avions), tous ces concepts se sont heurtés que sont aussi des moyens particulièrement précieux
aux limites de la mécanique. Certes, de brillants pour leur optimisation au sein des systèmes géné-
succès ont été obtenus et ont effacé de nombreux raux d'exploitation. En aéronautique civile, l'avion
échecs, mais la complexité, Je coût et le poids des de transport est un maillon essentiel certes, mais très
solutions mécaniques destinées à permettre les chan- dépendant d'autres, tels que les moyens de radiona-
gements de configuration nécessaires ont limité l'ex- vigation, Je contrôle du trafic aérien, l'infrastructure
tension de ces formules . et la desserte des aéroports, etc. Tout progrès ou
C'est ici que l'électronique et l'informatique ou- toute contrainte sur Je « segment sol » (terminologie
vrent des possibilités radicalement nouvelles : que nous emprunterons ici au vocabulaire des spé-
- la microélectronique numérique, avec sa capa- cialistes de J'espace) rejaillit sur le « segment vol ».
cité de traitement d'informations sous un très faible C'est ainsi que de brillantes réussites techniques
volume et avec une excellente fiabilité, permet, en n'ont pas été suivies des succès commerciaux es-
agissant, par des commandes électriques sur les comptés. En dépit des remarquables qualités de
gouvernes classiques ou sur des volets supplémentai- Concorde, Je transport supersonique est resté limité,
res, de modifier Je comportement de l'avion, qui en raison d'arguments écologiques, relayés ensuite
devient ainsi à géométrie « électroniquement » varia- par des considérations économiques liées aux chocs
ble. Cette application du contrôle automatique géné- pétroliers successifs.
ralisé permet donc d'avoir, à la fois, d'excellentes Tout projet nouveau doit être adéquat au marché
qualités de vol à faible vitesse (incidence élevée) et à auquel il devra s'affronter lorsqu'il sera réalisé et
grande vitesse (incidence faible) en échappant au exploité. Ceci signifie qu'il faut avoir au moment de
compromis auquel doivent satisfaire les concepts la conception, une « avance de phase » d'au moins
classiques d'avions. Le contrôle automatique géné- cinq ans et que celle-ci reste correcte pendant vingt
ralisé (avec traitement en temps réel, d' informations ans.
multiples et commandes de vol électriques) permet De même, sur Je plan militaire-, le temps n'est plus
aussi d'apporter une stabilité artificielle, un surcroît où un avion était conçu comme une cellule ayant des
de manœuvrabilité, une réduction des effets de la performances aérodynamiques brillantes à laquelle
turbulence, voire une augmentation de la tolérance on rajoutait le meilleur moteur existant et les équi-
au flottement. pements qui pouvaient trouver place à bord. A la
- l'éventail des possibilités offertes par les pro- notion d'équipements, qui parfois étaient considérés
grès des disciplines de base telles que l'aérodynami- comme des accessoires à prendre sur une étagère et à
que, l'énergétique et les techniques des matériaux et placer, tant bien que mal, sur la planche de bord,
structures d'une part, et par l'emploi du contrôle s'est substituée celle de composants majeurs de
automatique généralisé d'autre part, est si large que systèmes d'armes. Les progrès de l'électronique et de
l'optimisation des nouveaux projets d'avions passe l'informatique ne feront que renforcer cette ten-
nécessairement par l'emploi intensif de l'informati- dance, de sorte que les bureaux d'études devront
que et de l'électronique au stade de la conception: la concevoir des projets des systèmes d'armes aéronau-
conception assistée par ordinateur (CAO) - prolon- tiques optimisés en tenant compte des paramètres et
gée par Je dessin assisté et la fabrication assistée par des contraintes de tous les composants majeurs,
ordinateur - est un outil indispensable aux bureaux qu'ils appartiennent au « segment sol » ou au « seg-
d'étude pour optimiser les nouveaux projets en te- ment vol».
nant compte des multiples contraintes de réalisation,
de coût et d'emploi.
- indispensables au stade de la conception, l'in- TECHNOLOGIE DE HAUTES
formatique et l'électronique Je sont également au PERFORMANCES
stade de l'utilisation. Les planches de bord des ET GRANDE FIABILITE
avions, notamment des avions de transport commer-
ciaux, étaient devenues, du fait du nombre et de la Les grands programmes aéronautiques et spa-
variété des instruments de bord, d'une complexité tiaux sont, à la différence des premiers avions ou des
telle que la charge mentale de l'équipage, en cas premières réalisations spatiales, fondés sur un en-
d'incident, était excessive. L'électronique, avec no- semble de technologies de hautes performances et de
tamment la visualisation par scopes cathodiques grande fiabilité. Les études d'optimisation de systè-
couleur, et l'informatique avec les microprocesseurs mes exploitant toutes les possibilités de la conception
traitant, en temps réel, les informations fournies par assistée par ordinateur prennent en compte des spé-
les multiples capteurs et instruments de bord, ont cifications très rigoureuses concernant les compo-
permis de présenter à l'équipage aussi bien la vue sants et les sous-ensembles. Les moyens de fabrica-
synthétique globale de la situation de vol (pilotage, tion et de montage garantissent la tenue des
contrôles moteurs navigation) que la vue analytique spécifications géométriques et mécaniques. La fiabi-
détaillée. Le dialogue avec la planche de bord élec- lité des composants électroniques est fondée sur des
tronique présente à chaque instant à l'équipage la essais statistiques très poussés. Des simulateurs res-
situation précise et, en cas d'incident, lui propose les tituant les sollicitations en vol ou l'ambiance spatiale
actions à entreprendre. permettent l'étude du comportement des avions ou 109
des satellites aux conditions normales et à des condi- aéronautiques et spatiaux ne peuvent être amortis
tions extrêmes. pour des besoins purement nationaux. Seuls quel-
Tout est ainsi mis en œuvre pour garantir à ques grands groupes industriels pourront rester sur
l'utilisateur les performances demandées avec la le front aérospatial. La sélection sera sévère, elle
fiabilité requise. aura pour principaux critères:
Cette optimisation technique fait partie de l'opti- • la maîtrise de la technologie, sans cesse en
misation d'ensemble du programme dont le rapport progrès,
efficacité/coût global (acquisition + exploitation + • l'adéquation aux besoins, en évolution cons-
maintenance) est maximisé grâce aux méthodes tante,
d'analyse de la valeur, de conception pour un coût • l'aptitude à l'optimisation globale (performan-
objectif, etc. ces, coûts, délais).
Il est en effet essentiel que les matériels soient C'est grâce à un vaste effort de recherche techni-
compétitifs au plan mondial. Les énormes investisse- que et de formation des hommes que notre industrie
ments nécessaires pour développer, réaliser et mettre aérospatiale pourra continuer à affronter avec
au point tous les éléments des grands systèmes succès la compétition internationale.
110
...----------------------------------------------~~~,m--~'""~""
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT
UN ETABLISSEMENT
DE RECHERCHE
I
AERONAUTIQUE· L'ONERA
par l'ingénieur Général de I' Armement
ANDRÉ AURIOL (42)
Directeur Général de l'ONERA
Si la recherche univer-
s1 taire existe dans tous les pays, la plupart des
tériaux, la Physique, la Résistance des structures,
l'informatique. (voir tableau n° III). C'est dans ces
grandes nations ayant un potentiel technologique Directions qui se trouve le potentiel de recherche de
élevé ont fondé des organismes de recherche spécia- l'office. Dans quelques cas, la synthèse des résultats
lisés dans le domaine aérospatial. Ce sont la NASA obtenus par certaines Directions scientifiques peut
aux États-Unis, le RAE en Grande-Bretagne, le être réalisée à !'Office même. C'est alors le rôle
DFVLR en RFA, le TSAGY en URSS. (Voir ta- d'une Direction spécialisée, la Direction des Études
bleau n° 1). de Synthèse. Cette Direction est particulièrement
Bien que ces établissements soient parfois diffé- compétente quand il s'agit d'études de systèmes.
rents en ce qui concerne, par exemple, leur Ministère Mais l'ONERA est un établissement de recher-
de rattachement ou la gestion de leur personnel, ils che et il n'est pas chargé de réaliser des matériels. Ce
ont entre eux une grande similitude due au besoin rôle est dévolu à l'industrie. Il importe donc que les
commun qui a présidé à leur création. En effet si les résultats obtenus par !'Office soient transmis rapide-
disciplines aérospatiales se rattachent à des sciences ment. Réciproquement, il est nécessaire que les
de base comme la mécanique des fluides et la ther- industriels fassent connaître aussitôt que possible les
modynamique, elles sont en même temps des techni- difficultés qu'ils rencontrent afin que la recherche
ques très difficiles car elles poursuivent deux objec- contribue à les éliminer. Ce courant d'information
tifs antinomiques, le minimum de masse et le est nécessaire dans les deux sens. Le rôle des Direc-
maximum de sécurité. teurs fonctionnels est de le favoriser ; ils contribuent
Or, les réalisations aérospatiales étant nécessaires à l'échange d'information à l'intérieur de !'Office,
à la puissance militaire et économique, chaque pays ainsi qu'entre !'Office et les autres établissements de
souhaite se maintenir à la pointe extrême du progrès recherches, en particulier avec l'étranger. Les Direc-
en faisant passer aussi vite que possible dans les faits
les inventions et les idées qui lui assureront une ORGANISMES ETRANGERS ANALOGUES
avance sur ses concurrents.
Il était donc indispensable de créer les conditions
d'un circuit court entre la science et l'application. ONE RA DFVLR RAE NASA
C'est ce but que poursuivent les établissements de Effectif 1960 3 500 5 840 21 220
recherche appliquée aux problèmes aérospatiaux.
Tout doit donc être fait pour rapprocher dans une Budget 600 MF 358 M DM 5830 M$
même organisation les sciences et les techniques
Espace ---5% Oui Oui Beaucoup
complémentaires nécessaires à la synthèse finale.
L'organigramme de l'ONERA traduit ce besoin. Essais en vol Non Oui Oui Oui
(voir tableau n° II).
On y trouve des Directions opérationnelles, cha- Dépend du · Dépend du Dépend
Etatique
Remarque Ministère de Ministère de du
cune spécialisée dans une discipline scientifique par- Défense
la Défense la Recherche Président
ticulière: !'Aérodynamique, !'Energétique, les Ma- 111
CONSEIL COMln SCIENTIFIQUE
D'ADMINISTRATION DIRECTEUR GËNËRAL ET TECHNIQUE
Président : André Jouffret André Auriol Président : Pierre Lallemand
SECRËTAIRE GËNËRAL
Robert Masson
DIRECTEURS FONCTIONNELS
B
DIRECTIONS Ph. Poisson-Quinton Applications
A DMINISTR AT IV E AGENCE Coordination Militaires
CHARGËS
ET FIN ANCIERE COMPTABLE Roger Marguet
DE Aérodynamiq ue
Jean Epagneau
1nfrastructure
Pierre Menet MISSION Claude Capelier
Yves Saint-Martin Alain Journeau
1 1
1 1
1
1
1
JCOORDl~ATEURSf- - --- - -~
DIRECTIONS OPËRATIONNELLES 1 1
1 1 CENTRE
D'ËTUDES
ET DE
ETUDES DE RËSISTANCE PHYSIQUE GRANDS MOYENS MOYENS RECHERCHES
AËRODYNAMIQUE ËNERGËTIQUE MATËRIAUX
SYN THESE DES STRUCTURE S GËNËRALE D' ESSAIS D' INFORMATIQUE DE
Claude Cape/ier Serge Boudigues Paul Costa
Marcel Bismut Gabriel Coupry Joseph Taillet Gérard Dorey Claude Lecomte TOULOUSE
Marc
Pélegrin
Tableaux 2 et 3.
