NF P94-523-5, NF en Iso 22282-5: Janvier 2014
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JANVIER 2014
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le : 15/05/2020 à 17:03
Afnor, WEBPORT NF P94-523-5, NF EN ISO 22282-5:2014-01
Pour : BOUYGUES CONSTRUCTION
NF EN ISO 22282-5
18 Janvier 2014
ICS : 93.020
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme
La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont
utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.
Commission de normalisation
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez vous à <norminfo@afnor.org>.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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ICS : 93.020
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne. Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales
peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version
dans une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue
nationale et notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne,
Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2012 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 22282-5:2012 F
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Pour : BOUYGUES CONSTRUCTION
Avant-propos
Le présent document (EN ISO 22282-5:2012) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 341 «Enquête
Géotechnique et Test», dont le secrétariat est tenu par l’ELOT, en collaboration avec le Comité Technique
ISO/TC 182 «Géotechnique».
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en décembre 2012, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en décembre 2012.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s]
pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
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ISO 22282-5:2012(F)
Sommaire Page
Avant-propos............................................................................................................................................................................................................................... iv
1 Domaine d’application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes, définitions et symboles........................................................................................................................................................... 2
3.1 Termes et définitions.......................................................................................................................................................................... 2
3.2 Symboles....................................................................................................................................................................................................... 2
4 Equipement................................................................................................................................................................................................................. 2
4.1 Généralités................................................................................................................................................................................................... 2
4.2 Cellule d’essai............................................................................................................................................................................................ 3
4.3 Système de mesure de la pression hydrostatique ou du volume infiltré............................................... 5
4.4 Dispositif de mesure de la température............................................................................................................................. 5
4.5 Exigences relatives aux matériaux.......................................................................................................................................... 6
5 Mode opératoire d’essai................................................................................................................................................................................ 6
5.1 Préparation de la surface d’essai.............................................................................................................................................. 6
5.2 Installation du ou des anneaux.................................................................................................................................................. 6
5.3 Réalisation de l’essai........................................................................................................................................................................... 6
5.4 Démantèlement de l’infiltromètre.......................................................................................................................................... 7
6 Résultats d’essai..................................................................................................................................................................................................... 7
7 Rapport........................................................................................................................................................................................................................... 8
7.1 Procès-verbal établi sur le site................................................................................................................................................... 8
7.2 Rapport d’essai........................................................................................................................................................................................ 9
Annexe A (informative) Procès-verbal des valeurs mesurées et des résultats de
l’essai d’infiltration..........................................................................................................................................................................................10
Annexe B (informative) Correction de l’influence des variations de température............................................14
Annexe C (informative) Détermination de la perméabilité........................................................................................................16
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 21
ISO 22282-5:2012(F)
Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne
la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives
ISO/CEI, Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d’élaborer les Normes internationales. Les projets de
Normes internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote.
Leur publication comme Normes internationales requiert l’approbation de 75 % au moins des comités
membres votants.
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable de
ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L’ISO 22282-5 a été élaborée par le comité technique CEN/TC 341, Enquête géotechnique et test, du Comité
européen de normalisation (CEN) en collaboration avec le comité technique ISO/TC 182, Géotechnique,
sous‑comité SC 1, Recherches et essais géotechniques, conformément à l’Accord de coopération technique
entre l’ISO et le CEN (Accord de Vienne).
L’ISO 22282 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Reconnaissance et essais
géotechniques — Essais géohydrauliques:
— Partie 1: Règles générales
— Partie 2: Essais de perméabilité à l’eau dans un forage en tube ouvert
— Partie 3: Essais de pression d’eau dans des roches
— Partie 4: Essais de pompage
— Partie 5: Essais d’infiltration
— Partie 6: Essais de perméabilité à l’eau dans un forage en tube fermé
La présente version corrigée de l’ISO 22282-5:2012 inclut la modification de l’unité «mPa/s» en «mPa·s»
dans le Tableau 1.
1 Domaine d’application
La présente partie de l’ISO 22282 établit des exigences relatives à la reconnaissance des terrains au
moyen d’essais d’infiltration dans le cadre de missions de reconnaissance géotechnique réalisées
conformément à l’EN 1997-1 et à l’EN 1997-2.
Elle s’applique à la détermination in situ de la perméabilité à l’eau d’une formation géologique existante
ou de matériaux traités ou compactés.
L’essai d’infiltration est utilisé pour déterminer la capacité d’infiltration du terrain en surface ou à une
faible profondeur. Il s’agit d’un essai simple permettant de déterminer le coefficient de perméabilité. La
méthode peut être appliquée en utilisant des conditions de régime permanent ou transitoire, dans des
sols saturés ou non saturés.
