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Ordre Des Ingenieurs RDC

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Association des Ingénieurs Agronomes de la République Démocratique du Congo


ASSIAC-RDC

ORDONNANCE - LOI PORTANT CREATION DE L’ORDRE


DES INGENIEURS AGRONOMES DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO

POUR L’ASSIAC, les Auteurs du projet :

1. Prof. Dr.lr. LOKINDA LITALEMA Faustin,


E-mail : jflokinda@gmail.com
GSM +243850500070
2. Prof. Dr.lr. ALONGO LONGOMBA Sylvain,
E-mail : sylvaalongo@gmail.com
GSM +243 823532088
3. Prof. Dr. Ir. LOFINDA LIFAKE Müller,
E-mail : masterlofinda@gmail.com
GSM +243817755545

JANVIER, 2017

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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EXPOSE DES MOTIFS

La profession de l’Ingénieur Agronome en République Démocratique du Congo a


connu, au cours de ces dernières années, une évolution importante sous l’impulsion
du Chef de l’Etat qui veut faire du pays un grenier agricole par l’introduction des
pratiques agricoles modernes respectueuses de l’environnement soutenues par des
progrès scientifiques sans précédent. Ainsi, des nouvelles responsabilités sont
conférées aux Ingénieurs Agronomes.

L’Etat met en place un dispositif réglementaire qui peut asseoir aujourd’hui une
politique agricole durable, capable de rentabiliser tous les fonds du Trésor Public
destinés à l’agriculture, en passant par le recensement et l’utilisation des cadres
agricoles et toutes les contributions des partenaires techniques et financiers du secteur
agricole.

En effet, l’augmentation du nombre des Ingénieurs Agronomes en République


Démocratique du Congo nécessite la formation de nouveaux organes de l’ordre qui
veillent de façon permanente au respect des règles de la profession agricole.

Le projet de l’Ordonnance- loi portant création de l’Ordre des Ingénieurs Agronomes


est élaboré en vertu des articles 36, alinéa 5, et 202, point 36, litera d, de la Constitution
de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée à ce
jour et a pour objectif de veiller à la dignité et à l’intégrité de la profession, la
responsabilité de la probité que doit avoir un Ingénieur Agronome dans l’exercice de
son métier afin de dépister les fautes professionnelles qui, le plus souvent, échappent
aux tribunaux de droit commun, et de les sanctionner, promouvoir une agriculture
durable et faire respecter le principe de la fourche à la fourchette.

En plus, l’Ordre a pour mission de :

- Accompagner l’Etat Congolais dans la démarche de mise en place d’un


programme agricole ;
- Assurer la sauvegarde de la dignité de la profession et de la probité que doit
avoir un Ingénieur Agronome dans l’exercice de ses fonctions ;
- Veiller à la promotion de la profession d’Ingénieur Agronome et à la qualité de
la fonction ;

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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- Contribuer à l’évaluation des besoins du pays en cadres agricoles (Ingénieurs


Agronomes) dans le cadre des plans de développement économique et social
et d’informer périodiquement l’Administration des spécialités et des profils
d’Ingénieur Agronome disponibles en République Démocratique du Congo ;
- Faire respecter par tous ses membres, les lois et les règlements qui régissent
la profession d’un cadre agricole ;
- Défendre les intérêts matériels et moraux de la profession agricole ;
- Donner son avis sur tout projet de réglementation concernant la profession et
d’en proposer des pistes des solutions au mieux.

La présente Ordonnance - loi comprend 56 articles répartis en 6 chapitres, à savoir :

- Chapitre 1 : Attributions et capacité juridique ;


- Chapitre 2 : Inscription au tableau de l’ordre ;
- Chapitre 3 : Discipline ;
- Chapitre 4 : Assurance de responsabilité professionnelle ;
- Chapitre 5 : Conseils de l’ordre ;
- Chapitre 6 : Dispositions transitoires et finales.

Telle est l’économie de la présente Ordonnance - loi.

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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CHAPITRE I : ATTRIBUTIONS ET CAPACITE JURIDIQUE

Art. 1. Il est créé en République Démocratique du Congo, un Ordre des Ingénieurs


Agronomes de la République Démocratique du Congo (en sigle O.I.A. C) comprenant
tous les ingénieurs Ao en phytotechnie, pédologie, zootechnie, foresterie, chimie et
industries agricoles, génie rural, économie agricole, agroécologie, en faune et flore,
résidant en République Démocratique du Congo.

