PFE Plancher Chauffant1
PFE Plancher Chauffant1
PFE Plancher Chauffant1
:
Au terme de ce travail, il nous est agréable d’adresser quelques expressions de remerciements
et de connaissances à toute personne, dont l’intervention au cours de ce projet a favorisé son
aboutissement.
Et c’est en aveu du succès de ce projet de fin d’étude que nos fervents remerciements se
vouent encore, aux doctorants Mr AMINE LACHHAB et Mlle SAFAE OBENMOUH, pour
leur serviabilité et leurs hautes qualités morales, pour leur soutien et leurs conseils avisés.
Nous adressons aussi notre plus vive reconnaissance à tous nos enseignants de l’Ecole
Supérieure De Technologie pour la formation qu’ils nous ont donnés ainsi qu’aux membres de
jury qui ont accepté de juger notre travail.
Finalement, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce travail.
Nomenclature : 7
Introduction générale : 8
Chapitre I : Energie solaire et énergie solaire thermique 9
1. Energie solaire 10
Définition 10
Ressources solaires 10
Comment ça marche l’énergie solaire ? 11
L’utilisation de l’énergie solaire pour la production de la chaleur 11
Projet Marocain de l’énergie solaire 12
2. Energie solaire thermique 13
Définition 13
Energie thermique à usage direct ou indirect 14
Technologie et application 14
Types d’installations 14
Types de capteurs 16
Mise en œuvre 17
L’impact environnemental 17
Avantages et inconvénients 18
Conclusion 53
Bibliographie 55
Le mémoire présenté est structuré en cinq chapitres complétés par une introduction et une
conclusion générales.
Une brève présentation de l’énergie solaire, de ses modes de conversion et des applications les
plus courantes feront l’objet du premier chapitre.
Le troisième chapitre est consacré à l’étude théorique du plancher solaire direct (PSD). Le
bilan thermique au niveau de chaque partie du plancher est établi.
La partite réalisation d’un plancher chauffant, est abordée au quatrième chapitre. Les
équations gouvernant le fonctionnement de ce système ainsi que les méthodes de résolution
sont exposées.
L'énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
fabriquer de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires
thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires.
Le soleil, bien que distant de plus de 150 millions de kilomètres de nous, demeure notre plus
grande source d'énergie même si elle est intermittente.
C'est une énergie propre qui n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, le soleil,
est disponible partout dans le monde, gratuit et inépuisable.
2. Ressources solaires :
Le flux maximum d'énergie solaire reçu au sol terrestre se rencontre sous les tropiques secs
(ou arides), c'est-à-dire dans les déserts chauds où les conditions météorologiques et
géographiques sont optimales : basse latitude, vaste espace, ensoleillement ininterrompu, ciel
clair, grande sécheresse de l'air. Le Sahara, le plus grand désert chaud du monde, est la région
Celles qui sont relativement proches de zones de consommation importantes dans les pays
développés disposant de la technique requise pour capter l'énergie solaire, voient des
réalisations de plus en plus importantes, comme dans le désert des
Mojaves (Californie et Arizona) où se trouvent les plus grandes centrales solaires
thermodynamiques au monde, notamment la centrale solaire SEGS d'une puissance totale
de 354 MW et celle de Solana d'une puissance de 280 MW.
Bien sûr, le soleil nous chauffe et nous éclaire, mais il est aussi responsable du déplacement
des masses d’air (l’énergie éolienne). Il est le moteur du cycle de l’eau, qui actionne les
turbines de nos barrages hydro-électriques. Enfin, grâce aux plantes qui utilisent sa lumière
pour convertir les éléments minéraux en aliments, l’énergie solaire entre dans toutes les
chaînes alimentaires.
L’énergie solaire est l’énergie la plus répandue et la plus répartie dans le monde. En une
année, l’humanité entière consomme 10 milliards de Tonnes équivalent pétrole (Tep). Cette
quantité représente moins de 3 % de ce que le Soleil nous envoie gratuitement chaque jour.
