Raman
Raman
Raman
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
SPECTROSCOPIE
RAMAN
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Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE SOMMAIRE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
1. GÉNÉRALITÉS.................................................................................................................................... 3
1.1. BREF HISTORIQUE DE LA SPECTROSCOPIE RAMAN. .............................................................................. 3
2. MISE EN OEUVRE .............................................................................................................................. 4
2.1. DOMAINES D’APPLICATION, DESCRIPTION SOMMAIRE ET SCHÉMA DE PRINCIPE ..................................... 4
2.1.1. Principe de la spectromètrie RAMAN....................................................................................... 4
2.1.2. Structure d'un spectromètre Raman.......................................................................................... 5
2.1.3. Les avantages de la spectroscopie Raman ................................................................................ 6
2.2. GÉNÉRALITÉS TECHNOLOGIQUES ....................................................................................................... 8
2.2.1. Sources .................................................................................................................................... 8
2.2.2. Séparation des rayonnements ................................................................................................... 9
2.2.3. Détection ................................................................................................................................10
2.3. RÉALISATIONS PARTICULIÈRES. ........................................................................................................11
2.3.1. La microsonde Mole................................................................................................................11
2.3.2. Filtres holographiques ............................................................................................................13
2.3.3. Applications............................................................................................................................14
2.4. COMPLÉMENTS THÉORIQUES ............................................................................................................15
3. OFFRES COMMERCIALES ..............................................................................................................18
3.1. INSTRUMENT SA..............................................................................................................................18
3.1.1. modèles perfectionnés. ............................................................................................................18
3.1.2. modèles intermédiaires ...........................................................................................................20
3.1.3. appareils de taille réduite .......................................................................................................23
3.2. NICOLET .........................................................................................................................................27
4. BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................................28
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ECOLE
DES
SPECTROMETRIE RAMAN MINES
SAINT-ETIENNE
1. Généralités
1.1. Bref historique de la spectroscopie Raman.
Malgré le développement des lasers dans les années 60, la spectroscopie Raman resta
largement confinée dans les laboratoires, car nécessitant toujours des gens très qualifiés
pour obtenir des spectres très simples. Le système nécessitait d'être constamment surveillé
et calibré du fait que les échelles de longueur d'onde utilisées dépendaient largement des
conditions ambiantes, des analyses fiables et des données bibliographiques n'étant pas du
tout répandues à l'époque. De plus, la spectroscopie Raman souffrait fortement du
phénomène de fluorescence. La fluorescence est une forte émission lumineuse venant de
l'échantillon et qui interfère avec - et souvent noie complètement - le faible effet Raman.
Cependant, le risque qu'un échantillon inconnu soit fluorescent est fortement dépendant de
la longueur d'onde du laser utilisé pour l'excitation. Des publications récentes ont montré
que plus de 40% des échantillons naturels souffre de fluorescence, même avec des procédés
modernes utilisant de la lumière rouge (environ 800 nm) pour l'excitation. Ce n'est qu'en
rapprochant la longueur d'onde de l'infrarouge (longueurs d'onde d'environ 1 micron) que le
risque de fluorescence descend à quelques pour-cent.
MINES · des librairies précises de spectre et d'analyses quantitatives sont disponibles pour la
SAINT-ETIENNE
spectroscopie Raman.
2. Mise en oeuvre
2.1. Domaines d’application, description sommaire et schéma de principe
v=4
v=3
E=1 v=2
v=1
v=0
Echauffement de l’échantillon ou
Fluorescence
Niveaux
virtuels
Stokes Anti-
v=4 Stokes
v=3
E=0 v=2
v=1
v=0
Excitation dans le visible Excitation dans l’infrarouge
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schéma ci dessus cette dernière ne correspond pas à un saut entre deux niveaux
énergétiques et l’explication du phénomème Raman doit faire intervenir des niveaux ECOLE
énergétiques virtuels. DES
MINES
Pourtant une molécule ne peut à priori absorber un photon pour passer à un état SAINT-ETIENNE
plus excité que si l’énergie de ce dernier correspond à l’écart entre le niveau énergétique
actuel de la molécule et un autre niveau "permis". C'est le système de la quantification des
niveaux d'énergie.
