Poudre de Marbre 3
Poudre de Marbre 3
Poudre de Marbre 3
Mémoire de Master
Filière : Génie civil…………………..
Spécialité :Matériaux en Génie civil…………………..
Thème
Je remercie tout d’abord Dieu tout puissant de nous avoir donné le courage et la volonté de
finir ce travail.
Je tiens à remercier en premier lieu Mr BEN AMMAR BEN KHADDA d’avoir accepté
d’être mon encadreur durant ce travail, et pour la confiance qu’elle m’a donnée et ses
précieux conseils.
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements aux membres de jury pour l’honneur qu’il me
faisait d’être participer et bien vouloir juger le travail :
Je voudrais remercier mes parents et tous ma famille pour leur encouragement et eur
soutien pour finaliser mon mémoire.
REMERCIEMENT
Je remercie tout d’abord Dieu tout puissant de nous avoir donné le courage et la volonté de
finir ce travail.
Je tiens à remercier en premier lieu Mr BEN AMMAR BEN KHADDA d’avoir accepté
d’être mon encadreur durant ce travail, et pour la confiance qu’elle m’a donnée et ses
précieux conseils.
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements aux membres de jury pour l’honneur qu’il me
faisait d’être participer et bien vouloir juger le travail :
Je voudrais remercier mes parents et tous ma famille pour leur encouragement et eur
soutien pour finaliser mon mémoire.
Dédicace
tous ceux qui, par un mot, m’ont donné la force de continuer ce travail.
Résumé
Résumé
Le béton est le matériau le plus économique et, par conséquent, le plus utilisé dans le domaine
de la reconstruction. Il répond aux normes de résistance mécanique et de durabilité. Plusieurs
solutions ont été utilisées pour atteindre des résistances meilleures et des durées de vie assez
importantes,
La valorisation et le recyclage des déchets issus de l’industrialisation des matériaux (déchets
généré par les carrières de concassage, les déchets de marbre et les déchets de brique sous
forme de poudre dans le béton et est d’actualité mondiale.
Le but de cette etude est d'étudier l'effet du remplacement du ciment par 5℅, 10℅ et 15℅ de
la poudre de marbre et la poudre de brique sur les priprietés physic-mecanique du beton
ordinaire .
La résistance à la compression et à la traction par flexion a été determineé après 28 jours.
Les resultants indiquent une amelioration des proprieties du béton à l'aide de poudre de
marbre
Les resultats ont montré que la résistance à la compression du béton augmente avec la teneur
de 10 ℅ de la poudre de marbre
En fin, nous concluons des resultats éxperimentaux que l'utilisation de dechet de brique
réduite la résistance à la compression du béton
Mots clés:
Béton ordinaire , déchets , poudre de marbre , poudre de brique , résistance à la compression ,
résistance à la traction par flexion.
ملخص
ملخص
انخرساَت هي انًادة األكثر الخصادا و بانخاني األكثر اسخخذايا في يجال إعادة اإلعًار حيث حى اسخخذاو انعذيذ يٍ انحهىل
نخحميك يماويت أفضم و عًر افخراضي طىيم يٍ خالل حثًيٍ َفاياث انهذو ألٌ اسخعادحها و إعادة اسخخذايها يًكٍ أٌ
يساهى في خفض سعر انخكهفت و ضًاٌ جىدة األداء.
انهذف يٍ هذِ انذراست هى دراست حأثير اسخبذال االسًُج بىاسطت يسحىق انرخاو و يسحىق األجر األحًر عهى
انخصائض انفيسيائيت و انًيكاَيكيت نهخرساَت انعاديت.
حى اسخبذال اإلسًُج ℅ 10℅, 5و ℅ 15يٍ يسحىق انرخاو و اآلجر األحًر كإضافاث في انخرساَت و حى لياش يماويت
انضغظ نهعيُاث انًكعبت و يماويت انشذ و االَحُاء في عًر 28يىو.
أدث إضافت َسبت ℅ 10يٍ يسحىق انرخاو في انخرساَت إنى زيادة في يماويت انضغظ .
أدث إضافت َسبت % 5يٍ يسحىق اآلجر في انخرساَت إنى زيادة في يماويت انضغظ و حُخفض في بالي انُسب.
وفي األخير َسخخهض يٍ خالل انُخائج انخجريبيت أٌ اسخعًال َفاياث األجر حساهى في إَماص يماويت انضغظ
نهخرساَت.
الكلماث المفتاحيت:
انخرساَت انعاديت -انُفاياث -يسحىق انرخاو – يسحىق اآلجر – يماويت انضغظ – يماويت انشذ و االَحُاء.
Liste des Figures
LISTE DE FIGURES
CHAPITRE : I
CHAPITRE : II
Chapitre IV
CHAPITRE : I
Tableau I.1 La teneur des constituants du béton en poids et en volume
Tableau I.2 Principales catégories de ciment
Tableau I.3 Classes de résistance à la compression des ciments.
Tableau I.4 la classification des granulats
Tableau I.5 Classification des sables suivant les valeurs de module de
finesse
Tableau I.6 Classement des bétons selon la valeur d’affaissement au
cône d’Abrams
CHAPITRE : II
CHAPITRE : III
Chapitre IV
MF : Module de finesse.
𝝆𝑮: la masse spécifique de gravier
P(%) : La porosité
G: le gravier
V : Volume.
𝜸𝑺: la masse volumique apparent de sable
M : Masse.
𝑨𝒇𝒇: l'affaissement du béton
D : Diamètre
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Sommaire
Remerciement …………………………………………………………………………………………………………………….
Dédicace ………………………………………………………………………………………
Résumé ………………………………………………………………………………………..
Introduction Generale…………………………………………………………………….…01
CHAPITRE I :
Revue bibliographique sur le beton et ses constituants
I.1Introduction…………………………………………………….………………………….03
I .4 Défénition de béton…………………….………………………………………………....05
I .5 Composition du béton…....................................................................................................05.
I.5.1. Ciment…………………………………………………………….…………………….06
I.5.1.2.2 Le gyps……………………………………………………..……………09
I.5.3. Le sable…………………………………………………………………………………12
SOMMAIRE
I.5.3.1. types de sable…………………………………………………………..…....12
I.5.5.les adjuvants………………………………………………………………………..... 14
I.5.5.1.types d'adjuvants……………………………………………………………...14
I.9 Conclusion…………………………………………………………………..………….21
CHAPITRE : II
II -1 Introduction……………………………………………………………………………..22.
II .2 Historique de déchets……………………………………………………………………22
II -3 Définition de déchets……………………………………………………………………22
II.6.1. Définition…………………………………………………………………….25
II.6.2.2. Pré-collecte…………………………………………………………..25
II.8.4.1 Effet de la poudre de marbre sur les propriétés physiques des bétons….31
II.13.1 Réutilisation……………………………………………………………….…….37
II.13.2 Recyclage………………………………………………………………………..37
SOMMAIRE
II.14 Intérêt du recyclage dans le génie civil…………………………………………….38
II.15.2 Inconvénients……………………………………………………………………..39
II.17 Conclusion……………………………………………………………………………41
Chapitre III:
III.1 Introduction……………………………………………………………………….…..42
III .8 Conclusion……………………………………………………………………………..69
Chapitre: IV
Résultats et Interpretation
IV .2 1.1 Ouvrabilité………………………………………...…………………………...70
Conclusion générale………………………………………………………….……………91
De ce fait il peut être le réceptacle de différents sous-produits (déchets) qui peuvent être «
engloutis »en son sein contribuant ainsi à l’action environnementale devenue un enjeu majeur
mobilisant la communauté internationale dans son ensemble.
Les déchets qui autrefois ne suscitaient guère d’intérêt ni d’inquiétude, ont commencé à
constituer un problème économique et écologique. Les quantités énormes des déchets qui sont
générées sans cesse immobilisent de plus en plus de grandes surfaces pour le stockage et
réduisent ainsi les disponibilités des terrains sans compter la pollution de l’environnement
avec toutes ses conséquences.
Le but principal de cette étude est de démontrer techniquement la possibilité d’utiliser les
fines des déchets de marbre et les fines de déchets de brique sous forme d’addition dans la
formulation de béton ordinaire (Bo), Il convient d’étudier les caractéristiques physiques et
mécaniques de béton ordinaire composés de ces déchets à l`état frais et durci, et de comparer
les résultats avec un beton ordinaire de référence à base de fillers calcaires comme addition.
Ce travail est une contribution d’utiliser ce genre de déchet (brique rouge et le marbre
blanc ) à différentes proportions dans la confection d’un béton ordinaire
Le mémoire est structuré en qatres chapitres :
1
Introduction Général
Le premier chapitre:
Le premier est consacré à une étude sur le béton ordinaire , sa définition, ses différents types,
ses constituants, ses propriétés, ainsi que ses avantages.
