M07 - Analyse de Circuits À C.A.
M07 - Analyse de Circuits À C.A.
M07 - Analyse de Circuits À C.A.
OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE
R E S U ME S D E T H E O R I E E T
T RA V A UX PRA T I Q UES
Module n° 7:
ANALYSE DE CIRCUITS A C.A.
Spécialité :
ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL
Niveau :
Qualification
ANNÉE : 2001
i
Remerciements
Pour la supervision
Pour l'élaboration
Mme EL ALAMI
DRIF
ii
SOMMAIRE
Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
iii
PRESENTATION OU PREAMBULE
L’étude du module 7 : Analyse de circuits à c.a. permet d’acquérir les savoirs, savoirs-faire
et savoirs-être nécessaires à la maîtrise de la compétence.
Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :
Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.
Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.
Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.
Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.
Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :
4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF
Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "
Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "
Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O
5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
6
MODULE 7 : ANALYSE DE CIRCUITS À C.A.
Code : Durée : 75 h
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit
analyser un circuit à courant alternatif
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’ÉVALUATION
• À partir :
- de directives ;
- d’un circuit comprenant une résistance, une inductance et un condensateur
raccordés en série ou en parallèle ;
- du schéma du circuit.
• À l’aide :
• d’outils et d’instruments de mesure et d’équipements appropriés.
(à suivre)
7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT(suite)
B. Calculer les valeurs aux différents points - Application correcte des lois.
d’un circuit. - Exactitude des calculs.
8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU
LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :
Avant d’apprendre à calculer les valeurs aux différents points d’un circuit (B) :
Avant d’apprendre à mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit (C) :
9
EEI MODULE : 7
PROJET SYNTHESE
A partir d’un circuit alimenté en courant alternatif, comprenant une résistance, une
inductance et un condensateur en série le stagiaire doit brancher et utiliser correctement un
ampèremètre et un voltmètre afin qu’il détermine le courant efficace dans le circuit et la tension
efficace aux bornes de chaque élément du circuit. Il doit calculer les valeurs caractéristiques de
chaque élément du circuit (résistance, réactance inductive et inductance, réactance capacitive et
capacité pour la bobine respectivement le condensateur) ainsi que le facteur de puissance et
l’impédance du circuit à partir des relevés qu’il ait pris.
EEI07PS
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0701RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
∆Φ
On obtient l’équation suivante : E= , où :
∆t
Une spire métallique en forme de cadre ouverte est logée à l’intérieur de l’anneau. L’axe de la spire
est celui de l’aimant permanent tournant. Lorsque l’aimant tourne avec une vitesse uniforme, soit 1
tour/s, le flux magnétique dans la spire varié et conformément au phénomène de l’induction
électromagnétique il y induit une force électromotrice. Déterminons la valeurs et la polarité de la
tension induite pour les positions sensibles de l’aimant au cours de la rotation : 0°, 90°, 180°, 270°.
Les valeurs des angles sont exprimées par rapport à la position initiale.
EEI0701RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- A la position 0° le flux dans la spire est nul car les lignes du champs sont parallèle avec la
surface de la spire mais la variation du flux et maximum. Les conducteur AB et CD de la
spire coupent un maximum de ligne de champ et la force électromotrice induite dans la
spire est maximum.
Figure 2
- A la position 90° le flux dans la spire est maximum car les lignes du champ sont
perpendiculaires par rapport à la surface de la spire, mais la variation du flux dans la spire
est nulle. Par conséquent la f.é.m. induite en celle-ci est nulle.
Figure3
- A la position 180° les conditions sont identique à celles de la position 0° (flux nul dans la
spire et variation de flux maximum), sauf que les conducteurs AB et CD sont coupés par
les lignes de champ d’orientation inverse. Il s’ensuit que la tension induite dans la spire
sera identique mais de polarité contraire à celle de la position 0°.
Figure 4
- A la position 270° les conditions sont identiques à celle de la position 90° et pour les
mêmes raisons la tension induite dans la spire est nulle.
Figure 5
EEI0701RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Lorsqu’on représente sur un graphique les valeurs que la tension induite prise pour chaque
position de l’aimant on obtient alors une courbe ondulée avec des valeurs extrêmes de même valeur
absolue.
Une tension dont la polarité alterne successivement d’une valeurs positive à une négative est appelé
alternative.
En plus la forme d’onde de la tension induite dans la spire et sinusoïdale.
Les machines qui génèrent ces tensions s’appellent alternateur ou générateur à courant
alternatif.
Figure 6
EEI0701RT 4
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer une expérience concernant la production d’une tension induite
alternative (force électromotrice) dans un alternateur élémentaire à aimant tournant; ensuite il doit
expliquer la production de force électromotrice dans un alternateur élémentaire à cadre tournant,
préciser les valeurs du flux et de la f.e.m induite pour les positions significatives du cadre et
dessines cette onde sinusoïdale.
Directives particulières :
- L'expérimente doit être effectué par chaque stagiaire : le travail doit s’effectuer par
groupe de deux stagiaires.
- Chaque stagiaire doit compléter le tableau contenant les valeurs du flux et de la f.e.m
induite dans l’alternateur élémentaire à cadre mobile.
- Chaque stagiaire doit dessiner l’onde sinusoïdale reposant sur le tableau complété.
EEI0701TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A. EXPERIMENT :
B. INTRODUCTION :
Un alternateur élémentaire à cadre tournant est composé d’un aimant permanent fixe et d’un
cadre réalisé d’une ou plusieurs spires. L’axe du cadre est disposé perpendiculairement par rapport
aux lignes du champ magnétique. Le cadre peut tourner librement autour de son axe.
La figure au-dessus présente un tel alternateur :
EEI0701TP 2
EXERCICE PRATIQUE
MISE EN SITUATION :
E max
-E max
Figure 2
EEI0701TP 3
EXERCICE PRATIQUE
• Dessiner la forme d’onde de la f.e.m. induite dans le cadre en fonction du temps lorsque
la vitesse de rotation du celui-ci est uniforme ayant la valeur 0,5 tours/seconde.
Eo
E max
-E max
Figure3
EEI0701TP 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique comprend : Les notions élémentaires concernant les grandeurs alternatives
et les termes que leur sont associes comme : fréquence, période, alternance, amplitude, déphasage.
- Directives particulières :
EEI0702RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans l’objectif précédent nous avons étudié la production d’une tension induite sinusoïdale
dans un alternateur élémentaire et nous l’avons représenté dans un système de référence en
fonction. Dans les circuits électriques alimentés avec des tensions alternatives circulent des courant
alternatifs. Une large gamme de récepteurs utilise le courant alternatif ; c’est pourquoi l’étude des
grandeurs alternatives s’avère de grande importance pour l’électricien.
Ce sont des courant qui change de sens dans le temps. Les courants alternatifs les plus
connus sont :
a) Sinusoïdaux (se sont les plus utilisés);
b) Carrés;
c) En dent de scie.
i i i
a) b) c)
t t t
Figure 1
Les courants alternatifs (et cela est valable pour les tension alternatives ou n’importe quel
autre signal alternatif) sont périodiques :
La Période : représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternative reprend
les mêmes valeurs.
La relation entre la période et la fréquence d’un courant alternatif ou n’importe quel autre
signal alternatif est :
F=1 et 1 Hz = 1
T s
EEI0702RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
L’Amplitude d’un courant alternatif c’est la plus grande valeur atteinte par le courant au
cours d’une période. Elle peut être positive ou négative.
alternance
Amplitude I max
négative
alternance
positive
période T
Figure 2
La valeur efficace d’un courant alternatif et égale à la valeur du courant continu qui
provoquerait le même échauffement dans une même résistance.
EEI0702RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- Le déphasage
Le déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales peut être identifié facilement lorsqu’on
représente les deux grandeurs sur le même système de référence.
i2
i1
temps (s)
t
Figure 3
EEI0702RT 4
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit réaliser l’exercice présenté pour définir les termes associés au courant alternatif.
- Directives particulières :
EEI0702TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Figure 1
• Identifier pour chaque courant les alternances positives et négatives.
• Identifier l’amplitude de chaque courant.
• Identifier la période des deux courants.
• Calculer la fréquence des deux courants.
• Calculer la valeur efficace de chaque courant.
• Indiquer le déphasage entre les deux courants.
• Représenter un courant alternatif sinusoïdale i 3 de même fréquence déphasé d’un quart
de période an avant par rapport au courant i 1, et d’amplitude I 3 max = 4 A .
• Représenter un courant alternatif sinusoïdale i 4 de même fréquence déphasé d’un quart
de période derrière le courant i 1 et d’amplitude I 4 max =8A .
Figure 2
EEI0702TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Objectif poursuivi : Décrire les effets des inductances dans un circuit à courant alternatif.
Ce résumé théorique comprend : la notion d’inductance d’une bobine, ainsi que le comportement
de celle-ci en courant alternatif.
- Directives particulières :
EEI0703RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans cet objectif nous étudierons le comportement des bobines en courant alternatif, mais
avant nous rappellerons leurs propriétés les plus importants :
Lorsqu’un courant continu passe dans une bobine, celle-ci produit un champ magnétique. Le
flux magnétique dans la bobine et le courant sont reliés par la relation :
Φ = L× I
Φ : valeur du flux en Weber (symbole Wb);
L : Inductance de la bobine en Henry (symbole H);
I : courant en Ampère (symbole A).
L’inductance de la bobine est une grandeur qui dépend de ces caractéristiques constructives.
On prend pour exemple le cas d’une bobine longue, pour laquelle l’expression de
l’inductance est :
2
N S
L=µ
l
Ou : µ : perméabilité magnétique du noyau de la bobine en Henry sur mètre (H/m);
N : nombre de spire de la bobine;
S : aire de la section de la bobine en m2;
l : longueur de la bobine en m.
Par définition l’inductance mutuelle des deux bobines représente le rapport entre la tension
induite dans une bobine et le taux de variation du courant dans l’autre.
∆Φ
M=
∆t
Le symbole de l’induction mutuelle est M. Elle s’exprime aussi en Henry.
Lorsque deux bobines réalisent un couplage inductif, les équations du flux mutuelles Φ 1 et
Φ 2 sont :
M
I1 I2
Φ 1 = L1I 1 + M I 2
Φ 2 =L2I 2 +M I1
Figure 1
EEI0703RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Est une bobine alimentée avec une tension alternative sinusoïdale de fréquence F. On
constate l’apparition dans la bobine d’un courant alternatif de même fréquence.
En plus la tension effective est propositionnelle au courant effectif dans la bobine. Leur
rapport est une caractéristique de la bobine, la réactance inductive X L .
L’expression de la réactance inductive est :
X L = Lω , où ω = 2π F
La loi d’Olive pour une bobine alimenté en courant alternatif prend la forme :
I= U , X L = L 2π F
XL
I : courant efficace en A;
U : tension efficace en V;
X L : réactance inductive de la bobine en Ω .
Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de tension alternative au
bornes de la bobine et du courant alternatif engendré on obtient l’oscillogramme obtenu à l’allure
suivante.
Figure 2
Les graphes mettent en évidence le déphasage d’un quart de période (T/4) de la tension en avant sur
le courant.
EEI0703RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
L e = L 1+L 2
1 = 1 + 1
L L1 L2
Et 1 = 1 + 1 + 1 +…
L L1 L2 L3
EEI0703RT 4
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Décrire les effets des inductances dans un circuit à courant alternatif.