Le principe de l’essai est fondé sur le mesurage d’un débit superficiel vertical d’eau qui s’infiltre dans le
sol sous l’effet d’une charge hydraulique positive.
Les dispositifs d’infiltration de surface comprennent des conceptions d’infiltromètre à simple et double
anneau de type ouvert ou fermé.
Les dispositifs de mesure et les modes opératoires de mesure sont adaptés à différentes plages de
perméabilité: les systèmes ouverts sont adaptés à des plages de perméabilité de 10-5 à 10-8 m/s et les
systèmes fermés à une perméabilité inférieure à 10−8.
Selon les conditions environnementales et la perméabilité à l’eau du sol, l’essai dure de quelques minutes
à quelques jours.
La présente partie de l’ISO 22282 définit la terminologie et les paramètres mesurés. Elle spécifie les
caractéristiques requises des équipements, définit les modes opératoires d’essai correspondant aux
différentes techniques de mesurage et spécifie les résultats d’essai.
Elle s’applique
— aux projets de génie civil,
— aux études hydrogéologiques, et
— à l’élimination des déchets.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l’application du présent document. Pour
les références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence s’applique (y compris les éventuels amendements).
ISO 22282-1, Reconnaissance et essais géotechniques — Essais géohydrauliques — Partie 1: Règles générales
ISO 22475-1, Reconnaissance et essais géotechniques — Méthodes de prélèvement et mesurages
piézométriques — Partie 1: Principes techniques des travaux
ISO 22282-5:2012(F)
3.2 Symboles
Tableau 1 — Symboles
Symbole Désignation Unité
D1 diamètre de l’anneau intérieur de l’infiltromètre m
D2 diamètre de l’anneau extérieur de l’infiltromètre m
h niveau de l’eau m
h(t) niveau de l’eau au temps t m
k coefficient de perméabilité m/s
t temps s
Zw épaisseur de la zone saturée m
Zp profondeur de pénétration de la cellule m
v vitesse d’écoulement m/s
V volume —
ηT viscosité dynamique à la température T mPa·s
θ teneur en eau volumétrique —
w teneur en eau (gravimétrique) —
ρd masse volumique du sol sec kg/m3
ρs masse volumique des particules solides kg/m3
ψf succion au niveau du front d’infiltration m
4 Equipement
4.1 Généralités
L’équipement d’essai comprend
a) une cellule d’essai pour infiltrer l’eau dans le sol,
b) un dispositif pour mesurer la pression, le niveau d’eau et/ou les volumes infiltrés en fonction du
temps; dans certains cas (par exemple mode opératoire à charge constante), un équipement et
un tube permettant de raccorder le régulateur de pression et de volume à la cellule d’essai sont
également nécessaires,
c) un équipement pour la mise en place des anneaux (par poussée, ancrage, collage et/ou par scellement),
d) une alimentation en eau et une pompe (facultative),
e) un dispositif de mesure et/ou d’enregistrement du temps, donnant une indication en secondes,
f) un équipement supplémentaire, par exemple un dispositif d’isolation thermique, un équipement de
prélèvement et de préparation de la zone d’essai.
L’ensemble de l’équipement et des dispositifs de mesure doit être étalonné périodiquement conformément
à l’ISO 22282-1.
ISO 22282-5:2012(F)
4.2.1 Généralités
La cellule d’essai comprend un seul anneau cylindrique ou deux anneaux cylindriques coaxiaux (voir
Figure 1).
Dans le cas du double anneau, le diamètre de l’anneau extérieur D2 doit être au moins le double du
diamètre de l’anneau intérieur D1, avec D1 ≥ 200 mm.
Dans le cas de l’anneau simple, son diamètre D1 doit être au moins égal à 200 mm.
Le dispositif d’essai doit être conçu pour être enfoncé dans le terrain jusqu’à une profondeur de
pénétration, Zp, d’au moins 50 mm.
Les anneaux doivent être rigides et stables d’un point de vue dimensionnel. Leur partie inférieure doit
être effilée pour faciliter la pénétration.
La cellule d’essai comprend un seul anneau cylindrique fermé par un couvercle rigide étanche (voir
Figures 2 et 3). Le diamètre de l’anneau D1 ne doit pas être inférieur à 200 mm.
