Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
𝑈𝑚𝑜𝑦 = 0 (II-2)
2 1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑇 ∫0 𝑢2 (𝑡). 𝑑𝑡 (II-3)
𝑇
2
1
𝑈𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑈𝑚𝑎𝑥 . 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡). 𝑑𝑡
𝑇
0
𝑇
2
2
𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑒𝑓𝑓 = ∫ 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡). 𝑑𝑡
𝑇
0
𝑇
2
2
𝑈𝑚𝑎𝑥 1 − 𝑐𝑜𝑠2𝜔𝑡
𝑈𝑒𝑓𝑓 = ∫ . 𝑑𝑡
𝑇 2
0
2 𝑇
2
𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑡 𝑠𝑖𝑛(2𝜔𝑡)
𝑈𝑒𝑓𝑓 = [ − ]
𝑇 2 4𝜔 0
4𝜋 4𝜋
𝑈 2
𝑚𝑎𝑥 𝑇 𝑠𝑖𝑛 ( 𝑇 . 𝑇) 𝑠𝑖𝑛 ( 𝑇 . 0)
2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = [ − +0+ ]
𝑇 2 4𝜋 4𝜋
𝑇 𝑇
2
2
𝑈 𝑚𝑎𝑥 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = .
𝑇 2
𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑒𝑓𝑓 = (II-4)
√2
̅ = 𝑈√2. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝑈
𝐼 ̅ = 𝐼√2. 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑)
Résistance :
𝐼 ̅ = 𝐼. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
̅ = 𝑅. 𝐼 ̅ = 𝑅. 𝐼. 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑈. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝑈
𝑈 = 𝑅. 𝐼
𝜑=0
𝜑 : déphasage entre la tension et le courant
U : le module de la tension
Inductance :
𝐼 ̅ = 𝐼. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝑑
̅ = 𝐿.
𝑈 𝐼 ̅ = 𝐿. 𝐼. 𝑗𝜔. 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑗𝐿𝜔𝐼. 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑈. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝑑𝑡
𝑈 = 𝐿𝜔𝐼
𝜑 = 90
La tension est en avance par rapport au courant
Capacité :
𝐼 ̅ = 𝐼. 𝑒 𝑗𝜔𝑡
1 1 𝐼 𝐼 𝐼
̅=
𝑈 ∫ 𝐼 .̅ 𝑑𝑡 = . . 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = . 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = −𝑗 . 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝐶 𝐶 𝑗𝜔 𝑗𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝐼
𝑈=
𝐶𝜔
𝜑 = −90
La tension est en retard par rapport au courant
Résistance
𝑢(𝑡) = 𝑅. 𝑖(𝑡) ̅ = 𝑅. 𝐼 ̅
𝑈 𝑈 = 𝑅. 𝐼 φ =0
Inductance
𝑑𝑖(𝑡) ̅ = 𝑗𝐿𝜔. 𝐼 ̅
𝑈 𝑈 = 𝐿𝜔. 𝐼 φ = 90°
𝑢(𝑡) = 𝐿.