Or, ici, on observe que la molécule absorbe quand même une partie du rayonnement
incident, juste ce qu'il faut pour sauter sur un niveau d'énergie possible. Du point de vue
quantique, on peut l'expliquer en utilisant la relation d'incertitude d'Heiseinberg:
∆E.∆t ≥h/2π
Comme le laps de temps pendant lequel la molécule s'approprie l'énergie nécessaire
est très court, l'incertitude sur l'énergie est très grande. La molécule peut donc utiliser une
partie de l'énergie incidente. Le photon qui a cédé une fraction de son énergie a maintenant
une énergie hυ-∆E, où ∆E représente un saut énergétique entre deux niveaux d'énergie
permis (de rotation ou de vibration translation). Il est donc caractérisé par une fréquence
plus faible ( raies Stokes)
Echantillon
Fibre optique
CDD Séparateur
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acheminée par une fibre optique jusqu'au séparateur. Couplé à un détecteur celui-ci fournit
alors des données sur l'échantillon qui n'ont plus qu'à être traitées informatiquement.
ECOLE
DES
- Elle est facile à mettre en oeuvre. Le temps de préparation est nul ou quasi nul. La
nature des échantillons solide, liquide, ou gazeuse n’intervient pas. Elle ne requiert
de plus qu’une faible quantité d’échantillon (1 µg).
- Elle peut être utilisée dans un grand nombre de cas ( matériaux hétérogènes,
échantillons dont la stucture peut être orientée ou non ).
- Elle peut être couplée avec d’autres méthodes analytiques, et offre la possibilité de
mesures in situ.
- Elle est utilisable sur des échantillons de très petite taille (jusqu’à 10-18 m3)
-Elle est sensible aux petites structures ( identification des systèmes amorphes,
analyses des films très fins pour lesquels les méthodes de diffraction sont parfois
difficile à réaliser).
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Dans la plupart des cas, la spectroscopie Raman permet d’obtenir à peu près le
même type de résultats que la spectroscopie infrarouge, bien que le principe de la méthode ECOLE
soit différent. Moins utilisée en raison de son coût, elle présente toutefois un certain nombre DES
MINES
d’avantages : SAINT-ETIENNE
Ces avantages sont toutefois contrebalancés par la gêne provoquée par quelques
phénomènes tels que :
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Généralités
Dans la spectroscopie Raman, on irradie l'échantillon par une source laser, qui est
très intense, et où la longueur d'onde d'excitation peut être choisie dans un domaine assez
large. On distingue les lasers continus et les lasers pulsés.
Sources continues
Celle qui est la plus utilisée est la source hélium / néon, source continue d'une
puissance de 50 mW, dont la radiation se produit autour de 632.8 nm. Il existe des raies
parasites d'intensité plus faible qui accompagnent la raie principale; elles ne sont pas
amplifiées par le laser car elles sont par exemple décalées en angle. On les supprime grâce à
des filtres. On peut aussi les éliminer en augmentant la distance entre la source et la fente
d'irradiation, car les raies parasites divergent plus vite que le laser.
De plus en plus est utilisé le laser Nd-YAG, qui émet presque dans l'infrarouge, à
1.064 µm. Il peut être utilisé en continu ou en pulsé. Il a deux avantages:
•il peut être utilisé à une puissance supérieure à 50 W sans causer la
photodécomposition de l'échantillon.
