HASSAINE Imen
HASSAINE Imen
HASSAINE Imen
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Faculté des Sciences et Technologie et des Sciences de la Matière
Département Sciences de Matière
Numéro d'ordre:
Numéro de série:
MEMOIR DE MAGISTER
EN Physique des matériaux
Présenté par
Mme: BOUAZZA née
HASSAINE Imen
Soutenu le : 23/05/2012
Devant le jury
Pr : T.MEFTAH Président Université de Ouargla
Dr: A.OUAHAB Rapporteur Professeur Université de Ouargla
Dr: A.BOUKRAA Examinateur MCA Université de Ouargla
Dr: B.DAOUDI Examinateur Professeur Université de Ouargla
A mes parents
Un très grand merci au bon DIEU qui est toujours présent avec
Moi dans le bonheur et dans le pire.
Le travail que j’ai l’honneur de vous présenter, a été réalisé dans le
Laboratoire de Développement des Energies Nouvelles et Renouvelables dans les
Zones Arides et Sahariennes (LENREZA) de l’Université Kasdi Merbah de
Ouargla.
Enfin Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin.
.
Table des matières………………………………………………...4
Tableau des abréviations ………...…………………………….. ..5
Liste des figures………………………...……………………. ....6
Liste des tableaux ………………………………………………..8
Introduction générale…………………….............................. 9
Références bibliographies………………………………………….. .....12
III.3.3.1Introduction…..……………………………………………………….70
III.3.3.2 Les Substitutions étudiées..…………………………………………. 70
III.3.3.2.A Substitution du Baryum par le magnésium dans le BaFe2As2..70
III.3.2.2.B Substitution du l'arsenic par l'azote dans le BaFe2As2……….71
III.3.3.3 Propriétés structurales des composés MgFe2As2 et BaFe2N2...…….71
III.3.3.4 Propriétés électroniques…………………………………………..….74
III.3.3.4.A.La densité de charge…………………………………….……..…..74
III.3.3.4.B.La densité d'état ………………………………………………..….79
Références bibliographies……………..……………………………………..83
Conclusion générale et perspectives……..…………………………………..85
Annexe 1……………………………………………………………………...89
Annexe 2……………………………………………………………………...91
Tableau des abréviations
Abréviation Désignation
CHAPITRE I
CHAPITRE III
CHAPITRE III
Figure (III-1): Evolution de l'énergie totale en fonction de l'énergie de coupure cut-
off, pour le composé BaFe2As2 (4I/mmm) par le code PWSCF.
Figure (III-2): Evolution de l'énergie total en fonction de l'énergie de coupure cut-
off pour le composé BaFe2As2 (4I/mmm) par le code WIEN2k
Figure (III-3): Evaluation de l'énergie totale calculée par le code PWSCF en
fonction du nombre de points k pour le composé BaFe2As2 (4I/mmm).
Figure (III-4): Evolution de l'énergie totale en fonction du nombres de points k,
pour le composé BaFe2As2 (4I/mmm) par le code WIEN2.
CHAPITRE I
Tableau (I-1): Evénements ayant marqué l'histoire de la supraconductivité [11].
Tableau (I- 2): quelque matériaux supraconducteurs et sont température critique
CHAPITRE II
Tableau (II-1) Formalisme mathématique de la fonctionnelle de la densité.
CHAPITRE III
Tableau (III-1): Les valeurs de l énergie de coupure en fonction d'énergie de système
BaFe2As2(Fmmm) à l'aide de code pseudo potentiel (PWSCF).
Tableau (III-2): Les valeurs de l’énergie de système BaFe2As2 (4I/mmm) en
fonction d'énergie de coupure (cut-off) à l'aide de code tout électrons (WIEN2k
Tableau (III-3): Les valeurs de l’énergie de système BaFe2As2 (4I/mmm) en
fonction de nombre de points k à l'aide de code PWSCF.
Tableau (III-4): Les valeurs de l’énergie de système BaFe2As2 (4I/mmm) en
fonction du nombre de points k à l'aide de code WIEN2k
Tableau (III-5):Les résultats d'optimisation structurale (paramètres de maille et les
distances entre les atomes) de composé BaFe2As2 (tétragonale), obtenus par le code
PWSCF et WIEN2K.
Tableau (III-6): Les valeurs de l énergie de système BaFe2As2 (Fmmm) en fonction
de distribution des points k à l'aide de code PWSCF
Tableau (III -7): Les résultats d'optimisation structurale (paramètres de maille et les
distances entre les atomes de composé BaFe2As2 (orthorhombique), obtenu par le
code PWSCF.
Tableau (III -8): Les résultats du paramètres de maille et les distances entre
atomiques dans les composé BaFe2As2 et la substitution MgFe2As2, obtenus par le
code PWSCF.
Tableau (III-9): Les résultats du paramètres de maille et les distances entre
atomiques dans les composé BaFe2As2 et le substitution BaFe2N2, obtenus par le
code PWSCF.
8
Introduction générale
D'autre part, les nouveaux type des supraconducteurs "à la mode", les
pnictides de fer ont été découverts avec non seulement une haute Tc, mais d’autres
propriétés tout aussi étonnantes. Les électrons y ont un comportement très différents
des autres supraconducteurs exotiques en même temps au ils sont très proches des
cuprates, tant par leur diagramme de phase que par leur structure lamellaires. En
raison de leur importance dans plusieurs domaines de technologie ils ouvrent le
champ d’une nouvelle physique originale.
9
L’objectif de ce mémoire est d’aboutir à une meilleure compréhension des
propriétés structurales et électroniques des différentes phases du composé BaFe2 As2 .
Ce dernier est l’un des premiers pnictures supraconducteurs à base de fer qui ont des
températures critiques également “élevées” [4]. L’étude de ces matériaux est
importante du point de vue fondamental et d'applications. Les pnictures de fer sont
prometteurs car ils présentent des bonnes propriétés mécaniques et leur
supraconductivité résiste aux champs magnétiques et aux courants électriques forts.
Surtout, ils ouvrent une nouvelle voie vers la supraconductivité à haute température et
un nouveau champ de recherche [5], ainsi pour des nouvelles explications du
phénomène de supraconductivité.
