Memoire Nouveau
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CHAPITRE I : LA TRESORERIE
+Encaissement de la période
-décaissement de la période
Aussi nous ne pourrions définir la trésorerie sans faire intervenir les notions
suivantes:
1. Principe et définition
ENCAISSEMENTS DECAISSEMENTS
BUDGET DE LA TVA
BUDGET DE TRESORERIE
Par ailleurs, l’application des règles de droit commun en matière de TVA oblige
à un calcul particulier pour déterminer le montant de la « TVA à décaisser »
du mois qui sera payable le mois suivant.
- un budget de TVA,
Total du
Janvier Février Mars Avril Mai Juin semestre
Ventes hors taxes
(cf. Budget des ventes)
TVA collectée ………. ……….. ………. ………. …….. ……… …………….
Encaissements
du mois
(Source : Claude ALAZAR, Sabine SEPARI, Gestion budgétaire, éditeur DUNOD, 2004)
La TVA à décaisser d’un mois donnée est payable dans le courant du mois
suivant. La construction du budget de trésorerie oblige à déterminer le
montant de « TVA déductible » du mois, et donc à reconstituer les achats de
toute nature en valeur toutes taxes comprises(TTC).
La partie haute du tableau permet la reconstitution des achats TTC ainsi que le
calcul de la « TVA déductible »du mois reprise dans la partie basse du tableau.
Budget de la TVA
Total du
Janvier Février Mars Avril Mai Juin semestre
Achats de matières premières
(cf. Budget des achats)
TVA sur matières premières(A) …………. ………… ………… ………. ……….. ……….. ……………..
Achats de matières premières TTC
Charges diverses (entretien et …………. ………… ………… ……….. ……….. ……….. ………………
charges de gestion)
TVA sur charges diverses (B)
Charges diverses TTC
TVA déductible du mois(A) +(B)
(Source : Claude ALAZAR, Sabine SEPARI, Gestion budgétaire, éditeur DUNOD, 2004)
Il regroupe les dépenses figurant dans les budgets de charges selon leur mode
de règlement. Ces éléments sont repris pour leur montant TTC.
Taxe professionnelle
Salaires et appointement
(budget de production et des
services fonctionnels)
Charges sociales
TVA à décaisser
TVA déductible du mois
TVA à décaisser du mois
………… ………. ………. ………. ……. ………. ……….
Total mensuel
(Source : Claude ALAZAR, Sabine SEPARI, Gestion budgétaire, éditeur DUNOD, 2004)
Il est utile de faire figurer dans une colonne spéciale le montant des
décaissements attendus à la fin de l’année N ; cette information facilite
l’élaboration des documents de synthèse prévisionnels.
Les encaissements sont comparés mois par mois avec les décaissements, tels
qu’ils sont apparus dans les budgets partiels précédents, en ne tenant compte
des disponibilités qui figurent dans le bilan de l’exercice antérieur.
Cette version s’établit colonne par colonne puisque le solde final d’un mois
donné est la trésorerie initiale du mois suivant.
(Source : Claude ALAZAR, Sabine SEPARI, Gestion budgétaire, éditeur DUNOD, 2004)
(Source : Claude ALAZAR, Sabine SEPARI, Gestion budgétaire, éditeur DUNOD, 2004)
Les frais et les produits financiers doivent être incorporés dans le plan de
trésorerie.
COURT TERME
Une entreprise peut dégager des excédents de trésorerie. Il faut trouver les
placements adaptés à la durée des excédents.
L’entreprise doit définir quel niveau de risque elle est disposée à prendre et par
conséquent à quel niveau de rendement elle se limite. L’entreprise s’assigne
ainsi un couple rentabilité /risque admissible.
Les valeurs mobilières sont des titres réunissant les trois caractéristiques
suivantes :
• ECOBANK CI
-Taille : une PME choisira des placements plus simples, plus souples,
moins risqués ;
• Crédits de trésorerie
Les crédits de trésorerie sont des prêts non affectés. Ils correspondent à des
crédits à banc. Cela signifie que le bénéficiaire peut disposer du crédit et
l’utiliser comme il le souhaite, sans avoir aucune justification à donner à la
banque.
Le banquier accepte que le compte de son client soit débiteur .On parle de
compte du bénéficiaire.
-Crédits spots : sont destinés aux grandes entreprises industrielles qui ont
des besoins de trésorerie importants mais pour des durées très courtes (parfois
quelques heures). Leur coût est faible puisque très proche du taux moyen du
marché. Le crédit est mis en œuvre par billet financier émis par l’entreprise à
l’ordre de sa banque.
-Le découvert : il est destiné à faire face à des besoins renouvelés plusieurs
fois dans l’année mais sans qu’il y ait une périodique régulière. Normalement
un découvert ne devrait pas être utilisé de manière continue. Bien utilisé, le
découvert est un moyen de financement intéressant, souple il permet de
couvrir exactement les besoins de l’entreprise. En général le banquier fixe un
Le coût de crédit est fonction d’un certain nombre de données telles que le
montant du crédit, le barème des commissions et les dates de valeur. Il faut
donc négocier avec le banquier les conditions bancaires afin d’en déduire par
exemple les effets sur le coût du crédit. Il n’est pas nécessaire de négocier
toutes les conditions de la banque. L’objectif de toute négociation est de
conduire à des économies de charges et à des augmentations de produits
financiers.