Le stagiaire doit : effectuer un exercice papier repensant sur le calcul de la réactance inductive
d’une bobine alimenté en c.a. à partir de l’oscillogramme contenant le courant et la tension aux
bobines de celle-ci, ainsi qu’un autre exercice papier portant sur l’association des bobines en c.a.
En suite doit décrire le comportement de la bobine en c.a.
Liste du matériel requis : Oscillogramme présentant le courant et la tension aux bornes d’une
bobine alimenté en c.a.
EEI0703TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A- La figure ci-dessous présente les graphes de la tension et du courant pour une bobine alimentée
en courant alternatif.
U i
30 V 1,5 A
20 V 1A
10 V 0,5 A
Figure 1
• Identifier le graphe qui correspond à la tension et celui qui correspond au courant, en
expliquant votre choix.
• Déterminer l’amplitude de la tension et sa valeur efficace.
• Déterminer l’amplitude du courant et sa valeur efficace.
• Déterminer la fréquence de la tension.
• Calculer la réactance inductive de la bobine.
• Calculer l’inductance de la bobine.
C- Les trois bobines de l’exercice précèdent sont désormais branchés en parallèle et l’ensemble est
alimenté avec la même tension
EEI0703TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Objectif poursuivi : Décrire les effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif.
Ce résumé théorique comprend des notions élémentaires sur les condensateurs, leur
comportement en courant alternatif ainsi que leurs association série et parallèle.
Directives particulières :
EEI0704RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1- Constitution
Un condensateur est constitué par 2 surfaces métalliques appelées armatures séparées par
un isolant ou diélectrique. Lorsqu’il est relié à une tension électrique le condensateur se charge.
Le Farad c’est une unité trop grande ; c’est pourquoi on utilise les sous-multiples suivants :
3- Type de condensateur
Il y a une large gamme de condensateurs industrielles qui peuvent être classifiés d’après
la forme des armatures, la nature de l’isolant etc…En bref on trouve :
- Des condensateurs fixe :
Condensateurs au papier
Condensateurs au plastique
Condensateurs à l’huile
Condensateurs électrochimique
- Des condensateurs variable utilisant l’aire comme isolant.
EEI0704RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1 = 1 + 1
ce c1 c2
1 = 1 + 1 1 +….
ce c1 c2 c3
Ce = C1 + C2 +C3…..
5- Réactance capacitive :
Lorsqu’on branche aux bornes d’un condensateur une tension alternative à fréquence F
on constate l’apparition d’un courant alternatif de même fréquence. En plus la tension effective est
proportionnelle au courant effectif dans le condensateur. Leur rapport est une caractéristique du
condensateur la réactance capacitive ; symbole Xc
I = U/Xc ; I = U.C ω
I : Le courant efficace en A
U : La tension efficace en V
Xc : La réactance capacitive en Ω
EEI0704RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Lorsqu’on visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe les graphes de la tension alternative
aux bornes de la bobine et du courant alternatif dans le condensateur, on obtient l’oscillogramme
présentée ci-dessous
uc
temps
Figure 1
Les graphes mettent en évidence le déphasage du courant, en avance d’un quart de période
(T/4) sur la tension.
EEI0704RT 4
EXERCICE PRATIQUE
Objectif poursuivi : Décrire les effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif.
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier repensant sur le calcul de la réactance capacitive
d’un condensateur alimenté en c.a à partir de l’oscillogramme contenant le courant et la tension aux
bornes de celui-ci, ainsi qu’un autre exercice papier portant sur l’association des condensateurs en
c.a. En suite il doit décrire le comportement du condensateur en c.a. par écrit.
Liste du matériel requis : Oscillogramme présentant le courant et la tension aux bornes d’une
bobine alimentée en c.a.
EEI0704TP 1
EXERCICE PRATIQUE
10 V
4
5V 2
Figure 1
EEI0704TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Directives particulières :
EEI0705RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un conducteur parcouru par un courant électrique crée un champ magnétique ayant de lignes
de champ fermes autour de celui-ci.
On peut mètre en évidence la forme du champ en utilisant la limaille de fer saupoudré sur un
carton traversé par le conducteur parcouru par le courant. La limaille se dispose autour du
conducteur en un série de cercles concentriques révélant la présence et la forme de lignes du champ.
Figure 1
Le sens des lignes du champ peut être déterminé à l’aide d’une boussole mais il est plus
simple d’utiliser une des 2 règles suivantes :
Règle du tire-bouchon : le sens de ligne du champ est le sens de rotation du tire-bouchon qui
avance dans le sens du courant.
Règle de la main droite : on tient le conducteur dans la mais droite le pouce étant orienté
dans le sens du courant, les doits pointeront dans le sens du flux.
Figure 2
EEI0705RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1.2.Densité du flux
Une bobine parcourue par le courant produit un champ magnétique : à l’intérieur ayant les
lignes de force parallèles à son axe ; à l’extérieur elles se referment d’une extrémité vers l’autre.
On appelle le pôle Nord l’extrémité de la bobine par laquelle sortent les lignes de force et
pôle Sud l’extrémité par laquelle elle rentrent.
Le sens des lignes de force peut être déterminé avec la règle de la main droite : lorsque les
doigts indiquera le sens du courant dans la bobine, le pouce pointé vers le pôle Nord. Par ailleurs on
peut mettre en évidence le sens des lignes du champ avec une boussole.
EEI0705RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
2- FORCE ELECTROMAGNETIQUE
Lorsqu’un conducteur parcouru par un courant est placé dans un champ magnétique, une
force appelée électromagnétique s’exerce sur celui-ci. La valeur maximale de la force
électromagnétique correspond à une orientation perpendiculaire du conducteur par rapport aux
lignes du champ. Elle est donnée par l’équation :
F = B×I ×l
ou
F : force électromagnétique agissant sur le conducteur [N]
B : densité du flux en tesla [T]
l : longueur du conducteur placé dans le champ en [m]
I : courant circulant dans le conducteur [A]
1-Orienter le pouce, l’index et le majeur de la main droite afin qu’ils soient à 90° l’un sur
l’autre.
2-Pointer le majeur dans la direction du flux
3-Pointer l’index dans la direction du courant
4-Le pouce indiquera le sens de la force électromagnétique
3- L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
EEI0705RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La loi de Lenz
La polarité de la tension induite est telle quelle tend à faire circuler un courant dont le
flux s’oppose à la variation du flux inducteur à l’intérieur du circuit.
Parmi les plus répandues ou dénombres les dynamos et les alternateurs qui transforme
l’énergie mécanique en énergie électrique.
∆φ
E =
∆T
Si le conducteur rectiligne coupe les lignes du flux à l’angle droit, la valeur de la tension
induite prend la forme :
B
E =
v
car la variation du flux du a la surface balayé par le conducteur :
∆φ = B×∆ S = B×l ×v×∆T
La polarité de la tension induite peut être déterminé par une autre règle, des trois doigts (de
Fleming ) :
1- Éteindre les doigts de la main droite de sort que le pouce soit perpendiculaire aux doigts
index et majeur écartes à 90°.
2- Pointer le pouce dans la direction ou le conducteur se déplace.
3- Pointer l’index dans la direction du flux.
4- Le majeur indiquera l’extrémité (+) du conducteur.
EEI0705RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 4
EEI0705RT 6
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer un expérience reposant sur l’action du champ magnétique sur le courant
électrique et l’apparition de la force électromagnétique sur un conducteur parcouru par le courant
dans un champ magnétique ; en suite il doit effectuer un expérimente visant la production d’une
f.e.m. dans une bobine fermé suite à la variation d’un champ magnétique.
Les deux expériences s’effectuent en même temps : la moitié d’une classe effectue la
première expérience et la deuxième moitié l’autre. En suite on permute l’activité. Chaque groupe
réalise le montage pour la première expérience qui reste en position ouverte.
Les conclusion sur les expériences seront rédigées par écrit par chaque stagiaire en
répondant aux questions formulées à la fin de chaque présentation.
EEI0705TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A- LA FORCE ELECTROMAGNETIQUE
* Utiliser les fils de liaison pour relier la source de tension stabilisée avec le
conducteur rigide suspendu à travers l’interrupteur unipolaire.
a- Disposer le conducteur rigide de sorte qu’il soit perpendiculaire sur les lignes du
champ magnétique.
b- Établir une tension considérée faible aux bornes de la source ; noter cette tension
U1.
c- Activer la source et fermer l’interrupteur.
d- Évaluer subjectivement la valeur de la force électromagnétique en fonction de la
vitesse de déplacement du conducteur suite à fermeture de l’interrupteur.
e- Reprendre le processus (étapes c et d) pour une tension de valeur double, donc
courant double.
f- Comparer dans le conducteur rigide ; la tension sera notifié, U2=2 U1.
a- Disposer le conducteur rigide de sorte qu’il forme un angle d’environ 60° avec les
lignes du champ.
b- Établir la tension de valeur U1 aux bornes de la source.
c- Activer la source et fermer l’interrupteur.
d- Comparer les valeurs de la force électromagnétique exercée sur le conducteur
dans les deux situation caractérisé par : même tension d’alimentation U1 mais
orientation différente du conducteur rigide : orientation à 60° et orientation
perpendiculaire par rapport aux lignes du champ.
e- Placer le conducteur rigide parallèle avec les lignes du champ et reprendre l’action
visant la production de la force électromagnétique (activer la source et fermer
l’interrupteur).
EEI0705TP 2
EXERCICE PRATIQUE
EEI0705TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique comprend les notions élémentaire sur les transformateurs : construction,
fonctionnement, rapport de transformation, polarité et isolation, ainsi que sur l’autotransformateur.
Directives particulières :
EEI0706RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans ce chapitre nous présenterons les notions élémentaires sur le transformateur qui est par ailleurs
un des plus simple et utiles appareils électriques.
Les éléments constitutifs principaux d’un transformateur sont : le circuit magnétique et les 2
enroulements : l’une appelé primaire de N1 spires et l’autre secondaire de N2 spires. (voir figure ci-
dessous.
Figure 1
Lorsque l’enroulement primaire est alimenté avec une tension alternative U1, un flux
magnétique est crée par celle-ci. Le flux variable se renferme par le circuit magnétique et induit
dans l’enroulement secondaire, conformément à la loi de l’induction électromagnétique, une force
électromotrice (f.e.m.). Si on branche à ce secondaire un récepteur, un courant alternatif (ayant pour
cause la f.e.m. dans le secondaire) parcourt le circuit. La puissance électrique passe du primaire par
l’intermédiaire de la variation du flux, au circuit secondaire où elle peut être consommée par un
récepteur.
Le flux crée par le courant dans le circuit primaire peut être divisé en deux parties : un flux
mutuel Φ m 1 qui embrasse les spire du secondaire et produit la f.e.m., et un flux de fuite qui ne les
embrasse pas.
Pour obtenir une grande f.e.m., et un bon couplage entre les bobines on dispose le
secondaire par dessus de primaire. Ainsi le flux de fuite n’est plus qu’une fraction négligeable du
flux total et le flux mutuel atteint presque la valeur du flux crée par le primaire.
