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Rapport 5

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TAVERNIER

ROMAIN

Mise en place de la norme ISO 14001


Licence professionnelle QHSSE
Qualité, Hygiène, Sécurité, Santé & Environnement

RAPPORT CONFIDENTIEL

Responsable de stage : Éric PRADIER

Tuteur IUT : Bernard BACOT Session : 2020-2021


Remerciements :

Tout d’abord, je tiens à remercier Mr. FRATTINI Xavier Directeur Général de la société
RV constructions électriques de m’avoir fait confiance pour intégrer l’équipe qualité, ainsi que
Mr. PRADIER Éric responsable qualité qui m’a permis d’apprendre le métier de qualiticien, de
m’expliquer dans les moindres détails son métier, mais aussi pour sa confiance et ses conseils
qui m’ont fait progresser et de me faire découvrir un nouveau milieu : le monde de
l’électronique.
Je remercie également Mr Bernard BACOT tuteur de l’IUT pour avoir fait mon suivi de
stage.
Pour finir, je souhaite remercier toutes les personnes qui m’ont aidé à constituer ce
projet.
Ainsi, ce projet m’a permis d’enrichir ma formation QHSSE (Qualité, Hygiène, Sécurité,
Santé & Environnement).

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GLOSSAIRE :

CERV : construction électrique R V


RNC : Rapport de Non-conformité
ISO : Organisation internationale de normalisation
CMS :composant monté en surface
CEM : compatibilité électromagnétique
AOI: automate automatic optic inspection/
DG : Directeur Général
PCB : printed circuit board = circuit imprimé
Statut Q :matière première devant passer à la qualité
Statut A :matière première pouvant être consommé
BL : bon de livraison
BE : bureau d’étude
DIB : Déchets industriels Banal
PDCA : plan-do-check-act
SMQ : Système de management de la qualité

STR : suivi des tris et des retouches


AQF : assurance qualité fournisseur
SME : système de management environnemental
DEEE : déchet d'équipement électrique et électronique

ABS : acrylonitrile butadiène styrène


FDS : fiche de donnée de sécurité

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INTRODUCTION :

De nos jours, toute entreprise qui souhaite progresser et croître est tenue de
s’adapter en permanence à son milieu, alors que celui-ci est en constante évolution. Afin de
faciliter cette démarche et de réussir cette adaptation, l’International Organization for
Standardization (ISO) a rendu disponible depuis plusieurs années des normes permettant de
résoudre ces problématiques. Ces différentes normes proposent la mise en place de systèmes
de management dans différents domaines, qui permettent aux entreprises de fixer des
objectifs précis afin de s’améliorer continuellement et de pouvoir prospérer dans le temps.

Ces normes concernent tous les domaines tels que la qualité, l’environnement, la
sécurité, la santé ainsi que l’hygiène.

Connues et utilisées dans le monde entier, ces normes


sont aujourd’hui un incontournable pour une entreprise
voulant rester concurrentielle. Elles sont devenues un outil
important permettant de gérer entièrement un organisme, de
la conception à la livraison finale d’un produit, en passant par
la sécurité et la qualité de vie sur le lieu de travail.

L’une d’entre elle est la norme ISO 14001 qui définit une série d'exigence que doit
satisfaire le système de management environnemental d'une organisation pour que celle-ci
puisse être certifiée par un organisme extérieur et pour une durée limitée.

Au travers de ce mémoire, nous allons étudier la mise en œuvre de la norme ISO


14001 : 2015 dans mon entreprise RV Constructions électriques, ainsi que différentes
missions auxquelles j’ai pu participer.

En parallèle de ma mission principale qui est de mettre en place la norme ISO 14001.
J’ai dû participer à d’autres activités telles que le contrôle de réception des matières
premières dont je devais trouver une amélioration dans sa réalisation et sa fréquence, mais
aussi les contrôles des appareils de mesure présents dans la société.

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I. Présentation de l’entreprise :

1. Historique :
La société Constructions Électriques RV a été créée en 1940 par Mr Henry POUCHOL
pour fabriquer des allume-gaz en carton, le produit fut modernisé et commercialisé pour
devenir l’allume-gaz électrique. La société connaît alors un essor important qui entraine une
augmentation du personnel et s’ouvre les portes du succès, elle fait partie du groupe SYNOV.
En 1979, la société est affiliée au Groupe Union de l’Energie.
En 1981, la société s’installe sur son site actuel du Puy-en-Velay à Saint Germain
Laprade et profite d’une surface de 5 000 m². Cet investissement lui permettra d’accroître
considérablement sa production dans les années 90.
Dans les années 2000, l’entreprise continue d’investir et s’équipe de moyens
complémentaires pour accompagner ses clients vers une optimisation des coûts. Pour cela la
société s’ouvre sur la chine et crée une entreprise low-cost en Tunisie :Tunelec.
L’entreprise a acquis une notoriété mondiale et exporte 40 % de sa production à
travers le monde.
En 2007, un holding financier voit le jour, R2V Corporate, l’objectif étant de regrouper
les sociétés Constructions Électriques RV, JF Industries Electriques et Tunelec. Début 2015, la
société A2E rejoint le groupe R2V Corporate. Toutes ces sociétés sont liées à l’électronique.
Depuis le 1er Janvier 2018, la holding R2V Corporate a changé de nom et
d’actionnaire. Elle se nomme SYNOV et fait partie du Groupe familial DENTRESSANGLE.

2. Domaine d’activité :
Actuellement, nous sommes présents sur différents domaines d’application qui sont :

• La régulation électronique en milieu sévère (sécurité suivant la


norme gaz et mazout EN298)
• Les I.H.M. (afficheur LED, afficheur LCD graphique, afficheur TFT
résistif ou capacitif…)
• Les produits communiquants (Bus CAN – LIN - MODBUS IP – USB –
ETHERNET – RFID – BLUETOOTH – WIFI…)
• Les systèmes électroniques industriels (alimentation, commande…)
• La conception en plasturgie et
tôlerie avec intégration

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3. Les différents services :

• Le bureau d’étude : l’équipe est composée de 10 personnes, et accompagne depuis


l’élaboration du cahier des charges jusqu’à l’industrialisation du produit.

Différentes étapes interviennent durant ce processus :

o Validation de prototypes
o Création des moyens de fabrication, de programmation et de contrôles
o Certification Normative

• L’unité de production : l’entreprise construction électriques RV dispose de différentes


technologies pour la production :
o CMS
o POTTING (résinage)
o TROPICALISATION (Vernissage)
o Une ligne d’INSERTION AUTOMATIQUE
o Une ligne d’insertion manuelle

• Achats et logistiques : Le service achats est composé d’une équipe de 6 acheteurs.

Sourcing des composants sur l’Europe et l’Asie avec une joint-venture sur Hong-Kong.

Le portefeuille d’achats est de plus de 19 millions d’Euros.

La gestion informatisée de la logistique permet la traçabilité à 100% des produits. Notre


flexibilité nous permet de nous adapter à tous les besoins de livraison de nos clients : mise en
place de stock de consignation, de stock de sécurité sur les matières premières et/ou produits
finis ou bien encore la livraison en Kanban.

