TP 2 - Recyclage Des Materiaux - Groupe 2
TP 2 - Recyclage Des Materiaux - Groupe 2
TP 2 - Recyclage Des Materiaux - Groupe 2
FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DE CHIMIE INDUSTRIELLE
Ir Fabrice KALOMBO
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
2.1.1 Utilisation des déchets de verre dans une matrice cimentaire ................................... 14
CONCLUSION ET PERSPECTIVES......................................................................................... 58
INTRODUCTION
Le verre et le plastique sont des produits largement utilisés dans le monde entier et sont présents
à tous les niveaux de vie de l’homme et cela depuis de siècles. Leurs usages sous des formes
diverses et variées en fait d’eux des matériaux les plus utilisés par l’homme.
Les déchets plastiques et verres sont les polluants directs. Sur toute l’étendue de la ville de
Lubumbashi, pour le moins qu’on puisse le dire, les déchets solides sont mis en décharges non
contrôlés. De ce fait, les matières plastiques sont emportées par le vent et les eaux de
ruissellement, envahissant ainsi les rues et les avenues. Leur dissémination dans la nature est
durable et inesthétique (pollution visuelle). Ils polluent l’environnement et nuisent à la santé de
la population, car ils sont à l’origine de la prolifération de plusieurs maladies comme : le
paludisme (ils sont à l’origine des eaux stagnantes qui engendrent les moustiques), des
contaminations microbiennes lors de leur réemploi "irresponsableʺ dans l’emballage des huiles
et boissons indigènes. Ils sont aussi des polluants secondaires du fait que leur combustion non
contrôlée affecte la qualité de l’air en produisant des produits toxiques (déchets plastiques).
Faces à ces problèmes, l’objectif visé est alors de résoudre ces derniers en valorisant les déchets
plastiques et les déchets des verres par leur utilisation comme liant et comme charges pour la
fabrication des pavés pour piétons utilisables et respectant les normes de qualité pour le
revêtement.
Il serait alors important de les collecter, les identifier, les trier judicieusement, les découper, les
broyés et les fondre, nous obtenons des éprouvettes assimilables aux pavés pour piétons. Par la
suite, ces éprouvettes sont soumises à une caractérisation en vue d’en déterminer les propriétés
physiques, chimiques et mécaniques.
❖ Le premier chapitre qui donne les généralités sur les matières plastiques et les verres ;
❖ Le second chapitre consacré aux techniques de valorisation des plastiques et des verres ;
❖ Le troisième chapitre expose le matériel et les méthodes utilisées ;
❖ Le quatrième chapitre qui fait la présentation et la discussion des résultats. On termine
par une conclusion, qui renferme quelques perspectives.
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Les polymères de synthèse sont la base des matières plastiques utilisées pour la fabrication de
nombreux objets courants. Ces matières plastiques contiennent de multiples additifs
susceptibles de modifier très sensiblement leurs propriétés mécaniques, optiques, thermiques
ou électriques par rapport à celles du polymère de base :
De plus, leur coût relativement important justifié par leur difficulté de synthèse s’avère
largement compenser par la capacité de mise en œuvre qu’elles procurent, permettant d’obtenir
en une seule opération d’injection ou de moulage une ou plusieurs pièces de forme complexe à
leur cote définitive et colorées dans la masse.
❖ Les thermodurcissables : ils sont formables à chaud avec modification chimique. Les
phénoplastes, aminoplastes et les résines époxydes sont des thermodurcissables.
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Les plastiques techniques : comme leur nom l’indique, ils sont destinés à des applications très
précises en raison de leurs propriétés. Le PTFE est un exemple de plastique technique.
Leurs propriétés physiques sont sensibles à leur degré de polymérisation, à leur éventuel taux
de cristallinité, ainsi qu’à une possible anisotropie dans l’orientation des chaînes
macromoléculaires (polymères étirés ou orientés).