Art. 2. L’Ordre des Ingénieurs Agronomes de la République Démocratique du Congo


est créé pour veiller à la dignité et à l’intégrité de la protection, la responsabilité et la
probité que doit avoir l’Ingénieur Agronome (A0) dans l’exercice de son métier.

Art. 3. L’Ordre des Ingénieurs Agronomes a pour mission :

- D’assurer la sauvegarde de la dignité de la profession et de la probité que doit


avoir l’Ingénieur Agronome dans l’exercice de sa profession ;
- De veiller à la promotion de la profession d’Ingénieur Agronome et à la qualité
de la formation ;
- De contribuer à l’évaluation des besoins du pays en Ingénieurs Agronomes
dans le cadre des plans de développement économique et social, et d’informer
périodiquement l’administration des spécialités et des profils d’Ingénieurs
Agronomes disponibles en République Démocratique du Congo ;
- De faire respecter par tous ses membres, les lois et les règlements qui régissent
la profession d’Ingénieur Agronome ;
- De défendre les intérêts moraux et matériels de la profession ;
- De donner son avis sur tout projet de réglementation concernant la profession
et d’en proposer. ;
- D’appuyer l’Etat congolais dans l’exécution des grands projets de secteur
agricole ;
- De porter la responsabilité des conceptions et de collaboration entre les
partenaires techniques et financiers et l’Etat congolais dans le secteur agricole ;

Art. 4. Un Ingénieur agronome full (A0) c’est un intervenant utile ou/et important dans
les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, il est donc un expert des sciences
techniques nécessaires à la production agricole.

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Cette expertise touche à différents domaines qu’il est possible de regrouper sous 10
grands thèmes notamment :

1. Les productions et défenses végétales ;


2. Les productions animales ;
3. La production halieutique, la pisciculture et l’aquaculture ;
4. L’agroenvironnement et/ou Agroécologie ;
5. La gestion et le financement des entreprises agricoles ;
6. La transformation et conservation des produits alimentaires ;
7. Inventaire, gestion, amélioration et conservation des sols de la République
Démocratique du Congo ;
8. Les Eaux et forêts ;
9. Génie et développement rural ;
10. L’aménagement du Territoire et des bassins versants.

De ce fait, les Ingénieurs Agronomes travaillent tant auprès des producteurs agricoles,
des entreprises de produits et service, de la fonction publique (locale, municipale,
provinciale, nationales ou autres sociétés de l’Etat, des institutions universitaires
publiques ou privées et/ou de recherche agronomiques et financières que des secteurs
coopératif et syndical.

Les Ingénieurs Agronomes doivent participer activement au mieux-être des


collectivités, ils mettent à profit leur savoir pour la Nation entière et le monde.

Art. 5. La profession d’Ingénieur Agronome est particulièrement diversifiée et son


étendue de pratique est aussi remarquable.

Production et défense végétale, production animale, aménagement, inventaire,


gestion et conservation des sols, traitement et mise en marché des produits agricoles,
sécurité alimentaire et agroenvironnement, agroécologie, génie rural, pisciculture,
eaux et forêts, aménagement du Territoire, font partie des spécialités de la profession.

Art. 6. Le métier d’Ingénieur Agronome couvre une multitude d’activités dans les
domaines des sciences agronomiques et agricoles tels que stipulés dans l’article 4.

Dans ces domaines d’activités, l’Ingénieur Agronome (A0) est un haut cadre de
conception dans la réalisation d’étude, de recherche, de développement, de
production, de transformation des produits agricoles, de gestion des ressources
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naturelles, d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et foncières,


d’organisation et d’administration. Il exerce à des niveaux de responsabilité allant de
la fonction d’Ingénieur Agronome concepteur à celle de chef d’entreprise ou de haut
cadre de l’administration.

Art. 7. L’Ordre donne son avis sur les questions et projets qui touchent de façon directe
ou indirecte l’exercice de la profession d’Ingénieur Agronome qui lui sont soumis par
le Ministre national et Provincial ayant en charge l’Agriculture, Pêche et Elevage, le
Ministre national et Provincial en charge de développement rural ainsi que celui de
l’Environnement et Développement Durable.

Il fixe, sous réserve d’approbation par arrêté du Ministre ayant en charge l’Agriculture,
Pêche et Elevage, le taux des honoraires des Ingénieurs agronomes de la R.D. Congo.