Cette énergie est renouvelable tant que le soleil brillera, soit encore 4,5 milliards d’années, Et,
autre avantage, leur utilisation ne rejette pas de gaz à effet de serre.
Le principe utilisé est celui du tuyau d’arrosage qui est resté au soleil. Si vous laissez un tuyau
d’arrosage au soleil en été, l’eau qui en sortira sera chaude. C’est ce principe qui est
développé et perfectionné pour les chauffe-eau solaires.
Un liquide serpente dans un long tuyau noir. L’énergie diffusée par les rayons du soleil est
convertie à basse température (moins de 80°C) en chaleur. Le tuyau est posé sur un panneau
noir pour concentrer la chaleur. Cette chaleur est ensuite transmise grâce à un liquide (appelé
« caloporteur ») à de l’eau stockée dans un ballon.
Si le panneau est bien orienté et si le site est assez ensoleillé, les performances du chauffage
solaire sont bonnes, d’autant que ces panneaux sont peu chers à fabriquer. Mais,
cette production de chaleur est intermittente. La nuit, le panneau solaire ne pouvant plus
bénéficier de la luminosité du soleil, il ne peut plus produire de chaleur.
L’énergie du soleil peut aussi être concentrée à l’extrême, grâce à des miroirs et des
paraboles. Grâce à cette concentration, nous pouvons obtenir des températures très élevées (de
plusieurs centaines à plusieurs milliers de degrés).
Cette énergie permet ainsi à des pays où l’ensoleillement est important pendant une grosse
partie de l’année d’utiliser une énergie gratuite et abondante et d’améliorer les conditions de
vie des populations locales (exemple : four solaire en Afrique).
De fait, Noor I est un immense champ de miroirs incurvés, un demi-million répartis sur 480
hectares, qui à l'unisson, telle une parabole de télescope ou d'antenne, concentrent les rayons
du Soleil en son "foyer" : une tour contenant le fluide thermique.
-L'énergie solaire thermique : est une forme d'énergie solaire. Elle désigne l'utilisation de
l'énergie thermique du rayonnement solaire dans le but d'échauffer un fluide (liquide ou gaz).
L'énergie reçue par le fluide peut être ensuite utilisée directement (eau chaude sanitaire,
chauffage, etc.) ou indirectement (production de vapeur d'eau pour entraîner des alternateurs
et ainsi obtenir de l'énergie électrique, production de froid, etc.).
L'énergie solaire thermique provient de la chaleur transmise par le soleil par rayonnement et
ne doit pas être confondue avec d'autres formes d'énergie solaire et notamment l'énergie
solaire photovoltaïque qui utilise l'effet photoélectrique afin de transformer les photons émis
par le soleil en électricité.
-Le capteur solaire : est l'instrument utilisé pour transformer le rayonnement solaire en
chaleur. Les principes physiques fondamentaux sur lesquels se basent cette production
d'énergie sont notamment l'absorption, et la conduction thermique. Dans le cas particulier des
systèmes à concentration (centrale solaire thermodynamique, four solaire, etc.), la réflexion
joue aussi un rôle important.
Elle peut être utilisée pour chauffer des bâtiments ou l'eau domestique qui y est utilisée, grâce
à des chauffe-eaux solaires. Dans ces cas précis, son usage est qualifié de direct, ce qui
signifie qu'il peut également être indirect.
En effet, l'énergie solaire thermique peut aussi être utilisée pour produire de la vapeur d'eau
(ou d'un autre liquide) qui peut alors servir, par exemple, à faire tourner un alternateur, et
donc à produire de l'énergie électrique. Ce système est notamment utilisé dans les centrales
solaires thermiques.
L'énergie solaire thermique se distingue de l'énergie solaire photovoltaïque, qui est obtenue
par la conversion du rayonnement solaire directement en électricité.