DOMAINES D'ACTIVITE
Etude numérique et expér im entale des écou lements : sur des configurations modèles et
A ER ODYNAM IQUE
pou r des applicat ions industrie ll es.
RESISTANC E DES STR UCTUR ES Aéroélasticité et dynam ique des structures. Fatigue et rupture.
Conception , guidage et pilotage de véh icu les aériens avancés. Systèmes d'observation radio-électrique,
ETUDE S DE SYNT HE SE
infrarouge et acoustique. Synthèse de résul tats de recherche.
MOY EN S D'INFORMATIQUE Gestion des ordinateurs. Assistance aux utilisateurs. Nouveaux concepts de ca lcul numérique.
CENTRE D ' ETUDE S ET DE Aérothermodynamique. Automat ique. In formatique. Mécanique et énergétique des systèmes.
RECHER CH ES DE T OU L OUSE Micro-ondes. Optique. Techno logie spatia le.
teurs fonctionnels et les Coordinateurs qui leur sont pour des contacts est évidemment celui de l'élabora-
rattachés constituent donc une interface avec les tion du programme annuel.
services extérieurs, qu'ils soient étatiques ou indus- D'après le statut de l'ONERA, ce programme est
triels. Cette interface favorise les contacts sans tou- établi sous la double responsabilité du Directeur des
tefois les monopoliser et sans être un point de pas- Recherches, Études et Techniques de la Délégation
sage obligé. Plus les circuits sont courts, plus ils sont Générale pour l' Armement et du Directeur Général
efficaces. Mais il faut mettre en relation les interlo- de !'Office. Il procède donc à la fois d'une volonté
cuteurs convenables et les aider à trouver un langage politique et de considérations scientifiques et techni-
commun . ques. Tous les utilisateurs étatiques ou industriels
L'échange d'information sur les résultats et les des résultats de !'Office sont invités à la discussion
besoins se poursuit tout au cours de l'année lors de détaillée de ce programme, à laquelle assistent aussi
contacts personnels ou de réunions . C'est ainsi que les représentants des organisations de recherche pa-
l'établissment de Châtillon reçoit en moyenne rallèles à l'ONERA. Enfin, une vue générale des
112 50 visite urs par jour. Un des moments privilégiés résultats obtenus par !'Office est donnée une fois par
principaux d'entre eux) (voir photo n° 1). On peut se
demander si la gestion de telles installations est
compatible avec la mission de recherche de !'Office.
Tous les pays se sont posé la même question et tous
conclu à l'utilité de cette symbiose. En effet, s'il
existe des souffleries de recherche de taille réduite, il
est indispensable de comparer de temps en temps les
résultats obtenus à des échelles différentes pour bien
comprendre l'importance des effets d'échelle et du
nombre de Reynolds. Si les chercheurs n'avaient pas
accès facilement aux grandes installations, ils hési-
teraient à engager des procédures lourdes et des
coûts élevés. Le système adopté est à la fois simple et
souple. Comme les essais industriels doivent être
réalisés trés rapidement, il est nécessaire de disposer
Vue générale de /'ensemble des souffleries du Centre d'essais d'une capacité d'essai légèrement surdimensionnée.
aérosthermodynamique de /'ONERA à Modane-Avrieux. Ce sont donc les essais de recherche qui représentent
(avec 1/4 ou 1/3 de la capacité totale) le volant
an dans un colloque de deux jours largement ouvert nécessaire à l'exécution régulière des essais indus-
sur l'extérieur. Bien entendu, tous les résultats sont triels.
également publiés dès leur obtention, soit dans des La question qui se pose pour les grandes souffle-
rapports ou des revues scientifiques, soit dans des ries pourrait se poser également dans d'autres do-
documents à diffusion plus limitée si nécessaire. maines. Comment gérer par exemple, les installa-
J'ai indiqué précédemment le rôle particulier que tions d'essai de moteurs, les essais en vol et les
jouait pour !'Office le Directeur des Études, Recher- grands simulateurs ? En France, la solution pure-
ches et Techniques de la Délégation Générale pour ment étatique a été choisie, sans doute parce que les
I' Armement. Cela résulte de la tutelle que le Minis- installations servent au contrôle que l'État doit exer-
tère de la Défense exerce sur !'Office. Une situation cer sur la qualité des matériels et leur qualification.
analogue existe en Grande-Bretagne; par contre, en On ne peut terminer la description de !'Office sans
Allemagne la DFVLR dépend du Ministère de la indiquer le rôle particulier du CERT.
Recherche, et aux USA la NASA dépend directe- Cet établissement a été créé à l'occasion du dépla-
ment du Président. La situation française a des cement à Toulouse de !'École Nationale Supérieure
raisons historiques et techniques. de !'Aéronautique et de !'Espace. Il a deux missions
A la disparition du Ministère de !'Air, la direction complémentaires ;<d'une part, c'est un établissement
de !'Aviation Civile était confiée au Ministère des de recherche à part entière de !'Office, mais d'autre
Transports, mais l'industrie aéronautique dans son part ses laboratoires et ses chercheurs contribuent à
ensemble, était placée sous la tutelle du Ministère de la mission de formation de l'ENSAE.
la Défense. Il paraissait en effet préférable de
conserver au sein d'un seul Ministère la tutelle d'une
PREVISION D'EMPLOI DES RESSOURCES DE FONCTIONNEMENT EN 1982
industrie dont la technique reste la même, qu'elle
s'applique au domaine civil ou au secteur militaire. Avions, hélicoptères et équipements aéronautiques. 36,9
Aéronautique {
Cependai;it, le rattachement au Ministère de la Dé- Turbomachines et nuisances . .............. . 11,8
fense reste souple. Par opposition à des établisse- Missiles stratégiques et tactiques, équipements militaires divers ... . 28,8
ments tels que le Centre d'Essais en Vol ou le Centre Lanceurs spatiaux et satellites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Etudes hors du domaine aérospatial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5
d'Essais des Propulseurs, qui dépendent structurel- Etudes à finalités multiples . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
lement du Ministère par l'intermédiaire d'une de ses Total ... 100 %
Directions, l'ONERA est un établissement public à
caractère industriel et commercial. Sans entrer dans
le détail, cela signifie en particulier : Tableau IV.
- que le personnel n'est pas fonctionnaire ou PRINCIPAUX GRANDS MOYENS D'ESSAIS
contractuel de l'État, mais a un statut calqué sur
celui de l'industrie aéronautique, Souffleries industrielles :
- que le budget de !'Office est indépendant, ali- Chalais-Meudon
menté pour un peu moins de 50 % par subvention, et S2Ch - continue - D = 3 m - subsonique, jusqu'à 120 mis
pour le reste, par des contrats provenant de l'indus- S3Ch ·continue· D = 1 m ·transsonique, jusqu'à Mach 1.
l
avions militaires une extrême maniabilité pour le
combat. Des incidences de 20 ou 30° ne sont pas
exceptionnelles et l'avion doit pouvoir atteindre oc-
J
Visualisations au tunnel hydrodynamique de /'ONERA
d'écoulements autour d'une maquette de Concorde
en configuration d'atterrissage.
Incidence 12° - dérapage 0°.
On aperçoit les tourbillons de portance du canard distincts
des tourbillons d'apex de l'aile.
Incidence 20" - dérapage 5°.
Le tourbillon du canard supérieur est capté par le tourbillon
d 'apex.
Le tourbillon du canard inférieur vient interagir avec la gou-
verne de direction.
Le tourbillon d'apex inférieur éclate vers le bord de fuite.
Incidence 25° - dérapage 0".
A forte incidence, éclatement prématuré et dissymétrique des
114 c tourbillons d'apex.
, casionnellement des incidences plus élevées encore INT.RiT D• LA PLURIDISCIPLINARIT* D• L'OPPIC• :
•X•MPL• D• L'•NCHAIN•M•NT D•S *TUD•S
sans qu'il y ait perte de contrôle. L' utilisation des POUR UN AVION MILITAIR• MOD•RN•
non lin•arit••
interactions apparaissent ; cela va compliquer la interaction
Commande automatique
existent aussi à forte incidence pour les engins Allàgiment Étude des structures
guidés. Mais dans ce cas, le problème du pilotage est
g•n•raf" informatique
f Matériaux
entièrement confié à un calculateur de bord qui sait Calculateur de bord + Éi.menta en stratifié
s'accommoder des non-linéarités. L'Office, qui a
participé activement à l'optimisation de boucles de
commandes pour le guidage d'engins, a pu ainsi
utiliser ultérieurement son expérience pour la
commande automatique généralisée des avions.
Dans ce dernier cas, il est vrai, le calculateur ne fait
liaison avec
des spécialistes '
~M:::::::: auyffet•P:::::agnétiquea
f
Protection contre la foudre
Études amont en
électromagnétique
116
-----------------------------------------------~"~"~'"w"c~ww~~,
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT
LA FORMATION
AERONAUTIQUE
ET SPATIALE
J. LACHWITT
Président de la commission de formation du GIFAS
Le haut niveau tech- formation tout spécialement adaptée, telle que celle
nologique atteint par l'industrie aérospatiale qui est sanctionnée par les C.A.P. aéronautiques
implique largement que les personnels qui y (mécanicien de cellules d'aéronefs; mécanicien de
exercent des fonctions à tous les niveaux de moteurs d'avions).
responsabilités aient acquis une formation ini- Toutes ces formations sont données dans les
tiale de qualité et soient constamment disposés lycées d'enseignement professionnel (L.E.P.) dépen-
à assumer, par la formation continue, leur déve- dant du ministère de l'éducation, dans les centres de
loppement professionnel et personnel, face à un formation professionnelle dépendant du ministère de
environnement industriel, économique, social et la défense, et dans les centres d'apprentissage ou
humain en rapide évolution. écoles professionnelles d'entreprise.
Dans toutes les catégories socio-profession- A cet égard, la Société Nationale Industrielle
nelles, en effet, qu'il s'agisse des agents de Aérospatiale possède deux Écoles professionnelles,
fabrication, des agents de maîtrise ou des ingé- l'une à Toulouse, l'autre à Méaulte (Somme), la
nieurs et cadres, cette industrie fait appel à des Société des Avions Marcel Dassault/Breguet Avia-
spécialistes particulièrement compétents dans tion, une à Biarritz, la SNECMA une à Evry-
leurs domaines respectifs. Corbeil (Essonne), la Société Hispano-Suiza à Har-
fleur (Seine-Maritime).
