Chap 2 Analyse Combinatoire
Chap 2 Analyse Combinatoire
Chap 2 Analyse Combinatoire
xIntroductionx
L’analyse combinatoire est la branche des mathématiques qui s’occupe des configurations finies.
Dans ce chapitre, on s’intéresse aux arrangements mais surtout aux combinaisons. La notion de dérangement et de
combinaison avec répétition seront étudiées en licence 2.
n n
Dans les exercices, on pourra calculer des sommes qui mettent en jeu des combinaisons, par exemple : k .
k 1
k
xPrérequisx
• Théorie des cardinaux (chapitre 1)
• Structures algébriques : du magma au groupe (chapitre 4 du livre Algèbre Licence 1)
• Structures algébriques : de l’anneau au corps (chapitre 5 du livre Algèbre Licence 1)
• Sommes et produits (chapitre 6 du livre Algèbre Licence 1)
xObjectifs du chapitrex
• Introduire la notion d’arrangement
• Etude du cardinal de Sn
• Etude des combinaisons
• Démontrer la relation de Pascal
• Démontrer la formule de Vandermonde
• Démontrer la formule du multinôme
Le cours du chapitre 2
x1x Arrangements
xAx Définition
Définition 1
Soient n et p deux entiers naturels non nuls tels que p n .
On rappelle que 0 et que pour On appelle arrangement de p éléments de n tout p-uplet (x1, ..., x p ) de (n )p tel que les éléments x1, ..., x p
tout entier naturel non nul :
n {k , 1 k n} . soient deux à deux distincts.
Exemples
1. Le triplet (1, 3, 5) est un arrangement de trois éléments de 4 .
Comme on le constate, l’ordre des élé- 2. Le triplet (1, 5, 3) est un autre arrangement de trois éléments de 4 .
ments compte dans un arrangement.
Remarques
1. Le triplet (1, 1, 2) n’est pas un arrangement de trois éléments de 4 puisque l’entier 1 est répété.
2. On rappelle qu’on convient qu’un 0-uplet est l’ensemble vide. On peut donc étendre la définition 1.
Ainsi tout arrangement de 0 élément est l’ensemble vide.
Preuve
Soient f et g deux éléments de ( p , n ) tels que ( f ) (g ) .
On a alors ( f (1), ..., f (p)) (g(1), ..., g(p)) , soit pour tout k de {1, ..., p} , f (k ) g(k ) , soit f g .
L’application est par conséquent injective.
Soit Y un élément de (n, p) .
Il existe alors des éléments y1, ..., y p de n deux à deux distincts tels que Y (y1, ..., y p ) .
On considère l’application f : p n définie par : k {1, ..., p}, f (k ) yk .
Il existe alors une application g de ( p , n ) tel que Y (g ) (f ci-dessus convient) et l’application est surjective.
Finalement, l’application est bijective.
L’ensemble ( p , n ) est fini car il De ce qui précède, il y a autant d’injection de p dans n que d’arrangement de p éléments de n . Cette affirmation
est inclus dans ( p , n ) qui est lui-
même fini. reste encore vraie quand n 0 ou p 0 .
On notera np le nombre d’arrangement de p éléments de n (quand p n avec n, p ).
Preuve
n!
Il revient au même de prouver que le nombre d’injections de p dans n est égal à .
(n p) !
Le cours du chapitre 2
Le théorème relatif à la récurrence finie On effectue une récurrence finie sur p avec n fixé dans .
a été démontré dans le chapitre 7 du
livre Algèbre Licence 1. n! n!
Quand p 0 , le nombre d’injection de dans n est égal à 1 et 1.
(n 0) ! n !
n! (n 1) ! n
En effet, toute application de {1} dans Quand p 1 , le nombre d’injection de {1} dans n est égal à n et n.
n est injective. Il suffit ensuite de (n 1) ! (n 1) !
connaître le nombre d’application de
n!
{1} dans n . Soit p 1, n 1 et supposons que le nombre d’applications injectives de p dans n est égal à .
(n p) !
Considérons l’ensemble p1 et soit a un élément de p1 .
L’ensemble p 1 \ {a} est alors composé de p éléments.
Pour créer une injection f de p1 dans n , on peut :
n!
- créer une injection de p 1 \ {a} dans n : il y en en appliquant l’hypothèse de récurrence ;
(n p) !
f
- puis attribuer l’image de a par f : cette image doit être dans n \ f p 1 \ {a} . Cela revient alors à compter le
nombre d’applications de {a} vers n \ f p 1 \ {a} et il y en a n p .
