VRD ASSAINISSEMENT
VRD ASSAINISSEMENT
VRD ASSAINISSEMENT
D’après les données de l’année 2008 communiquées par la SDE, les 189 plus gros
consommateurs (y/c administration) consomment plus de 485 000 m3.
L’assainissement autonome
L’aissainissement semi-collectif
L’assainissement collectif
Comme tout dispositif d’assainissement, l’assainissement autonome doit être entretenu. Ainsi,
les matières qui s’accumulent dans la fosse toutes eaux doivent être vidangées, environ tous
les 3 ans.
La composition de ces matières de vidange est proche de celle des boues d’épuration.
Plus chargées que celles-ci en pollution microbiologique, elles contiennent normalement peu
de polluants chimiques du fait de leur origine purement domestique. Cette qualité tend à se
dégrader du fait des activités de nettoyage et de bricolage qui mettent en jeu de plus en plus
de produits polluants souvent déversés dans l’évier par des particuliers insouciants ou mal
informés.
Les technologies de gestion des excréta peuvent être classées en fonction de leur degré
d’utilisation d’eau en quatre grandes catégories: les latrines, les toilettes à chasse manuelle,
les fosses septiques et les réseaux d’égout couplés à une station d’épuration collective. Outre
la disponibilité de l’eau, d’autres facteurs, financiers, urbanistiques et technologiques peuvent
influer sur le choix du système. Pour les systèmes d’assainissement autonomes, I’OMS
recommande leur implantation à au moins 15 m des sources d’alimentation en eau potable –
en cas d'alimentation autonome.
Les latrines traditionnelles se composent en général d’une dalle perforée d’un trou de
défécation et posée sur une fosse simple (non ventilée). Elles présentent par conséquent
beaucoup d’inconvénients dont la diffusion de mauvaises odeurs, la prolifération de mouches,
vecteurs de maladies et les risques d’éboulement. Les latrines améliorées à fosse ventilée
constituent une alternative avantageuse à ces latrines traditionnelles.
défécation. Le tuyau de ventilation permet l’évacuation des gaz, contenus dans la fosse. Il
joue aussi le rôle de piège pour les insectes qui arrivent à rentrer dans la fosse: ils sont attirés
par la luminosité de l’extrémité du tuyau qui est obturée avec un grillage anti-insecte et restent
prisonniers.
En milieu urbain, vu l’espace limité des parcelles d’habitation, la fosse peut être construite
avec deux compartiments, utilisés alternativement tous les trois à cinq ans. Le
dimensionnement des latrines tient compte du nombre d’usagers, de la périodicité de vidange
d’au moins trois ans et du taux d’accumulation des boues de 0,03 m3/usager/an. Le contenu de
la première fosse remplie se décompose en matière minérale pendant la période d’utilisation
de la seconde. Au bout des trois à cinq ans, le contenu de la fosse, précédemment remplie, est
transformé en compost, exempt de germe pathogène. Cette fosse peut ainsi être vidée
manuellement par le bénéficiaire sans risque sanitaire.
Les dalles sont plates ou en dôme. La dalle plate peut être réalisée en béton armé ou avec du
bois résistant aux termites et enrobé dans du banco. La dalle en dôme, dans sa version
originale, est non armée, mais requiert des matériaux de construction (sable, ciment) de bonne
qualité et correctement dosés. Ces contraintes ne sont pas garanties avec certitude lorsque l’on
procède à un transfert de technologies vers les populations. Pour augmenter la sécurité, une
amélioration a été apportée en incorporant une armature
Les latrines VIP conviennent parfaitement aux quartiers pauvres. Les matériaux locaux
conviennent parfaitement à la réalisation des latrines et peuvent constituer une partie
importante du coût total. Ces latrines sont réalisables par les ouvriers locaux et elles sont
améliorables en fonction de l’évolution du standing des bénéficiaires.
La toilette conventionnelle coûte cher et nécessite une quantité importante d’eau ainsi qu’un
raccordement aux fosses septiques ou au réseau d’égout. Les toilettes à chasse manuelle
sont une technologie qui présente tous les avantages des WC classiques. Elles coûtent
beaucoup moins cher à la construction et nécessitent beaucoup moins d’eau de chasse. Leur
système de fermeture hydraulique empêche les remontées d’odeurs ou d’insectes depuis la
fosse et assure en conséquence un fonctionnement aussi hygiénique que les WC
conventionnels.