Ces Ecoles, qui recrutent sur concours au niveau
LA FORMATION DES AGENTS de la classe de 3e, préparent à l'obtention de C.A.P. à
DE FABRICATION caractère aéronautique, dans des spécialités menant
L'industrie aéronautique et spatiale a besoin, tant à la qualification d'agents de fabrication hautement
pour ses bureaux d'études et ses services de contrôle qualifiés.
que pour ses ateliers de production, d'un personnel
qualifié, ayant non seulement une formation profes- LA FORMATION
sionnelle excellente mais aussi une très grande cons- DES TECHNICIENS
cience de ses responsabilités.
Sur près de 40 000 agents de fabrication que Dans l'industrie aéronautique et spatiale, comme
compte la profession, les manœuvres et les ouvriers dans les autres industries mécaniques, on désigne
spécialisés ne représentent que 5 % de l'effectif sous le nom général de « techniciens »des profession-
considéré. Les agents de fabrication professionnels nels qui, grâce à leurs connaissances théoriques et à
représentent donc la grosse majorité de cette catégo- leur expérience pratique, sont capables d'assurer des
rie. Depuis 10 ans, leur proportion par rapport à fonctions spécialisées importantes.
l'ensemble du personnel ouvrier croît en même Ce sont principalement des agents supérieurs qui
temps que leur qualification. exercent des fonctions techniques dans les services
La construction aéronautique et spatiale fait de fabrication, les laboratoires, les bureaux d'études
appel à des professionnels ayant reçu soit la forma- ou de dessin, les services d'essais ou de contrôle, les
tion des ouvriers des industries mécaniques (ajus- bureaux de méthodes et préparation du travail.
teur, fraiseur, tourneur, chaudronnier, etc), électri- Collaborateurs immédiats des ingénieurs, traduc-
ques, électroniques, chimiques, etc. soit une teurs et interprètes de leurs conceptions, les techni- 117
ciens doivent posséder non seulement de solides Le jeune ingénieur doit donc pouvoir trouver dans
connaissances techniques dans leur spécialité, mais la construction aéronautique et spatiale non seule-
aussi une valeur morale exemplaire et le goût des ment une situation mais encore une fonction corres-
responsabilités. pondant à ses goûts ; il pourra en effet s'orienter
Au bout de plusieurs années, à leur fonction aussi bien vers les services et les laboratoires de
technique s'ajoute une fonction de commandement, recherches que vers les bureaux d'études et de cal-
et les meilleurs d'entre eux peuvent, par la voie cul, les s~rvices de contrôle et les laboratoires d'es-
normale des promotions, entrer dans la catégorie des sais, de fabrication, les services d'essais en vol, les
«cadres» (assimilés aux ingénieurs). services technico-commerciaux.
L'industrie aéronautique et spatiale occupe un Les écoles à vocation aéronautique:
grand nombre de techniciens. Leur nombre est en - École Nationale Supérieure de !'Aéronautique
augmentation constante : actuellement il représente et de !'Espace,
plus de 35 % de l'effectif total de la profession et ce - École Nationale Supérieure d'ingénieurs de
pourcentage augmente très régulièrement depuis dix Constructions Aéronautiques,
ans. - École Nationale Supérieure de Mécanique et
Il n'existe pas de spécialisation aéronautique pro- d' Aérotechnique,
prement dite au niveau des techniciens, l'industrie - École Supérieure des Techniques Aéronauti-
aéronautique et spatiale faisant appel non seulement ques et de Constructions d' Automobile.
à toutes les spécialités de l'industrie mécanique mais - École Nationale de l'Avation Civile,
aussi à des techniciens de la physique ou de la constituent les principales filières logiques condui-
chimie, de l'électronique ou de l'électrotechnique, de sant aux professions aéronautiques.
la micromécanique, etc. sans oublier les techniciens Cependant, en raison de la diversité des discipli-
commerciaux et administratifs. nes, la plupart des diplômés des grandes écoles
La spécialisation aéronautique n'existe qu'au ni- d'ingénieurs peuvent très bien s'adapter sans diffi-
veau de technicien supérieur, ce qui n'empêche pas culté aux techniques variées de l'industrie aéronauti-
que les techniciens supérieurs (mécanique, électro- que et spatiale (Polytechnique, Centrale, Mines,
technique, chimie, etc.) non spécialisés dans l'aéro- Télécommunications, Arts et Métiers, Ecole Supé-
nautique sont susceptibles de pouvoir trouver à s'em- rieure d'Électricité, École d'Électronique, Écoles
ployer dans l'industrie aéronautique et spatiale. Nationales Supérieures d'ingénieurs, École Poly-
De par les fonctions exercées et les spécialisations technique Féminine, etc.).
professionnelles requises, il existe une grande variété Les anciens élèves des universités, au moins titu-
de techniciens, et par conséquent de niveaux. Les laires d'une maîtrise de mécanique, sont fréquem-
définitions des postes occupés conduisent à distin- ment recherchés pour des postes dans les bureaux de
guer en général deux niveaux : celui des agents calcul, les centres de recherches et les laboratoires.
techniques et des techniciens et celui des techniciens Pour les emplois de càdres des services adminis-
supérieurs. tratifs, commerciaux et financiers, l'industrie aéro-
Les promotions conduisent à des qualifications nautique et spatiale fait, en outre, appel comme
s'effectuant selon les filières présentées ci-dessous: toutes les professions, aux anciens élèves des écoles
Il n'existe que peu d'Etablissements orientés vers de commerce ou d'administration ou aux diplômés
la formation de techniciens - ou de techniciens des universités de lettres et sciences humaines et des
supérieurs - destinés spécifiquement à l'industrie universités de droit et sciences économiques.
aéronautique et spatiale, du fait que ceux d'entre Le personnel d'essais au sol et en vol est choisi
eux employés dans cette profession doivent avoir des parmi les professionnels, les techniciens et les ingé-
compétences diversifiées. nieurs les plus qualifiés et les plus compétents. Les
Toutefois, il convient de sï"gnaler notamment : la spécialistes navigants des essais en vol sont formés,
section technique de !'École Professionnelle de la sur présentation de leur employeur, à !'Ecole du
SNECMA, l'Institut Universitaire de Technologie Personnel Navigant d'Essais et de Réception
de Ville-d'Avray (Hauts de Seine), l'Institut Uni- (E.P.N.E.R.), à Istres. Ce n'est donc pas «une
versitaire de Technologie de Toulouse, !'École Tech- première formation» mais un développement de
nique Normale des Constructions Aéronautiques carrière particulièrement brillant.
dépendant de la Délégation Générale pour l'arme-
ment. FORMATION
LA FORMATION ET PERFECTIONNEMENT
DES INGÉNIEURS ET CADRES PROFESSIONNELS CONTINUS
Les domaines d'activités de l'industrie aéronauti- Face à l'évolution rapide d'un environnement ca-
que et spatiale sont si divers et si étendus que ses ractérisé par une diversité et une complexité crois-
ingénieurs se recrutent dans toutes les grandes santes, la formation et le perfectionnement profes-
écoles scientifiques. Leur nombre représente actuel- sionnels continus reposent sur un principe essentiel ;
lement plus de 15 % de l'effectif total de la profes- permettre à l'homme, dans l'exercice de ses fonc-
sion ; l'accroissement de la technique entraîne cha- tions, de mieux maîtriser les causes et les effets de
que année une augmentation notable de cette cette évolution, en développant ses capacités d'adap-
118 proportion. tation et d'innovation.
Au cours de la dernière décennie, ce principe - en œuvre durant le temps de travail, et les frais
ainsi que les applications qui en découlent (plans de correspondants (maintien de la rémunération, frais
formation, congé-formation, financement par les en- d'inscription, frais d'hébergement et de transport)
treprises et par l'Etat) a été largement confirmé et à sont pris en charge par les entreprises.
maintes reprises précisé dans les dispositions des L'industrie aéronautique et spatiale se doit de
textes législatifs, réglementaires et conventionnels, développer les capacités scientifiques et techniques
notamment: de son personnel. A cet égard, elle favorise l'acquisi-
• Les accords nationaux interprofessionnels des tion de connaissances, et d'un «savoir-faire ,, dans
9 juillet 1970 et 9 juillet 1976. des domaines aussi essentiels que:
• Les lois des 16 juillet 1971 et 17 juillet 1978. - les procédés technologiques modernes (métho-
Appelées à créer des matériels impliquant un des perfectionnées d'usinage, automatisation des
recours aux technologies les plus avancées - et pour processus de fabrication et de production).
ce faire non seulement à suivre ou à maîtriser l'évo- - l'électronique et l'informatique, compte tenu
lution technologique, mais aussi à l'infléchir et à la des perspectives de développement des microproces-
conduire - les entreprises de l'industrie aéronautique seurs, et d'une manière générale des systèmes (con-
et spatiale ont toujours eu conscience du rôle fonda- ception assistée par ordinateur, contrôle automati-
mental de la formation et de la contribution de cette que généralisé).
dernière à l'épanouissement professionnel et indivi- En outre, elle offre, à tous niveaux de responsabi-
duel de leur personnel. lités, des possibilités et des moyens de formation et
de perfectionnement dans les disciplines économi-
La promulgation des lois, décrets, règlements et
ques (comptabilité, gestion des entreprises, maîtrise
accords sur la formation les ont en réalité confortées
des coûts, techniques de commercialisation), ainsi
dans une voie qu'elles s'étaient d'ores et déja - et
que dans des domaines aussi divers que les relations
depuis longue date tracée.
humaines, les relations sociales et l'enseignement
Les efforts financiers que les entreprises de l'in-
linguistique, ce dernier étant une nécessité, étant
dustrie aéronautique et spatiale ont déployés pour
donné l'étendue de la coopération entre partenaires
favoriser le développement d'actions de formation
· des industries aéronautiques de l'Europe et du
professionnelle continue ont permis de donner à ces
Monde Entier.
dernières une efficacité optimale par la mise en
Enfin, elle contribue à permettre l'acquisition de
œuvre des moyens les plus adéquats.
connaissances générales ou fondamentales, sans les-
Il va de soi que ces efforts se poursuivent.
quelles une assimilation efficace des connaissances
plus spécialisées n'est guère concevable.
De durée variable, les sessions de formation et de
LES MOYENS DE FORMATION perfectiortnement dans le cadre de la formation
continue peuvent être organisées :
Des moyens sont en effet mis à la disposition des - à l'intérieur des Sociétés, avec des programmes
salariés des entreprises aéronautiques et spatiales et répondant plus spécifiquement à leurs besoins ;
des stages sont organisés pour l'ensemble des catégo- l'animation est alors assurée:
ries professionnelles participant à l'activité de ces • Soit par des spécialistes des entreprises concer-
entreprises : agents de fabrications, employés, maî- nées, particulièrement reconnus en raison de leurs
trise, techniciens et dessinateurs, ingénieurs et compétences dans certaines disciplines et leurs apti-
cadres. tudes à transmettre leurs connaissances,
Outre les stages d'adaptation à un premier em- • Soit en coopération avec des organismes de
ploi, les stages de promotion donnant accès à une formation spécialisés.
qualification supérieure, et le cas échéant, des ac- - à l'extérieur des Sociétés, dans les écoles d'in-
tions ponctuelles de reconversion, les sociétés aéro- génieurs, les IUT (Instituts Universitaires de Tech-
nautiques et spatiales mettent l'accent sur les forma- nologie), dans les centres de formation continue des
tions facilitant l'acquisition, l'entretien et le Universités ou relevant de !'Education Nationale
perfectionnement des connaissances. (Lycées techniques, lycées d'enseignement profes-
Ces actions sont dans leur presque totalité mises sionnel), dans des organismes publics ou privés.