La figure 1 ci-dessous nous donne le schéma des différentes voies de synthèse des
thermoplastiques.
donné à la matière pour se déformer est court, plus la vitesse de ses déplacements due à son
agitation thermique doit être grande. De façon corrélative, à température fixée, la fréquence
d’observation du maximum croît avec la température. Sauf pour la transition vitreuse, le
logarithme de la fréquence du maximum d’amortissement est une fonction linéaire décroissante
de l’inverse de la température absolue, c’est-à-dire que la fréquence suit une loi d’Arrhenius.
Les différentes droites représentatives convergent en un point unique. Dans ce système la
courbe – et non la droite – que suit le point représentatif de la transition vitreuse tend à rejoindre
le même point. La transition vitreuse α suit la loi WLF (Williams-Landel-Ferry).
Le verre est utilisé essentiellement en optique pour ses propriétés réfringentes (lentilles, vitres,
verres de lunettes). Il est également utilisé en chimie et dans l'industrie agroalimentaire : il réagit
très peu avec la plupart des composés utilisés dans ces domaines, c'est donc un matériau idéal
pour les contenants (bouteilles, pots de yaourt, béchers, colonne de distillation, éprouvettes,
tubes à essai...). Un des seuls liquides ayant le pouvoir de dissoudre le verre est l’acide
fluorhydrique (HF).
Le verre est le matériau dans lequel sont confinés les déchets nucléaires de haute activité
(HAVL).
Le verre est aussi un matériau de construction très important dans l'architecture moderne et dans
l'industrie automobile. Il est notamment présent sous forme de laine de verre, isolant léger,
imputrescible et ininflammable.
Les verres d`oxydes classiques sont transparents dans l`IR jusqu`a 3-4 µm, mais il y a des verres
d`oxydes à base d`éléments lourds comme l`antimoine qui transmettent plus loin, jusqu`a 6-7
µm, ce qui donne un plus large domaine d’utilisation ; nos travaux porteront essentiellement
sur ce type de matériaux.
Les verres sont souvent préconçus sur la base de leurs propriétés physicochimiques et optiques
qu'ils devraient présenter. La question de prédire si les compositions prévues conduiront
aisément à des verres se pose donc.
Tout composé ou tout mélange, peut théoriquement être vitrifié depuis l'état liquide, si la vitesse
de trempe utilisée est supérieure à une certaine valeur critique.
Toutefois, si cette température est trop élevée, il sera difficile de préparer des verres utilisables
industriellement. Ainsi, le problème de la vitrification se ramène en fait, à la prédiction de la
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vitesse de trempe critique et de déterminer si elle est compatible avec la fabrication des
composants et non à l'existence ou de la non-existence du verre.
Pour mieux comprendre la problématique de formation des verres, nous passons en revue
certains des modèles proposés à cet effet. Ces modèles sont basés sur des critères
cristallographiques, thermodynamiques ou sur des considérations sur la nature de la liaison.
Nous avons présenté dans ce tableau 1 la valeur de ce rapport pour quelques oxydes. Pour des
valeurs de Rg élevées (supérieures à 0.30), on observe que la vitrification est difficile. Pour les
valeurs inférieures, on obtient facilement des verres. BeO, difficile à vitrifier, est cependant une
exception. On voit donc que ce critère est insuffisant.
Les verres naturels sont à base de silice SiO 2, et de Na2O issus de volcans ou de météorites.
b) Verres industriels
- Les matériaux vitreux qui font partie de notre quotidien (vitrage, flacons, ...) sont à base
de silice SiO2, (formateur) et de Na2O et CaO, (modificateurs).
- Les verres sodo-silicates sont chimiquement "fragiles" (ils sont légèrement solubles
dans l'eau) ; on y a donc ajouté de l'oxyde de calcium pour remédier à cet inconvénient.
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c) Verres spéciaux
Il peut être intéressant de remplacer les formateurs à base d’oxydes « légers » tels que SiO 2,
B2O3, P2O5, par des oxydes « lourds » tels que Sb 203, As2O3, TeO2.
Ce Sont des verres possédant un indice de réfraction plus élevé et transmettent plus loin, jusqu`a
6-7 µm. Les verres d’oxydes lourds sont utilisés comme source laser ou comme amplificateur
optique.