Il peut créer et ordonner toutes œuvres d’entraide pour ses membres.

Il peut initier et organiser des relations professionnelles sur le plan international.

Il peut initier et percevoir les cotisations nécessaires à son fonctionnement.

Art. 8. Tous les Ingénieurs Agronomes (A 0) inscrits au tableau de l’Ordre des


Ingénieurs Agronomes ont droit à une prime de risque professionnel que l’Etat octroie
à d’autres corps de métier peu importe son institution d’appartenance avant, pendant
ou après son adhésion à l’Ordre.

Art. 9. L’Ordre exerce ses attributions par l’intermédiaire de Conseils provinciaux et


d’un Conseil national de l’Ordre.

Les Conseils agissent chacun dans la limite des attributions qui leur sont conférées
par la présente ordonnance-loi ou par les règlements pris pour son exécution.

Art. 10. L’Ordre est doté de la personnalité civile.

Il ne peut posséder en propriété ou autrement d’autres immeubles que ceux


nécessaires à son fonctionnement.

Il ne peut recevoir des libéralités par acte entre vifs ou par testament qu’avec
l’autorisation du Président national en fonction de l’Ordre des Ingénieurs agronomes
de la République Démocratique du Congo.

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Art. 11. La profession d’Ingénieur Agronome est encadrée par des lois, des règlements
dont un code de déontologie. Ils régissent la conduite des Ingénieurs Agronomes dans
l’exercice de leur profession.

Ces lois et règlements ont pour but ultime d’assurer aux utilisateurs de services
agronomiques et aux consommateurs la compétence et le professionnalisme de ces
membres.

CHAPITRE II : INSCRIPTION AU TABLEAU DE L’ORDRE

Art. 12. Tout Ingénieur Agronome full (A0) doit être inscrit au tableau de l’Ordre des
Ingénieurs Agronomes et est tenu de respecter ses engagements et le code de
déontologie en faisant honneur à la profession conformément à la loi congolaise en
vigueur.

L’Ingénieur Agronome doit honorer ses cotisations envers l’Ordre faute de quoi il est
considéré irrégulier au tableau des membres et l’Ordre peut prendre les dispositions
qui s’imposent.

Art. 13. Le Conseil national de l’Ordre établit et tient à jour un tableau des membres
de l’Ordre des Ingénieurs Agronomes.

Art. 14. La profession d’Ingénieur Agronome (A0) est dite d’exercice exclusif. Nul ne
peut exercer la profession d’Ingénieur Agronome s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre.

Art. 15. Nul ne peut être inscrit au tableau de l’Ordre s’il ne possède le diplôme
d’Ingénieur Agronome en sciences agronomiques (A0) reconnu valide à cette fin et
délivré par les établissements d’enseignement supérieur et universitaire publiques et
privés à vocation agricole, agréés par l’Etat Congolais. L’Administration dresse et met
à jour après avis du Conseil de l’Ordre des établissements donnant droit au titre
d’Ingénieur Agronome (A0).

Art. 16. La demande d’inscription doit être adressée au Conseil national de l’Ordre.

Elle est accompagnée des documents suivants :

1. une copie certifiée conforme de diplôme d’Ingénieur Agronome (A0) en sciences


agronomiques légalement délivré pour l’exercice du métier d’Ingénieur
Agronome ;

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2. un certificat de bonne conduite, vie et mœurs délivré par l’autorité du lieu de


résidence ;
3. un extrait du casier judiciaire ;
4. un curriculum vitae actualisé.

Les documents visés aux numéros 2 et 3 doivent dater de moins de trois mois avant
l’inscription.

Art. 17. Le Conseil national statue sur la demande par décision motivée.

La décision est notifiée au requérant par lettre recommandée. En cas d’admission de


celui-ci dans l’Ordre, elle est également notifiée au Conseil provincial intéressé.

CHAPITRE III. DISCIPLINE

Art. 18. Les peines disciplinaires applicables aux membres de l’Ordre sont :

1. L’avertissement ;
2. Le blâme ;
3. L’interdiction temporaire ou permanente d’exercer une, plusieurs ou la totalité
des fonctions liées à la profession d’ingénieur agronome conférées ou
rétribuées par les personnes morales de droit public ;
4. L’interdiction temporaire d’exercer toute activité liée à l’agriculture et ses
domaines connexes, cette interdiction ne pouvant excéder 12 mois ;
5. La radiation du tableau de l’Ordre.