119
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT
LES JEUNES:
SENSIBILISATION
ET MOTIVATION ,,
122
l
sion de la tenue en France du 33c Congrès de la pour !'Enseignement de l'Espace, est un projet de
Fédération Astronautique Internationale. Des pro- satellite de télécommunications du Service radio-
pulseurs étrangers de conception « amateur » seront Amateurs né de la rencontre du désir des Radio-
utilisés par nos partenaires et la France compte Amateurs français de relèver le défi des AMSAT-
qualifier quelques nouveaux produits pour ses jeunes OSCARS et Radio Spoutnicks avec le souhait de
(propulseurs ISARD et CARIBOU). grandes écoles comme Sup. Aéro de donner un
support concret aux projets de fin d'étude des élèves
ingénieurs.
2. L'ESPACE A L'ECOLE
Une organisation spécialement adaptée de Radio-
Dans le domaine aéronautique il ne se passe rien. Amateurs français (Radio-Club de !'Espace), les
Dès 1970 le CNES a procédé à un « test de récepti- Directions des grandes écoles d'ingénieurs et le
vité ,, de la maternelle aux classes terminales et a CNES se sont concertés pour définir un projet qui
découvert l'existence d'une demande considérable présente un intérêt pédagogique par son étude et sa
de la part des élèves dans le domaine spatial. réalisation et puisse servir, une fois en orbite, à des
Comme il ne s'agissait évidemment pas de se travaux pratiques en vraie grandeur: détermination
substituer au corps enseignant, il a été décidé de d'éphémérides, acquisition de balises, établissement
donner aux enseignants une information spécialisée, de communications en accès multiple, mesures Dop-
pour vaincre leur appréhension naturelle à traiter en pler, etc ... , tout en offrant aux Radio-Amateurs du
classe un sujet sur lequel ils n'auraient que les monde entier deux récepteurs permettant d'effec-
informations du grand public. Deux modules de tuer des expérimentations de transmissions.
stages ont été créés : Les matériels pour sa réalisation proviendront
- un stage techno-physique centré sur les micro- essentiellement de dons en nature par les industriels
fusées, concernés par les activités spatiales (et par le
- un stage d'approche du milieu naturel par la CNES) et de dons en espèces comme par exemple le
télédétection. versement de la taxe d'apprentissage aux écoles qui
Chaque stage s'adresse à une vingtaine d'ensei- réalisent des équipements.
gnants et ces stages sont répétés 25 fois par an. Débuté en 1980, après une phase préparatoire, ce
De plus tout les deux ans, une soixantaine de projet a déjà impliqué 15 écoles d'ingénieurs, une
professeurs de physique participent à une « Ecole école de formation professionnelle et plus de
d'été ,, organisée par le CNES. 50 étudiants. Là encore l'enthousiasme des élèves est
Il fallait, bien sûr, mettre en place un matériel un élément moteur, l'accueil favorable par !'Indus-
pédagogique adapté. Une première dotation a trie permet d'augurer de la menée à bien de cette
consisté à attribuer aux Centres Régionaux de Do- opération qui repose actuellement exclusivement sur
cumentation Pédagogique des lots de brochures, le bénévolat. Elle pose évidemment des problèmes
diapositives, bandes sonores présentant les activités considérables de coordination et de potentiel d'enca-
spatiales. Une expérience a alors été faite pour juger drement. Satellite de 120 kilos, muni d'un moteur de
de l'efficacité de cette première dotation : le changement d'orbite pour atteindre une orbite
concours ARIANE 80. 20 000 - 36 000 km équatoriale, ARSENE tente
Ce concours s'adressait à tous les collèges et d'être prêt pour voler en 1985 lors du lancement de
lycées de France et comportait 2 volets : soit une démonstration d'ARIANE type IV. En 1980 la
œuvre d'imagination relative à !'Espace : dessin, Présidence de la République avait accordé son haut
poème, etc ... soit la proposition d'une expérience patronage à cette opération. Ce projet a déjà permis
spatiale à embarquer lors d'un vol de mise au point à la France de remporter 2 médailles d'or lors du
d'Ariane. Plusieurs milliers de réponses pour le pre- concours international d'étudiants de la Fédération
mier volet et 7 propositions scientifiques intéressan- Internationale d' Astronautique.
tes attestent le succès. Les meilleures œuvres d'ima- En conclusion il faut souligner que l'élément mo-
gination ont été récompensées et l'expérience Thésée teur dans les activités spatiales de la jeunesse est
du Club de Paris (le GAREF) a volé avec succès sur constitué par les jeunes eux-mêmes. La demande est
ARIANE L04. extrêmement importante et les quelques efforts dé-
Signalons encore qu'une seconde dotation est en crits dans cet article sont caractérisés par leur rende-
cours de mise en place en coproduction par le CNES ment qui dépasse généralement toute attente.
et les CRPD, fondée région par région sur les images A cette époque où la France découvre que sa force
obtenues par télédétection spatiale. et sa capacité de survie résident dans l'accélération
Enfin le CNES intervient dans les projets d'activi- du développement des Techniques de Pointe et qu'il
tés éducatives subventionnées par la Mission d' Ac- faut se doter de forces vives dans ces domaines, il n'y
tion Culturelle en milieu scolaire, et fournit des a certainement pas de meilleur investissement à
informations destinées à être incorporées dans les faire et si les générations plus anciennes souhaitent
manuels scolaires. ne pas être déçues par ceux qui constitueront la
relève il convient aujourd'hui de ne pas les décevoir
3 L'ESPACE ET LES GRANDES et de répondre à cet appel.
ECOLES: PROJET« ARSENE» P.S. L'auteur se tient à la disposition de toute
ARSENE, Ariane et Radio-Amateurs, Satellite personne souhaitant aider le projet ARSENE. 123
FORGES
M. DEMBIERMONT S..A.
la structure d'Ariane
DEUX GRAND~ CRUS
comporte 20 couronnes DU CAFE I
forgées et laminées
en alliages d'aluminium PAR NESCAFE
USINES:
B.P. 44 - 59330 HAUTMONT
Tél. : (27) 62.99.37 · Télex : 160 760 F
SIÈGE SOCIAL :
100, avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Tél.: (1) 637.50.99 ·Télex. 620.784
qiiic:a.,,
......"SP<>'i<k
.lt!rospotla\t
ierospatiott
\tfOSpCJtiolt'
'J<•ospafl""
Réparation et révision ~~"e~'"'
·~~--:--:~iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
. . informatique
T et traitement
SPÉCIALISTE EUROPÉEN
AU SEIN DU GROUPE CISI DE LA TRANSFORMATION
DE SYSTÈMES
UNE NOUVELLE ACTIVITÉ INFORMATIQUES
ASSISTANCE TECHNIQUE de programmes et de Ct.1cOh.1ers
NVERSION
en cas de changement de matériel
~~r?~~J~~~u~~ ~NGAGES
Jean-Paul Rossiensky (X .a BOL RPG à COBOL etc.
~uber
61) P.D.G.
15/17, rue - 75009 PARIS <@),._Si......,
• Tel.: 266.23.63 ,,_vvrr;;
Telex: TRTEC213423F
125
:lÈAIRES
~ ,+':
~766.52.74 SER
service national des messageries de la~
7600 PERSONNES, 20 USINES
LABINAL
AÉROSPATIALE SOFRANCE
ÉLECTRONIQUE
câblages électriques préfabriqués, électro
et servomécanismes, générateurs CC et filtres spéciaux tous fluides
AC 400 Hz, hydraulique, équipements de haute technicité, pour l'aéronautique,
électroniques, télécommandes, éclairage. la marine, et l'industrie.
MICROTURBO GELBON
PRÉCISION MÉCANIQUE LABINAL 5, Av, Newton - 78390 BOIS O'ARCY - Tél. 043.82.12 - Télex : Labin-A 698330F ,,.V.
N
OBSTACLES
WARNING
LIGHTS
Protecteurs surtension
Voltage surge arrestors
CA SR Parasurtension Protection des équipements
électroniques embarqués contre les effets de la foudre
Overvoltage arrestor to protect electronic equipment
on board. against voltage surges.
127
.,,··n~-a vie de l'association
BAL DE L'X
1982
LE BAL DE L'X
aura lieu cette année
le vendredi 22 octobre
à !'OPÉRA
~~
1--- -
dumez
-~
--
·-'-
-
e--- -
-'-
>---
+-->--
1-+--
~1-
-
t-~
· t national d'étude
~0Wrecl\s~~ion de travaux publics
~-1--
,~-
~1-1-
-~- et bâtiment: .
>-~'-
-'-~
barrages et travaux souterrains -
'--~ -
+--- - travaux maritimes' portuaires et
- fluviaux , dra9a9es
t== 1-
-
- ~
_.__-- industrialisées
·- ~-'-
1-
-
c - 1--~I-
920'22 -nanterre cedex
~
1- ~1--'-
CITROËN~~•1treTOTAL -
129
RÉCRÉATION ET VARIÉTÉS
CONCOURS
DE LA JAUNE ET LA ROUGE
Enoncés parus en janvier, février, mars 1982.
1 17 -
18 - 5, rue Payenne, à Paris. La devise d' Auguste
Comte est inscrite sur le fronton.
19 - Bordeaux (4 janvier - 11 mars 1871) - Tours
(2 avril 1871) - Lyon et Villeurbanne (novem-
bre 1940 - avril 1943).
ESSAIS EN VOL 20 - Roger Poidatz (1913). Il signa son livre Thomas
Raucat.
PILOTAGE 21 - 1 - 1 000 000 décimales de rr sont indiquées dans
le livre de Jean Gilloud et Martine Bouyer - C.E.A.
NAVIGATION 1974.
Jean Gilloud utilisa la formule de Gauss (~ en
4
GUIDAGE fonction de Arc tg
1~. Art tg
5
~
2 9
et Arc tg
et ~ )
un ordinateur 7600 Control Data. Temps d'ordina-
STABILISATION teur: 23 h 10'.
OBSERVATION
VISÉE ...
pour avions, missiles, hélicoptères,.,
navires, véhicules terrestres... g
w
a:
Société de Fabrication d'instruments de Mesure ~
13 av. Ramollo Garnier- F 91301 Massy. ~
Téléphone 33 (6) 920.88.90 - télex SFIM 692 164 F
130
GPX.GPX. 548.52.04 GPX.GPX.
Nous vous rappelons les dernières manifestations qui vont clore la saison 1981-82 du G.P.X.
LE MERCREDI 2 JUIN A 20 H 30 :
Un très beau concert de musique de chambre, par les musiciens du groupe X - Musique animé par J.-F. Guilbert (66),
avec des œuvres de Mozart, Schubert, Boccherini, Schumann et Roussel. Ce concert aura lieu dans le cadre prestigieux
de la Salle des Gens d' Armes de la Conciergerie.