Qualité et contrôle : Le système de management de la Qualité a obtenu en mars 1993 :


la certification ISO 9001-2015.

RV accompagne aussi ses clients sur l’obtention de normes plus restrictives : ATEX – EN 298
2012 et pré qualification CEM.

D’autre moyens sont mise en place tels que les automates AOI/SPI ; ainsi qu’une interface in-
situ et une interface fonctionnel.

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4. Organigramme :

SYNOV

DG
Compta. X.FRATTINI Prod. Stratel
C .ROGUES Resp. Com.
C.MOURGUE

Resp. Méthodes ADV/Ordo/Appro Achats Qualité Etudes Commercial


Opérations. R.FAVIER D. CHALLENCON F.FAYET E.PRADIER A.COLNOT S.MAILLARD
G. FAYET C.MAZARI

5. Chiffres d’affaires :

Millions d'€ CA CERV


25 000

20 000

15 000

10 000

5 000

0
2017 2018 2019 2020

CA CERV

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6. Politique QHSSE :
La politique Qualité de CERV définit le cadre répondant aux objectifs Qualité suivants :

• Satisfaire les exigences et les besoins de nos clients


• S’assurer de la conformité de nos produits
• Honorer nos engagements auprès de nos clients
• Respecter la règlementation et les procédures
• Atteindre les objectifs fixés par la direction
• Manager les ressources pour une mise en œuvre efficace du système Qualité

7. Certifications :
Depuis Mars 1993 La société RV possède la certification internationale ISO 9001. Cette
norme repose sur un certain nombre de principes de management de la qualité, notamment
une forte orientation client, la motivation et l’engagement de la direction, l’approche
processus et l’amélioration continue. Utiliser ISO 9001, c’est se donner l’assurance que les
clients obtiennent des produits et services uniformes et de bonne qualité, avec en retour de
belles retombées commerciales.

Actuellement l’entreprise a décidé de s’engager dans une démarche du respect


environnemental, cette démarche se concrétisera par la mise en place d’un système de
management environnemental en vue de l’obtention de la certification ISO 14001.

II. Présentation des sujets d’alternance :

1. Objectifs de l’alternance :

Pour cette année d'alternance, différents objectifs m’ont été fixés par mon entreprise.
L'objectif principal étant de débuter la mise en place de la norme internationale ISO
14001 que nous détailleront plus tard dans le rapport.
En simultané, deux autres objectifs sont intervenus. Il s'agissait de devoir améliorer les
moyens et les méthodes de contrôles de réception des matières premières qui arrivent
quotidiennement dans l'entreprise pour au final essayer d'y passer le moins de temps
possible tout en gardant une assurance qualité totale qui répondra aux attentes de nos
clients.
Il fallait aussi que je m'occupe de la partie gestion et étalonnage des instruments de
mesure. Cette tâche est très importante pour assurer le bon fonctionnement de tous nos
produits et une satisfaction totale de nos clients.

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Pour finir, en cours d'année, il a fallu que je forme différentes personnes au poste du
contrôle de réception. Cette personne devait être formée dans le but de me soulager des
tâches quotidiennes au niveau des contrôles de réception afin d'avancer plus rapidement
dans mon objectif principal.

2. Méthodes utilisées
Lors de mon alternance, j’ai eu l’occasion d’utiliser
différentes méthodes que j’ai étudiées lors de ma période
scolaire. L’une des méthodes la plus utilisées pour la mise
en place de la norme ISO 14001 est le PDCA (plan-do-check-
act) avec sa roue de Deming. William Edwards Deming,
chercheur américain, en est l’inventeur. Ces recherches et
son expérience ont montré combien il est important de suivre
un cercle vertueux pour résoudre durablement toute sorte de
problèmes auxquels est confrontée l'entreprise, mais
également pour innover en lançant de nouvelles idées de manière contrôlée.

La base de cet outil est dans la répétition. Il est appliqué successivement dans
les processus afin que de rechercher une amélioration continue. Dans ce contexte, la
planification, la standardisation et la documentation sont des pratiques importantes. Des
mesures précises sont également nécessaires.
Ensuite, j’ai aussi pu mettre en application une des formations que nous avons
obtenue lors de notre période universitaire. Nous avons fait une formation sur la prévention
des risques liés à l'activité physique (PRAP). Elle permet aux salariés d'être acteur de sa propre
prévention, mais aussi de devenir acteur de la prévention de son entreprise ou de son
établissement.

Pendant que j'effectuais les contrôles qualité sur les produits qui arrivent en stocks, il
a fallu que je déplace différentes charges plus ou moins lourdes sur des distances plus ou
moins conséquences.
C'est pour cela que j'ai pu mettre en application différentes postures étudier en cours
d'année.

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Pour contrôler les appareils de mesure tels que des multimètres, balances,
étuves... J’ai utilisé des méthodes de métrologies. La métrologie est la science de la
mesure. Elle définit les principes et les méthodes permettant de garantir et de maintenir la
confiance envers les mesures résultant des processus de mesure. Il s'agit d'une science
transversale qui s'applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont
effectuées.

III. Missions effectuées pour réaliser les différents objectifs :

1. Intégration dans l’entreprise


Le milieu de l’électronique et de la conception de carte électronique est un milieu
totalement inconnu pour moi, car je suis issu d’une formation de technicien de laboratoire
(BTS analyses agricoles biologiques et biotechnologiques). Ce sont deux milieux qui sont
différents ,mais qui sont toutefois similaires sur les compétences demandées comme la
rigueur, la précision, la méthode, la communication...Il m’a été nécessaire de faire une
période d’intégration et d’apprentissage. Cet apprentissage a eu pour objectif de me faire
découvrir, mais surtout d’apprendre tous les nouveaux outils et composants du quotidien qui
était nouveau à mes yeux, tels que les PCB, les composants électroniques qui sont utilisés
pour fabriquer les circuits imprimés.

Pour effectuer la découverte et la mise à niveau de ce nouveau milieu, différentes


activités d’intégration ont été mises en place pour tous les alternants de la société. C’est pour
cela que lorsque nous sommes arrivées dans la société, la première chose que l’on nous a fait
faire était de travailler à la production au côté des employés pour découvrir le corps du
métier. Pour ma part, j’ai commencé sur une ligne d’insertion manuelle où il fallait
prendre les différents composants tels que des résistances, des condensateurs, des diodes,
des connecteurs … pour les insérer sur les PCB.

Résistance

Condensateur
Connecteurs
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Cette première activité m’a fait voir qu’il existait
beaucoup de composants différents et m’a ainsi
permis de mieux comprendre leurs utilités. Cette
connaissance des composants est très importante,
car elle me permettra par la suite de mieux déceler
les défauts lors des futurs contrôles de chacun.