(Bien que les températures critiques sont encore basses ( Tc =135K) dans le
composé Hg-Ba-Ca-Cu-O [3], ils représentent un obstacle à l'utilisation à large
échelle). D’autre part, ces matériaux ont plusieurs applications dans des domaines
différents dont nous citons: les applications militaires, la santé, on les utilise pour
produire les champs magnétiques forts pour l’Imagerie par Résonance Magnétique
Nucléaire (RMN) dans les hôpitaux [1], ainsi que dans les trains à lévitation
magnétique, la production, et le stockage de l’énergie électrique…etc.
Dans ce travail nous avons choisi l’un des ces composés, plus spécifiquement
le BaFe2 As2 . Le but de cette étude est de comprendre les propriétés structurales et
électroniques de ce composé par des calcules effectués par la méthode «ab initio» [3]
10
dans le cadre de la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT) par les deux
logiciels PWSCF et WIEN2k.
11
Références bibliographies:
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Hideo Hosono: Superconductivity in Epitaxial Thin Films of Co-Doped SrFe2As2
with Bilayered FeAs Structures and their Magnetic Anisotropy; Appl. Phys. Express,
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1999.
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American, (2008).
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cuprate phase-diagram", arXiv:0708.3732, Aug. 2008.
[6] Onnes, H. Kamerlingh, " The Superconductivity of Mercury " Comm. Phys. Lab.
Univ. Leiden, Nos. 122 and 124, 1911.
12
I.1 Introduction :
13
rend difficile le développement des applications utilisant ce supraconducteur. Cette
découverte allait susciter de nombreuses recherches fondamentales et un nombre
important de nouveaux matériaux ont été découverts poussant
14
1908 Liquéfaction de l'hélium par K. Onnes.
1962 B. Josephson prédit les effets quantiques qui portent son nom (effet Josephson).
1983 Mise au point des câbles multi filamentaires supraconducteurs alternatifs par Alcatel
Alsthom.
Recherche et GEC Alsthom.
Premier accélérateur supraconducteur (TEVATRON).
1986 Berdnozet Muller découvrent la supraconductivité à haute température critique de
céramiques à base d'oxyde.
15
I.3. La nature physique de la supraconductivité :
Au départ, nous allons essayer de comprendre le phénomène de la conductivité
électrique. Comme nous le savons, les atomes du cristal (les conducteurs sont en
général des solides cristallins) sont constitués d’un noyau et d’électrons. Dans un
conducteur, les électrons ne sont pas localisés autour de leurs noyaux, ils sont en fait à
peu près libres de circuler dans tout le cristal. Ce sont des électrons de conduction ou
électrons libres, qui sont responsables de la bonne conduction d’un conducteur [8].
La mécanique quantique nous dit que les électrons sont des fermions (spin±½).
Ces derniers sont distribués autour d’un noyau selon des niveaux d’énergie, et qu’ils
obéissent au principe d’exclusion de Pauli; « deux électrons de même spin ne peuvent
pas occuper le même état ». Donc un état est occupé au maximum par 2 électrons, et
dès qu’un atome possède plus de deux électrons, ces derniers se répartissent sur
plusieurs niveaux d’énergie.
16
Dans un conducteur les deux bandes se chevauchent, il y a des électrons qui
ont suffisamment d’énergie pour être libres, le matériau est conducteur, mais en même
temps,
les électrons rencontrent des obstacles. Les collisions (et également avec les impuretés
et les imperfections du réseau) engendrent des petites variations d’énergie qui les
'ralentissent' [12], c’est la résistivité qui caractérise tous les conducteurs standard.
17
Il s’agit d’un état particulier de la matière à basse température caractérisé par
la possibilité pour les bosons d’occuper en nombre illimité le même état d’énergie le
plus bas. Ces paires se déplacent sans rencontrer la moindre résistance ce qui implique
la supraconductivité [3]. La déplacement de ces paires commandé une énergie
cinétique plus petite que le gap énergétique nécessaire pour passer de l'état
supraconducteur à l'état normal faute de quoi la paire sera cassée. L'agitation
thermique finit par détruire ce fragile équilibre d’où l'effet néfaste de la température.
On peut noter ici que la BCS permet d’expliquer la supraconductivité dans les
supraconducteurs de type (I), et n’est pas suffisante pour expliquer la
supraconductivité dans des supraconducteurs de type II qu’on va définir dans la page
suivante. Donc le sujet reste ouvert.
18
d'un supraconducteur lorsque l'on compare entre la résistance du conducteur normal
et la résistance de supraconducteur comme le montre la figure (I-4).
19
Pour une géométrie simple, l’expression d’un champ magnétique parallèle à la surface
qui sépare le demi-espace supraconducteur et le vide est :
x
B y (x ) = B0 exp − (I-1)
λL
20
Figure (I -6) : Etat de supraconductivité en fonction du champ et de la température
pour un supraconducteur de Type I.
s
Figure (I-7) : Etat de supraconductivité en fonction du champ et de la température
pour un supraconducteur Type II.
21
Ils sont caractérisés par deux champs critiques, Hc1 et Hc2. Au-dessous de Hc1,
ces substances sont à la phase Meissner où le champ est totalement expulsé, alors
qu’entre Hc1
et Hc2 ces matériaux entrent dans une phase mixte dans laquelle le champ magnétique
perce leurs substrats sous forme de tubes [16]. Beaucoup de ces matériaux restent à
l’état supraconducteur à des champs importants (10 Tesla ou plus).
Tc
4.15 7.19 9.5 11 20 93 110 160
(Kelvin)
22
duquel le matériau redevient normal. La valeur du champ pour laquelle le matériau
revient à l'état normal est appelée le champ critique et notée Hc.
(A) (B)
23
I.7.4 La surface critique (diagramme de phase d’un
supraconducteur):
Les trois valeurs critiques Tc, Hc, et Jc sont liées entre elles. Les lois qui les
relient peuvent être représentées, dans un repère 3-D sous la forme d’une surface
(diagramme de phase d’un supraconducteur)[17]. A l’intérieur de la surface le
matériau est « supraconducteur », et tout point situé dans ce volume, défini par ses
coordonnées a 3D, est un point de fonctionnement possible. Tout point situé à
l’extérieur de cette surface représente un comportement « normal », comme le montre
la figure ci-dessous le diagramme de phase de quelques supraconducteurs.
24
I.8 Les supraconducteurs à haute température critique (non
conventionnels):
25
Ces nouveaux supraconducteurs présentent une structure lamellaire avec des
couches de fer et de pnictures (composés à base de As, P, N,…, éléments de la 15ème
colonne de la table de Mendeleïev [25].
