Les Kobolds
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Les Kobolds
Les races additionnelles
Voir aussi les races de bases et les races extraordinaires
Les aasimars Les dhampirs Les drows Les fetchelins Les gobelins Les Les hommes- Les hommes-
hobgobelins félins rats
Les ifrits Les kobolds Les ondins Les orques Les oréades Les sylphes Les tengus Les tieffelins
Présentation
Les kobolds sont des faibles et des lâches qui bouillonnent d’une rancune sourde à l’égard du reste du monde, tout
particulièrement envers les races qui semblent plus fortes, plus intelligentes ou supérieures à eux de quelque façon
que ce soit. Ils revendiquent fièrement leur parenté avec les dragons, mais, derrière toutes leurs fanfaronnades,
vivent la comparaison avec leurs glorieux cousins avec un profond sentiment d’impuissance. Bien qu’ils soient
travailleurs, intelligents et doués d’un talent naturel pour les appareils mécaniques et l’exploitation minière, ils
passent leur vie à nourrir leurs rancunes et leur haine plutôt que de tirer profit de leurs propres dons. En tactique, les
kobolds se spécialisent dans les pièges et les embuscades, mais ils apprécient toute méthode leur permettant de
blesser les autres sans se mettre en danger. Ils cherchent plus souvent à capturer qu’à tuer, libérant leur frustration
sur des victimes sans défense qu’ils traînent jusqu’à leurs repaires oppressants.
Description physique. Les kobolds sont de petits humanoïdes bipèdes et reptiliens. La plupart mesurent environ 90
centimètres de haut et pèsent dans les 17 kilos. Ils ont de puissantes mâchoires pour des créatures de cette taille et
des griffes aux mains et aux pieds. Les kobolds ont souvent un visage curieusement dépourvu de toute expression,
comme s’ils préféraient simplement montrer leurs émotions en remuant la queue. La couleur de leur peau épaisse
varie de l’un à l’autre, et la plupart ont des écailles de la même couleur que l’une des espèces de dragons
chromatiques, les écailles rouges étant les plus courantes. Néanmoins, quelques kobolds ont des couleurs plus
exotiques comme l’orange ou le jaune, ce qui, dans certaines tribus, est une marque du statut supérieur ou inférieur.
Société. Les kobolds s’épanouissent dans les lieux exigus, loin de la lumière du soleil. La plupart vivent dans de
vastes terriers profondément enfouis, mais il en est quelques-uns qui préfèrent installer leur demeure dans les
feuillages et les broussailles enchevêtrés. Réservant leur méchanceté aux autres races, la plupart des kobolds
s’entendent bien entre eux. Lorsque des disputes et des querelles éclatent, les anciens qui dirigent les communautés
règlent généralement très vite ces conflits. Les kobolds adorent avoir des esclaves et se régalent de les tourmenter et
de les humilier. Ils sont aussi pleutres et pragmatiques, finissant souvent par s’incliner devant les êtres plus puissants
qu’eux. Si ces créatures sont une autre race d’humanoïdes, les kobolds intriguent souvent pour échapper à cette
emprise dès que possible. Mais si le grand chef est une puissante créature draconique ou monstrueuse, ils ne voient
aucune honte à se soumettre et débordent souvent d’adoration pour leur nouveau chef. C’est particulièrement vrai
s’ils servent un véritable dragon, qu’ils ont tendance à franchement vénérer.
Relations. Les kobolds bouillonnent souvent de haine et de jalousie, mais leur prudence innée leur permet de ne
suivre leurs instincts que lorsqu’ils ont le dessus. S’ils ne sont pas en mesure de se laisser aller sans danger à leur
besoin de faire physiquement mal et d’avilir les membres des autres races, ils s’en tiennent aux insultes prudentes et
aux « blagues pratiques ». Ils considèrent les nains et les elfes comme des rivaux mortels. Ils craignent la puissance
brute des demi-orques et détestent les humains pour le statut dominant dont jouit leur race. Ils voient les demi-elfes
comme la meilleure combinaison des qualités de leurs races parentes, ce que les kobolds trouvent profondément
injuste. Ils pensent que les halfelins, de petite taille, font de merveilleux esclaves et de très bonnes cibles pour leur
rage et leurs farces navrantes. Lorsque les gnomes ont fait leur apparition dans les royaumes mortels, les kobolds les
ont tout de suite considérés comme les victimes parfaites. Ceci a entraîné de nombreuses vagues de vengeance et de
représailles qui ont traversé les siècles et ont durablement installé une inimitié notoire entre les deux groupes.