Art. 19. Le Conseil provincial exerce au sein de l’Ordre, la compétence disciplinaire


en première instance. Sa juridiction s’exerce à l’égard de tous les membres de l’Ordre
résidant dans son ressort.

Le Conseil provincial peut être saisi par le Conseil national agissant de sa propre
initiative ou à la suite de plaintes. Il peut également être saisi par le Ministre national
de l’agriculture, par le Ministre Provincial de l’agriculture, par l’Inspecteur provincial de
l’agriculture, par un Ingénieur Agronome inscrit au tableau de l’Ordre ou par tout tiers
intéressé.

Art. 20. Le bureau du Conseil provincial procède à l’instruction des affaires dont le
Conseil est saisi. Il peut donner des délégations à un membre du conseil.

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Le bureau ou le Conseiller délégué dresse le procès-verbal des interrogatoires,


auditions ou constatations auxquels il procède ; les procès-verbaux d’interrogatoire ou
d’audition sont signés par la personne interrogée ou entendue.

Lorsque l’instruction est terminée, le bureau soumet l’affaire au conseil.

Art. 21. L’Ingénieur Agronome qui, d’après de charges suffisamment graves, est
présumé avoir commis une faute méritant la peine de prohibition temporaire de
l’exercice de sa profession ou de radiation du tableau de l’Ordre peut être suspendu
trois mois pour raison d’enquête par mesure d’Ordre jusqu’au prononcé de la décision
disciplinaire. Dépasser ce délais, l’absence de la décision par le Conseil entraine la
levée d’office de la suspension.

La suspension est prononcée par le Conseil provincial ou par le Conseil national.

Elle peut être levée à toute époque par le Conseil provincial qui l’a décidée ou par le
Conseil national de l’Ordre.

Art. 22. Aucune peine disciplinaire ne peut être prononcée par défaut sans que
l’Ingénieur Agronome en cause ait été appelé à comparaitre dans un délai de trente
jours au moins.

L’Ingénieur Agronome en cause peut se faire assister d’un défenseur de son choix.

Art. 23. Un procès-verbal est établi à la suite de chaque séance du Conseil ; il est
approuvé et signé par les membres du Conseil.

Si des personnes sont interrogées ou entendues à l’audience, un procès-verbal est


également établi, qui est signé par la personne interrogée ou entendue.

Art. 24. L’Ingénieur Agronome frappé d’une sanction disciplinaire est tenu au paiement
des frais résultant de l’instance engagée.

Art. 25. Les décisions du Conseil doivent être motivées.

Aucune sanction ne peut être fondée sur des motifs d’ordre religieux, philosophique,
politique, linguistique, tribal ou syndical.

Les décisions sont notifiées par lettre recommandée à l’Ingénieur en cause et au


Conseil national.

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CHAPITRE IV. ASSURANCE DE RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE

Art. 26. Tout Ingénieur Agronome qui exerce sa profession à temps plein ou à temps
partiel doit détenir et maintenir en vigueur un contrat d’assurance responsabilité
professionnelle établissant une garantie contre les conséquences pécuniaires de la
responsabilité qu’il peut encourir en raison des fautes ou négligences commises dans
l’exercice de sa profession.

Art. 27. Dans tous les cas, le contrat d’assurance doit couvrir l’Ingénieur Agronome
(A0) personnellement pour les actes qu’il pose dans l’exercice de sa profession, et ce,
indépendamment du fait que ces actes soient posés en tout ou en partie comme
associé, actionnaire, administrateur, dirigeant, employé ou préposé d’une société,
d’une association, d’une personne morale ou comme associé ou employé d’un
membre.

Le contrat doit aussi le couvrir pour les actes posés par un de ses associés, préposés
ou employés dans l’exercice de sa profession.

Art. 28. Dans le cas où l’Ordre a convenu, avec un assureur, pour l’ensemble de ses
membres ou pour certaines classes d’entre eux, d’un contrat qui établit un régime
d’assurance de la responsabilité professionnelle conforme aux conditions prescrites
par la présente Ordonnance-loi, l’Ingénieur Agronome peut adhérer à ce contrat afin
de satisfaire à la disposition prévue aux articles 26 et 27.