Dans une fosse de toilette à chasse manuelle, les eaux de chasse et la partie liquide des excréta
sont évacuées par infiltration dans le sol. Les matières solides y sont digérées biologiquement,
ce qui réduit sa vitesse de remplissage. Les composantes solubles ainsi que les gaz résultant
de la digestion sont également diffusés dans le sol. Le volume utile de la fosse est fonction du
nombre d’usagers, de la durée de remplissage et du taux d’accumulation des boues (0,04
m3/usager/an).
Les toilettes à chasse manuelle sont réalisables par des ouvriers locaux, peu spécialisés. Leur
entretien peut être assuré par le bénéficiaire. Des matériaux locaux peuvent aussi être utilisés
jusqu’à un taux important.
c- Fosse septique
Une fosse septique est un ouvrage d’assainissement destiné à collecter et à stocker les
excréments, véhiculés par l’eau de chasse qui, avec les autres eaux usées domestiques
(vaisselle, cuisine), transitent dans l’ouvrage pour être traitées ou évacuées par des dispositifs
annexes.
La fosse septique convient bien aux habitations disposant de branchement interne au réseau
d’eau potable. Elle coûte plus cher et requiert beaucoup plus d’eau que les ouvrages
précédents. Son fonctionnement nécessite un système centralisé de collecte et de traitement
des boues ainsi que des dispositifs d’épuration des effluents liquides, contrairement aux
toilettes à chasse manuelle et aux latrines ventilées.
Une fosse septique doit permettre de supprimer presque toutes les matières solides en
suspension et doit décomposer une bonne partie des matières organiques par voie
anaérobique. Pour cela:
Le temps de séjour du liquide dans la fosse doit être d’au moins 24 heures et deux
tiers du volume sont réservés au stockage de boues. Ces contraintes sont respectées
si le volume de la fosse permet une rétention de la quantité totale d’eau rejetée en 3
jours par les usagers.
Les dispositifs d’alimentation et d’évacuation doivent être tels que les matières
flottantes et les boues décantées ne se retrouvent pas dans l’effluent. Les tuyaux en
té et un compartimentage tel que le premier compartiment soit deux fois plus
volumineux que le second permettent de satisfaire à cette exigence.
Une fosse septique est réalisable par des ouvriers locaux, mais son exploitation nécessite le
recours aux entreprises de vidange. Elle coûte nettement plus cher que les systèmes
précédents.
Dans les zones où les habitations sont équipées de fosses septiques, les effluents peuvent être
traités en exploitant le pouvoir auto-épurateur du sol. Diverses technologies peuvent être
utilisées, dépendant des conditions géologiques, hydrogéologiques et topographiques.
Epandage souterrain
Dispositif d’épandage
Lorsque les conditions hydrologiques sont défavorables pour l’implantation d’une tranchée,
les techniques suivantes peuvent être utilisées.
Tertre filtrant
Le tertre filtrant est une alternative de l’épandage quand l’épaisseur de la couche de sol est
inférieure à 60 cm, si la nappe est à moins de 60 cm de profondeur ou, lorsque la perméabilité
du sol est inférieure à 15 mm par heure.
Cette technique consiste en l’édification sur le terrain naturel d’un tertre de sable de 1 m de
haut et dans lequel sont disposés les drains de dispersion. L’installation requiert en amont un
décolloïdeur et une pompe de refoulement.
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Filtres à sable
Les filtres à sable (lits filtrants) sont des procédés qui reproduisent les processus de
l’épuration par le sol. On distingue les lits à flux vertical avec ou sans collecte inférieure de
l’effluent et les lits à flux horizontal et drainés.
Plateau absorbant
Ainsi, vu le sol argileux dans la zone d’étude, ces technologies ne peuvent pas etre réalisées.
Elles sont plutôt conseillées dans des zones ou l’infiltration est bien assurée.
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Le puisard est un dispositif d’évacuation des eaux usées par infiltration dans le sol. C’est
généralement une fosse cylindrique de 2 à 3 m de profondeur, selon la nature du terrain. Elle
peut être remplie de gros gravier qui assure un double rôle de soutènement des parois et du
support de biofilm comme pour les lits bactériens.
Dans les quartiers pauvres, le dispositif peut être utilisé pour l’évacuation des eaux de lessive,
de vaisselle et de douche. Dans les quartiers de standing plus élevé, ne disposant pas de réseau
d’égout, les puisards peuvent être placés en aval des fosses septiques pour infiltrer les eaux
usées dans le sol, si les conditions hydrogéologiques le permettent.