3. Technologies et applications
4. Types d’installations
Installations de production d’eau chaude sanitaire
Les installations de production d’eau chaude sanitaire sont généralement conçues pour
chauffer l’eau intégralement pendant le semestre d’été. Durant le semestre hivernal, la
production d’eau chaude est assurée en majeure partie par un générateur de chaleur
(chaudière, généralement à gaz, au mazout ou à bois ou pompe à chaleur), avec l’assistance,
durant les journées ensoleillées, de l’installation solaire thermique. Sur l’ensemble de l’année,
l’installation héliothermique fournit ainsi environ 60 pour cent des besoins en chaleur de la
Projet de fin d’étude Page 14
production d’eau chaude sanitaire. La surface de capteurs nécessaire dépend des conditions -
climatiques dans le pays.
Installations combinées
Les installations solaires combinées disposent d’une plus grande surface de capteurs solaires.
Ces installations contribuent, au printemps et en automne, également au chauffage du
bâtiment. Ici aussi, la surface de capteurs nécessaire dépend des conditions climatiques du
pays et des besoins des consommateurs. Habituellement, la part du solaire thermique dans la
couverture de l’ensemble des besoins en chaleur du bâtiment oscille entre 20 et 30 pour cent,
en fonction de la qualité de l’isolation de la maison et donc selon les besoins de chauffage. Il
existe toutefois aussi des maisons solaires spéciales qui couvrent plus de 50 pour cent, et
jusqu’à 100 pour cent de leurs besoins en chaleur à l’aide du solaire thermique.
Les centrales solaires thermiques peuvent également être utilisées pour refroidir des bâtiments
(climatisation) ou des procédés industriels (production de froid). Le processus de
refroidissement est produit par évaporation et condensation. On distingue les systèmes
ouverts des systèmes fermés. Les systèmes ouverts emploient des matériaux sorbants solides
et liquides, les systèmes fermés comprennent les machines frigorifiques à adsorption et les
machines frigorifiques à absorption. Les installations les plus utilisées sont les systèmes
fermés comme les machines frigorifiques à ab/adsorption et les procédés ouverts de
refroidissement et de déshumidification comme la climatisation assistée par sorption.
5. Types de capteurs
Les absorbeurs représentent la forme la plus simple des capteurs solaires. Il s’agit de tapis
noirs en plastique, typiquement utilisés pour chauffer l’eau des piscines en plein air et pour
réduire ainsi les frais d’exploitation. Ils sont moins chers que des chaudières à combustibles
fossiles et atteignent des températures de 30 – 40 °C.
Capteurs plans
L’absorbeur solaire en métal est intégré dans une boîte qui réduit les pertes de chaleur grâce à
une isolation thermique et à une vitre. Les capteurs solaires plans fonctionnent normalement
dans une plage de température de 60 – 90 °C.
Il s’agit ici d’un type particulier de capteurs plans. L’air est chauffé et utilisé généralement
directement, sans stockage intermédiaire, pour chauffer des bâtiments. L’air chauffé peut
également être utilisé pour le séchage de produits agricoles. L’emploi d’échangeurs de chaleur
air/eau permet aussi de chauffer de l’eau, par exemple pour produire de l’eau chaude sanitaire.
On obtient des températures et des rendements encore plus élevés avec des capteurs solaires à
tubes sous vide où les pertes de chaleur sont limitées encore davantage grâce à la génération
d’une forte dépression dans les tubes de verre. Un capteur se compose de plusieurs tubes sous
vide. Chaque tube pouvant pivoter, la tôle absorbante plane qui se trouve dans le cylindre de
verre peut être orientée pour la positionner à un angle optimal par rapport au soleil. C’est la
raison pour laquelle les capteurs solaires à tube sous vide peuvent être utilisés presque à
l’horizontale sur les toits plats. Chaque tube forme un système fermé qui transmet la chaleur à
l’eau à chauffer via un circuit de chaleur antigel.
L’orientation des capteurs doit être plein sud d'une manière idéale. Toutefois, il faut tenir
compte des deux paramètres suivants dans le cadre du choix d'une orientation :
les masques environnants,
l'orientation du site.
Dans le cas où le site présente des masques importants à l'est (végétation, bâtiments, etc.), il
est peut-être préférable d'orienter plus à l'ouest le champ solaire plutôt que de le placer plein
sud. La production sera alors plus importante l'après-midi sans pour autant défavoriser le
matin (qui n'est pas ensoleillé du fait des masques).