Le couvercle doit être muni de robinets de vidange et de vannes d’alimentation en fluide d’essai. Il
convient d’inclure un dispositif filtrant rigide et poreux reposant sur le sol et en contact avec le couvercle
(voir Figure 2) pour confiner la zone d’essai (pour éviter le gonflement et l’altération du sol).
Le dispositif d’essai doit être conçu pour être enfoncé dans le terrain jusqu’à une profondeur de
pénétration, Zp, d’au moins 50 mm.
Pour empêcher le déplacement de la cellule d’essai sous l’effet des forces générées par la pression
appliquée, un système de contrepoids ou un dispositif d’ancrage doit être utilisé. Le déplacement
éventuel de la cellule d’essai doit être surveillé avec une exactitude d’au moins 0,01 mm.
ISO 22282-5:2012(F)
Légende
1 anneau intérieur
2 anneau extérieur
3 arête effilée
4 volume d’eau
5 matériau de scellement
Zp profondeur de pénétration
Légende
1 robinets de vidange
2 vannes d’alimentation en eau
3 dispositif de confinement (facultatif)
4 force de confinement
5 jauge de déplacement
6 cellule de l’infiltromètre
F force
Zp profondeur de pénétration
Figure 2 — Vue en coupe d’un anneau simple fermé (exemple) — Type à charge constante
ISO 22282-5:2012(F)
Légende
1 robinets de vidange
2 vannes d’alimentation en eau
3 dispositif de confinement (facultatif)
4 force de confinement
5 jauge de déplacement
6 cellule de l’infiltromètre
7 tube de mesure
F force
Zp profondeur de pénétration
Figure 3 — Vue en coupe d’un anneau simple fermé (exemple) — Type à charge variable
Le système permettant de mesurer les variations de la charge hydraulique, et donc du volume d’eau
infiltré, en fonction du temps dépend de la perméabilité du sol et doit avoir une précision meilleure que
1 % de la variation mesurée.
Lorsque le double anneau est utilisé, la charge hydraulique doit être identique dans les deux anneaux.
Pour le mode opératoire à charge constante, un régulateur de pression-volume doit être utilisé pour
appliquer et maintenir constante la pression hydrostatique dans l’anneau de mesurage. Les variations
du volume infiltré doivent être mesurées à l’aide de ce régulateur de pression-volume avec une précision
d’au moins 0,1 ml. Pour le mode opératoire à charge variable, un manomètre ou un capteur de pression
doit être utilisé pour mesurer les variations de la charge hydraulique dans le tube de mesure avec une
incertitude d’au moins 1 mm.
ISO 22282-5:2012(F)
5.3.1 Généralités
Pendant l’essai, des observations doivent être faites pour détecter toute fuite latérale. Si des fuites
latérales se produisent, l’essai doit être arrêté, le scellement doit être amélioré et un nouvel essai doit
être effectué.
La durée de l’essai dépend de la perméabilité, de la teneur en eau et du degré de saturation du sol, ainsi
que de la charge hydraulique appliquée.
ISO 22282-5:2012(F)
Les volumes infiltrés dans chaque anneau ou au moins dans l’anneau central doivent être mesurés après
la phase de saturation jusqu’à ce que la vitesse d’infiltration soit quasiment constante.
NOTE Les durées recommandées de la phase de saturation et de la phase de mesure sont indiquées dans
l’Annexe C, en fonction de la plage du coefficient de perméabilité.
6 Résultats d’essai
Les résultats d’essai sont:
a) pour le mode opératoire à charge constante: les volumes infiltrés en fonction du temps;
b) pour le mode opératoire à charge variable: la charge hydraulique en fonction du temps.
ISO 22282-5:2012(F)
Les volumes enregistrés doivent en outre être reportés sur un graphique (voir aussi l’Annexe A).
Les résultats d’essai peuvent être utilisés pour évaluer:
a) pour le mode opératoire à charge constante:
— le débit superficiel (ou la vitesse d’infiltration) pour la charge hydraulique spécifiée;
— le coefficient de perméabilité, k, à partir de la relation entre le débit superficiel et le gradient
hydraulique;
b) pour le mode opératoire à charge variable: il convient de déterminer le coefficient de perméabilité,
k, à partir de la variation du niveau d’eau observée pendant l’essai.
NOTE Les méthodes permettant de déterminer ces paramètres sont données dans l’Annexe C.
7 Rapport
7.1.1 Généralités
Un procès-verbal doit être dressé sur le site du projet. Il doit comprendre les informations suivantes,
le cas échéant:
a) coupe sommaire conformément à l’ISO 22475-1;
b) procès-verbal des valeurs mesurées et des autres observations visuelles conformément à 7.1.2.