EEI0706RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour ce cas le circuit magnétique est de forme cuirassée. Les enroulements sont disposé sur
la colonne centrale et le flux se renferme à travers les deux colonnes latérales de section réduite à la
moitié par rapport à celle de la colonne centrale.
La figure ci-dessous présente les formes des tôles pour un circuit magnétique d’un
transformateur monophasé de forme cuirassée.
Couche 1 Couche 2
Figure 2
Rapport de transformation
La relation entre la tension inductrice dans le primaire et la f.e.m. induite dans le secondaire
constitue le rapport de transformation du transformateur et son expression est :
U1 = N1
U2 N2
Ou : U1 : tension inductrice au primaire en [V]
U2 : f.e.m au secondaire
N1 : le nombre de spires du primaire
N2 : le nombre de spires du secondaire
Figure 3
EEI0706RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans le cas d’un transformateur idéal, il n’y à aucune perte de puissance, donc les
puissances apparentes dans le primaire et secondaire sont égales :
P1=P2
P1 =U 1 × I 1 P 2 =U 2 × I 2
U1 I 2 N1
On trouve U 1 × I 1=U 2 × I 2 ou encore = =
U 2 I1 N2
Remarque : L’épaisseur du fils de l’enroulement dépend de l’intensité du courant. Ainsi
pour un transformateur élévateur de tension, la tension primaire U1 sera inférieure à celle
secondaire, le courant primaire I1 sera supérieur à celui secondaire.
Si le transformateur est abaisseur de tension le fil sera plus gros au secondaire, mentionnons
que le transformateur est parfaitement réversible en ce sens que le primaire peut agir comme
secondaire et vice-verse.
Figure 4
EEI0706RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Remarque : on pourrait aussi bien placer les marques de polarité à côté des bornes 2 et 4
également car elles deviennent à leur tour simultanément positives.
Problèmes d’isolement
Il est nécessaire de bien isoler les enroulements entre eux et par rapport à la masse. On
utilise des écrans isolants placés entre la masse et les bobinage ou entre les bobinages primaire et
secondaire.
Pour le transformateur de forme cuirassée, l’enroulement de basse tension se dispose sur la
colonne, elle étant plus facile à isoler.
L’autotransformateur
C’est un transformateur composé d’un enroulement unique sur lequel on réalise une prise
qui peut être fixe ou réglable. L’enroulement est monté sur un noyau d’acier.
La haute tension comprend tout l’enroulement et la basse tension est cueillie par une
extrémité de l’enroulement et la prise intermédiaire.
La tension induite est proportionnelle au nombre de spires. Ainsi pour une tension
d’alimentation U1 dans la primaire comprenant N1 spires et une prise C (voir figure ci-dessous),
donnant accès à une section de N2 spires, la tension induite U2 accessible dans le secondaire est :
N2
U 2= ×U 1
N1
Figure 5
Cette relation est la même que celle obtenue avec un transformateur à 2 enroulement separés
N1 et N2. Cependant l’enroulement secondaire fait partie de l’enroulement primaire. Il s’ensuit que
l’autotransformateur est plus petit, moins lourd et moins coûteux qu’un transformateur
conventionnel de même puissance.
Par contre l’absence d’isolation entre la basse tension et la haute tension peut constitue un
grand inconvénient et même d’être dangereux.
EEI0706RT 5
EXERCICE PRATIQUE
Directives particulières :
Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaire.
Chaque stagiaire doit effectuer le conquis d’un transformateur monophasé, sur lequel il identifiera
ses composants.
Chaque stagiaire doit effectuer les calcules exigés par le TP.
EEI0706TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A- TANSFORMATEUR MONOPHASE
* Le circuit magnétique :
- La forme du circuit magnétique.
- Le matériel du circuit magnétique.
* Les enroulements :
- Enroulement de basse tension.
- Enroulement de haute tension.
- Différencier les deux enroulements d’après le diamètre du fil utiliser pour leur
réalisation.
- Différencier les deux enroulement d’après le nombre de spires de chaque
enroulement.
- Pour le transformateur à circuit magnétique de forme cuirassé, différencier les
deux enroulements d’après leur disposition sur la colonne centrale.
* Les bornes:
- Repérer les bornes de l’enroulement basse tension et leur marquage s’il y en a.
- Repérage des bornes de l’enroulement haute tension et leur marquage s’il y en a.
- Repérage des marques de polarité pour chaque enroulement.
2) Exercice :
Les deux enroulement d’un transformateur monophasé compte N1=1696 spires et N2=424 spires.
B- TRANSFORMATEUR TRIPHASE
EEI0706TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : A DURÉE : 3h
Ce résumé théorique présente les notions de base à l’interprétation du schéma d’un circuit :
reconnaissance des composant d’après leurs symboles, l’identification de leur groupement et de
leurs paramètres ou des points de vérification.
- Directives particulières :
EEI070ART 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : A DURÉE : 3h
Les éléments linéaires composants les circuits de courants alternatifs sont : les résistances,
les bobines et les condensateurs. Tous sont des éléments de circuit bipolaires car leur alimentations
se fait à travers 2 bornes et en même temps ils sont des composant passifs.
Figure 1
Figure 2
EEI070ART 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3
Le marquage des composants permet à les identifier ainsi qu’à connaître leur paramètre.
2.1-Le marquage des résistances utilisées en courants faibles se réalise soit avec un code des
couleurs soit avec un code de lettres et chiffres.
• Le code des couleurs : comprend quatre bandes de couleurs : les 3 premières représente
la valeur de la résistance, et la quatrième la tolérance.
Couleur OR Argent Noir Brun Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc
GD SR BK BN RD OG YE GN BV VT GL WIT
Le premier - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Le 2ème chiffre - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
significatif
Multiplicateur 10-2 10-1 1 10 102 103 104 105 106 107 - -
Tolérance ±10 ±5% - ±1 ±2% - - ±0.5 ±0.25 ±0.1 - -
% % % % %
Coefficient de - - ±20 ±10 ±50 ±15 ±25
température 0 0
[10-6/K]
EEI070ART 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Remarque : Pour les résistance haute stabilité le marquage s’effectue avec les bandes
colorés. Les premières trois correspondent aux chiffres significatifs, la 4ème au facteur de
multiplication, la 5ème à la tolérance et la 6ème au coefficient de température.
Les résistances pour les circuits de courants forts sont marquées avec les paramètres
suivants :
• résistance nominale
• courant de charge maximum
• tension nominale
2.2 Le marquage de condensateurs se réalise soit avec un code de couleur, soit avec un code
de lettres et chiffres.
Couleur OR Argent Noir Brun Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Bleu
GD SR BK BN RD OG YE GN BL VT GR WH
Le premier - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Le deuxième - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
significatif
Multiplication 10-2 10-1 1 10 100 103 104 105
Tolérance - - ±2- ±5% ±10
4
% %
Type pour Y5F Y5P NP NBO UBO N150 U220 W33 N470 N710 Y5 SL
condensateur O Y5P Y5T 0 R
céramique
EEI070ART 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
uL uR u C
i
L C
R
u
Figure 4
EEI070ART 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un ensemble de composant réalise un groupement parallèle lorsque un de leurs pôles sont reliés par
une liaison électrique et constituant un nœud, et leurs deuxième pôle par une autres liaison
électrique constituant un 2ème nœud. L’alimentation du groupement parallèle s’effectue par la paire
de pôles de n’importe quelle élément du groupement, donc par les deux nœuds.
iL L
i
i C C i
M N
i R
R
u
Figure 5
Remarque : Les groupements série et parallèle sont les plus simples et facile à traiter.
Les composant qui ne sont associés ni en série ni en parallèle réalise un groupement quelconque.
EEI070ART 6
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : A DURÉE : 2h
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur un schéma d’un circuit comprenant
divers composant de c.a. (résistances, bobines, condensateurs) branchés en divers groupements,
exigeant l’identification des composants par leurs symboles ainsi que leur groupement.
Directives particulières :
Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice proposé.
Les réponses aux exigences formulés doivent être rédigées dans un ordre présentée par écrit.
EEI070ATP 1
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : A DURÉE : 2h
C2 8p66 L5 1,8mH
C10 2m5
C5 3µ6 C7 1µ2
C9 55n5 R9 15M3
Figure 1
Chaque composant symbolisé dans circuit est repéré avec une lettre : R, L ou C suivi d’un
indice. A côté se trouve son marquage.
EEI070ATP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique comprend les caractéristiques les plus importantes des circuits à c.a.
(courant, tension, puissance).
- Directives particulières :
EEI0707RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans ce chapitre nous étudierons quelques caractéristiques des circuits à courant alternatif.
On a déjà vu dans les chapitres précédentes que les composants linéaires et passifs qu’on
peut retrouver dans les circuits de courant alternatif soit : les résistances, les bobines et les
condensateurs, en plus nous avons présenté leurs caractéristiques.
Un circuit de courant alternatif peut comprendre un deux ou plusieurs composants des types
mentionnées, groupés d’une certaine façon : ou identifie l’association série et l’association parallèle
ou l’association mixte des composants.
L’alimentation d’un circuit à courant alternatif se réalise avec une tension alternative
sinusoïdale qui s’applique aux bornes du circuit.
Quelque soit la structure du circuit on peut identifier le courant principal du circuit : c’est le
courant qui sort d’une borne d’alimentation et entre dans l’autre borne d’alimentation.
Circuit à
u c.a.
Figure 1
L’impédance d’un circuit à c.a. par définition c’est le rapport entre la tension effective
appliquée aux bornes et le courant effectif principal de celui-ci.
L’impédance est une caractéristique très importante du circuit à c.a. Elle est symbolisé par la
lettre majuscule Z. Alors :
Z= U
I
EEI0707RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La puissance apparente d’un circuit à courant alternatif s’exprime par le produit entre la
tension effective aux bornes du circuit et le courant effectif principal.
S =U × I
Ou U : s’exprime en Volt (V)
I : s’exprime en Ampère (A)
S : c’est la puissance apparente en VA (Voltampère).
On remarque que l’unité de la puissance active n’est pas le Watt, par ailleurs l’unité de
mesure de la puissance. En fait la puissance apparente n’est pas la puissance consommé dans le
circuit respectif.
La puissance effective consommé dans le circuit est appelé puissance active et c’est elle qui
s ‘exprime en Watt.
Nous donnerons plus de précision sur le sujet de la puissance en courant alternatif dans un
chapitre ultérieur.
EEI0707RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur le calcul des grandeurs caractéristiques
dans un circuit de courant alternatif : courant, tension, impédance ou puissance apparente d’après le
cas.
- Lieu de l’activité :
- Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer seul l’exercice papier, et confronter en
suite se résultat avec le collègue de groupe.
EEI0707TP 1
EXERCICE PRATIQUE
u Z
i i'
u Z Z'
EEI0707TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0708RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans un des objectifs précédents (objectif n°2) nous avons mis en évidence l’existence d’un
déphasage entre les grandeurs tension et courant alternatif associés à un élément de circuit.
Dans le cas d’une bobine (inductance pure), la tension est déphasé de 90° en avant sur le
courant.
Dans le cas d’un condensateur (capacité pure), la tension est déphasé de 90° en arrière sur le
courant.
Dans le cas d’une résistance pure la tension et le courant sont en phase.
La plus part des récepteurs ne sont pas des éléments purs de circuit, la tension et le courant
associés sont déphasé d’un angle différent de 90°.