L'orientation du bâtiment est aussi à prendre en compte dans la mesure où les capteurs
seraient placés sur la façade du bâtiment ou encore sur la toiture.
Il s'agit là d'intégrer au mieux les capteurs au bâti quitte à produire un peu moins d'énergie.
L’inclinaison des capteurs
Les capteurs solaires vont délivrer le maximum de puissance dans le cas où le rayonnement
solaire parvient à 90° dans le plan du champ solaire. Il est alors intéressant d'incliner les
capteurs pour maximiser la période où l'on souhaite le plus de production.
Dans l’idéal, il faut orienter les capteurs solaires plein sud et les incliner à 40° pour la
production d’eau chaude sanitaire et 60° pour la production d’eau chaude sanitaire et le
chauffage (cela favorisera la production en hiver puisque les rayons du soleil sont plus bas en
hiver).
Le positionnement des capteurs
Le positionnement des capteurs et leur intégration au bâtiment ou au site doivent être étudiés
précisément de manière à garantir un rendement satisfaisant tout en respectant les règlements
d’urbanisme.
7. L’impact environnemental
Avantages Inconvénients
L'énergie solaire est inépuisable et Le coût d'investissement d'une installation
non polluante solaire thermique est relativement élevé
L'énergie est propre et ne dégage pas L'énergie solaire est une énergie
de gaz à effet de serre intermittente. Il faut donc un système de
chauffage d'appoint
L'énergie solaire thermique permet La production d'énergie solaire n'est possible
d'assurer une partie des besoins en eau que lorsqu'il y a du soleil
chaude sanitaire et en chauffage
L'installation des panneaux solaires Il faut pouvoir stocker la chaleur dans des
thermiques permet de réaliser des ballons ou des dalles chauffantes
économies conséquentes
Les frais de maintenance et de Les panneaux solaires contiennent des
fonctionnement d'une installation déchets toxiques : cuivre et chrome
thermique sont relativement faibles
1. Historique
L'émission de chaleur par le sol intégrée au bâtiment n'est pas nouvelle. Ce mode de
chauffage par le sol remonte, d'après l'étude des vestiges de l'Empire romain, au IVᵉ
siècle av. J.-C., où certaines riches villas ainsi que les thermes possédaient un chauffage par le
sol utilisant le principe de l'hypocauste. Ce procédé consiste à faire circuler dans des conduits
sous le sol de l'air chaud ou de la vapeur. Ce procédé a disparu progressivement dès la fin de
l'empire romain, on en trouve encore quelques exemples dans des palais épiscopaux du haut
moyen-âge.
Il s'est développé réellement dans les années 1960. À cette époque, les planchers chauffants
fonctionnaient comme des radiateurs traditionnels. On chauffait de l'eau qui circulait dans le
2. Evolution
De nos jours, le chauffage par le sol est dit à « basse température » (environ 21 à 24 °C). La
dalle en béton emmagasine et restitue la chaleur par rayonnement. Le plancher ne chauffe que
la matière, cela évite de chauffer l'air, ce qui est vite économique dans le cas des grands
bâtiments. Donc plus de problème d'accumulation d'air chaud ainsi que de mal de jambes. La
température de chauffage du sol ne doit pas dépasser 28 °C, qui est la température théorique
de la voûte plantaire (pour éviter les maux de têtes et de jambes).
3. Définition
Le plancher chauffant est un mode de chauffage qui utilise la surface du sol pour chauffer. Le
plancher chauffant est un procédé d'émission de chaleur destiné à chauffer un habitat ou un
local utilisant la surface du sol pour chauffer l'air intérieur. Le principe consiste à chauffer peu
une grande surface (le sol de l'habitat) au lieu de plusieurs petites surfaces très chaudes
(radiateurs) en délivrant le même nombre de calories.