Figure 1: poste sur ligne d'insertion manuelle

J’ai aussi eu l’occasion d’aller


sur un autre poste lors de mon intégration. Ce
poste consistait à programmer tous les PCB
pour pouvoir ensuite les envoyer aux clients
ou les installer dans leur produit fini.
Figure 2: Poste de programmation des PCB

Pour finir mon apprentissage à la découverte de la


société, je suis allé au magasin où j’ai pu voir comment il
fonctionnait à la réception des produits pour la traçabilité,
et le stockage de toutes les matières premières. Cette
étape est le début d’un long processus, mais qui est
essentiel pour pouvoir commencer la fabrication des
différents produits.
Si celle-ci n’est pas faite correctement, des
répercussions vont avoir lieu sur tous les autres services.

Figure 3: stock de l’entreprise

2. Service qualité :

Toutes les entreprises travaillent autour de la qualité. Que ce soit pour la vente de
produit ou de service, la qualité est omniprésente.

En entreprise, la notion de qualité vient du taylorisme, mouvement qui prône la « meilleure


façon de produire ». Les entreprises veulent produire un produit ou un service de qualité et
qui répond à la demande et aux besoins des consommateurs.

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Cette « démarche qualité » est un projet d'entreprise mis en œuvre pour maîtriser la qualité,
assurer la qualité, planifier la qualité et/ou améliorer les produits et services, les processus,
les procédés de production, la satisfaction cliente et plus largement améliorer la performance
d'un organisme et la satisfaction de toutes les
parties intéressées (fournisseurs, personnels,
actionnaires, etc.). Constat du besoin, confirmation
du besoin, diagnostic (cause conséquence) choix
de/des solutions, objectif, conception, réalisation,
évaluation de fin.
La démarche de qualité est appuyée sur un système
de management de la qualité (SMQ). Il s'agit d'un
ensemble d'éléments corrélés qui poursuit des
objectifs définis par l'organisme. La démarche
qualité et le SMQ peuvent être mis en relation
étroite avec d'autres systèmes de management, sur l'environnement, la santé et
la sécurité ou les trois ensembles. On parle alors de système de management intégré.

Découverte du poste du contrôle de réception :

Pour débuter dans ce nouveau service, il a fallu que je sois formé et que j’apprenne à
utiliser tous les outils et logiciels informatiques que je ne connaissais pas. Ces outils vont me
permettre d’identifier, de continuer la traçabilité des produits et surtout contrôler si les
produits reçus sont conformes à ce qui a été commandé par le service des achats.
Nous utilisons donc divers logiciels communs à la société pour valider les contrôles. Le
premier logiciel utilisé se nomme « INTRANET CERV » qui est un serveur commun à toute la
société. Il nous permet d’avoir un aperçu photographique ou schématique du produit à
contrôler. On y retrouve aussi les différents fournisseurs homologués des matières premières
ainsi que leur référence d’identification fournisseurs.

Lorsque cette première étape a été effectuée et que le produit correspond aux
premiers critères, nous devons faire un contrôle avec un échantillonnage des produits. Le
nombre de produits que l’on va examiner va dépendre du nombre total de produits reçus.
(Voir tableau d’échantillonnage.)

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Figure 4: plan d'échantillonnage

Suite à ce prélèvement, différentes mesures


sont à réaliser sur les produits. Il peut y avoir des
simples mesures de dimension à effectuer avec un
pied à coulis ou règle, ce peut-être des mesures
électroniques à faire avec un multimètre, un
voltmètre connecteur à une alimentation externe. On
peut aussi effectuer des tests….

Figure 5: matériels de mesure

Pendant que l’on effectue nos mesures, il faut compléter un tableau Excel qui est
unique à chaque composant (exemple en annexe 1), produit. Les mesures effectuées doivent
être conformes au plan, tout en respectant un écart maximum établi au préalable.

Figure 8 : photo du produit Figure 6 : plan du produit Figure 7 : contrôle et validation du produit

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Lorsque toutes ces étapes d’identifications et de mesures sont effectuées et que le
contrôle est satisfaisant, il faut informer les magasiniers de la conformité du produit sur un
autre logiciel qui lui se nomme « SAGE ». Avant tout contrôle, les produits qui sont entrées en
stocks, sous un statut « Q » ce qui signifie qu’il doit passer par le service qualité pour
effectuer son contrôle. Ce n’est qu’après le contrôle effectué par le service qualité qui valide
le produit en changeant son statut et devient un statut dit « A ». Ce qui permettra le stockage
du produit et pouvant ainsi éditer la disponibilité de celui-ci pour lancer la production.

Figure 9 : capture d’écran du serveur SAGE

Comme dans toutes les sociétés, tous les produits reçus ne sont pas toujours
conformes. Cela peut provenir de différents facteurs. Ce peut-être une erreur du fournisseur
qui a envoyé les mauvais produits donc inutilisables, se peut aussi être une non-conformité de
production, c’est-à-dire que le produit ne possède pas les bonnes cotes, le problème peut
aussi venir de produit dit fantôme vendu par des brokers (revendeurs). Ils revendent des
produits identiques en terme esthétique, mais qui ne possède aucun programme par
exemple, et son donc non-fonctionnels.
Non-conformité ( RNC) :
Dans tout organisme, un produit ou un service offert doit répondre à
des exigences spécifiées dans des documents.

L’organisme doit aussi faire face aux exigences relatives au management de la qualité, aux
exigences des clients externes, c’est-à-dire plus largement aux exigences provenant des
parties intéressées. Dans le quotidien de l’entreprise, des dérives naissent, dues aux erreurs
humaines, à la non-maîtrise du matériel de production, aux difficultés d’application du
système de management, etc. Ces
dérives sont à l’origine des « coûts
cachés » (coûts de la non-qualité par
exemple) et sont généralement
appelées « non-conformités ».

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La non-conformité est une donnée signifiante pouvant être détectée :

• Lors des audits de première partie (audits internes par, ou pour le compte de
l’organisme lui-même)
• Lors des audits externes de seconde partie, réalisés par les clients, ou d’autres
personnes agissant en leur nom
• Lors des audits externes de tierce partie, réalisés par des organismes qui octroient
l’enregistrement ou la certification de conformité aux exigences de l’ISO 9001
• Lors des activités quotidiennes de l’organisme en impliquant le personnel
• Lors des activités du « service après-vente »
• En s’appuyant sur les plaintes, les réclamations et les suggestions des clients et autres
parties intéressées
• En analysant les tendances des indicateurs des tableaux de bord
• En considérant le suivi des coûts de la non-qualité
• En prenant en compte toutes les données résultantes des activités de surveillance et
de mesure ainsi que d’autres sources pertinentes

Lorsque nous repérons une Non-conformité, nous devons alors éditer un rapport de Non-
conformité (voir exemple Annexe 2). Celle-ci devra comporter la référence du produit, le N°
de BL, les quantités de produits reçus qui sont non-conforme et surtout la caractéristique
non-conforme enregistrée, celle-ci doit ensuite être envoyée par mail au fournisseur des
pièces non-conforme. Lorsque le fournisseur reçoit le rapport, plusieurs options s’offrent à lui
selon le type de défaut perçu. Exemple : si l’on a
reçu une pièce avec une erreur de référence et
donc le mauvais produit, le fournisseur peut
décider de faire l’échange les pièces avec un
retour des mauvaises pièces chez le
fournisseur. Il peut aussi essayer de nous
vendre les pièces en cas de possible utilité du
composant pour la production. Pour finir, il
peut nous demander de mettre les pièces en
rebut et de nous envoyer les pièces Figure 10: étiquette RNC
commandées dans le délai le plus bref. Ces
pièces sont donc stockées dans un lieu répertorié et étiqueté par une étiquette orange non-
conforme pour que personne ne les utilise par la suite. Il faut renseigner la date, le numéro de
rapport ainsi que la référence du produit non-conforme sur l’étiquette.
Autre cas de non-conformité : dans le cas où les pièces d’un lot ne seraient pas toutes
non-conforme. Il faut effectuer un tri des pièces. Celui-ci peut être effectué par le service
qualité directement, par le personnel de production ou encore être renvoyé au fournisseur
pour que ce soit lui qu’il les trie. Suite à un dialogue avec le fournisseur, une petite retouche
peut être nécessaire sur certaines matières premières, pour que celle-là soit effectuée, nous
devons rédiger une STR.

