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PFE Plancher Chauffant1

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Remerciements 

:
Au terme de ce travail, il nous est agréable d’adresser quelques expressions de remerciements
et de connaissances à toute personne, dont l’intervention au cours de ce projet a favorisé son
aboutissement.

Nous présentons nos sincères remerciements et notre profonde gratitude à Monsieur


SAADANI RACHID, Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure De Technologie (EST),
université Moulay Ismail Meknès, pour sa disponibilité, sa collaboration, sa modestie et sa
sympathie, pour ses compétences, sa pédagogie et ses directives fructueuses qu’il n’a cessé de
nous prodiguer tout au long de ce projet, qu’il soit avisé de notre sincère merci.

Et c’est en aveu du succès de ce projet de fin d’étude que nos fervents remerciements se
vouent encore, aux doctorants Mr AMINE LACHHAB et Mlle SAFAE OBENMOUH, pour
leur serviabilité et leurs hautes qualités morales, pour leur soutien et leurs conseils avisés.

Nous adressons aussi notre plus vive reconnaissance à tous nos enseignants de l’Ecole
Supérieure De Technologie pour la formation qu’ils nous ont donnés ainsi qu’aux membres de
jury qui ont accepté de juger notre travail.

Finalement, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce travail.

Projet de fin d’étude Page 2


Liste des figures:
Figure 1: plancher chauffant placé en escargot

Figure 2: Plancher chauffant placé en plaques à plots

Figure 3: plancher chauffant placé en plaques planes

Figure 4: plancher placé en plaques planes

Figure 5 : maison en plâtre

Figure 6 : couche en plâtre

Figure 7 : serpentin en cuivre

Figure 8: cuivre encastré

Figure 9: serpentin en cuivre recouvert en plâtre

Figure 10: parquet

Figure 11: pompe à double fonctionnement

Figure 12: polystyrène

Figure 13: carte d’acquisition

Figure 14: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=30°C

Figure 15: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=40°C

Figure 16: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=45°C

Figure 17: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=50°C

Figure 18: courbe récapitulant

Figure19: Courbe du besoin énergétique net en ECS

Figure20: courbe du besoin énergétique en chauffage

Projet de fin d’étude Page 3


Liste des tableaux :
Tableau1: les avantages et les inconvénients de l'énergie solaire

Tableau 2: les grandeurs physiques et géométriques

Tableau 3: tableau récapitulant

Tableau4: comparaison entre les deux essais

Tableau5: tableau d'analyse des besoins ECS

Tableau6: tableau d'analyse des besoins énergétiques en chauffage

Projet de fin d’étude Page 4


Table des matières
Remerciement: 2

Liste des figures : 3

Liste des tableaux: 4

Table des matières : 5

Nomenclature : 7

Introduction générale : 8
Chapitre I : Energie solaire et énergie solaire thermique 9
1. Energie solaire 10
 Définition 10
 Ressources solaires 10
 Comment ça marche l’énergie solaire ? 11
 L’utilisation de l’énergie solaire pour la production de la chaleur 11
 Projet Marocain de l’énergie solaire 12
2. Energie solaire thermique 13
 Définition 13
 Energie thermique à usage direct ou indirect 14
 Technologie et application 14
 Types d’installations 14
 Types de capteurs 16
 Mise en œuvre  17
 L’impact environnemental 17
 Avantages et inconvénients 18

Chapitre II : Plancher chauffant 19


 Historique 20
 Evolution   20
 Définition 20
 Principe de fonctionnement 21
 Matériaux constituants 21
 Types 21
 Caractéristiques 22
 Modes de pose 22
 Avantages 25

Chapitre III : Dimensionnement du plancher chauffant 26


1. Introduction27
2. Calcul théorique 27

Projet de fin d’étude Page 5


 Puissance thermique 27
 La densité de flux 27
 Résistance thermique 28
 Coefficient d’échange convectif 29
 Le nombre de Nusselt 29
 Le nombre de Reynolds 29
 Pas du plancher chauffant 30
3. Calcul numérique 31

Chapitre IV : Réalisation 34


1. Introduction35
2. Objectif 35
3. Les étapes de la construction 35
4. Etude paramétrique38
5. Résultats et interprétations 39
6. Récapitulation 44
7. Comparaison 45
8. Conclusion 45
Chapitre V : Simulation 46
1. Introduction 47
2. L’objectif de la simulation 47
3. Le système utilisé 48
4. Résultats et interprétations 50
a) Besoin énergétique en ECS 50
b) Besoin énergétique en chauffage 51

Conclusion 53
Bibliographie 55

Projet de fin d’étude Page 6


Nomenclatures :

symboles significations Unités

P plancher chauffant Puissance thermique du plancher chauffant W


φ Densité de flux thermique W/m²
Tplancher Température du plancher. °C
Rtotale Résistance totale. m .K .W-1
V Volume de la pièce a chauffé. m³
La différence entre la température extérieure et la température
ΔT °C
intérieure
K Coefficient de dispersion de la chaleur sur la base du niveau
-
d'isolation du bâtiment.
𝝓 le flux thermique. W
Rconvection1 Résistance thermique entre l’eau et le tube. m .K .W -1
Rconvection2 Résistance thermique entre le tube et le plancher. m .K .W-1
Rtube La résistance de tube. m .K.W-1
λtube Conductivité thermique de tube. W m-1 K-1
hi Coefficient d’échange par convection entre l’eau et le tube. W.m-2 .K-1

he Coefficient d’échange par convection entre le tube et le plancher. W.m-2 .K-1


de Diamètre extérieur. m
di Diamètre intérieur. m
Nu Le nombre de Nusselt. -
λeau Conductivité thermique de l’eau W m-1 K-1
λplancher Conductivité thermique du plancher. W m-1 K-1
Pr Nombre de Prandtl. -
Re Nombre de Reynolds. -
Veau Vitesse de l’eau. m/s
ν Viscosité cinématique de l’eau. m2 s-1
ρ Masse volumique de l’eau. Kg/m³
Cp Chaleur massique de l’eau. kJ kg-1 K-1
λair Conductivité thermique de l’eau. W m-1 K-1
A Le pas du plancher m

Projet de fin d’étude Page 7


Introduction générale
Le plancher chauffant est une technique assez ancienne puisqu'on en trouvait déjà il y a plus
de trente ans. Cependant, à cette époque, les températures utilisées étaient celles des
radiateurs, à savoir 50 à 65°C. A cette température, il se produit un phénomène de
stratification de l'air avec notamment une température près de la surface du sol très élevée.
Cela avait pour conséquence de faire gonfler les jambes et provoquait donc un inconfort
certain. La technologie a donc été modifiée et elle revient aujourd'hui au premier plan en
ayant gommé cet inconvénient (basse température). Le plancher chauffant occupe une place
particulière sur le plan technologique. Il procure une distribution optimale de chaleur
verticalement et horizontalement, parfaitement compatible avec les sources d’énergie
renouvelable. Il fait partie des systèmes à basse température dont l’utilisation permet de
réduire la consommation énergétique. Le schéma pompe à chaleur-plancher chauffant ou
encore capteur solaire thermique- plancher chauffant se fait de plus en plus.

Le travail présenté dans ce mémoire porte sur le dimensionnement et la réalisation d’un


plancher chauffant, ainsi que la simulation d’un système de chauffage solaire par plancher
dont l’apport d’énergie est assuré par un capteur solaire. Le principe de la technique du
plancher solaire direct, est de faire circuler directement dans un plancher un fluide chauffé par
des capteurs solaires sans utiliser des cuves de stockage intermédiaires.

Le mémoire présenté est structuré en cinq chapitres complétés par une introduction et une
conclusion générales.

