0 - Introduction À L'étude Du Droit
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Faculté des sciences juridiques, économiques et
sociales
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Souissi Rabat
Préparé par :
Mohammed BOULGHALAGH
-1-
Qu’est ce que le droit?
DROIT
Objective Subjective
-3-
Droit objectif
X Y
Z
Droit subjectif
Fiction
juridique
…et + +
D’autres notions voisines
Le droit naturel
Le droit positif
Le droit public
Le droit privé
Problématique
Enoncé du plan
D’autres sanctions
civiles produisent seulement
une contrainte indirecte. Dans ce cas, la sanction s’exerce, non
contre la personne elle-même, mais contre ses biens. Si un débiteur refuse de
payer ses dettes, il sera possible, à la suite d’un jugement de condamnation, de
procéder à la saisie de ses biens.
Section 1. Les caractères fondamentaux de la
règle de droit
B. Les sanctions pénales
Sur la base du principe de la légalité, la
législation pénale condamne tous les
comportements qui troublent la société et l’ordre
public. Les auteurs de ces actes s’exposent à des
peines dont l’importance varie en fonction de la
gravité des faits commis.
Dans ce cadre, le Code Pénal distingue, en
fonction de la gravité de l’acte commis, trois
catégories d’infractions : les crimes, les délits et
les contraventions.
Typologie des infractions
Contravention
Délit Crime
(-1mois)
(1mois à 5 ans) (+ 5ans)
- 28 -
Les éléments constitutifs de
l’infraction
- 29 -
Classification juridique
Article 111
Les infractions sont qualifiées crime, délit correctionnel,
délit de police ou contravention :
L'infraction que la loi punit d'une des peines prévues à l'article 16 est un crime;
L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le
maximum à plus de deux ans est un délit correctionnel;
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Sources du droit
Internes Externes
Constitution Conventions bilatérales
Loi
Conventions multilatérales
Règlement: Dahirs, Décrets, Arrêtés
Usages
Coutume/Usages
Jurisprudence Jurisprudence
Doctrine
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Sources internes du droit
On distingue les sources formelles de droit de celles dites informelles
Coutume
Constitution
Jurisprudence
Loi
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Sources formelles du droit
Sources
Sources législatives
réglementaires
Dahirs/2011
Constitution
Décrets
Loi Arrêté
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Législation
La législation est définie par le dictionnaire
Larousse comme étant l’action par laquelle sont
élaborées, adoptées et édictées les lois d’un
pays. A préciser qu’au sein des lois, on distingue
généralement la loi constitutionnelle, la loi
organique qui structure les institutions de l’Etat
et la loi ordinaire.
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Sources du droit
I. Sources formelles.
A. La constitution:
La Constitution est la loi fondamentale, qui
définit les droits et libertés ainsi que l’organisation et
le fonctionnement des pouvoirs publics. Elle
détermine la forme de l’État, la forme du régime
politique et les droits fondamentaux (droits
économiques, droit d’entreprise, droits
sociopolitiques, liberté de circulation…).
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• L’article 19 dispose que :
« L’homme et la femme jouissent, à égalité des
droits et des libertés à caractère civil,
politique, économique et social …. »
Sources du droit
Article 71
Sont du domaine de la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par
d’autres articles de la Constitution :
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• le régime des transports,
• les relations de travail, la sécurité sociale, les accidents de travail et les
maladies professionnelles,
• le régime des banques, des sociétés d’assurances et des mutuelles,
• le régime des technologies de l’information et de la communication,
• l’urbanisme et l’aménagement du territoire,
• les règles relatives à la gestion de l’environnement, à la protection des
ressources naturelles et au développement durable,
• le régime des eaux et forêts et de la pêche,
• Outre les matières visées à l’alinéa précédent, le Parlement est habilité à
voter des lois-cadres concernant les objectifs fondamentaux de l’activité
économique, sociale, environnementale et culturelle de l’Etat
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Articles de la constitution relatifs à la vie des affaires
Entre autres articles intéressant le droit des affaires on note :
• L’article 35 dispose que : ‘’Le droit de propriété est garanti. La loi peut en limiter
l’étendue et l’exercice si les exigences du développement économique et social de la
Nation le nécessitent. Il ne peut être procédé à l’expropriation que dans les cas et les
formes prévus par la loi.
L’Etat garantit la liberté d’entreprendre et la libre concurrence. Il Œuvre
à la réalisation d’un développement humain et durable, à même de permettre la
consolidation de la justice sociale et la préservation des ressources naturelles nationales
et des droits des générations futures.
L’Etat veille à garantir l’égalité des chances pour tous et une protection
spécifique pour les catégories sociales défavorisées.