Le deuxième chapitre:
Le deuxième est consacré à une étude sur les déchets, leur diffénition, leur gestion, different
types, classification, le dechet de marbre, le dechet de brique, les propriétés des bétons à base
de déchet de brique ,leur avantages et inconvénients
Le troisième chapitre:
la présentation des matériaux utilisés et leurs caractéristiques physiques pour la confection
des différents mélanges des bétons étudiées.
Le quatrième chapitre:
présente les différents résultats expérimentaux des essais effectués sur le béton frais et durci,
suivis par des interprétations.
2
CHAPITRE: I
I.1. Introduction:
I.2 Historique :
Le béton avait pris ses pas après le mortier. Il est à noter que le mortier serait très ancien,
citant les colonnes d'Egypte, en pierre artificielle qui date de 3600 ans avant notre ère.
Les plus anciens mortiers reconnus sont ceux des maçonneries de remplissage, des pyramides
et ceux des citernes et de tombeaux étrusques. Ce sont les Romains qui développèrent l'art des
mortiers de chaux grasses, en y associant la pouzzolane (cendre du Vésuve à Pouzzoles) pour
la prise hydraulique et qui en fixèrent la technique.
Dans cette période, du règne de la chaux grasse, à durcissement trop lent pour permettre la
tenue du béton en élévation, il ne fut employé que pour les aires (routes, dallages,
planchers...) et les fondations.
3
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
s'est, étendu ensuite à toutes les constructions portantes chargées. Entre 1930 et 1950, on
construit les premières réalisations en béton précontraint. Ce nouvel essor est apporté par
Eugène FREYSSINET.
Les premières études systématiques sur les bétons eurent lieu en France et sont dues aux
Ingénieurs des Ponts et Chaussées.
Les travaux de R.Féret sont considérables. En 55ans, il donne près de 200 publications sur
lesliants, les mortiers, les bétons, mais son étude de 1892. Complétée par celle de 1896 et qui
n'apas de correspondance nulle part, était déjà déterminante pour la découverte des lois du
béton. En 1925 Bolomey propose une loi continue qui reprend celle de Ful1er sur la
granulométrie et composition. Le Clerc du Sablon en 1927 a fait une étude de résistance liée à
la compacité du béton.
En 1937, A.Caquot met en évidence l'effet de paroi des moules. En 1940, R.Valette a fait une
étude de la résistance des bétons en fonction du rapport gravier / sable.
En 1942, Faury donna une étude générale du béton et proposa une nouvelle granulation type,
variante assouplie des granulations continues antérieures.
Actuellement, les recherches et les études sur les bétons ne cessent d'évoluer, dans le but
d'améliorer leurs performances et aussi pour les rendre plus économique [1]
I .3.Généralités :
Dans le béton où une très grande compacité est recherchée (béton HP par exemple), la
dimension des éléments les plus fins peut descendre en dessous de 0,1 mm (fillers, fumée de
silice). De même les granulats très légers ont des masses volumiques inférieures à 100 kg/m3.
Ordre de grandeur des proportions des constituants d'un béton courant, présentés dans le
tableau ci-dessous. [2].
4
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
I .4 Définition du béton:
Le béton est un composite qui résulte d’un mélange intime de ciment, de granulats, d’eau et
parfois, d’ajouts minéraux et de faible quantité d’adjuvant. Ces constituants sont dosés de
manière à obtenir, après le durcissement, un produit solide dont les capacités de résistance
dépassent celles des meilleures roches naturelles.[03].
I .5 Composition du béton:
Le béton est un matériau composite constitué de granulats gros et fins (gravier ou pierre
concassée, sable), de ciment et d'eau. Le mélange entre le ciment et l'eau forme une pâte qui
durcit. La pâte de ciment hydraté et le sable constituent le mortier. Celui-ci à pour rôle de se
5
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
lier avec les gros granulats pour former un conglomérat solide. Les adjuvants et les additions
servent à améliorer certaines caractéristiques du béton frais ou durci.
I.5.1 Le ciment:
Définition :
Le ciment se présente sous forme d'une poudre fine de couleur grise ou blanche. La dimension
des grains de ciment est caractérisée par la valeur de la finesse Blaine qui mesure la surface
totale des grains contenus dans un gramme ; la finesse Blaine des ciments est de l'ordre de
3 500 à 4 500 g/cm2, La dimension caractéristique des grains de ciment est d'environ 30 à
50μm. Le clinker, issu de ce procédé est employé pour la préparation de la majorité des
ciments. Les clinkers peuvent avoir des compositions variables mais les oxydes principaux
sont toujours les mêmes : la chaux (CaO), la silice (SiO2), l’alumine (Al2O3) et la ferrite
(Fe2O3), Le clinker est un matériau de base auquel on peut trouver un nombre d’ajouts pour
la préparation des ciments, qui sont disponibles sur le marché, On peut ainsi ajouter des
cendres volantes, des laitiers de hauts fourneaux, ou encore des fumées de silice, en modifiant
ainsi la composition du ciment et par voie de conséquence ses propriétés. Les compositions
sont normalisées en fonction des compositions et des mélanges. [4].
6
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
D'après la norme ENV 197-1 définit 5 types de ciment dont la composition doit être conforme
au tableau I.2. [5]
Autres Constituants
Désignations Notation Clinker
constituants secondaires
Ciment Portland CPA -CEM I 95-100 ---- 0-5
Ciment Portland CPJ-CEM II/A 80-94 6-20 --- ---
composé CPJ-CEM II/B 65-79 21-35 --- ---
CHF-CEM III/A 35-64 36-65 0-5
Ciment de haut
CHF CEM III/B 20-34 66-80 0-5
fourneau
CLK-CEM III/C 5-19 81-95 0-5
CPZ-CEM IV/A 65-90 10-35 0-5
Ciment
CPZ-CEM
Pouzzolanique 45-64 36-55 0-5
IV/B
CLC-CEM V/A 40-64 18-30 0-5
Ciment
CLC-CEM
composé 20-39 31-50 0-5
V/B
C’est la norme NF EN 196-1 qui permet de déterminer la résistance mécanique d’un ciment,
mesurée en fait par des essais de compressions sur des éprouvettes de mortier. Cette
résistance augmente avec le temps depuis le début de la prise : elle est mesurée à 2,7 et 28
jours. Les résistances à 2 et 7 jours sont les résistances à court terme Rc2 , Rc7 et la
résistance à 28 jours est la résistance courante Rc28. Le tableau I.3 permet de retrouver les
résistances à attendre (en mégapascals) selon les désignations employées. [6]
7
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Classe Rc2 (Mpa) Rc7 (Mpa) Rc28 (MPa) RC28 max (MPa)
42.5N 10(minimum8) -
42.5
62.5
(minimum40)
42.5R 20(minimum18) -
52.5
52.5N 20(minimum18) - -
(minimum50)
I.5.1.2.1 Le clinker :
Le clinker est le principal constituant des ciments courants. C'est un produit obtenu par
8
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
cuisson jusqu'à fusion partielle (clinkirisation) vers 1450 °C d’un mélange convenablement
dose et homogénéisé de calcaire (80 % environ) et d’argile (20 % environ). [7]
Composition chimique :
Composants
CaO Al2O3 Fe2O3 SiO2 MgO SO3 K2O Na2O
du clinker
Notation
C A F S M S K N
cimentière
Teneurs ℅ 62-67 2-9 1-5 19-25 0-3 1-3 0,6 0,6
Composition minéralogique :
Composants
Alite C3S Bélite C2S Célite C3A Célite C4AF
minéralogiques
I.5.1.2.2 Le gypse(CaSO4) :
Le gypse est une roche blanche, d'aspect mat, finement cristallin, tendre (rayable à l'ongle)
et de densité 2.3. Quelques traces jaunes de soufre peuvent apparaître. Il est constitué en
majeure partie de sulfate de calcium hydraté (CaSO4, 2(H2O)). Le gypse est très pur (souvent
98%) et ne nécessite pas de purification lors de son exploitation.
L'addition de gypse au clinker a pour but de régulariser la prise du ciment, notamment de
ceux qui contiennent des proportions importantes d'aluminate tricalcique. Grâce à ce gypse, la
prise du ciment, c'est-à-dire le début de son durcissement, s'effectue au plut tôt une demi-
9
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
heure après le début de l'hydratation. Sans gypse, la prise serait irrégulière et pourrait
intervenir trop rapidement.[10]
10
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
le diamètre d’un grain de ciment. Leurs dosage varient entre 30 et 50% par rapport à la masse
du ciment.
