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Pneumonie

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Федеральное государственное бюджетное образовательное учреждение

высшего образования « Астраханский государственный медицинский


университет»
 
Министерства здравоохранения российский федерации 
 
 
Заведующая кафедрой – доктор медицинских наук,
профессор 
Реферат 
На тему :  PNEUMONIE
 
 
Выполили: студдентеки 
Салаани яссмин

342 гр
Леч. Фак
 
 
 
 
Pneumonie : 
QUELLES SONT LES causes DE LA PNEUMONIE ?
On dispose de peu de données sur les agents pathogènes responsables de la
pneumonie et les informations disponibles sont souvent difficiles à
interpréter. 
On sait que, dans les pays en développement, les formes sévères de
pneumonie de l’enfant sont principalement dues à Streptococcus pneumoniae.
Dans une moindre mesure, on trouve aussi des cas de pneumonie bactérienne
bénins, mais les cas d’origine virale sont probablement plus nombreux. 
Haemophilus influenzae de type b (Hib) est un autre agent pathogène
bactérien fréquemment responsable. Enfin, d’autres pneumopathies prenant
l’allure d’une pneumonie peuvent être provoquées par des virus, des bactéries
moins courantes ou des champignons. Toutefois, on ne dispose pas
d’informations plus spécifiques sur l’étiologie de la pneumonie chez l’enfant.
Il faut d’urgence entreprendre des recherches pour mieux cerner les
différentes causes de la maladie car il est essentiel de connaître les agents
pathogènes responsables pour orienter les traitements et les politiques.
QUELS SONT LES symptômes DE LA PNEUMONIE ?
Les enfants atteints de pneumonie peuvent présenter divers symptômes selon
leur âge et la cause de l’infection. Les pneumonies bactériennes provoquent
en général une forte fièvre et une accélération de la respiration. Les
pneumonies virales, en revanche, apparaissent souvent progressivement et
peuvent s’aggraver avec le temps. 
Chez l’enfant et le nourrisson, on observe couramment une respiration rapide
ou une dyspnée, une toux, de la fièvre, des frissons, des céphalées, une
anorexie et une respiration sifflante. 
Dans les cas graves, les enfants de moins de cinq ans peuvent avoir
d’énormes difficultés à respirer, leur cage thoracique s’enfonçant ou se
rétractant lorsqu’ils inspirent (tirage sous-costal). Chez le nourrisson, on peut
observer des convulsions, une perte de conscience, une hypothermie, une
léthargie et des problèmes pour s’alimenter3 .
 
QUEL EST LE diagnostic DE LA PNEUMONIE ?
La radiographie du thorax et des examens de laboratoire permettent de
confirmer le diagnostic et de déterminer l’extension, la localisation et la
cause de l’infection. 
Toutefois, lorsque les ressources sont limitées et que l’on n’a pas accès à ces
technologies, le diagnostic est posé sur la base des symptômes cliniques. On
soupçonne une pneumonie lorsqu’un enfant ou un nourrisson tousse, respire
rapidement ou difficilement (voir la marche à suivre détaillée à l’Encadré 5,
page 24) 4 . L’entourage a donc un rôle fondamental à jouer car c’est à lui de
reconnaître les symptômes et de demander les soins médicaux appropriés
COMMENT SE transmet LA PNEUMONIE ?
Les agents pathogènes responsables de la pneumonie ont plusieurs voies
d’accès aux poumons. Bien que l'on dispose de peu d'informations sur la
pathogenèse chez l'enfant, il est communément admis que souvent ce sont des
bactéries déjà présentes dans le nez ou dans la gorge qui passent dans les
poumons par inhalation et provoquent l'infection5 .
Les agents pathogènes peuvent aussi être véhiculés par les gouttelettes en
suspension dans l'air; la pneumonie peut aussi être consécutive à une
infection du sang. Au moment de la naissance ou peu après, le nouveau-né
court davantage de risques de contracter une pneumonie par exposition à des
agents pathogènes dans la filière génitale, ou à des matières contaminées
pendant l’accouchement.
 