• L’article 36 stipule que : ‘’ Les infractions relatives aux conflits d’intérêts, aux délits
d’initié et toutes infractions d’ordre financier sont sanctionnées par la loi. Les pouvoirs
publics sont tenus de prévenir et réprimer, conformément à la loi, toutes formes de
délinquance liées à l’activité des administrations et des organismes publics, à l’usage des
fonds dont ils disposent, à la passation et à la gestion des marchés publics.
Le trafic d’influence et de privilèges, l’abus de position dominante et de
monopole, et toutes les autres pratiques contraires aux principes de la concurrence
libre et loyale dans les relations économiques, sont sanctionnés par la loi. Il est
créé une Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption.
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Sources législatives du droit
B. La loi:
Les lois émanent du pouvoir législatif (art 70 C)
et exceptionnellement du pouvoir réglementaire.
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La loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit
être élaborée par l’ensemble des citoyens soit directement
soit indirectement par leurs représentants. Au sens strict du
terme ‘’loi’’, celle-ci est l’œuvre exclusive du pouvoir législatif
(Le parlement) avec ses deux chambres, dont celle des
représentants et celle des conseillers. Quant au sens large du
terme, il ajoute à l’œuvre législative le règlement, qui relève
du pouvoir exécutif (le Gouvernement) et des autorités
administratives.
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Ceci dit, l’on doit retenir que la loi est l’acte émanant du
Parlement. Or, le processus d’élaboration des lois met en
exergue l’intervention indirecte du Gouvernement. Dans la
phase qui précède l’adoption par le Parlement, l’élaboration des
textes se réalise soit sous forme de projets de lois initiés par le
Gouvernement (plus précisément par les Ministères compétents)
soit sous forme de proposition de loi à l’initiative du Parlement.
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Loi
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1- Dépôt, vote et adoption
Publiée au
votée promulguée
BO
1. Les décrets.
Les décrets sont des actes réglementaires émanant généralement du Chef du
Gouvernement. Ils sont connus aussi sous l’appellation de ‘’décrets gouvernementaux’’.
On cite, à titre d’illustration:
•Décret n° 2-08-69 Janvier 2005 publié au B.O N°5649 du 21 juillet 2008, relatif à statut
particulier du corps de l’inspection du travail.
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Sources réglementaires du droit
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Sources coutumières du droit
II. Sources informelles.
A. Coutume et usages .
A préciser, par ailleurs, que la coutume est un usage juridique oral, consacré
par le temps et accepté par la population. C’est aussi un comportement
professionnel constant, répandu et généralement ancien. En matière de droit des
affaires, les usages sont nombreux et peuvent régir différentes situations, et ce, en
l’absence de textes de loi écrits spécifiques. Ces usages qui sont développés par la
pratique quotidienne permettent en fait de combler les vides juridiques.
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Sources coutumières du droit des affaires
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Sources coutumières du droit des affaires
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Sources coutumières du droit des affaires
Les usages conventionnels puisent leur origine dans des pratiques répétées,
suivies par des commerçants à l’occasion de la conclusion et l’exécution des
contrats. De la sorte, les clauses qui étaient régulièrement insérées et répétées
dans des contrats sont considérées comme acquises même si elles ne sont pas
écrites. La pratique est devenue usage de fait : elle joue le rôle d'une convention
tacite. Les stipulations deviennent avec le temps tellement connues qu’il devient
inutile de les prévoir dans les contrats.
L’existence d’un usage se prouve par parères, qui sont des attestations
écrites émanant d’organismes professionnels divers. Ces organismes établissent un
véritable code des usages d’une profession et quelques contrats-types.
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Sources coutumières du droit des affaires
Ces usages sont consacrés par le juge ou la loi. Une présomption de solidarité
entre débiteurs contractuels existe en matière commerciale.
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Sources informelles du droit
B- La jurisprudence.
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Sources informelles du droit
C- La doctrine.
Elle désigne également l’ensemble des opinions émises par les praticiens du droit
(professeurs, avocats, notaires, magistrats …) à l’occasion d’étude de la matière
juridique, visant à influencer le législateur (lors de l’élaboration des réformes) et le
juge à travers les différentes interprétations et critiques faites et diffusées dans les
ouvrages et publications scientifiques.
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SECTION 1- LES SOURCES PRINCIPALES
Usages
internationaux
Traités et
conventions
Jurisprudence
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Sources internationales du droit
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En cas de conflit entre le droit international et le droit
interne, faut-il primer le droit international ou au le droit
interne ?