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Suivi des tris et des retouches (STR) :
Un STR est un suivi des tris et des retouches que l’on doit effectuer suite
à une Non-conformité perçus auparavant. (voir STR en Annexe 3). Lorsque l’on
rédige ce rapport, il faut y indiquer toutes les informations nécessaires qui
permettront la réparation ou la retouche de la matière en question.

C’est donc pour cela que dans un premier temps ,on indique si les
pièces vont être retouchées chez le fournisseur ou dans l’entreprise. On
y indique aussi la référence du produit qui nous permettra de bien
l’identifier ainsi que le problème rencontré lors du contrôle.
Lorsque l’on identifie un problème sur une matière première ,il est nécessaire de rédiger une
STR ou sera stipulé la référence du produit, le problème rencontré, les modifications à
effectuer ainsi que le service concerné par la retouche ou le tri.
Pour être sûr que la matière première soit bien triée et ou retouchée on imprime le rapport
de STR et nous l’associons sur le carton du produit pour qu’elle soit visible dès l’utilisation.
Toutes les STR qui sont rédigés, sont enregistrés dans un tableau Excel afin de garder une
traçabilité de tout ce qui est fait.
3. Renouvellement de la certification ISO 9001
En cours d’année CERV a dû réaliser un audit de re certification de la norme
internationale ISO 9001. Tous les ans, un ou une auditrice du groupe BSI vient dans la société
pour faire maintenir la certification ISO 9001 que nous possédons déjà.
La norme ISO 9001 définit les critères applicables à un système
de management de la qualité. Il s’agit de la seule norme
de la famille ISO 9000 à pouvoir être utilisée pour la certification (mais
ce n’est pas une obligation). Toute organisation, grande ou petite, quel
que soit son domaine d’activité, peut l’utiliser. De fait, plus d’un million
d’entreprises et organismes dans plus de 170 pays possèdent la
certification ISO 9001.
Cette norme repose sur un certain nombre de principes de management de la qualité,
notamment une forte orientation client, la motivation et l’engagement de la direction,
l’approche processus et l’amélioration continue. Utiliser ISO 9001, c’est se donner
l’assurance que les clients obtiennent des produits et services uniformes et de bonne qualité,
avec, en retour, de belles retombées commerciales. L’entreprise va donc réaliser plusieurs
journées d’audit. Un audit étant une analyse menée par un ou plusieurs experts, avec un œil
impartial et si possible indépendant, sur un aspect précis de l'entreprise. L'auditeur va
évaluer, investiguer, mais aussi vérifier et contrôler des éléments précis.

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Lors de cet audit, ce fut ma première participation à un événement de cette grandeur.
J’ai eu l’opportunité d’accompagner les membres de la société CERV ainsi que de participer
aux réunions et actions prévus lors de ces journées. Cet audit de re-certification à durée trois
jours et m’ont permis de découvrir comment cela se dérouler.

Pendant ces trois journées, nous avons suivi un planning préalablement établit par l’auditrice
qui est venue, et validé par notre service qualité ainsi que la direction.

Comme on peut le voir sur le planning, le premier jour d’audit une réunion est organisée avec
l’auditrice afin de présenter tous les objectifs de l’audit en question.

Faisant partie du service qualité, j’ai suivi l’auditrice lors de ces trois journées et j’ai pu
découvrir la complexité à mettre en place une norme telle que l’ISO 9001 ainsi que tous les
documents nécessaires pour la certification, les documents tels que les fiches processus de
chaque service, le plan d’action, la politique Qualité, …

4. Formation du nouveau personnel


Au cours de cette année, il y a eu un départ à la retraite dans notre secteur de la
qualité au poste des contrôles de réception des matières premières.
Dès mon arrivée, j'ai dû occuper ce poste, il m'a permis de découvrir
plus en détail le milieu de l'électronique. Ce poste ne devait être que
temporaire, le temps qu'une autre personne soit formée et que par la
suite, je puisse m'occuper de ma mission principale qui était de
mettre en la place la Norme ISO 14001.

J'ai eu l'occasion de former une première personne à ce poste


pendant plus de deux semaines, mais cette personne trouvait le travail trop compliqué pour
elle. Elle a donc arrêté de faire les contrôles et est allée travailler à la production.
Malgré le temps et l'investissement mis dans la formation de cette personne, j'ai pu
découvrir qu'il était compliqué de trouver du personnel qualifié rapidement et j'ai découvert
que la communication et l'apprentissage de nouveaux acquis ne se transmette pas du jour
au lendemain. Il faut donc être très pédagogue lorsque l'on forme une personne et être à
l'écoute de celle-ci pour ne pas la perdre, surtout s'y celle-ci ne provient pas du même milieu.
Il est peut-être nécessaire de mettre en place des procédures de formation pour un meilleur
suivi de l’apprenant.
Quelques mois après, l’entreprise a recruté une autre personne qui elle aussi a eu une
formation au poste, mais par manque de personnel sur d’autres activités de la société, cette
personne n’est pas restée pour faire les contrôles et j’ai donc dû continuer à les faire en
détriment de ma mission principale car les contrôles non effectués stopperaient toute
l’activité de l’entreprise.

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5. Contrôles des appareils de mesure :

L’une de mes missions consiste à contrôler les appareils de mesure de la société en


faisant de la métrologie. Pour effectuer ces contrôles, il faut que j’utilise des produits
étalons. Un étalon de mesure est une grandeur de référence qui sert à définir ou à
matérialiser l'unité de mesure. Celui-ci doit être précis, exact, reproductible et universel.

Les unités fondamentales doivent être matérialisées par des étalons fondamentaux. La
réalisation et l'amélioration des étalons de mesure, en France, sont à la charge des
laboratoires désignés par le Bureau National de Métrologie. Ces laboratoires de mesure
couvrent l'ensemble des unités de temps, de
fréquence, mécaniques, électriques, magnétiques,
de température, de radiométrie, de quantité de
matière et de rayonnements ionisants.

Nous trouvons, par exemple, dans le domaine de la


mécanique les unités de base et unités dérivées
suivantes : le mètre (m), le kilogramme (kg), le
newton (N), le pascal (Pa), le joule (J), le watt (W),
etc. ...