POURQUOI LES ENFANTS SONT-ILS vulnérables ?
De nombreuses défenses naturelles protègent l’enfant en bonne santé des
agents pathogènes susceptibles de pénétrer dans ses poumons et de provoquer
une pneumonie. En revanche, un enfant ou un nourrisson dont le système
immunitaire est affaibli a moins de défenses.
Les enfants dénutris, notamment ceux qui ne sont pas allaités exclusivement
au sein ou qui ont une carence en zinc, sont davantage exposés au risque, tout
comme les enfants et les nourrissons qui souffrent d'autres maladies, telles
que le SIDA ou la rougeole. 
Certains facteurs environnementaux, comme l’entassement des familles dans
des logements exigus, et le tabagisme des parents ou la pollution de l’air à
l'intérieur des locaux, pourraient augmenter le risque pour l’enfant de
contracter une pneumonie et en aggraver les conséquences6 .
COMMENTprévenir LA PNEUMONIE ?
Pour réduire la mortalité, il est essentiel d’éviter que les enfants ne
contractent cette maladie La prévention passe principalement par une
nutrition adéquate (notamment l'allaitement au sein et l’apport en zinc),
l’augmentation de la couverture vaccinale (voir l’Encadré 8, page 27) et la
lutte contre la pollution de l’air à l’intérieur des locaux7 .
Les enfants séropositifs courent moins de risques de contracter une
pneumonie associée au VIH si on leur administre une dose quotidienne de co-
trimoxazole (voir l’Encadré 3, page 8) 8 . Selon de récentes études, le lavage
des mains permettrait aussi de réduire l'incidence de la pneumonie9 .
COMMENT traiter LA PNEUMONIE ?
Une antibiothérapie complète et adaptée, administrée sans délai, permet
d'éviter le décès. L’UNICEF et l'OMS ont publié des principes directeurs10
pour le diagnostic et le traitement de la pneumonie au niveau communautaire
dans les pays en développement
. Cette formule, qui a fait ses preuves, est abordable et relativement simple à
mettre en œuvre11. Le co-trimoxazole et l’amoxicilline, médicaments
efficaces contre les bactéries pathogènes, sont souvent utilisés dans les pays
en développement pour traiter les enfants atteints. Les nourrissons de moins
de deux mois présentant des signes de pneumonie ou de septicémie risquent
de décéder plus rapidement que les enfants plus âgés et il faut les adresser
immédiatement à un hôpital ou à un dispensaire (pour plus de détails, voir
l’Encadré 5, page 24) 12. Les schémas thérapeutiques seront retenus en
fonction de leur efficacité au niveau local. Dans certaines régions, il arrive
que les résistances antibiotiques soient très courantes, et ces médicaments
seront donc moins efficaces Dans d'autres régions, il peut y avoir un grand
nombre de patients à risque, tels que des enfants dénutris ou VIH-positifs, et
il faudra peut-être en tenir compte et adapter les stratégies thérapeutiques
On estime à plus de 150 millions le nombre d'épisodes de pneumonie
survenant chaque année chez l'enfant de moins de cinq ans dans les pays en
développement, ce qui représente plus de 95 % des nouveaux cas dans le
monde. Entre 11 et 20 millions d'enfants atteints de pneumonie devront être
hospitalisés et plus de 2 millions en mourront. Notons également que, chez
l'enfant, l'incidence diminue avec l'âge13. Plus de la moitié des épisodes de
pneumonie touchant les enfants de moins de cinq ans surviennent en Asie du
Sud et en Afrique subsaharienne et plus des trois quarts dans 15 pays
seulement
Parce que la pneumonie est la première cause de mortalité chez l'enfant, tous
les efforts visant à améliorer les taux de survie doivent passer en priorité par
la lutte contre cette maladie;
pour faire baisser le nombre de décès, il faut d'abord éviter que les enfants ne
contractent cette maladie. Les mesures de prévention de nature à favoriser la
survie de l'enfant sont nombreuses et bien connues :  
l'extension de la couverture vaccinale, la promotion d'une bonne nutrition et
la lutte contre la pollution de l'air à l'intérieur des locaux (voir l’Encadré 7,
page 26). Mais lorsqu'un enfant a contracté une pneumonie, il faut que
l’entourage sache reconnaître les symptômes et demande immédiatement des
soins appropriés. Dans les pays en développement, une grande part des cas
sévères de pneumonie étant d’origine bactérienne, l'administration de
traitements antibiotiques complets et efficaces dans les meilleurs délais est
fondamentale pour éviter les décès. 
Cette formule, qui a fait ses preuves, est abordable et relativement simple à
mettre en œuvre15.
 