Les granulats est un fragment de roche destiné à la fabrication d’ouvrage de travaux publics,
de génie civil et de bâtiment. Leur nature et leur forme dépendent de leur provenance et des
techniques de production. Le granulat est constitué d’un ensemble de grains minéraux qui
selon sa dimensions (comprise entre 0 et 125mm). Se situe dans l’une des 6 familles
suivantes:
11
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Les granulats sont utilisés pour la réalisation des : filtres sanitaires, filtres, drains, bétons,
remblais routiers, ...
Les deux principales utilisations des granulats sont les bétons et la viabilité, à savoir des
couches de roulement des routes et autoroutes, des aéroports et des voies de chemin de fer.
Le béton est aujourd’hui le produit industrielle plus utilisé dans le monde. Il peut être mis en
oeuvre : soit sous forme liquide, le béton prêt à l’emploi (BPE), directement sur les chantiers,
dans des coffrages où il fait sa prise, soit sous forme de produits préfabriqués en béton, tels
que des parpaings, des tuyaux, des poutrelles, des planchers, des cloisons, des escaliers... [12]
I.5.3 le sable:
Définition :
On définit les sables comme étant la fraction des granulats pierreux dont les grains ont des
dimensions comprises entre 05μm et 80μm ; il s’agit d’une définition globale dont les bornes
varient d’une classification à une autre, c'est un matériau dont le diamètre maximal est
inférieur à 6.3 mm et dont le passant à 80μm n’excède pas 30% dans le sens le plus courant,
on entend par « sable » les éléments de dimension 0 à 5mm.les fines [13].
Sable de rivière, Sable de mer, Sable de carrier, Sable artificial, Sable de dune, Sable recycle
1) Sable grossier :
Plus de 20% des éléments sont supérieurs à 2 mm et plus de 50% des elements supérieurs à 80
μm sont compris entre 0,5 et 5 mm. Ces sables ont des propriétés qui se rapprochent des
graves.
2 ) Sable moyen :
Moins de 20% des éléments sont supérieurs à 2mm et plus de 50% des elements supérieurs
a80μm sont compris entre 0,2 et 2mm.
12
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Tableau I.7 : Classification des sables suivant les valeurs de module de finesse
Elle est conforme aux prescriptions de la norme [NBN EN 206-1]. Le « gâchage » est
l’opération irréversible d’ajout de l’eau au ciment. Cette opération se poursuit par le
malaxage. L’eau de gâchage est la quantité totale d’eau que l’on utilise pour faire le béton.
Les eaux naturelles conviennent comme eaux de gâchage, à moins qu’elles ne contiennent des
substances qui gênent le durcissement comme certaines eaux usées ou des eaux marécageuses.
En cas de doute, une analyse chimique s’impose. La résistance d’un béton dépend du rapport
E/C (masse d’eau/masse de ciment) du mélange. Le rapport E/C d’un béton courant varie
entre 0.4 (qualité supérieure) et 0.6 (béton de fondation).
En général toutes les eaux conviennent si elles ne contiennent pas d’éléments nocifs qui
influenceraient défavorablement sur le durcissement (matières organiques telles que le huiles,
les graisses, et les sucres …) ou la corrosion des armatures (acides humiques, eaux de mer…).
L’eau potable du réseau de distribution convient très bien mais l’eau puisée en eau courante
ou dans la nappe phréatique peut en général convenir. On évitera toujours
l’approvisionnement en eaux stagnantes odoriférantes [15].
13
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
1) L’eau chimiquement liée : Elle n’est plus considérée comme faisant partie de la phase
liquide car cette eau est combinée aux hydrates, dont elle fait partie, sous forme d’eau de
cristallisation.
2) L’eau adsorbée: est constituée par les couches de molécules d’eau sur la surface solide
des pores. Soumises aux champs des forces électriques superficielles des particules de CSH
et à l’action des forces de VAN DER WAALS. La structure électronique de la molécule
d’eau ne varie que très peu dans ce cas .
3) L’eau libre: cette eau échappe aux forces superficielles des particules solides. En excès
par rapportà l’eau nécessaire à l’hydratation, elle occupe les micropores.
Un adjuvant est un produit d’addition destiné à renforcer d’une manière definitive certaines
qualités ou améliorer certaines caractéristiques d’un béton hydraulique.[16]
Aussi, Les adjuvants sont des produits solubles dans l’eau, qui incorporés aux bétons à des
doses qui doivent être inférieures ou égale à 5% du poids du ciment permettant d’améliorer
certains de ses propriétés. [17]
Ils fournissent au formulateur de béton une gamme étendue, variée et nuancée de possibilités
pour faciliter la mise en oeuvre des bétons, adapter leur fabrication par temps froid ou chaud,
réduire les coûts de mise en oeuvre, améliorer les propriétés des mortiers / bétons durcis,
voire même lui conférer des propriétés nouvelles. Il existe plusieurs types d’adjuvant qui sont
régis par la norme NF EN 934-2, mais ceux qui conditionnent l’ouvrabilité du béton sont les
super plastifiants.
- Ces produits ont une influence sur la mise en oeuvre du mortier ou sur les réactions
chimiques générées par la liaison du mortier.
-On peut classer ces adjuvants en trois principaux groupes agissant sur des propriétés
différentes :
le degré d’hydratation avec les retardateurs de prise.
- la maniabilité et la porosité avec les rétenteurs d’eau et les super plastifiants.
- la résistance vis-à-vis du gel-dégel avec les entraîneurs d’air.
Parmi les divers adjuvants du béton on peut citer :
* Les plastifiants et super plastifiants ou hauts réducteurs.
14
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Mélange homogène composé exclusivement des constituants de base ciment, granulat, eau,
avec un rapport (E/C) qui varie en fonction de la plasticité ainsi que de la résistance désirée.
Le béton ordinaire est caractérisé par sa résistance à la compression qui se situe entre
20 MPA ≤ fc28 ≤ 50 MPA [18].
Développé dans les années 80 par des chercheurs de l’université de Tokyo au Japon [19].
Le béton auto plaçant est un béton fluide, très déformable, homogène et stable qui se met en
place Par gravitation et sans l’utilisation d’un moyen de vibration.
Il épouse parfaitement les formes des coffrages les plus complexes, il ne doit pas subir de
ségrégation et doit présenter des qualités comparables à celles d’un béton vibré classique [20].
15
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
16
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
C’est un béton dont la masse volumique est supérieure à 2600 kg/m3, les résistances
mécaniques du béton lourd sont comparables à celles des bétons classiques et même plus
élevées compte tenu des faibles dosages en eau [25].
Définition:
Mélange de matériaux solides en suspension dans l’eau, se trouve en état foisonné à la sortie
des appareils de malaxage et en état compacté après sa mise en oeuvre dans son coffrage.
La propriété essentielle du béton frais est son ouvrabilité, qui le rend apte à remplir n’importe
quell volume, à condition que sa composition ait été étudiée en conséquence et que les
moyens de mise en oeuvre soient appropriés. L’ouvrabilité caractérise l’aptitude d’un béton à
remplir les coffrages et à enrober convenablement les armatures. De nombreux facteurs
influent sur l’ouvrabilité: type et dosage en ciment, forme des granulats, granulométrie,
emploi d’adjuvants et, bien entendu, dosage en eau.
17
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Tableau I.8 : Classement des bétons selon la valeur d’affaissement au cône d’Abrams
S1 Ferme 10-40
S2 Plastique 50-90
S3 Très plastique 100-150
S4 Fluide 160-210
S5 Très fluide 220
18
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Lorsque le béton a durci, sa forme ne peut plus être modifiée mais ses caractéristiques
continuentd’évoluer pendant de nombreux mois, voire des années.
• La compacité d’un béton (ou sa faible porosité) est un avantage déterminant pour sa
durabilité.
• Une bonne résistance à la compression est la performance souvent recherchée pour le béton
durci.
• Les phénomènes de retrait sont une caractéristique prévisible dans l’évolution du béton.
• Les caractéristiques de déformations sous charge du béton sont connues et peuvent être
mesurées.
I.7.2.1 Résistance à la compression
19
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
Il épouse toutes les formes qui lui sont données. Des modifications et adaptations du projet
sur le chantier sont faciles à effectuer ;
Il devient solide comme la pierre. Correctement utilisé, il dure des millénaires. Il résiste
bien au feu et aux actions mécaniques usuelles ;
Associé à des armatures en acier, il acquiert des propriétés nouvelles qui en font un
matériau de construction aux possibilités immenses (béton armé, béton précontraint) ;
Il convient aux constructions similaires. Les assemblages sont faciles à réaliser dans le cas
du béton coulé sur place. Dans la plupart des cas, les dimensions des ouvrages et elements
d'ouvrage en béton sont suffisants pour ne pas poser de problème délicat de stabilité ;
Les ressources nécessaires pour sa fabrication existent dans de nombreux pays en quantités
presque illimitées ;
Les principaux inconvénients du béton ont pu être éliminés grâce à son association à des
armatures en acier ou à l'utilisation de la précontrainte. De toute façon, il reste les
inconvénients suivants :
Son poids propre élevé (densité de 2,4 environ qui peut être réduite à 1,8 dans le cas de
bétons légers de structure et à moins de 1,0 dans le cas de bétons légers d'isolation) ;
Sa faible isolation thermique (elle peut être facilement améliorée en ajoutant une couche de
produit isolant ou en utilisant des bétons légers spéciaux) ;
Le coût élevé entraîné par la destruction du béton en cas de modification d'un ouvrage. [28]
20
CHAPITRE: I Revue bibliographique sur le béton et ses constituants
I.9 Conclusion:
Nous avons fait une revue générale sur le béton, de ses constituants et ses propriétés à l’état
frais et durci. Dans la pratique, l’ouvrabilité et la résistance mécanique, sont des propriétés
qui doivent être mises au point en premier lors de la formulation des bétons.