26
Figure (I-10): Les principales applications des supraconducteurs.
27
Références bibliographies
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28
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problèmes et perspectives de l'utilisation. Nouvelles orientations des recherches".
Revue Phys. 21 5649-657(1986).
29
II.1.Introduction:
La compréhension et la prédiction des propriétés de la matière au niveau
atomique représentent l'une des grandes réalisations du XXe siècle. Pour cette raison,
le problème théorique principal de la physique des solides est de comprendre
l’organisation des Particules dans la matière qui sont les électrons et les noyaux, et
aussi la connaissance des différents interactions de répulsion entre les mêmes types
des particules, ou d'attraction entre les différents types des particules qui obéissent a
l’équation de Schrödinger. Elle est l’équation fondamentale à résoudre pour décrire la
structure électronique d’un système à plusieurs noyaux et électrons établie par Erwin
r r r
Ηψ( r 1 , r 2 ,..., r N ) = Εψ(
r r r (ΙΙ−1)
r , r ,..., r
1 2 N
)
Où Ψ est la fonction d’onde du système, fonction des coordonnées des noyaux, des
électrons et contient toute information du système. E est l’énergie totale du système
comportant N noyaux et n électrons, et H est l’hamiltonien qui incorpore tous les
termes d’énergie du système. Il s'écrit sous la forme d’une somme de cinq termes :
deux termes cinétique l’un de n électrons et l’autre de N noyaux atomiques. Les
trois autres termes représentent les différents potentiels d’interaction électron-noyau,
électron- électron noyau- noyau :
2
n
h2 2 N
h2 2 Ze 1 e2 1 Zα Z β
Hˆ = −∑ ∇i − ∑ ∇α − ∑ + ∑ + ∑ (II-2)
i 2m α 2m i ,α ri − Rα 2 i, j ≠ i ri − r j 2 α ,β ≠α R α − Rβ
Sous cette forme, l’équation (II-1) est trop complexe pour pouvoir être résolue
analytiquement. De manière à simplifier la résolution, Max Born et Robert Oppenheimer
en 1927 ont proposé une approximation qui se base sur le fait que les positions des
noyaux sont fixes, donc leur énergie cinétique peut être négligée et le terme d’interaction
entre noyaux considéré comme constant [2] que l’on notera Eαα donc l’équation de
Schrödinger sous la forme:
2
n
h2 2 Ze 1 e2
Hˆ = −∑ ∇ − ∑ + ∑ + E αα (II-3)
i 2m i i ,α ri − Rα 2 i, j≠ i ri − r j
30
Bien que cette équation devient moins complexe, elle reste de ce fait
mathématiquement insoluble sauf pour l’atome d’hydrogène et les systèmes
hydrogénoїdes. Pour cette raison, plusieurs approximations ont été faites pour palier à
cette situation difficile comme les méthodes issues du cadre Hartree-Fock (HF)
basées sur l’hypothèse des électrons libres [3]. Ces méthodes sont beaucoup utilisées
en chimie quantique pour traiter les atomes et les molécules. Elles sont moins précises
pour les solides, dans lesquels la détermination des propriétés électroniques d’un
système a N corps nécessite la connaissance de la fonction d’onde poly-électronique
ψ (r , r
1 2
,..., r ) qui représente la fonction d’onde totale du système :
N
ψ ( r 1 , r 2 ,..., r N
) = ψ ( r 1 ).ψ ( r 2 )... ψ ( r N ) (II-4)
électronique [4]. Dans les méthodes ab-initio, l’hamiltonien est défini et on choisit
une forme avec des paramètres variables pour la fonction d’onde [2]. A partir de ce
point, une méthode est appliquée pour obtenir la meilleure fonction d’onde capable de
minimiser l’énergie.
E =Ε [ρ(r)] (II-5)
31
Le problème est maintenant purement électronique et néglige les vibrations du
réseau ce qui donne à cette approximation le nom adiabatique. Cependant, le
problème est plus simple que l’original, mais toujours difficile à résoudre.
1965 Kohn L’équation de Kohn et Sham doit être résolue de façon auto-
et cohérente afin de déterminer la densité de l'état fondamental
Sham (principe variationel du théorème 2) puis l'énergie associée
[11].
32
II.3 Les théorèmes de Hohenberg et Kohn:
Le formalisme de la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT) est basé sur
les théorèmes de Hohenberg et Khon, qui ont démontré ces deux théorème:
E = Ε [ρ(r)] (II-6)
N
1
T [ρ ] = ψ ∑ 2∇ N
i ψ (II-8)
i
33
Supposons qu’il existe une fonction d’onde à un seul déterminant ψ s
reproduisant la densité électronique de la fonction d’onde exacte dans le cas où les
N
1
Ts [ρ ] = ϕ i ∑ 2∇ N
i ϕi (II-9)
i
E [ρ ] = Es [ρ ] + J [ρ ] + E Ae [ρ ] + E xc [ρ ] (II-10)
1 ρ (r1 )ρ (r2 )
J [ρ (r )] =
2 ∫∫
dr1dr2 (II-11)
r12
E xc [ρ ] = (T [ρ ] − Ts [ρ ]) + ( E Ae [ρ ] − J [ρ ]) (II-12)
34
Les composantes qui forment l’essentiel de la fonctionnelle énergie totale, c’est-
ρ = ∑ϕ (II-13)
i =1
ρ (r )dr '
Veff = V (r ) + ∫ + Vxc [ρ (r )] (II-16)
r − r'
où
V (r ) est le potentiel externe d’attraction noyaux.
ρ (r )
∫ r − r ' dr ' est le potentiel de répulsion coulombienne.
Vxc [ρ (r )] est le potentiel d’échange et corrélation.
Le potentiel Vxc est défini comme la dérivée de l’énergie échange corrélation Exc par
rapport à la densité électronique :
∂E xc [ρ (r )]
Vxc =
∂ρ (r )
(II-17)
35
EXC[ (r)] soit déterminée exactement. La résolution de ces équations se fait d’une
manière itérative
Pour pouvoir faire le calcul il faut avoir une approximation pour le terme
d’échange-corrélation, qui est le dernier terme pour lequel nous ne connaissons pas
d’expression en fonction de la densité ou des orbitales. Donc l’utilisation des
approximations est toujours présente et pour cela nous présentons ici quelques
approximations qui ont été utilisées par la DFT.
Figure (II-1) : Schéma décrivant le processus itératif pour la résolution des équations
de Kohn Sham.