❖ Verres Fluorés
Les fluorures peuvent former des verres comme les oxydes. En effet, le rayon ionique de l'ion
F- est très voisin de celui de l'ion O-- (RF-= 1.285 Å ; RO--= 1.35 Å).
Les verres fluoberyllés furent les premiers verres fluorés signalés. Le fluorure de beryllium, lui-
même, donne un verre. Des verres multicomposants sont également obtenus notamment avec
les fluorures alcalins et alcalino-terreux. Ces verres possèdent un indice de réfraction
remarquablement faible. En raison de cette propriété, on a envisagé de les utiliser comme
matériaux pour lasers de puissance. Leur utilisation reste limitée en raison de la toxicité du
fluorure de beryllium mais aussi de leur hygroscopicité.
❖ Verres de Chalcogénures
Les verres de chalcogénures basés sur les éléments de VI ème groupe (S, Se, Te) associés aux
éléments du Vème groupe (Si, Ge) sont reconnus comme des verres à haut indice de réfraction
non-linéaire. Ces verres sont également importants pour leurs propriétés optiques dans l’IR
(verres transparents jusqu'à 30µm).
❖ Autres verres
Les autres verres sont constitués d’anions mixtes : verres chalcogénés (O X, X = F, Cl, Br, I S,
Se, Te) ou verres oxyhalogénés (X = F, Cl, Br, I).
Le verre est défini comme un liquide surfondu figé. Le passage de « l`état solide » à « l`état
liquide » s`effectue à une température de transition vitreuse Tg.
La connaissance de cette température est importante car au-delà de celle-ci, le verre est dans un
état mou, la mobilité ionique est alors non négligeable. De ce fait, les différents constituants du
verre pourraient migrer dans la phase liquide pour se réarranger et donner naissance à une
structure plus stable : les cristaux du début de cette transformation verre-cristal a lieu à une
température donnée notée Tx.
L`analyse calorimétrique différentielle (D.S.C) d`un verre nous permet de déterminer les quatre
températures caractéristiques du matériau.
Tf : température de fusion.
La Tx est définie par le point d’intersection entre la ligne de base et la tangente au point
d’inflexion de la courbe.
b) Indice de réfraction
Le verre est depuis longtemps utilisé en optique pour sa transparence et ses nombreuses autres
propriétés. Pour ses utilisations en optique il est primordial de connaître l'indice de réfraction
du verre.
L`indice de réfraction d`un milieu définit la direction de propagation que suit la lumière dans
ce milieu et son comportement à l`interface entre deux milieux. Lorsque la lumière traverse
deux milieux d`indices de réfraction différents, elle est réfractée. La réfraction est due à la
différence de vitesse de la lumière et la vitesse de propagation de la lumière dans un milieu.
L`indice décroit lorsque la dispersion est égale à : D =dn/dl
Le réfractomètre d`Abbe permet de mesure des indices de réfraction inférieurs à 1.7, ce qui ne
permet pas de mesurer les indices de réfraction verres d`oxyde d`antimoine qui sont supérieure
à 2 dans le domaine du visible. La méthode du minimum de déviation s`avère très délicate
puisqu’elle nécessite des échantillons très bien polies et taillés exactement en forme de prisme
d`angle au sommet très bien précis.
c) Masse volumique
La masse volumique des verres est souvent appelée de façon impropre "densité".
Elle est calculée à partir de la pesée de la masse et du volume des échantillons. Pour déterminer
la densité, les méthodes plus courantes sont :
d) La dureté
L’utilisation du calcin présente de nombreux avantages pour l’environnement, ainsi que pour
le verrier :
pour fabriquer des ciments géopolymères. A noter que ces ciments sont plus écologiques que
les ciments Portland et que la durabilité de la matrice cimentaire contenant de la poudre de verre
a également fait l’objet de plusieurs travaux.