On peut voir ci-dessous la représentation des vecteurs tension et courant associés à chaque
élément idéale de circuit (résistance, inductance et capacitance) ainsi qu’a des éléments réelle
(caractérisé par l’impédance).
I U
a) b)
Figure 1
Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une résistance pure
a) phase initiale nulle b) phase initiale ϕ > 0.
EEI0708RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
U U
I 2 U
I I
a) b) c)
Figure 2
Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une inductance pure.
a) vecteur courant comme référence (phase nulle) ;
b) vecteur tension comme référence (phase nulle) ;
c) vecteur tension de phase ϕ > 0.
I U
U I
a) b) c)
Figure 3
Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’une capacité pure.
a) vecteur tension comme référence (phase nulle) ;
b) vecteur courant comme référence (phase nulle) ;
c)
d) vecteur tension de phase ϕ > 0.
EEI0708RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
I
I U
I
U
U
U
I
Figure 4
Représentation des vecteurs tension et courant dans le cas d’un récepteur réel.
a) récepteur à caractère capacitif (le courant de phase ∆ ϕ < 90° en avant sur la tension),
vecteur tension comme référence (phase nulle).
b) récepteur à caractère capacitif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en avant sur la
tension), vecteur tension de phase ϕ > 0.
c) récepteur à caractère inductif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en arrière sur la
tension), vecteur tension comme référence (plan nulle)
d) récepteur à caractère inductif (le courant est déphasé de ∆ ϕ < 90° en arrière sur la
tension), vecteur tension de phase ϕ > 0.
Conclusion :
EEI0708RT 4
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur plusieurs oscillogrammes comportant la
tension aux bornes et le courant dans : une résistance, une bobine, un condensateur, et un récepteur
réel en c.a. exigeant l’identification de chaque élément en analysant le déphasage des deux
grandeurs représentées.
Directives particulières :
- Chaque stagiaire doit effectuer seul l’exercice d’identification de composant.
- La détermination des caractéristiques des composant s’effectue à partir des données
présentés dans l’exercice.
EEI0708TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Les figures ci-dessous représentent les vecteurs tension et courants associés à divers
composant idéales ou réels de circuit de courant alternatif.
I I I
U
2 I U
3 U
2
U 6
U
I
a) b) c) d) e)
Figure 1
• Les valeurs efficace de la tension et du courant sont U=60V et I=5A dans toutes le
représentations. Distinguer pour chaque situation s’il s’agit d’une résistance, réactance ou
impédance et en suite calculer la.
EEI0708TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique présente la manière traçage de le diagramme vectoriel des circuits de c.a.
comprenant des associations des composant série et parallèle.
- Directives particulières :
EEI0709RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans cette objectif nous étudierons les combinaisons en série et en parallèle d’éléments
passifs de circuit en courant alternatif : la résistance, la bobine et le condensateur en utilisant des
diagrammes vectoriels.
1- CIRCUIT R, L, C SERIE
u
L
i
L
R u
u R
u
C
Figure 1
EEI0709RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
U
L
2
I
U I I 2
R
U
C
a) b) c)
Figure 2
Le vecteur représentant la tension U est donné par la somme vectorielle des vecteurs : UR,
UL et UC. On obtient graphiquement le vecteur U en traçant le diagramme vectoriel du circuit.
En fait le diagramme vectoriel s’obtient suite à la combinaison des représentations des vecteurs
tension et courant pour chaque composant.
On choisi le courant comme référence des phases car il est commun pour tous les
composants.
Le diagramme vectoriel est figuré ci-dessous
U
U L
C
U I
R
Figure 3
Les vecteurs tension : UR, UL et UC sont disposé de sorte qu’il réalise une ligne polygonale
(l’extrémité du UR coïncide avec l’origine du UL, l’extrémité du UL coïncide avec l’origine du UC)
tout en présentant leur déphasage sur le vecteur courant I : 0° pour UR et 90° pour UL et –90° pour
UC.
EEI0709RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
2- LE TRIANGLE D’IMPEDANCE
1 L
C
Z 1
L
C
R
I
Figure 4
3- CIRCUIT R, L, C. PARALLELE
L R C
u
Figure 5
EEI0709RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les représentations des vecteurs tension et courant pour chaque composant : a) résistance, b)
bobine, c) condensateur sont présenté ci-dessous :
I
C
90°
I U 90° U U
R
I
L
Figure 6
Le vecteur I représentant le courant principal du circuit est donné par la somme vectorielle
I I
C
I U
R
I
L
Figure 7
EEI0709RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les vecteurs IR, IL, et IC sont disposés de sorte qu’ils réalisent une ligne polygonale
(l’extrémité du IR coïncide avec l’origine du IL ; l’extrémité du IL coïncide avec l’origine du vecteur
IC) tout en préservant leur déphasage sur le vecteur tension U : 0 pour la résistance –90° pour la
bobine et 90° pour le condensateur.
L’angle marqué correspond au déphasage entre la tension aux bornes du circuit et le courant
principal.
4- LE TRIANGLE D’ADMITANCE
Y= 1
Z
Lorsqu’on divise par U le module de chacun des vecteurs représentant les courants dans
chaque composant : IR, IL et IC on obtient une représentation homologue qu’on appelle le triangle
d’admittances.
C
1
Z 1
C
L
1
U
R
1
L
Figure 8
EEI0709RT 6
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer le diagramme vectoriel d’un circuit série et en suite d’un circuit parallèle
comprenant une résistance, une bobine et un condensateur en représentant les vecteurs tension et
courant pour chaque composant, et le vecteur tension du circuit série et courant principal pour le
circuit parallèle ; il doit relever le triangle d’impédance dans les 2 cas, identifier et calculer le
déphasage.
- Directives particulières :
EEI0709TP 1
EXERCICE PRATIQUE
I
A- Un circuit de courant alternatif comprend les éléments suivants associés en série :
Deux résistances R1 et R2, deux bobines L1 et L2 et un condensateur C. Les tension relevées aux
bornes de chaque élément ont les valeurs efficaces suivantes :
B- Considérons maintenant que le circuit décrit au point A comprend des éléments réels de
circuit : deux bobines, de résistance R1 et inductance L1 pour la première et de résistance R2 et
inductance L2 pour la deuxième, et un condensateur de capacité C et résistance négligeable. Les
valeurs efficaces des tensions sont celles indiquées en paravent.
• Redessiner le diagramme vectoriel du circuit afin de mettre en évidence la tension aux
bornes de chaque bobine.
• Déterminer graphiquement la tension aux bornes de chaque bobine.
• Indiquer et ensuite estimer le déphasage entre le courant et la tension aux borne de
chaque bobine.
• Pour une valeur efficace du courant principal I=4A déterminer l’impédance de chaque
bobine.
• Spécifier la tension d’alimentation du circuit et le déphasage entre le courant et la
tension aux bornes du circuit.
II
Un circuit de courant alternatif comprend les composants suivants associés en parallèle :
deux résistances R1 et R2, une bobine L et deux condensateurs C1 et C2.
Les courants relevés à travers chaque élément ont les valeurs efficaces suivantes :
EEI0709TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique présente la forme générale d’une grandeur sinusoïdale, ses caractéristiques
ainsi que sa représentation graphique en fonction du temps et de l’angle.
- Directives particulières :
EEI0710RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans les objectifs précédents nous nous somme déjà familiarisé avec les tensions et les
courants alternatif de variation sinusoïdale. Maintenant nous apporterons quelques précisions
supplémentaires sur les grandeurs (ondes) sinusoïdales.
Une onde sinusoïdale est une grandeur périodique, donc chaque onde sinusoïdale à sa
période (symbole T) et sa fréquence (F).
La pulsation de l’onde sinusoïdale s’exprime en fonction de la période par la formule :
2π
ω = 2 π T et comme F = 1 on a également ω =
T T
Am
A= = 0,707 A m
2
La représentation graphique d’une onde sinusoïdale peut être effective soit en fonction du
temps soit en fonction de la phase.
Prenons le cas d’une tension alternative sinusoïdale ayant l’expression :
u = 60 sin (200π t + π 3 ) (V )
La valeur de crête c’est Um = 60V.
La pulsation c’est ω = 200 π rad
La période : se calcule d’après la formule : T = 2π , donc T = 2π = 1 s
ω 200 100
La fréquence est : F = 1 = 100 Hz
Z
La phase initiale : ϕ = π 3
EEI0710RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
u(V) u(V)
60 60
30 30
Figure 1
Remarque :
La valeur efficace d’une grandeur sinusoïdale à une importance particulière pour l’étude des
circuits de courant alternatif. Souvent on la met en évidence dans l’expression de la grandeur, de la
manière suivante :
a = A 2 sin (ω t + ϕ )
EEI0710RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit relever à partir d’un oscillogramme d’une onde (tension) sinusoïdale l’amplitude
et la période de celle-ci, et calculer sa valeur efficace, sa fréquence et pulsation, ainsi que la valeur
instantanée pour des moments de temps choisis.
Directives particulières :
- Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment l’exercice.
- Les calcules doivent être effectués sur le cahier en l’ordre exigée en utilisant les relations
présentés dans le résumé théorie
EEI0710TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A. Un courant et une tension alternative de même fréquence ont les expressions suivantes :
i =6 2 sin 100 π t ( A)
u = 70,5 sin ( 100 π t + π 2 ) (V )
• Préciser la pulsation et la phase initiale de chaque grandeur.
• Calculer la période et la fréquence des deux grandeurs.
• Spécifier la valeur effective et la valeur de crête (l’amplitude) de chaque grandeur.
• Calculer les valeurs instantanées des 2 grandeurs sinusoïdales pour les moments de
temps : t =0 t= 1 s t= 1 s
50 100
B. Dans la figure ci-dessous est présenté l’oscillogramme d’une tension alternative sinusoïdale
u(V)
t()
Figure 1
EEI0710TP 2
EXERCICE PRATIQUE
EEI0710TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Objectif poursuivi : Différencier les termes puissance réelle, réactive, apparente et facteur de
puissance.
Ce résumé théorique comprend la notion de puissance en c.a. avec ses types spécifique : active,
réactive et apparente et introduit la notion facteur de puissance d’un circuit à c.a.
- Directives particulières :
EEI0711RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans cet objectif nous étudierons la puissance absorbée par un récepteur dans le cas du
régime alternatif et sinusoïdale Nous introduisons les notions : puissance active, réactive et
apparente et révélerons l’importance du facteur de puissance.
Soit un récepteur réelle alimenté en courant alternatif, avec une tension efficace U et I son
courant efficace. Considérons un caractère inductif pour le récepteur. Le diagramme de vecteur
associé au circuit se présente comme ci-dessous :
U
L
U
U I
R
Figure 1
On peut multiplier par I les côtés du triangle des tensions et obtenir ainsi un triangle de
puissance :
U * I
L
U*I
U * I
R
Figure 2
Le produit UR.I exprime une puissance réelle. Elle est effectivement consommé dans le
récepteur. Pour une puissance réelle les vecteurs courant et tension, sont en phase. La puissance
active correspond à un apport net d’énergie électromagnétique. La puissance active (réelle)
s’exprime en W.
Le produit UL.I exprime une puissance réactive.
Pour une puissance réactive les vecteurs tension et courant sont déphasé de 90°, donc elle est
associée aux éléments de circuit réactives : la bobine et le condensateur.