Une brève présentation de l’énergie solaire, de ses modes de conversion et des applications les
plus courantes feront l’objet du premier chapitre.

On y trouvera en outre une synthèse bibliographique sur les planchers chauffants.

Le troisième chapitre est consacré à l’étude théorique du plancher solaire direct (PSD). Le
bilan thermique au niveau de chaque partie du plancher est établi.

La partite réalisation d’un plancher chauffant, est abordée au quatrième chapitre. Les
équations gouvernant le fonctionnement de ce système ainsi que les méthodes de résolution
sont exposées.

Projet de fin d’étude Page 8


Chapitre I : Energies
solaires

Projet de fin d’étude Page 9


I. Energie solaire :
1. Définition :

L'énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
fabriquer de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires
thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires.

Le soleil, bien que distant de plus de 150 millions de kilomètres de nous, demeure notre plus
grande source d'énergie même si elle est intermittente.

C'est une énergie propre qui n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, le soleil,
est disponible partout dans le monde, gratuit et inépuisable.

2. Ressources solaires :

L'énergie solaire vient de la fusion nucléaire qui se produit au centre du Soleil. Elle se


propage dans le Système solaire et dans l'Univers essentiellement sous la forme
d'un rayonnement électromagnétique de photons et de rayonnement infra-rouge.

L'énergie solaire reçue en un point du globe dépend de :

 l'énergie solaire envoyée par le Soleil et arrivant au voisinage immédiat de la Terre


(fluctuations décennales, saisonnières, et ponctuelles) ;
 la nébulosité (nuages, brouillards, etc.), qui varie énormément d'un endroit à un autre.
Celle-ci est forte à très forte dans les régions océaniques tempérées et subpolaires ainsi
que dans les régions équatoriales alors qu'elle est faible à très faible dans les régions
arides subtropicales ou polaires ;
 la latitude, la saison et l'heure, qui influent sur la hauteur du Soleil et donc sur l'énergie
reçue au sol par unité de surface, ainsi que sur la nébulosité en fonction du climat local.

Globalement la Terre reçoit en permanence une puissance de 170 millions de gigawatt,  dont


122 sont absorbés alors que le reste est réfléchi. L'énergie totale absorbée sur une année est
donc de 3 850 zettajoules (10²¹ joules=1 ZJ).

Le flux maximum d'énergie solaire reçu au sol terrestre se rencontre sous les tropiques secs
(ou arides), c'est-à-dire dans les déserts chauds où les conditions météorologiques et
géographiques sont optimales : basse latitude, vaste espace, ensoleillement ininterrompu, ciel
clair, grande sécheresse de l'air. Le Sahara, le plus grand désert chaud du monde, est la région

Projet de fin d’étude Page 10


de la Terre qui reçoit le plus amplement la chaleur et la lumière du Soleil. C'est en effet la
contrée du globe où la durée de l'insolation moyenne est la plus élevée (jusqu'à 4 300 h/an soit
entre 97 et 98 % du jour) et aussi celle où l'irradiation solaire moyenne est la plus grande,
avec plus de 280 W/m² en moyenne sur l'année nuits comprises.

Celles qui sont relativement proches de zones de consommation importantes dans les pays
développés disposant de la technique requise pour capter l'énergie solaire, voient des
réalisations de plus en plus importantes, comme dans le désert des
Mojaves (Californie et Arizona) où se trouvent les plus grandes centrales solaires
thermodynamiques au monde, notamment la centrale solaire SEGS d'une puissance totale
de 354 MW et celle de Solana d'une puissance de 280 MW.

3. Comment ça marche l’énergie solaire ?

Le soleil est notre grand, et presque unique, pourvoyeur d’énergie sur Terre.

Bien sûr, le soleil nous chauffe et nous éclaire, mais il est aussi responsable du déplacement
des masses d’air (l’énergie éolienne). Il est le moteur du cycle de l’eau, qui actionne les
turbines de nos barrages hydro-électriques. Enfin, grâce aux plantes qui utilisent sa lumière
pour convertir les éléments minéraux en aliments, l’énergie solaire entre dans toutes les
chaînes alimentaires.

L’énergie solaire est l’énergie la plus répandue et la plus répartie dans le monde. En une
année, l’humanité entière consomme 10 milliards de Tonnes équivalent pétrole (Tep). Cette
quantité représente moins de 3 % de ce que le Soleil nous envoie gratuitement chaque jour.

Cette énergie est renouvelable tant que le soleil brillera, soit encore 4,5 milliards d’années, Et,
autre avantage, leur utilisation ne rejette pas de gaz à effet de serre.

4. L’utilisation de l’énergie solaire pour la production de la chaleur


 Le solaire passif pour se chauffer
Il s’agit d’utiliser le soleil pour réchauffer les habitations. Pour cela, les pièces orientées au
sud sont conçues avec de grandes baies vitrées qui laissent entrer le rayonnement solaire.
Ce chauffage appelé passif est utilisé dans les bâtiments bioclimatiques aux parois bien
isolées.

Projet de fin d’étude Page 11


 Les panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau

Les panneaux solaires thermiques permettent de produire de l’eau chaude, grâce à la


conversion du rayonnement global (direct et diffus) du soleil.

Le principe utilisé est celui du tuyau d’arrosage qui est resté au soleil. Si vous laissez un tuyau
d’arrosage au soleil en été, l’eau qui en sortira sera chaude. C’est ce principe qui est
développé et perfectionné pour les chauffe-eau solaires. 

Un liquide serpente dans un long tuyau noir. L’énergie diffusée par les rayons du soleil est
convertie à basse température (moins de 80°C) en chaleur. Le tuyau est posé sur un panneau
noir pour concentrer la chaleur. Cette chaleur est ensuite transmise grâce à un liquide (appelé
« caloporteur ») à de l’eau stockée dans un ballon.

Si le panneau est bien orienté et si le site est assez ensoleillé, les performances du chauffage
solaire sont bonnes, d’autant que ces panneaux sont peu chers à fabriquer. Mais,
cette production de chaleur est intermittente. La nuit, le panneau solaire ne pouvant plus
bénéficier de la luminosité du soleil, il ne peut plus produire de chaleur.

 Les fours solaires : concentrer l’énergie du soleil pour atteindre des


températures élevées

L’énergie du soleil peut aussi être concentrée à l’extrême, grâce à des miroirs et des
paraboles. Grâce à cette concentration, nous pouvons obtenir des températures très élevées (de
plusieurs centaines à plusieurs milliers de degrés).

Cette technologie, dite « à concentration » utilise le rayonnement direct du soleil, et nécessite


donc un emplacement avec un fort ensoleillement.

Cette énergie permet ainsi à des pays où l’ensoleillement est important pendant une grosse
partie de l’année d’utiliser une énergie gratuite et abondante et d’améliorer les conditions de
vie des populations locales (exemple : four solaire en Afrique).

5. Projet Marocain de l’énergie solaire :

Ce projet de développement intégré vise la mise en place en 2020 d'une capacité de


production électrique à partir de l'énergie solaire d'une capacité totale de 2 000 MW sur cinq
sites : Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. Les deux

Projet de fin d’étude Page 12


technologies - Concentrated Solar Power (CSP) et Photovoltaïques- sont envisagées pour ces
différentes stations. Ce programme augmentera la part de l’énergie solaire dans la capacté
électrique totale à 14% à l’horizon 2020 et évitera l'émission de 3,7 millions de tonnes de CO²
par an.

 La centrale solaire thermodynamique Noor 1:


Noor I est une centrale "thermodynamique", utilisant les rayons du Soleil pour chauffer un
fluide lequel transmet ensuite la chaleur à l'eau pour faire tourner des turbines à vapeur et
produire de l'électricité. Elle devrait ainsi consommer 1,7 millions de mètres-cubes d'eau par
an.