2.2.1 Pyrolyse
La valorisation énergétique par combustion consiste à incinérer les déchets plastiques pour
récupérer l’énergie qu’ils contiennent sous forme de chaleur. Cette méthode de valorisation
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permet de recycler une grande partie des déchets plastiques, et elle est beaucoup plus utilisée
lorsque les objets récupérés sont de petite taille. Le succès futur de cette stratégie de valorisation
dépendra en premier lieu du niveau de collecte et de tri des emballages dans les communes
elles-mêmes. Ce type de valorisation présente l’avantage d’un bilan énergétique meilleur que
celui des produits recyclés. En revanche si elle est mal maîtrisée elle peut présenter des risques
majeurs pour l’environnement et la santé des êtres vivants par l’émission de dioxines et de HAP,
molécules cancérigènes présentes dans les fumées.
2.2.4 Régénération
La régénération des matières plastiques est la technique la plus employée à travers le monde,
que ce soit dans les pays du nord comme ceux du sud, puisque ce procédé permet de valoriser
tous les thermoplastiques, soit 75 % de la production mondiale de plastique. La régénération
consiste à produire de la poudre, des granulés ou du broyat à partir de déchets plastiques,
comparables aux résines vierges, pour les réintroduire sur le marché international des résines
plastiques. Cette technique impose une grande rigueur sur le tri des plastiques (car les
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différentes résines thermoplastiques sont non miscibles entre elles) et sur la propreté de la
résine, pour qu’elle soit reprise par les industriels. La régénération est la technique la plus
efficace en termes de rendement de valorisation matière des déchets plastiques. Mais elle
nécessite un équipement relativement coûteux et des compétences techniques.
a) opération Générale
Les unités de régénération peuvent être plus ou moins avancées dans leur processus de
régénération et produire un sous-produit recyclé plus ou moins élaboré. Une unité de
régénération n’est pas obligée d’avoir en charge toutes les étapes de production, on peut trouver
un acteur pour chaque type d’opération.
Phase 1 : Tri, lavage, séchage : cette étape consiste à présenter un déchet plastique non-souillé
et trié par type et qualité de résine pour les opérations de broyage, granulation, extrusion. Ces
opérations peuvent être réalisées sans machine.
Phase 2 : Broyage, extrusion, granulation : cette étape va apporter une grande valeur ajoutée
en transformant le déchet plastique en sous-produit commercialisable auprès de l’industrie
plastique. Pour cela il est nécessaire de s’équiper en machine, dont la consommation électrique
n’est pas négligeable, surtout pour l’extrusion.
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3.1. Matériel
Les principaux équipements et matériel qui ont été utilisés dans le cadre de ce travail, ayant une
importance pour la réalisation des essais de fabrication du matériau ; nous citons :
❖ Cuve de fusion
Elle a été utilisées pour la préparation de la pâte composée du plastique et des différentes charges
(sable et gravillons).
La balance de précision de type BEL a été utilisée pour le pesage de nos matières premières et
échantillons. La figure 10 montre cette balance de précision.
La verrerie du laboratoire :
Autre matériel :
3.2. Méthodes
3.2.1. Procédé de fabrication
Le procédé de fabrication du matériau est donné par la figure 11.
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Matières plastiques
Collecte des plastiques
PP, PS, PEHD, PEBD, PVC, PU et déchets divers
Triage
PET lavés
Lavage et séchage
Séchage à la température ambiante
PET séchés
Concassage des verres
Découpage
PET découpés
Pesage des matières premières Charges passantes Tamisage Broyage des verres
Matériau compacté
Produit fini (Pavé)
Refroidissement Démoulage Tests mécaniques, physiques et chimiques
Matériau refroidi
La collecte des déchets est une opération consistant en l’enlèvement des déchets des points de
régroupement pour les acheminer vers un lieu de tri, de valorisation, de traitement ou de
stockage.
Dans le cadre de notre étude, nous avons pu collecter les plastiques de toutes catégories, entre
autres ; le PET, le PEBD, le PEHD, le PU, PS dans les bacs à ordures et dépotoirs, et les
bouteilles en verres, cette opération s’est effectuée en portant les gants pour protéger les mains,
afin d’éviter la contamination des microbes.