Art. 29. Le contrat d’assurance doit comporter les garanties minimales suivantes :

1. une couverture minimale de 5.000.000 FC ( 1$ = 2000Fc) constants par


réclamation et de 3.000.000 FC constants pour l’ensemble des réclamations
relatives à la période de garantie de 12 mois ;
2. dans le cas d’un Ingénieur Agronome exerçant en société ; au sein d’une
association ou d’une personne morale ou par un autre Ingénieur Agronome, le
contrat d’assurance peut être conclu au nom de cette société », association,
personne morale ou de cet autre ingénieur agronome à la condition que la
garantie par réclamation présentée pour l’ensemble des réclamations
présentées soit d’au moins 1.000.000 FC constants multiplié par le nombre
d’Ingénieurs Agronomes agissant en tout ou en partie à titre d’associé,
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d’administrateur ou de préposé pour le compte de la société, de l’association,


de la personne morale ou d’un membre, jusqu’à concurrence de 4.000.000 FC
constants par période de garantie de 12 mois ;
3. le montant maximum de la franchise que peut prévoir le contrat est de 5.000 FC
constants par réclamation ;
4. L’engagement par l’assureur de payer au lieu et place de l’assuré, dans le cadre
des limites de la garantie, tout montant que l’assuré peut légalement être tenu
de payer à un tiers à titre de dommages-intérêts relativement à une réclamation
présentée pendant la période couverte par la garantie et résultant d’une faute
ou négligence commise par l’assuré ou ses préposés dans l’exercice de sa
profession ;
5. L’engagement de l’assureur de prendre fait et cause pour l’assuré et d’assumer
sa défense dans toute action dirigée contre lui et de payer, outre les sommes
couvertes par la garantie, tous les frais et dépens des actions entreprises y
compris ceux de la défense et les intérêts sur le montant de toute
condamnation ;
6. L’engagement de l’assureur d’étendre la garantie à toute réclamation présentée
contre l’assuré pendant les 5 années suivant la période de garantie au cours de
laquelle celui-ci décède ou cesse définitivement d’exercer sa profession ;
7. une couverture s’étendant aux services professionnels rendus avant l’entrée en
vigueur du contrat d’assurance et pour lesquels une réclamation est présentée
pendant la période de garantie ;
8. les exclusions généralement admises en assurance responsabilité
professionnelle peuvent être prévues au contrat d’assurance. Toutefois, une
exclusion concernant les fautes ou les négligences commises sous l’influence
de narcotiques, de soporifiques, de drogues, d’alcool ou de tout autre produit
similaire ne peut être opposable à un tiers à qui l’assuré est tenu de payer des
dommages-intérêts.
9. Les montants fixés en Franc Congolais dans cette loi, sont évolutifs et
applicables au taux de devise en place par jour.( dollar américain et Euro).

Art. 30. Le rituel d’engagement de l’Ingénieur Agronome est une rencontre annuelle
dans chaque Conseil provincial pour la déclaration officielle et publique de l’inscription
des nouveaux candidats à l’Ordre des Ingénieurs Agronomes de la R.D. Congo.

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Au cours de cette rencontre les nouveaux Ingénieurs sont sensibilisés à l’importance


de leur profession et aux valeurs liées à l’éthique du métier. A cette occasion, les
nouveaux Ingénieurs prononcent humblement et volontairement l’Engagement
Solennel au respect des Obligations de l’Ingénieur conformément au code de
déontologie professionnelle d’Ingénieur Agronome dans son point 2.

Pendant cette séance rituelle, l’ingénieur agronome nouvellement inscrit dans l’Ordre
s’engage solennellement au respect des obligations de la profession en affirmant son
profond dévouement à son métier d’Ingénieur.

En sa qualité d’Ingénieur Agronome, il doit s’engager à pratiquer son métier avec


intégrité, tolérance et respect d’autrui, de rester dévoué aux fondements de l’ingénierie
en préservant la dignité de la profession, ayant toujours à l’esprit l’obligation de servir
les tiers en faisant le meilleur usage des ressources naturelles disponibles.

Quand elles sont requises, sa formation et ses connaissances et compétence doivent


être apportées sans réserve pour le bien public. En fidélité à sa profession, l’Ingénieur
agronome doit apporter le meilleur de lui-même à l’humanité toute entière.