De fait, Noor I est un immense champ de miroirs incurvés, un demi-million répartis sur 480
hectares, qui à l'unisson, telle une parabole de télescope ou d'antenne, concentrent les rayons
du Soleil en son "foyer" : une tour contenant le fluide thermique.

II. Energie solaire thermique


1. Définitions

-L'énergie solaire thermique : est une forme d'énergie solaire. Elle désigne l'utilisation de
l'énergie thermique du rayonnement solaire dans le but d'échauffer un fluide (liquide ou gaz).
L'énergie reçue par le fluide peut être ensuite utilisée directement (eau chaude sanitaire,
chauffage, etc.) ou indirectement (production de vapeur d'eau pour entraîner des alternateurs
et ainsi obtenir de l'énergie électrique, production de froid, etc.).

L'énergie solaire thermique provient de la chaleur transmise par le soleil par rayonnement et
ne doit pas être confondue avec d'autres formes d'énergie solaire et notamment l'énergie
solaire photovoltaïque qui utilise l'effet photoélectrique afin de transformer les photons émis
par le soleil en électricité.

-Le capteur solaire : est l'instrument utilisé pour transformer le rayonnement solaire en
chaleur. Les principes physiques fondamentaux sur lesquels se basent cette production
d'énergie sont notamment l'absorption, et la conduction thermique. Dans le cas particulier des
systèmes à concentration (centrale solaire thermodynamique, four solaire, etc.), la réflexion
joue aussi un rôle important.

Projet de fin d’étude Page 13


2. Energie thermique à usage direct ou indirect

Elle peut être utilisée pour chauffer des bâtiments ou l'eau domestique qui y est utilisée, grâce
à des chauffe-eaux solaires. Dans ces cas précis, son usage est qualifié de direct, ce qui
signifie qu'il peut également être indirect.

En effet, l'énergie solaire thermique peut aussi être utilisée pour produire de la vapeur d'eau
(ou d'un autre liquide) qui peut alors servir, par exemple, à faire tourner un alternateur, et
donc à produire de l'énergie électrique. Ce système est notamment utilisé dans les centrales
solaires thermiques.
L'énergie solaire thermique se distingue de l'énergie solaire photovoltaïque, qui est obtenue
par la conversion du rayonnement solaire directement en électricité.

3. Technologies et applications

Le domaine d’application de l’énergie solaire thermique va de la simple production d’eau


chaude sanitaire et des installations combinées, qui sont également utilisées pour le chauffage
des bâtiments, jusqu’aux installations réfrigérantes solaires thermiques et aux installations de
chaleur industrielle. Les deux premiers types sont principalement utilisés dans les bâtiments
d’habitation.
Dans le domaine de l’énergie solaire thermique, les secteurs des petites et des grandes
installations connaissent encore un développement très différent. Alors que les petites
installations sont déjà produites de façon standardisée, les grandes installations présentent
encore un degré de standardisation très faible et sont, la plupart du temps, conçues et réalisées
individuellement. C’est le secteur des installations solaires thermiques réfrigérantes et des
systèmes de chaleur industrielle qui connaît, aujourd’hui encore, les besoins de recherche les
plus importants.

4. Types d’installations
 Installations de production d’eau chaude sanitaire

Les installations de production d’eau chaude sanitaire sont généralement conçues pour
chauffer l’eau intégralement pendant le semestre d’été. Durant le semestre hivernal, la
production d’eau chaude est assurée en majeure partie par un générateur de chaleur
(chaudière, généralement à gaz, au mazout ou à bois ou pompe à chaleur), avec l’assistance,
durant les journées ensoleillées, de l’installation solaire thermique. Sur l’ensemble de l’année,
l’installation héliothermique fournit ainsi environ 60 pour cent des besoins en chaleur de la
Projet de fin d’étude Page 14
production d’eau chaude sanitaire. La surface de capteurs nécessaire dépend des conditions -
climatiques dans le pays.

 Installations combinées

Les installations solaires combinées disposent d’une plus grande surface de capteurs solaires.
Ces installations contribuent, au printemps et en automne, également au chauffage du
bâtiment. Ici aussi, la surface de capteurs nécessaire dépend des conditions climatiques du
pays et des besoins des consommateurs. Habituellement, la part du solaire thermique dans la
couverture de l’ensemble des besoins en chaleur du bâtiment oscille entre 20 et 30 pour cent,
en fonction de la qualité de l’isolation de la maison et donc selon les besoins de chauffage. Il
existe toutefois aussi des maisons solaires spéciales qui couvrent plus de 50 pour cent, et
jusqu’à 100 pour cent de leurs besoins en chaleur à l’aide du solaire thermique.

 Installations réfrigérantes solaires thermiques

Les centrales solaires thermiques peuvent également être utilisées pour refroidir des bâtiments
(climatisation) ou des procédés industriels (production de froid). Le processus de
refroidissement est produit par évaporation et condensation. On distingue les systèmes
ouverts des systèmes fermés. Les systèmes ouverts emploient des matériaux sorbants solides
et liquides, les systèmes fermés comprennent les machines frigorifiques à adsorption et les
machines frigorifiques à absorption. Les installations les plus utilisées sont les systèmes
fermés comme les machines frigorifiques à ab/adsorption et les procédés ouverts de
refroidissement et de déshumidification comme la climatisation assistée par sorption.

 Systèmes de chaleur industrielle

Les systèmes de production de chaleur industrielle solaires thermiques permettent parfois


d’obtenir des rendements énergétiques nettement supérieurs à ceux des systèmes standards.
Les systèmes solaires thermiques ont un potentiel énorme dans le domaine de la chaleur
industrielle : environ 30 pour cent des besoins en chaleur industrielle se situent dans une plage
de températures inférieure à 100 °C. L’énergie solaire thermique peut ainsi être injectée au
niveau de l’alimentation (réseau d’eau chaude ou de vapeur industrielle) ou au niveau des
procédés. Les capteurs de chaleur industrielle peuvent être classés en capteurs sans
concentration à pertes de chaleur réduites, capteurs à faible concentration non orientables et

Projet de fin d’étude Page 15


capteurs orientables focalisant. Selon le type de capteur, l’énergie solaire peut aussi bien être
utilisée pour chauffer de l’eau que de l’air, qui peuvent ensuite venir alimenter les procédés.

5. Types de capteurs

Différents types de capteurs solaires peuvent être utilisés:

 Absorbeurs sans vitrage

Les absorbeurs représentent la forme la plus simple des capteurs solaires. Il s’agit de tapis
noirs en plastique, typiquement utilisés pour chauffer l’eau des piscines en plein air et pour
réduire ainsi les frais d’exploitation. Ils sont moins chers que des chaudières à combustibles
fossiles et atteignent des températures de 30 – 40 °C.

 Capteurs plans

L’absorbeur solaire en métal est intégré dans une boîte qui réduit les pertes de chaleur grâce à
une isolation thermique et à une vitre. Les capteurs solaires plans fonctionnent normalement
dans une plage de température de 60 – 90 °C.

 Capteurs solaires à air

Il s’agit ici d’un type particulier de capteurs plans. L’air est chauffé et utilisé généralement
directement, sans stockage intermédiaire, pour chauffer des bâtiments. L’air chauffé peut
également être utilisé pour le séchage de produits agricoles. L’emploi d’échangeurs de chaleur
air/eau permet aussi de chauffer de l’eau, par exemple pour produire de l’eau chaude sanitaire.