Nous avons pu trier dans le cadre de notre travail les bouteilles plastiques en PET des autres
types des plastiques. Le choix des bouteilles en PET est justifié par le fait que c’est la catégorie
des plastiques qui soit visiblement majoritaire et encombrante dans notre environnement.
Pour espérer avoir des bons résultats, nous avons procédé de cette manière :
❖ Vider les différents emballages plastiques de leur contenu et enlever les étiquettes ;
❖ Procéder à un lavage à l'eau puis au séchage ;
❖ Découper les plastiques ;
❖ Puis passer au pesage.
Il consiste à peser les différentes matières premières utilisées pour la fabrication du matériau.
Toutes les masses ont étés prises dans un intervalle d’étude choisi afin de rendre possible
l’applicabilité de la méthode d’interprétation des résultats utilisée. Cet intervalle d’étude a été
déduit des études antérieurement effectuées dans ce domaine. La figure 14 donne l’image de
l’opération de pesage des matières premières.
(a) (b)
Figure 14: (a) Pesage des plastiques, (b) Pesage des verres
Après les procédures de triage, de nettoyage, de séchage et de pesage, les plastiques ont étés
fondus dans la cuve à l’intérieur du four sous une température de consigne programmée à
300°C. les paramètres majeurs de la transformation sont la température et le temps. La
température conditionne principalement la viscosité, les dilatations et retraits, les contraintes
résiduelles, la cristallinité.
f) Mélange
Après l’obtention de la pâte fondante, la cuve a été retirée du four pour permettre le mélange
avec la charge (verres), puis le mélange a été remis au four pour obtenir à nouveau un mélange
homogène sans bulles.
g) Moulage
Lorsque la pâte est devenue homogène, elle a été versée dans la moule. Au contact des parois
froides, la pâte a pris la forme du moule et s’est solidifié. Cette opération se fait le plus
rapidement possible pour que la pâte ne se solidifie pas trop avant le compactage.
Remarque : Le moule a nécessité une certaine préparation préalable. On a tout d’abord huilé
la surface interne du moule pour faciliter le démoulage. Cette opération s’est effectuée à l’aide
d’un peu d’huile de vidange.
h) Compactage
Après moulage, on a pu presser la pâte afin d’éliminer les vides et les pores qui pourraient
emmagasiner de l’eau.
i) Refroidissement et démoulage
j) Tests
Après fabrication, le matériau a été soumis à plusieurs types des tests (mécaniques, physiques,
et chimiques).
❖ Possibilité d'effectuer peu d'essais pour des résultats beaucoup plus précis que ceux
obtenus par les méthodes classiques. D'où un gain de temps et une diminution du coût ;
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❖ Possibilité d'utilisation d'un logiciel d'optimisation. Dans notre cas, le logiciel utilisé
est MINITAB 19 ;
❖ Hormis la détermination de l'optimum, cette méthode permet également la
détermination de l'influence des facteurs les uns sur les autres ainsi que la prédiction
des effets dû aux variations des facteurs. Etant donné que dans ce travail nous avons
retenu deux facteurs et deux niveaux, le nombre d’essai s’élèvera à 4.
❖ La température de fusion
❖ La durée de la fusion
❖ La nature du plastique
❖ La nature des verres
❖ La teneur en verres
❖ La teneur en plastique
❖ La granulométrie en verres
❖ Le mode de refroidissement
❖ La température du mélange
❖ La durée de malaxage
De tous ces facteurs, nous avons retenu dans le cadre de notre travail, les facteurs suivants :
d) Choix de la réponse
Etant donné que le présent travail porte sur la mise au point des matériaux de construction, cas
des pavés parcellaires, notre réponse ou grandeur qu’on mesurera à chaque essai est la
résistance à la compression, l’absorption d’eau, la résistance aux acides et la densité apparente.
A. Résistance à la compression
Le test de résistance mécanique permet de déterminer l'aptitude qu'ont nos éprouvettes à résister
à l'action des charges.