21
CHAPITRE : II
II -1 Introduction
Un chantier produit beaucoup de déchets qui causent des risques de pollution du sol et de
l'eau, et le transport de ce déchet occasionne un importante pollution de l'air. Ces pollutions
ont un effet direct sur la nature et sur la santé humaine. Avant de les faires évacuer il faut les
triers et les stokers de façon à ce qu'il ne causent pas de nuissance pour l'environnenment.
Pour une bonne gestion des déchets de chantier, on doit établir un projet d'installation de
chantier faisant apparaitre les zones de stokage, et les circuits d'évacuation des déchets. Dans
le cadre du tri des déchets, le chantier fera l'objet d'une organisation particulière au niveau de :
la signalétique indquant la nature des déchets à déposer avec une propriété de l'ensemble du
chantier, en particulier aux abords des aires de dépots des déchet en informant le personnel
Ce chapitre est consacré à parler sur les déchets de la brique rouges et le marbre et leur
définition comme deux matériaux de construction pouvant être réutilisés comme additifs dans
le béton ordinaire pour en améliorer les propriétés physico mécanique
II .2 Historique
Le mot « déchet » n'est pas apparu avec la loi-cadre de 1975, l'expression provenant du terme
déchoir apparait au XIIIe siècle sous la forme déchié ou déchiet. À l'époque, ce mot est défini
assez précisément par « ce qui tombe d'une matière travaillée par la main humaine », ce que
nous nommons aujourd'hui les « chutes ». En 1580, cette définition est précisée par
Montaigne comme une diminution en volume, en quantité, en valeur, subie par une chose
pendant sa fabrication, son emploi. Le terme « ordures ménagères » apparait quant à lui dans
les années 1860-1870 alors qu'Eugène Poubelle instaure à Paris l'obligation de déposer ces
dernières dans des « boîtes à ordures » collectées par les services municipaux. Nous les
appelons aujourd'hui « poubelles » en référence au nom de son instigateur
II -3 Définition
La définition du déchet est établie par la loi française de 1975 . Le déchet y est Défini
comme « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation,
toute substance, matériau, produit ou, plus généralement, tout bien meuble abandonné ou
que son détenteur destine à l’abandon [29] .
22
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
II .4.1Déchets ultimes :
Tout dechet menager et assimile brut issu du ramassage parallele a la collecte selective, le
refus de tri, le dechet industriel banal issu des menages et des dechetteries ainsi que les boues
de stations d’epuration.
Les betons, les tuiles et les ceramiques, les briques, les dechets de verre, les terres, les enrobes
bitumeux. [31]
Les dechets menagers et assimiles recouvrent les ordures menageres (OM) qui proviennent
des menages et tous les dechets geres comme tels par les collectivites locales (dechets des
artisans ou commercants).
23
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Boues
II.4.6 Les déchets d’activités de soins :
Les dechets d'activites de soins sont des dechets qui proviennent des soins medicaux ou
veterinaires, ou du secteur de la recherche medicale. On evalue le gisement annuel en France
a environ sept cent mille tonnes. Du fait de leur grande diversite, il est difficile de les classer
de maniere claire. En effet, les dechets d'activites de soins ont des provenances variees, qui
vont des dechets de cuisine aux dechets humains et des caracteristiques toutes aussi variees.
Par ailleurs, il n'est pas toujours evident de marquer un seuil entre un dechet hospitalier ne
presentant aucun risque et un dechet contamine
Les dechets d'activites economiques (DAE), anciennement appeles dechets industriels, sont
des dechets produits par les activites economiques (industrie, secteur manufacturier, batiment
et travaux publics (BTP),secteur tertiaire, agriculture, etc.).
La classification des déchets n’est pas une chose facile et universelle.Ils peuvent être classés
de différentes manières selon les objectifs recherchés et selon l’intérêt des informations
qui peuvent en être tirées . Leur classification s’avère souvent très pratique et parfois
indispensable pour faciliter l’abord d’une question complexe relative à la gestion des
déchets et notamment quand il s’agit d’optimiser le choix de leur mode de gestion que se
soit à la source ou sur le circuit de leur production. Et la classification selon:
Leur nature
Selon leur mode de traitement.
Selon le comportement et les effets sur l’environnement.
Selon l’origine.
24
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Figure II.1: Les différents types de déchets [Bensafi, Belkacem ,2018] [33]
II.6.1. Définition:
La gestion des déchets est toute opération relative à la collecte, au tri, au transport, au
stockage, à la valorisation et à l’élimination des déchets, y compris le contrôle de ces
opérations (Loi 01-19). La réduction à la source, la réutilisation, le recyclage, la valorization
et l’élimination doivent être privilégiés dans cet ordre dans le domaine de la gestion des
déchets.
Toutes les opérations de séparation des déchets selon leur nature en vue de leur traitement
(Loi 01-19)
II.6.2.2. Pré-collecte :
Qui consiste en toutes les opérations effectuées pour l’évacuation des déchets ménagers
depuis la source de leur production jusqu’au lieu de leur prise en charge par le service de
collecte publique (PASCAL, 2004).
25
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Selon ADDOU, (2009) la collecte c’est l’ensemble des opérations qui consistent à enlever les
déchets chez le producteur ou aux points de regroupement et à les acheminer vers,un quai de
transfert, un centre de tri, de traitement ou un centre d’enfouissement technique C.E.T
Le marbre est une roche métamorphique dérivant d'un calcaire ou d'une dolomie sédimentaire
ayant été transformée généralement par métamorphisme régional ou plus rarement par
métamorphisme de contact. Dans ce processus de transformation de la roche originelle, les
structures sédimentaires sont effacées et la roche carbonatée recristallise en un amas de
cristaux de calcite et/ou de dolomie engrenés de dimensions millimétriques à centimétriques.
Les intercalations argileuses, les minéraux détritiques ou les oxydes minéraux présents dans le
carbonate original donnent alors au marbre.
26
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Dans ce gisement, plusieurs variétés de marbre existent ; les principales sont le marbre
blanc, gris et réséda.
27
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Macroscopiquement le marbre gris clair présente un aspect non homogène, une texture
massive et une structure microcristalline (Fig II. 5a). Au microscope, l'échantillon de marbre
se compose de alcite recristallisée, de taille moyenne jusqu’à 0,8 mm (Fig II. 5b et 5c). La
couleur plus ou moins foncée de la calcite est due à la présence de fer [35].
Macroscopiquement, le marbre gris foncé présente un aspect non homogène, une texture
massive avec la présence de lentille de quartz et une structure microcristalline (Fig II. 6a). Au
microscope l'échantillon de marbre correspond à un calcaire microcristallin composé
essentiellement de cristaux de calcite de forme irrégulière allongée et de dimension variant de
0,5 à 1,20 mm (Fig II. 6b et 6c) [35].
28
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Macroscopiquement le marbre réséda présente un aspect non homogène, une texture massive
et une structure microcristalline (Fig II. 7a). Au microscope l'échantillon de ce type de marbre
présente des micro-plissements qui correspondent à d’anciens horizons plus argileux ou plus
riches en oxides métalliques
La poudre de marbre est du calcaire ou carbonate de calcium très dur. Sa couleur est d'un
blanc pur avec des brillances. Elle est utilisée comme charge dans les peintures et enduits
traditionnels, suivant sa granulométrie, dans les enduits fins et les stucs ainsi que le tadélakt.
Granulométrie très très fine 0-25 μm.
29
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Tab II.1: Composition chimique de la poudre de marbre [A.H. Mohammed et all, 2016][36]
Element CaO SiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO SO3 P2O5 Na2O ZnO SrO ZrO2
℅ 39.43 1.24 0.382 0.174 2.55 0.18 0.005 0.096 0.021 0.002 0.005
Cette effet agissant sur la qualité des ciments grâce à une granulométrie appropriée par leur
propriété physique sur certaines qualités du ciment :
• Diminution de capillarité.
30
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
• Augmente la cohésion.