LE SAMEDI 5 JUIN :
Deux visites techniques nous sont offertes :
- L'une, au Centre d'Essais des PRopulseurs (C.E.PR.) de Saclay, conduite par notre camarade Wenisch (59). Le
déjeuner aura lieu à Jouy-en-Josas à l'l.N.R.A. et la journée se terminera par la visite du Centre de recherches
zootechniques, où sont menées des recherches de haut niveau sur l'élevage et la génétique animale.
- L'autre, nous emmènera pour la journée à Lyon, visiter l'atelier de gravure sur métal de Mick Micheyl, puis la
centrale du Bugey, après un déjeuner dans un site original de la région. Nous remercions tout particulièrement la
Direction Générale de l'E.D.F. dont l'aide nous a été très précieuse pour la réalisation de cette journée.
LE SAMEDI 12 JUIN :
Le traditionnel rallye X - E.C.P., qui cette année est organisé par nos amis centraliens sur le thème prometteur «A
table ! ». Nous souhaitons bonne chance et surtout un beau soleil aux nombreux participants.
LE DIMANCHE 13 JUIN :
Promenade en forêt avec Michel Artaud (44) en forêt de Rambouillet.
Départ Paris - Montparnasse 9 h 58 ligne de Dreux. 10 h 10 Versailles. 10 h 36 Garancière-la-Queue.
Itinéraire : La Queue-en-Yvelines, Grosrouvre, Carrefour des Longues-Mares, l'Étang Rompu, Les Étangs de Hollande,
Les Bois de Plainvaux, Les Essarts-le-Roi.
Environ 22 km - Trajet légèrement accidenté.
Retour Versailles 18 h 23 ou 18 h 55.
Paris 18 h 36 ou 19 h 07.
Important: Horaire à vérifier auprès de la S.N.C.F., en raison des horaires d'été à compter du 22 mai prochain.
LE LUNDI 14 JUIN :
Notre dernier dîner-débat de la saison aura lieu dans les somptueux salons présidentiels du Sénat, et nous vous
rappelons que c'est Georges Descrières, sociétaire de la Comédie Française, mais aussi inoubliable Arsène Lupin à
l'écran, qui a accepté de l'animer.
Enfin, nous espérons organiser également une garden-party où l'on pourra danser! Vous pourrez obtenir toutes
informations complémentaires à ce sujet en téléphonant au Secrétariat.
131
LE BUREAU VERITAS
• •
• L'analyse sociologique
des conditions de travail
Alain Exiga, Françoise Piotet,
energ1e
Renaud Sainsaulieu au service des
ANACT 1981, 72 F ( + 7 F de port). français
Quatre guides d'analyse décrivant l'organi-
sation de l'entreprise, la stratégie des indivi-
dus et des groupes au sein de l'entreprise,
une analyse culturelle des relations de tra-
elf
aquitaine
vail, le système de relations professionnel-
les; quatre études de cas viennent en illus-
tration.
132 .....___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ____,
En vous apportant
un service complémentaire
d'«engineering financier»
dans la réalisation
de vos Grands Projets
LE GROUPE
DELA
BANQUE
NATIONALE
DE PARIS
PREMIER GROUPE
BANCAi RE FRANÇAIS
PRËSENT DANS PLUS
DE SOIXANTE PAYS
CONFIRME
SA VOCATION
1NTERNATIONALE
EN METIANT
A VOTRE DISPOSITION
UNE NOUVELLE
SQCI ËTË DE SERVICES
•••••••••••••••••••
•••••••••••••••••••
••••
•••• ••••••
••••••
••••
•••• •• •••••
•••
••••
•••• •••
••• ••••
•••
••••
•••• ••
••• •••••
• •••
•••• •••• ••••
•••• ••••
••••
•••• •••• ••••
••• ••
••••
•••• • •••
••
•••
•••• •••••
•••••••••••••••••••
•••••••••••••••••••
LA SOCIÉTÉ
DE PROMOTION DES
GRANDS PROJETS
INTERNATIONAUX
8.N.P.
22, boulevard
des Italiens
75009 PARIS
Tél. 244.53.19
J. GABRIEL
X 40 (DIR. GEN. )
133
CARNET POLYTHECHNICIEN
1899 1950
Décès : 14.4.82 - La Générale Henri Naissances : 11.3.82 - Claude Ca-
Menjaud née Alice Pellevoisin. pelier f.p. de la naiss. de son petit-
fils Benjamin, fils de Florence et Yves
1906 Ciwelier.
Décès : 6.4.82 - Robert Collomb, 6.4.82 - Malherbe f.p. de la naiss. de
lng. en chef du G.M. (E.R.) Comman- son petit-fils, fils de Chantal et Guy
deur de la Légion d'honneur. Vienne, arr.-petit-fils de Vathaire (21)
1930 et dont le prénom reste à débattre.
1908 Décès : 3.4.82 - Pierre Nardin, lng.
Décès : 4.82 - Léon Tézenas - lng. gén. de 1ère cl. de I' Armement, 1954
civ. M. administrateur de sociétés. commandeur de la Légion d'honneur. Décès : 7.3.82 - Pierre Saint Jean
f.p. du décès de son père, ancien pro-
1914 fesseur de taupe à Alger puis à Paris
Décès: 6.4.82 - Marcel Thomas. 1935 (Saint Louis).
19.4.82 - François de Lozé, chev. Naissance : 1982 - Mme Philippe
de la Légion d'honneur, croix de Le Calvez f.p. de la naiss. de ses 12° 1955
guerre 14-18. et 13° petits-enfants, Clément chez Naissance : 30. 1.82 - Philippe
Noëlle et Patrick Pacault, Aude chez Sahut d'lzarn f.p; de la naiss. de sa
1916 Cécile et Gilbert Le Sec'h. petite-fille Marie-Amélie, fille de Xavier
Décès: 22.2.82 - Mme Veuve Dele- Sahut d'lzarn (81 ), arr.-petite-fille de
tang. 1936 André Sahut d'lzarn (t) (24) et Jac-
Naissance : Gonzague de Jenlis ques Bénard (28).
1919 s f.p. de la naiss. de ses 19°, 20 et
Décès : 29.3.82 - André Morisset, 21° petits enfants Guy et Frédéric de 1959
chev. de la Légion d'honneur, croix de Jenlis ( 11.81) et Virginie Matrand Décès : 5.4.82 - Combes f.p. du
guerre 14-18. ( 1.82). décès de son beau-père René George,
industriel.
1920 s 1938
Naissances: Robert Chapuis f.p. de 1960
Décès : 18.4.82 - Pierre Pellé, lng. la naiss. de ses 8°, 9° et 10° petits- Naissance : 20.10.81 - Pierre Zervu-
civ. M., lnsp. gén. hon. du Crédit Na- enfants, Etienne Perrin, fils de Jeanne- dacki f.p. de la naiss. de Marie-As-
tional. Françoise, Marine Humeau, fille de trid, sœur d'Emmanuel et d'Alexia.
Marie-Pierre, Hubert Cosserat, fils de Mariage: 29.12.81 - Pierre Amouyel
1924 Anne-Laure, et du f.p. de son mariage avec Melle Carol
Décès: 8.4.82 - Henri Gauzence de Mariage de son fils Bruno avec Melle Kent.
Lastours, off. de la Légion d'hon- Danielle Favre, le 24.4.82. 1967
neur. Décès : 22.4.82 - Marcel Loichot, Naissance : 1.4.82 - Alain Sève et
chev. de la Légion d'honneur, fonda- Agnès f.p. de la naiss. de Bruno, frère
1926 teur de la S.E.M.A. et de l'union pan- de Philippe et Laurent.
Décès : 10.4.82 - Robert Jouannet, capitaliste. Décès : 7.3.82 - Dominique Saint-
contrôleur gén. d'E.D.F. (E.R.) chev. Jean, f.p. du décès de son père, an-
de la Légion d'honneur. cien professeur de taupe à Alger puis
1941 Paris (Saint Louis).
Naissance : 15.4.82 - Mme Georges
1928 Laederich f.p. de la naiss. de sa pe- 1968
Naissance : 30. 1.82 - Jacques Bé- tite-fille Stéphanie, sœur de Guillaume, Décès : Xavier Laniray f.p. du décès
nard f.p. de la naiss. de son arr.-pe- fille de Pierre et Patricia Laederich. de son père Maurice Laniray.
tite-fille Marie-Amélie, fille de Xavier Mariage : Mme Georges Leaderich
Sahut d'lzarn (81), petite fille de Phi- f.p. du mariage de son fils Olivier avec 1971
lippe Sahut d'lzarn (55), arr. petite-fille Melle Elizabeth Temby, à Boston, le Naissance : 2.4.82 - Charles Chau-
de André Sahut d'lzarn (t) (24). 13 mars 82. min f.p. de la naiss. de Pierre, frère
Mariage : 12.6.82 - Pierre Delorme de Philippe et Matthieu.
f.p. du mariage de son fils Jean Luc 1945
avec Melle Cécile Ginabat. Décès : 29.3.82 - J. Carteron f.p. du 1972
Décès : 14.4.82 - Raymond Bringer décès accidentel de son cousin ger- Naissances : 21.10.81 - Paul Scher-
lng. gén. des P.C. en retr., Off. de la main Paul Marnay petit frère de Jésus, rer et Claire f.p. de la naiss de Be-
134 Légion d'honneur. survenu à Mexico. noit, frère de Mathieu.
1.3.82 - Eric Renard et Daniéla f.p.
de la naiss. de leur fils Bastien, neveu
1973
Naissance : 26.3.82 - Jean-Louis Ri- Une association spécialisée dans
chard et Claire f.p. de la naiss. de
leur fils Jean-Christophe. les stages de langues à l'étranger
1974 - De 1 à 4 semaines, toute l'année
Naissance : 12.2.82 - François Ha-
bozit et Renée Marquet f.p. de la - Des écoles sérieuses et agréées,
naiss. de leur fils Laurent. avec une minorité de français
1975 - Séjours en Université, famille ou hôtel
Naissance : Pierre Yves Madignier
et Marie Laurence (née Ebert) f.p. Ces stages peuvent faire l'objet
de la naiss. de leur fils Antoine le d'une Convention de Formation
26.3.82.
7.4.82 - Hervé Le Tellier f.p. de la ----------------~
naiss de son fils Romain.
Bon pour une documentation gratuite
1976
Naissance : 18.3.82 - Edmond Es- M ............. Age ............ .
cabasse et Martine f.p. de la naiss.
de Lionel. Adresse: ....................... .
Décès: 7.4.82 - Patrice Castel, lng.
des P.C., survenu accidentellement à
Vallon Pont d'Arc (Ardèche).
ALLEMAGNE/ANGLETERRE/ETATS-UNIS
1981 pour Cadres/Etudiants
Naissance : 30. 1.82 - Xavier Sahut
d'lzarn f.p. de la naiss. de sa fille De Vraies Ecoles de Langues
Marie-Amélie, petite-fille de Philippe
Sahut d'lzarn (55), arr.-petite-fille de 36, rue ae Chezy - 92200 Neuilly
André Sahut d'lzarn (t) (24) et Jac- Tél. : 637 .35.88
ques Bénard (28).