 Capteurs solaires à tubes sous vide

On obtient des températures et des rendements encore plus élevés avec des capteurs solaires à
tubes sous vide où les pertes de chaleur sont limitées encore davantage grâce à la génération
d’une forte dépression dans les tubes de verre. Un capteur se compose de plusieurs tubes sous
vide. Chaque tube pouvant pivoter, la tôle absorbante plane qui se trouve dans le cylindre de
verre peut être orientée pour la positionner à un angle optimal par rapport au soleil. C’est la
raison pour laquelle les capteurs solaires à tube sous vide peuvent être utilisés presque à
l’horizontale sur les toits plats. Chaque tube forme un système fermé qui transmet la chaleur à
l’eau à chauffer via un circuit de chaleur antigel.

Projet de fin d’étude Page 16


6. Mise en œuvre :
 L’orientation des capteurs

L’orientation des capteurs doit être plein sud d'une manière idéale. Toutefois, il faut tenir
compte des deux paramètres suivants dans le cadre du choix d'une orientation :
 les masques environnants,
 l'orientation du site.
Dans le cas où le site présente des masques importants à l'est (végétation, bâtiments, etc.), il
est peut-être préférable d'orienter plus à l'ouest le champ solaire plutôt que de le placer plein
sud. La production sera alors plus importante l'après-midi sans pour autant défavoriser le
matin (qui n'est pas ensoleillé du fait des masques).
L'orientation du bâtiment est aussi à prendre en compte dans la mesure où les capteurs
seraient placés sur la façade du bâtiment ou encore sur la toiture.
Il s'agit là d'intégrer au mieux les capteurs au bâti quitte à produire un peu moins d'énergie.
 L’inclinaison des capteurs

Les capteurs solaires vont délivrer le maximum de puissance dans le cas où le rayonnement
solaire parvient à 90° dans le plan du champ solaire. Il est alors intéressant d'incliner les
capteurs pour maximiser la période où l'on souhaite le plus de production.
Dans l’idéal, il faut orienter les capteurs solaires plein sud et les incliner à 40° pour la
production d’eau chaude sanitaire et 60° pour la production d’eau chaude sanitaire et le
chauffage (cela favorisera la production en hiver puisque les rayons du soleil sont plus bas en
hiver).
 Le positionnement des capteurs

Le positionnement des capteurs et leur intégration au bâtiment ou au site doivent être étudiés
précisément de manière à garantir un rendement satisfaisant tout en respectant les règlements
d’urbanisme.

7. L’impact environnemental

Les installations solaires thermiques permettent la substitution d’énergies « classiques »,


fossiles ou nucléaire, qui, en plus d’être fortement polluantes en terme de rejets
atmosphériques ou de déchets produits, présentent des ressources limitées. L’énergie solaire,
quant à elle, est non seulement gratuite et inépuisable, mais elle ne génère aucune pollution.

Projet de fin d’étude Page 17


8. Avantages et inconvénients

Avantages Inconvénients
L'énergie solaire est inépuisable et Le coût d'investissement d'une installation
non polluante solaire thermique est relativement élevé
L'énergie est propre et ne dégage pas L'énergie solaire est une énergie
de gaz à effet de serre  intermittente. Il faut donc un système de
chauffage d'appoint
L'énergie solaire thermique permet La production d'énergie solaire n'est possible
d'assurer une partie des besoins en eau que lorsqu'il y a du soleil
chaude sanitaire et en chauffage
L'installation des panneaux solaires Il faut pouvoir stocker la chaleur dans des
thermiques permet de réaliser des ballons ou des dalles chauffantes
économies conséquentes
Les frais de maintenance et de Les panneaux solaires contiennent des
fonctionnement d'une installation déchets toxiques : cuivre et chrome
thermique sont relativement faibles

Tableau1: les avantages et les inconvénients de l'énergie solaire

Projet de fin d’étude Page 18


Chapitre II :
Plancher chauffant

1. Historique

L'émission de chaleur par le sol intégrée au bâtiment n'est pas nouvelle. Ce mode de
chauffage par le sol remonte, d'après l'étude des vestiges de l'Empire romain, au IVᵉ
siècle av. J.-C., où certaines riches villas ainsi que les thermes possédaient un chauffage par le
sol utilisant le principe de l'hypocauste. Ce procédé consiste à faire circuler dans des conduits
sous le sol de l'air chaud ou de la vapeur. Ce procédé a disparu progressivement dès la fin de
l'empire romain, on en trouve encore quelques exemples dans des palais épiscopaux du haut
moyen-âge.

Il s'est développé réellement dans les années 1960. À cette époque, les planchers chauffants
fonctionnaient comme des radiateurs traditionnels. On chauffait de l'eau qui circulait dans le

Projet de fin d’étude Page 19


sol. L'eau cédait sa chaleur au plancher. Ensuite, la masse d'air au contact du sol se réchauffait
puis montait jusqu'à ce que la pièce soit entièrement chauffée par convection.

2. Evolution

De nos jours, le chauffage par le sol est dit à « basse température » (environ 21 à 24 °C). La
dalle en béton emmagasine et restitue la chaleur par rayonnement. Le plancher ne chauffe que
la matière, cela évite de chauffer l'air, ce qui est vite économique dans le cas des grands
bâtiments. Donc plus de problème d'accumulation d'air chaud ainsi que de mal de jambes. La
température de chauffage du sol ne doit pas dépasser 28 °C, qui est la température théorique
de la voûte plantaire (pour éviter les maux de têtes et de jambes).

Le plancher chauffant s’adapte à toutes les formes de production d’énergie : solaire,


géothermique, fioul, gaz, électrique, etc.

Ce mode de diffusion s'adapte particulièrement aux « chauffages écologiques » de nouvelle


génération comme la géothermie et le chauffage solaire.

3. Définition

Le plancher chauffant est un mode de chauffage qui utilise la surface du sol pour chauffer. Le
plancher chauffant est un procédé d'émission de chaleur destiné à chauffer un habitat ou un
local utilisant la surface du sol pour chauffer l'air intérieur. Le principe consiste à chauffer peu
une grande surface (le sol de l'habitat) au lieu de plusieurs petites surfaces très chaudes
(radiateurs) en délivrant le même nombre de calories.

4. Principe de fonctionnement

Le principe d’un plancher chauffant est simple : des tuyaux de chauffage sont posés sur un
isolant installé sur une dalle en béton. Une chape recouvre les tubes de chauffage et diffuse la
chaleur dans tout le logement. Grâce à cette chape, la surface du sol est plane et un revêtement
(carrelage, lino, parquet…) peut ainsi y être apposé.

Un plancher chauffant peut être soit électrique soit à eau. Comme son nom l’indique,
un plancher chauffant électrique fonctionne à l’électricité, soit l’énergie la plus chère sur le
marché. C’est d’ailleurs son principal inconvénient puisqu’en dehors de cela, ce type de
chauffage au sol est relativement peu coûteux, plus simple à installer et demande très peu

Projet de fin d’étude Page 20


d’entretien. À l’inverse, un plancher chauffant à eau est plus compliqué à installer et
demande un investissement de départ élevé mais en revanche, il peut utiliser une énergie
renouvelable (pompe à chaleur, solaire) qui vous fera faire d’importantes économies sur le
long terme.

5. Matériaux constituants

-Dalle en béton sur lequel l’isolant est posé.

-Les plaques d’isolant sont placées sur la dalle.

-Suivant les planchers chauffants les tuyaux sont placés sur treillis métallique ou sur des
dalles de polystyrène.

-L’eau chaude circule dans un réseau de tubes en polyéthylène réticulés noyés dans une chape
en béton.

-La dalle flottante emmagasine la chaleur qui s’accumule, elle constitue l’élément qui diffuse
la chaleur.

-Un collecteur qui distribue la chaleur pièce par pièce.