II.8.4.1 Effet de la poudre de marbre sur les propriétés physiques des bértons :
Effet de la poudre de marbre sur les propriétés physiques, La poudre de marbre incorporée
dans un béton modifie le squelette granulaire du mélange, qui peut compenser un déficit en
particules fines. Le squelette se trouve alors optimisé par remplissage d’une partie de volume
des vides, la maniabilité du mélange s’améliorant. Si la quantité d’eau est réduite pour
conserver la même maniabilité, alors la résistance augmente, cet accroissement de la
résistance est appelé effet de filler de la poudre de marbre. [37]
Les fillers de la poudre de marbre auraient tendance à modifier la densité des C-S-H. En
général la densité des C-S-H d'échantillons de pâtes contenant du CaCO3 (corrigée en prenant
en compte la présence de portlandite, de CaCO3 et de C3S anhydre) est légèrement plus
importante. Cependant cette relation dépend également du degré d'hydratation des matériaux.
La densité d'une pâte de C3S incorporant du carbonate de calcium est par contre plus faible
dans le cas de l'utilisation de CaCO3 [Adams et Race, 1990]. À un certain degré d'hydratation,
une pâte de C3S ne contenant pas de CaCO3 a Une porosité totale plus faible. Cependant
durant les sept premiers jours d'hydratation, une pâte Contenant par exemple 15% de CaCO3
peut posséder une porosité plus faible, due des degrés Différents d'hydratation
comparativement à une pâte du même âge sans CaCO3.[38]
L'addition de CaCO3 augmente le taux d'hydratation du silicate tricalcique. Cet effet serait
d'autant plus important que la finesse des particules ajoutées diminuerait et que la quantité de
carbonate de calcium ajoutée serait accrue. Le carbonate de calcium accélérerait l'hydratation
du silicate tricalcique comme le déchlorure de calcium mais sans toutefois diminuer la
période d'induction. L'effet accélérateur est particulièrement marqué pour une teneur optimale
en CaCO3. Après cet optimum, il pourrait bloquer la dissolution et la cristallisation de
produits d'hydratation. Cela pourrait provenir du fait que des particules de CaCO3 seraient
31
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
incorporées dans la phase des C-S-H. Plus la quantité de CaCO3 incorporée serait grande, plus
cette partie prise par les C-S-H serait importante, du moins jusqu'à une valeur de 25% [39]
Longuet, et al ont introduit la notion de filler inerte ou actif. Ils ont proposé d'étudier la
réactivité avec le C3A comme évaluation de la réactivité hydraulique de la poudre de marbre
donné. En effet, il a été démontré que le CaCO3 peut réagir avec le clinker. Des analyses de
diffraction aux rayons 4 (X) a permis de détecter la présence de carbo-aluminates de calcium
hydratés dans des pâtes de ciment. Ces produits pourraient se former en présence ou non de
gypse dans le mélange. La formation de carbo-aluminates de calcium hydraté est vue comme
analogue à celle de l'ettringite. Il y a composition entre SO4 et CO3 pour réagir avec les
aluminates de calcium. La participation directe du carbonate de calcium (introduit par le biais
de l'addition de fillers calcaires) à la réaction avec hydraté de formule C3A. CaCo3.11H2O. La
forme C3A.3CaCO3 .27H2O aurait été identifiée dans un mélange cimentaire avec CaCO3.[40]
L’usage de déchet de brique pour la fabrication du béton est jugé, le niveau bas de
recyclement de ce dernier peut être à cause de manque des recherches dans leur application et
utilisation en construction des routes. Il faut ajouter que la brique à cause de son mauvais
comportement en compression et avoir un haut degré d’absorption d’eau ne peut pas être
utilisée facilement dans le béton. Ce genre des déchets est une menace sérieuse pour
l’environnement et hygiène des eaux souterraines de surcroît il a un aspect qui frappe
désagréablement a l’oeil. Le traitement nécessaire des déchets n’est pas simple, parfois s’est
plus onéreux, et demande des connaissances spécialisées, puisque aucun de ces matériaux
n’est normalisé .[41]
32
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
La production de la brique, est un travail complexe qui permet une production en grande
quantité à des coûts raisonnables, demande une parfaite organisation Il y a cinq étapes se
succèdent dans la fabrication de la brique :
1) L'extraction de la terre, jusqu'à la fin du XIXe siècle our furent inventées les premières
excavatrices motorisées, se faisait à la pelle.
03) Le façonnage de l'antiquité, on voit apparaître le moule, cadre de bois avec ou sans fond,
aux dimensions de la brique à produire.
04) Le séchage est, en effet, indispensable de faire sécher doucement la brique de terre crue,
avant de la cuire. Ce séchage se fait actuellement en séchoir artificiel, mais autrefois, la brique
était mise à sécher sous de vastes hangars à l'air libre.
05) La cuisson est l'opération la plus délicate, la brique est mise à cuire dans un four.
33
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Il existe différents types de briques pleines avec des aspects de surface variée. On distingue
différents types de briques :
la brique de terre crue, qui peut aussi contenir des fibres (pailles, lin, crin...).
la brique cuite pleine, matériau traditionnel très ancien, avec une variante appelée brique
pleine perforée (les perforations sont perpendiculaires au plan de pose).
la brique légère et isolante (qui flotte sur l'eau) utilisé une terre silico- magnésienne sans
consistance .
la brique cuite creuse, plus légère et plus isolante, est devenue la plus utilisée.
la brique réfractaire, pour la construction des fours, chaudières, foyers, cheminées, etc..[42]
Selon (Manuel de sensibilisation, 2006), les types d’argiles sont dans les briques cuites. Ils
sont : les illitiques (couleur marron gris à rouge) les kaolinique et les bravaistiques (couleur
orange à rose). Les éléments métalliques sont aussi trouvés dans la pâte argileuse. Ces
éléments dits « réfractaires » le degré de fusion est très supérieur à celui de la temperature
(800° à 1000°) des fours à brique : la silice (SiO2) et de l’aluminium (AL2O3). Les
déterminants de la couleur basique de la brique (les colorants) ce sont :
1- L’oxyde de fer.
2- L’oxyde de titane.
3- L’oxyde de manganèse.
34
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Tableau II.2 : Composition minéralogique de déchets de briques. (Aissa Salem, 2016) [43].
Eléments CaO SiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO SO3 K2O Na2O MnO P.F
Pourcentages
6.06
66.52 14.20 5.45 2.35 0.73 2.09 0.73 / 1.00
%
- Les déchets de briques sont des sous trouvent en grande quantité au niveau national à cause
du nombre élevé de briqueteries et des taux de rejets (briques non conformes ou cassées)
qu’elles génèrent et qui représentent 10 à 15 % de leurs productions Par ailleurs des études
ont montré un caractère pouzzolanique de ces déchets, raison pour laquelle nous avons décidé
de substitué une partie du clinker par ce sous déchets ont fait l’objet d’un broyage, pour les
transformer en poudre fine..[44]
Dans notre étude, nous avons utilisé les déchets de briques, ses dernières sont des chutes,issus
de la destruction des briques creuses lors de la fabrication ou/et du stockage des briques dans
l'usine de fabrication. (Fig. II .12). représente le boryage de déchets de brique.
35
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Il existe peu d’informations disponibles sur le devenir des déchets de briques qui constituent
la plus grande partie des déchets de démolition et de décombres. D’une part, techniquement,
les déchets de briques sont pratiquement recyclés comme composant d’un matériau type
36
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
maçonnerie. D’autre part, l’absence quasi-totale des textes réglementaires qui régissent la
fabrication et l’utilisation des déchets de briques.
La valorisation de la matière est un mode d’exploitation des déchets qui vise à leur mise en
valeur afin de les réintroduire dans le circuit économique.
Figure II .14: valorisation de déchets de brique rouge comme un poudre .[Marc Mélon
,2017][46]
II.13.1 Réutilisation:
Lors de travaux de démolition, les briques récupérées peuvent être nettoyées et réutilisées sur
le même chantier ou ailleurs. Par ailleurs, certaines briques anciennes ont une grande valeur
architecturale et sont recherchées pour les rénovations historiques [47].
II.13.2 Recyclage
Le recyclage est un procédé qui consiste à réintroduire le déchet dans le cycle de production
en remplacement total ou partiel d’une matière première naturelle. Il se distingue de la
réutilisation par la nécessité de nouveau traitement que la matière subisse.
La brique, peut être concassés et utilisés comme granulats dans la couche de foundation
routière, comme matériaux de remblai, pour l’aménagement paysager et pour d’autres
applications dans le domaine de la construction textes réglementaires qui régissent la
fabrication et l’utilisation des déchets de brique [47].
37
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Actuellement, la plupart des granulats utilisés sur le marché sont des granulats naturels issus
de carrières ou de l'extraction des lits des fleuves ou des fonds marins. Ces produits offrent
l'avantage d'une qualité relativement constante et d'un approvisionnement continu.