Pour savoir quand et quel appareil nous devons contrôler, un tableau Excel a été mis
en place. Dans ce tableau, on y retrouve le référencement de tous les appareils avec sa
propre référence, la marque, la date du dernier contrôle effectué, le service où il est censé
être disposé ainsi que la date du futur contrôle.

Figure 11 : tableau Excel avec référencement des appareils de mesure

Il y a deux possibilités de contrôle pour nos appareils de mesures, soit nous les
effectuons en interne, soit c’est une entreprise externe qui vient les faire.
Il faut savoir qu’il y a un nombre important d’appareils de mesure dans la société et
donc une vraie partie de recherche est mise en place pour trouver certains appareils malgré
leur référencement. Ils peuvent aussi être en cours d’utilisation par la production donc il faut
planifier avec les responsables de chaque service le jour où nous voulons contrôler les
appareils.

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Contrôle des appareils de mesure en interne :
Les appareils de mesures disponibles dans la société nécessitent des contrôles qualités
sur une période établie au préalable, seul le service qualité et le BE sont habilités à les faire.
Une fiche de vie a été créée pour chaque appareil de mesure, celle-ci nous indique comment
et avec quelle produit étalon nous devons la contrôler.
Contrôle des appareils de mesure en externe
Comme précédemment, tous les appareils de mesure doivent être contrôlés afin de
garantir une qualité de notre produit à toutes les échelles. Certains appareils doivent être
contrôlés par des entreprises prestataires de service, car nous ne disposons pas de tous les
appareils de contrôle et les appareils étalons nécessaire, soit le matériel demande une
extrême précision et donc des experts dans le domaine.
Pour effectuer ces contrôles non accessibles par nos soins, j’ai dû effectuer
différentes recherches sur internet pour trouver des entreprises à mêmes de pouvoir se
déplacer dans notre entreprise car nous n’avons pas souhaité refaire un contrat avec la
société qui était venu au paravent . Avant toutes interventions nous avons fait faire des devis
pour savoir laquelle pourrait le mieux correspondre à nos
attentes.
Suite à ces recherches ,nous avons choisi une entreprise
du nom de MENOVA, se situant à PARIS. Cette entreprise est un
laboratoire de métrologie et de maintenance qui nous ont
proposé des prestations de métrologie avec une meilleure
réactivité sur site.
Là-aussi, tous ces appareils de mesure sont répertoriés dans le même tableau Excel
que les appareils contrôlés en interne, mais peuvent se distinguer par un signe différent
« ».
Les jours précédant la venue de la société, il a fallu planifier la récupération du
matériel nécessaire afin qu’il soit contrôlé par la société extérieure et donc non-utilisable ce
jour par la production, car la société ne se déplaçait que sur une journée.
MENOVA a été une société très professionnelle et très efficace. Nous serons heureux
de recollaborer avec cette société dans les années à venir.

6. Amélioration des contrôles de réception pour gain de temps


Pour perdre moins de temps sur les contrôles de réception, il a fallu que je trouve
différentes actions à mettre en place.
Lorsque nous devons contrôler la matière première, celle-ci devait passer par deux
services différents. C’est-à-dire qu’il y avait un premier contrôle visuel, rapide fait par le
magasin puis un contrôle plus ou moins poussé en fonction les contrôles à effectuer par le
service qualité. Pour la plupart des contrôles ,des certificats de conformité sont demandés.

20
Lorsque celui-ci n’est pas présent, il est nécessaire d’envoyer un mail au fournisseur pour qu’il
nous l’envoie en retour. Sur les mails de demande, nous leur stipulons le Numéro de Bon de
Livraison ainsi que la référence du produit pour qu’ils puissent l’identifier et nous donner le
bon certificat de conformité. Sur ces certificats de conformité ,sont visibles les différentes
caractéristiques des produits tels que les tests effectués avant envoi ou les types de matières
de chacun.
Pour améliorer ces contrôles nous avons demandé à la plupart de nos fournisseurs
des pièces en plastiques de nous certifier par écrit qu’il ne changerait pas la matière choisit
sur chacun des produits et d’ajouter le marquage AQF sur les cartons pour n’avoir que les
mesures des pièces à contrôler et ne plus chercher si la matière correspondait était bien celle
demandé par nos clients, car il s’agit de pièces que nous recevons depuis de nombreuses
années et nous n’avons jamais eu de problème, de plus la société a elle aussi amélioré son
niveau de contrôles qualité, de ce fait ces pièces vont directement au service magasin car
nous avons validé le fait de ne plus les contrôler mais de vérifier seulement la référence du
produit reçu .
Possédant une société sœur sur Brioude et de nom
JFIE et appartenant au même groupe que CERV (SYNOV),
tous les produits provenant de cette société sont déjà
contrôlés par leurs soins et donc ne seront plus vérifié à leur
arrivée chez CERV. Ils sont donc directement entrés en stock et prêt à l’utilisation.
Certains clients sont beaucoup plus exigeants que d’autres et nous demande de ne
pas faire d’impasse sur les contrôles des produits. Nous n’avons donc pas pu alléger le
contrôle de certains et donc nous faisons toujours des contrôles complets comme énoncer
plutôt dans le rapport.
Pour finir, notre activité principale est basée sur la fabrication et la conception de
circuits imprimés. Donc nous recevons beaucoup de PCB
différents tous les jours, ils proviennent de différents
fournisseurs asiatiques ou européens. Les PCB sont
systématiquement contrôlés à leur arrivée. Au cours du
temps, certaines améliorations ou évolutions peuvent
être effectuées sur les circuits ce qui signifie qu’il faut
recontrôler le PCB et les valider à nouveau, pour faciliter
les contrôles, nous avons décidé que lorsque nous
recevons plus de trois fois un circuit d’un même Figure 12: Circuit imprimée
fournisseur et du même indice (mise à jour du PCB) que
nous les passons sur un statut d’identification, c’est-à-dire que nous ne contrôlons plus le
circuit à la qualité tant qu’il n’y a pas de mise à jour.
Tous les circuits sont répertoriés dans un tableau Excel ce qui nous permet de savoir le
nombre de fois que nous avons reçu le circuit et ainsi faire savoir au magasinier s’il doit nous
faire parvenir le circuit ou non. Ce gain de temps est considérable quand on sait tous les
contrôles nécessaires à effectuer sur le PCB pour le valider.

21
7. Mise en place de la norme ISO 14001
a) ISO 14001
La norme ISO 14001 est une norme internationale établie
par l’International Organization for Standardization (ISO), qui
constitue la référence des organismes pour mettre en place un
système de management. Cette norme a pour objectif d'aider les
entreprises à gérer l'impact de leurs activités sur l'environnement
et à démontrer l'efficacité de leur gestion. Elle peut s'appliquer à
n'importe quelle entreprise ou organisme quelles que soient sa
taille et son activité. Son application n'est pas obligatoire et
dépend donc de la volonté de chaque organisme.
L’ISO 14 001 en bref :
- Politique environnementale : engagement de conformité
- Identification des aspects environnementaux et hiérarchisation
- Définition des objectifs et planification (PLAN)
- Mise en œuvre et fonctionnement : responsabilités, formation et
communication interne et externe (DO)
- Maîtrise opérationnelle : formalisation des activités pouvant avoir un impact
sur l'environnement (DO)
- Contrôle, actions correctives et préventives, revue de direction (CHECK)
- Vérification de la conformité par des organismes certifiés (ACT)

Son principe repose sur le processus d'amélioration continue


de la roue de Deming qui est d’engager l'organisme dans une
démarche de progrès continu de ses performances environnementales
et de lui permettre de rester conforme à la réglementation
environnementale.