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•il n'y a pas de phénomène de fluorescence, car cette source n'est pas assez énergique
pour provoquer des transitions électroniques. Il faut alors utiliser un spectromètre à ECOLE
transformée de Fourier pour enregistrer les signaux faibles. DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Spectromètres Raman
C'est pour avoir une meilleure dispersion, et éviter les pertes de lumière qu'on utilise
deux réseaux. Cet appareil est séquentiel: il faut faire tourner le disperseur pour changer de
longueur d'onde. On cherche aussi à compenser les fluctuations de l'intensité de la source
grâce à une lame séparatrice semi-transparente.
On peut travailler dans un domaine de fréquence allant de 4000 à 25 cm-¹, avec une
résolution de 0.2 cm-¹ environ.
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fréquence différente pour chacun des N éléments spectraux. Le récepteur reçoit N signaux
sinusoïdaux d'une amplitude proportionnelle au flux qu'ils transportent. On peut alors faire
ECOLE une analyse harmonique du signal reçu pour reconstituer la distribution d'intensité parmi les
DES
MINES N éléments.
SAINT-ETIENNE
Il est important de souligner la présence du miroir mobile qui permet de faire varier
l'amplitude de l'onde arrivant au détecteur (interférence des deux ondes réfléchies par les
deux miroirs). Le déplacement de ce miroir introduit une différence de marche δ entre les
deux faisceaux interférents, et on module donc le flux incident; par un facteur en cos² πσδ,
où σ est le nombre d'onde du rayonnement. Le signal reçu par le détecteur varie alors
sinusoïdalement en fonction du temps, avec une fréquence v' = 2vσ, si v est la vitesse de
déplacement du miroir. On a un maximum à chaque fois que δ = nλ. On obtient alors un
interférogramme, dont il faut calculer la transformée de Fourier. Il faut auparavant éliminer
les pieds gênants de l'interférogramme en réalisant une apodisation, c'est à dire en
multipliant la fonction d'interférogramme par une fonction triangulaire. On obtient alors la
distribution spectrale en fréquence de la source.
2.2.3. Détection
A la sortie du monochromateur, il peut y avoir plusieurs méthodes pour recueillir le
signal. Par exemple, on peut choisir la position du réseau telle que les raies intéressantes
apparaissent proches de la fente de sortie. En plaçant une plaque photographique, on obtient
alors directement la courbe donnant les fréquences Raman.
Analyseurs
Il en existe de deux sortes: les analyseurs monocanaux et les analyseurs multicanaux.
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sortie. On peut alors réaliser des mesures de distribution moléculaire. Le procédé utilisé
peut être le même que celui des caméras (système CCD). ECOLE
L'ordinateur fait aujourd'hui partie intégrante du système d'analyse. Il permet entre DES
MINES
autres de coordonner les mesures effectuées à la vitesse de déplacement du réseau SAINT-ETIENNE
Pendant les vingt dernières années de nombreuses méthodes physiques d’analyse ont
été développées. En particulier, le microscope électronique, la microsonde électronique et la
microsonde ionique ont apporté des moyens d’études pour déterminer la morphologie et la
composition élémentaire d’un échantillon à l’échelle du micromètre. Cependant, ces
méthodes, basées sur les propriétés atomiques, ne donnent que des informations indirectes
sur la façon dont les atomes sont liés pour former des édifices polyatomiques (ions,
molécules, cristaux). En effet, les techniques permettant de déterminer la structure
moléculaire (diffraction rayons X, diffusion de neutrons, résonance magnétique nucléaire,
spectrométrie IR, Raman, UV, visible...) n’avait pas été étendues à la microanalyse. C’est
cette lacune qu’est venu combler la microsonde Mole. En diminuant la section observée de
l'échantillon par l'utilisation d'un microscope entre l'échantillon, le laser et la caméra. elle
améliore la qualité du faisceau en le resserrant. On peut donc étudier des échantillons
beaucoup plus petits.
Principe
Le microscope
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éclairement fond clair, c’est l’objectif lui-même qui focalise le faisceau laser. Il collecte alors
toute la lumière réfléchie et diffusée. Le faisceau incident et le faisceau réfléchi suivent le
ECOLE même trajet dans le corps de l’objectif, le grossissement maximal est alors de 1000.