Recycler des déchets dans une utilisation comme granulats pour les routes ou la construction
permet:
une économie de la ressource naturelle.
une réduction du transport des matériaux, donc une réduction de la consommation d'énergie
et des émissions de gaz à effet de serre.
une mise en oeuvre rapide minimisant la gêne pour les habitants.
la réduction des quantités de matériaux mis en décharge
II.15.1 Avantages:
38
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
Bois et métal peuvent étendre et contracter pour tenir compte des changements de
température qui se produisent dans certaines régions du pays ;
Brick est incapable de soutenir des années de changements extrêmes de température et peut
commencer à se fissurer ;
La neige et l'eau peuvent pénétrer dans les pores de brique et de mortier puis développe
quand il gèle ;
Cela provoque une rupture progressive de la brique qui nécessitera le remplacement au fil
du temps ;
Construire une maison en briques peut prendre plus longtemps que la plupart des autres
matériaux de construction parce que la brique ne peut pas être posée en caps de mauvais
temps ;
Une maison de briques nécessite une forte attraction entre la brique et le mortier de rester
stable pendant de nombreuses années ;
maisons de briques sont construits à la main, une brique à la fois. La construction d'une
maison en briques nécessite plus d'ouvriers qui travaillent de longues heures et qui peut
augmenter le prix de la construction.
Les déchets de brique rouge peuvent être concassés pour produire des granulats d’un béton
léger :
39
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
2- Isolant poreux pour les parois. (Les parpaings et les carrelages avec des poids spécifique de
1000 à 1600 kg/m3, une résistance à l’écrasement de 20 à 50 kg/cm2, une résistance à la
traction de 5 à 10 kg/cm2, des coefficients de retrait 0.20 à 0.30mm, une faible conductibilité
de la chaleur.
3- Mono granulométrique du groupe 1/3 mm. Dont on peut produire des bétons poreux de
déchet de brique rouge présentant une isolation thermique poussée.
4- Béton non armé (damé) nécessaires aux fondations massives, fondation de murs, et la
fabrication du béton de remplissage.
5- Les relèvements de routes sur les ponts, avec une densité faible.
7- Le béton à base de brique présente une bonne résistance au feu. Le béton classique en
générale ne résiste pas à des températures supérieures à 300°C. Les bétons réfractaires sont
capables de résister non seulement à des temperatures élevées mais à certaines corrosions
chimiques qui sont utilisés pour la confection d’ouvrage à des températures élevées tels que :
cheminées, revêtements des chaudières, de sols d’usines
40
CHAPITRE : II Généralités sur les déchets
II.17 Conclusion:
Le bon traitement et la bonne gestion des déchets permettent de limiter les impacts nuisibles
sur les plans environnemental et sanitaire et d’offrir de nouvelles ressources renouvelables et
durables qui contribuent dans le processus de construction en génie civil.
La valorisation des déchets inertes, nous montre la possibilité d’utilisation de ces derniers
dans le domaine de génie civil.
41
Chapitre III:
caractérisation des matériaux et
matérielles utilisés
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
III.1 Introduction
Les différents matériaux utilisés ont été identifiés soit à partir d’essais d'identification au sein
du laboratoire de génie civil de l'université Mohamed khider – de biskra , selon un
programme d'essais réalisé conformément aux normes européennes, soit à partir de la fiche
technique associée pour d’autres. Parmi les essais effectués sur les matériaux, on cite :
Le ciment utilisé dans ce travail est un ciment composé de type CEM II/A 42.5N de classe de
résistance 42.5, produit par la cimenterie de AIN TOUTA (Batna)
42
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Est la masse d'un corps par unité de volume total y compris les vides entre les grains le
constituant. Les essais consistent à remplir un récipient vide de volume connu de matériau sec
sans le tasser et à peser ensuite cette quantité de matériau; elle est donne par la formule:
𝛄𝐚𝐩𝐩 = (𝐌𝟐−𝐌𝟏)/𝐕
Avec :
V : le volume de la recipient
Principe de l’essai :
Le principe de cette mesure consiste à remplir un récipient avec un volume intérieur connu et
de peser la quantité de granulats correspondant.
43
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Matériels utilisés :
Mode operatoire
C’est la masse d’un corps par unité de volume absolu de matière plaine (volume de matière
seul sans tenir compte les vides et les pores). Elle est exprimée en (c/cm³, kg/m³, t/m³).
Principe de l'essai:
Est la masse d'un corps par unité de volume de matière pleine sans aucun vide entre les grains,
on a appliqué la méthode de l'éprouvette gradués:
Mode operatoire :
44
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
La masse volumique absolue du ciment CPJ 42,5 est de 3,1 g/cm3, cette valeur est déduite de
la moyenne de trois essais.
Méthode du pycnomètre. :
1- Peser le pycnomètre vide soit m1, le remplir d'eau distillée et le peser, soit m2.
2- Remplir le pycnomètre de toluène et le peser, soit m3 ; puis introduire le liant et peser,
soit m4.
3- Remplir de toluène, éliminer les bulles d'air, adapter le bouchon et amener le niveau de
toluene jusqu'au trait repère. Peser, soit m5.
Tableau III:1.. la masse volumique de ciment
Perte
CPJ-
Chaux Résidu
CEM SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO SO3 CI K2O Na2O au
II/A libre insoluble
42.5 feu
20.34 5.37 3.00 61.69 1,80 2.20 0.027 0.76 0.14 0.97 5.03 1,12
45
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
CPJ-CEM II/A
8.7
42.5 58.3 14.6 11.26
La résistance à la compression
47
à 28 jours (MPA)
46
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Dans notre travaile on utilises le sable d'ouad (elbaadj). Cette essai a été menée à partir de
la norme(NF P18-560).Les résultats obtenus sont présentés au tableau III.6 :
But d'essai :
Permettre la détermination de la grosseur et les pourcentages pondéraux respectifs des
différents grains constituants l'échantillon.
III .4.2.1.1 .Principe de l'essai :
Faire passer l'échantillon tester à travers une série des tamis décroissante de plus grand à plus
petit, et faire peser le refus dans chaque tamis.
47
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Verser le matériau (sable sec) sur la colonne et la fixer soigneusement sur la machine
D’agitation mécanique, agité pendant 5 minutes. Arrêter l'agitateur, puis séparer avec
soin les différents tamis.
Peser chaque Tamis séparément à 1 g près. Soit Mi la masse du tamis (I) + le sable. La
différence entre Mi et mi (tamis de plus grandes mailles) correspond au refus partiel R1 du
tamis 1.
Ajouter le refus obtenu sur le sixième tamis à R1, soit R2 la masse du refus cumuler
du tamis 2(R2=R1+Refus partiel sur tamis).
Pour suivre l'opération avec le reste des tamis pour obtenir les masses des différents
refus cumulés R3, R4, ….
48
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
1053.16
0.315mm 475.12 g 578.04 g 28.902 61.799℅ 28.023℅
g
120
100
Tamisat en℅
80
60
40
20 refus cumulés
0
Tamis en ( mm)
49
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Les granulats étudiés ont donné des masses volumiques (Apparente) qui répondent aux
spécifications de la norme NF P18-555.
Est la masse d'un corps par unité de volume de matière pleine sans aucun vide entre les grains,
on a appliqué la méthode de l'éprouvette gradués.
Mode operatoire :
remplir une éprouvette graduée avec un volume V1= 300 cm3 de l'eau
peser un échantillon sec du sable M = 300 g et on l'introduire dans l'éprouvette
graduée en prenant soin d'éliminer toutes les bulles d'air.
le volume d''eau monte dans l'éprouvette de volume V2 = ?
50
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
C’est un facteur très important, qui nous permet de juger la grosseur du sable, il est exprimé
par le rapport de la somme des refus cumulés des tamis de mailles:
[0. 16-0. 315-0. 63-1. 25-2. 5 et 5 (mm)] sur 100 et calculé par la relation suivante:
MF = Σ Rc/100
MF = 2.16
Après l’analyse granulométrique on trouve que, le module de finesse du sable testé est égal à:
2.16
Mf = 2.16
- Evaluer la nocivité des fines contenues dans le sable. Le principe de l’essai consiste à
faire floculer les fines contenues dans le sable au moyen d’une solution lavante
appropriée.
But de l'essai :
Cet essai consiste à déterminer la quantité d'élément fins (argile, limons, impuretés) contenus
dans le sable par rapport à la quantité d'élément sableux.
Mode opératoire :
A l'aide de l'entonnoir verser la prise d'essai (120g) dans l’éprouvette et taper fortement à
plusieurs reprises avec la paume de la main afin de chasser toutes les bulles d'air et favoriser
le mouillage de l'échantillon.