CHAPITRE V. CONSEILS DE L’ORDRE

SECTION I. Conseils provinciaux

Art. 31. Il existe vingt-six Conseils provinciaux ayant leur siège respectif aux chefs-
lieux des provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Les ressorts de ces conseils sont fixés comme suit :

a. Conseil provincial d’Inongo, la province de Maï-Ndombe ;


b. Conseil provincial d’Isiro, la province de Haut-Uélé ;
c. Conseil provincial de Boende, la province du Tshuapa ;
d. Conseil provincial de Bukavu, la province du Sud-Kivu ;
e. Conseil provincial de Bunia, la province de l’Ituri ;
f. Conseil provincial de Buta, la province de Bas-Uélé ;
g. Conseil provincial de Gbadolité, la province du Nord-Ubangi ;
h. Conseil provincial de Gemena, la province du Sud-Ubangi ;
i. Conseil provincial de Goma, la province du Nord-Kivu ;
j. Conseil provincial de Kabinda, la province du Lomami ;

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k. Conseil provincial de Kalemie, la province de Tanganyika ;


l. Conseil provincial de Kamina, la province de Haut-Lomami ;
m. Conseil provincial de Kananga, la province du Kasaï-Central ;
n. Conseil provincial de Kenge, la province du Kwango ;
o. Conseil provincial de Kikwit, la province de Haut-Kwilu ;
p. Conseil provincial de Kindu, la province du Maniema ;
q. Conseil provincial de Kinshasa, la Ville de Kinshasa ;
r. Conseil provincial de Kisangani, la province de Tshopo ;
s. Conseil provincial de Lisala, la province du Mongala ;
t. Conseil provincial de Lualaba, la province du Kolwezi ;
u. Conseil provincial de Lubumbashi, la province du Haut-Katanga ;
v. Conseil provincial de Luebo, la province du KasaÏ-Occidental ;
w. Conseil provincial de Lusambo, la province du Sankiuru ;
x. Conseil provincial de Matadi, la province du Congo central ;
y. Conseil provincial de Mbandaka, la province de l’Equateur ;
z. Conseil provincial de Mbuji-Mayi, la province du KasaÏ-Oriental.

Art. 32. Le Conseil provincial est composé des membres élus à la pluralité des voix
par les Ingénieurs Agronomes inscrits au tableau de l’Ordre et résider dans le ressort
du Conseil. Il comprend, en outre, des membres suppléants élus dans les mêmes
conditions que les membres effectifs et au cours du même scrutin.

Le nombre des membres effectifs est égal à 5% du nombre des membres du collège
électoral. Le nombre des membres suppléants est égal au nombre des membres
effectifs.

Le vote est obligatoire : il peut se faire par correspondance.

Dans les trois jours qui suivent l’élection, un exemplaire du procès-verbal de celle-ci
est transmis au Conseil provincial, au Gouverneur de la province, au Ministre provincial
de l’agriculture et à l’Inspecteur provincial de l’agriculture.

Art. 33. Nul ne peut être élu membre d’un Conseil provincial s’il ne répond aux
conditions suivantes :

1. être inscrit au tableau de l’Ordre depuis trois ans au moins ;


2. résidé dans le ressort du conseil ;

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3. avoir la nationalité congolaise ;


4. être âgé d’au moins 30 ans accomplis.

Nul ne peut être élu Président du Conseil provincial de l’Ordre s’il n’est détenteur d’un
doctorat en sciences agronomiques ou d’un diplôme d’Ingénieur en sciences
agronomiques.

Art. 34. Les membres effectifs et les membres suppléants sont élus pour trois ans. Ils
peuvent être réélus indéfiniment.

Lorsqu’un membre effectif cesse ses fonctions pour quelque cause que ce soit avant
la fin de son mandat, il est remplacé par le membre suppléant ayant obtenu le plus de
voix. La durée des fonctions de celui-ci est celle qui restait à courir jusqu’à l’expiration
du mandat de celui qu’il remplace.

Art. 35. En cas de démission collective des membres du Conseil provincial, les
membres suppléants sont considérés comme démissionnaires.

Le Bureau du Conseil provincial nomme un bureau provisoire composé de cinq


Ingénieurs Agronomes (A0) inscrits au tableau de l’Ordre et résidant dans le ressort
pour organiser l’élection des nouveaux membres du Conseil.

Art. 36. Quatre Ingénieurs Agronomes désignés par le président de Conseil National
de l’Ordre ou son délégué sont adjoints au conseil avec voix consultative.

Le conseil peut se faire assister d’un conseiller juridique.