EEI0711RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La puissance réactive caractérise l’échange d’énergie que les éléments réactives font avec
l’extérieur.
La puissance réactive s’exprime en VAR (Volt Ampère Réactif)
Pour un déphasage de la tension sur le courant de 90° la puissance réactive est positive (le
cas de la bobine idéale).
Pour un déphasage du courant sur la tension de 90° la puissance réactive est négative (le cas
d’un condensateur idéal).
Le produit U I exprime une puissance apparente résultant d’une puissance réelle et une
puissance réactive. La puissance apparente s’exprime en volt ampère (VA).
Le facteur de puissance cos ϕ est défini comme le rapport entre la puissance active (réelle)
et la puissance apparente :
cos ϕ = P
S
Ainsi qu’une installation fonctionne avec efficacité élevée, donc avec un maximum de
puissance active, le facteur de puissance doit être le plus proche de l’unité.
Remarque :
On peut construire le soit-dit triangle de puissances ayant les trois puissances pour côtés
pour tout récepteur, circuit ou installation en courant alternatif.
Les relations pour le calcul des puissance en fonction des grandeurs globales sont :
EEI0711RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Objectif poursuivi : Différencier les termes puissance active, réactive, apparente et facteur de
puissance.
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier reposant sur le calcule de la puissance active,
réactive et apparente dans un circuit de courant alternatif, et mettre en évidence le triangle des
puissances et le facteur de puissance du circuit.
- Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer le travail indépendamment après avoir
consulté attentivement les notions théoriques présenté dans le résumé de théorie.
EEI0711TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A- Dans un circuit à courant alternatif alimenté sous une tension efficace de 220V, un
Wattmètre (le Wattmètre est un appareil de mesure pour la puissance active) indique 660W. Le
courant efficace absorbé par le circuit vaut 8A.
B- Un circuit réalisé par une bobine et une résistance branchées en série absorbe une
puissance active P=600W et une puissance réactive Q=800VAR.
EEI0711TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits résonnants, en série et en parallèle.
Ce résumé théorique présente le phénomène de la résonance d’un circuit simple de c.a. série et
parallèle ainsi que leurs caractéristiques : condition de résonances, fréquence de résonance, facteur
Q et impédance totale à la résonance.
- Directives particulières :
EEI0712RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
A. RESONANCE SERIE
oscillographe voie 1 i
L
générateur
C
u oscillographe voie 2
Figure 1
U
U L U U
C C L
U I U I
R R
Diagramme de Fresnel pour F≠Fo Diagramme de Fresnel pour F=Fo
Figure 2
EEI0712RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Nous disons qu’a cette fréquence il y a la résonance du courant i dans le circuit R-L-C, ou
que le circuit se trouve à la résonance.
Z=R
Alors l’impédance d’un circuit R-L-C à la résonance est minimum.
Fo = 1
2π LC
Figure 2
Figure 3
EEI0712RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Remarque :
A la résonance des tensions la tension d’alimentation est égale à la tension aux bornes de la
résistance. Cela ne signifie pas que la bobine et le condensateur n’ont pas de tensions aux bornes.
Les tensions aux bornes des éléments réactives sont égales en valeur efficace mais déphasées de
180° une sur l’autre.
A la résonance d’un circuit R-L-C série la tension aux bornes des éléments réactifs peuvent
même dépasser la tension d’alimentation.
On appelle le facteur de qualité du circuit, (symbole Q) le rapport entre la tension aux bornes
d’un élément réactif et la tension d’alimentation pour la fréquence de la résonance :
U LO U ω0L 1
Q= = CO = =
U U R ω 0CR
Comme ω O = 1 ou trouve :
2 π LC
Q= L et Q= 1 L
2π R LC 2π R C
B. RESSOURCE PARALLELE
L R C
u u
g
Figure 4
EEI0712RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Il existe une fréquence particulière pour laquelle les réactances des deux éléments réactifs
sont égales. Alors XL = XC et L ω = 1 Fo = 1
Cω 2 π LC
Les diagramme des vecteurs associés à cette situation de résonance ainsi qu’à une situation
différente, sont présentés ci-dessous.
I
I C
I U I U
R R
I
C
I I
L L
Figure 5
On dit que pour cette fréquence, Fo il y a la résonance de la tension u ou aussi que le circuit
R-L-C se trouve à la résonance.
1
Fo =
2π LC
EEI0712RT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 6 Figure 7
Remarque :
A la résonance d’un circuit R-L-C parallèle le courant total du groupement est égal aux
courant dans cette résistance. Cela ne signifie pas que les éléments réactifs ne seraient pas parcourus
par des courants. On observe dans le diagramme vectoriel que les courants dans les éléments
réactifs sont égaux en valeur efficace, mais déphasés de 180° un sur l’autre.
EEI0712RT 6
EXERCICE PRATIQUE
Objectif poursuivi : Décrire les caractéristiques des circuits résonnants, en série et en parallèle.
- Directives particulières :
- La réalisation du circuit ainsi que le branchement d’oscilloscope s’effectue par le
formateur.
- Chaque stagiaire doit dessiner sur son cahier la représentation des oscillogrammes
significatives.
- Chaque stagiaire doit effectuer les calcules exigés par l’expériment.
EEI0712TP 1
EXERCICE PRATIQUE
A.RESONANCE SERIE
1 Expériment
Un oscilloscope bicourbe permet d’obtenir les tensions aux bornes de la résistance uR(t) et
aux bornes du générateur u(t). (voir figure ci-dessous).
voie 1 L 0,5 H
générateur
C
u 1µF
R 1K
u voie 2
R
Figure 1
On garde le tension efficace aux bornes du générateur à une valeur constante Ugeff (choisi
par le stagiaire), tout en modifiant la fréquence de celle-ci.
On commence par accroître la fréquence tout lentement à partir d’une valeur d’environ 30
Hz jusqu’à atteindre des valeurs de l’ordre de KHz.
EEI0712TP 2
EXERCICE PRATIQUE
• Calculer l’impédance du circuit pour la fréquence F=50Hz à partir des valeurs des
composants.
• Déterminer l’impédance du circuit pour la fréquence F1 à partir de l’oscillogramme.
• Décrire le caractéristique du circuit présenté à la résonance.
B.RESONANCE PARALLELE
Le montage qui fera l’objet de notre étude, (présenté dans la figure ci-dessous) comporte les
mêmes éléments décrits au point A, associés désormais en parallèle.
Le groupement est alimenté avec le générateur basse fréquence, à travers un élément résistif
X de valeur supérieure à R.
Avec l’oscilloscope bicourbe on visualise les tensions ug aux bornes du générateur et u aux
bornes du groupement parallèle.(voir figure ci-dessous).
X
50 K
L R C
u u
g
0,5 H 1K 0,1 µF
Figure 2
On garde la valeur de la tension efficace de la tension ug aux bornes du générateur à une
valeur constante (valeur Ugeff choisi par le stagiaire) tout en modifiant la fréquence de celle-ci.
On commence par accroître la fréquence à partir d’une valeur de 30Hz (tout en lenteur)
jusqu’à ce-qu’elle atteint des valeurs de l’ordre de KHz.
EEI0712TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : B DURÉE : 3h
- Objectif poursuivi : Calculer les valeurs aux différentes points d’un circuit.
Ce résumé théorique présente l’étude d’un circuit simple R-L-C de c.a. branchement série et
parallèle ainsi que le calcul des grandeurs caractéristiques : impédances, courant total, facteur de
puissance etc.
- Directives particulières :
EEI070BRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : B DURÉE : 3h
Dans cet objectif nous compléterons l’étude des circuits simples série et parallèle en courant
alternatif avec le calcule des grandeurs caractéristiques : impédance, déphasage, facteur de
puissance, courant principal.
Au cours du chapitre affecté à l’objectif n°9, nous avons présenté le circuit série R-L-C et
nous avons dessiné le diagramme de vecteur associé.
UR = I R pour la résistance
UL = I XL’ pour la bobine, XL = L ω étant sa réactance inductive.
Uc = I Xc pour le condensateur ; Xc = 1 étant sa réactance capacitive
Cω
u
L
i
L
R u
u R
u
C
Figure 1
U
U L
C
U I
R
Figure 2
EEI070BRT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans le triangle rectangle mis en évidence (dans le diagramme de Fresnel) la tension on peut
2 2 2
appliquer le théorème de Pithagone : U = UR +(UL-UC)
Lorsqu’on remplace les tensions aux bornes des éléments par leur expressions, on trouve :
2 2 2 2 2 2 2
U =(I R) +(I XL-I XC) et U =I [R +(XL-XC) ]
D’ou valeur effective en courant dans le circuit : i = U
R + (X L − X C ) 2
2
sont également i = U
R 2 + (Lω − 1 ) 2
Cω
l’impédance du circuit R-L-C série (définie comme le rapport entre la tension et le courant aux
bornes du circuit) : Z = R 2 + (Lω − 1 ) 2
Cω
Remarque :
On pourrait déterminer l’impédance à partir du triangle d’impédance présenté au paravent et
redessiné ci-dessous.
Z = R 2 + (Lω − 1 ) 2
Cω
1 L
C
Z 1
L
C
R
I
Figure 3
L’angle de déphasage ϕ entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°, tel que :
Lω − 1
tg ϕ = Cω
R
Pour Lω > 1/ Cω, 90> ϕ >0 et le circuit est appelé à caractère inductif.
Pour Lω < 1/ Cω, -90> ϕ <0 et le circuit est appelé à caractère capacitif.
Pour Lω = 1/ Cω, ϕ =0, et le circuit et à résonance.
EEI070BRT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Au cours du chapitre consacré à l’objectif n°9 nous avons présenté le circuit parallèle R-L-C
et nous avons dessiné le diagramme vectoriel associé à celui-ci.
U : la tension efficace aux bornes du circuit, et en même temps aux bornes de chaque élément.
I : le courant principal dans le circuit.
Les expressions des valeurs efficaces des courant à travers chaque élément, sont :
L R C
u
Figure 4
I I
C
I U
R
I
L
Figure 5
EEI070BRT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Lorsqu’on remplace les courants dans les composants par leurs expressions, on obtient :
I =( U ) +( U − U ) sont également I =U [ 12 − ( 1 − 1 ) ]
2 2 2 2 2 2
R Xc X L R Xc X L
Et l’admittance du circuit R-L-C parallèle (définie comme le rapport entre le courant effectif et la
tension effective aux bornes du circuit)
Y = 12 + (Cω − 1 ) 2
R Lω
Remarque :
Y= 1 + (Cω − 1 ) 2
R2 Lω
1
U
R
1
L
Figure 6
L’angle de déphasage ϕ entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°,
s’exprime tel que : tg ϕ =R(C ω -1/L ω )
EEI070BRT 5
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EEI070BRT 6
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : B DURÉE : 2h
Objectif poursuivi : Calculer les valeurs aux différents points d’un circuit.
a- Les tensions aux bornes des composants d’un circuit série alimenté en c.a., l’impédance du
circuit et le facteur de puissance
b- Les courants dans chaque composant d’un circuit parallèle alimenté en c.a., le courant
principal, l’impédance et le facteur de puissance.
- Directives particulières :
Chaque stagiaire doit résoudre indépendamment l’exercice proposé.