6. Les types du plancher chauffant

Il existe deux types de plancher chauffant: 

- Le plancher chauffant à circulation d'eau: un circuit d'eau chaude serpente dans le


plancher pour chauffer la surface du sol.

- Le plancher chauffant électrique ou plancher rayonnant électrique (PRE): un câble


chauffant (résistance électrique) chauffe le plancher par effet Joule. 
Dans le cas du plancher chauffant à circulation d'eau, ce peut également être un plancher
chauffant-rafraîchissant s'il est raccordé à une pompe à chaleur réversible. La température de
fonctionnement du plancher chauffant à circulation d'eau doit être régulée par un système de
vannes thermostatiques (commandées par un thermostat).

7. Les caractéristiques du plancher chauffant

Les caractéristiques du plancher chauffant sont les suivantes :

 Pas de perte de place :

Projet de fin d’étude Page 21


Le plancher chauffant  implique, comme son nom l’indique, que le système de chauffage se
situe sous le sol de la maison. Il permet donc de conserver toute la surface habitable et facilite
l’agencement de votre intérieur. L’esthétique des pièces à vivre est préservée, et aucun
élément ne viendra polluer l’environnement visuel.

 Du confort :

Contrairement à un système classique avec radiateurs par exemple, le chauffage au sol


présente l’avantage de couvrir l’ensemble des surfaces. Fonctionnant par rayonnement (il ne
chauffe pas l’air mais la dalle de béton qui elle même retransmet la chaleur), il garantit une
répartition homogène de celle-ci. A l’inverse des installations proposées dans les années 60-
70, les planchers chauffants actuels sont dits à basse température. N’excédant pas les 28°, ils
préservent les utilisateurs de douleurs éventuelles aux jambes.

 Des économies d’énergie :

Le principe de chauffage par rayonnement permet également de faire des économies


d’énergie. Avec ce type d’installation, la sensation de confort est atteinte à une température
plus basse qu’avec un chauffage ordinaire. En baissant de quelques degrés son thermostat,
c’est également sa facture que l’on réduit !

8. Les modes de pose

Dans le passé, avec des bâtiments peu ou mal isolés, la pose en escargot garantissait une
meilleure répartition de la chaleur (perte de charge limitée).

Elle reste majoritaire mais aujourd'hui, du fait des exigences thermiques, c'est plutôt la
simplicité de mise en œuvre qui oriente le choix de la pose.

Le plancher chauffant peut être placé :

 En escargot en PER

Projet de fin d’étude Page 22


Figure1: plancher chauffant placé en escargot

Les tuyaux d'un plancher chauffant ne doivent jamais se chevaucher et pour cela, ils sont
installés en escargot. Les tubes seront plus ou moins espacés selon la puissance voulue, ainsi,
l'escargot sera plus compact dans une salle de bain. Le matériau des tubes est le PER
(polyéthylène réticulé), il est plus souple et moins cher que le cuivre qui était utilisé
auparavant. Il est également plus facile à mettre en place puisqu'il n'y a aucune soudure à
faire.

 Les plaques à plots (tubes à eau)

Figure2: Plancher chauffant placé en plaques à plots

Les plaques à plot permettent un placement très facile et très rapide des tubes. En effet, elles
permettent de "coincer" les tubes sans matériel supplémentaire et les écarts sont directement
intégrés avec les plots. Toutefois, les plaques à plot sont généralement peu isolantes ce qui en
fait une solution très bon marché mais peu efficace thermiquement.

 Les plaques planes (tubes à eau)

Projet de fin d’étude Page 23


Figure3: plancher chauffant placé en plaques planes

Les plaques planes sont quadrillées pour permettre une installation la plus aisée possible
(écart visible rapidement). Cependant, la mise en place des tubes se révèle tout de même plus
complexe qu'avec les plaques à plot. De plus, les tubes sont ici maintenus avec des agrafes,
enfoncées directement dans les plaques. Ces plaques en polyuréthane ont des caractéristiques
thermiques sensiblement supérieures à celles des plaques à plots.

 Les plaques planes (résistance électrique)

Figure4: plancher placé en plaques planes

Pour un plancher chauffant électrique, on utilise des plaques planes. Sur ces dernières, on
vient ensuite poser un treillis sur lequel seront fixées les résistances à l'aide de rilsan.
Certaines résistances sont par ailleurs vendues directement attachées à un treillis qu'il suffira
alors de dérouler.

9. Les avantages du plancher chauffant

Les avantages du plancher chauffant sont nombreux :

Projet de fin d’étude Page 24


 Très confortable : Le premier atout du plancher chauffant est le confort qu’il procure en
diffusant une chaleur agréable de manière homogène dans toute la maison, c’est aussi le seul
système qui vous assurera un sol tempéré. Plus besoin de chaussons en hiver !
 Invisible : Contrairement aux autres solutions de chauffage, le plancher chauffant
est complètement intégré à votre habitation ce qui vous laisse une liberté totale quant à
l’agencement de vos meuble et à la décoration de votre habitation
 Silencieux : Etant noyé dans la chape de béton, le plancher chauffant n’émet aucune nuisance
sonore
 Rentable : Le plancher chauffant demeure la solution de chauffage la plus rentable à l’usage,
elle est particulièrement recommandée dans le cadre d’une construction neuve ou d’une
grosse rénovation

Projet de fin d’étude Page 25


Chapitre III :
dimensionnement du
plancher chauffant

1. Introduction :

Le dimensionnement d’un plancher chauffant est assez délicat du fait du nombre de


paramètres à optimiser: pas, longueur, diamètre et nombre de tubes. La notice de
dimensionnement présentée ici a pour but de proposer des critères objectifs pour le choix de
ces différentes caractéristiques.

Projet de fin d’étude Page 26


Ce travail est basé sur des simulations numériques d’échange thermique par convection forcée
dans le tube. Ceci permet de mettre en évidence l’effet du pas, du diamètre, de la longueur, de
la puissance, de la différence de température entre le plancher et l’eau entrant sur le flux
thermique fourni par le plancher chauffant.
2. Calcul théorique :
a. Puissance thermique :

La puissance thermique s’écrit de la manière suivante :

P plancher chauffant =K ×V × ∆ T

Tel que :

-Pplancher chauffant : La puissance du plancher chauffant.

-V : volume de la pièce a chauffé.

-ΔT: la différence entre la température extérieure et la température intérieure qu'on veut


obtenir.

-K: coefficient de dispersion de la chaleur sur la base du niveau d'isolation du bâtiment.

b. La densité de flux thermique :

On considère que les températures restent constantes au niveau du plancher et dans la paroi
du tube. C’est à dire la température extérieure du tube est constante alors que l’échange
thermique se fait en régime stationnaire. La densité de flux thermique s’écrit sous la forme
suivante :

T eau – T plancher
φ=
Rtotale

Tel que :

- φ : la densité de flux.

-Teau : température de l’eau.

-Tplancher : température du plancher.

Projet de fin d’étude Page 27


-Rtotale : la résistance totale.

Le chauffage d’un local nécessite que le flux traversant le tube soit égal à la puissance
thermique du plancher chauffant entrante dans le tube. Soit la formule la suivante :

ϕ =P plancher chauffant

Tel que :

- 𝝓 : le flux thermique.

-Pthermique : La puissance thermique.

c. Calcul de Rtotale :

La résistance thermique totale est calculée de la façon suivante :

Rtotale=Rconvection1+ Rconvection2+Rtube
Tel que :

1 1
π × d i × hi   ; π × d e ×h e ;
Rconvection 1= Rconvection 2=

1 de
Rtube= ln
2 π × λtube d i

D’où :

-Rtotale : la résistance totale.