Le puisard est réalisable par des ouvriers locaux et peut largement utiliser des matériaux
locaux. Son coût peut être plus faible lorsque le sol est suffisamment stable pour ne pas
nécessiter une paroi en parpaings.
Procédure de calcul :
Avec un taux d’infiltration d’un sol argileux non gonflant de 10 litres/m2/jour, nous avons
34,32m2 de surface de diffusion.
Si nous fixons un diamétre de puisard d=1,5m ; la surface des parois sera égale à πdh avec
h la profondeur du puisard ; et la surface de base sera de (ππd2)/4 ; ce qui nous donne une
πdh + (π
surface totale de (π πd2)/4) qui doit etre au minimum égale à la surface de diffusion qui
est de 34,32m2.
πdh + (π
Donc après résolution de l’équation (π πd2)/4) = 34,32 ; on trouve une profondeur de
puisard qui est égale à 7m.
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LAVOIR-PUISARDS
1 Terrassement ff 1 17 500 17 500
2 Fer de HA8 barres 7 4 500 9 000
3 Ciment sacs 21 6 500 136 500
4 Agglos pleins voutés de 15 m2 24,5 6 000 147 000
5 Gravier m3 1,05 15 000 15 750
6 Sable m3 0,525 3 000 1 575
7 Eau m3 10,5 2 500 26 250
8 Agglos creux de 15 m2 10,5 6 000 63 000
9 Tuyau PVC en 110 ml 10,5 2 500 26 250
10 T PVC 110 u 7 4 000 28 000
11 Bonde de sol PVC 110 u 7 4 000 28 000
12 Moellons ff 1 42 000 42 000
TOTAL GENERAL 510 825
Devis quantitatif et estimatif minimum d’un puisard
Malgré les avantages parfois très probables, les systèmes de petits diamètres étant le système
d'une autre culture technique, mais des expériences sont en train de se faire à Ngor village et à
la cité Ousmane DIOP à Thiaroye.
Dans les zones densément peuplées, avec des habitations disposant de branchements internes
au réseau d’eau potable et de fosses septiques, le réseau d’assainissement de petits diamètres
constitue une alternative au réseau d’égout classique qui coûte tellement cher que de
nombreuses habitations ne peuvent s’y raccorder (c’est le cas à Dakar, à Thiès, à Louga, à
Saint-Louis et à Kaolack, grandes villes du Sénégal).
Les réseaux de faibles diamètres présentent tous les avantages des systèmes classiques. En
plus, ils sont moins chers à la réalisation comme à l’exploitation. En effet, la plupart des
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matières solides étant décantées dans les fosses intermédiaires des habitations, il n’est pas
nécessaire de nettoyer ces égouts aussi soigneusement que les égouts classiques. Cela permet
en plus d’avoir des canalisations beaucoup plus petites et des pentes plus faibles.
On parle d'assainissement collectif dans le cas où le bâtiment est relié au réseau local
d'assainissement. Ce système est le plus souvent appliqué dans les milieux urbanisés.
Les réseaux de collectes ou égouts ont pour fonction de recueillir les eaux usées de toute
origine et de les acheminer vers les stations d'épuration où elles sont traitées. Le réseau peut
être unitaire, c'est-à-dire qu'il reçoit de manière commune les eaux pluviales et les eaux
usées domestiques. S'il existe deux collecteurs séparés, on parle alors de réseau séparatif.
Il peut aussi exister des réseaux d'assainissement mixtes.
Dans les stations d'épuration, on dégrade et sépare les polluants de l'eau pour ne restituer au
milieu naturel (mer, cours d'eau...) que les eaux dites « propres ». Dans le cadre de
l'assainissement collectif, le raccordement des immeubles aux égouts est obligatoire dans un
délai de 2 ans à partir de la mise en service du réseau de collecte des eaux usées. Ce service
d'assainissement collectif donne lieu à la perception d'une redevance dite « d'assainissement »
dont le montant est fixé par la ville.
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Le lagunage est une technique biologique d’épuration des eaux usées, où le traitement est
assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un large éventail
de microorganismes (essentiellement des algues et des bactéries). Les mécanismes épuratoires
et les microorganismes qui y participent sont fondamentalement les mêmes que ceux
responsables du phénomène d’autoépuration des lacs et des rivières.