Ainsi, le nombre d’injection de p1 dans n vaut, en appliquant le lemme des bergers :
n! n! n!
Lorsqu’on aura des choix successifs à ( p 1, n ) (n p) ( p 1 \ {a}, n ) (n p) (n p) .
faire, en pratique on multipliera direc- (n p) ! (n p 1) ! (n p) (n (p 1)) !
tement le nombre de possibilités.
Il faut savoir que c’est le lemme des
bergers qui justifie cette technique.
Remarque
Ainsi, la notation np est toujours dé- On convient que p n , alors np 0 .
finie pour n et p dans .
x2x Permutation
xAx Généralités
Comme on l’a vu en algèbre (chapitre 3 du livre Algèbre Licence 1), quel que soit l’ensemble E, on appelle permutation de
toute application bijective de E dans E.
Ici, on travaille avec l’ensemble n où n est un entier naturel.
Cet ensemble sera étudié en détail dans On note pour tout entier naturel n non nul, Sn l’ensemble des permutations de l’ensemble n .
le chapitre 12 du livre Algèbre Licence 1.
La lettre S est le « S gothique ». On
rencontre donc parfois la simple nota-
Par exemple, S1 désigne l’ensemble {Id{1}} .
tion Sn pour le désigner.
Théorème 3
Soit n un entier naturel non nul.
Card(Sn ) n ! .
Preuve
D’après le théorème 20 du chapitre 1, toute permutation de n est aussi une injection de n dans n .
n! n!
Ainsi, Card(Sn ) Card( (n , n )) n!.
(n n) ! 0 !
x3x Combinaisons
xAx Définition
Les combinaisons ont été étudiées en terminale. Nous redéfinissons cette notion.
Définition 2
Soient n et p deux entiers naturels tels que p n .
On appelle combinaison de p éléments de n tout sous-ensemble de n de cardinal p.
Le cours du chapitre 2
Exemples
Cet fois-ci l’ordre ne compte pas. Ainsi, 1. L’ensemble {1,3,5} est une combinaison de trois éléments de 4 .
l’ensemble {5,1,3} n’est pas une com-
binaison différente de la combinaison
{1,3,5}. 2. 4 est une combinaison de quatre éléments de 4 .
Remarques
1. Une combinaison de zéro élément correspond à l’ensemble vide.
Dans tous les autres cas, ce ne sont pas 2. Une combinaison de zéro élément et un arrangement de zéro élément coïncident (puisque cela correspond à ).
les mêmes objets.
Preuve
L’application : (n, p) (n, p) est clairement surjective.
(x1, ..., x p ) {x1, ..., x p }
En effet, Card(Sp ) p ! . De plus, chaque élément de (n, p) admet p ! antécédents.
En appliquant le lemme des bergers, il vient que :
n!
Card((n, p)) p ! Card((n, p)) .
(n p) !
Ainsi :
n!
Card((n, p)) .
p !(n p) !
Remarques
n
1. On notera le nombre de combinaisons de p éléments de n (quand p n avec n, p ).
p
n
2. Si p n , np 0 et donc 0 .
p
n
3. On prolonge la définition en posant 0 si (n, p)
n
Ainsi, la notation est toujours dé-
.
p
p
finie pour (n, p) .
Preuve
n n! n!
1) 1.
0 0 ! (n 0) ! n !
n n n! n(n 1) !
2) Si n 0 , alors 0 , sinon (donc si n 1 ), n.
1
1 1 ! (n 1) ! (n 1) !
n n(n 1)
3) Si n 0 ou n 1 , alors 0 et 0.
2 2
Le cours du chapitre 2
n n! n(n 1)(n 2) ! n(n 1)
Puis, pour n 2 , .
2 2 ! (n 2) ! 2(n 2) ! 2
n n! n! n!
4) 1.
n n ! (n n) ! n ! 0 ! n !
Exemples
47 47 47 46
1. 47 23 1081 .
45 2 2
5 5 4 5 4 3
2. 10 .
3 3 2 3 2
Preuve
Plusieurs cas sont à traiter (il y a cinq cas !)
Cette condition assure que p n . - Supposons que 0 p n 1 .
Ainsi, les trois combinaisons sont si-
multanément manipulables. n n n! n! (p 1)n ! (n p)n !
On a :
p p 1 p ! (n p) ! (p 1) ! (n p 1) ! (p 1)p ! (n p) ! (p 1) ! (n p)(n p 1) !
(p 1)n ! (n p)n !
(p 1) ! (n p) ! (p 1) ! (n p) !
(p 1)n ! (n p)n !