4. Principe de fonctionnement
Le principe d’un plancher chauffant est simple : des tuyaux de chauffage sont posés sur un
isolant installé sur une dalle en béton. Une chape recouvre les tubes de chauffage et diffuse la
chaleur dans tout le logement. Grâce à cette chape, la surface du sol est plane et un revêtement
(carrelage, lino, parquet…) peut ainsi y être apposé.
Un plancher chauffant peut être soit électrique soit à eau. Comme son nom l’indique,
un plancher chauffant électrique fonctionne à l’électricité, soit l’énergie la plus chère sur le
marché. C’est d’ailleurs son principal inconvénient puisqu’en dehors de cela, ce type de
chauffage au sol est relativement peu coûteux, plus simple à installer et demande très peu
5. Matériaux constituants
-Suivant les planchers chauffants les tuyaux sont placés sur treillis métallique ou sur des
dalles de polystyrène.
-L’eau chaude circule dans un réseau de tubes en polyéthylène réticulés noyés dans une chape
en béton.
-La dalle flottante emmagasine la chaleur qui s’accumule, elle constitue l’élément qui diffuse
la chaleur.
Du confort :
Dans le passé, avec des bâtiments peu ou mal isolés, la pose en escargot garantissait une
meilleure répartition de la chaleur (perte de charge limitée).
Elle reste majoritaire mais aujourd'hui, du fait des exigences thermiques, c'est plutôt la
simplicité de mise en œuvre qui oriente le choix de la pose.
En escargot en PER
Les tuyaux d'un plancher chauffant ne doivent jamais se chevaucher et pour cela, ils sont
installés en escargot. Les tubes seront plus ou moins espacés selon la puissance voulue, ainsi,
l'escargot sera plus compact dans une salle de bain. Le matériau des tubes est le PER
(polyéthylène réticulé), il est plus souple et moins cher que le cuivre qui était utilisé
auparavant. Il est également plus facile à mettre en place puisqu'il n'y a aucune soudure à
faire.
Les plaques à plot permettent un placement très facile et très rapide des tubes. En effet, elles
permettent de "coincer" les tubes sans matériel supplémentaire et les écarts sont directement
intégrés avec les plots. Toutefois, les plaques à plot sont généralement peu isolantes ce qui en
fait une solution très bon marché mais peu efficace thermiquement.
Les plaques planes sont quadrillées pour permettre une installation la plus aisée possible
(écart visible rapidement). Cependant, la mise en place des tubes se révèle tout de même plus
complexe qu'avec les plaques à plot. De plus, les tubes sont ici maintenus avec des agrafes,
enfoncées directement dans les plaques. Ces plaques en polyuréthane ont des caractéristiques
thermiques sensiblement supérieures à celles des plaques à plots.
Pour un plancher chauffant électrique, on utilise des plaques planes. Sur ces dernières, on
vient ensuite poser un treillis sur lequel seront fixées les résistances à l'aide de rilsan.
Certaines résistances sont par ailleurs vendues directement attachées à un treillis qu'il suffira
alors de dérouler.
1. Introduction :
P plancher chauffant =K ×V × ∆ T
Tel que :
On considère que les températures restent constantes au niveau du plancher et dans la paroi
du tube. C’est à dire la température extérieure du tube est constante alors que l’échange
thermique se fait en régime stationnaire. La densité de flux thermique s’écrit sous la forme
suivante :
T eau – T plancher
φ=
Rtotale
Tel que :
Le chauffage d’un local nécessite que le flux traversant le tube soit égal à la puissance
thermique du plancher chauffant entrante dans le tube. Soit la formule la suivante :
ϕ =P plancher chauffant
Tel que :
c. Calcul de Rtotale :
Rtotale=Rconvection1+ Rconvection2+Rtube
Tel que :
1 1
π × d i × hi ; π × d e ×h e ;
Rconvection 1= Rconvection 2=
1 de
Rtube= ln
2 π × λtube d i
D’où :
On a une convection forcée donc le coefficient d’échange convectif dans un tube est défini
par :
Tel que :
-hi et he : coefficient d’échange par convection.
-Nu : Le nombre de Nusselt.
-λeau : conductivité thermique de l’eau.