Les réclamations contre les décisions du Conseil Provincial de l’Ordre des Ingénieurs
Agronomes, prises en matière disciplinaire et en matière d’inscription au tableau seront
portées devant le tribunal administratif du ressort, statuant en premier degré en
annulant pour excès de pouvoir.

Les réclamations contre les décisions du Conseil National de l’Ordre des Ingénieurs
Agronomes, prises en matière disciplinaire et en matière d’inscription au tableau seront
portées dans la cour administratif d’appel, statuant en premier et dernier ressort en
annulation pour excès de pouvoir.

Art. 37. Le conseil élu en son sein un Président, un Vice-Président et un Secrétaire,


qui constituent le bureau.

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Il désigne en outre, dans son sein, un secrétaire adjoint et un trésorier.

Art. 38. Le Conseil provincial se réunit au moins quatre fois par an, sur la convocation
de son bureau.

Les convocations sont faites par le secrétaire et indiquent l’Ordre du jour.

Le Conseil doit, pour délibérer valablement, réunir les deux tiers de ses membres. Il
peut, pour atteindre ce quorum, inviter un suppléant à siéger temporairement.

Les délibérations ne sont pas publiques.

Le Conseil prend ses décisions à la majorité absolue des voix des membres présents.
En cas de partage, la voix du président du Conseil est prépondérante.

Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux portés sur un
registre et signés par le Président et le Secrétaire de séance. Conformément au
prescrit de l’article 23, alinéa 1, les procès-verbaux des délibérations prises en matière
disciplinaire sont signées par tous les membres ayant participé à la délibération.

Les copies et extraits de ces procès-verbaux sont certifiés et signés par le Président
du Conseil et le Secrétaire.

Art. 39. Le Conseil provincial exerce les attributions de l’Ordre énumérées à l’article 2,
ainsi que les attributions juridictionnelles qui lui sont conférées par les dispositions du
chapitre III.

Il perçoit la cotisation des membres et verse la quotité du Conseil National.

Il gère les biens acquis à l’aide des ressources dont il dispose.

Art. 40. Le Conseil provincial est représenté par son Président.

Tout acte concernant le fonctionnement de comptes ouverts au nom du Conseil sont


signés conjointement par le Président, qui peut déléguer sa signature au secrétaire et
par le trésorier.

SECTION 2 : CONSEIL NATIONAL

Art. 41. Le Conseil national a son siège à Kinshasa. Il exerce ses attributions sur toute
l’étendue du territoire national.

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Art. 42. Le Conseil national est composé des membres élus à la pluralité des voix par
les collèges électoraux des conseils provinciaux.

Il comprend, en outre, des membres suppléants élus dans les mêmes conditions que
les membres effectifs et au cours du même scrutin.

Chaque collège électoral élit un nombre de conseillers effectifs et un nombre de


conseillers suppléants égal à cinq pour cent du nombre des électeurs qui le
composent. Ces nombres ne peuvent toutefois être inférieurs à trois.

Le vote est obligatoire ; il peut se faire par correspondance.

Dans les trois jours qui suivent l’élection, un exemplaire du procès-verbal de celle-ci
est transmis au Ministre national et provincial de l’agriculture, pêche et élevage.

Art. 43. Nul ne peut être élu membre du Conseil national s’il ne répond aux conditions
suivantes :

1. être inscrit au tableau de l’Ordre depuis trois ans au moins ;


2. avoir la nationalité congolaise ;
3. être âgé de 35 ans accomplis.

Nul ne peut être élu Président du Conseil national de l’Ordre s’il n’est détenteur d’un
doctorat en sciences agronomiques ou d’un diplôme d’Ingénieur en sciences
agronomiques.

Art. 44. Les membres effectifs et les membres suppléants sont élus pour cinq ans, une
fois renouvelable.

Lorsqu’un membre effectif cesse ses fonctions pour quelque cause que ce soit avant
la fin de son mandat, il est remplacé par le membre suppléant élu par le même collège
électoral qui a obtenu le plus de voix. La durée des fonctions de celui-ci est celle qui
restait à courir jusqu’à l’expiration du mandat de celui qu’il remplace.

Art. 45. En cas de démission collective des membres du conseil, les membres
suppléants sont considérés comme démissionnaires. Le Ministre national de
l’agriculture avise sans délai et par télégramme les présidents des Conseils
provinciaux de la démission du conseil. Dans les quinze jours suivant la réception de

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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cet avis, les conseils provinciaux se réunissent aux fins d’élire un nouveau conseil
national, lequel achèvera le mandat du conseil démissionnaire.