Suite aux demandes de situation dans " La Jaune et La Rouge ,. diverses sociétés et entreprises
ont demandé les coordonnées de 57 camarades
A promo 71 78
B promo 56 70
C promo 46 55
D promo 45 ...
135
Des céréales ... à l'usine "clés en main" Une bonne documentation vous aide à mieux vendre
de la voiture ... à la fusée Vos clients aiment bien avoir une
documentation facile à lire, et qui
Un centre
de développement industriel
~
~
Communications avancées.
Radars. Antennes.
Electromagnétisme théorique.
JEAN LEFEBVRE
Etude de systèmes
Développement et
tr11v11ille pour voua
fabrication d'équipements
•
Laboratoire Central de Tél.écommunications
18-20, rue Grange Dame Rose
B.P. 40, F 78141 VËLIZY VILLACOUBLAY CEDEX
LcT DOCUMENTATION AU SERVICE COMMERCIAL
Téléphone (3) 946 96 15 - Télex 698892 F 11, BD JEAN-MERMOZ 92202 NEUILLY/SEINE
TEL. 747.54.00
136
Petites Annonces
bureau
des
.....
•
carr+eres
12, rue de Poitiers, 75007 Paris
Tél. 548.41.94
Ouvert tous les jours (sauf sa-
medi).
Notre camarade Lerognon (39) est à la disposition des employeurs pour toute offre pouvant intéresser les polytechni-
ciens. Les camarades à la recherche d'une situation, même si cela n'a pas caractère d'urgence, ont toujours intérêt à se
faire connaître, en écrivant ou en téléphonant au Bureau des Carrières. S'ils le souhaitent, ils peuvent recevoir directe-
ment, et sans tenir compte des délais de publication, la liste des offres récentes disponibles au Bureau des Carrières.
Sauf cas spécial, le Bureau ne transmet pas lés demandes des camarades intéressés par ces offres. Il met en contact
directement " demandeur " et " offreur " d'emploi.
DEMANDES 3348 - X 58, G.M .. licencié Sciences Économi- lion de responsabilité au niveau Direction Géné-
ques, expériences direction services informati- rale. S'adresser Sur. des Carrières.
DE SITUATIONS ques et administratifs grande entreprise et filiales 3364 - X 30 ans, MIT, expérience génie atomi-
Insertions gratuites P.M.E. recherche poste de responsabilité. que et production énergie, au niveau études et
S'adresser Sur. des Carrières. réalisations industrielles, recherche poste de res-
3349 - X 54. expérience direction technique ma- ponsabilité. S'adresser Sur. des Carrières.
2622 - Camarade (47) universitaire. établi U.S.A. tériaux avancés et généraliste direction division
depuis 20 ans, bien introduit milieux scientifiques 3365 - X 76, Civil Mines, expérience de « project
d'une grande société. recherche poste de respon- engineer » dans société U.S .. anglais courant. al-
rech. activité de complément (est U.S.A.) ou sabilité correspondant à son expérience. S'adres-
poste pour retour définitif en France. S'adresser lemand. visant responsabilités importantes à
ser Sur. des Carrières. terme. recherche poste dans entreprise à voca-
Sur. des Carrières.
3350 - X 65, anglais courant, 12 ans d' expé- tion internationale. S'adresser Sur. des Carrières.
3088 - X 51, formation complémentaire gestion rience grande entreprise nationale : marketing.
ICG Grenoble, anglais, expérience industrielle di- 3367 - X 54 trilingue anglais espagnol. expé-
contrôle de gestion. micro-informatique de déci-
rection usine et d'un centre de profit matières rience opérationnelle de gestion et de redresse-
sion (APL). formation personnel. recherche poste
plastiques et métallurgie fine, recherche poste de ment d'entreprises, particulièrement dans le do-
de responsabilité. Paris, Région parisienne ou Ré-
responsabilité. S'adresser Sur. des Carrières. maine mécanique. plusieurs années de conseil en
gions Ouest. S'adresser Sur. des Carrières.
gestion, aménagement et informatique recherche
3135 - X 46, ancien ingénieur de l'Armement, 3353 - X 30 ans. expérience pétrole. recherche poste de responsabilité pour activité France ou
ayant assuré direction d'une importante unité au-
situation de responsabilité ou de conseil. S'adres- Exportation. S'adresser Sur. des Carrières.
tonome dans industrie privée, puis participé, à re- ser Sur. des Carrières.
mise à flot d'une entreprise en détresse, cherche 3368 - X 76, expérience de plusieurs années
poste de responsabilité niveau Direction Générale 3354 - X 32 ans. Civil Mines, expérience d'ingé- opérations financières. recherche poste banque
d'entreprise ou de département important. ou nierie minière et énergétique, d'autre part de ou direction financière entreprise. S'adresser Sur.
poste d'assistance à entreprise en difficulté. conseil outre-mer. recherche poste de responsa- des Carrières.
S'adresser Sur. des Carrières. bilité. S'adresser Sur. des Carrières.
3372 - X 57. expérience contrôle de gestion
3271 - X 43, expérience préliminaire de chantiers 3355 - X 43 GM. anglais parlé. longue activité dans le cadre d'un groupe, et de direction géné-
de travaux publics et bâtiment suivie d'expé- de direction d'usine, direction financière et secré- rale d'entreprise recherche poste de responsabi-
rience commerciale dans le domaine du bâtiment tariat général dans un Groupe privé important. re- lité. S'adresser Sur. des Carrières.
industriel recherche situation de responsabilité cherche poste de responsabilité correspondant à
3373 - X 60, docteur ès sciences. anglais et es-
correspondante. S'adresser Sur. des Carrières. son expérience. à Paris. S'adresser Sur. des Car-
pagnol. expérience de plus de douze ans de
rières.
3278 - Camarade 48 ans. anglais et allemand conseil en organisation, planification et informati-
courants. italien. Doctorat d'État chimie, expé- que. expérience de conduite. réalisation et exploi-
riences recherches. développement, planification, tation scientifique d'un grand projet spatial. re-
direction générale, acquises dans pharmacie et cherche poste de responsabilité. par exemple
chimie lourde. cherche poste D.G. dans PME. di- BUREAU DES CARRIÈRES d'organisation et planification dans une grande
recteur division dans grande entreprise ou direc- DE L'A.X. entreprise. S'adresser Sur. des Carrières.
teur industriel. S'adresser Sur. des Carrières. 12, rue de Poitiers, 3374 - X 32 ans, expérience mécanique, aéro-
3280 - X 63, anglais courant, successivement 75007 Paris nautique. informatique et direction unité. recher-
responsable entreprise de process en continu im- 548.41.94. che poste de responsabilité en région parisienne.
portante (200 M.F.) puis PMI, expérience préala- Il nous faut toujours plus d'offres d'emploi S'adresser Sur. des Carrières.
ble organisation, recherche poste de responsabi- pour les pol)!techniciens de tous âges et
3375 - X 43 ans, expérience approfondie et di-
lité à !'Etranger. S'adresser Sur. des Carrières. de toutes disciplines.
versifiée de l'informatique. acquise chez un grand
Les camarades qui, par leur position, peu-
3289 - X 43, anglais courant. expérience direc- constructeur (ventes de matériels et services, réa-
vent disposer de tels postes sont instam-
tion et gestion d'entreprise en particulier transfor- lisation de projets. marketing. organisation. ges-
ment priés d'en informer le Bureau des
mation plastique, recherche poste intéressant. tion) cherche poste de responsabilité. S'adresser
Carrières ou de prendre contact directe-
S'adresser Sur. des Carrières. Bur. des Çarrières.
ment avec LEROGNON (X39) au Bureau
3334 - X 44, I.G.N. expérience d'une part de des Carrières. 3376 - X 63. ISA. anglais. expérience de direc-
prospections géographiques et relevés topogra- La solidarité polytechnicienne doit jouer. tion générale PMI et conseil de direction recher-
phiques par voie aérienne, d'autre part d'études che poste de responsabilité. S'adresser Sur. des
de projets et réalisations de grandes infrastructu- Carrières.
res génie civil et bâtiment à I' Étranger, recherche 3377 - Camarade 46 ans. CPA. anglais courant.
poste de responsabilité ou conseil comme coordi- 3356 - X 51. Civil Télécom.; ICG. expérience espagnol. expériences réussies de direction géné-
nateur de projet, conseil ou responsable technique et commerciale industrie équipements rale et redressement de sociétés dans différents
commercial secteur Étranger. S'adresser Sur. des électroniques, gestion immobilière et transports. secteurs industriels. recherche poste de respon-
Carrières. recherche poste de responsabilité. S'adresser sabilité correspondant à son expérience. S'adres-
3338 - X 40, expérience généraliste gestion in- !3ur. des Carrières. ser Sur. des Carrières.
dustrielle recherche poste ou missions auprès de 3358 - X 65. formation complémentaire problè- 3378 - X 65. Civil Ponts. CPA, anglais courant,
direction générale. S'adresser Sur. des Carrières. mes financement des entreprises, expérience de cinq années en Afrique Noire. puis en France di-
3339 - X 46 ans. civil Mines, PMD Harvard, ex- direction générale de PME et de conseil et audit rection P.M.E. et centre de profit important. re-
périence dix années de gestion moyenne entre- en organisation. stratégie et financement des en- cherche poste de responsabilité. S'adresser Sur.
prise cherche poste direction générale. S'adres- treprises. recherche poste de responsabilité si des Carrières.
ser Sur. des Carrières. possible PME. S'adresser Sur. des Carrières.
3379 - X 33 ans. Civil Sup. Aéro. anglais. expé-
3340 - X 55 ans, ICG. anglais courant, expé- 3359 - X 45, expérience de direction générale de rience industrielle et gestion division matériel aé-
rience direction commerciale équipements indus- moyenne entreprise, dans domaine B.T.P .. et in- ronautique et matériel professionnel électronique,
triels technologie avancée (nucléaire - électroni- génierie France et Étranger. recherche poste de recherche poste de responsabilité Sud-Ouest.
que) et équipements mécaniques, recherche responsabilité. si possible dans PME. S'adresser S'adresser Sur. des Carrières.
poste de responsabilité France ou Étranger. Sur. des Carrières.
3380 - X 52. ISUP. anglais. activités groupe mul-
S'adresser Sur. des Carrières. 3360 - X Ponts. 42 ans. allemand et anglais tinational et compagnie d'assurances; création et
3341 - X 73, Mines de Paris. nationalité maro- courants. connaissances Outre-mer anglophone direction réussie d'un département autonome de
caine, deux ans importante société automobile au et francophone. expérience confirmée D.C. filiale dimension moyenne dans l'industrie. recherche
Maroc recherche poste de responsabilité corres- groupe important B.T.P. recherche poste de res- poste de responsabilité. S'adresser Sur. des Car-
pondant à ses capacités dans filiale d'une société ponsabilité. S'adresser Sur. des Carrières. rières.
française. S'adresser Sur. des Carrières. 3361 - X 29 ans, M BA. expérience de conseil en 3381 - X 26 ans. mathématicien appliqué, expé-
3345 - X 58, anglais, espagnol, portugais, expé- organisation informatique et en stratégie d'entre- rience approfondie d'informatique scientifique uti-
rience conseil organisation et informatique, et prise recherche poste de responsabilité. S'adres- lisée en réservoir engineering. en mécanique des
grande exportation à partir de France ou filiale ser Sur. des Carrières. fluides. en automatisme et CAO intéressé par un
étrangère. recherche poste de responsabilité gé- 3362 - X 59, expérience organisation, informati- poste de recherche dans ces domaines. S'adres-
nérale ou exportation. France ou Étranger. que. contrôle de gestion et direction générale ser Bur. des Carrières.