− Et puis on lit sur le cadrant de la presse la valeur de la force maximale exercée sur
l’échantillon pour qu'il soit détruit. La valeur de la résistance à la compression est alors
déterminée à l'aide de la formule :
𝑭
Rac = (3.1)
𝑺
Avec :
F : Force exercée en kg ;
B. Absorption d’eau
La pénétration de l’eau dans un matériau se fait par absorption. Cette absorption est responsable
de nombreux dommages. Il existe plusieurs types d’essai d’absorption. L’essai d’absorption par
immersion fait au cours de notre étude a été déterminée selon les directives de la norme NBN
B 15-215 :1989 (Ployaert, 2009).
L’absorption d’eau par immersion est exprimée en pourcentage et l’expression des résultats est
donnée par la formule :
𝑴𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅𝒆 −𝑴𝒔è𝒄𝒉𝒆
Abs = x100 (3.2)
𝑴𝒔è𝒄𝒉𝒆
42
Avec :
C. Densité apparente
C’est la masse d’un corps par unité de volume apparent. Elle a été déterminée en rapportant la
masse de l’éprouvette à l’unité de volume.
𝒎
d= (3.3)
𝑽
m : masse de l’éprouvette en g ou kg
Il découle du tableau 5 et en se basant sur l’ordre de réalisation des essais donné au tableau
d’expérimentation que, l’absorption d’eau exprimée en pourcentage est très faible pour des
mélanges plastique et verre importants. Ceci est dû au fait qu’il y a une bonne adhérence entre
les charges et le liant de notre matériau. C’est-à-dire qu’il y a une bonne tenue des mélanges.
Au bout de quatre essais effectués et après 48 heures d’immersion de notre matériau dans l’eau,
nous avons remarqués que l’absorption d’eau varie de 0,123 % à 0,364 %. Des valeurs
quasiment inferieures et répondant aux exigences des normes EN 771-1(Wallonie, 2015), NBN
EN 206-1 : 2001 et NBN B 15-001 : 2004(Ployaert, 2009) qui tolèrent une absorption d’eau
inférieure ou égale à 7 %.
La figure 15 montre le diagramme des effets principaux des paramètres du tableau 5 rendu par
le logiciel minitab. Ce diagramme permet de voir l’impact des variations individuelles de
chaque paramètre sur l’absorption d’eau.
44
Figure 15: Diagramme des effets principaux des paramètres sur l’absorption d’eau
Plus la proportion en plastique dans le matériau augmente et devient importante pour lier tous
les grains des charges, plus le matériau absorbe peu d’eau à cause de son caractère
d’hydrophobicité.
Il résulte du tableau 6 et en se basant sur l’ordre de réalisation des essais donnés au tableau
d’expérimentation que, la densité apparente augmente avec une teneur élevée en verres et aussi
il doit y avoir compatibilité entre les proportions en plastiques et verres qui nous permet
d’éliminer de plus en plus les vides interstitiels de notre matériau. Les meilleures densités
apparentes de notre matériau ont été trouvée égales à 2,538 et 2,536, valeurs égales à celle
requise aux exigences des normes, soit 2,5 d’après Fibrociment (2018) et extrêmement
supérieure aux résultats de la densité apparente pour des pavés constitués de 23,8 % en argile,
47,6 % en latérite et 28,57 % en chaux, soit 1,39, selon Musony (2016) et supérieures aux
résultats de la densité apparente pour des pavés constitués de 27,45 % plastique PET, 57,84 %
sable fin de granulométrie inferieure a 0,250 micron et 14,70 % gravillons d’une dimension
variant entre 1 à 2 cm, soit 2,33, selon Ilunga (2020).
La figure 16 donne le diagramme des effets principaux des paramètres du tableau 6 rendu par
le logiciel minitab. Ce diagramme permet de voir l’impact des variations individuelles de
chaque paramètre sur la densité apparente.