-λplancher: conductivité thermique du plancher.
e. Le nombre de Nusselt :
Avec :
v eau × d ν × ρ ×c p
ℜ=
ν
i
; Pr =
λeau
Où :
-Nu : Le nombre de Nusselt.
-Re : Nombre de Reynolds.
-Pr : Nombre de Prandtl.
-Veau : Vitesse de l’eau.
-di : diamètre intérieur.
D’après l’équation :
ϕ =P plancher chauffant
On obtient :
φ × S=K ×V × ( T i−T e )
Donc :
φ × L × A=K ×V × ( T i−T e )
La formule qui permet de calculer le pas d’un plancher chauffant est la suivante :
K ×V × ( T i−T e )
A=
φ×L
3. Calcul numérique :
Grandeurs qv (m3/s) Cp (kJ kg-1 k-1) Teau Text Tint Tplancher λcuivre λplâtre
(°C) (°C) (°C) (°C) (W m-1 k-1) (W m-1 k-1)
Valeurs 2,5 .10 -4 4.185 60 9 20 28 353,1 0,25
La puissance:
Avec : K=3
V=76798.10-6m3
Donc :
P= 3*11*76798. 10-6
P= 2,53W
Nombre de Reynolds :
v eau × d
On a: R e= i
qv qv
Avec : ν= = 2
S π∗r i
2,5∗10−4
(
= π∗ 0,9∗10−2 ² = 3,92 m/s
2 ) Donc : ℜ=26931,29
Nombre de Prandtl :
ν × ρ ×c p
On a : Pr = Donc : Pr =¿ 0,025
λeau
Nombre de Nusselt :
On sait que :
N u × λ eau
hi = Donc : hi =638,88 W.m-2 .k-1
di
Et :
N u × λ plancher
h e= Donc : h e=1144,66 W.m-2 .k-1
de
La résistance totale :
= 0,055 m .k .w-1
1
Rconvection 2=
π × d e ×h e
= 0,028 m .k .w-1
1 de
Rtube = ln
2 π × λtube d i
Densité de flux :
T eau – T plancher
On sait que : φ= Donc : φ=386 w /m²
Rtotale
Le pas :
K ×V × ( T i−T e )
On sait que : A= Donc : A = 2cm
φ×L
La puissance P=2,53W
Coefficient d’échange
intérieur hi= 638,88 W.m-2 .k-1
Coefficient d’échange
extérieur he= 1144,66 W.m-2 .k-1
Rconvection1 Rconvection1 = 0,055 m.k.W-1
1. Introduction:
2. Objectif
Le but de notre travail est de réaliser une étude paramétrique d'un plancher chauffant afin de
déterminer les conditions optimums de son fonctionnement pour assurer le confort thermique
dans l'habitat. Le plancher chauffant est le meilleur système de diffusion sur le marché à
l'heure actuelle. En effet, il offre le choix de l'énergie à utiliser, et c'est aussi un des systèmes
les plus économiques au quotidien, car on trouve de plus en plus de modèles fonctionnant à
basse température.
Un serpentin en cuivre encastré dans le plâtre et recouvert d’une autre couche fine :
Le polystyrène est utilisé comme isolant pour limiter les pertes de chaleur vers le bas :
4. Etude paramétrique :
Dans cette partie on fait varier l’entrée de l’eau (30°C, 40°C, 45°C, 50°C).
L’expérience est faite pendant des jours différents donc des conditions extérieures différentes
ceux qui influencent sur les résultats.
5. Résultats et interprétations :
Cette expérience consiste à voir l’influence de la température du plancher sur l’air ambiant de
la maison en imposant de différentes températures à l’entrée de l’eau (30°C, 40°C, 45°C,
50°C), en considérant la température de base extérieure est de 16°C.
Interprétation :
Te : la température de l’entrée de l’eau est d’environ 29,5°C au début de l’expérience, elle
commence à augmenter jusqu’à atteindre 32°C au régime permanent après 1500 s.
Ts : la température de sortie de l’eau est 22°C à t=0s. Elle devient 26°C quand le régime se
stabilise même si la température d’entrée est de 30°C. Cette diminution est due aux pertes
thermiques.