36
II.5 Les différentes approximations :
Le problème principal avec DFT est que les fonctionnels exacts pour l'échange
et corrélation ne sont pas connus sauf pour le gaz d'électron libre. Cependant, les
approximations existent et permettent le calcul de certaines quantités physiques.
E xc = ∫ ρ (r )ε xc (ρ (r ))d 3 r (II,18)
ε xc = ε x + ε c (II-19)
37
Pour les systèmes magnétiques, la LDA doit être étendue à l’approximation de la
Densité locale de Spin (LSDA Local Spin Density Approximation), où l’énergie
d’échange et corrélation est une fonctionnelle des deux densités de spin haut et bas.
r r r
E (ρ ) = ∫ ε
xc xc
( ρ (r )∆ρ (r ))dr (II-
20)
38
En plus de ça, ces méthodes peuvent être utilisées pour étudier des systèmes
relativement gros, contenant plusieurs électrons (centaines d’électrons). Outre que les
calculs par ces méthodes donnent des bons résultats sur des différents systèmes
comme les systèmes métalliques, ioniques, organométalliques…. Ainsi que pour
déterminer de nombreuses propriétés (les structures atomiques et moléculaires, les
différents propriétés électroniques, les fréquences de vibration, les potentiels
d’ionisation, ...).
Malgré le grand nombre des travaux effectués par ces méthodes dans les
dernières années (la figure II-2) mais ces méthodes souffrent encore de plusieurs
défauts. Et par ailleurs, on ne comprend pas toujours les bons ou les mauvais résultats
de la DFT sur certains systèmes, et il n’existe aucun véritable critère pour choisir une
fonctionnelle plutôt qu’une autre. Il est en outre difficile de trouver des critères
permettant d’améliorer une fonctionnelle donnée, ce qui rend parfois l’utilisation de la
DFT délicate. De plus, les états excités ne sont pas accessibles dans le formalisme
développé. Cependant, des développements récents en utilisant un formalisme
dépendant du temps pour une description des états excités ont été faits [29].
39
Références bibliographies:
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[17] A. OUAHAB, thèse de doctorat, Etude théorique et simulation d'une interface
métal oxyde, université Elhadje Lakdar, Batna;(2006).
[18] E. Wigner, Phys. Rev. 46, 1001 (1934).
[19] D. M. Ceperly and B. J. Alder, Phys. Rev. Lett. 45, 566; (1980).
[20] J. P. Perdew and A. Zunger, Phys. Rev. B 23, 5048; (1981).
[21] L. Hedin and B. Lundqvist, J. Phys. C 4, 2064; (1971).
[22] J. P. Perdew and Y. Wang, Phys. Rev. B 45, 13244; (1992).
40
[23] A. D. Becke, « Density-functional exchange-energy approximation with correct
asymptotic behavior », Phys. Rev. A, vol. 38, p. 3098, (1988).
[24] J.P. Perdew, K. Burke et Y. Wang, « Generalized gradient approximation for the
exchange-correlation hole of a many-electron system », dans Phys. Rev . B,vol. 54,
p.16533-16539 (1996).
[25] C. Adamo et V. Barone, « Exchange functionals with improved long-range
behavior and adiabatic connection methods without adjustable parameters: The mPW
and mPW1PW models », dans J. Chem. Phys., vol. 108, p. 664, (1998).
[26] J. P. Perdew et Y. Wang, « Accurate and simple density functional for the
electronic exchange energy: Generalized gradient approximation », dans Phys. Rev.
B, vol. 33, , hyèop. 8800-8802 (1986)
[27] J. P. Perdew, K. Burke et M. Ernzerhof, Phys. Rev. Lett. 1996, vol. 77, 3865
[28] F. Rabilloud, thèse de doctorat, Etude théorique et expérimentale des agrégats de
bromure d’argent, Université de Paul Sabatier Toulouse III, (2000).
[29] M. van Faassen, K. Burke, Chemical Physics Letters 431, 410. (2006).
41
III.1.Introduction:
Nous avons commencé nos calculs par le code PWSCF (Plane-Wave Self-
Consistent Field) [3]. Le PWSCF est un ensemble de programmes de calculs de
structure électronique dans le cadre de la théorie de la fonctionnelle de la densité
(DFT). La méthode pseudo potentiel (PP-PW) est basée sur le fait que seulement les
électrons de valence sont considérés dans les calculs. D'un point de vue physique, ce
ci veut dire que les électrons qui s’impliquent dans les interactions entre les atomes
sont les électrons de valence. L'avantage de cette méthode est qu'elle prend moins de
temps de calcul.
42
des ondes planes augmentées et des orbitales locales [FP-(L) + APWlo] comme
ensemble de base pour résoudre les équations de Kohn-Sham de la théorie de la
fonctionnelle de la densité. Cette méthode est dite « tout-électron » car tout les
électrons sont considérés dans les calculs, ainsi il n'y a pas d’approximation sur le
potentiel autour des noyaux [6]. Dans le principe de cette technique, la maille
élémentaire est divisée en deux régions: la première région est la zone voisinage d’un
noyau atomique ou sphères atomiques dites sphères Muffin Tin (MT) qui sont
centrées autour des noyaux dans lesquelles le potentiel et les fonctions d’ondes sont
décrites par des fonctions atomiques sphériques. La deuxième région est la région
interstitielle entre les atomes, elle est décrite par des ondes planes.
43
Rotter et ces collaborateurs [10] ont constaté selon une étude expérimentale
que le composé BaFe2 As 2 non dopé subit une transition de phase structurale à 140 K,
à partir de la phase tétragonale symétrie «4I/mmm» à la symétrie orthorhombique
«Fmmm». Donc sous l’effet de la pression et de la température le composé BaFe2 As 2
se cristallise selon ces deux phases.
44
III.3.Etude théorique:
Le travail que nous avons effectué est divisé en trois parties.