Le bureau du conseil démissionnaire est tenu d’assurer l’expédition des affaires


courantes jusqu’à la constitution du bureau du nouveau conseil

Art. 46. Quatre Ingénieurs Agronomes (A0) désignés par le Ministre National ayant en
charge l’Agriculture dans ses attributions, dont deux professeurs congolais aux
facultés des sciences agronomiques des universités congolaises et ou des Instituts
Supérieurs d’Etudes Agronomiques sont adjoints au Conseil avec voix consultative.

Art. 47. Le Conseil national élit en son sein un Président, un Vice-Président et un


Secrétaire, qui constituent le bureau.

Il désigne en outre, dans son sein, un secrétaire adjoint et un (e) trésorier(e).

Le conseil peut se faire assister d’un conseiller juridique.

Art. 48. Le Conseil national se réunit sur la convocation de son bureau.

Les délibérations ne sont pas publiques.

Le Conseil prend ses décisions à la majorité absolue des membres présents. En cas
de partage, la voix du Président est prépondérante.

Les délibérations du conseil sont constatées par des procès-verbaux portés sur un
registre et signés par le Président et le Secrétaire. Les procès-verbaux des
délibérations prises en matière disciplinaire sont signés par tous les membres ayant
participé à la délibération.

Art. 49. Le Conseil national exerce les attributions de l’Ordre, ainsi que les attributions
qui lui sont conférées par les dispositions des chapitres II et III.

Il fixe le taux de la cotisation des membres qui sera perçu par les Conseils Provinciaux
et détermine la quotité à verser au Conseil National.

Il surveille la gestion patrimoniale des Conseils provinciaux.

Il gère les biens de l’Ordre.

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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Art. 50. Le Président du Conseil national représente l’Ordre en justice et dans les
actes de la vie civile.

Tout acte concernant le fonctionnement de comptes ouverts au nom de l’Ordre est


signé conjointement par le Président et le Trésorier ; le Président peut déléguer sa
signature au Vice-président.

SECTION III. DISPOSITIONS DIVERSES

Art. 51. Nul ne peut être membre de plusieurs conseils de l’Ordre.

Tous les conseils provinciaux sont tenus à régulariser leurs listes des
membres en ordre avec leur cotisation chaque année.

Art 52. Tout membre d’un conseil qui, sans motif légitime, s’est abstenu d’assister à
trois séances consécutives, peut, sur la proposition du conseil dont il fait partie, être
déclaré démissionnaire par le Conseil national.

Article 53. A l’expiration de leur mandat, les membres des conseils sont tenus
d’informer leurs successeurs des affaires courantes.

CHAPITRE VI : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Art. 54. 1. Pendant une période à laquelle il sera mis fin par arrêté du Ministre de
l’agriculture, les Conseils provinciaux seront composés de cinq membres au moins et
de dix membres au plus.

Le nombre des membres sera fixé, pour chaque conseil et avant chaque élection, par
le Ministre national de l’agriculture.

Dans le cas où, par suite de l’insuffisance du nombre des Ingénieurs Agronomes (A0)
éligibles, il serait impossible de former un Conseil provincial conformément aux
dispositions ci-dessus, les attributions du Conseil provincial seront exercées par le
Conseil national.

2. Pendant une période à laquelle il sera mis fin par arrêté du Ministre
national de l’agriculture, pêche et élevage, le Conseil national comprendra dix-huit

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller


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membres, les collèges électoraux des Conseils provinciaux élisant chacun trois
membres.

3. Le Ministre national en charge de l’agriculture, pêche et élevage


détermine les conditions et modalités des élections des Conseils, les formes et délais
de recours contre l’élection et l’autorité chargée de statuer sur ces recours.

Art. 55. Les conditions d’éligibilité suivante ne seront pas exigées lors de la première
élection des Conseils :

1. La condition d’inscription au tableau de l’Ordre depuis trois ans, prévue aux


articles 15 ;
2. La condition d’âge prévue à ces mêmes articles.

Art. 56. La présente ordonnance-loi entre vigueur à la date de sa signature.

Ainsi fait à Kinshasa le

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Auteurs : Pr.Dr.Ir. LOKINDA Faustin ; Pr.Dr.Ir.ALONGO Sylvain ; Pr.Dr.Ir.LOFINDA Müller

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