(p 1) ! (n p) !
(n 1)n !
(p 1) ! (n p) !
(n 1) !
(p 1) ! (n p) !
n 1
.
p 1
Le cours du chapitre 2
- Supposons que p n .
n n n n
Alors 1 0 1 et n 1 n 1 1 .
p p 1 n n 1
p 1 n 1
- Supposons que p n .
n n
Alors 0 0 0 et n 1 0 .
Puisque p n , p 1 n 1 n .
p p 1
p 1
- Supposons que p 1 .
n n
Alors 0 1 1 et n 1 1 .
p 1
p p 1
- Supposons que p 1 .
n n n 1
Puisque p 1 , p 1 0 . Alors
0 0 0 et 0 .
p p 1 p 1
n k n 1
Soit n et supposons que p p 1 .
kp
n 1 k n 2
Ainsi, dans tous les cas, pour n fixé dans et 0 p n 1 , p p 1 .
kp
n a 0 a 0 a
Donc k n k n 0 n , ce qui correspond bien au membre de droite quand b est nul.
k 0
n a b a b
Soit b et supposons que k n k n
.
k 0
a b a b
Hypothèse de récurrence appliquée aux
deux termes de la somme. n n 1
a b 1
Utilisation de la formule de Pascal. .
n
Le binôme de Newton a déjà été démontré en algèbre (théorème 11 du chapitre 3 du livre Algèbre Licence 1). Aussi, nous
le rappelons ci-dessous :
n\p 0 1 2 3 4 5 6 ... p 1 p
0 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1
5
5 k 6
k 6
L’égalité 3 4
k 3
illustre la
4 4 5
3 4
k 3
formule de Pascal généralisée. 1 2 2
n 1 1 n 1
Un coefficient binomial est n 1 n 1
p 1 p
obtenu en ajoutant les
deux coefficients binomiaux n
n 1 n qui lui sont « au-dessus ».
p
Le cours du chapitre 2
6 6
D’après le binôme de Newton : (x , y ) 2 , (x y )6 k x y
k n k
.
k 0
6 6 6 6 6 6 6
Remarquer que d’une part les puis- Donc : (x , y ) 2 , (x y )6 x 0y 6 x 1y 5 x 2y 4 x 3y 3 x 4y 2 x 5y 1 x 6y 0 .
sances de x augmentent alors que les 0 1 2 3 4 5 6
puissances de y diminuent (pour une
lecture de gauche à droite).
6
Les valeurs de pour 0 k 6 , correspond à la « ligne 6 » du triangle de Pascal dont les coefficients sont :
k
1, 6, 15, 20, 15, 6, 1.
On en déduit que :
(x , y ) 2 , (x y )6 1x 0y 6 6x 1y 5 15x 2y 4 20x 3y 3 15x 4y 2 6x 5y 1 1x 6y 0 ,
soit écrit plus joliment,
(x , y ) 2 , (x y )6 x 6 6x 5y 15x 4y 2 20x 3y 3 15x 2y 4 6xy 5 y 6 .
Théorème 11
n n n n
Attention à l’exclusion de 0 pour le 2).
Ainsi, on évite le cas litigieux 00 .
1) n , k 2
n
2) n , (1) k 0 .
k
k 0 k 0
Preuve
n n n n
1) n , k k 1 1
k n k
(1 1)n 2n .
k 0 k 0
n n n
n (1 1)n 0n 0 .
2) n , (1) k
k
k 0
(1)k 1n k k
k 0
Remarque
La première égalité permet de proposer une autre démonstration du théorème 30 du chapitre 1.
Considérons un ensemble E fini de cardinal n ( n ).
Montrons que (E ) est fini et que Card((E )) 2n .
n
Les ensembles de la réunion sont deux
à deux disjoints (par unicité du cardi-
On sait que (E ) (E ) et que :
k
(i , j ) {0, ..., n}2 , i j i (E ) j (E ) .
nal). k 0
Or, pour tout k de {0, ..., n} , k (E ) est fini (réunion d’ensembles finis) donc (E ) est fini.
n
n n
n
Ainsi, Card((E )) Card
k 0
k (E )
Card(k (E )) n
k 2 .
k 0 k 0
n n
Voir l’exercice 00 du chapitre 3.
k x x
k n k
1 2
.
k 0
Le cours du chapitre 2
n n m
Soit m {0, 1} et supposons que x1 ... xm k , ..., k
k
xi i .