Pour les calculs à l'aide du code WIEN2k, aussi nous avons utilisé
l’approximation GGA comme potentiel d’échange corrélation. Avant de procéder au
lancement du calcul auto cohérent pour résoudre les équations de Kohn et Sham, nous
avons créé un fichier de structure en utilisant l’outil "structurgen" pour lequel nous
avons spécifié les paramètres de la structure cristalline du système étudié. Nous
avons utilisé les paramètres expérimentaux pour une boite de simulation contenant 10
atomes, qui sont distribués dans une configuration atomique optimise. Comme nous le
montre le paragraphe suivant, le code WIEN2k nécessite l’introduction du groupe
d’espace du matériau qui est dans ce cas le groupe «4I/mmm»; son numéro dans les
tables internationales est 139. Sachant que le rayon muffin-tin «RMT» détermine les
45
distances entre les plus proches voisins, en prenant en compte que les atomes ne
doivent pas se chevaucher entre eux, les rayons MT ont été choisis comme suit: 2.0
u.a, 1.21 u.a et 2.3 u.a pour les atomes de Ba, Fe et As respectivement.
Avant de lancer les programmes d'optimisation structurale par les deux codes,
PWSCF et WIEN2k, et pour obtenir des résultats plus précis il faut d'abord optimiser
quelques paramètres du système dont nous citons l'énergie de coupure "cut-off", les
points k en nombre ou distribution. Cela sera discuté en détail dans le paragraphe
suivant.
Dans notre cas, les valeurs d'énergie en fonction de l'énergie de coupure sont
indiquées dans les tableaux (III-1) et (III-2). D'après les deux courbes illustrées dans
les figures (III-1) et (III-2), le cut-off optimal du système obtenu par les deux
méthodes pseudo-potentiel et tout-électrons sont 36 et 8.0 respectivement. Donc les
fonctions d’ondes dans la région interstitielle sont étendues en ondes planes avec un
paramètre de coupure (cut-off) RMT*Kmax égale à 8.0.
46
Cut-off Energies (Ry)
20 -2679.77797361
30 -2679.89977830
34 -2679.90149179
35 -2679.90155875
36 -2679.90165875
40 -2679.90214407
60 -2679.90335572
80 -2679.90373159
100 -2679.90443490
47
Figure (III-1): Evolution de l'énergie totale en fonction de l'énergie de coupure
cut-off, pour le composé BaFe2 As 2 (4I/mmm) par le code PWSCF.
48
III.3.1.1.B. Optimisation du nombre de points k:
49
Figure (III-3): Evaluation de l'énergie totale calculée par le code PWSCF en
fonction du nombre de points k pour le composé BaFe2 As 2 (4I/mmm).
50
III.3.1.2. Les propriétés structurales:
Les propriétés électroniques d’un matériau donné à partir de sa structure à
l’échelle microscopique, donc l'optimisation structurale du composé BaFe2 As 2 et la
détermination de la structure d'équilibre est une étape importante et fondamentale
dans les calculs, nous avons essayé d'optimiser le système par les deux méthodes que
nous avons utilisé à titre comparatif.
51
Ba 0.000000000 0.000000000 0.000000000
Ba 0.466327892 0.466327892 0.466586933
Fe 0.466327892 0.000000000 0.2334578100
Fe 0.000000000 0.466327892 0.2334578100
Fe 0.466327892 0.000000000 0.699535077
Fe 0.000000000 0.466327892 0.699535077
As 0.000000000 0.000000000 0.324427052
As 0.466327892 0.466327892 0.142526208
As 0.000000000 0.000000000 0.608574985
As 0.466327892 0.466327892 0.790567491
52
Nous avons calculé l’énergie totale pour plusieurs valeurs du paramètre du
réseau a au voisinage de la valeur expérimentale. Sa valeur correspondant à l’état
fondamental est déduite à partir du minimum de la courbe Etot(v) comme il est
illustré par la figure(III-6). Cette courbe a été ensuite ajustée par l’équation d’état de
Murnaghan [18]:
53
Figure (III-6): Variation de l'énergie totale en fonction du volume pour le
composé BaFe2 As 2 (4I/mmm) obtenue par le code WIEN2k.
54
Nous constatons un bon accord entre nos résultats et les données
expérimentales et théoriques disponibles comme le montre le tableau suivant.
Expérimental 3.74,
3.9600 3.9600 13.0100 2.80 2.40 3.38
Ref[12] 4.03
55
Partie 2 : Etude du composé BaFe2As2 (phase
orthorhombique) par le code PWSCF.
III.3.2.1. Détails de calcul:
Pour permettre une évaluation de notre approche pour les systèmes à symétrie
orthorhombique "Fmmm", nous avons effectué des calculs à l'aide de la méthode
pseudo-potentiel, par le code PWSCF, dans le but de vérifier l'efficacité de cette
méthode pour ce système.
Les fichiers pseudo potentiel que nous avons utilisés sont de type ultra soft, la
maille conventionnelle contenant 20 atomes distribués par une configuration atomique
approximative prise à partir des données issues d’études expérimentales [11]. Les
paramètres de maille expérimentale sont donnés par les valeurs a=5.614 Å, b=5.574 Å
et c=12.950 Å. Ces informations sont employées pour exécuter un calcul de type vc-
relax afin d'optimiser les positions atomiques et les paramètres de maille a, b et c de
la même façon que nous avons évoqués pour la phase tétragonale (voir la partie 1 de
chapitre III).
56
Nombre de points k Energie (Ry)
3 -2679.89046980
12 -2679.89752604
20 -2679.90001000
27 -2679.90173581
38 -2679.89958710
57
a (Å) b(Å) c(Å) Fe-Fe Fe-As As-As Ba-As
(Å) (Å) (Å) (Å)
Tableau (III -7): Les résultats d'optimisation structurale, paramètres de maille et les
distances entre les atomes du composé BaFe2 As 2 (orthorhombique), obtenu par le
code PWSCF.
58
III.3.2.3.Les Propriétés électroniques:
III.3.2.3.A. La densité de charge:
La densité de charge électrique désigne la quantité de charge électrique par
unité d'espace: par unité de longueur, de surface ou de volume. Donc on parlera de
densité linéaire, surfacique ou volumique de charge. Elle nous fournit des
informations précieuses sur le caractère des liaisons entre les atomes et la répartition
de la densité de charge dans la maille conventionnelle (ou la boite de simulation). Le
transfert de charge entre les atomes ou les couches atomiques peut être obtenu avec
des techniques appropriées. Ces informations peuvent êtres utiles dans la
compréhension dés propriétés du système.
•
3
La densité de charge entre les atomes de Ba et Fe (0.0095 électrons/ A et
59
Ces remarques indiquent l'absence de la liaison covalente entre ces
atomes est la présence de la liaison métallique dans ce système.