Toutes les reconnaissances de terrain doivent être consignées dans le procès-verbal de sorte qu’une
tierce partie soit à même de contrôler et de comprendre les résultats.
Le procès-verbal des valeurs mesurées et des autres observations visuelles doit être joint à la coupe
sommaire et doit comprendre les informations essentielles suivantes, le cas échéant (voir Annexe A):
a) nom de l’entreprise réalisant l’essai;
b) nom du client;
c) date(s) d’essai;
d) nom et numéro du projet;
e) nombre d’essais;
f) référence à la présente Norme internationale, c’est-à-dire l’ISO 22282-5:2012;
g) procès-verbal concernant les conditions du sol et la préparation de la zone d’essai:
— emplacement de la zone d’essai, description de l’état de surface;
— préparation de la surface;
— conditions météorologiques;
h) description de l’appareillage:
— indication du type d’infiltromètre utilisé: référence commerciale, s’il y a lieu, type de mesurage,
type de régulateur de pression-volume;
ISO 22282-5:2012(F)
ISO 22282-5:2012(F)
Annexe A
(informative)
ISO 22282-5:2012(F)
Mesures brutes
Relevés de
Temps T° 0V Débit
volume
D1 (cm) = D2 (cm)=
h (cm) =
Zp (cm) =
3
Volume total infiltré (cm )
Mesurages supplémentaires
Zw (mm) =
ISO 22282-5:2012(F)
Mesures brutes
Relevés de
Temps T° h0 − h(t)
volume
D (cm) = h (cm)=
Zp (cm) =
3
Volume total infiltré (cm )
Mesurages supplémentaires
Zw (mm) =
ISO 22282-5:2012(F)
Mesures brutes
Relevés de
Temps T° 0V Débit
volume
D (cm) = h (cm)=
Zp (cm) =
3
Volume total infiltré (cm )
Mesurages supplémentaires
Zw (mm) =
ISO 22282-5:2012(F)
Annexe B
(informative)
Le débit superficiel d’infiltration d’eau dans le sol est directement lié à la viscosité de l’eau: plus la
viscosité est élevée, plus le débit est faible. Il convient donc de corriger les valeurs calculées de v (ou de
k) pour une température de référence lorsque les mesurages sont effectués à différentes températures.
La température de référence généralement adoptée est de 20 °C, température à laquelle la viscosité
dynamique de l’eau est de 1,00 mPa⋅s.
La relation générale entre la viscosité dynamique, la perméabilité et la température est donnée par
l’Équation (B.1):
ηT
k 20 = k T (B.1)
η 20
où
ISO 22282-5:2012(F)
T °C h (mPa⋅s) T °C h (mPa⋅s)
0 1,787 16 1,109
1 1,728 17 1,081
2 1,671 18 1,053
3 1,618 19 1,027
4 1,567 20 1,002
5 1,519 21 0,978
6 1,472 22 0,955
7 1,428 23 0,932
8 1,386 24 0,911
9 1,346 25 0,890
10 1,307 26 0,870
11 1,271 27 0,851
12 1,235 28 0,833
13 1,202 29 0,815
14 1,169 30 0,797
15 1,139 31 0,781
ISO 22282-5:2012(F)
Annexe C
(informative)
Détermination de la perméabilité
Tableau C.1 — Durée minimale indicative de la phase de saturation pour des dispositifs ouverts
Coefficient de perméabilité estimé
k
m/s
1 × 10-5 1 × 10-6 1 × 10-7 1 × 10-8
tmin (heures) 0,2 0.6 2 6
Durée minimale de la phase de mesure
0,1 0.3 0.6 2
(heures)
Incertitude recommandée pour le dispositif
±2,0 cm3 ±2,0 cm3 ±1,0 cm3 ±0,5 cm3
de mesure du volume
Tableau C.2 — Durée minimale indicative de la phase de saturation pour des dispositifs fermés
(charge hydraulique maximale: 1 m)
Coefficient de perméabilité estimé
k
m/s
1 × 10-8 1 × 10-9 1 × 10-10
tmin (heures) 3 10 20
Durée minimale de la phase de mesure
1 4 8
(heures)
Incertitude recommandée pour le dispositif
±0,5 cm3 ±0,2 cm3 ±0,1 cm3
de mesure du volume
Au-delà de la durée minimale, tmin, la vitesse d’infiltration est calculée à la fin de la phase de mesure sur
un intervalle Dt, comme suit:
∆V
v= (C.1)
A ⋅ ∆t
DV et Dt correspondent à la fin de l’essai, lorsque l’écoulement est proche d’un régime permanent
(voir Figure C.1). Les valeurs de V sont corrigées pour tenir compte des effets de la température, s’il y a
lieu (voir Annexe A).