Figure 13: Roue de Deming

b) Analyse environnementale
L’analyse environnementale est une étude approfondie des
activités d’une organisation et de leurs effets directs et indirects sur
l’environnement. C’est une photo à l’instant « t » des impacts
environnementaux d’une organisation. Les domaines d’application
d’une analyse environnementale sont très variés et s’appliquent à tout
type d’organisation. L’analyse environnementale est une composante

22
majeure de la norme ISO 14001 et essentielle à la mise en place d’un système de
management environnemental (SME). Ce dernier est défini par une politique
environnementale et déploie des moyens permettant de le mettre en place et de le maintenir
dans le temps. Il repose sur le principe de l’amélioration continue (roue de Deming),
permettant une hausse des performances globales en accord avec la politique
environnementale. En parallèle, l’analyse environnementale s’accompagne d’une analyse
réglementaire.
S’interroger sur les impacts environnementaux d’une organisation à
plusieurs avantages. Cela permet d’abord de fixer des objectifs de développement durable
par une meilleure gestion environnementale, en optimisant l’utilisation des ressources (qui
peut amener une réduction des coûts, notamment ceux liés à la consommation d’énergies,
d’eau, de matériels et au traitement des déchets). Ces objectifs sont basés sur les activités de
l’organisation et permettront d’identifier des dysfonctionnements qui seront corrigés par
l’élaboration d’un SME dans le cadre d’une amélioration continue.

La réalisation d’un recueil environnemental demande du temps et une bonne organisation. Il


est donc important de collecter les bonnes informations pour obtenir une analyse
environnementale complète sur laquelle nous pourrons nous appuyer lors de la rédaction de
notre plan d’action.
L’analyse environnementale s’interroge sur plusieurs paramètres : l’air, le bruit, les déchets,
l’eau, l’énergie, …

Pour la réalisation de mon analyse environnementale, j’ai réalisé un fichier Excel où


l’on peut y trouver une analyse que j’ai faite par secteur. Pour chaque secteur, j’ai rentré
différentes données qui correspondent aux impacts
environnementaux perçus. Suite à cette première étape
d’identification, j’ai dû réaliser une hiérarchisation des risques et
pour la faire, j’ai dû effectuer un tableau avec une règle de
hiérarchisation avec des notes allant de 1 à 4.
Suite à cette analyse environnementale, j’ai établi un plan
d’action.

c) Plan d’action
Un plan d’action permet de véritablement contrôler ce qui est à faire et comment le
faire. "Contrôler" est ici à prendre dans le sens "maîtriser". Celui-ci va permettre :

• De ne rien oublier en listant les tâches à accomplir. Ce qui donne une vision globale et
exhaustive sur la charge à venir.
• D’optimiser les moyens humains et financiers. Cela permet d'identifier comment les
moyens sont utilisés et pour quel résultat.
• De maîtriser le temps de mise en œuvre. Grâce à une planification rigoureuse, il est
possible d'anticiper les effets de retards éventuels.

23
• De savoir à tout moment où l'on se trouve dans l’avancée. Ce qui évite de naviguer à
vue.
• De pouvoir trouver des solutions de repli en étant capable d'analyser les
conséquences sur les autres actions.
• D’Impliquer et motiver les équipes en définissant des rôles précis pour chacun. On
évitera ainsi des pertes de temps, d'énergie et une démotivation galopante dues à des
recadrages fréquents sur les tâches et missions des acteurs.
• Autre bénéfice : une meilleure coordination lorsque des dépendances existent entre
actions.

Cela permet un véritable pilotage.

Plan d’action
Actions à mettre en place Durée A faire En cours Terminé
estimée
  ☺
Analyse environnementale (AEI) 1 semaine
Déterminer les obligations (eau,
bruit, déchets, consommation ?
électricité, …)
Communiquer les engagements
environnementaux de l'entreprise 1 jour
aux personnels
Plan d'action 1-2
semaine
Appliquer le plan d'action ?
Établir la politique environnementale 2 jours
et la communiquer
Mettre à jour les fiches processus ?
avec les impacts environnementaux
Formation des personnels ?
Mise en place de l'ICPE ?

J’ai commencé à établir un plan d’action qui évolue constamment au cours du temps,
car de nouveaux objectifs apparaissent et de nouvelles actions à mettre en place se
développe. (Voir Annexe 4 : plan d’action)
d) Mise en place d’une zone de tri
Le tri à la source devient la règle commune, avec le décret dit « 5 flux », qui visent plus
précisément les déchets de papier, de métal, de plastique, de verre et de bois ainsi qu’au tri
et à la collecte séparée de leurs déchets par les producteurs ou détenteurs de biodéchets. De
nombreuses entreprises sont déjà très à la pointe dans le tri de leurs propres déchets, c’est le
cas en particulier dans l’industrie, qui regarde avant tout ses propres consommations de
matières premières, afin de réduire autant que possible les couts de recyclage : lors de l’achat

24
d’intrants-matières, et lors de l’achat de prestations d’enlèvement de déchet pour la partie de
la matière devenue déchet. Tout producteur de déchet, en dehors des ménages est
responsable de la valorisation ou/et de l’élimination des déchets qu’il produit.
Avant de mettre en place notre zone de tri, tous les déchets étaient stockés dans deux
containers différents, l’un contenait uniquement les cartons tandis que le deuxième avait tous
les autres déchets que l’on nomme DIB (Déchets industriels Banal). On pouvait autant y
retrouver les déchets ménagers que des matières non- conformes.
Ayant pour objectif de diminuer voir à
supprimer la benne à DIB pour s’investir dans une
démarche environnementale, nous avons donc
décidé de mettre en place une zone de tri en
interne afin de trier et de valoriser certaines
matières. Avant que celle-ci ne voit le jour, j’ai
effectué une liste de tous les déchets que nous
pouvions trouver dans la société afin d’aménager
plus facilement la zone de tri. On a pu répertorier : Figure 14: container extérieur avant création de la zone de tri
des câbles électriques, des DEEE (déchet
d'équipement électrique et électronique), des cartes électroniques/circuits imprimés nus, des
produits imprégnés dans la résine, du cuivre nu, des métaux, des papiers, du plastiques, des
piles/batteries, …
Sachant que nous étions en fin de contrat avec le
groupe VACHER, nous avons voulu remettre en concurrence
les différentes entreprises de recyclage. Pour cela, nous
avons organisé différents audits de nos poubelles avec des
sociétés telles que Pic récupération en provenance de
Langeac, mais aussi avec le groupe VACHER. Suite aux visites
des différentes sociétés, des devis nous ont pu être proposés
et une négociation engagée pour sélectionner celle qui a été la plus attractive et la plus
intéressante pour la mise en place de notre système de management.
Étant un leader incontestable dans le milieu du recyclage en Haute-Loire, nous avons
re-signé un contrat avec le groupe Vacher. Suite à ce entreprenariat ,nous avons commencé à
dialoguer sur nos envies de recycler et de revaloriser nos déchets afin de répondre au besoin
de la Norme ISO 14001. Nous avons établi la liste des différents types de déchets qu’il était
possible de recycler et de revaloriser avec eux. C’est-à-dire toutes les matières premières
qu’ils étaient en capacité de nous racheter, comme le cuivre les différents métaux de valeurs
différentes, les cartes électroniques, le carton, …

25
Nous avons donc aménagé une nouvelle zone de tri où on y retrouve les différents
compartiments de tri. En extérieur, nous retrouverons toujours nos deux bennes à carton et à
DIB qui ont malgré tout diminué grâce à cette nouvelle zone.