• D'autre part la densité de charge est élevée autour des ions de fer et
(C): (001)
Figure (III-9): Contours d’égale densité de charge des plans (100), (110) et (001) du
composé BaFe2 As 2 , pour la phase orthorhombique (Fmmm) obtenus par le code
PWSCF du pseudo potentiel.
60
(D): (100) (E): (110)
Figure (III-10): Contours d’égale densité de charge des plans (100) et (001) du
composé BaFe2 As 2 pour la phase tétragonale (4I/mmm) obtenus par le code PWSCF
du pseudo- potentiel.
61
(A) (B)
La sous-figures (B) nous fournit des informations sur la liaison entre les
atomes de Ba. Elle est presque nulle malgré la grande taille du nuage électronique des
atomes, ce qui est dû peut-être à la distance relativement longue entre eux.
Donc les plus fortes liaisons se trouvent entre les atomes Fe et As d'après les
sous-figures (E), (F) de la figure (III-9) la densité à mi-distance est presque égale à
0.05 électrons/ A3 ). Elle est dûe aux nuages électroniques des atomes, et la distance
relativement petite entre chaque atome de fer lié à quatre atomes d'arsenic.
62
de certains composés et de les classer en isolants, conducteurs ou semi-conducteurs
selon la façon dont ces bandes sont réparties.
Pour avoir une analyse de ce type, nous avons calculé la structure de bande
dans la cellule primitive de la structure optimisée du système BaFe2 As 2 pour les
deux phases, orthorhombique (Fmmm) à l'aide du code PWSCF et la phase
tétragonale (4I/mmm) calculée en utilisant les deux codes PWSCF et WIEN2k. Les
résultats obtenus sont illustrés respectivement dans les figures (III-12), (III-13) et (III-
14). Ces calculs sont effectués le long des directions des plus hautes symétries dans la
première zone de Brillouin pour un intervalle énergétique -2 à 2 eV.
De façon général d'après les figures (III-13) et (III-14) nous constatons une
certaine ressemblance entre les résultats de structures des bandes du système
tétragonale (4I/mmm) obtenues par les deux codes PWSCF et WIEN2K, bien que
quantitativement, elles soient différentes.
63
Figure (III-13): Structure de bande électronique du BaFe2 As 2 en phase tétragonale
calculée par la méthode PWSCF.
64
• Dans les deux phases du composé BaFe2 As 2 , les bandes énergétiques des
couches Fe2 As2 sont dominantes près du niveau de Fermi, avec un grand
chevauchement entre les bandes de valence et de conduction, ce qui
permet aux électrons de passer directement de la bande de valence à la
bande de conduction et de circuler dans tout le solide. Donc on peut dire
que le ce système est métallique dans les deux phases.
D’autre part, on peut révéler les effets des différentes couches atomiques sur la
structure électronique, de calculer également les bandes des atomes de Ba
individuellement et les couches Fe2 As2 ayant les mêmes configurations atomique dans
la cellule primitive optimisé.
Nos résultats obtenus à l’aide de deux méthodes sont en accord avec les
résultats précédents, la structure de bande en générale caractérisée par le
chevauchement des bandes énergétiques au nivaux de Fermi. La structure des bandes
est calculée pour le composé de type "1111" LaFeAsO et LaFePO à l'aide de la
méthode LDA [14], pour le composé Sr2VO3 FeAs par K. W. Lee et W. E. Pickett [19]
ainsi que l'étude théorique de composé BaFe2 As 2 effectué par le groupe de recherche
E. Aktürk et S. Ciraci [13].
Nous avons calculé les densités d’états DOS (Density Of States) totales et
partielles du composé BaFe2 As 2 pour les deux phases : la phase orthorhombique
(Fmmm) à l'aide du code PWSCF et la phase tétragonale (4I/mmm) à l'aide de deux
codes PWSCF et WIEN2K. Nous avons ramené le niveau de Fermi à l’origine des
énergies. Les résultats sont illustrés respectivement dans les figures (III-15), (III-16),
(III-17) et la figure (III-18) présentent les densités partielles du composé BaFe2 As 2
pour les deux phases.
65
D’une façon générale, pour la phase tétragonale (4I/mmm) on remarque que
les densités d’états pour les deux méthodes ont les mêmes allures au-dessus l'énergie -
1eV avec la présence de quelques fines différences. A partir de l'énergie -6 eV jusqu’à
8 eV, nous pouvons distinguer trois régions :
• La première région est représenté les énergies les plus basses, elle
caractérisée par la contribution des états 6s de l’atome Ba. Ils montrent des
intensités plus fortes dans la phase Fmmm par le PWSCF et 4I/mmm par
le WIEN2k.
• La deuxième région est voisinage de niveau de Fermi, cette partie est
dominée principalement par une forte hybridation entre les orbitales Fe-3d
et As-4p, cette dernière conduit à l’apparition d’un pic au voisinage de
l’énergie de Fermi.
• La troisième région est au-dessus de niveau de Fermi il caractérisée par
des contributions non négligeables des orbitales 6s de Ba pour la densité
d'états calculée par la méthode tout-électron présentée dans la figure (III-
17). Cette allure n’apparaît pas dans les calculs par la méthode pseudo-
potentiel (code PWSCF).
D'autre part les résultats obtenus pour les densités d’états partielles (PDOS) de
phase orthorhombique et tétragonale voir la figure (III-18), il montrent qu' il y'a une
relation entre les orbitales de fer et d'arsenic pour les deux phases, cette relation est
caractérisée par la présence de pics pour les mêmes valeurs d'énergie.
Les résultats obtenus pour les densités d’états totales (DOS) sont en accord
avec les résultats obtenus dans la référence [13]. La densité partielle pour les allures
sont presque identiques (hybridation des orbitale Fe-3d et As-4p). Cependant, les
intensités des différents pics montrent des différences plus ou moins prononcées. Cela
est peut être dû au différences des pseudo-potentiels utilisée
66
Figure (III-15): Densités d’états totales (DOS) et partielles (PDOS) de la
phase orthorhombique de BaFe2 As 2 obtenues par le code PWSCF.
67
Figure (III-17): Densités d’états totale et partielles de la phase tétragonale de
BaFe2 As 2 obtenues par le code WIEN2k.
68
• d'autre part, les quatre pics de hautes valeurs d'énergie sont représentatifs des
états anti-liants. La remarque la plus intéressante dans les deux courbes de fer
et d'arsenic est que les pics liants et anti-liants sont pleins (tous au dessous du
niveau de Fermi) sauf celui du Fe-3d qui est partiellement plein. Nous
pouvons dire que la liaison entre le fer et l'arsenic est relativement forte. Ce
résultat est en bon accord avec les résultats des références [13] et [22].