1. Le taux d’intérêt
Le coût réel du crédit est le taux d’intérêt qui mesure le coût effectif du crédit.
Il inclut toutes les majorations qui s’ajoutent au taux d’intérêt nominal et qui
résultent des particularités présentées ci après (jours de valeur, jours de
banque, commissions).
a-Dates de valeur
Ce sont les dates effectivement prises en compte par la banque pour le calcul
des intérêts débiteurs .Les opérations effectuées par une entreprise avec sa
banque sont enregistrées en comptabilité à leur date réelle, nommée date
d’opération, et par la banque à une date différente, nommée date de valeur.
Les banques justifient l’utilisation de ces dates de valeur par les délais
d’encaissement des remises en banque et le financement de la trésorerie
destinés à couvrir les débits.
Les dates de valeur sont variables suivant la banque et peuvent être négociés.
l’opération ;
b-Jours de valeur
3. Jour de banque
Pour le calcul des intérêts, la banque ajoute des jours supplémentaires, appelés
jours de banque lors d’une opération d’escompte d’effets .Ces jours
augmentent la durée du crédit et majorent ainsi le montant des intérêts, donc
le coût du crédit .Les banques justifient cette pratique en déclarant qu’elle
constitue une composante de leur rémunération.
4. Les commissions
Les commissions ont pour but soit de rémunérer le travail de la banque soit de
prendre en compte le risque qu’elle supporte. Il existe une grande variété de
commissions, elles ne se calculent pas toutes de la même façon.
l’escompte ;
l’échéance ;
-Commissions des plus forts payés chaque trimestre, sur les forts
calcul.
La commission du plus fort découvert est payée chaque trimestre, sur les
plus forts découverts de chaque mois. Son montant total est plafonné à la
moitié des intérêts débiteurs de trimestre. (En raison de son mode de calcul,
cette commission pénalise fortement les entreprises qui ont un important
découvert sur une courte période. On peut négocier une forfaitisation de cette
commission).
CONCLUSION PARTIELLE
Il est chargé de la gestion des engagements qui est en fait le suivi des dettes
(paiement de celles-ci) et des créances (recouvrement des honoraires).
Toutes ces tâches sont accomplies avec l’aide d’un agent de recouvrement et
des comptables.
Le DAF fait éditer chaque fois un état de contrôle budgétaire. Analyse les écarts
prévisions/réalisations et recherches les causes. Propose des actions
correctives dans un rapport adressé à l’Associé-gérant. L’Associé-gérant
examine le bien fondé des écarts, et vérifie que les actions correctives
proposées n’auront pas une incidence néfaste sur le fonctionnement du
cabinet .Il donne son accord pour l’application dans une note de service
adressé au Directeur Administratif et Financier.
service, des produits financiers et de tout ce qui est susceptible d’entraîner une
entrée d’argent …
Les honoraires versés à la SECC par les entreprises sont fixés selon les
modalités établies par le DAT en accord avec l’Associé-gérant.
2. Processus de recouvrement
S’assurer que toutes les factures émises ont bien été adressées aux clients
concernés, toutes les factures ont été recouvrées dans les délais et que les
créances échues sont recouvrables.
Traitement des chèques impayés : le DAF prend contact avec le client muni des
pièces d’impayées .Si dans un délai de 10 jours, le client n’a pas régularisé
l’impayé, transmet le dossier à l’Associé-Gérant pour le recouvrement par voie
de contentieux.
Les ressources sont reçues dans des comptes bancaires de la SECC appelés
comptes collectifs avant d’être reparties dans d’autres comptes appelés
guichets.
L’affectation des honoraires dans les différents guichets est effectuée par le
DAT.
La SECC est une jeune structure. Elle souffre du fait d’être mal connue ou
totalement méconnue de certaines entreprises et même de certains agents
devant effectuer le recouvrement .Cela entraine des retards dans la
transmission des chèques destinés à la SECC et augmente le besoin de
financement d’exploitation. Le manque de l’intégrité qui règne au niveau de la
gestion de ce genre de structure ternit l’image de la SECC et démotive les
entreprises sur le point du règlement des honoraires. Ce qui constitue un
risque grave car 99% des ressources de la SECC proviennent essentiellement
du règlement des entreprises. Une méthode doit donc être mise en place afin
de ne pas laisser la SECC subir les vices de l’environnement dans lequel il
évolue.
-Le guichet 2, ouvert à ECOBANK dont les fonds sont destinés à financer
1. L’approvisionnent de la caisse
1. Procédures de sécurisation
L’arrêté de caisse doit être effectué à la fin de chaque journée par le caissier.