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Figure 16: Diagramme des effets principaux des paramètres sur la résistance à la compression
Mais une valeur supérieure à celle obtenue pour des pavés constitués de 23,8 % en argile, 47,6
% en latérite et 28,57 % en chaux, soit 11,1 MPa, selon Musony (2016), valeur supérieure aussi
à celle obtenue pour des pavés constitués de 25,4 % de plastique, 54,9 % de sable et 15,4 % de
gravillons, soit 13,1 MPa, selon Mada (2014), inferieure aux résultats de résistance à la
compression pour des pavés constitués de 27,45 % plastique PET, 57,84 % sable fin de
granulométrie inferieure a 0,250 micron et 14,70 % gravillons d’une dimension variant entre 1
à 2 cm, soit 16,6, selon Ilunga (2020).
La figure 17 montre le diagramme des effets principaux des paramètres du tableau 7 rendu par
le logiciel minitab. Ce diagramme permet de voir l’impact des variations individuelles de
chaque paramètre sur la résistance mécanique à la compression.
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Figure 17: Diagramme des effets principaux des paramètres sur la résistance à la compression
Nombreux sont ceux qui bénéficient de ce projet, si l’on ne cite que les collecteurs de déchets
et les acteurs dans la transformation.
❖ Création de nouveaux emplois pour la population qui se trouve dans les environs
(ramassage des bouteilles en plastique) ;
❖ Développement de l’industrie nationale ;
❖ Participation directe dans la course contre la pauvreté ;
❖ Pour l’usine, réduction des coûts engendrés par le ramassage d’ordures.
Les impacts positifs conséquents peuvent-être constatés par un développement plus rapide de
l’économie nationale, le niveau de vie amélioré, la durée de vie plus élevée, une meilleure
condition de vie sociale.
b) Impacts négatifs
Malgré ses qualités, le plastique a également des propriétés négatives. En effet, seulement 18%
sont recyclés. Les films plastiques transparents qui entourent les packs d'eau ou les magazines,
les pots de yaourt ou de crème fraîche, les barquettes alimentaires en polystyrène, les sacs de
supermarché, les sacs de congélation, les films à bulles… ne sont pas recyclés. Trop légers,
les emballages ne sont pas rentables à recycler.
Le chauffage des déchets plastiques dégage le plus souvent des fumées qui peuvent s’avérer
toxiques. Lors de l’opération il y a dégagement de fumé qui, non seulement pollue l’air mais
aussi peut intoxiquer les travailleurs. Cette note est une synthèse bibliographique de la
composition des fumées issues du chauffage du plastique ainsi que leur impact sur la santé
humaine. Le tableau 8 donne la composition des fumées issues du chauffage des plastiques.
C’est un gaz incolore, toxique et hautement corrosif, il forme des fumées blanches au contact à
l’humidité.
-Son inhalation peut causer de la toux, la suffocation, l’inflammation des parois nasales, de la
gorge et du système respiratoire ;
-Dans les cas les plus graves, il peut entraîner un œdème pulmonaire, une défaillance de système
cardiovasculaire et la mort ;
-Il peut causer aussi de graves brulures des yeux, des irritations oculaires (conjonctive,
larmoiement) et des dommages oculaires irréversibles.
❖ Le monoxyde de carbone CO
C’est un gaz incolore, inodore et très toxique. Il représente un danger pour la vie des hommes
et les autres formes de vies aérobies :
❖ Le dioxyde de carbone CO 2
-Il peut aussi déloger l’oxygène de l’air, réduisant ainsi la concentration d’oxygène respirable.
Les effets d’une faible teneur en oxygène peuvent ainsi être combinés aux effets toxiques du
CO2 ;
-Il peut également provoquer des dommages à la rétine, rendre sensible à la lumière
(photophobie), et entraine des mouvements anormaux des yeux, un rétrécissement du champ
visuel et un agrandissement de la tache aveugle.
Ils sont volatils et sont bien absorbés par voie pulmonaire et diffusent ensuite jusqu’au système
nerveux central grâce à leur grande lipophile : ce sont des toxiques nerveux.
Ce sont les acides carboxyliques aromatiques dérivés du benzène. Ils favorisent l’hyperactivité
infantile, plus précisément le trouble du déficit de l’attention.