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Afin de mesurer la totalité de la demande, l’O2 ne doit pas devenir un facteur limitant de
l’activité microbienne. En effet, une eau abandonnée à elle-même dans un flacon fermé
consommera rapidement le dioxygène dissous : il faut donc s’assurer au préalable que ce
dioxygène suffira largement à la consommation des micro-organismes. On utilise pour cela la
méthode des dilutions, ou l’échantillon à doser est dilué dans une quantité d’eau telle qu’à
l’issue de la mesure le taux d’O2 résiduel reste supérieur à 50 % du taux initial. Une quantité
réduite du mélange micro-organismes + substrat est ainsi mise en présence du dioxygène d’un
important volume d’eau dépourvu de demande propre*
Le processus épuratoire qui s'établit dans une lagune est particulièrement intéressant car c'est
un phénomène vivant, un cycle naturel qui se déroule continuellement.
Les systèmes de lagunage sont faciles à construire, peu coûteux, tolérants et performants.
• Faciles à construire :
• Peu coûteux :
La simplicité du lagunage explique les faibles coûts de la technique. Il n'y a pas besoin
d'équipement électromécanique et la consommation annuelle d'électricité est nulle voire très
faible. Les opérations de maintenance peuvent en général être accomplies par une main œuvre
peu qualifiée. Le coût d'un système de lagunage varie essentiellement en fonction du prix du
terrain et de la nature du sol.
• Tolérants :
• Performants :
Cette technique offre de bons rendements épuratoires. Elle permet en général de diminuer la
DBO de 90%, l'azote de 70-90% et le phosphore de 30-50%. Par rapport aux autres
techniques existantes, le lagunage se distingue par son efficacité dans l'élimination des
pathogènes. Il n'est pas rare qu'un système de lagunage correctement dimensionné abaisse le
nombre de bactéries fécales d'un facteur 105.
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Le but premier des bassins anaérobies et facultatifs est d'éliminer la DBO; quant aux bassins
de maturation, leur but est d'éliminer les pathogènes.
Les bassins anaérobies sont très utilisés pour recevoir des eaux usées très chargées en
matières organiques et contenant de grandes quantités de solides en suspension. Comme son
nom l'indique, un bassin anaérobie est un bassin dépourvu d'oxygène dissout et qui ne
contient pas (ou très peu) d'algues. Les bassins facultatifs et de maturation possèdent de
grandes populations d'algues qui jouent un rôle important dans le traitement.
Les bassins facultatifs primaires et les bassins facultatifs secondaires. Les primaires reçoivent
directement l'eau usée brute, alors que les secondaires reçoivent un effluent décanté
(généralement l'effluent d'un bassin anaérobie).
Ces trois types de bassins sont arrangés en série, plusieurs séries peuvent également
fonctionner en parallèle. Classiquement, ces séries se composent d'un bassin facultatif
primaire suivi d'un ou plusieurs bassins de maturation, ou bien d'un bassin anaérobie suivi
d'un bassin facultatif secondaire et finissant par un ou plusieurs bassins de maturation. De
telles séries sont très avantageuses, elles permettent aux différents bassins d'accomplir leur
différentes fonctions au sein du traitement et elles produisent un effluent de grande qualité.
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1. L'effet tampon : la relative grande taille des bassins leur permet d'absorber des
variations soudaines de charge et de volume.
2. La sédimentation qui permet aux matières décantables de se déposer sur le
fond et de contribuer à la formation des boues.
3. Le traitement de la matière organique par oxydation aérobie (en présence
d'oxygène) et par digestion anaérobie (en absence d'oxygène).
Cette solution est alors toujours une solution à étudier. Le résultat d'étude peut
déterminer le délai utile de réalisation du système ou des conditions nécessaires pour
que cette solution puisse être économique ou à réaliser d'autres raisons. (L'économie
des différentes solutions n'est jamais très exacte, comme il y a toute une série de
facteurs qui ne peuvent pas être évalués précisément.)
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Dénomination Valeurs
Collecteurs
DN = 350-600 mm 0,7DN
Regards de visite
DN ≤ 300 mm 35
DN > 500 mm 60
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Dénomination Valeurs
DN<500 → Hmin= DN
dn/DN<0,5 → ≤90o
Branchement domiciliaire
Les principes les plus importants utilisés au cours de l'élaboration des variantes sont les
suivants:
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éventuel d'un système collectif: Les cas ne sont jamais propres. On peut néanmoins
aboutir un taux élevé, et que seulement les quartiers très peu denses restes sans
canalisation collective. Mais le problème de traitement des boues de vidange des
fosses reste à résoudre en parallèle la réalisation d'une STEP pour le réseau collectif.