k1 ...km n 1 m i 1
m 1 n m 1
n n
Application de l’hypothèse de récur-
On a : x1 ... xm 1 xi (xm xm 1 )
k , ..., k , K
k
xi i (xm xm 1 )K
rence. i 1 k1 ...km 1 K n 1 m 1 i 1
n m 1 K
Utilisation du binôme de Newton au
k , ..., k , K
k
xi i k , k
k k
xmm xmm11
dernier terme de la somme. k1 ...km 1 K n 1 m 1 i 1 km km 1 K m m 1
n K m 1
k , ..., k , K k , k
k k k
xi i xmm xmm11
k1 ...km 1 km km 1 n 1 m 1 m m 1 i 1
m 1
n! K!
k
xi
k1 ! ... km 1 ! K ! km ! km 1 i 1 i
k1 ...km 1 km km 1 n
m 1
n!
k1 ! ... km 1 ! km ! km 1 ! i 1
k
xi i
k1 ...km 1 km km 1 n
n m 1
k , ..., k
k
xi i .
k1 ...km 1 n 1 m 1 i 1
Les exercices du chapitre 2
11133 Démonstrations supplémentaires de cours 1 12 3 Calcul de sommes
Démontrer le théorème 8 du cours sans utiliser une démonstration Soient x et y deux nombres complexes.
par récurrence (preuve directe par le calcul). Montrer que :
p p
p q x pky k p q k (x y )pk y k .
11233 Calcul de sommes (p , q ) 2
, k k k k
k 0 k 0
Soient n et p deux entiers naturels tels que p n .
Montrer que :
n p
1 13 3 Calcul de sommes
p k n 1
1) Montrer que :
p p 1 .
k 0 p p q n k n n
(n, p, q ) 3 , k k p q p q .
k 0
11333 Calcul de sommes
Soient n et p deux entiers naturels avec n non nul. 2) En déduire que :
p p q n p q k n p n q
Montrer que :
p n n 1
(n, p, q ) 3 , k k
p q
.
p q
(1)k (1)p
k 0
k
.
p 3) En déduire aussi que :
k 0
p 2 n 2p k n p 2
p
11433 Calcul de sommes (n, p) , 2
k
2 p
.
p
k 0
p
p q p q k
p q
Montrer que : (n, p) 2 ,
k p k 2p p .
k 0 1 14 3 Calcul de sommes
E(n /2) n n 2
1 2n .
11533 Calcul de sommes
2
Montrer que : n ,
k k 1
n 1 n
n k 0
n
2n .
Montrer que : n ,
k n
k 0 1 15 3 Calcul de sommes
Pour tout entier naturel n non nul, on note :
11633 Calcul de sommes E(n /2) n E(n /2) n
2n 2
2n 2n Rn (1)k et Sn (1)k
2k 1 .
2k
Montrer que : n , (1)k (1)n
.
k 0 k 0
k n
k 0 Montrer que :
(Rn )2 (Sn )2 2n .
11733 Calcul de sommes
1) Montrer que :
p
1 16 3 Binôme de Newton
n n
k n 2n 1 . Soient n un entier naturel non nul, x et y deux nombres réels strictement
(n, p) ( ) , 2
p k k
p 1 positifs.
k 0
2) En déduire que : Quel est le plus grand terme dans le développement de (x y )n par la
n 2
n 2n 1 formule du binôme de Newton ?
n ,
k n
.
k
n 1
k 0
1 17 3 Combinaisons
Soit (n, p) tel que n p 3 .
11833 Calcul de sommes
n n n
n n
1) Montrer que les entiers , n
k . p 1 , et ne forment
Calculer pour n ,
k p p 2 p 3
k 0
pas une progression arithmétique.
11933 Calcul de sommes 2) Montrer qu’il existe une infinité de couples (n, p) ( )2 tels que :
n n n n n
1
Calculer pour n , k 1 k . 0 p n et 2 .
p p 1 p 1
k 0
Montrer que :
1 22 3 Suite de Fibonacci Pn n n 1 nn
On considère la suite de Fibonacci définie par : n , .
Pn 1 (n 1) ! n !
0, 1
0 1
.
n , n 2 n 1 n 1 28 3 Calcul de sommes
q q
n p 1
1) Calculer pour tout n , k . Calculer pour tout (p, q ) : p q k p q k .
k 0 k 0
k
2) Montrer que :
n n
(m, n) 2 , k m k
m 2n . 1 29 3 Calcul de sommes
k 0
Montrer que : n , (n !)(n 1) ! | (n !) ! .