Alignement et religion. Les kobolds se soumettent volontiers à une force supérieure, mais s’arrêtent rarement de
comploter pour prendre l’avantage sur leur oppresseur. La plupart sont d’alignement Loyal Mauvais, mais certains, qui
s’intéressent plus aux procédures qu’à leur propre intérêt, deviennent Loyaux Neutres. Les kobolds prient souvent
Asmodéus ou Lamashtu, dans l’espoir qu’ils apportent la ruine à leurs ennemis ou qu’ils leur donnent le pouvoir dont
ils rêvent. Certains vénèrent plutôt Calistria, afin de recevoir sa bénédiction lorsqu’ils tendent des pièges ou
contreattaquent. En plus de ces divinités, il arrive parfois que les kobolds, extrêmement opportunistes, vénèrent
également des monstres voisins afin de les apaiser ou de gagner leurs faveurs.
Aventuriers. Les kobolds quittent rarement leurs confortables terriers volontairement. La plupart de ceux qui partent
à l’aventure sont les derniers de leur tribu, et ces individus se réinstallent dès qu’ils trouvent une autre communauté
de kobolds prête à les accueillir. Les kobolds qui ne peuvent pas réfréner, ou du moins dissimuler, leur méchanceté et
leur malice ont beaucoup de mal à survivre dans le reste du monde.
Barde. Le barde considère son niveau comme plus haut de 1/2 niveau quand il s’agit de déterminer les effets de la
représentation bardique de fascination.
Chevalier. Le chevalier rajoute 1,5 mètre ( jusqu’à 4,5 mètres maximum) à la vitesse de sa monture quand il charge
ou bat en retraite.
Ensorceleur. L’ensorceleur choisit des dégâts d’acide, de froid, d’électricité ou de feu. Il rajoute +1/2 point de dégâts
de l’énergie choisie aux sorts infligeant des dégâts de cette énergie.
Guerrier. Le guerrier rajoute +1/2 à ses jets de dégâts avec une attaque d’arme contre un adversaire qu’il prend en
Invocateur. L’invocateur rajoute +1/4 à son bonus de protection d’allié (maximum de +2).
Magus. La magus rajoute un bonus de +1/2 à ses tests de Concentration pour lancer des sorts défensifs.
Oracle. L’oracle rajoute +1/4 au bonus d’armure ou d’armure naturelle que lui accordent les sorts d’oracle qu’il se
lance.
Pistolier. Le pistolier rajoute +1/4 au bonus d’esquive à la CA que lui accorde l’aptitude de classe agile (maximum de
+4).
Prêtre. Le prêtre rajoute +1 aux dégâts de canalisation d’énergie infligés aux créatures qui n’ont pas leur bonus de
Dextérité à la CA (qu’elles en aient un ou non).
Rôdeur. Le rôdeur choisit +1/4 d’adversaires lorsqu’il utilise pacte du chasseur pour accorder un bonus à ses alliés.
Toutes les créatures choisies doivent être du même type.
Sorcière. La sorcière rajoute +1,5 mètre à la portée à laquelle son familier lui fait bénéficier du don Vigilance
(maximum de +6 mètres).
Tous les kobolds affirment être apparentés aux dragons, mais même s’il est vrai que les teintes de leurs écailles
correspondent à celles des dragons chromatiques, les dragons réfutent ce lien de parenté. Si un kobold réussit à
prouver sa valeur à un dragon, il lui sert souvent de fabricant de pièges ou de domestique, en échange de la
protection du dragon et de l’honneur qu’il y a à se trouver en sa présence.
Quand les humains et les kobolds travaillent de concert, généralement lors d’opérations minières, les kobolds se font
souvent une réputation de voleurs et de nuisibles car ils ont tendance à ressortir de nuit et à disparaître avec tout ce
que les humains ont laissé traîner. Pour les kobolds, tout est bon à prendre, des outils agricoles aux petits animaux.
Ils affirment que ce n’est pas du vol et qu’ils se contentent de faire bon usage de ce que les humains n’apprécient
visiblement pas à sa juste valeur.
Créatures des cavernes profondément enterrées et des forêts enténébrées, les kobolds n’aiment pas la lumière, et
même celle des torches leur fait mal aux yeux. Ainsi, même si ce ne sont pas des créatures nocturnes, ils
s’aventurent rarement à la surface pendant la journée.