Les autres principes et les méthodes utilisés sont les règles générales de l'art.
Le débit de projet d’eau usée est calculé sur la base de la population des bassins versants
appartenant aux sections des collecteurs et aux sections des stations de pompage. On n'a pas
définit de taux de raccordement au réseau pour l'horizon, comme la consommation en eau
potable se rapporte aussi à toute la population.
Cette pratique est justifiée dans la plupart des cas, par des raisons économiques, ou/et par
l’inaccessibilité des zones d’habitation.
Cette politique d’amélioration du service et de son accessibilité poursuit les objectifs suivants:
Les boues liquides produites dans les latrines à fosse simple, les toilettes à chasse manuelle et
les fosses septiques doivent être régulièrement vidangées et traitées. La vidange se fait avec
des camions vidangeurs appartenant à des sociétés privées.
Bien souvent les boues sont rejetées dans la nature alors que selon la législation, la commune
doit obligatoirement identifier un site de traitement des boues.
Quand les camions vidangeurs ne sont pas disponibles ou lorsque la vidange mécanique est
jugée trop chère, la vidange est réalisée par des vidangeurs manuels. Il ne faut pas les ignorer
mais plutôt les aider à s'organiser (équipement, formation). La commune doit également
identifier et aménager des lieux de dépôt.
Le procédé de traitement des boues de vidange le plus utilisé consiste à épaissir les boues et
ensuite à les déshydrater. Cela se fait dans des bassins de grandes dimensions permettent aux
boues de s'épaissir et de se déshydrater. L'effluent est évacué et traité (par lagunage) alors que
la boue épaissie peut être séchée ou compostée. Un personnel qualifié est requis pour assurer
l'exploitation et l'entretien pour un fonctionnement approprié.
En milieu rural ou lorsqu'il n'existe pas encore de station de traitement des boues, un terrain
clôturé peut être identifié et réservé à l'épandage des boues de vidange en surface ou en
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tranchées. Il faut s'assurer de ne pas polluer les eaux souterraines ou les eaux de surface par
ruissellement.
La valorisation de boues peut être faite par co-compostage (mélange avec les ordures
ménagères organiques).
Ainsi, le partenariat doit etre développé avec les acteurs institutionnels, nationnaux et locaux,
le secteur privé, les organisations sociales de base, les institutions de recherche, etc.
Cette dynamique va sans nulle doute offrir un nouvel environnement institutionnel ou l’état,
les communes, le secteur privé et les usagers seront dans une compétition constructive et
salutaire en faveur des populations encore privées de ces services de base.
En outre, les innondations récurrentes dans certaines zones ont accentué les problémes
d’assainissement en privant l’accés aux installations domestiques pour bon nombre de
ménages.
Ce systéme de traitement des boues de vidange s’appuie sur trois volets essentiels pour la
valorisation des produits dérivés de l’assainissement autonome :
L’exploitation par le secteur privé des boues de vidange, ouvre la voie à la valorisation du
processus de traitement pour une production de biogaz en tant qu’énergie domestique ou
industrielle, et la génération de fertilisants pour l’agriculture.
II.7.STATIONS D’EPURATION
Afin de stopper la propagation des risques sanitaires dans l’environnement immédiat des
zones habitées, la STEP devra garantir un niveau de traitement suffisant des eaux usées et des
sous-produits du traitement (boues séchées).
Les rejets des eaux usées dans le milieu récepteur et la réutilisation des eaux usées épurées
sont réglementés par :
Les normes relatives aux rejets d’effluents domestiques dans le milieu récepteur et non
domestiques dans les réseaux d’assainissement ;
Les conditions de réutilisation pour l’agriculture des eaux traitées (type de cultures,
modalités et les conditions particulières).
Les effluents qui sont rejetés dans le milieu récepteur doivent être traités de manière à
respecter les valeurs indiquées par la norme sénégalaise NS 05-061
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Avant la décision définitive de la solution à réaliser, il faut examiner les impacts de tous les
investissements possibles.
La mise en service et l’utilisation du réseau d’eau usée peuvent occasionner des changements
fondamentaux. La vie des ménages raccordés à l’égout sera plus agréable, plus confortable et
surtout plus saine.
Les conditions d’hygiène s’améliorent et les maladies liées à ces circonstances d’hygiène
diminuent.