DES
Le monochromateur
Pour le premier modèle le pouvoir séparateur était de 0.225• à 500nm mais il a été
beaucoup amélioré avec la Mole U1000 (0.04•). Quant aux taux de lumière parasite, ils
sont très faibles (respectivement 10-12 et 10-14) grâce à l’excellente qualité de la gravure des
réseaux obtenue par le procédé holographique. Enfin, en ce qui concerne la transmission, les
images sont de bonne qualité.
La détection
Fonctionnement
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MINES
L’origine de la révolution concernant la spectroscopie Raman réside dans le SAINT-ETIENNE
développement de filtres à bandes colloïdales par Asher and co-workers. Bien que ces filtres
ne soient pas holographiques, ils étaient les premiers éléments optiques basés sur la
diffraction de Bragg à être utilisés dans un spectroscope Raman. Ils ont permis de montrer
que d’excellents résultats pouvaient être obtenus avec des instruments optiques basés sur la
diffraction en volume. Les premiers filtres holographiques furent utilisés par Xiong and co-
workers sur des spectromètres Raman, mais leurs hologrammes efficaces et de courte durée
de vie. Finalement la révolution dans le domaine de la spectroscopie Raman commença
réellement avec les filtres à bandes holographiques de Carraba and co-workers. Avec un
instrument composé d’un élément holographique, d’un spectrographe à une seule période et
d’un détecteur, ils obtinrent une qualité de spectre de 200 cm-1 à partir d’une excitation de
514,5 nm.
En raison d’un manque de communication, les propriétés de l’holographie ont mis du
temps à être exploitées dans le domaine de l’analyse chimique. Cependant cette situation est
en train de changer. Poussés par les besoins en spectroscopie Raman, les fabricants ont
développé des filtres très performants. Ainsi, le premier filtre holographique a été introduit
par Kaiser Optical Systems à la conférence de Pittsburgh en 1993 . Destiné à la
spectroscopie Raman il était rapide, compact avec un laser vert. Dans le futur, on pourra
voir des spectrographes optimisés pour différentes longueur d’onde et pour des résolution
plus hautes ou plus basses et des systèmes spectroscopiques sophistiqués mais ultra-
compacts à un seul élément.
Fabrication
Les hologrammes sont constitués physiquement par des franges traversant le volume
d’un film épais (>100 µm). Ces franges sont formées par un processus photographique : des
franges d’intensité lumineuse variable sont formées par l’interférence entre deux rayons
lasers mutuellement cohérents, qui est enregistrée dans un milieu photosensible.
Hologramme de réflexion :
Le film holographique est placé en contact
Film avec la surface du miroir. Ce miroir réfléchit
holographique le premier rayon laser, pour en former un
second, créant ainsi des franges d’interférence
Rayon 2 à la surface du miroir. Les franges peuvent
(rayon 1 réfléchi) Franges
être inclinées par rapport au film en inclinant
d’interférence
le miroir. L’angle du rayon incident avec la
parallèles au
normale à la surface du miroir et la longueur
miroir
d’onde du laser permettent de déterminer la
fréquence spatiale des franges. Ce type
Rayon 1 d’hologramme peut donc être utilisé avec une
longueur d’onde différente de celle du laser
miroir utilisé pour l’enregistrement en changeant
l’angle d’incidence de celui-ci.
Hologramme de transmission
Les deux rayons arrivent du même côté
du films avec des angles par rapport à la
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surface opposés. Ils proviennent du
même laser via un dédoubleur de rayon.