ISO 22282-5:2012(F)
Légende
1 régime permanent
2 phase de mesure
La relation entre la vitesse d’infiltration, v, et le gradient hydraulique, i, est exprimée par la loi de Darcy:
v = ki (C.2)
avec
i = (Zw + h)/Zw (C.3)
où
h est la charge hydraulique constante;
Zw est l’épaisseur saturée à travers laquelle se produit l’écoulement.
Zw est déterminé expérimentalement à la fin de l’essai par prélèvement (profondeur du point d’inflexion
de la courbe du profil de saturation, voir Figure C.2). Une détermination théorique peut également être
effectuée à l’aide de l’équation suivante:
Zw = V/(A⋅Dq) (C.4)
où:
V est le total infiltré sur toute la durée de l’essai (phase de saturation et phase de mesurage);
A est l’aire de la surface d’infiltration;
Dq est la différence entre la teneur en eau volumétrique du sol saturé, qs, et la teneur en eau
volumétrique initiale du sol, qi.
ISO 22282-5:2012(F)
La teneur en eau volumétrique initiale du sol, qi, est obtenue à partir d’un mesurage de la teneur en eau
gravimétrique initiale, wi, et de la masse volumique du sol sec, rd:
ρd
θ i = wi × (C.6)
ρw
où rs est la masse volumique des particules (une valeur de 2,65 g/cm3 peut généralement être supposée).
La valeur la plus élevée des valeurs expérimentale et théorique de Zw est utilisée pour le calcul du
coefficient de perméabilité.
Légende
X teneur en eau (%)
Y profondeur (cm)
ISO 22282-5:2012(F)
Ss
2 2 ( − ∆θ ) H o − h(t )
S H o − h( t ) S ∆θ (ψ f − H o ) S
t= s + s ln l + 1 (C.8)
S S S S
l k ( s − ∆θ ) l k ( s − ∆ θ ) 2 ∆ θ ( H o − ψ f )
Sl Sl
où
t est le temps auquel un niveau d’eau accumulée h(t) est mesuré;
Ss est la section du tube dans lequel le niveau d’eau varie;
S l est la section de la base de l’infiltromètre;
Ho est le niveau d’eau accumulée au début de l’essai;
k est le coefficient de perméabilité du terrain saturé (conductivité hydraulique);
Yf est la succion au niveau du front d’infiltration;
Dq est la différence entre la teneur en eau volumétrique du sol saturé et la teneur en eau
volumétrique initiale du sol soumis à essai.
Lorsque la succion au niveau du front d’infiltration,Yf, est négligée, k est légèrement surestimé.
L’interprétation nécessite une détermination préalable de Dq, c’est-à-dire de la différence entre la teneur
en eau volumétrique du sol saturé, qs,et la teneur en eau volumétrique initiale du sol, qi:
∆θ = θ s − θ i (C.9)
La teneur en eau volumétrique initiale du sol, qi, est obtenue à partir d’un mesurage de la teneur en eau
gravimétrique initiale, wi, et de la masse volumique du sol sec, rd:
ρd
θ i = wi × (C.10)
ρw
Deux méthodes peuvent être utilisées pour déterminer la teneur en eau volumétrique du sol saturé.
L’application des deux méthodes dans le but d’utiliser l’Équation (C.8) donne une indication de
l’incertitude relative à la détermination du coefficient de perméabilité.
a) qs peut être obtenu par:
ρd
θ s = 1− (C.11)
ρs
où rs est la masse volumique des particules (une valeur de 2,65 g/cm3 peut généralement être supposée).
b) qs peut être obtenu à partir de la profondeur du front d’infiltration, Zw, mesurée après l’essai, lorsque
l’on connaît le volume d’eau, V, infiltré pendant toute la durée de l’essai:
V
θs = (C.12)
ZwA
Connaissant Dq, on fait varier le coefficient de perméabilité, k, dans l’Équation (C.8) jusqu’à ce que l’on
obtienne une concordance satisfaisante entre les valeurs mesurées et calculées de la charge hydraulique.
ISO 22282-5:2012(F)
Figure C.3 — Exemple de concordance entre les données mesurées et les valeurs calculées en
utilisant l’Équation (C.8) pour déterminer le coefficient de perméabilité, k
ISO 22282-5:2012(F)
Bibliographie