Figure 15:Nouvelle zone de recyclage


Le tri de la matière plastique :
Le plastique est l’une des matières la plus difficiles à recycler ,car il existe beaucoup de
plastiques différents tels que le polystyrène, l’ABS, Polyéthylène
Téréphtalate, Polypropylène, et tant d’autres… Ils sont difficiles à
recycler car il ne faut pas les mélanger. Pour essayer de recycler
celui-ci, j’ai contacté l’entreprise SEDEM qui est une société
spécialisée dans le recyclage des thermoplastiques, qui proposent à
ses clients des solutions de collecte, des capacités de recyclage et
de qualification, Suite aux entretiens avec le commercial Mr.
CHAPELLE Lucas de la société SEDEM, nous avons convenu qu’il été
trop compliqué de mettre en place un tri de nos déchets plastique
car nous ne produisons pas des quantités suffisantes pour mettre
en place un système de prélèvement ainsi qu’une benne à déchets.
Mise en place de poubelles à papier :
La mise en place de poubelle papier a été l’action effectuée juste après la mise en
place de la zone de tri. Après un passage dans tous les services, j’ai mis à disposition des
poubelles papiers fabriqués à la main, en attendant l’investissement
de poubelle rigide.
Ce tri est en cours d’amélioration ,car nous sommes toujours
en train d’élaborer les modalités de tri et de récupération avec le
groupe VACHER. Pour le moment, le tri des papiers n’est pas
totalement respecté, car les modalités n’ont pas été fixées et
surtout, la communication n’a pas encore été finalisée. Toujours

Figure 16: poubelle papier


26
sous la forme d’une amélioration continue à l’aide du PDCA, le tri évolue au cours du temps.
J’ai donc commencé à élaborer une communication sur le tri des différents déchets
afin de les présenter à tous les services au mois de septembre. Une rencontre avec les
responsables des services va être organisée afin de planifier les jours d’intervention, voir de
formation du personnel pour le tri des déchets tel que le papier. Une fiche informative a été
créée pour la présenter à tout le personnel afin de présenter les objectifs de l’ISO14001 ainsi
que d’expliquer plus précisément le fonctionnement du tri des déchets. (voir Annexe 5 et 6).

Figure 17: affiche interdiction au carton

Malgré toutes ces actions missent en place certaines matières sont soumises à une
règlemention plus complexe tel que les produits chimiques.
e) Les produits chimiques :
De nombreuses exigences légales ont été introduites dans la législation internationale
au fil des ans afin de protéger les personnes et l'environnement des effets négatifs potentiels
de l'exposition à des produits chimiques dangereux. Cependant, alors que des réductions
importantes de la pollution provenant de sources industrielles majeures ont été réalisées, les
informations de base sur les dangers pour la santé publique et l'environnement de nombreux
produits chimiques mis sur le marché dans les procédés de fabrication et dans les produits
courants font toujours défaut. En outre, les progrès de la technologie analytique ont montré
que beaucoup de ces produits chimiques sont répandus dans l'environnement et qu'on peut
également les trouver dans les tissus humains. Ces facteurs ont contribué à accroître les
préoccupations sociétales à l'égard des produits chimiques et suscitent des doutes quant à
l'efficacité des systèmes de réglementation pour anticiper et prévenir les effets inacceptables
sur la santé humaine et l'environnement. Cela a conduit à des développements dans la
politique gouvernementale en matière de produits chimiques.
SEIRICH :
SEIRICH est un outil d'aide à l'évaluation du risque chimique. Il est adapté à tous, quel
que soit le niveau de connaissance de l'utilisateur. Il
permet de réaliser l'inventaire des produits, de
hiérarchiser et évaluer les risques et d'établir et
d'élaborer un plan d'actions de prévention.

27
C’est pour cela qu’ont été développées des fiches de sécurité qui permettent de
diminuer les risques qu’il soit humain ou environnementaux. La fiche de donnée de sécurité
(FDS) ou Material Safety Data Sheet (MSDS) est un formulaire contenant les données relatives
aux propriétés d'une substance chimique. La conception des FDS est régie par le règlement
européen REACH. Ces fiches sont un élément important de la sécurité sur le lieu de travail, en
informant les travailleurs et le personnel d'urgence de la façon de manipuler le composé en
question en minimisant les risques. Afin de répertorier tous les produits chimiques que nous
avons utilisés et ce que nous utilisons encore, SEIRICH a été utilisé afin de rentrer toutes les
données nécessaires à la bonne utilisation et conservation de ceci.

Inventaire et compatibilité des produits chimiques :


Afin de s’investir dans un système de management de l’environnement, nous avons
lancé comme projet la mise en place de bacs de rétention pour tous les produits chimiques à
risques.
Pour y parvenir, j’ai fait un inventaire total des produits actuellement présent dans la
société, ce qui m’a donné une liste d’une dizaine de produits. Lorsque cette liste fut établie,
j’ai réalisé différents tableaux croisés afin d’établir les compatibilités possibles de chacun des
produits.

Pour réaliser ce tableau, j’ai préalablement réalisé un tableau de compatibilité des


produits chimiques et dangereux (voir Annexe 7) qui est réalisé à l’aide des pictogrammes
présents sur les produits chimiques ainsi que sur leurs FDS.
Suite à ce tri par compatibilité, j’ai pu établir deux listes différentes, ce qui signifie que
l’on aura besoin de mettre en place deux zones séparées pour stocker les produits chimiques
sans risque.

28
Projet de mise en place de bac de rétention :
Actuellement ,tous nos produits chimiques sont stockés sur des palettes et donc sans
aucun bac de rétention, c’est pour cela que j’ai étudié toutes les différentes possibilités qui
s’offrent à nous afin d’installer les bacs de rétention les plus appropriés. Mais avant de
sélectionner les différentes options qui s’offraient à nous, j’ai dû étudier les différents textes
de loi sur les conditions de stockage des produits chimiques.
J’ai découvert qu’il y avait différents niveaux de réglementation. Ces niveaux
consistent à savoir si nous avons une installation non classée, une installation soumise à
déclaration ou une installation qui est soumise à autorisation préfectorale. Suite à
l’installation utilisée, deux règles vont se distinguer. Voir tableau ci-dessous.