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Film
ECOLE holographique
DES
MINES Franges
SAINT-ETIENNE Rayon 2
d’interférence
Rayon 1
plaque
Principe
Hologramme de
transmission
dans la
diagonale d’un
λ
Emission du laser
Sortie filtrée
2.3.3. Applications
Les domaines d’application sont extrêmement vastes et pas encore complètement
explorés car un échantillon peut avoir n’importe quelle origine:
• minérale
• biologique
• organique
• géologique
• synthétique
Il pourra être étudié avec la microsonde Mole pourvu qu’il possède un spectre
Raman et qu’il ne soit pas trop fluorescent.
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Pour donner une idée de l’échantillon type, il faut au moins 1µ 3 de matière à analyser.
Il doit être visible au microscope optique dont le plus fort grossissement est classiquement ECOLE
1000, mais peut être augmenté dans certains cas particuliers. L’épaisseur doit en général DES
MINES
aussi être 1µ, mais la profondeur d’analyse effective est variable et dépend de l’échantillon. SAINT-ETIENNE
Un produit cristallisé est préférable à un produit amorphe car les raies Raman sont
plus fines. Les temps d’analyse et les facilités ou difficultés pour obtenir ces résultats sont
bien sûr variables d’un échantillon à l’autre.
Exemples d’applications:
Lorsqu'on illumine une substance gazeuse, liquide ou solide par une source
monochromatique, l'analyse spectrométrique de la lumière diffusée montre que celle-ci
contient:
- une raie intense de même fréquence σ0 que la radiation incidente
- des raies de fréquence σi, d'intensité beaucoup plus faible et disposées
symétriquement autour du pic principal. On y distingue les raies Anti-Stokes, dont les
fréquences correspondantes sont inférieures à σ 0 et les raies Stokes dont les pics sont plus
prononcés ( pour des fréquences supérieures à σ 0 ).
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MINES - l'électron repart avec la même énergie ( donc la même fréquence ), c'est ce que l'on
SAINT-ETIENNE
appelle un choc élastique et cela va donner le pic de Rayleigh.
-soit il cède de l'énergie aux molécules pour les porter au niveau énergétique
supérieure, ici de E0 à E1 et il repart alors avec la fréquence υ 0 - υ c ( raies Stokes).
- soit il prélève de l'énergie à des molécules pour les porter à un niveau vibrationnel
plus faible, ici de E1 à E0, et il repart alors avec la fréquence υ 0 + υ c (raies Anti-Stokes).
Les deux derniers cas représentent des chocs inélastiques.(variation d'énergie)
Ν E1 ∆E
= exp(− )
ΝE0 kT
On en déduit que le niveau inférieur est le plus peuplé à température ambiante (300
K), ce qui explique pourquoi la transition Stokes a une plus grande probabilité d'être
observée que la transition Anti-Stokes et par conséquent explique aussi l'intensité des pics
correspondants.
Les raies Raman peuvent s'expliquer par des transitions énergétiques aussi bien
vibrationnelles que rotationnelles. Cependant, dans le cas des liquides et des solides, seules
les bandes vibrationnelles sont observées, alors que pour les gaz, ce sont les bandes
rotationnelles que l'on observe.
• VIBRATION
E=E0 cos(2πν0t)
où α est la polarisabilité de l'échantillon. Pour que l'échantillon donne lieu a un effet Raman,
la polarisabilité de l'échantillon doit être de la forme
∂α
α = α 0 + (r − req )
∂r
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MINES
On a aussi que r − ré q = rm cos(2πνt ) où rm est la séparation nucléaire maximale par rapport SAINT-ETIENNE
à la position d'équilibre.
E 0 ∂α E ∂α
m = α 0E 0 cos(2 πν 0t ) + rm cos[2 π ( ν 0 − ν) t] + 0 rm cos[ 2 π ( ν 0 + ν) t]
2 ∂r 2 ∂r
Le premier terme de cette équation représente la raie Rayleigh, alors que les deux derniers
représentent respectivement les raies Stokes et Anti-Stokes.