Certains systèmes juridiques attribuent au droit
international une valeur supra constitutionnelle (doctrine
moniste). D’autres systèmes affirment leur refus de cette
approche (doctrine dualiste).
L'article 27 de la Convention de Vienne de 1969, sur
le droit des traités, déclare : « Une partie ne peut invoquer
les dispositions de son droit interne comme justifiant la
non exécution d'un traité ».
Pyramide des lois
Constitution
Conventions
internationales
Lois
Règlement
Coutume/usages
Jurisprudence
Doctrine
Selon le principe de hiérarchie, une règle de droit ne saurait être contraire à celle qui lui
est hiérarchiquement supérieure. L’exemple de la constitutionnalité des lois illustre ce
principe.
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Sources internationales du droit
I. Les conventions internationales.
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Sources internationales du droit
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Sources internationales du droit
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Sources internationales du droit
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Sources internationales du droit
Les usages sont aussi bien d’ordre national qu’international. Ils sont créés et mis
en application par les commerçants dans les différentes transactions
transnationales. Ils sont utilisés notamment dans les contrats-types, et ce, à
cause des disparités dans les législations nationales. Il en est le cas, à titre
d’illustration, des incoterms(international commercial terms) émis par la Chambre
de Commerce International (basée à Paris) - C.C.I). Ce sont des termes
internationaux qui précisent les obligations des différentes parties dans les ventes
internationales. On a vu se développer une lex mercatoria, loi des marchands,
inspirée par nécessités propres au commerce international .
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Sources internationales du droit
La jurisprudence.
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CHAPITRE 3- LES BRANCHES DU DROIT
L’évolution spatiale et historique du droit a permis
l’émergence de sa subdivision en droit privé et droit public.
Le droit public (ius publicum) est constitué par l'ensemble
des règles de droit consacrées à l'organisation et au
fonctionnement de l'État ainsi qu'aux rapports entre les
pouvoirs publics et les particuliers.
Le droit privé (ius privatum) est constitué par l'ensemble
des règles de droit qui régissent les rapports des particuliers
entre eux. Traite des relations entre les individus placés sur un
pied d’égalité à l’abri de toute ingérence de l’autorité publique.
CHAPITRE 3- LES BRANCHES DU DROIT
• 1- Les grandes
SECTION 2 distinctions entre les
LA sociétés
• 2- L'acquisition de la
PERSONNE personnalité morale et
ses effets
MORALE
SECTION 1- LA PERSONNE
PHYSIQUE
§1- L’ACQUISITION DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE
A- Le principe
Le principe est que la personne physique acquiert la personnalité juridique dés la
naissance et la perd à la mort. Lorsqu’il est établi que l'enfant est né vivant
suite aux premiers vagissements, à l’allaitement ou à d’autres indices
analogues il acquiert la personnalité juridique. (Article 331 du code de la
famille.).
En conséquence, l'enfant mort-né, ou celui qui décède au cours de l'accouchement
(sans avoir donné aucun signe de vie) est considéré comme n'ayant jamais eu
une personnalité juridique. Parallèlement, la personnalité juridique se perd
avec les derniers signes de vie c'est-à-dire à la mort.
Cependant , ce principe n'est pas absolu et connaît des exceptions.
B - Les exceptions
Le principe de l'acquisition de la personnalité juridique à la naissance et sa perte
à la mort connaît deux exceptions liées à des situations particulières.
A- L’ATTRIBUTION DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE AVANT
LA NAISSANCE
La capacité juridique est l’aptitude de la personne à jouir de ses droits et obligations d’une
part, et les exercer d’autre part (capacité d'agir en justice, de conclure un contrat...). On est
devant deux types de capacités:
La capacité La capacité
de Selon l’article 3 d’exercice
jouissance
du D.O.C.
«Toute C’est l'aptitude à
C’est la faculté
personne est exercer soi-même
d’acquérir des
droits et d’en capable un droit que l'on
devenir titulaire. d’obliger et de détient, sans
s’obliger, si elle avoir besoin
d'être représenté
n’en est pas
ni assisté par un
déclarée tiers.
incapable par la
loi ».
La capacité juridique est la règle et l’incapacité est l’exception.
A. La capacité d’exercice
Cette capacité est attribuée au majeure, hormis le dément
)(األحمق, le prodigue ) (السفيهet le sot )(األبله.
Les mineurs sont placés sous ce que l'on appelle l'administration
légale s'ils ont un patrimoine important. Les mineurs sont
incapables, c'est-à-dire qu'ils ont des droits, mais ne peuvent
pas les exercer du fait de leur minorité. Il est entendu que les
enfants ont besoin de protection, tant pour leur personne que
pour l'accomplissement de leurs actes juridiques. Les mineurs
sont soumis à l'autorité parentale.
les mineurs restent sous l'autorité de leurs parents jusqu'à la
déclaration d’émancipation ou l‘autorisation d’administration
d’une partie de ses biens.