La rédaction des diagrammes vectorielle doit s’effectuer avec le respect d’une échelle établie.
EEI070BTP 1
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : B DURÉE : 2h
A. Un circuit électrique comprend : une résistance R=8Ω, une bobine d’inductance L=31,8mH
et un condensateur de capacité C=800µF associés en série.
B. Un circuit électrique comprend une résistance R=1,2KΩ une bobine d’inductance L=0,5H et
un condensateur de capacité C=330nF associés en parallèle.
Le circuit est alimenté avec une tension alternative sinusoïdale ayant l’expression :
u = 40 2 sin 1000 π t
EEI070BTP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0713RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans ce chapitre nous présenterons les procédures de vérification des composants de circuit
de courant alternative : bobine, résistance, condensateur ainsi que les transformateurs. Les appareils
utilisés dans ce but sont : le multimètre et le mesureur de tension d’isolement. Une courte
présentation de ces appareils ainsi que quelques conseils sur leur utilisations n’avèrent non
seulement utiles mais aussi nécessaires.
L’ohmmètre c’est un appareil de mesure pour les résistances. Un multimètre peut être utilisé
comme ohmmètre ; pour cela il faut choisir le mode de fonctionnement ohmmètre à l’aide d’un
commutateur rotatif.
L’ohmmètre est une appareil avec lecture directe pour la mesure des résistances. Leur
fonctionnement est basé sur la loi d’Ohm. Bien qu’il a une grande variété d’ohmmètres
analogiques, on peut les réduire à deux variantes : ohmmètre série et ohmmètre parallèle
(dérivation).
Une ohmmètre série est caractérisée par une échelle inversement graduée et très non
uniforme.
Les valeurs extrêmes de l’échelle sont : ∞, pour les bornes de l’ohmmètre a vide et 0, pour
les pointes du touches en court-circuit.
L’ohmmètre série est utilisé pour la mesure des résistance de grandes valeurs. Un
multimètre est muni d’au moins deux domaines de mesures qu’on peut choisir avec le
commentateur rotatif.
EEI0713RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Réglage de l’ohmmètre
Un problème particulier des ohmmètres est leur alimentation par des batteries, celles-ci
vieillissent ce qui conduit à des indications erronées. Pour éviter la diminution de la précision avant
de l’utilisation il est nécessaire d’effectuer le réglage des indications des extrémités de l’échelle.
Le réglage de l’indication pour résistance ∞ (l’ohmmètre à vide), s’effectue à l’aide du
correcteur de zéro du multimètre.
Le réglage de l’indication pour résistance 0 (pointe de touche de l’ohmmètre en court-
circuit) s’effectue à l’aide d’un potentiomètre rotatif placé sur le boîtier de l’appareil.
Remarque : Pour les ohmmètres dérivation ayant la plage de mesure infini, le réglage de
l’indication correspondant a cette extrémité de l’échelle s’effectue en laissant les bornes à vide et en
utilisant le potentiomètre rotatif placé sur le boîtier de l’appareil.
Lorsque la plage en mode ohmmètre est limité (ex le multimètre MX 430 de calibre 50Ω et
500Ω) ce réglage est plus faisable.
Remarque : Après avoir effectuer le mesure avec l’ohmmètre dérivation, il faut changer la
position du commutateur sur un position différente, autrement le circuit reste alimenté et la batterie
se consomme inutilement.
EEI0713RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3)- LE MEGOHMMETRE
Ce sont des appareils à lecture directe destinés à mesurer des résistances de très grande
valeurs (de l’ordre de MEGAOHMS). Les Mégohmmètre fonctionnement d’après le même principe
que l’ohmmètres.
Une Mégohmmètre (ou bien contrôleur d’isolation exemple MX 435 Métrix) permet : la
mesure d’isolement, de continuité.
Avant d’effectuer une mesure avec le Mégohmmètre il faut faire le réglage de l’appareil.
(appelé aux tarage).
Le réglage de l’indication 0 s’effectue en agissant sur un potentiomètre rotatif, les bornes de
l’appareil en court circuit, se qu’on peut également réaliser suite à l’introduction d’une fiche banane
dans une douille de tarage, (extrémité droite de l’échelle).
Le réglage de l’indication maximum de l’aiguille (extrémité gauche de l’échelle) s’effectue
avec le correcteur de zéro de l’appareil.
Les résistances, bobines et condensateurs comme tout autres composants, peut être
endommager ou déclasser suite à une utilisation abusive impliquant le non-respect des paramètres
nominaux : puissance maximum et tension nominale pour les résistances, tension nominale pour les
bobines et les condensateurs.
La vérification d’un composant s’avère nécessaire dans tout activité pratique, de
maintenance. En outre on peut faire une certaine différence entre la vérification d’un composant et
la mesure d’un paramètre du composant.
Remarque : Avant de faire une vérification avec l’appareil de mesure de résistance, on peut
faire une vérification visuelle. Une résistance défectueuse peut montrer des déformations de sa
forme, des traces noire du fumée ce qui témoigne d’un possible état défectueux.
EEI0713RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Remarque : Avant de faire la vérification avec l’ohmmètre il est recommandé de faire une
vérification visuelle. Une bobine défectueuse peut présenté des déformations, des traces de brûlures
on fumée, etc.
EEI0713RT 5
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer un travail pratique reposant sur la vérification : des composants de
circuit de c.a. : bobines, condensateurs et résistances, et des transformateurs à l’aide des appareils
de mesure appropriés un multimètre et un mesureur de résistance d’isolement.
- Bobines ;
- Condensateur de divers types ;
- Résistance de divers types ;
- Multimètre ;
- Mesureur de résistance d’isolement (Mégohmmètre) ;
- Transformateur monophasé ;
- Transformateur triphasé de faible puissance.
Directives particulières :
EEI0713TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Ayant à sa disposition un multimètre analogique avec les cordons de liaisons munis de leurs
pointes de touche, le stagiaire doit vérifier l’état des composants.
- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type : série ou parallèle ( la procédure de réglage est
présentée dans le résumé de théorie de cet objectif).
- Choisir (à l’aide de la clé rotative) le mode ohmmètre pour le multimètre et un calibre (ou
facteur de multiplication) élevé.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes de la résistance.
- S’il y a le cas s’assurer de la correctitude du résultat en répétant la manipulation pour un
autre calibre (Exemple : Pour la résistance défective, sa résistance est infini se que l’aiguille
montre pour tout calibre).
- Conclure sur l’état de la résistance.
- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type (série ou parallèle).
- Choisir (à l’aide du commutateur rotatif) le mode ohmmètre pour le multimètre et un calibre
moyen.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes de la bobine à vérifier.
- S’il y a le cas s’assurer de la correctitude du résultat en répétant la manipulation pour un
autre calibre (Exemple : Pour une bobine la résistance est très faible, se qu’on peut mettre en
évidence pour tout calibre).
- Conclure sur l’état de la bobine.
- Brancher les cordons de liaison aux bornes du multimètre afin de l’utiliser comme
ohmmètre.
- Régler l’ohmmètre en fonction de son type (série ou parallèle).
- Choisir (à l’aide du commutateur rotatif) le mode de fonctionnement Ohmmètre pour le
multimètre et un calibre (ou facteur de multiplication) élevé.
- Court-circuité les armatures du condensateur à vérifier avec un condensateur isolé.
- Connecter fermement les pointes de touche des cordons aux bornes( broches) de
raccordement.
- Analyser l’indication de l’aiguille et conclure sur l’état du condensateur.
EEI0713TP 2
EXERCICE PRATIQUE
EEI0713TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Expliquer les mesure de sécurité à prendre avant le branchement des
instruments et la prise de mesures.
- Directives particulières :
EEI0714RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans cet objectif nous apporterons des précisions sur les activités liées à la prise de mesures
et sur les mesures de sécurité qui les concernent.
1- MONTAGE
Bien qu’absolument nécessaire dans tout activité industrielle ou domestique, l’utilisation des
outils à main peut devenir dangereuse lorsqu’elle est faite de façon négligente. Il est donc nécessaire
pour le stagiaire de respecté les méthodes de travail assurant sécurité complète. Voir les règles de
base sur la sécurité propre aux outils.
a) outils de traçage
c)- Limes
• Enlever les bavures formées par le scié avec cette lime pas avec la main.
• Vérifier que la lame de scié sont bien tendue pour éviter qu’elle se devise en
sciant.
• Porter des verres protecteurs lorsqu’on utilise une scie électrique.
• Ne pas vérifier l’acuité de la lame de scié avec ses doigts.
• Ne pas laisser ses moin près des pièces en mouvement.
EEI0714RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Lorsqu’on veut assurer la continuité électrique, on est souvent obligé a enlever sur une
certaine longueur l’isolant que recouvre le conducteur. On effectue la dénudation du fils conducteur
avec divers outils selon le type du câble ou conducteur à utiliser.
a)- Conducteurs
EEI0714RT 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
b)- Câbles
Pour les câbles à enveloppe non métallique on pourra utilisée le couteau pour fendre
l’enveloppe et en suite utiliser un dégaineur ou un dénudeur pour enlever l’isolant du conducteur.
On peut utiliser avec efficacité à la place du couteau un dégaineur manuel de toute sécurité.
Lorsqu’on installe un câble ou un conducteur dans une boite, ou lorsqu’il faut faire
l’épissage des conducteurs il faut les couper après les avoir dénudés. L’opération de coupure des fils
se réalise avec les pinces coupantes. La capacité du pince doit être adapter à la section des fils. La
pince doit être soutenue perpendiculairement sur le fil. La pince coupante doit être soutenue
correctement afin de profiter de la longueur de ses bras.
Les conducteurs massifs doivent être coupés à l’aide des sciés manuel ou électriques.
Certaine règles de prévention doivent être suivis au cours du branchement des instruments.
Leur respect assure en même temps la sécurité des personnes et la protection de l’équipement.
Les règles du câblage de la source d’énergie vers le récepteur en essai, exigée l’isolation du
secteur.
- Câbler d’abord le circuit série de puissance (intensité) puis en suite les circuits dérivation
(de tension).
- Prévoir les sections de conducteurs conformes aux normes industrielles en tenir compte de
leur isolement.
- Vérifier le serrage des connexions (cosses, fiches, connecteurs) et leur état d’isolement pour
la sécurité de l’opération et la protection des contacts aux borniers.
- S’assurer de l’existence des dispositifs de protection de surcharge (fusible) correctement
calibré.
- Remplacer les fusibles défectueux avec des fusibles calibrés de valeurs appropriés et ne pas
essayer de les « refaire ».
3- PRISE DE MESURES
Effectuer avec le respect des certaines consignes la prise de mesure assure l’utilisation
correcte de l’appareil de mesure et conduit à des déterminations exactes et sécuritaires des
grandeurs électriques.
- Une bonne posture de travail permet une manipulation correcte des appareils de mesure, et
une lecture exacte de leurs indications.
EEI0714RT 4
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EEI0714RT 5
EXERCICE PRATIQUE
Objectif poursuivi :Expliquer les mesures de sécurité à prendre avant le branchement des
instruments de mesure et la prise de mesures.
Le stagiaire doit brancher deux appareils de mesure : une ampèremètre et une voltmètre de
courant alternatif, dans un circuit à courant alternatif comprenant une association série d’une
résistance, une bobine et un condensateur, et mettre en situation les mesures de sécurité appropriées.