-Rconvection1 : Résistance thermique entre l’eau et le tube.

-Rconvection2 : Résistance thermique entre le tube et le plancher.

-Rtube : la résistance de tube.

-λtube : conductivité thermique de tube.

-hi : coefficient d’échange par convection entre l’eau et le tube.

-he: coefficient d’échange par convection entre le tube et le plancher.

-de : diamètre extérieur.

Projet de fin d’étude Page 28


-di : diamètre intérieur.

d. Coefficient d’échange convectif hconvection :

On a une convection forcée donc le coefficient d’échange convectif dans un tube est défini
par :

 En cas d’échange convectif entre le entre l’eau et le tube:


N u × λ eau
hi =
di

 En cas d’échange convectif entre le tube et le plancher :


N u × λ plancher
h e=
de

Tel que :
-hi et he : coefficient d’échange par convection.
-Nu : Le nombre de Nusselt.
-λeau : conductivité thermique de l’eau.
-λplancher: conductivité thermique du plancher.

-de : diamètre extérieur.

-di : diamètre intérieur.

e. Le nombre de Nusselt :

Le nombre de Nusselt est calculé à l’aide de la relation suivante :


Nu=0,023 × R 0,8 0,3
e × Pr

Avec :
v eau × d ν × ρ ×c p
ℜ=
ν
i
; Pr =
λeau

Où :
-Nu : Le nombre de Nusselt.
-Re : Nombre de Reynolds.
-Pr : Nombre de Prandtl.
-Veau : Vitesse de l’eau.
-di : diamètre intérieur.

Projet de fin d’étude Page 29


-ν : Viscosité cinématique de l’eau.
-ρ : Masse volumique de l’eau.
-Cp : Chaleur massique de l’eau.
-λair : conductivité thermique de l’eau.

D’après l’équation :
ϕ =P plancher chauffant

On obtient :
φ × S=K ×V × ( T i−T e )

Donc :
φ × L × A=K ×V × ( T i−T e )

f. Pas d’un plancher chauffant :

La formule qui permet de calculer le pas d’un plancher chauffant est la suivante :

K ×V × ( T i−T e )
A=
φ×L

3. Calcul numérique :

Grandeurs qv (m3/s) Cp (kJ kg-1 k-1) Teau Text Tint Tplancher λcuivre λplâtre
(°C) (°C) (°C) (°C) (W m-1 k-1) (W m-1 k-1)
Valeurs 2,5 .10 -4 4.185 60 9 20 28 353,1 0,25

Projet de fin d’étude Page 30


Grandeurs λpolystyrène λeau de di ρ ν λparquet V
(W m-1 k-1) (W m-1 k-1) (m) (m) (kg/m3) (m2 s-1) (W m-1 k-1) (m3)
valeurs 0,03 0,2161 0,01 0,9.10-2 1000 1,31.10-6 0,15 76798.10-6

Tableau 2: grandeurs physiques et géométriques

 La puissance:

On sait que: P=K × V × ∆ T

Avec : K=3

V=76798.10-6m3

ΔT= (20-9) = 11°C

Donc :

P= 3*11*76798. 10-6

P= 2,53W

 Nombre de Reynolds :

v eau × d
On a: R e= i

qv qv
Avec : ν= = 2
S π∗r i

2,5∗10−4

(
= π∗ 0,9∗10−2 ² = 3,92 m/s
2 ) Donc : ℜ=26931,29

 Nombre de Prandtl :

ν × ρ ×c p
On a : Pr = Donc : Pr =¿ 0,025
λeau

 Nombre de Nusselt :

Projet de fin d’étude Page 31


0,8 0,3
On sait que : N u=0,023× R e × Pr Donc : Nu= 26,62

 Coefficient d’échange convectif :

On sait que :

N u × λ eau
hi = Donc : hi =638,88 W.m-2 .k-1
di

Et :
N u × λ plancher
h e= Donc : h e=1144,66 W.m-2 .k-1
de

 La résistance totale :

On sait que : Rtotale=Rconvection1+ Rconvection2+Rtube


1
Rconvection 1=
π × d i × hi

= 0,055 m .k .w-1

1
Rconvection 2=
π × d e ×h e

= 0,028 m .k .w-1

1 de
Rtube = ln
2 π × λtube d i

= 4,75. 10-5 m .k .w-1

Donc la résistance totale égale : Rtotale = 0,083 m .k .w-1

 Densité de flux :

T eau – T plancher
On sait que : φ= Donc : φ=386 w /m²
Rtotale

 Le pas :

K ×V × ( T i−T e )
On sait que : A= Donc : A = 2cm
φ×L

Projet de fin d’étude Page 32


On récapitule ce calcul dans le tableau ci dessous

La puissance P=2,53W

Nombre de Reynolds Re = 26931,29

Nombre de Prandtl Pr = 0,025


Nombre de Nusselt Nu = 26,62

Coefficient d’échange
intérieur hi= 638,88 W.m-2 .k-1
Coefficient d’échange
extérieur he= 1144,66 W.m-2 .k-1
Rconvection1 Rconvection1 = 0,055 m.k.W-1

Rconvection2 Rconvection2 = 0,028 m.k.W-1


Rtube Rtube = 4,75.10−5 m.k.W-1
Rtotale Rtotale = 0,083 m.k.W-1
Densité de flux φ= 386w/m²
Le pas A= 2cm

Tableau 3 : tableau récapitulant

Projet de fin d’étude Page 33


Chapitre IV : Partie
Expérimentale

1. Introduction:

Projet de fin d’étude Page 34


Après avoir élaboré la conception de notre application, nous abordons dans ce chapitre la
phase de réalisation, qui est considérée comme étant la concrétisation finale de toute la
méthode de conception. Nous menons tout d’abord une étude technique où nous décrivons les
matériels utilisés dans le développement de notre projet. Nous présentons en premier lieu
notre choix de l’environnement de travail, où nous spécifions l’environnement matériel qu‘on
a utilisé pour réaliser notre projet puis nous détaillons l’architecture, aussi nous présentons les
résultats des essais effectués et ses interprétations.

2. Objectif

Le but de notre travail est de réaliser une étude paramétrique  d'un plancher chauffant afin de
déterminer les conditions optimums de son fonctionnement pour assurer le confort thermique

dans l'habitat. Le plancher chauffant est le meilleur système de diffusion sur le marché à
l'heure actuelle. En effet, il offre le choix de l'énergie à utiliser, et c'est aussi un des systèmes
les plus économiques au quotidien, car on trouve de plus en plus de modèles fonctionnant à
basse température.

3. Les étapes de la construction

La réalisation est faite de la manière suivante :

Premièrement on a construit une maison en plâtre

Figure 5 : maison en plâtre

Les matériaux constituant le plancher sont :

Projet de fin d’étude Page 35


 Une couche de plâtre de telle épaisseur :

Figure 6 : couche en plâtre

 Un serpentin en cuivre encastré dans le plâtre et recouvert d’une autre couche fine :

Figure 7 : serpentin en cuivre Figure 8: cuivre encastré

Projet de fin d’étude Page 36


Figure 9 : serpentin en cuivre recouvert en plâtre

 Parquet utilisé comme couverture du sol :

Figure 10: parquet

 Une pompe de double fonctionnement :


 Circulation de l’eau
 Chauffage de l’eau à l’aide des résistances

Projet de fin d’étude Page 37


Figure 11: pompe à double fonctionnement

 Le polystyrène est utilisé comme isolant pour limiter les pertes de chaleur vers le bas :

Figure 12: polystyrène

4. Etude paramétrique :

Dans cette partie on fait varier l’entrée de l’eau (30°C, 40°C, 45°C, 50°C).