𝑑𝑡
Capacité
1 ̅ = 1 . 𝐼̅ =
𝑈 𝐼 φ = - 90°
𝑢(𝑡) = . ∫ 𝑖(𝑡). 𝑑𝑡 𝑗𝐶𝜔 𝑈=
𝐶 −𝑗
𝐶𝜔
. 𝐼̅
𝐶𝜔
Avec :
[U]: V (Volt)
[I]: A (Ampère)
[R]: Ω (Ohm)
[L]: H (Henry)
[C]: F (Farad)
̅
𝑈
̅ = 𝑍̅. 𝐼 ̅
𝑈 → 𝑍̅ = 𝐼̅ (II-5)
Pour la résistance :
𝑍̅ = 𝑅 (II-6)
Pour l’inductance :
𝑍̅ = 𝑗𝐿𝜔 (II-7)
Pour la capacité :
1
𝑍̅ = 𝑗𝐶𝜔 (II-8)
a) Association en série
𝑍̅ = ̅̅̅
𝑍1 + ̅̅̅
𝑍2 (II-9)
b) Association en parallèle
Exemple
1 2
𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔
1
𝐿𝜔 − 𝐶𝜔
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ( )
𝑅
Exemple
Considerons une charge RL série. L’impédance équivalente du circuit est :
Or :
𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡). 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 – 𝜑) = 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡). [𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡. 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛𝜑 . 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡]
𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡). 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 – 𝜑) = 𝑠𝑖𝑛2𝜔𝑡. 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡. 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡. 𝑠𝑖𝑛𝜑
Mais :
(1 – 𝑐𝑜𝑠 2𝑥 )
𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 𝑐𝑜𝑠2𝑥 – 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = 1 − 2 𝑠𝑖𝑛2𝑥 ⇒ 𝑠𝑖𝑛2𝑥 =
2
𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 2𝑥 = 2 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥
D’où
1 1
sin2ωt cosφ + sinωt coosωt sinφ = (1 – cos2ωt)cosφ + sin2ωt sinφ
2 2
1
𝑠𝑖𝑛2𝜔𝑡 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 𝑐𝑜𝑜𝑠𝜔𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜑 = [𝑐𝑜𝑠𝜑 − (𝑐𝑜𝑠 2𝜔𝑡. 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛2𝜔𝑡. 𝑠𝑖𝑛𝜑)]
2
1
𝑠𝑖𝑛2𝜔𝑡 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 𝑐𝑜𝑜𝑠𝜔𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜑 = [𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑐𝑜𝑠 (2𝜔𝑡 − 𝜑)]
2
Ainsi :
1
𝑝(𝑡) = 𝑉𝑚𝑎𝑥 . 𝐼𝑚𝑎𝑥 . 2 (𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 − 𝜑)) (II-12)
Sachant que :
𝑉𝑚𝑎𝑥 = √2. 𝑉𝑒𝑓𝑓
𝐼𝑚𝑎𝑥 = √2. 𝐼𝑒𝑓𝑓
En posant :
𝑉𝑒𝑓𝑓 = 𝑉
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝐼
On peut écrire :
p(t) = V. I . cosφ + V. I . cos(2ωt – φ) (II-13)
1 𝑇
𝑃 = 𝑇 ∫0 𝑝(𝑡). 𝑑𝑡 (II-14)
1 𝑇
𝑃 = ∫ ( 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 – 𝜑)) . 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
1 1 𝑇
𝑃 = ∫ 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠𝜑 . 𝑑𝑡 + ∫ ( 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 – 𝜑)) . 𝑑𝑡
𝑇 𝑇 0
0
On a :
1 𝑇
∫ ( 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 – 𝜑)) . 𝑑𝑡 = 0
𝑇 0
Donc:
𝑇
1
𝑃 = ∫ 𝑉. 𝐼 . 𝑐𝑜𝑠𝜑 . 𝑑𝑡
𝑇
0
𝑃 = 𝑉. 𝐼. 𝑐𝑜𝑠𝜑 (II-15)
𝐾 = 𝑐𝑜𝑠𝜑 (II-16)
𝑐𝑜𝑠𝜑 ∈ [0,1]
NB : Cette puissance est souvent appelée "puissance de dimensionnement", elle est la grandeur
caractéristique de l'isolation et de la section des conducteurs, c'est à dire des dimensions des
appareillages.
D’où
𝑃
𝐾= = 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑆
𝑃 = 𝑉. 𝐼. 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑄 = 𝑉. 𝐼. 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑆 = 𝑉. 𝐼
D'où :
𝑆 = √𝑃2 + 𝑄2 (II-19)
Cette formulation fait apparaître une relation graphique qu’on appelle triangle des puissances
:
NB : On observe que les résistances sont les seuls récepteurs passifs à consommer de la
puissance active, les inductances sont les seules à consommer de la puissance réactive et les
capacités les seules à en produire.
Le tableau suivant résume les puissances absorbées par chaque dipôle.