1- La déclaration d’émancipation
~ La dénomination sociale
~ La nationalité
3- L’objet )(المحل:
Un objet est certain lorsqu’il correspond à la
prestation à fournir, c’est-à-dire un objet à livrer ou
un travail à effectuer.
L'objet du contrat est l'opération juridique visée
dans son ensemble tandis que l'objet de l'obligation
est la prestation concrète que doit fournir chacune
des parties.
Par exemple dans un contrat de vente d'une maison,
l'objet du contrat est la vente et l'objet de
l'obligation est d'une part la maison, d'une autre
part la somme conclue entre les parties pour cette
vente.
§ 2. Les conditions de validité des actes juridiques
4- La cause )(السبب:
La cause est le mobile qui a poussé les parties à contracter. C’est
le pourquoi de l’obligation. Elle doit être licite et morale c’est-à-
dire non contraire aux bonnes mœurs et aux morales. Si on loue
un local pour exercer un trafic de drogue, c’est illicite et le bail à
une cause illicite.
La cause est le pourquoi du contrat. La cause peut être analysée
à partir du contrat lui-même.
Lors de la vente d’une voiture, le vendeur à besoin d'argent et
l'acquéreur à besoin d'un véhicule. La cause immédiate prévue par le
code civil est la cause objective.
Un fait ne va devenir
juridique qu’en raison de la
loi,
A. LES CARACTÈRES
a) Définition et attributs
caractère absolu
Le droit de propriété offre les prérogatives les
plus étendues à une personne sur une chose.
Limites au caractère absolu du droit de propriété
o L’intérêt du voisinage : les servitudes légales (charges
imposées à un fonds immobilier par la loi) concernant la
vue, le passage, les plantations.
Les Habous:
Ce sont les biens immobilisés par le fondateur musulman et
dont la jouissance profite aux bénéficiaires qu’il désigne.
B. RÉGIME JURIDIQUE
A. LES DROITS HUMAINS
LES DROITS EXTRA PATRIMONIAUX RECOUVRENT LA
CATÉGORIE DES DROITS HUMAINS
Ces droits d’apparition récente, ne peuvent pas être classés si dans la catégorie
des droits personnels parce qu’ils n’ont pas de débiteurs déterminés, ni dans la
catégorie des droits réels quoi qu’ils s’en rapprochent.
Ce sont des droits absolus comme des droits réels et sont parfois assimilés à
des droits de propriété. C’est par raison pour laquelle on parle de propriété dite
incorporelle (opposé à la propriété corporelle qui porte sur une chose). Les
droits intellectuels reposent sur une activité personnelle de sorte qu’ils sont
par principe plus étroitement liés à la personne que les droits réels. De plus ces
droits intellectuels ne portent pas sur une chose corporelle seule susceptible
d’un véritable droit de propriété, mais sur une chose incorporelle qui peut être
soit création d’un esprit, soit une clientèle. En ce sens l’approchement la
propriété-le droit intellectuel est relatif.
B. Les subdivisions des droits intellectuelles.
a) Les droits de propriété littéraire et artistique.
Les œuvres d’art et les œuvres littéraires sont des biens
particuliers car ils sont intimement liés à une personne de leur
auteur. Cette considération explique un régime
d’appropriation originale dont ces biens font l’objet. En effet
l’auteur d’une œuvre, pourvue qu’elle répond à l’exigence
d’originalité, est investi de deux prérogatives :
• Il bénéficie tout d’abord d’un droit moral qui est un droit
personnel, perpétuel, inaliénable et imprescriptible (code de
la propriété intellectuelle français art. L. 121-1).
• C’est le droit qui permet à l’auteur ou à ses héritiers de veiller
au respect de son œuvre d’un point de vue artistique,
notamment d’agir contre le plagiaire. Seul l’auteur a le droit
de décider de divulguer son œuvre et de la publier. Il peut
modifier son œuvre comme bien lui semble et même la
détruire. Il ne perd pas la paternité de son œuvre (son droit
moral) même s’il confie son exploitation à un tiers.
• L’auteur est également titulaire d’un droit
pécuniaire de nature économique ou patrimonial
qui lui donne la possibilité d’exploiter son œuvre
au moyen de contrat d’édiction ou de
reproduction. Ce droit est temporaire et il s’éteint
en principe 70ans après le décès de l’auteur.