❖ Le styrène
La valorisation des ordures en pavés est ouverte à toutes les classes sociales. Donc
l’implication forte des femmes dans le domaine serait un atout non négligeable étant donné
qu’elles jouent un rôle important dans l’assainissement. Le système d’achat des plastiques
n’est pas du tout organisé. Nous suggérons d’entreprendre en perspective un système
d’encouragement par exemple où les femmes seront au cœur de la vente de ces déchets
plastiques.
4.3. Evaluation financière
4.3.1. Etude de marche
Cette étude permet, de mettre en valeur la demande du secteur dans lequel on œuvre,
l’évaluation de l’offre du secteur et ainsi que l’analyse concurrentielle.
La demande nationale peut être assimilée à la consommation nationale. Elle est de plus en plus
importante surtout en zone urbaine à cause des infrastructures plus avancés et plus évolués
54
qu’en zone rurale. Pour ce faire le marché ciblé de notre projet sera constitué de : l’Etat, les
entreprises œuvrant dans le secteur des bâtiments et travaux publics, et les particuliers.
Ce qui nous montre que le secteur est porteur d’emplois et saturé ce qui augmente
considérablement l’intensité concurrentielle.
Notre projet intégrera les circuits de distribution existant et ceci grâce à des contrats et des
cahiers de charges bien déterminés attribuant des privilèges aux collaborateurs (l’Etat, les
entreprises de construction et les particuliers). Et la vente des produits se fera sur la base de la
loi de l’offre et de la demande.
Les résultats inscrits dans le tableau ci-dessous, ont pour unité monétaire USD, qui ces derniers
peuvent être ramenés en CDF en multipliant par deux mille.
Les valeurs évaluées pour ces critères, sont présentées dans le tableau 13 ci-dessous.
Désignation Valeur
Investissement initiale 291828
FNT actualisés cumulés 298620,0347
VAN Pour i= 6 % la VAN= 6792,0347
Indice de profitabilité 1,023274102
Compris entre 3 ièm et 4 ième année
Délai de récupération
donc 265202,31 <291828 <536373,35
58
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
L’objectif poursuivi dans ce travail était de valorisé les déchets plastiques et les déchets des
verres en matériaux de construction.
Pour ce faire nous avons commencé par une revue bibliographique ; présentant les généralités
sur les matières plastiques et les verres, ensuite les différentes techniques utilisées pour valoriser
les déchets plastiques et les déchets des verres. Ensuite des essais d’élaboration des éprouvettes
ont été réalisé à une température de fusion de 290 °C, fusion comptabilisée à 135 minutes et le
temps de refroidissement du mélange après coulage a été de 20 minutes.
Pour évaluer les performances de nos éprouvettes, nous avons fait des essais mécaniques et le
test d’absorption. Les essais mécaniques ont donné une résistance maximale à la compression
de 15,24 MPa, une absorption d’eau de 0,290 %, une densité apparente de 2,536. Pour une
composition optimale de 40,294 % plastiques et 59,705 % verres.
Apres caractérisation mécanique des éprouvettes, nous avons évalué l’apport de ce travail sur
le plan environnemental, cette étude à des impacts environnementaux positifs d’une part et
d’autre part des impacts négatives, mais disons que c’est beaucoup plus les impacts positifs
priment sur les négatifs, les impacts positifs sont tels que :
Dans l’optique d’évaluer la rentabilité de l’élaboration des pavés à partir des déchets plastiques
et des verres, nous sommes passé à une analyse économico-financière. Celle-ci se fait sur base
des critères ou des indices d’évaluation d’un projet, à savoir : la valeur actuelle nette, l’indice
de profitabilité et ainsi que le délai de récupération.
De ce qui précède, nous avons trouvé des résultats satisfaisants ; entre autres une valeur
actualisée nette de 6792,0347 USD, un indice de profitabilité 1,023274102 et un délai de
récupération qui est compris entre la troisième année et la quatrième année. Ceci prouve à
suffisance que cette étude peut faire l’objet d’un projet viable et également rentable.
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En guise des perspectives, nous suggérons à ceux qui emboiterons encore cette démarche de
bien vouloir effectuer des études approfondies sur la durabilité du matériau dans le temps et le
comportement à feu du matériau.
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RFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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