RECONNAISSANCE DES SIGNES D’ALERTE DE LA PNEUMONIE
La reconnaissance des symptômes de pneumonie est la première des mesures
à instaurer pour réduire la mortalité chez l’enfant de moins de cinq ans. A cet
égard, l'entourage joue un rôle crucial et il doit immédiatement demander les
soins appropriés. Il est absolument essentiel que l’entourage ait conscience de
la gravité de la maladie et du risque qu’elle représente.
Pourtant, alors que la pneumonie est la première cause de décès chez l'enfant
dans les pays en développement, seul un adulte ayant des enfants à charge sur
cinq connaît les deux symptômes révélateurs :
l’accélération de la respiration et la dyspnée. Les enquêtes en grappes à
indicateurs multiples fournissent des informations sur la connaissance des
symptômes de la pneumonie par l’entourage : 
les résultats de 33 de ces enquêtes révèlent que ces symptômes courants ne
sont reconnus que par peu de gens. 
DEMANDE DE SOINS
En cas de suspicion de pneumonie, l'entourage doit consulter pour donner à
l'enfant des soins médicaux appropriés. Les soins appropriés, tels qu'ils sont
définis par l'OMS et par l'UNICEF, sont dispensés par des soignants capables
de diagnostiquer et de traiter correctement la pneumonie, à l’hôpital, dans les
centres de santé, dans les dispensaires, au niveau communautaire par des
agents de santé, dans des établissements de santé maternelle et infantile, dans
des établissements de proximité ou dans des cabinets médicaux privés. 
Les enquêtes en grappes à indicateurs multiples et les enquêtes
démographiques et sanitaires nous éclairent sur la recherche d’un soignant
qualifié par l’entourage en cas de suspicion de pneumonie chez un enfant et
elles permettent d’évaluer les disparités à cet égard. Dans les pays en
développement, seule la moitié environ (54 %) des enfants est orientée vers
un soignant qualifié.
C’est en Afrique subsaharienne que la demande de soins est la plus faible (41
%), alors que l’on trouve les taux les plus élevés au Moyen-Orient et en
Afrique du Nord (66 %), ainsi qu’en Asie orientale et dans le Pacifique, à
l’exclusion de la Chine (62 %).
 
Évolution de la demande de soins
L'analyse de l'évolution de la demande de soins se heurte au manque relatif
de données entre le début et le milieu des années 1990. Les données de 38
pays en développement – représentant plus de 60 % de la population de ces
pays (en dehors de la Chine) – permettent néanmoins d'évaluer l'évolution
dans le temps de la demande de soins pour la pneumonie. Elles indiquent
qu'entre 1994 et 2001, le nombre d'enfants atteints de pneumonie présentés à
un soignant qualifié n'a pas beaucoup évolué. 
On observe des signes encourageants dans certains pays où le niveau de soins
appropriés est très faible. Ainsi, au Burkina Faso, la proportion d'enfants
présentés à des soignants qualifiés a à peu près doublé entre 1993 et 2003,
passant de 19 % à 36 %, selon des chiffres de l'enquête démographique et
sanitaire.
Dans ce pays, cependant, deux enfants sur trois atteints de pneumonie ne
bénéficient toujours pas des soins dont ils auraient besoin. L'absence de tout
progrès significatif ces dix dernières années dans les pays en développement
souligne l’urgence de l’action pour que les enfants malades bénéficient enfin
des soins médicaux appropriés.
TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE DE LA PNEUMONIE
Malgré le rôle essentiel des antibiotiques pour diminuer la mortalité par
pneumonie chez l'enfant, on n’a que peu d'informations sur l'utilisation de ces
médicaments. Les quelques données disponibles semblent indiquer qu’au
début des années 1990, seuls 19 % des enfants atteints recevaient un
traitement antibiotique.
* Dans plusieurs pays, la proportion d'enfants bénéficiant d'un traitement
antibiotique est inférieure à 10 %, ce qui signifie que 9 enfants sur 10 doivent
surmonter leur infection sans aucune aide. Il est encourageant de remarquer
que certains pays ont sensiblement accru, en peu de temps, la couverture de
l’antibiothérapie. 
En Egypte, en particulier, elle est passée de 25 % à 75 % en seulement huit
ans (1992 à 2000) mais en Colombie, elle est passée de 5 % à 30 % en
l’espace de quatre ans (1986 à 1990). Pour ces quelques pays, les données
semblent également indiquer que, dans les cas de pneumonie de l’enfant, les
antibiotiques sont davantage utilisés en milieu urbain (24 %) qu’en milieu
rural (17 %). 
L’antibiothérapie est également plus courante chez les enfants quand la mère
a un niveau d'instruction élevé (27 %) que quand elle n’a reçu aucune
instruction scolaire (15 %). 
Des questions sur l’utilisation des antibiotiques en cas de pneumonie ont
récemment été ajoutées aux enquêtes en grappes à indicateurs multiples et
aux enquêtes démographiques et sanitaires. Un grand nombre de pays
devraient donc donner des informations à ce sujet dans les prochaines années,
ce qui permettra de faire une évaluation plus complète de la fréquence
actuelle d’utilisation des antibiotiques et de son évolution.

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