69
Partie 3 : Etude de quelques composés issus de
substitution dans le BaFe2As2
III.3.3.1. Introduction:
Malgré l'importance des supraconducteurs dans le domaine de la technologie,
les pnictures n’ont-elles pas encore réussi à entrer largement, ils restent dominés par
les supraconducteurs métalliques classiques à base de niobium (Nb) et les
supraconducteurs à base d'oxygène de cuivre, "les cuprates". Ceci est principalement
dû à la température critique, qui est encore moins élevée.
Dans cette partie d'étude nous présentons un travail qui n'a jamais encore été
effectué. Il est basé sur la substitution du composé BaFe2 As 2 . Ce dernier est traité
dans la première partie de cette étude. Les résultats obtenus nous ont fourni des
informations précieuses sur les propriétés de ce composé à l'échelle microscopique. Il
est intéressant de savoir si des substitutions bien choisies améliorent ou donnent des
propriétés similaires. Nous avons alors entrepris l’étude de la substitution dans
laquelle nous avons remplacé l’arsenic par l’azote pour le premier cas, et le baryum
par le magnésium pour le deuxième. Ces études ont étés réalisées à l'aide de la
méthode pseudo-potentiel que nous venons de décrire.
70
III.3.3.2.B. Substitution de l'arsenic par l'azote dans BaFe2As2:
L'arsenic est un élément pnicture, sont des composés de l'un des éléments
pnictures phosphore, l'arsenic, l'antimoine et du bismuth, sous forme de toutes sortes
de matériaux exotiques, certains sont paramagnétiques ou diamagnétique à
température ambiante, d'autres sont antiferromagnétiques ou ferromagnétiques, mais à
basse température, certains sont transparents, d'autres réfractaires certains ont des
trous où vous attendriez d'un électron et d'autres encore produire de l'électricité
quand ils sont chauds. Les pnictures forment une gamme diversifiée de semi métaux
et semi-conducteurs.
On remarque que le rayon de l’ion As2+ est un peu différent de celui de l’ion
N2+ (0.171 nm pour N2+, 0,222 nm pour As2+)[20], ce qui offre la chance de
conserver la structure initiale BaFe2 As 2 . On peut poser la question pour les
caractères généraux résultant de ces substitutions.
De la même façon pour la substitution de l'arsenic par l'azote se traduit par des
modifications légères des positions atomiques au sein de la maille. Les résultats que
nous avons obtenus sont illustrés respectivement dans les tableaux (III-8) et (III-9)
71
pour les composés MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 . Ainsi les résultats des positions atomiques
pour les deux composés sont illustrés dans les figures (III-19) et (III-20).
Tableau (III -8):Les résultats des calculs des paramètres de maille et des distances
entre atomes dans les composés BaFe2 As2 et MgFe2 As2 obtenus par le code PWSCF.
72
Mg 0.000000000 0.000000000 0.000000000
Mg 0.505278953 0.496879350 0.000000000
Mg 0.505278953 0.000000000 0.488692949
Mg 0.000000000 0.498171819 0.488692949
Fe 0.757873015 0.250731179 0.252695681
Fe 0.252684891 0.250731179 0.252695681
Fe 0.757900104 0.756074037 0.252695681
Fe 0.252657802 0.756074037 0.252695681
Fe 0.757873015 0.250731179 0.757854613
Fe 0.252684891 0.250731179 0.757854613
Fe 0.757900104 0.756074037 0.757854613
Fe 0.252657802 0.756074037 0.757854613
As 0.505278953 0.000000000 0.132371544
As 0.000000000 0.503677911 0.132371544
As 0.000000000 0.000000000 0.372945241
As 0.505278953 0.503561006 0.372945241
As 0.000000000 0.000000000 0.637605053
As 0.505278953 0.503561006 0.637605053
As 0.505278953 0.000000000 0.878178749
As 0.000000000 0.503677911 0.878178749
Tableau (III-9): Les résultats des calculs des paramètres de maille et des distances
inter-atomiques dans les composés BaFe2 As 2 et BaFe2 N 2 obtenus par le code
PWSCF.
73
Ba 0.000000000 0.000000000 0.0000000000
Ba 0.500000000 0.499334741 0.0000000000
Ba 0.500000000 0.000000000 0.500000000
Ba 0.000000000 0.49772767 0.500000000
Fe 0.750004009 0.247488373 0.250078014
Fe 0.249995991 0.247488373 0.250078014
Fe 0.750002685 0.747469866 0.250078014
Fe 0.249997315 0.747469866 0.250078014
Fe 0.750004009 0.247488373 0.749921986
Fe 0.249995991 0.247488373 0.749921986
Fe 0.750002685 0.747469866 0.749921986
Fe 0.249997315 0.747469866 0.749921986
N 0.500000000 0.000000000 0.1619618870
N 0.000000000 0.497564389 0.1619618870
N 0.000000000 0.000000000 0.338120499
N 0.500000000 0.497494099 0.338120499
N 0.000000000 0.000000000 0.661879501
N 0.500000000 0.497494099 0.661879501
N 0.500000000 0.000000000 0.838038113
N 0.000000000 0.497564389 0.838038113
74
Pour obtenir l'analyse de la distribution de la densité de charge, on a le choix
entre deux logiciels, le XcrysDen qui est un programme de visualisation de structure
cristalline
et moléculaire [21] et le MATLAB qui est un logiciel et langage de haut niveau muni
d'un ensemble d’outils de représentation graphique de données numériques [21]. Nous
avons utilisé l' XcrysDen.
Les densités de charge que nous avons étudiées sont tracées sous forme de
contours à égale densité. Les résultats obtenus pour la substitution MgFe2 As2 sont
illustrés dans la figure (III-21), les sous-figures (A), (B) et (C) montrent les plans
cristallographiques (100), (110) et (001), tandis que les sous-figures (D), (E) et (F)
sont relatifs à la substitution donnant le composé BaFe2 N 2 pour les plans (100), (110)
et (001) où sont montrés dans la figure (III-22).
substitution BaFe2 N 2 .
La densité de charge entre les atomes Mg et Fe dans MgFe2 As2 est 0.0355
75
Ba et Fe est 0.0481 électrons/ A3 . Ces valeurs sont relativement fortes suggérant une
forte liaison entre ces atomes.