- Directives particulières :
EEI0714TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit réaliser un circuit simple comprenant une association série de trois
éléments : (une résistance, un condensateur et une bobine).
En suite il doit effectuer le branchement correct des deux appareils de mesures de courant
alternatif : un ampèremètre pour pouvoir déterminer le courant dans le circuit et un voltmètre pour
déterminer la tension au borne du circuit.
R L C
source de
courant
alternatif
EEI0714TP 2
EXERCICE PRATIQUE
R L C
source de
courant V
alternatif
Figure 2
EEI0714TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique présente les appareils de mesure analogiques utilisé en c.a. : voltmètre et
ampèremètre ferromagnétique et électromagnétique, leurs particularités et leurs propriétés.
- Directives particulières :
EEI0715RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En courant alternatif on utilise : les ampèremètres de c.a. pour mesurer les courants
alternatifs et les voltmètres de c.a. pour mesurer les tensions alternatives.
Les plus utilisés appareils analogiques de courant alternatif sont des types suivants :
1) magnétoélectrique
2) ferromagnétique
3) électromagnétique.
Symbole :
Figure 1
Ils sont réalisés ayant comme élément central un appareil magnétoélectrique, et à l’absence
des dispositifs supplémentaires on peut l’utiliser seulement pour la mesure en courant continu.
Muni d’un dispositif de redressement l’ampèremètre ou voltmètre peut mesurer aussi en courant
alternatif. Le couplage du dispositif de redressement à l’appareil magnétoélectrique est réaliser à
l’aide d’un bouton ou d’un commutateur situé sur le boîtier de l’appareil. C’est le sélecteur du type
du courant à mesure.
Remarque importante
Lorsqu’on effectue une mesure avec un ampèremètre ou voltmètre magnétoélectrique en c.a.
et le type du courant n’a pas été correctement sélecté, on constate que l’aiguille indicateur montre la
graduation 0 pendant que le courant dans l’appareil n’est pas nul. Ce-la est due au fait que
l’équipage mobile de l’appareil ne peut pas suivre les changements de sens du couple actif
correspondant aux changement du sens du courant. Il est possible que le courant soit plus grand
même que le calibre utilisé ce qui n’est pas évident d’après l’absence d’indication de l’appareil; la
conséquence peut être l’endommagement de l’appareil.
Il est évident combien il est important de sélecter correctement le type de courant lorsqu’on
fait une mesure de courant. Un ampèremètre ou voltmètre magnétoélectrique fonctionnent aussi en
c.a. présente d’habitude des échelles différentes correspondant au type du courant.
EEI0715RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Symbole
Figure 2
Sont réalisés autour d’un appareil ferromagnétique et peuvent fonctionner en même temps
en courant continu ainsi qu’au courant alternatif sans un dispositif supplémentaire comme dans le
cas d’un appareil magnétoélectrique.
A cause de courants de Foucault induits dans les pièces ferromagnétique, les indicateurs en
c.a. sont inférieur de 1÷2% par rapport à celle en c.c.
Les erreurs de mesure augmentent avec la fréquence ce qui limite leur fonctionnement
jusqu’à quelque centaines de hertz.
Ce sont des appareils à performances réduites mais robustes, simple et au coût réduit.
On l’utilise comme appareil de tableau. Les ampèremètre ferromagnétique peuvent mesurer
directement des courants allant jusqu’à 1A ou même 5A, sans avoir de shunts dans leurs
construction.
Symbole
Figure 3
Ils sont utilisés malgré leurs sensibilité élevée, leur fonctionnement aussi en c.c. qu’en c.a.
Leur construction est très compliqué se qui augmente leur coût ; et ils sont très sensible aux
surcharges.
EEI0715RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit alimenter le circuit de c.a. (qu’il a réalisé au cours du TP14, et dans lequel il a
déjà branché les appareils de mesure) et utiliser les appareils de mesure en choisissant correctement
les échelles et calibres afin de prendre des mesures de courant et tension.
- Boite à résistances ;
- Condensateur ou boite de condensateurs ;
- Bobine ;
- Ampèremètre de c.a. à plusieurs calibres ;
- Voltmètre de c.a. à plusieurs calibres ;
- Cordons de raccordements.
Directives particulières :
EEI0715TP 1
EXERCICE PRATIQUE
R L C
source de
courant V
alternatif
Figure 1
N Ampèremètre Voltmètre
Calibre Échelle Coef. Lecture Intensité Calibre Echelle Coef. Lecture Intensité
[A] C [grd] E [A/grd] [grd] [A] [V] [grd] [V/grd] [grd] [V]
K=C/E L i=K.L C E K=C/E L U=K.L
1
2
3
¤ Rédiger un tableau d’enregistrement pour des lectures des appareils, avec l’entête présenté
ci-dessus.
EEI0715TP 2
EXERCICE PRATIQUE
Prise de mesure :
• Alimenter le circuit avec une tension alternative de valeur efficace faible, fourni par la
source de c.a.
• Choisir l’échelle à utiliser en fonction du calibre et l’inscrire dans le tableau
d’enregistrement.
• Effectuer la lecture des deux appareils de mesure et inscrire les résultats dans le tableau
d’enregistrement.
• Si l’indication de l’appareil reste dans le premier tière de l’échelle, commuter sur le
calibre inférieur.
• Choisir l’échelle à utiliser en fonction du nouveau calibre et l’inscrire dans le tableau
d’enregistrement.
• Effectuer une nouvelle mesure et inscrire les lectures des appareils dans le tableau
d’enregistrement.
Le processus est accompli lorsque la plus exacte mesure a été prise ; cela correspond au
choix du calibre le plus approprié à la valeur de la grandeur mesurée : c’est le calibre supérieur le plus
proche de la valeur de la grandeur.
EEI0715TP 3
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique présente la manière de faire les lectures des appareils de mesure et convertir
la lecture en valeur de la grandeur mesurée, et l’utilisation correcte des échelles et des calibres des
appareils de mesure analogiques.
- Directives particulières :
EEI0716RT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans cet objectif nous présenterons deux caractéristiques essentiels pour toute les appareils
de mesure analogique : les échelles et les gammes.
L’échelle
La lecture d’un appareil de mesure au cours d’une mesure ne représente (dans la plus part
des cas) directement la valeur mesurée. On effectue d’habitude cette lecture comme un nombre de
graduation et suite à un calcule simple (qui sera expliqué et présenté au cours de cet objectif). On
obtient la valeur de la grandeur mesurée.
Pour la plus part des appareils de mesure on remarque la présence de plusieurs échelle sur le
cordon, chaque échelle ayant se destination précise.
Exemple :
Gammes
La gamme de mesure d’un appareil de mesure représente l’intervalle constitué par les
valeurs qui peuvent être mesurées par celui-ci. Pour la plus part des appareils de mesure une gamme
commence de zéro. Sa limite supérieur représente le calibre. Pour une grandeur ayant la valeur
égale au calibre l’aiguille de l’appareil dérive de toutes ses graduations.
Choisir un certain calibre c’est accéder à une gamme de valeurs mesurables. Un appareil à
plusieurs gammes est plus performant et plus efficace.
Adapter le calibre à la grandeur mesurée c’est utiliser le calibre qui assure la plus grande
précision à la mesure.
EEI0716RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Prenons un exemple afin de bien comprendre cet aspect très important visant l’utilisation des
appareils de mesure.
Supposant que les résultats obtenus suite à la mesure de deux courant effectuer avec un
ampèremètre de classe de précision C=1,5 sont I1=0,85A et I2=3,65A.
Le calibre utilisé pour les mesures aurait été Cal=5A.
5x1,5
L’incertitude absolue est donné par la relation ∆I = CxCae ∆I = = 0,075A
100 100
L’incertitude relative qui exprime la précision de la mesure est déterminé par la relation :
∆I r = ∆I x100
I
0,075
Pour le premier courant ∆I1 = x100=8,82%
0,85
0,075
Pour le deuxième courant ∆I 2 = x100= 2,06%
3,65
La qualité de la deuxième mesure est nettement plus élevée, et cette masure est plus précisé
que la première. On peut dire que le calibre utilisé n’a pas été adapté correctement. Un calibre
approprié à la grandeur mesurée c’est celui qui permet d’obtenir des déviations dans le dernier tiers
(voir deuxième moitié) de l’échelle de lecture. C’est dont le plus petit calibre supérieur à la
grandeur mesurée.
Ce n’est qu’en utilisant les calibres approprié au cours des mesures qu’on bénéficie des
qualités des appareils de mesure afin d’obtenir de mesure de bonne précision.
Lorsqu’on effectue une mesure, on utilise évidemment un calibre (que se soit celui
approprié) symbolisé C. L’aiguille prendra une position exprimée par un certain nombre de
graduation lu par le manipulateur, L. Cette lecture est effectué sur une échelle comportant un certain
nombre de graduation, E.
La valeur de la grandeur mesurée avec son unité (qui est celle du calibre) est alors égale aux
produit du coefficient K par la lecture L.
Donc : V = K.L, ou V c’est la valeur de la grandeur mesuré.
L’échelle peut être uniforme (c’est le cas des appareils magnétoélectrique) ou nonuniforme
(c’est le cas des appareils ferromagnétique ou électrodynamique).
Des solutions constructifs convenable peuvent rendre uniforme l’échelle graduée des
appareils moderne, à l’exception des premiers graduations.
EEI0716RT 3
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit calculer les valeurs des grandeurs électriques mesurées (tension et courant) au
cours du TP 15 à partir des données contenues dans le tableau d’enregistrement complété pendant le
dit TP et compléter ce tableau avec les résultats des calcules effectue.
- Directives particulières :
EEI0716TP 1
EXERCICE PRATIQUE
¤ Compléter dans le tableau d’enregistrement les valeurs des coefficients K pour chaque
mesure effectuée.
EEI0716TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : C DURÉE : 3h
- Objectif poursuivi : Mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit.
Ce résumé théorique présente la manière de mesurer dans un circuit de c.a. des tensions et des
courants, la rédaction d’un tableau d’enregistrement des mesures et la conversion des lectures des
appareils de mesure en valeurs des grandeurs mesurées.
Directives particulières :
EEI070CRT 1
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : C DURÉE : 3h
Dans ce résumé de théorie nous ferons une synthèse sur les mesures en c.a. des courants et
des tensions.
Lorsqu’on veut mesurer des courants alternatifs dans un circuit, il faut utilisé un
ampèremètre convenable (voir résumé théorie n°15). Sur son cadran il doit être marqué le symbole
«alternatif », « ~ », qui exprime sa capacité d’être utilisé pour les mesures en c.a. L’ampèremètre
doit être branché en série dans le circuit ou on veut déterminer le courant alternatif. Il faut que le
courant à mesurer passe à travers de l’appareil.
Le point d’insertion de l’ampèremètre doit être convenablement choisi afin de ne pas nuire à
l’intégrité du circuit et de pouvoir assurer sa continuité après le branchement et en suite après
l’enlèvement de l’ampèremètre.
Les ampèremètre ayant de faibles résistances sont des appareils très sensibles.
Le choix incorrect du type du courant représente une autre erreur grave de manipulation car
elle peut conduire de même à l’endommagement de l’appareil.