Règles de transition
ℜ v = ∫ ψ *v ' µψ v dx
où dx est l'élément de longueur de la distance internucléaire, ψ v la fonction d'onde associée
à l'énergie vibrationnelle Ev=hν(v+1/2), et µ le moment du dipôle.
Pour une molécule homonucléaire, ℜ =0. Pour les molécules hétéronucléaires, un
développement limité de µ autour du point d'équilibre montre que
ℜ ≠ 0 ⇔ ∆v = ±1
Donc seules les transitions entre deux niveaux énergétiques voisines sont permises.
Pour des molécules plus complexes ( le résultat précédent est démontré pour des
molécules diatomiques ), on montre que le nombre de degrés de liberté vibrationnel est de
3N-6 pour une molécule à N atomes.
• ROTATION
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3. Offres commerciales
ECOLE
DES
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Principales caractéristiques:
ECOLE
Longueur focale 640 mm DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Ouverture f / 7.5
Dispersion 7 A / mm
Réseaux 76 * 76 mm2
Fentes largeur: 0 à 2 mm
hauteur: 0.5,1,2.5,5 ou 15 mm
DILOR XY
Son concept modulaire permet à ses utilisateurs d’acheter un modèle de base auquel
ils peuvent rajouter certaines options suivant leurs besoins. De plus, il peut sans cesse être
amélioré de façon à être performant et peut s’adapter aux nouvelles technologies.
Le concept de base est un double monochromateur à dispersion nulle utilisé comme
un pré filtre pour le spectrographe. Un des avantages de ce système est de pouvoir analyser
un échantillon en haute ou moyenne résolution sans pour autant changer de réseau, sans
calibrage et avec la même luminosité. Le spectrographe possède deux sorties qui peuvent
servir à brancher des détecteurs pour une détection à simple ou multichamps. De plus, en
fonction des exigeances de résolution, le spectromètre est disponible avec une longueur
focale de 500 ou 800 mm.
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Principales caractéristiques:
MINES
SAINT-ETIENNE
Ouverture f/6
Juste derrière ces deux modèles haut de gamme viennent des appareils qui peuvent
analyser des échantillons microscopiques ou macroscopiques avec une haute résolution
comme le triple spectromètre SPEX 1877 TRIPLEMATE ou les double spectromètres
JOBIN YVON U1000 et le SPEX 1403.
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Principales caractéristiques:
ECOLE
Couverture spectrale 185-1000 nm DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Filtre:
Réseaux 50*50 nm
Spectrographe:
Réseaux 64*64 nm
Dispersion 11.2-0.47 nm / mm
JOBIN-YVON U1000
Dans sa gamme, il se révèle être un des appareils les plus maniables; en effet, il suffit
de tourner un bouton pour passer d’une détection à simple champ à une détection
multichamps ou d’utiliser des modes d’échantillonnage micro ou macroscopiques. Le
montage des réseaux sur un unique axe permet de les changer très facilement. De même, la
configuration horizontale des quatre fentes est utilisée sur cet appareil.
Cet instrument aussi d’un certain nombre d’options comme:
- des adaptateurs pour des détecteurs IR.
- des fentes à ouverture large pour la spectroscopie multichamps: 10 et 25 mm.
- des adaptateurs pour détecteurs multichamps.
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Voici dans le tableau ci-après les principales caractéristiques du JOBIN YVON U1000:
ECOLE Longueur 1m
DES
MINES focale
SAINT-ETIENNE
Ouverture f/8
SPEX 1403
Cet appareil est composé de réseaux interchangeables qui permettent d’opérer sur des
longueurs d’ondes allant des UV jusqu’aux IR. Sa configuration permet aussi de passer
facilement d’une détection à simple champ à une détection multi-champs (CDD).