Tp : la température du plancher est d’environ 19°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité de l’énergie libérée par le serpentin ce qui influe sur sa température qui commence à
augmenter jusqu'à 24,2°C en régime permanent. Cette variation est due au coefficient de
transmission du plancher.
Ta : La température initiale du l’air intérieur est de 18,3°C .elle augmente jusqu'à une
température de 20,1°C au régime stable. Cette augmentation est expliquée par le transfert de
la chaleur entre le plancher et l’air ce qui mène à élever la température ambiante.
Interprétation :
Te : la température de l’entrée évalue en fonction de temps elle augmente brusquement pour
atteindre 40°C au régime permanent.
Ts : la température de sortie est 29,1°C, elle augmente jusqu'à une température de 33°C en
régime permanent. Et on constate qu’elle a chuté de l’entrée à la sortie car une quantité
d’énergie est perdue dans son passage puisque le serpentin à une conductivité élevée donc il
absorbe une part.
Tp : la température du plancher est environ 25°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité d’énergie rayonnée par le serpentin ce qui influence sur sa température qui atteint
29°C en régime permanent. Cette variation est causée par le coefficient de transmission du
plancher.
Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 21°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 23°C au régime stable. Cette variation est due à la quantité d’énergie
dégagée par le plancher.
Interprétation :
Te : la température de l’entrée à 0 s est environ 44°C après quelques secondes le régime se
stabilise et celle-ci devient 45°C.
Ts : la température de sortie à 0 s est environ 34,9°C après quelques secondes elle a
commencé a augmenter jusqu'à 37°C dans le régime permanent malgré que la température
d’entrée est de 40°C .Ceci est dû aux pertes thermique.
Tp : la température du plancher est environ 30°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité d’énergie libérée par le serpentin ce qui influe sur sa température qui augmente
jusqu'à une température de 33°C au régime stable. Cette variation est due au coefficient de
transmission du plancher.
Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 23,9°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 25,7°C en régime permanent. Cette variation est due à la quantité
d’énergie dégagée par le plancher.
Interprétation :
Te : la température de l entrée à 0 s est environ 49°C après quelques secondes elle atteint
50°C au régime établi.
Ts : la température de sortie à 0 s est environ 39°C après quelques secondes elle devient 40°C
au régime permanent.
Tp : la température du plancher est environ 33°C à 0 s celle-ci atteint 35°C au régime stable
grâce à l’énergie libérée par le serpentin.
Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 26°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 26°C en régime permanent. Cette variation est due à la quantité d’énergie
dégagée par le plancher.
Récapitulons ces résultats : On fait varier la température d’entrée d’eau et on observe son
influence sur celle du plancher.
Interprétation :
Pour Te=30°C on constate que Tp augmente de 18°C à 24°C après que le régime s’est
stabiliser.
Pour Te=40°C on observe que Tp s’élève de 25°C pour atteindre 29°C au régime
permanent.
Pour Te=45°C on remarque que Tp varie de 30 à 32°C au régime stable.
Pour T=50°C Tp varie de 33 à 35°C au régime établi.
Essai 1 Essai 2
Tp à Te=30°C 24,2 24,5
Tp à Te=40°C 29 29,4
Tp à Te=45°C 33 32,7
Tp à Te=50°C 35 35
Tableau 4: comparaison entre les deux essais
D’après le tableau on trouve que les températures du plancher dans les différentes
températures d’entrées de l’eau diffèrent entre essai 1 et essai 2 mais il n’y a pas une grande
différence.
Cette petite variation est due à la différence de la température de base extérieure entre essai 1
(16°C) et essai 2(18°C) qui n’étaient pas fait dans le même jour alors on conclue que ce
paramètre influence sur les résultats de l’expérience.
8. Conclusion :
D’après les résultats obtenus on déduit que la T=30°C est la plus adéquate pour les conditions
qu’on a, car celle-ci nous donne une température ambiante entre 18,3 et 20°C qui appartient à
la zone de confort de l’habitant, et une température de plancher entre 18 et 24°C qui est
convenable ce qui assure l’aisance de l’habitat.