L’expérience est faite pendant des jours différents donc des conditions extérieures différentes
ceux qui influencent sur les résultats.

Projet de fin d’étude Page 38


Le but de cette expérience est de trouver les conditions adéquates qui nous donnent une
température de plancher convenable de 28°C et une température ambiante entre 19°C à 26°C
qui assure le confort de l’habitant.

Pour la mesure de ces températures de plus la température d’entrée et de sortie de l’eau, on


s’est servit des thermocouples liés à une carte d’acquisition qui nous donne les résultats sous
forme d’un fichier Excel.

Figure 13: carte d’acquisition

5. Résultats et interprétations :

Cette expérience consiste à voir l’influence de la température du plancher sur l’air ambiant de
la maison en imposant de différentes températures à l’entrée de l’eau (30°C, 40°C, 45°C,
50°C), en considérant la température de base extérieure est de 16°C.

On réalise ces expériences en imposant différentes température de l’eau à l’entrée d’une


manière successives.

Projet de fin d’étude Page 39


 Entrée de l’eau à 30°C

Figure14 : Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=30°C

 Interprétation :

Te : la température de l’entrée de l’eau est d’environ 29,5°C au début de l’expérience, elle
commence à augmenter jusqu’à atteindre 32°C au régime permanent après 1500 s.

Ts : la température de sortie de l’eau est 22°C à t=0s. Elle devient 26°C quand le régime se
stabilise même si la température d’entrée est de 30°C. Cette diminution est due aux pertes
thermiques.

Tp : la température du plancher est d’environ 19°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité de l’énergie libérée par le serpentin ce qui influe sur sa température qui commence à
augmenter jusqu'à 24,2°C en régime permanent. Cette variation est due au coefficient de
transmission du plancher.

Ta : La température initiale du l’air intérieur est de 18,3°C .elle augmente jusqu'à une
température de 20,1°C au régime stable. Cette augmentation est expliquée par le transfert de
la chaleur entre le plancher et l’air ce qui mène à élever la température ambiante.

Projet de fin d’étude Page 40


 Entrée de l’eau à 40°C

Figure 15: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=40°C

 Interprétation :

Te : la température de l’entrée évalue en fonction de temps elle augmente brusquement pour
atteindre 40°C au régime permanent.

Ts : la température de sortie est 29,1°C, elle augmente jusqu'à une température de 33°C en
régime permanent. Et on constate qu’elle a chuté de l’entrée à la sortie car une quantité
d’énergie est perdue dans son passage puisque le serpentin à une conductivité élevée donc il
absorbe une part.

Tp : la température du plancher est environ 25°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité d’énergie rayonnée par le serpentin ce qui influence sur sa température qui atteint
29°C en régime permanent. Cette variation est causée par le coefficient de transmission du
plancher.

Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 21°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 23°C au régime stable. Cette variation est due à la quantité d’énergie
dégagée par le plancher.

Projet de fin d’étude Page 41


 Entrée de l’eau à 45°C

Figure 16: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=45°C

 Interprétation :

Te : la température de l’entrée à 0 s est environ 44°C après quelques secondes le régime se
stabilise et celle-ci devient 45°C.

Ts : la température de sortie à 0 s est environ 34,9°C après quelques secondes elle a
commencé a augmenter jusqu'à 37°C dans le régime permanent malgré que la température
d’entrée est de 40°C .Ceci est dû aux pertes thermique.

Tp : la température du plancher est environ 30°C à 0 s. Le plancher chauffant absorbe une
quantité d’énergie libérée par le serpentin ce qui influe sur sa température qui augmente
jusqu'à une température de 33°C au régime stable. Cette variation est due au coefficient de
transmission du plancher.

Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 23,9°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 25,7°C en régime permanent. Cette variation est due à la quantité
d’énergie dégagée par le plancher.

Projet de fin d’étude Page 42


 Entrée de l’eau à 50°C

Figure 17: Evolution de la température d’entrée, sortie de l’eau et la température du plancher


chauffant en fonction du temps à T=50°C

 Interprétation :

Te : la température de l entrée à 0 s est environ 49°C après quelques secondes elle atteint
50°C au régime établi.

Ts : la température de sortie à 0 s est environ 39°C après quelques secondes elle devient 40°C
au régime permanent.

Tp : la température du plancher est environ 33°C à 0 s celle-ci atteint 35°C au régime stable
grâce à l’énergie libérée par le serpentin.

Ta : La température initiale du l’air intérieure est de 26°C. Elle commence à s’élever jusqu'à
une température de 26°C en régime permanent. Cette variation est due à la quantité d’énergie
dégagée par le plancher.

Projet de fin d’étude Page 43


6. Récapitulation :

Récapitulons ces résultats : On fait varier la température d’entrée d’eau et on observe son
influence sur celle du plancher.

Figure 18: courbe récapitulant

 Interprétation :

 Pour Te=30°C on constate que Tp augmente de 18°C à 24°C après que le régime s’est
stabiliser.
 Pour Te=40°C on observe que Tp s’élève de 25°C pour atteindre 29°C au régime
permanent.
 Pour Te=45°C on remarque que Tp varie de 30 à 32°C au régime stable.
 Pour T=50°C Tp varie de 33 à 35°C au régime établi.

Projet de fin d’étude Page 44


7. Comparaison :

Essai 1 Essai 2
Tp à Te=30°C 24,2 24,5
Tp à Te=40°C 29 29,4
Tp à Te=45°C 33 32,7
Tp à Te=50°C 35 35
Tableau 4: comparaison entre les deux essais

D’après le tableau on trouve que les températures du plancher dans les différentes
températures d’entrées de l’eau diffèrent entre essai 1 et essai 2 mais il n’y a pas une grande
différence.

Cette petite variation est due à la différence de la température de base extérieure entre essai 1
(16°C) et essai 2(18°C) qui n’étaient pas fait dans le même jour alors on conclue que ce
paramètre influence sur les résultats de l’expérience.

8. Conclusion :

D’après les résultats obtenus on déduit que la T=30°C est la plus adéquate pour les conditions
qu’on a, car celle-ci nous donne une température ambiante entre 18,3 et 20°C qui appartient à
la zone de confort de l’habitant, et une température de plancher entre 18 et 24°C qui est
convenable ce qui assure l’aisance de l’habitat.

Projet de fin d’étude Page 45


Chapitre V :
Simulation

Projet de fin d’étude Page 46


1. Introduction :

TRANSOL est un outil prédictif des performances thermiques des installations d’eau chaude,
de chauffage et de climatisation solaires dans l’habitat individuel, collectif et tertiaire.
Sa base de données d'équipements, particulièrement bien fournie, permet de couvrir tout le
champ des possibles : capteurs solaires, ballons, isolants, appoints électriques et hydrauliques,
échangeurs de chaleur, machines à absorption et adsorption...

Le logiciel TRANSOL, proposé par le CSTB, permet :

 d’étudier jusqu’à 35 configurations d’installations solaires et plus de 160 variantes


d'intégrer les dernières versions de matériels disponibles et testés pour des
simulations précises
 de simuler le comportement d'une future installation en fonction des données
climatiques issues de plus de 6.000 stations météo
 de recourir à TRNSYS pour établir des simulations dynamiques et comparer
différentes variantes d'une même installation

Destiné aux bureaux d’études et aux installateurs thermiques, TRANSOL permet d'établir une
évaluation thermique des projets sous 3 dimensions :

 bilans énergétiques
 bilans environnementaux
 suivi des températures.

Entre autres données, le rapport de simulation TRANSOL livre la balance énergétique du


système étudié (fraction solaire / appoints), son efficacité globale, les pertes à anticiper, les
consommations parasitiques et une analyse économique (investissement / consommations /
bilan…).