Le réseau d’assainissement fonctionnant n'est pas bruyant et ne pollue pas l’air. Le seul
désagrément éventuel est l'odeur qui peut être évité par le bon fonctionnement de l'aération du
réseau ou par de nettoyages réguliers des tronçons.
• perturbation du site
• risques de pollution de la nappe
• risques de prolifération des moustiques
• risques d'émanation de mauvaises odeurs
• risques d'émanation d'aérosols
• risque d'émanation de bruits
• risques de développement de mousses
• risques corporels pour les personnes étrangères non averties.
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Les risques de nuisance étant particulièrement réduits, la station ne pourra donc apporter que
des effets bénéfiques lesquels découleront de la réutilisation possible des eaux usées épurées
en agriculture.
Les systèmes d'assainissement individuels peuvent être jugés complets en cas de la réalisation
bien conçue de décharge des camions citernes de vidange. Dans le cas des systèmes bien
conçus et bien fonctionnant, la pollution de la nature n'est pas plus élevée qu'en cas des
stations d'épuration des systèmes collectifs.
Les impacts du trafic des camions citernes et de l'action de vidange de fosse peuvent être
néanmoins jugés comme nuisances réelles, mai très supportables par rapport à la dispersion
actuelle des eaux usées.
Dans tous les cas, la réutilisation des boues de vidange (ou des boues devenues de compostes
automatiquement - VIP) serait très importante pour la fertilisation des sols.
Les phases précédentes de l'étude ont analysé la situation et les conséquences néfastes des
rejets des déchets liquides par les populations, elles ont montré que l'essentiel des effluents de
cuisine et de lessive sont évacués dans la rue, la cour et la nature. Même les déchets de toilette
ne sont pas convenablement évacués vers des fosses appropriées.
L'étude a montré que ces pratiques causent des détériorations et sont peu propices pour
assurer un environnement sain.
Les conséquences néfastes sur la santé des populations sont confirmées par la prédominance
des maladies hydriques. Les statistiques du Ministère de la Santé montrent la prédominance
des maladies hydriques dans les causes de morbidité aussi.
Les causes liées aux maladies hydriques, accès palustres et les maladies diarrhéiques
représentent respectivement 55 et 21 % des cas déclarés, soit les 3/4 des causes de morbidité.
Les accès palustres vont être diminués en fonction de succès d'évacuation des eaux pluviales.
L'aménagement des zones d'habitation par canalisation des eaux pluviales a pour but de
diminuer les dégâts causés par les inondations et de diminuer la surface des flaques d'eau
stagnant. Ce dernier est aussi bien en fonction d'un aménagement urbain plus général
(terrassement des surfaces, revêtement des surfaces, branchement des concessions au réseau
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Par le drainage direct des zones régulièrement inondées, doit être un axe important, et aura
pour résultat la diminution importante de la surface des eaux stagnantes, donc la diminution
forte de la prolifération des moustiques.
Il faut noter que l'on ne peut jamais éliminer le danger paludéen par la "dessiccation
des surfaces urbaines". Le résultat de ces efforts n'atteint jamais un taux suffisamment
élevé et l'aménagement hydraulique urbain ne peut jamais être assez bien étendu aux
environs d’une ville. Le résultat de diminution de nombre des accès palustres sera
quand même représentatif.
Les maladies diarrhéiques sont plutôt en fonction de l'hygiène générale, dont un facteur très
important est l'assainissement des eaux usées. L'importance de ce facteur ne peut pas être
définit précisément, et la valeur financière d'amélioration de l'hygiène non plus.
On peut déclarer que la situation actuelle de l'assainissement des eaux usées est à
améliorée "sans limite". Les résultats du développement au niveau de la santé publique
seront évidents.
L'établissement des matrices d'impact doit permette à tout projet de se traduire par des
impacts positifs au niveau du milieu physique et biologique
2 CONCLUSION
Les progrès attendus du futur réseau d'assainissement sont importants pour redresser cette
situation, réduire les nuisances, les pertes économiques et améliorer la qualité de vie des
populations.
Dans les projets, la composante sociale doit etre grandement améliorée par les impacts
positifs sur la santé et les conditions d'hygiène. Par ailleurs, les infrastructures, les voiries, les
conditions de circulation doivent voir une amélioration sensible du fait de la canalisation des
eaux usées et pluviales vers le réseau d'assainissement. Sur le plan économique, les
populations pourront bénéficier de la réutilisation éventuelle des eaux épurées et de la
réutilisation de composte fertilisant des sols d'origine assainissement en fonction du type qui
sera choisi.
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