Les communautés kobolds sont très élaborées. L’antre est généralement de petite taille et se compose seulement de
quelques cavernes servant de lieux de vie, de celliers et d’ateliers mais il est entouré d’un réseau complexe de
tunnels et de passages très exigus lourdement piégés. Pour un kobold, la meilleure bataille c’est celle qu’il n’a pas
besoin de livrer, la création de passages est donc un passe-temps et une politique constante (et légèrement
paranoïaque).
La salle de stockage des œufs est aussi soumise à ce sentiment paranoïaque : un kobold ordinaire ignore où se
trouvent les œufs de la tribu tant qu’ils n’ont pas éclos, ce qui l’empêche de révéler leur emplacement, même soumis
à une coercition ou un interrogatoire magique. Le chef de la tribu et les gardiens des œufs sont les seuls à savoir où
ils sont conservés, afin que, lorsque le domaine de la tribu sera inévitablement envahi (ce que les kobolds fatalistes
considèrent comme inévitable), il restera assez d’œufs intacts pour donner naissance à une nouvelle génération.
Les kobolds détestent les races plus grandes, comme les nains, les gnomes et les autres créatures qui exploitent les
veines minérales qu’ils considèrent comme leurs. Dès qu’une tribu a commencé à extraire des métaux précieux ou
des gemmes dans une zone, ses membres accusent toute autre personne osant creuser dans la zone de vol. Même si
les kobolds débouchent accidentellement dans une ville naine établie de longue date suite à une opération minière,
leur sens de la destinée manifeste les poussera à affirmer que ce sont les nains les intrus.
Et pourtant, le ressentiment que les kobolds éprouvent vis-à-vis des autres races n’est rien par rapport à l’animosité
qu’ils réservent aux autres tribus kobolds qui empiètent sur leurs opérations minières ou se servent dans les
ressources de nourriture qu’ils estiment leurs. Les guerres qui en résultent sont féroces, sanglantes et rapides,
chaque tribu s’efforçant d’éliminer autant d’adversaires que possible jusqu’à ce que l’un des chefs meure. Une fois
qu’une tribu a perdu son chef, ses membres sont démoralisés et deviennent les esclaves de la tribu victorieuse qui les
envoie dans les mines récolter des minéraux pour leurs nouveaux maîtres. Si des aventuriers parviennent à franchir
les pièges installés par la tribu, ce sont ces mêmes esclaves qui sont envoyés au combat, sans espoir de remporter la
bataille. Certaines personnes se demandent pourquoi les kobolds ainsi condamnés ne se retournent pas contre leurs
maîtres : la triste vérité, c’est qu’ils se font tuer avant d’avoir pu essayer.
La plupart des tribus sont placées sous la direction d’un unique chef à l’autorité rarement remise en question. Si la
tribu est dirigée par une créature d’une autre race, comme un jeune dragon, c’est tout de même un chef kobold qui
transmet ses ordres et veille à l’administration quotidienne. Le rôle de chef s’obtient par combat mais les accidents
liés aux pièges sont tacitement acceptés.
Les kobolds vénèrent les dieux des dragons et, bien souvent, les dragons eux-mêmes car ils voient peu de différence
entre des divinités toutes puissantes et des dragons tous puissants (pour eux). Les dragons quant à eux semblent
apprécier l’adoration que leur vouent leurs cousins (même si quelques dragons amateurs de solitude préfèrent
transformer un kobold en repas plutôt qu’en serviteur) et aiment la société hiérarchisée et bien ordonnée des kobolds
qui permet à leur dirigeant de les commander facilement.
Les kobolds se sentent plus proches des dragons chromatiques que des métalliques mais la couleur de leurs écailles
n’est pas aussi intimement liée à leur personnalité que celle des véritables dragons, même si quelques tribus ont des
superstitions associées à la couleur des écailles. La couleur ne fait pas partie des constantes dans les gènes des
kobolds, des parents d’une couleur pouvant donner naissance à des enfants de différentes teintes. On trouve ainsi
tout le spectre chromatique sans aucun lien avec les capacités de chacun.
Les rares kobolds métalliques forment une exception. Ils ne sont pas plus enclins à faire le bien que le reste de leur
espèce, mais les autres les considèrent comme des individus spéciaux ou marqués par une puissance supérieure et ils
deviennent souvent de grands chefs ou des chamans. Évidemment, cette différenciation est à double tranchant car le
chef actuel n’a pas forcément envie de voir un usurpateur traîner autour de lui. Même les tribus qui cherchent
sincèrement à utiliser au mieux leurs « élus » les soumettent parfois à une série de dangereuses épreuves afin de
vérifier les pouvoirs dont ils disposent.