1 k 1 1 k
(m, n) 2 , . 1 32 3 Calcul de sommes
k 1 m 1 m 1 m
n p 1
2) a) Montrer que :
n
Montrer que : (n, p) ( )2 , (i j ) .
i 1 j 0
k n 1 1
(m, n ) 2 ,
m H k m 1 H n 1 m 1 .
k 1
1 33 3 Calcul de sommes
b) Montrer que : Calculer pour tout n :
n
E(n /2) E(n /2)
n , H k
(n 1)H n n . 1) n
2k 2)
n
2k 1 .
k 1
k 0 k 0
3) Montrer que :
n
1 34 3 Calcul de sommes
n , H 2
k
(n 1)H n2 (2n 1)H n 2n . n p q np n
k 1
Montrer que : (n, p, q ) 3 , (n k ) n k k p q p q .
k 0
1 24 3 Combinaisons
n 1 35 3 Calcul de sommes
n 1
Montrer que : n {0, 1, 2}, 2 3 . n
1 n
2
4 Calculer pour tout n : 3 .
k
k
k 0
Les exercices du chapitre 2
1 36 3 Calcul de sommes 1 44 3 Calcul de sommes
Soient n et p deux entiers naturels non nuls tel que n 2p . Soient p et q deux entiers naturels. On note :
Calculer :
p q 1
p
n n E {0, 1}p q 1 , A (x1, ..., x p q 1 ) E ,
xi p 1
, B A.
p k p k .
i 1
k 0 Pour tout k {0, ..., q } , on note Ak l’ensemble des éléments de E de
la forme (x1, ..., x p 1 ) et tels que :
1 37 3 Calcul de sommes
p k
Soient k et n deux entiers naturels tel que 3k n 1 .
1) Montrer que :
x i
p et x p k 1 1 .
i 1
n 1 n
i {0, ..., k }, k i 1) Montrer que :
.
i 2 k p k
Card(Ak ) q k
2 .
2) En déduire que : p
kn
2 n . 2) En déduire le cardinal de A et de B.
i k
3) Montrer que :
i 0
q p
1 p k 1
q k 2 .
1 38 3 Combinaisons
p k p
k 0 2 k
q
q
k 0 2
Soit n un entier naturel.
4) En déduire que :
En utilisant l’écriture de l’entier n en base 2, déterminer le nombre
p 2p i
n
d’entiers impairs parmi les entiers ( 0 k n ).
p , 2i
2p
p 2 .
k i 0
k 0
3) Retrouver ainsi les valeurs des sommes classiques : Résoudre dans l’équation d’inconnue x :
n n n x x 1
a) k b) k2 c) k 3
. 3 2 14 .
k 1 k 1 k 1
1 50 3 Combinaisons
1 43 3 Calcul de sommes
n Soient n et p deux entiers naturels tels que 2 p n 2 .
Montrer que :
k
n
2n 2 2
Montrer que : n ,
(k 1)(n k 1) (n 1)(n 2)
. n n 2
2 n 2 n 2 .
k 0 p p p 1 p 2
Les exercices du chapitre 2
1 51 3 Formule de Pascal généralisée 1 61 3 Calcul de sommes
Soient n et k deux entiers naturels tels que k n . Soient n et p deux entiers naturels tels que p n .
En utilisant la formule de Pascal généralisée : Montrer que :
1) Calculer : p
n n k 2p
n
n n n k
1) k p k
2) (1)k 0.
n
p k p k
k 0
(j 1)(j 2)...(j k 1) . k 0
j 0
1 52 3 Calcul de sommes
n n
Calculer pour tout n , (k 1) k .
k 0
1 53 3 Calcul de sommes
n 2n 1
Calculer pour tout n , (1) k
.
k 0
k
1 54 3 Equation binomiale
Résoudre dans l’équation d’inconnue n :
n
n
5 17 4 .
1 55 3 Calcul de sommes
n n
Calculer pour tout n , (1) k 1
k .
k 1
k
1 56 3 Combinaisons
2n
Montrer que : n , 2n .
n
1 57 3 Calcul de sommes
Calculer pour tout n :
n n
(1)k n n
.
1) k
k
2) 2 2k
k
k 0 2 k 0
1 58 3 Calcul de sommes
n n
Calculer pour tout n : (k 1)(k 2) k .
k 0
1 59 3 Calcul de sommes
n 2n p 1
Calculer pour tout n : (1) 4 k n k
k
.
k 0
1 60 3 Equation binomiale
Soient n, p et q des entiers naturels tels que p n et q n .
1) Montrer que :
n n
(p q ) (p q n) .
p q
2) Résoudre dans l’équation d’inconnue n :
2n 4 2n 4
.
3n 1 n 2 2n 3