S'adresser Sur. des Carrière. PMI, recherche poste de responsabilité. S'adres- 3382 - X 67. Civil GREF. anglais, allemand. ex-
3346 - X 4 1. retraité, expérience problèmes de ser Sur. des Carrières. périence de direction de société et département
gestion recherche poste expert, conseil ou acti- 3363 - X 52. GM, expérience de gestion de so- d'études d'infrastructures : hydraulique. énergie
vité de complément dans ce domaine. S'adresser ciété, ayant réalisé une création, redressement et transports recherche poste de responsabilité.
140 Sur. des Carrières. société en difficulté puis fusion, recherche sitùa- S'adresser Bur. des Carrières.
3383 - X 59, ENSAE, anglais courant, expé- 3401 - X 58, CP A. anglais. expérience enginee- de responsable de développement international,
rience informatique et conseil en gestion et orga- ring BTP et grands projets industriels, direction de ventes de technologie dans le domaine pétro-
nisation, recherche poste de responsabilité dans de chantier et de centres de profit, recherche chimique. recherche poste de responsabilité, si
ces domaines. S'adresser Sur. des Carrières. poste de responsabilité opérationnelle. S'adresser possible dans le domaine du développement in-
3384 - X 42, grande expérience B.T.P. en parti- Sur. des Carrières. ternational. S'adresser Sur. des Carrières.
culier dans la direction de chantiers, puis dans la 3402 - X 55, Civil Ponts, espagnol, anglais, ex- 3424 - X 44 ans, STEGE, anglais, espagnol, por-
gestion et les négociations à l'échelon direction périence Direction Générale entreprise moyenne, tugais. expérience affaires internationales dans le
générale, recherche poste de responsabilité ou de bâtiment, construction métallique et chaudronne- domaine industriel pétrolier, électronique et infor-
conseil. S'adresser Sur. des Carrières. rie industrielle, bonne connaissance des contrats matique. et de direction général PME, BTP, re-
3386 - X 38 ans, INSEE, MBA. expérience ban- à lexportation, recherche poste de responsabilité cherche poste de responsabilité affaire internatio-
caire et de contrôle et restructuration de filiale opérationnelle ou fonctionnelle dans entreprise ou nale ou direction générale. S'adresser Sur. des
industrielle en France et à I' Étranger, directement Bureau d' Études - Région Sud-Est souhaitée. Carrières.
et au travers de holding, recherche poste de res- S'adresser Sur. des Carrières. 3425 - X 43 ans, ENST A. ENSAE et ICG, an-
ponsabilité financière ou industrielle. Mobilité pos- 3403 - X 43, expérience de bureau d'études et glais courant, expérience responsabilités tech-
sible notamment pour !'Étranger. S'adresser Sur. chantiers T.P., et de direction générale de carriè- nico-commerciales dans l'industrie automobile et
des Carrières. res. recherche poste de responsabilité. S'adres- d'ingénieur conseil dans un organisme bancaire,
3387 - X 63, Centre des Hautes Études de la ser Sur. des Carrières. recherche poste de responsabilité. S'adresser
Construction, MBA. anglais, allemand, espagnol, 3404 - X 69, ENST civil, allemand, anglais, Sur. des Carrières.
indonésien, connaissances russe et thai, expé- grande expérience études et chef de projets in- 3426 - X 61, ENSPM, expérience traitement et
rience de négociation. montage financier et direc- formatiques recherche poste de responsabilité. transport gaz naturel, ingénieur analyste et
tion de projets et de travaux de Génie Civil en S'adresser Sur. des Carrières. conseil de PME dans organisme bancaire, recher-
Afrique du Nord et Extréme-Orient, suivie d'une che poste de responsabilité. S'adresser Sur. des
3405 - X 35 ans, ENSAE, anglais, expérience
expérience de conseil en investissement, recher- Carrières.
approfondie dans les domaines de systèmes de
che missions de conseil, d'assistance ou de res-
Télécommunications, détection, contremesures et 3427 - Camarade 35 ans. DES Sc Éco., anglais,
ponsabilité dans ces domaines et. plus générale-
composants, recherche poste de responsabilité. compétences économique, sociale et financière,
ment, auprès d'entreprises s'intéressant à
S'adresser Sur. des Carrières. expérience gestion important bureau d'études et
l'exportation. S'adresser Sur. des Carrières.
3406 - X 47, expérience de conseil en organisa- prévisions en particulier financières. recherche
3388 - X 35 ans, formation informatique, an- poste de responsabilité, domaine indifférent.
tion, gestion et informatique d'entreprises et de
glais, expérience de développement de système S'adresser Sur. des Carriéres.
formation de cadres. recherche poste de respon-
et de conseil en informatique, télématique et bu-
sabilité ou missions en France ou à l'étranger. 3428 - X 42 ans, MBA. Ponts et Mines. anglais,
reautique, recherche poste de responsabilité
S'adresser Sur. des Carrières. expérience d'organisation et contrôle de gestion
dans le domaine. S'adresser Sur. des Carrières.
3407 - X 70, anglais, formation et expérience dans groupe multinational important et dans in-
3389 - X 30 ans, ENST A, anglais, expérience dustrie d'équipements professionnels, recherche
économique et statistique, expérience de marke-
utilisation méthodE;? modernes de gestion de pro- poste de responsabilité. S'adresser Sur. des Car-
ting, développement technique, et production en
jets complexes dans techniques avancées, à rières.
usine dans domaine fabrication de grande série,
usage aéronautique (CAO), traitement en temps
recherche poste de responsabilité, si possible 3429 - X 56, P.C., Master of Science Berkeley,
réel, matériaux composites) recherche poste de
Sud-Est. S'adresser Sur. des Carrières. anglais, italien, expérience acquise dans les né-
responsabilité. S'adresser Sur. des Carrières.
3408 - X 69, anglais, espagnol, allemand, expé- gociations internationales de grands projets. hos-
3390 - X Ponts, diplômé Harvard, 52 ans, an- pitaliers en particulier, et dans le domaine des
rience organisation et mise en œuvre de système
glais courant, connaissance outre-mer. expé- travaux publics. logements et équipements ur-
de gestion informatisée et de financements inter-
rience confirmée D.G.A. groupe important ges- bains, recherche poste de responsabilité.
nationaux, recherche poste de responsabilité.
tion développement dans domaines immobilier, S'adresser Sur. des Carrières.
S'adresser Sur. des Carrières.
aménagement transport B.T.P., Services recher-
3409 - X 73, P.C. civil, expérience d'ingénieur de 3430 - X 56, Berkeley, anglais courant, grande
che poste de responsabilité. S'adresser Sur. des
travaux et de responsable de chantiers BTP en expérience de gestion, organisation et études de
Carrières.
France et à l'Étranger, recherche poste de res- projets informatiques dans des SSCI ou des
3392 - X 49, anglais, expérience de direction grandes entreprises. recherche poste de respon-
ponsabilité. S'adresser Sur. des Carrières.
d'usine et de direction générale de division et de sabilité. S'adresser Sur. des Carrières.
département, spécialement dans le domaine des 3412 - X 73, Physique, Chimie, DEA Chimie, an-
3431 - X 39, Sup Aèro, anglais, expérience
télécommunications et de l'informatique, recher- glais, expérience dans le développement de nou-
technique concrète aéronautique, métallurgie,
che poste de responsabilité. S'adresser Sur. des veaux processus de chimie organique, recherche sidérurgie, forge, fonderie, propose sa collabo-
Carrières. poste de responsabilité dans la recherche appli- ration et son assistance technique à PME, so-
3393 - X 52 ans. G.M., génie atomique, anglais, quée ou le développement dans l'industrie chimi- ciétés savantes. organismes professionnels, in-
expérience industrielle à tous niveaux : direction que. S'adresser Sur. des Carrières. dustriels ou scientifiques divers : français ou
usine, direction commerciale, direction départe- internationaux. S'adresser Bur. des Carrières.
3417 - X 56, anglais courant, expérience Direc-
ment études, chantiers, montage, expérience fi- tion Technique et Après-Vente Grande Société, 3432 - X 70, ENST, anglais, espagnol, expé-
nancière, recherche poste de responsabilité in- recherche poste responsabilité soit auprès Direc- rience domaine télécom. et CAO, connaissan-
dustrielle ou commerciale. S'adresser Sur. des ces des problèmes de gestion, recherche poste
tion Générale, soit dans une unité technique ou
Carrières. de responsabilité. S'adresser Bur. des Carriè-
opérationnelle. S'adresser Sur. des Carrières.
res.
3394 - X 52, anglais, ENSA, École des chefs 3418 - X 76, M. Sc. Stanford, M.A. et Certificat
d'entreprise, expérience industrielle d'organisa-
3433 - X 38 ans, ENST, Doctorat d'État en
d'Économétrie, Columbia, anglais, allemand, es- informatique, STEGE, anglais, expérience
tion, gestion, dans le secteur mécanique comme
pagnol courants. recherche poste de responsabi- d'études et de gestion de laboratoire appliqué
directeur d'usine de production de série, recher- et de responsable de programmes de dévelop-
lité, si possible dans un contexte international.
che poste de responsabilité. S'adresser Sur. des pement de systèmes complexes à base d'élec-
S'adresser Sur. des Carrières.
Carrières. tronique et d'informatique, en particulier dans
3419 - X 50, MBA. anglais, portugais, première le domaine spatial, recherche poste de respon-
3395 - X 73, doctorat ès Sciences (Géochimie,
expérience entreprise géophysique, puis de socié- sabilité. S'adresser Bur. des Carrières.
Métallogénie) recherche situation à caractère
tés de conseil et d'études économiques et servi-
scientifique et technique .dans le domaine des
ces en France et à l'étranger, lui donnant en par-
ressources minières ou de l'énergie. S'adresser Chaque jeudi de 15 h. à 17 h., au
ticulier connaissances approfondies des affaires
Sur. des Carrières. «CLUB X», 12, rue de Poitiers, un membre
en Amérique du Nord, recherche poste de res-
3396 - X 76, ENST A, anglais courant, espagnol, du Groupe X-RAB tiendra une permanence
ponsabilité ou missions Canada, États-Unis, Bré-
expérience informatique appliquée, cherche poste pour les camarades en retraite ou préretraite
sil... S'adresser Sur. des Carrières.
d'ingénieur d'études, robotique, informatique ap- qui désireraient un contact pour trouver une
pliquée, automatique. S'adresser Sur. des Carriè-
3420 - X 37 ans, ENST, anglais, expérience do- activité bénévole intéressante et utile ou pour
maine télécommunications et télématique acquise tout autre sujet personnel.
res.
en partie aux U.S.A., recherche poste de respon-
3398 - X 26 ans, INSEAD, expérience économi- sabilité. S'adresser Sur. des Carrières.
que et financière dans activité pétrolière, recher-
che poste de responsabilité générale. S'adresser 3421 - X 69, MBA. anglais et allemand courants, S.N. - Votre contact à NEW YORK : FRANCE-
Sur. des Carrières. arabe parlé, expérience engineering et de négoce U.S.A. Business Service Ltd. « Au Service de la
produits énergétiques, recherche poste de res- petite et moyenne entreprise» WEILL (47) suite
3399 - X 49 ans, expérience de direction géné-
ponsabilité de préférence dans domaine commer- 10G 300E 33 RD Street NEW YORK, N.Y. 10016
rale de groupe et de filiales. et de conseil de di-
rection en particulier dans le domaine de la distri- cial, financier ou gestion. S'adresser Sur. des Tél. (212) 684.67.27 ou s'adresser Sur. des Car-
bution recherche poste de responsabilité. Carrières. rières.