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MINES
SAINT-ETIENNE
Ouverture f / 6.9
Résolution 0.15 cm -1
500 M
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Longueur 0.5 m
ECOLE focale
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Ouverture f / 4 ou f / 6.9 avec des réseaux de 64*64mm
Couverture 0-1500 nm
spectrale
Dispersion 1.6 nm / mm
Résolution 0.02 nm
Précision 0.05 nm
750 M
Longueur 0.75 m
focale
Couverture 0-1500 nm
spectrale
Dispersion 1.1 nm / mm
Résolution 0.01 nm
Précision 0.05 nm
1000M
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Longueur 1.0 m
focale ECOLE
DES
MINES
Ouverture f / 8 ou f / 13.9 avec des réseaux de 64*64mm SAINT-ETIENNE
Couverture 0-1500 nm
spectrale
Dispersion 0.8 nm / mm
Résolution 0.008 nm
Précision 0.05 nm
1250 M
Longueur 1.25 m
focale
Couverture 0-1500 nm
spectrale
Dispersion 0.65 nm / mm
Résolution 0.006 nm
Précision 0.05 nm
Enfin, pour finir cette gamme très étalée, il ne faut pas oublier de mentionner le
LABRAM qui est un instrument fournissant à son utilisateur une collection d’échantillons
micro et macroscopiques. Il présente aussi des options pour l’imagerie et les fibres optiques
permettant de développer des méthodes de contrôle dirigées informatiquement par
Windows ou manuellement par l’utilisateur.
Il est composé d’un spectrographe stigmatique à haute sensibilité, et grâce à son système de
détection CDD haute sensibilité, le LabRam se révèle être un instrument d’analyse très
rapide. Sa couverture spectrale de 450 nm à 1.05 m et sa résolution meilleure que 1 cm-1 par
pixel font de lui un appareil de haute technologie.
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ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Il existe aussi des petites unités très pratiques à utiliser. Celles-ci possèdent la sûreté
d’une analyse de laboratoire mais peuvent être utilisées pour des applications dans les
procédés. en effet, de par leur conception et leur maniabilité, ils peuvent être facilement
transportables dans n’importe quel laboratoire.
INDURAM
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3.2. Nicolet
Il existe aussi une autre entreprise qui construit des appareils destinés à la spectroscopie ECOLE
DES
Raman: il s'agit de NICOLET. Cette entreprise propose une gamme très étendue de MINES
produits centrés sur la technologie des systèmes de détection à interferomètre. Voyons SAINT-ETIENNE
RAMAN 950
Ce produit, comme les autres instruments de détection IR de chez Nicolet, allie précision et
performance à long terme. Il possède:
- une source de lumière blanche interne qui permet de rectifier les erreurs.
- un interféromètre très stable avec alignement dynamique
- un grand compartiment pour les échantillons.
- plusieurs ports optiques externes.
- de nombreux emplacements pour détecteurs.
- un microscope FT-Raman.
- un logiciel de contrôle OMNIC.
Il est d'autre part possible de trouver quelques accessoires afin d'améliorer cet appareil. En
ajoutant le module FT-Raman, le spectromètre Magna-IR FT-IR devient alors un système
d'échantillonnage IR / Raman: sur un seul appareil, il est alors possible de faire des mesures
IR ou Raman ce qui bien entendu se révèle être très avantageux pour l'utilisateur. Les points
forts de ce système sont alors:
- une source de lumière blanche interne qui permet de rectifier les erreurs.
- un interféromètre très stable avec alignement dynamique
- un grand compartiment pour les échantillons.
- de nombreux emplacements pour détecteurs.
- un logiciel OMNIC compatible avec l'environnement Windows, qui contrôle les
expériences IR et Raman. Ce logiciel utilise aussi des bibliothèques Raman intégrées.
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4. Bibliographie
ECOLE General
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Loader, Basic Laser Raman Spectroscopy, Heyden & Sons (1970).
G. Turrell, Infrared and Raman Spectra of Crystals, Academic Press, London (1972).
M. Cardona and G. Guntherodt, eds., Light Scattering in Solids, vols. I-VI, Springer,
New York.
Special techniques
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