(C): (001)
Figure (III-21): Contours d’égale densité de charge des plans (100), (110) et (001) de
substitution MgFe2 As2 , obtenus par le code PWSCF du pseudo potentiel.
76
(D): (100) (E): (110)
(F): (110)
Figure (III-22): Contours d’égale densité de charge des plans (100), (110) et (001) de
substitution BaFe2 N 2 , obtenus par le code PWSCF du pseudo potentiel.
77
(A) (B)
(C) (D)
et MgFe2 As2 , (A), (C) le long de l'axe z, avec x/a=0.5, (B), (D), le long de l'axe x
avec z/c=0.
substitution MgFe2 As2 . D'autre part les sous-figures (C) et (D) désignent les liaisons
Ba-Ba et Mg-Mg, ainsi la liaison est plus forte dans la substitution BaFe2 N 2 . D'après
les deux remarques, le résultat le plus proche du composé initial BaFe2 As2 est celui
de la substitution BaFe2 N 2 .
78
III.3.3.4.B. La densité d'état:
Les densités d’états totales (DOS) et partielles ou projetées (PDOS), pour les
substitutions MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 sont calculées entre -8 et 2 eV par la méthode
pseudo-potentiel (code PWSCF). Les résultats (DOS) sont représentés sur les figures
(III-24) et (III-25) respectivement, la densité partielle PDOS sur la figure (III-26). Le
niveau de Fermi est pris comme origine des énergies sur toutes les figures. La figure
(III-27) représente les densités d’états (DOS) totales des composés BaFe2 As2
(4I/mmm), BaFe2 As2 (Fmmm), MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 .
79
Figure (III-25): Densités d’états totale et partielle du composé BaFe2 N 2
obtenues par la PWSCF.
D'après les figures (III-24) et (III-25), nous remarquons que la contribution
des orbitales Mg-3p et Ba-5d pour les deux substitutions MgFe2 As2 et BaFe2 N 2
respectivement est faible sauf une augmentation d'orbitale Mg-3p au la région de -
3.5 eV a -2.5 eV. La remarque la plus importante est la forte hybridation entre les
orbitales Fe-3d et As-4p pour la substitution MgFe2 As2 , en ce qui concerne la
80
(A) (B)
D'après ces remarques on conclut que l’aspect général des deux substitutions
MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 sont similaires avec celui du composé BaFe2 As2 . Ce résultat
est en accord avec l’aspect du composé AFe2 As2 (A=Ca, Sr, Ba) [18, 11, 23] ainsi que
les caractères généraux de la famille du composé LiFeAs [22, 23].
81
Les composés pnictures de fer étudiés ont les mêmes caractéristiques
électroniques. Ces résultats ouvrent la voie pour proposer une étude expérimentale sur
cette famille de composés.
Figure (III-27): Densités d’états totales (DOS) du composé BaFe2 As2 et des
substitutions MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 obtenues par le code PWSCF.
82
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84
CONCLUSION GENERALE ET
PERSPECTIVES
Nous avons optimisé les valeurs du cut-off et le nombre des points k dans la
première zone de Brillouin nécessaires pour une étude consistante. Ainsi nous avons
calculé les propriétés structurales du composé BaFe2 As2 dans la phase tétragonale par
les deux codes de calcul PWSCF et WIEN2k. Les paramètres du réseau obtenus par
les deux sont respectivement (a= 3.947 Å,b = 3.9483 Å, c =12.4515 Å), (a=3.9483 Å, b
=3.9470Å, c=12.4474 Å). Pour la phase orthorhombique les propriétés structurales
calculées par le code de calcul PWSCF ont donné les valeurs suivantes : a=5.581Å,
b=5.581Å, c=12.429 Å. Ces résultats sont en bon accord avec l’expérience et les
résultats de calculs ab initio effectués par d’autres auteurs.
85
Les calculs de la structure des bandes du composé BaFe2 As2 dans les deux
phases indiquent la présence d’un chevauchement des bandes de conduction et de
valence au nivaux de Fermi aux points Γ, Z, X ; tandis que pour les basses énergies la
présence des bandes sont isolés au dessous du niveau de Fermi. Ces dernières sont les
bandes énergétiques des atomes de baryum. La comparaison avec des résultats
expérimentaux et théoriques existants montre que nos calculs utilisant l'approximation
GGA par les deux codes donnent des résultats très proches.
substitution BaFe2 N 2 . La structure dans le cas de MgFe2 As2 est presque conservée,
seul le paramètre c a vu sa valeur diminuer par rapport à celui de la structure
BaFe2 As2 . Pour la structure de BaFe2 N 2 , les paramètres a et b ont légèrement
augmenté alors que le paramètre c a diminué.
Nous nous sommes intéressés aux calculs des densités de charges, des densités
d'états totales et partielles (DOS) des deux substitutions. Nous avons remarqué que les
courbes des densités d'états obtenues par l'approximation GGA présentent le même
aspect pour les composés MgFe2 As2 et BaFe2 N 2 avec quelques différences
86
Les propriétés magnétiques de ces composés -comme il a été récemment
révélé- peuvent avoir une relation directe avec la supraconductivité, de ce fait, une
étude de ces propriétés par la DFT est souhaitable. D’autres substitutions des éléments
chimiques de la famille du baryum et de l’arsenic peuvent être aussi conduites dans
une future étude. La recherche des aspects communs des composés issus de ces
substituions pourra conduire à une meilleure compréhension des propriétés de ces
matériaux.
87
88
Annexe 1:
I) Liste des éléments supraconducteurs et leur températures critiques.
89
I)-Les éléments supraconducteurs dans le tableau périodique.
90
Annexe2: Les applications des supraconducteurs.
91
92
93
Les différents types des supraconducteurs:
94
Annexe3: Affichage des résultats disponibles pour le composé
BaFe2As2 et comparaison
95
Annexe4:
97
I)-Le code PWSCF
VC-Relax: fishier in
98
VC-Relax: fishier-out
…………………………………………………………………………………
99
……………………………………………………………………………………
100
SCF: fishier-in.
101
SCF: fishier-out
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….
102
103
NSCF: fishier-in
104
NSCF: fishier-out
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
105
106
DOS2: fishier-in
DOS2: fishier-out
:
fishier-in PDOS
PDOS : fishier-out
……………………………………………………………
107
…….........................................................................................
108