S'adresser Sur. des Carrières. 3423 - X 46 ans, anglais, espagnol, expérience 141
autres annonces
Secrétariat général de I' A.X.
5, rue Descartes,
75005 PARIS
Tél. 633.74.25
Ill PORTANT
Les petites annonces sont reçues jus- de simplifier le travail du secrétariat. (CCP 21 39 F Paria).
qu'au 5 du mois en cours pour parution Une facture d'un montant exact voua
le mois suivent. sera adressée après parution du numéro. N.B. - Pour toute domiciliation à l'A.X.,
Noua voua demandons de ne plu• join- Mode de versement : chèque bancaire prière de joindre quelques timbres.
dre de IWglement • votre annonce afin ou postal • l'ordre de I' A.X.
l'
75 m2. parc 4 500 m2 sur le golf. prix élevé N° 653 - VENDEE. fils cam. vd. cause départ.
3 p. pour 6 pers. max .. juin. août. sept. mais. excel. état. ds. résidence. près mer. Sèj.
Tél. 745.79.75. justifié. Tél. : 520.24.94.
52 m2• 4 ch .. douche. cuis .. s.d.b .. wc. chauf.
N° 640 - Sœur cam. vd. MENTON-GARAVAN.
N° A 35 - SERRE-CHEVALIER. ds. mais. an-
cienne. 4 ch .. séj .. TV. cuis. aménagée. quartier résid .. appt. 3 p .. 82 m 2 habitables.
cent. jard. d'hiver . Tél . Jard . clos. gar.
Tél. 16(51)90.50.97ouéc. A.X.
l
Tél. : 222.91.82 ap. 20 h. 27 m 2 baie .. gar .. cave, cuis. équipée. ds. petit
imm. neuf. stand .. dernier èt .. vue panoramique N° 654 - 17•. quartier TOCQUEVILLE. 2~
.
N° A 36 - CHAMROUSSE loue 2 p .. 6 pers .. mer. exposition sud. à 300 m. de la mer. Px 35 m2. part. état. bs .. cuis. Px 305 000 F.
1
. juil. et août à la semaine. Tél. (70) 98. 17.62 ou 950 000 F. Ec. Bardin, 20. av. A.-Briand. Men- Tel. : 539.22.60 p. 469.
(20) 30.82.02. ton 06500. Tél. (93) 57.30.90 (soir). N° 655 - FRÉJUS PLAGE. vd. F 3 800 m mer.
N° A 37 - Cam. loue août mais. gd. jard., cft. cuis. équipée. terrasse. park ..
4/5 pers .• TARN, PITT. Tél. (25) 43.70.82.
N° 641 - Cam. vd . appt. rue Monge. 3• ét. Ys.
asc .. 3 p .. état neuf. très clair. baie .. chaut. Tél. (94) 51.54.91 .
N° A 38 - Cam. loue ST.-CLOUD VAL D'OR 1nd1v. gaz. Px. 690 000 F. Tél. : 535.84.01 ap. N° 656 - Cam. 41 vd. MONT-ST-LÉGER près
studio très conf., imm. neuf. 1 100 F p. mois + 19 h (Absent du 15 mai au 1" juin). Libre à la DEAUVILLE. à 2 h de Paris par autor .. belle et
142 100 F (charges). Tél. : 751 . 79.50. vente octobre 82. ".Onfort. chaumière norma nde. construction
1973. plus gar .. sur terrain boisé 2 700 m' sur N° 175 - Femme cam. rech. familles habitant
pente Sud coteau dominant vallée de la TOU- Paris ou proche banlieue pouvant recevoir
ÉCHANGES
QUES. Gd. liv. av. chem .. 4 ch .. 2 s.d.b .. 1 s. comme hôtes payants (chambre. demi-pen-
douche. cuis. av. équip. complet. bien décorée. sion) étudiant (e) s américain (e) s 20-21 ans. 22 Fla ligne
ensoleillée. belle vue. Os domaine-club privé SU1vant des cours à Paris. du 9 sept. au
2 10 ha. avec facilités sportives et services 20 déc. 82 et I ou du 4 janvier au 15 mai 83.
divers. Px. 950 000 F. Tél. Jublot 553.51.83. Tél. : 320.04.86.
N° 176 - Cam. (29) recom. vvt. artisan tapis- N° 7 - Cam. propriétaire d'un appt. ancien
sier. cond. spéc. aux X. Tél. (6) 407.31.67 av. 415 p. de .95 m2. 2• ét. ds le 16• (PASSY).
propose ECHANGE SUR PARIS AVEC
RECHERCHES 10 h ou ap. 20 h.
SOUL TE contre 5 p. ou plus 135 m 2 ds. le 6°
D'APPARTEMENTS N° 177 - Offre chambre indép .. cft.. contre ou 7°. S'adr. A.X.
garde handicapé physique adulte 3 jours par
semaine. Tél. ts. les ap. midi 380.39.07.
22 Fla ligne INDUSTRIELLES
N° 178 - L'expérience est une lanterne qu'on
porte dans le dos et qui n'éclaire que le ET COMMERCIALES
passé.
N° 204 - Cam. muté étranger. cherche pour sa
fille étudiante Lycée International, ch. meublée
35 Fla ligne
à partir sept. 82. St Germain-en-Laye ou env.
Tél.: 451.79.01.
N° 205 - J. Ph Haag (74). ch. à louer 2/3 p. N° 233 - Cam. recom. ARCHITECTE D'INTÉ-
PARIS. préf. 14•; 15•. Tél. dom. 250.64.07. bur. RIEUR aménagements et rénovations d'appar-
449.22.58.
ACHATS ET tements. travail impeccable. M. Serge Klein
N° 206 - Fille cam. étudiante maîtrise. ch. loge- Tél. : 603.53. 70.
ment. prox. quartier latin. indép. ou non. même VENTES DIVERS
N° 234 - Conserver son patrimoine. a fortiori
contre service. Pasqualini. 4. allée de l'Océan- le faire fructifier. est devenu une gageure. Une
lnd1en. 59600 Maubeuge. Tél. (27) 64.69.94. 22 Fla ligne gestion active et personnalisée s'impose. Pour
N° 207 - Cam. 57 ch. pour sa fille élève classe R. V. 344. 72. 58 le matin. Sergent ( 49).
préparatoire scientifique. ch. pour prochaine N° 235 - Cannes Villas. terrains appartements.
rentrée. PARIS. quartier Odéon ou liaison ra- Yves Pelloux les vend (frère cam.). Résiden-
pide. Tél. ( 1) 381.54.08. N° 91 - Épouse cam. vd. bijoux. montres or. ces Gd Hôtel. 45 Croisette (93) 38.56.56 sur
N° 208 - Fille cam. étudiante ch. à louer 2 p. ds. bagues. Tél.: 354.96.01 ou éc. 9-11, rue de R.V.
PARIS pour sept. 82. Tél. : 345.88.22. l'Hôtel-Colbert. Paris 5•. Mme Anquetil. N° 236 - Cam. (45) recom. vvt tapissier pro-
N° 209 - Cam. 76 ch. studio PARIS OUEST ou N° 92 - Cam. vd. robe longue de mariée taille fession. Fg St-Antoine Tr. conscienc. tous tra-
jusqu'à St. GERMAIN, de juil. à déc. 38 I 40 taffetas soie naturelle de Maggy Rouff. vaux anc. et mod. pr particul. et entrepr.
Tél. . 525.49.01. très mode (nov. 81 ). 2 000 F. Tél. : 548.36.63. Thera et Demanche 20, rue St-Nicolas Paris
N° 210 - X 79 et sœur. ch. location à partir H. Repas. 307.49.49. Gond. spéc. aux X.
sept. 82. 213 p .. PARIS de pré! .. 14• ardt. ou
limitrophes. S'ad. A.X.
N° 211 - Fils cam. fonctionnaire. ch. à louer
pour 4 ans. 2 p .. cuis .. proche banlieue sud.
Loyer max. 2 000 F. Prandi. Tél. : 720.28.83.
N° 212 - Jeune couple, fils cam. ch. local. pa-
villon 4 p. minim .. banlieue sud. 92. 94, 78.
Pass. éch. 3 p. 50 m 2 + park .. bien situé 15•
ardt. Tél.: 558. 18.05 ou 525.74.87.
N° 213 - Jne couple (79) ch. appt. 2 p. Paris
Ouest et Sud libre à partir août. 2 700 max.
Tél. (6) 941.82.00 p. 33-38 ou éc. A.X.
ACHATS
D'APPARTEMENTS
Siège social: 14, rue d'Athènes, 75009 PARIS
22 Fla ligne Tél.: 280.66.19
A partir de Juillet 82 :
Immeuble lie-de-France - La Défense 9
N° 035 - Vve cam. ach. 4/5 p. Stand. Adresse Postale : Usinor cedex 33
( 110 m 2 ) env .. 6°. 7°. 8°. 15°. 16°, 17°. Offre 92070 Paris la Défense
toc. 200 m' Parc Monceau bel imm. Repri.
1ust1f. S'adr. A.X.
OFFRES D'EMPLOI
MAISON DES· X
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
L'Assemblée générale ordinaire de la Maison des X
aura lieu
MISE EN GARDE
Un individu se faisant passer pour un
élève africain des promotions 64 ou
71, a tenté d'escroquer un certain
nombre de camarades en leur em-
pruntant de l'argent.
Directeur de la publication : Jean-Pierre Bouyssonnie (39) • Rédacteur en· chef : Jean-Pierre Callot (31)
• Comité de rédaction : Pierre Malaval (52), Jean-Pierre Bégon-Lours (62), Georges Cara (62), Jean
Chevrier (20 S), Dominique Sénéquier (72), François Dupont (72), Hervé Gresse (61), Philippe Nai-
geon (69), Jean Peynaud (29), Marcel Sala (35), Jacques Szmaragd (66), Christian Stoffaës (66), François
de Witt (64) • Dessin : Philippe Rémon-Beauvais (57), Jean Croizé-Pourcelet {63) • Mise en page : Annie
Huart • Secrétariat de rédaction : Andrée Rousseau.
Les
u
z
<
;:::
en
a:
I
u