Résistance
𝑉2 𝑄=0 𝑉2
𝑃 = 𝑅. 𝐼 2 = 𝑆 = 𝑅. 𝐼 2 =
𝑅
𝑅
Inductance
𝑉2 𝑉2
𝑄 = 𝐿𝜔. 𝐼 2 = 𝑆 = 𝐿𝜔. 𝐼 2 =
𝑃=0 𝐿𝜔 𝐿𝜔
Capacité
𝐼2 𝐼2
𝑄 = −𝐶𝜔. 𝑉 2 = − 𝑄 = 𝐶𝜔. 𝑉 2 =
𝑃=0 𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝑃 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + ⋯ . +𝑃𝑛
𝑃 = ∑𝑖 𝑃𝑖 (II-22)
𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑄3 + ⋯ . +𝑄𝑛
𝑄 = ∑𝑖 𝑄𝑖 (II-23)
Ces relations apparaissent également dans la composition des n triangles des puissances :
On constate bien sur cette construction que les puissances actives et réactives s'ajoutent
algébriquement sur les axes alors que la puissance apparente S n'est pas égale, en valeur, à la
somme des hypoténuses des triangles.
En revanche, la puissance apparente complexe, représentée par le vecteur S est bien la
somme vectorielle des puissances apparentes complexes des diverses charges.
On peut donc écrire :
S ≠ S1 + S2 + … + Sn
𝑆 = √𝑃2 + 𝑄2 (II-24)
𝑄′ = 𝑄 + 𝑄𝑐
𝑄𝑐 = −𝐶𝜔𝑉 2
𝑄′ = 𝑃. 𝑡𝑔 𝜑′
𝑄 = 𝑃. 𝑡𝑔 𝜑
Donc :
𝑃.(𝑡𝑔 𝜑−𝑡𝑔 𝜑′)
𝐶= (II-25)
𝜔.𝑉 2
TD 2
Système monophasé
Exercice 1
Le moteur monophasé d'une machine à laver consomme 5 A sous une tension de 230 V ; 50
Hz. Son facteur de puissance est cos φ = 0,75.
1. Calculer les puissances apparente, active et réactive absorbées par le moteur.
2. Calculer l'énergie électrique consommée pour un fonctionnement ininterrompu de 2 h.
Exercice 2
Une installation monophasée, 230 V AC, 50 Hz, comporte 30 lampes à incandescence de 75 W
chacune et un moteur monophasé de puissance utile de 2,25 kW, de rendement η = 0,75 et de
facteur de puissance cos φ = 0,6.
Représenter le schéma de l'installation et noter les grandeurs ci -dessus
Exercice 3
Une installation d'éclairage comprend : 100 tubes fluorescents de 40 W chacun, cos φ1 = 0,4
(non compensé).
1. Calculer la puissance totale de l'installation, l'intensité en ligne
2. On veut passer d'un cos φ1 de 0,4 à un cos φ2 de 0,9. Calculer la valeur de la puissance
réactive du condensateur à installer. Calculer la valeur du condensateur
3. Calculer la nouvelle valeur du courant en ligne. Indiquer, d'après les résultats des questions
précédentes l'avantage d'avoir un cos φ le plus proche de 1.
Exercice 4
Un récepteur inductif, alimenté sous une tension de valeur efficace U = 230 V et de fréquence
f = 50 Hz, absorbe une puissance active P = 2800 W avec un facteur de puissance
cos φ= 0,65.
1. Calculer la valeur efficace I du courant appelé.
2. Calculer la puissance Q réactive absorbée.
On veut amener le facteur de puissance à 0,95 en branchant un condensateur en parallèle sur
le récepteur.
3. Quelle sera la nouvelle valeur de la puissance active P’ absorbée par l’ensemble ?
4. Quelle sera la nouvelle valeur de la puissance réactive Q’ absorbée par l’ensemble ?
5. Déterminer la capacité C du condensateur.
6. Calculer la nouvelle valeur efficace I’ du courant appelé.
Exercice 5