Suite à la recherche des produits chimiques en stock dans l’entreprise pour la mise en
place des bacs de rétention, j’ai effectué un tableau Excel où sont renseignés les différents
produits, leurs compatibilités à l’aide d’un tableau croisé ainsi que la réglementation pour la
capacité des bacs de rétention.
Suite à ces recherches sur la compatibilité des produits, comme précisé plus tôt dans
le rapport, deux zones de stockages différentes devront être créé afin d’assurer une sécurité

29
maximale. J’ai donc établi différentes propositions de projets afin qu’elles soient étudiées et
mises en place dans le futur.
Concernant le stockage des futs de 200 litres :

• Première option : l’action la plus pratique serait de créer une fosse septique de
6 mètres/6 mètres (≈ 40 m²) et d’ajouter une grille pour pouvoir stocker les
futs.
• Deuxième option : il faudrait installer des plateformes en acier (voir photo N°1)
ainsi qu’une rampe d’accès pour faciliter l’accès des transpalettes.
• Troisième option : il est possible de mettre en place des bacs de rétention
plastiques pliables. (voir photo N°2)
• Quatrième option : mettre des étagères qui possèdent des bacs de rétention.
(Voir photo N°3)
• Cinquième option : qui serait pour moi en dernier recours, car la moins
pratique et trop imposante, elle ne facilite pas le passage des transpalettes
pour le nombre de futs que nous avons en moyenne soit 25. Ce serait
d’installer des bacs de rétention traditionnelle (voir la photo N°4).
Concernant les autres produits qui sont beaucoup moins imposants :

• Il pourrait être intéressant d’agrandir la fosse septique et de séparer les deux


parties non-compatibles par un mur ainsi qu’un bac diffèrent dans la fosse.
• S’il est impossible de faire une fosse septique, le plus simple serait de
regrouper tous les produits compatibles présents sur la liste 1 et de les stocker
sur 2-3 bacs de rétention (voir la Photo N°4).
2

Toutes ces options ont été proposées lors d’une réunion et sont actuellement à
l’étude.

30
IV. Bilan synthèse du travail effectué :

Pour ce qui est de la mise en place de la norme ISO 14001, certaines actions ont
commencé à être mises en place telle que le tri des déchets, et la mise en place de bac de
rétention. Il manque à faire la communication sur cette partie-là. Ensuite, il manque toute la
partie veille réglementaire, afin de m’aider à la faire une formation est prévue dans les mois à
venir.
Cette formation va nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la
norme et de nous aider pour la mettre en place plus rapidement. Nous aurons aussi l’occasion
de participer à un audit blanc organisé par le formateur.
J’ai eu du mal à avancer dans mon projet cette année, car le fait de remplacer un
temps plein m’a pris beaucoup de temps tous les jours pour pouvoir effectuer les contrôles
essentiels au maintien de la qualité de nos produits. De plus, avec la crise actuelle, notre
service achats a fourni un gros effort d’investissement ce qui a largement augmenté les
quantités de matières premières reçus, ainsi nous avons beaucoup plus de contrôle à
effectuer que dans le passé.
V. Conclusion
Pour une entreprise souhaitant être certifiée ISO 14 001 versions 2015, le travail le
plus conséquent consistera à mettre en place une méthodologie stricte, et de conduire
l’auditeur dans la démarche et la réflexion qui ont été menées pour aboutir au
fonctionnement du système et aux résultats des aspects environnementaux significatifs. Si la
démarche paraît logique et que des moyens de maîtrises permettant de réduire les impacts
environnementaux sont mis en place ou planifiés, l’auditeur ne pourra qu’être d’accord avec
la méthode et certifier l’organisme sur son système de management environnemental.
Qu’importent les méthodes utilisées, les principales exigences de la norme ISO 14 001
sont de mettre en place un système de management en définissant et en atteignant des
objectifs afin de rentrer dans le cadre de l’amélioration continue.
Pour conclure, il est évident que la norme ISO 14 001 procure un certain nombre
d’avantages économiques et financiers pour les entreprises. En effet, en améliorant l’image
de marque et la conformité avec les standards internationaux, la certification permet aux
entreprises d’être plus compétitives et plus attractives. Au fil des années, l’ISO 14 001 est
devenu un passeport nécessaire pour accéder à certains marchés et à certains contrats, et
elle propose aujourd’hui un système de gestion efficace qui permet de réduire ses coûts au
niveau des factures de gestion des matières premières ou encore des déchets.
Si la mise en place de la norme ISO 14 001 a pour objectif principal la réduction des
coûts liée au management de l’environnement, cela signifie que lorsqu’une entreprise est
certifiée, ce n’est pas nécessairement parce qu’elle est « écologique », ou attentive à son
milieu, mais cela signifie seulement qu’elle dispose d’un système de management
environnemental performant, ou non. Il est alors légitime de s’interroger sur la réelle
efficacité de la certification ISO 14 001 des entreprises envers l’environnement.

31
VI. Résumé en anglais
For this year of work experience, I was lucky enough to find a company called RV
construction électronique. It’s located in the industrial zone of Blavozy in the Haute-Loire in
the 43. RV Construction Electronique was created in 1940 and is part of the SYNOV group.
The company employs around 90 people. The company's activity is the design and
manufacture of electronic cards. The SYNOV Group also owns 3 other companies (A2E, JFIE
and TUNELEC).
During this work placement, various objectives were set for me by my company. The
main objective was to start implementing the international ISO 14001 standard. At the same
time, two other objectives came into play. These were to improve the means and methods of
controlling the reception of raw materials that arrive in the company every day, in order to try
to spend as little time as possible there while maintaining total quality assurance that will
meet the expectations of our customers. I also had to take care of the management and
calibration of the measuring instruments. This task is very important to ensure the proper
functioning of all our products and the total satisfaction of our customers.
So I discovered a new environment, the world of electronics. Before doing this degree,
I did a BTS in the laboratory environment and I studied science. Although these environments
are different, they share identical and very important values such as rigour, observation,
listening, etc.
Following in-house training, I discovered the job of quality control in the electronics
industry. I carried out controls on the reception of raw materials. These controls allow us to
maintain quality assurance for our customers. As with all companies, not everything is
perfect. As soon as an error is found, you have to find out where it came from and have it
rectified as soon as possible.
I also had the opportunity to check measuring devices, which also ensure quality for
the customers who buy our products. Not all the equipment could be checked by the
company. I had to contact external companies to have the controls done.
Finally, when I had the time, I started to implement the ISO 14001 standard, for which
I started by doing an inventory of everything using the PDCA method mainly. I also did an
environmental analysis, this analysis allowed me to see all the work I would have to do and to
develop an action plan.

32
VII. Annexes
Annexe 1 : tableau de contrôle

33
Annexe 2 : Rapport de non-conformité

34
Annexe 3 : suivi des tris et des retouches

35
Annexe 4 : plan d’action

36
Annexe 5 : mail de communication

37
Annexe 6 : note d’information

38
Annexe 7 : compatibilité des produits chimiques

39

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