TRANSOL est un outil prédictif des performances thermiques des installations d’eau chaude,
de chauffage et de climatisation solaires dans l’habitat individuel, collectif et tertiaire.
Sa base de données d'équipements, particulièrement bien fournie, permet de couvrir tout le
champ des possibles : capteurs solaires, ballons, isolants, appoints électriques et hydrauliques,
échangeurs de chaleur, machines à absorption et adsorption...
Destiné aux bureaux d’études et aux installateurs thermiques, TRANSOL permet d'établir une
évaluation thermique des projets sous 3 dimensions :
bilans énergétiques
bilans environnementaux
suivi des températures.
2. Objectif de la simulation :
Le but d’ajouter cette simulation à notre projet et le fait d’utiliser TRANSOL est d’étudier
l’effet du plancher chauffant dans un cas réel de grandes dimensions car notre étude s’est
focalisée sur un prototype dans l’objectif était de tester cette nouvelle technologie.
Après avoir de l’aide à la compréhension du logiciel et des explications sur la manière de
l’utiliser on a commencé la simulation. Pendant cette dernière on a plusieurs paramètres à
3. Système utilisé
SCH316 :
Description du système :
Afin d’obtenir la température d'ECS souhaitée, on peut utiliser une boucle de recirculation.
Le circuit de chauffage peut être alimenté par l’eau chaude du bas du ballon, et si nécessaire
directement par l’appoint. Température et débit peuvent être fixes ou variables.
La régulation du circuit primaire peut être réalisée par la mesure de l'ensoleillement ou par la
mesure d'un différentiel de température. La régulation par l'ensoleillement est effectuée en
mesurant les radiations arrivant sur les capteurs. La régulation par la mesure du différentiel de
température compare la température du capteur et la température de la partie inférieure du
ballon. La boucle secondaire peut être contrôlée de manière croisée avec la boucle primaire ou
de manière indépendante en comparant la température du côté chaud de l’échangeur avec
celle en bas du ballon. Dans tous les cas, le débit de la pompe peut être fixe ou variable.
Données météo :
Localisation du système :
Données météo :
Interprétation :
Ces résultats sont obtenus après avoir effectués plusieurs essaies c’est-à-dire en changeant
plusieurs paramètres afin de trouver une couverture des besoins plus élevée.
Pour le besoin en ECS et d’après le tableau on constate que ce dernier est élevé dans la
période hivernale dans laquelle on consomme et on utilise plus d’eau chaude et c’est ce qui
montre le graphe aussi, par exemple en janvier cette valeur est 250KWh tandis qu’elle est
égale à 145KWh en Aout.
Interprétation :
On ce qui concerne le chauffage est qui a été le sujet abordé dans notre projet, et se basant sur
le tableau et le graphe, on observe que le besoin du chauffage est très élevé puisqu’il atteint
8781KWh pendant toute l’année aussi on constate qu’il est nul pendant la période estivale.
Conclusion :
Projet de fin d’étude Page 52
Le travail entrepris dans le cadre de ce mémoire a porté sur le dimensionnement et la
réalisation d’un plancher chauffant, ainsi que la simulation d’un système de chauffage solaire
par plancher dont l’apport d’énergie est assuré par un capteur solaire.
D’après les résultats obtenus on déduit que la T=30°C est la plus adéquate pour les conditions
qu’on a, car celle-ci nous donne une température ambiante entre 18,3 et 20°C qui appartient à
la zone de confort de l’habitant, et une température de plancher entre 18 et 24°C qui est
convenable ce qui assure l’aisance de l’habitat.
On ce qui concerne le système de chauffage solaire par plancher on peut atteindre une
couverture du besoin de 89% ce qui montre que cette technique est parfaite ainsi que les
paramètres choisis sont convenables puisque elle mène à satisfaire les besoins de chauffage de
l’habitant.
Bibliographie :
Cours des énergies renouvelables professeur SAADANI, 2ème année GTE
www.wikipedia.com
www.plancher-chauffant.ooreka.fr