2. Objectif de la simulation :

Le but d’ajouter cette simulation à notre projet et le fait d’utiliser TRANSOL est d’étudier
l’effet du plancher chauffant dans un cas réel de grandes dimensions car notre étude s’est
focalisée sur un prototype dans l’objectif était de tester cette nouvelle technologie.
Après avoir de l’aide à la compréhension du logiciel et des explications sur la manière de
l’utiliser on a commencé la simulation. Pendant cette dernière on a plusieurs paramètres à

Projet de fin d’étude Page 47


entrer qui sont très détaillés pour obtenir de résultats précis on cite (le climat, la ville, les
dimensions, l’inclinaison, l’orientation, …). Ainsi il faut mentionner que le recours à la
technologie des planchers chauffants n’est seulement pas pour satisfaire le besoin de
chauffage mais aussi pour la production de l’eau chaude sanitaire et dans ce chapitre on
étudiera les pourcentages de cette production au cours de l’année afin de voir un autre
avantage de cette technique.

3. Système utilisé
 SCH316 :

Système solaire thermique collectif de production d'eau chaude sanitaire (ECS) et de


chauffage, avec échangeur externe, ballon solaire et ballon auxiliaire à connexion indirecte et
appoint connecté directement au chauffage et échangeur de chaleur pour l’ECS.

 Description du système :

Le système se compose d'un ensemble de capteurs solaires qui fournissent de l'énergie à un


ballon au travers d'un échangeur de chaleur externe. Les ballons solaire et auxiliaire sont
reliés par un échangeur externe au bas du ballon auxiliaire. L'énergie fournie au ballon
auxiliaire, au travers d'une connexion directe en zone haute du ballon, peut aussi provenir d'un
système de chauffage auxiliaire hydraulique.

Afin d’obtenir la température d'ECS souhaitée, on peut utiliser une boucle de recirculation.
Le circuit de chauffage peut être alimenté par l’eau chaude du bas du ballon, et si nécessaire
directement par l’appoint. Température et débit peuvent être fixes ou variables.
La régulation du circuit primaire peut être réalisée par la mesure de l'ensoleillement ou par la
mesure d'un différentiel de température. La régulation par l'ensoleillement est effectuée en
mesurant les radiations arrivant sur les capteurs. La régulation par la mesure du différentiel de
température compare la température du capteur et la température de la partie inférieure du
ballon. La boucle secondaire peut être contrôlée de manière croisée avec la boucle primaire ou
de manière indépendante en comparant la température du côté chaud de l’échangeur avec
celle en bas du ballon. Dans tous les cas, le débit de la pompe peut être fixe ou variable.

Le système arrête la circulation si la température du ballon ou celle du capteur est supérieure

Projet de fin d’étude Page 48


aux températures maximales de sécurité respectives. Il est également possible d’utiliser un
dissipateur de chaleur dans la boucle primaire.

Le système d'appoint fonctionne si la température du ballon est inférieure à la température de


consigne ou s’il y a un besoin en chauffage et que la température en bas du ballon n’est pas
suffisante. Cette valeur de température de consigne doit être supérieure à la température
d'ECS requise pour la consommation.

 Données météo :

Localisation du système :

-Origine des données : Meknès-hour-tm2


-Latitude : 33,88°
-Longitude : 0,53°

Données météo :

-Radiation horizontale totale : 1998 kWh/m²

-Radiation diffuse sur les capteurs : 608 kWh/m²

-Radiation totale sur les capteurs : 2253 kWh/m²

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4. Résultats et interprétation :
a. Besoin énergétique en ECS :
 Analyse énergétique des besoins ECS :

[kWh] D requis D net D brut


Janvier 261 247 340
Février 254 242 326
Mars 235 223 317
Avril 231 215 307
Mai 204 193 291
Juin 187 184 287 Couverture des besoins
Juillet 158 155 277 [%] 95,75
Août 138 135 266
Septembre 167 163 273
Octobre 185 179 279
 Beso
Novembre 222 213 303
Tableau5: tableau d'analyse des besoins ECS ins
Décembre 243 231 323
TOTAL 2 485 2 379 3 589
énergétiques nets en ECS :

Figure20: Courbe du besoin énergétique net en ECS

 Interprétation :
Ces résultats sont obtenus après avoir effectués plusieurs essaies c’est-à-dire en changeant
plusieurs paramètres afin de trouver une couverture des besoins plus élevée.
Pour le besoin en ECS et d’après le tableau on constate que ce dernier est élevé dans la
période hivernale dans laquelle on consomme et on utilise plus d’eau chaude et c’est ce qui
montre le graphe aussi, par exemple en janvier cette valeur est 250KWh tandis qu’elle est
égale à 145KWh en Aout.

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Ainsi on constate que la couverture des besoins est de 95% ce qui montre que le système
choisi et les paramètres entrés sont parfaits et rentables 
b. Besoin énergétique en chauffage
 Analyse des besoins énergétiques en chauffage :

[kWh] D requis D net D brut


Janvier 2 427 2 107 2 107
Février 1 848 1 592 1 592
Mars 1 070 1 003 1 003
Avril 680 681 681
Mai 263 273 273
Juin 4 4 4
Couverture des besoins
Juillet 0 0 0
[%] 89
Août 0 0 0
Septembre 14 14 14  Besoins
Octobre 226 206 206
Novembre 1 211 1 062 1 062
Décembre 2 167 1 840 1 840
TOTAL 9 910 8 781 8 781
Tableau6: tableau d'analyse des besoins énergétiques en chauffage
énergétiques
en chauffage :

Figure21: courbe du besoin énergétique en chauffage

 Interprétation :
On ce qui concerne le chauffage est qui a été le sujet abordé dans notre projet, et se basant sur
le tableau et le graphe, on observe que le besoin du chauffage est très élevé puisqu’il atteint
8781KWh pendant toute l’année aussi on constate qu’il est nul pendant la période estivale.

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Quant à la couverture du besoin celle-ci est de 89% ce qui montre que cette technique est
parfaite ainsi que les paramètres choisis sont convenables puisque elle mène à satisfaire les
besoins de chauffage de l’habitant.

Conclusion :
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Le travail entrepris dans le cadre de ce mémoire a porté sur le dimensionnement et la
réalisation d’un plancher chauffant, ainsi que la simulation d’un système de chauffage solaire
par plancher dont l’apport d’énergie est assuré par un capteur solaire.

D’après les résultats obtenus on déduit que la T=30°C est la plus adéquate pour les conditions
qu’on a, car celle-ci nous donne une température ambiante entre 18,3 et 20°C qui appartient à
la zone de confort de l’habitant, et une température de plancher entre 18 et 24°C qui est
convenable ce qui assure l’aisance de l’habitat.

On ce qui concerne le système de chauffage solaire par plancher on peut atteindre une
couverture du besoin de 89% ce qui montre que cette technique est parfaite ainsi que les
paramètres choisis sont convenables puisque elle mène à satisfaire les besoins de chauffage de
l’habitant.

On peut donc conclure que le plancher chauffant ou encore chauffage par le sol est un


système de chauffage invisible, de plus en plus utilisé car il garantit un excellent confort et
permet souvent une économie d’énergie remarquable. Il s’agit de plus d’un système
particulièrement performant pouvant s’adapter à toutes les sources d’énergies renouvelables.

Bibliographie :
 Cours des énergies renouvelables professeur SAADANI, 2ème année GTE
 www.wikipedia.com
 www.plancher-chauffant.ooreka.fr

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 www.particuliers.engie.fr/travaux-chaudiere/chauffage-electrique/conseils/conseil-
plancher-chauffant.html
 www.elyotherm.fr/plancher-chauffant-basse-temperature

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