52
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Faire descendre le tube laveur dans l'éprouvette, le rouler entre le pouce et l'index en
faisant tourner lentement le tube et l'éprouvette et en impriment en même temps au tube un
léger piquage. Cette opération a pour but de laver le sable et de faire monter les éléments
fins et argileux. Effectuer cette opération jusqu'à ce que la solution la vante atteigne le 2ème
repère. Laisser ensuite reposer pendant 20 minutes.
ESV = h2 / h1 * 100
Hauteurs ESV
H1 = 9.5cm
82.10 ℅
H2 = 7.8 cm
53
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Introduire le réglet dans l'encoche du piston jusqu'à ce que le zéro vienne buter contre
la face intérieure de la tête du piston. Soit h'2 la hauteur lue et correspondant à la
hauteur de la partie sédimentée.
Hauteurs ESP
H'2 = 8.2 cm
80.39 ℅
H1 = 10.2 cm
54
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Commentaire:
ESV = 82.10
E.S > 80
ESP = 80.39
** 75 ≤ ES ≤ 85
Le sable de d'oued (albaadj ) est Sable propre à faible pourcentage de farine argileux
convient parfaitement pour des bétons de hautes qualité.
C’est la masse de l’unité de volume absolu de corps c’est-dire de la matière qui constitue le
55
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
La compacité d’un matériau est une proportion de son volume réellement occupé par la
matière solide qui le constitue, c’est-à-dire. Le rapport du volume absolu des grains au
volume apparent du matériau. La compacité donnée par la formule :
C(%)=(𝜸/𝝋)= 1-p
Le gravier de base utilisé dans la confection du béton est obtenu, par concassage de la roche
d’une carrière de AIN TOUTA
Fraction Pc=(8/15)
Fraction Pc= (15/25)
56
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
C’est la masse d’un corps par unité de volume total y compris des vides entre les grains de
constituants.
Où :
Principe:
Il s’agit de remplir une mesure de 1 litre ou plus (2 litres, 5 litres) avec le matériau et de
déterminer la masse du contenu.
Le mode de remplissage de la mesure, a une influence très importante sur les résultats, il
faudra réaliser les essais avec du matériel aussi simple que possible, et très soigneusement.
Mode opératoire:
Le volume absolu ou réel d’un corps est généralement déterminer en mesurent le volume d’un
liquide que déplace l’introduction de ce corps.
57
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Mode operatoire:
Masse volumique
Type de gravier Masse volumique apparente
absolue
Mode opératoire:
Monter la colonne de tamis dans l’ordre décroissant de l’ouverture des mailles en ajoutant le
couvercle et le fond.
• Reprendre un à un les tamis en commençant par celui qui a la plus grande ouverture, en
58
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
• Agiter manuellement chaque tamis jusqu’à ce que le refus du tamis ne varie pas de plus de
1%en masse par minute de tamisage
• Verser le tamisât recueilli dans le fond sur le tamis immédiatement inférieur
• Déterminer ainsi la masse du refus de chaque tamis
• Suivre l’opération jusqu’à déterminer la masse du refus contenu dans le fond de la
colonne de tamis
• Vérifier la validité de l’analyse granulométrique imposée par la Norme NF EN 933-1
(différence entre la somme des masses de refus et de tamisas et de la masse initiale...).
Préparation de l’échantillon pour l’essai :
L’échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme (NA EN 933-5). La
masse M de l’échantillon pour essai doit être supérieure à 0.2D, avec M exprimé en
kilogrammes et D plus grande dimension spécifiée en millimeters
Selon l’analyse faite au laboratoire, on a obtenu les résultats des passants cumulés de gravie
(8/15), représentés dans le tableau (III.13).
59
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Gravier 15/25 :
Selon l’analyse faite au laboratoire, on a obtenu les résultats des passants cumulés de gravie
(15/25), représentés dans le tableau (III.14).
25 0 0 0 100
60
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Tamisat en
100
50
0
fond 12.5 16 20 25
Tamis en (mm)
C’est le rapport du volume des vides d’un matériau et son volume total, elle représente donc
le degré de remplissage de son volume occupé par les vides.
P(%)=(𝟏−𝜸/𝝋)×𝟏𝟎𝟎
C’est le quotient du volume des grains solides et le volume total du matériau, elle exprime en
pourcentage (%) et donner par la relation suivante :
C(%)=1−p
61
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
L’eau de gâchage utilisé est une eau potable du laboratoire de département de génie civil.
La brique cuite pleine, matériau traditionnel très ancien, avec une variante appelée brique
pleine perforée (les perforations sont perpendiculaires au plan de pose), la brique cuite creuse,
inventée au xixe siècle, plus légère (et donc moins coûteuse à transporter) et plus isolante, est
devenue la plus utilisée, Ses perforations sont parallèles au plan de pose de manière à ne pas
diminuer sa résistance à la pression
SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO SO3 K2O Na2O Cl- PaF
Déchet de brique 50.20 16.42 6.95 9.90 2.72 0.15 2.57 0.60 0.001 10.49
Pouzzolane
45.21 17.85 9.84 9.99 4.38 / / / / 3.91
naturelle
62
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
A, A’ : coefficient les admis d’après le tableau selon propriétés et La qualité des matériaux.
Agrégat et liants A A’
A, A’ : coefficient les admis d’après le tableau selon propriétés et La qualité des matériaux.
C/E : rapport du poids de ciment au poids de l’eau dans l’unité de volume du mélange
63
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
La détermination du dosage en agrégats doit remplir les conditions suivantes : la somme des
volumes absolue de tous les composants du béton est égale à 1 m³.
Après avoir déterminé la dépense en gravier on fait le calcul de la dépense en sable (kg/m³).
III .6 :calcules
Gravier (8/15)
Gravier (15/25) :
64
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Ciment :
𝑨𝒇𝒇 = 2.0 cm
Composition des mélanges de béton pour Aff= 1-2 cm avec un dosage de ciment: 487.5
kg/𝒎𝟑
𝑬/𝑪 = 195/487.5=𝟎.4
Avec α = 1.46
Pc = 1170.96 g /m3
Quantité de sable :
S = 537.875 g/m3
65
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Quanstituants du béton
La quantité pour 1m3de béton
ordinaire
Ciment 487.5
Eeau 195
Sable 537.875
Volume de mélange d’essai, on prend 𝟏/𝟑 De pierres concassées 8/15 et 𝟐/𝟑 De pierres
concassées 15/25:
On a :
Le ciment 487.5
L'eau 195
Le sable 537.875
66
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Béton ordinaire:
Pour 7 éprouvettes :
V= 0.001 × 7 = 0.007m³
V = 0.00805m3
On a effectué une majoration en volume de 15 % sur les dépenses des différents constituants,
les résultats sont regroupés dans le tableau suivant:
Tableau III.20: les quantités des constituants de béton par la majoration de 15 ℅ Pour
1m3De béton frais
Pierre cancasée
Le ciment L'eau de gachage Sable
g/m3
g/m3 L/m3 g/m3
8/15 15/25
67
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
Tableau III.21 le poids de différents constituants de beton avec l'ajout de poudre de marbre
et la poudre de brique
Pourcentage Gravier
de la poudre L'eau de
Le ciment Sable marbre brique
de marbre en gachage
8/15 15/25
(℅)
68
Chapitre III: caractérisation des matériaux et matérielles utilisés
III .8 Conclusion:
69
Chapitre IV:
Résultats et Interpritation
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
IV.1 Introduction:
Ce chapitre est consacré à la présentation et l’analyser des résultats obtenus pour les différents
essais effectués sur les bétons ordinaire confectionnés à base des sables avec déchets de
brique, préparés avec une granulométrie comparable à celle du sable de douad ( albaadj)
utilisé dans cette expérimentation.
Ces résultats concernent les propriétés des BO à l’état frais (l’étalement,), et les
caractéristiques mécaniques.
IV .2 1.1 Ouvrabilité
70
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Tableau IV.1: l'affaissement d'un béton ordinaire avec la substitution de la poudre de marbre
Le pourcentage de
Type de béton L'affaissement de béton
substitution
0 2.5 cm
5 1.5 cm
10 0.5 cm
Béton ordinaire 15 1.5 cm
Interpritation :
Tableau IV.2: l'affaissement d'un béton ordinaire avec la substitution de la poudre de brique
Type de Le pourcentage de
L'affaissement de béton
beton substitution
0℅ 2.5cm
5℅ 2cm
Béton
10℅ 1cm
ordinaire
15℅ 0.5cm
Interpretation :
71
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
15
10
0
0 5 10 15
pourcentage de marbre
72
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation:
- La résistance par scléromètr des Béton de 5℅ , béton de 10℅ et Béton de 15℅, diminuent
en fonction de l’augmentation du taux de substitution du ciment par la poudre de marbre
- L'ors de l'ajout de 5℅ de la poudre de marbre, on constate une résistance élevée par rapport
le béton de 10℅ et 15℅ de la poudre de marbre .