Le choix du calibre est aussi très important. Il faut s’assurer que le calibre est suffisamment
grand pour permettre la mesure, c’est à dire il est supérieur à la valeur du courant. Il est
recommandé de commencer la mesure en choisissant un calibre élevé, et l’adapté convenablement
en suite et à petit pas au courant à mesurer. De cette manière on évite le déplacement brutale de
l’équipage mobile suite auquel l’aiguille peut se déformer ou même se briser en frappant l’arrêt de
fin d’échelle.
Pour la mesure il faut rédiger toujours un tableau d’enregistrement dans lequel on spécifie le
calibre utilisé pour la mesure et l’échelle.
Le tableau comprendra une colonne pour le coefficient de lecture, K, une pour inscrire le
résultat de la lecture et une dernière pour inscrire la valeur de la grandeur mesurée.
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RÉSUMÉ DE THÉORIE
Calibre [A] Echelle [grd] Coef. K[A/grd] Lecture [grd] Intensité [A]
C E K=C/E L I
Lorsqu’on veut mesurer une tension alternative (une différence de potentiel) aux bornes d’un
composant ou entre deux points d’un circuit électrique il faut utiliser un voltmètre convenable (voir
RT 15). Le marquage pour le type du courant alternatif doit figurer sur son cadran, cela prouvant
l’utilisation de l’appareil en c.a.
Le voltmètre se branche en parallèle avec le composant aux bornes duquel on veut déterminer
la tension, ou directement aux points entre lesquelles on veut mesurer la différence de potentiel :
Avant de commencer le processus de mesure, s’assurer de la correcte sélection du type de
courant. Le choix incorrect du type de courant peut conduire à de fausses conclusions sur la mesure, et
mettre en danger l’appareil.
Le branchement incorrect (en série) ne conduit pas à l’endommagement du voltmètre, à cause
de sa grande résistance, mais diminue fortement le courant dans le circuit.
Commencer le processus de mesure en utilisant un grand calibre, qu’on adaptera en suite à la
valeur de la tension afin d’éviter la détérioration de l’aiguille comme on l’a présenté pour
l’ampèremètre.
Le tableau d’enregistrement comprendra les mêmes 5 colonnes et le calcule associés aux
processus de mesure sont analogues à ceux présenté pour la mesure de courants.
Calibre [V] Echelle [grd] Coef. K[V/grd] Lecture [grd] Intensité [V]
C E K=C/E L U
Remarque :
EEI070CRT 3
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : C DURÉE : 3h
Objectif poursuivi : Mesurer les valeurs aux différents points d’un circuit.
Le stagiaire doit brancher les appareils de mesure de courant alternatif suivants un ampèremètre et
un voltmètre, dans un circuit de c.a. comprenant un groupement parallèle afin de mesurer le courant
et la tension pour chaque élément du circuit.
- Directives particulières :
- Le travail s’effectue en groupe de 2 stagiaires.
- Chaque stagiaire doit brancher les appareils de mesure dans le circuit.
- Chaque stagiaire doit rédiger un tableau d’enregistrement qu’il complétera au cours du TP.
- Le traitement des donnés doit être effectuer séparément par chaque stagiaire.
- Pour personnaliser les tableau d’enregistrement il est nécessaire soit de modifier la tension
d’alimentation pour chaque groupe de stagiaires, soit modifier les valeurs de composants si on
utilise à la place de la résistance du condensateur, une boite à résistance et une boite à
condensateurs.
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EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : C DURÉE : 3h
Le stagiaire doit mesurer la tension et le courant pour tous les éléments d’un circuit simple,
comportant un ensemble parallèle et alimenté en c.a.
R1 L
P1
source de P3
courant
alternatif
Le circuit peut être soit réalisé par le groupe de stagiaire, soit seulement vérifié pour la
situation dans laquelle le circuit sera réalisé par le groupe de stagiaire, on suivra toutes les étapes
présentées dans la section A) du TP 14.
Le tableau d’enregistrement dans lequel seront inscrites les lectures des appareils de mesure
est présenté ci-dessous :
Amètremètre Voltmètre
Calibre Echelle Coef. Lecture Intensité Calibre Echelle Coef. Lecture Tension
[A] [grd] K[A/grd] [grd] [A] [V] [grd] K[V/grd] [grd] [V]
N° E E K=C/E L I=K.L C E K=C/E L U=K.L
Résistance 1
R1 2
3
Bobine 1
L 2
3
Résistance 1
R2 2
3
Condensateur 1
C 2
3
Valeur globale 1
du circuit 2
3
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EXERCICE PRATIQUE
Remarque : Il n’est pas nécessaire d’effectuer deux série de mesure pour la même grandeur.
EEI070CTP 3
EXERCICE PRATIQUE
Mesurer en suite le courant à travers chaque élément du circuit en suivant les étapes :
Remarque : Les valeurs globale : courant et tension du circuit seront mesuré au cours du TP
pendant que l’impédance du circuit sera calculé à l’aide d’eux.
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RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique présente la notion d’erreur de mesure, les types et les causes des erreurs de
mesure ainsi que les caractéristiques fondamentales des appareils de mesure : la sensibilité, la
précision et la classe de précision.
- Directives particulières :
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RÉSUMÉ DE THÉORIE
Une grandeur à mesurer à sa valeur réelle. Le résultat obtenu pour la valeur de cette
grandeur suite à un processus de mesure peut différer plus ou moins de sa valeur réelle et cela en
dépit des moyens et méthodes de mesure utilisés, ou encore du soin de la manipulation.
¤ L’erreur absolue exprimé de combien on c’est « trompé » lors de la mesure, mais elle ne
donne pas des informations sur la précision de la mesure.
ε 100 X m − X 0
εr= ⋅ ⋅ 100 [%]
X0 X0
L’erreur relative permet d’apprécier la précision d’une mesure.
¤ Erreurs subjectives : dues au manipulation et produites par son attention, son habilité et
son acuité visuelle.
¤ Erreurs objectives : dues aux imperfections des appareils de mesure, aux influence de
l’environnement ou encore à la méthode utilisée.
EEI0717RT 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les appareils de mesure sont définies par des caractéristiques qui sont en fait les critères de
qualités des ceux-ci. Ces caractéristiques font l’objet des vérifications périodiques dans le but de
leur confirmation car l’utilisation et le vieillissement ont pour conséquence une possible diminution
de leurs qualités.
La résolution de l’appareil de mesure est caractéristique pour chacun de son calibre. On peut
accepter pour résolution d’un appareil la valeur qui correspond à une graduation (la plus petite)
d’une gamme de mesure.
Exemple : Soit un voltmètre ayant une échelle avec N=120 graduation. Lorsqu’on utilise une
gamme de valeur supérieur 60V, la résolution de l’appareil est égale à : 60/120 = 0,5V.
Remarque : La classe de précision caractérise l’appareil et pas la mesure. Pour obtenir une
bonne précision de la mesure il faut utilisé l’appareil de manière que l’indication obtenue suite à la
mesure soit dans la deuxième partie de l’échelle, (donc la plus grand possible).
La précision d’un appareil de mesure impliqué deux autres caractéristiques pour celui-ci :
- fidélité (la propriété de l’appareil de donné des indications rapprochés lorsqu’on répète la
mesure dans les mêmes conditions)
- justesse (la propriété de l’appareil de donner des indications rapprochées de la vrais valeur
de la grandeur à mesurer).
Les valeurs utilisées pour la classe de précision des appareils de mesure sont :
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EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit effectuer un exercice ,papier reposant sur le calcul de l’erreur relative et absolue
d’une mesure et sur l’erreur instrumentale tolérée d’un appareil de mesure.
Directives particulières : Chaque stagiaire doit effectuer indépendamment l’exercice proposé sur
son cahier.
EEI0717TP 1
EXERCICE PRATIQUE
Déterminer l’incertitude absolue dans le cas de chaque calibre pour l’utilisation en courant
alternatif ainsi que pour l’utilisation en c.c.
On mesure une tension alternative de 3,5V avec cet appareil en utilisant les 5 calibres à tours
de rôle.
Évaluer l’incertitude relative pour chaque mesure et indiqué la mesure la plus précise.
EEI0717TP 2
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : D DURÉE : 3h
Ce résumé théorique présente les notions liés à la prise d’une mesure ; incertitude absolue ;
incertitude relative, et le calcul d’incertitude pour une mesure
- Directives particulières :
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RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : D DURÉE : 3h
A cause de leurs imperfection inévitable lors d’une mise de mesure, un appareil de mesure
indique une valeur différente de celle qui en réalité correspondait à la valeur de la grandeur à
mesurer.
Soit am l’indication réel de l’appareil, et a l’indication idéale, celle qui devrait correspondre
à la valeur de la grandeur à mesurer.
L’erreur instrumentale tolérée est, caractéristique pour chaque appareil de mesure et doit être
établie par l’agent de production de l’appareil.
Exemple : Un voltmètre de calibre 250V, peut avoir une erreur instrumentale tolérée de
2.,V. Cela veut dire que l’écart d’une tension mesuré sur la tension réel ne dépasse pas 2,5V.
L’erreur instrumentale tolérée montre le taux d’erreurs de l’appareil, mais elle ne donne une
information claire sur la précision de l’appareil de mesure.
¤ L’erreur rapporté tolérée : est le rapport entre l’erreur instrumentale tolérée et la valeur
maximum que l’appareil peut indiqué au cours de la mesure (donc le calibre) exprimé en
pourcentage.
Max (ε i ) × 100 [ % ]
C p =
C
Sur le cadran d’un appareil de mesure un marquage obligatoire c’est celui de la classe de
précision.
Lorsqu’on connaît la classe de précision ; on peut calculer l’incertitude absolue pour une
prise de mesure. L’incertitude absolue, c’est l’erreur instrumentale tolérée.
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RÉSUMÉ DE THÉORIE
C p×C 2,5 × 60
- L’incertitude absolue est : ∆ u = ; ∆u= = 1,5V
100 100
L’intervalle définie représente le domaine dans lequel se trouve la valeur réel de la tension
mesuré.
∆u 1,5
L’incertitude relative vaut : × 100 , ou encore ; × 100 = 4,61 %
U 32,3
Remarque :
L’incertitude relative exprime la précision de la mesure. Elle s’exprime par le rapport entre
l’incertitude absolue et la valeur de la grandeur mesurée, en pourcentage. L’incertitude relative est
toujours inférieure à la classe de précision indiquée sur le cadran de l’appareil. Plus les indications
de l’appareil sont grandes, plus l’incertitude relative diminue, et la précision de la mesure est
grande.
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EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : D DURÉE : 2h
Le stagiaire doit effectuer un exercice papier à partir d’un tableau d’enregistrement comprenant les
lectures relevées au cours d’un processus de mesure exécuté avec des appareils de mesure
analogique de classe de précision connue, portant sur le calcule d’incertitude associé.
- Directives particulières :
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EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : D DURÉE : 2h
Le travail à effectuer portera sur les données comprises dans le tableau d’enregistrement
rédigé et complété au cours du travail pratique correspondant à précision C.
On a mesuré chaque grandeur (tension et courant) plusieurs fois avec la même appareil mais
utilisant des calibres différentes.
C)- Calculer l’erreur absolue et relative pour l’impédance et comparer-la avec la tolérance
de sa valeur.
EEI070DTP 2