Cela consiste à comparer le stock théorique de la caisse au stock réel. S’il y a
des écarts, le caissier est tenu de les justifier afin d’être validé par le DAT.Ce
que nous avons pu constater lors de notre stage, c’est que l’arrêté de caisse en
question n’était pas effectué chaque jour, il n’y avait pas de respect de cette
mention que proposait le manuel de procédures.
Nous soulignons aussi que le DAF en même temps qu’il effectue les règlements
par la caisse procède aussi à l’enregistrement de ces mêmes opérations de
caisse. Il y a des risques d’erreurs et même de fraudes.
Nous croyons qu’il est préférable de dissocier le poste de caissier de celui du
DAF et de respecter au jour le jour toutes les mentions du manuel de
procédure.
L’élément que nous voulons faire ressortir ici, c’est le fait que les honoraires
soient issus des services effectués. Nous savons aussi que les missions de
certains départements se font de manière saisonnière. On a par exemple le
département d’Audit qui connaît une période creuse, c’est-à-dire une période
pendant laquelle aucune mission n’est effectuée. Si l’on doit établir des
prévisions annuelles concernant le recouvrement des honoraires dudit
département, l’on doit s’attendre à recouvrer une minime partie du montant
annuel des règlements.
Ce sont tant d’éléments sur lesquels l’on doit s’appuyer pour établir un budget
de trésorerie présentant des montants prévisionnels de règlements plus réels
et plus justes et ce à un moment correspondant le plus possible à la réalité.
TRIMESTRE 1
MONTANT
N° ENTREPRISES Janvier Février Mars TOTAL ECART
(REEL-
PREVU REEL PREVU REEL PREVU REEL PREVU REEL PREVU)
1 SOTRA
2 NSIA
3 MATCA
4 APROCANCI
5 MTA-CI
6 CONDICAF
7 SAFCACI
8 SOGEPE
9 SICOGI
10 PROVETO
11 LA LOYALE VIE
12 LA LOYALE ASS
13 CNA
14 BIAO-CI
Pride
15 petroleum
Pharmacie
16 CODO
Pharmacie
17 Santé
18 FDPCC
19 PAA
La POSTE DE
20 CI
MONTANT
TOTAL
ECART (REEL-
PREVU)
Les éléments sus mentionnés doivent être pris en compte dans l’établissement
du Programme d’Annuels d’Activités de la SECC.
Ainsi on peut par exemple faire concorder l’exécution d’un programme donné
ainsi que le recouvrement des fonds destinés à le financer.
Toutes ces propositions sont faites dans le but d’éviter à la SECC d’être
confronté à un besoin de financement de son activité et aussi d’être contraint
de recourir à un quelconque moyen de financement qui engendrerait des
charges financières supplémentaires.
Il est aussi important de souligner que la SECC ne dispose que d’un agent de
recouvrement. Cela ralentit aussi le processus de transmission des chèques
destinés à la SECC et peut aussi causer des problèmes en cas d’indisponibilité
de celui-ci. Une équipe de deux ou trois agents doit être constituée afin de
gagner en efficacité.
C’est dans le but d’optimiser les placements effectués par la SECC que nous
avons porté notre analyse sur le traitement des excédents de trésorerie. La
SECC a effectué des D.A.T. dans chacun des ses guichets excepté le
guichet « Fonctionnement » .Ainsi tous les excédents sont placés dans leurs
banques respectives, aux différents taux que celles-ci proposent.
Nous avons relevé les taux de DAT appliqués par certaines banques à la SECC.
Nous avons ECOBANK avec 6% l’an et la SIB avec 3.5% l’an.
Nous croyons qu’il serait plus avantageux pour la SECC de placer les excédents
de trésorerie en DAT à ECOBANK car cette banque offre de meilleures
conditions de placement en occurrence un taux très élevé qui est de 6%.En le
faisant, la SECC pourrait même bénéficier d’une augmentation de ce taux.
Faisons une simulation selon laquelle la SECC dispose de fonds qui ne seront
pas utilisés durant au moins 1 mois au sein de 2 guichets différents .Ces
guichets sont :
-Le guichet 1 (SIB) pour 10 000 000 du montant total des fonds ;
-Le guichet 2(ECOBANK) pour 20 000 000 du montant total des fonds ;
La SECC aurait procédé de la façon habituelle qui consiste à placer ces fonds en
DAT au sein de leurs banques respectives :
129 166
Au bout d’un mois, l’on se retrouverait avec des produits financiers s’élevant à
129 166 F CFA pour un montant total de 30 000 000 F CFA placé.
Mais la SECC pourrait tenir compte de nos propositions et placer la totalité des
excédents constatés dans les différents guichets en un seul DAT à
ECOBANK .Nous aurions donc eu l’opération suivante :
Pour le même montant de 30 000 000, la SECC aurait gagné 150 000 F CFA, soit
une augmentation des produits financiers de 20 834 F CFA.
Pour cette opération, les produits financiers s’élèvent à 156 250 F CFA , soit
une augmentations des produits financiers de 27 084 F CFA.
CONCLUSION PARTIELLE
I. OUVRAGES
▪ Manuel de procédures,
année 2008-2009.
IV. INTERNET