14
13
12
11
10
0 5 10 15
pourcentage de marbre
Figure IV.3: Evolution de la résistance par sécleromètr des éprouvettes contient de marbre à
28j à l'air
73
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation :
-La résistance par scléromètr des Béton de 10℅ et Béton de 15℅, diminuent en fonction de
l’augmentation du taux de substitution du ciment par la poudre de marbre
-A travers les résultats obtenus , on remarque que la résistance des éprouvettes atteint sa
valeur optimale lors de l'ajout de 5℅ de la poudre de marbre aux éprouvettes durcis à l'air, qui
est la valeur proche du béton témoin
15
sécléromètre (MPa)
10
résistance par
5 l'eau
0
l'air
0 5 10 15
Figure IV.4: Evolution de la résistance par sécleromètr des éprouvettes contient de marbre à
28j
Tableau IV.5: résistance par scléromètre ( poudre de brique ) durcissement dans l'eau
Pourcentage de la
Nombre de Resistance par
poudre de marbre :Moyenne En
formulation secleromètre en
En (℅) (MPA)
(MPA)
14
1 0 13.95
13.9
11
2 5 11.45
11.9
12
3 10 11
10
11
4 15 11
11
74
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Résistance pa scléromètre
14
12
10
8
6
4
2
0
0 5 10 15
Pourcentage de brique
Interpretation:
- La résistance des éprouvettes contenants à 5℅, 10℅ et 15℅ de poudre de brique dans l'air
est décroissante par rapport à la résistance du béton témoin
75
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Figure. IV.6: Evolution de la résistance par sécleromètr des éprouvettes contient de (PDB) à
28j à l'air
Interpretation:
- lors de l'ajout de la poudre de brique dans un béton ordinaire , on remarque une modification
de la résistance des éprouvettes selon la substitution d'ajout et c'est ce qui modifie le
comportement du béton
L’essai consiste à émettre une onde dans une éprouvette de béton et de mesurer le temps et la
vitesse de cette onde en parcourant une distance connue, on peut par la suite déduire
graphiquement la résistance à la compression du béton.
76
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
TableauIV.7: résultats d' ultraçon sur les éprouvettes (poudre de marbre ) durcissement dans
l'eau
Pourcuntage de la
Resultats Moyenne
poudre de marbre
V T V T
4740 21.1
0 4785 20.9
4830 20.7
4880 20.5
5 4880 20.5
4880 20.5
4950 20.2
10 4940 20.25
4930 20.3
5000 20.0
15 5000 20.0
5000 20.0
5050
5000
4950
4900
vitesse
4850
4800
4750
4700
4650
0 5 10 15
pourcentage de marbre
Interpretation :
77
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Tableau IV.8 : : résultats d' ultraçon sur les éprouvettes (poudre de marbre ) durcissement à
l'air
4900
4800
4700
vitesse
4600
4500
4400
4300
0 5 10 15
pourcentage de marbre
78
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation:
A traver les résultats obtenus après 28 jours, on remarque une diminution de la vitesse avec
une augmentation du pourcentage de la poudre de marbre dans les éprouvettes qui étaient
présents dan l'air.
TableauIV.9 : resultats de l'ultraçon sur les éeprouvettes de dechet de briques imerssion dans
l'eau
4830 20.7
5 4855 20.6
4880 20.5
5100 19.6
10 5115 19.55
5130 19.5
4850 20.6
15 4820 20.75
4790 20.9
5200
5100
5000
vitesse
4900
4800
4700
4600
0 5 10 15
pourcentage de brique
FigureIV.9 : résultats d' ultraçon sur les eprouvettes de ( poudre de brique)durcissement dans
l'eau
79
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interprétation :
Pour les éprouvettes contenant des pourcentages de la poudre de brique et présents dans l'eau
pendant 28 jours, on remarque une augmentation de la vitesse des vagues lors de l'ajout de 5℅
et 10℅ de la poudre de brique et une diminution lors de l'ajout de 15℅.
4900
4800
4700
4600
vitesse
4500
4400
4300
4200
4100
0 5 10 15
pourcentage de brique
80
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation:
A travers les résultats, on remarque que pour les éprouvettes dans l'air et contenant des
pourcentages de la poudre de brique, après 28 jours, la vitesse des vagues a augmenté lors de
l'ajout 10℅ et diminué lors de l'ajout de 5℅ et 15℅.
Resistance à la
Eprovettes emerssion Pourcentage
compression en MPA
totale dans l'eau de marbre
Après 28 jours
1 0 54.00
2 5 43.88
3 10 53.47
4 15 52.76
60
compression (MPa)
la résistance à la
40
20
0
0 5 10 15
pourcentage de marbre (℅)
81
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation:
Tableau IV.12 : la resistance des eprouvettes à l' air par defferent pourcentage de la poudre
de marbre
La résistance à la
Nombre de Pourcentage de la Moyenne en
compresson en
formulation poudre de marbre MPA
MPA
1 48.46
0 46.155
43.85
2 41.61
5 46.63
51.25
3 53.12
10 52.59
52.05
33.47
4 15 39.28
45.09
résistance à la compression
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15
pourcentage de marbre
82
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Interpretation:
- Pour les éprouvettes hors de l'eau après 28 jours, qui contiennent 10℅ de la poudre de
marbre, on constate une augmentation de leur résistance à la compréssion qui est la résistance
la plus proche de la résistance du béton témoin .
60
50
résistance à la
compression
40
30
20
10
0
0 5 10 15
pourcentage de marbre
Tableau IV.13 :la resistance à la compression (poudre de brique )durcissement dans l'eau
1 0 54.00
2 5 55.70
3 10 35.33
4 15 44.07
83
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
60
résistance à la
compression
40
20
0
0 5 10 15
pourcentage de brique
Interpretation :
48.46
1 0 46.155
43.85
37.64
2 5 41.33
45.02
40.62
3 10 34.55
28.48
32.74
4 15 36.115
39.49
84
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
60
résistance à la
compression
40
20
l'air
0
0 5 10 15
pourcentage de brique
Interpretation:
- Atrevers les résultats de notre étude, nous remarquons que la résistance à la compréssion des
éprouvettes qui contiennent 5℅ de la poudre de brique et qui sont dans l'air pendant une
période de 28 jours est supérieure à la résistance des éprouvettes qui ont des pourcentages de
10℅ et 15℅ .
60
50
40
30 i'eau
20 l'air
10
0
0 5 10 15
85
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
La résistance à la traction est mesurée par la méthode de traction par flexion conformément à
la norme NF P 18-407 (déc. 1981). L’essai s’effectue sur une machine de flexion solicitant
l’écrasement d’éprouvettes prismatiques (10 x10 x40) cm3 à une flexion directe à raison de
trios éprouvettes pour chaque type de béton.
La formule
Rfl = 1.8 ×N/ a2
Tableau IV.15 : la resistanace de traction par flexion des eprouvettes par poudre de marbre
1 0 700 1.26
2 5 1020 1.83
3 10 900 1.62
4 15 900 1.62
tracton par flexion
2
1,5
1
0,5
0
0 5 10 15
pourcentage de marbre
Figure IV.17 : Evolution de la résistance en traction par flexion à 28 j des éprouvettes par
poudre de marbre
Interpretation:
- La résistance à la traction par flexion des éprouvettes contenant de l'ajout de la poudre de
marbre augmente par rapport à la résistance du béton témoin .
86
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
Tableau IV.16 : la resistance à la traction par flexion des éprouvettes par poudre de brique
1,4
Traction par flexion
1,3
1,2
1,1
0 5 10 15
pourcentage de brique
Interpretation :
- La résistance en traction par flexion du béton de 5℅, 10℅ de brique , se diminue par
l’augmentation du taux de substitution du ciment
- La résistance en traction par flexion du béton de 15℅ de brique est augmente
87
Chapitre IV: Résultats et Interpritation
flexion
marbre
2
brique
0
0 5 10 15
pourcntages des ajouts
Figure IV.19 : Evolution de la résistance en traction par flexion à 28 j des éprouvettes (la
poudre de marbre et la poudre de brique)
Interpretation :
la resistane a la traction par flaxion d'un béton de poudre de marbre est augmentée par
rapport d'un béton de poude de brique
IV .3 Conclusion:
88
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
L’objectif de cette étude est de montrer l’influence de l’ajout de poudre de marbre et poudre
de brique sur les propriétés rhéologiques à l’état frais et la résistance mécanique à l’état durci.
On a effectué des essais de mesure de la résistance à la compression sur béton à base d’ajout
de poudre de marbre et poudre de brique à des taux variables de 5℅, 10% et 15℅ de la
masse du ciment
91
RÉFÉRENCES
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